Quelques doux vers....

Yeux envoûtants, fille du ciel et des zéphyrs,
Toujours par monts et vaux, rêve de mon esprit,
Espoir de mon coeur, le refuge de mon rire
Toujours par monts et vaux, rêve de mon esprit

Triste coeur que tu as volé, espoir donné,
Et dans un coup d'Eole, je me suis envolé,
Dans tes bras, douces brises de joie et d'espoir
Dans tes yeux , fils d'Ouranos, j'ai pu entrevoir

La Sombre Nyx fuir devant Ether, l'Opulence
Et les dures Mania détruisant ma démence,
Libre ! Ton regard glacial est la jouvence,

Loin de la haine, de la jalousie féroce,
Je te donne ces mots rêveurs et véritables,
Ô ma muse ! Voyageuse de mes rêves.

[Janvier 2013]

C'était un jour d'ennui où la vie ne brillait pas,
Las de fatigue mes pensées voyageaient au loin,
C'est alors qu'elle m'apparut, mon coeur en est témoin
Ce même coeur flancha, l'amour me prit. Mea Culpa.

Ces saphirs tombés des étoiles m'emportèrent,
Son doux visage flotta dans mon esprit malade,
Ses cheveux de jais leurs effluves m'apportèrent,
Et mon coeur me quitta, partit en ballade.

Douce femme qui m'a volé mon coeur, rends le moi
Toi qui en mon passionnel amour ne crois pas
Rends ou enlace ce coeur aimant de toute ta foi
Mon doux amour, prends le, ce n'est pas un appât

Être à tes côtés est un rêve desesperé,
Mais tout est et sera possible en ce monde
Il te suffit d'un mot, qui est d'une telle beauté
Et le bonheur nous prendra en une seule seconde

[Septembre 2011]

Liberation

Pion des Dieux, tel l'esclave de la destinée
J'étais emprisonné sous les lourdes chaines
De l'Homme, de la vie, d'un monde sans bonté
Où l'espoir n'est qu'un rêve, un ami traitre

L'épée de ce dangereux roi planait au dessus
du fil de ma vie. Que Thanatos se plaisait !
Et les mortelles lames des Trois Soeurs approchaient
Entaillant ma miserable âme a nue

Eros, de pitié, de jalousie, envoya
Son fils la flèche mon coeur brisé perça
Et dans le sang, la douleur l'amour s'éveilla

J'ouvris les yeux sur toi, belle actrice douce
Les yeux pleins de rêves, du beau bleu du saphir
M'entrainant dans une danse, une douce folie

Acrostiche

Ma douce, je t'écris ces vers d'amour
En pensant a toi, mon amour rêveur
Lis, de long en large, en travers
Interieurement tu comprendras quel
Secret se cache entre ses mots doux
Amour ? Oui et non. Un indice ? Penses a ton
Nom, si beau, si tendre, si aimé, si
Délicat. Etranges vers non ? Réfléchis
Et tu trouveras le secret, Belle

Lis ces mots déesse tombée du nirvana
Ils te sont adressés dans ce hardi texte
Lui qui cache le doux secret de ton bel aura
A toi, belle à la vision délicate

Suis ces impertinents mots, découvres leur secret
Et maintenant écoutes mon cœur qui bat pour toi
Excuse ma passion, cet amour indiscret
Mais exprimer cette folie me fait bon roi

Regard de glace qui a brisé la plus dense
Des pierres qui entourent ma loyale âme
Pourtant destinée à ce spleen inachevé

Merci, toi belle et délicate muse
Ces mots te sont dédiés, ma libératrice
Qui de ta crinière blonde m’a envoutée

[Juin 2013]

Qu'importe leurs teintes tes prunelles,
Fênetres de ton ardeur, ta substance
Me font voir ton âme, ton essence
Et à quel point tu es douce et belle.

Tes cheveux d'ébène éveillent en moi
Les sentiments les plus forts et profonds,
Me mettant dans le plus puissant émoi
Mon coeur t'appartient, à l'abandon

Tes formes ravivent la bestialité
Qui vit en tout homme, cachée dans son coeur
Guettant une exhortation à se révéler
Prêt à te servir avec grande ferveur

Chacun de tes mots, de tes sourires
Me font fondre, éteignant mon rire
A toi ma beauté orientale je t'offre ces mots
الشرقية الجمال

Ces mots sont comme les frégates libres
Tels ces immenses oiseaux qui font face
Et qui continuent sans jamais remettre
En question la nature de ce monde

Et moi je suis ici-bas, enchaîné
Non pas à la vie mais à ton coeur
Mais un voile m'empêche d'avancer
Celui grand et douloureux de la peur

Mais regardant l'horizon je puis voir
Que dans tes doux bras je pourrais choir
S'avancer l'illusion que dès demain

Ainsi je pourrais voguer, libre et
De tout mon coeur je pourrais t'aimer
Et écouter ton souffle armoricain

Un jour le Diable vint sur Terre surveiller
Les riches intérêts qui faisaient sa fortune
Et, satisfait, il me vit errant dépouillé
De toute dignité, avançant avec peine

Son ombre s'étendit sur moi, malsaine
Et pourtant se fut comme accueillir un ami
Comme si je voyais la plus belle des reines
Et je lui adressai ses mots avec bonhomie :

"Hola beau voyageur que faites vous ici ?
En ces terres d'orage et de désespoir ?"
M'envoûtant tel Hamelin il me répondit :
"Je suis le maître de ces terres d'espoir."

Et regardant cette profonde désolation
Il me dit de ces traîtres et captivants mots :
"Je suis le Maître des désirs et des passions
Venu voir comment se portent mes agneaux."

Et m'entourant des exquis bras du réconfort,
A mon attentive oreille il susurra :
"Dis moi ce qui te rendrait si puissant et fort
Que le malheur et la colère tu oublieras"

Accroché à un tel espoir, je lui racontai :
"Il est bien une femme qui se joue de moi
Mon coeur est lacéré par sa déloyauté
Envers celui qui la porte si haut en soi"

Pensif il me sourit et me tendit sa plume
"Es tu prêt mon ami à signer un contrat ?
Qui te permettrait un jour de rafler l'âme
De celle à laquelle tu porte ton estime ?"

Ma réponse fut celle des faibles, des couards
Mais l'espoir en moi venait de s'embrasser
Et je signai le contrat tel un charognard
Mon peine, mon dégoût venaient de trépasser

Dès lors que la plume toucha ce maudit papier
Il se grava à jamais sur mon coeur le nom
De la maudite qui osait m'estropier
Qui m'avait vendu au Père des confessions

Mais pour celle qui ne me regardait plus
J'étais prêt à tout, même au plus terrible
Celui qui verrait mon sacrifice absolu
Et qui ferait devenir l'allié du faible

Car au Diable mon âme j'aurais vendu...

[Février 2014]

Artiste

Tes mains volent sur le clavier du piano.
Vives telles le vent, douces telles un concerto.
Leur grâce et leur innocence m'envoûtent.
Et leur talent me fait de toi ton acolyte.

De tes lèvres s'évadent la grâce de Dieu...
La velouté de ton chant me pousse aux adieux
Et ces douces lèvres éveillent un doux plaisir
Mais bien que pures leur chair appelle le désir.

Tes délicats traits tels la plus pure des soies
Mettent le plus endurci des hommes aux abois
Avoir la chance de les voir nous font bon roi.

Tes cheveux, alchimie d'or et d'érable
Sont d'une gourmandise inégalable
Et font de toi cette femme irrésistible.

Artiste.

Démences Nocturnes

Ma douce que dois je faire pour que tu me croies ?
Ou lacérer mon coeur est il ton seul plaisir ?
Et coup après coup je me sens m’affaiblir…
Faudrait il que je me sacrifie sur la croix ?

Si je devais te nommer ce serait Thanatos
Je sens les lames affinées des Trois Soeur
Contre ma gorge dénudée, tel le Faucheur…
Si je devais te nommer ce serait Eros.

Chacun de tes regards est une oasis de paix.
Chacun de tes mots est le plus doux des poèmes.
Et mon coeur fait fi des Dieux, tel un blasphème.
Je t’appartiens, toi mon Alien, dont j’ai tant rêvé.

Tu oses frapper d’anathème le plus beau et doux
Des sentiments de cette Terre maudite.
Du haut de ton fort tu souffres, solitaire.
Mon amour est amarante, ta douleur d’houx.

Je ne puis changer la décision des Erinyes.
Qui sur toi ont agis avec tant de haine.
Que je pleure encore et encore de peine.
J’ose espérer que cette union sera bénie…
A.

Corps et âme

La pire des sensations étreint mon coeur.
Mes organes expirent dans un frisson.
Mon esprit et mon corps s’éteignent à l’unisson.
Expliquez moi donc pourquoi j’ai aussi peur ?

Il n’est pas encore venu ma dernière heure.
Je me débats de toutes mes forces, invaincu
Nulle faiblesse, ne connaissant le recul.
Et pourtant je me plie devant cet agresseur.

Un pacte me lie à une gente princesse
Esclave de sa volonté, je me dresse
Tel un loyal soldat, gardant son altesse.

Mais un funeste coffrage étreint mon corps
Et agonisant je souffle dans le grand cor
Et malgré ma peur je me battrai âme et corps.

Arpège

Un éclat... Une note, deux notes, trois notes...
Le swing tombe sur l'agora. FAITES PLACE !
Taper dans vos mains, oublier toute litote
Ici c'est le swing qui règne et vos altesses !

Vos altesses ? Les voilà, valsant, souriantes !
Au bras de ces messieurs. Et une et deux et trois...
La valse à trois temps, elle est avenante
Gare au pied, où on se montrera discourtois !

C'est l'heure du grunt et dans un long vibrato...
Les accords se déchaînent. La batterie s'éveille...
La guitare crache son feu; le rythme est presto...
C'est la rage du métal ! Vibrant à l'oreille !

God is Dead disent ils ? Ah que nenni ! Jamais !
Tout du moins l'ami Schubert n'en pense pas moins.
Bas au Lied ! Ne préférez vous donc pas ce met ?
Beethoven et Mozart assuront à vos besoins !

Où que je sois je te reconnais. Trois notes.
Un enchaînement presque imperceptible.
La moindre note ne t'échappe, peu importe.
Jamais absent, toujours présent. Adorable.
Arpège.

Et dans un doux souffle, divin et d’Ambroise
Dans un immortel Adagio apparaît un trésor
Dévoilé par cette chevelure d’acajou et d’or
Cette effluve si gourmande en est grivoise

Tes yeux d’ambre mettent à genoux les plus grands rois
Les sentir sur notre humble nuque nous rend divins
Nous saurions même résister au plus doux des vins
Et croiser ces songes fait tomber de désarroi

De ton humble stature tu nous éblouis
Douce Duchesse, t’apercevoir nous réjouis,
Nos yeux s’émerveillent de ta beauté épanouie

Tels le nectar, le fumet et l’or les plus purs,
Plus douce et sauvage que la nature.
Ta beauté est une divine signature