[Event] "Crasse" Over - Phase V - maison Griffonnel | Pause & Repas

Maison Griffonnel

- Reparo ! J’ai dis !

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- Ah! Quand même !

Il était temps car le sort de blocage de la porte disparait.

Maison des Griffonnels

Je suis un peu amère devant l’avancée non négligeable de la maison de Severus. Nous sommes censés être impartiaux face à cette compétition, mais je ne peux m’empêcher d’être déçue. L’année est loin d’être terminée, mais un écart aussi important peut déstabiliser les Griffonnels.

Les élèves sont tous rentrés, j’ai rappelé l’heure du repas qui a lieu dans la salle commune. Il semblerait que certains aient commencé si j’en juge les miettes de biscuit qui parsèment les vêtements de Charlie Crowley. Enfin les élèves s’assoient par affinité autour de la grande table. Je claque dans les mains, des mets divers apparaissent sous les yeux étonnés des élèvent qui n’avaient jamais assisté à un repas à Beaconlard. Il y en a pour tous les goûts. Les elfes de maison faisant attention de tenir compte des gouts de chacun. Jamais personne ne s’est plaint des repas ici. L’ambiance est un peu plus calme que lorsque l’on est dans la grande salle commune de l’école. Ce qui finalement n’est pas plus mal. Je mange sur une table à part avec les autres professeurs affiliés à ma maison. Un peu inquiète je regarde les plats qui sont à proximité du professeur Weizerling. J’ai un immense soulagement de ne pas y trouver de viande humaine, et plutôt étonnée de l’abondance de légume. Un wendigo végétarien ?

Tout aurait dû bien se passer. Les aurors nous avaient affirmé avoir la situation sous contrôle… Cela a commencé par Nick Quasi sans tête qui a survolé la table en hurlant créant une belle panique parmi les élèves, puis ce fut le tour de Peeves. Nos fantômes ont l’habitude d’être farceurs, mais là ils sont réellement épouvantés. Et quand un fantôme a peur, ceux qui sont encore vivants ont toutes les raisons de trembler. Un craquement sinistre fait trembler tout le manoir. Des élèves hurlent. Je concerte le corps professoral du regard et nous décidons d’évacuer le manoir par sécurité.

- Je veux que chacun se choisisse un binôme et que vous ne le lâchez pas. Nous allons sortir du manoir par principe de précaution. Il est solide, mais nous préférons assurer. Ne paniquez pas, restez groupés à la sortie.

J’envoie Adriann à l’entrée pour qu’il vérifie que chacun sort avec un camarade et je file dans les étages pour m’assurer que nous n’oublions personne. Je réprime un frisson de terreur quand Miss Teigne me file entre les jambes. Si la chatte de Rusard préfère elle aussi sortir c’est que nous prenons le bon choix. Il n’y a plus personne, je sors à mon tour et interloquée, je regarde Adriann Weizerling.

- Mais où sont passés les élèves !?

- Bien là…

Sa voix meure quand il se retourne. La clairière autour du manoir est absolument vite d’êtres vivants à part nous deux.

- Lumos ! Dis-je de manière forte.

Adriann m’explique qu’il a bien vérifié que les élèves sortaient avec un binôme. Il me dit avoir toléré un trio avec un ours garou qui ne voulait pas lâcher un certain Alex qui lui ne voulait pas laisser un certain Brian. Je lève les yeux au ciel de dépit.

- Non d’un chaudron en fonte ! Adriann il faut retrouver les élèves ! Ils sont en danger de mort !

Au-dessus de nous un triste ballet, celui des détraqueurs… Ils ont repoussé les élèves dans la forêt interdite. A moins d’avoir une carte… impossible d’en sortir sans un guide.

Meow !

C’est la panique la plus complète. J’ai le poil totalement hérissé. La présence des détraqueurs me terrifie. Je me suis cachée sous le lit de ce O’Conner qui avait eu le culot de me jeter un sort. Je cherchais à surprendre un méfait… je suis tombée sur une séance de pelotage en règle fort appréciable.

Mais là fini le voyeurisme. Il faut que je sorte du manoir avant qu’il s’effondre ! Déjà que la grande salle commune a été dévastée par le… Je sursaute en croisant Minerva Hale. Je crois que nous nous sommes fait mutuellement peur. J’arrive dehors où les élèves sont terrifiés par les détraqueurs qui foncent sur eux. Je devine leur dessein, entrainer les élèves vers la forêt interdite. La sécurité des élèves est aussi de mon ressort. Je cherche parmi les capes qui s’agitent celui que je considère le plus futé de tous, je bondis dans ses bras avec la carte du maraudeur dans la gueule. L’élève s’en saisi sans trop comprendre et pris dans la panique générale s’enfonce dans la forêt avec ses camarades.

Spoiler:

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Petites précisions pour ceux qui viennent de se perdre dans la forêt interdite.

Le RP est libre.

Vous ne pouvez pas revenir sur vos pas. Les détraqueurs vous en empêchent.

Vous êtes comme dans un labyrinthe avec une entrée (condamnée) et une sortie (à atteindre sans mourir.)

Un des élèves est en possession de la carte du Maraudeur. A lui de le faire savoir en RP au moment qu’il trouve opportun. Il sait le chemin à parcourir.

Mais ce chemin passe par :

- Le nid principal d’une  colonie d'Acromentules où se trouve Aragog et son épouse Mosag. Autant vous dire que les araignées ne seront pas ravies de votre passage. Il vous faut échapper aux deux araignées géantes (Aragog et Mosag) et à leur millier de bébés.

- Le campement des centaures. Depuis des années le gouvernement magique réduit leurs territoires provoquant leur colère et attisant les relations déjà tendues entre les deux communautés. Votre passage sera mal vu. Un coup de sabot mal placé est si vite arrivé… Les centaures ne tenteront pas de vous tuer, mais peuvent vous pousser vers les mauvais sentiers.

Enfin les détraqueurs rodent dans le ciel, veillez donc à avoir au moins un patronus d’actif si vous ne voulez pas vous faire aspirer votre âme.

Cet event est possiblement mortel

Les Araignées, les centaures ou encore les détraqueurs pourront être matérialisés par un PNJ si besoin.

Aux survivants : Essayez de ne pas être en retard aux cours du lendemain matin. Beaconlard ne se fera pas intimider par la machination des mangemorts !

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J’ai foncé sous la douche comme un soldat sort de sa tranchée et fonce à découvert. Là je ne risque pas de me prendre une balle, c’est simplement ma nudité qui est exposée. Alex se récrie quand je le colle dans le lot d’éventuels voyeurs. C’est vrai que je lui fais un procès d’intention, mais il était si proche dans la forêt…

-En tout cas, t'es bien meilleur avec ta baguette quand tu prends confiance en toi.
- Mer… merci.

Son compliment me fait chaud au cœur et allège la tonne de doutes que j’ai sur la considération d’Alex à mon sujet après ces échecs à répétition. Mes doigts s’empêtrent désagréablement dans les fils d’araignée quand Alex contente ma demande informulée.

-Tiens, elle est là.  Si tu veux, je pourrai te décrasser le dos.

Je marmonne que je peux m’en sortir seul et me savonne rapidement. Mes gestes sont un peu mécaniques et brusques, je frotte trop vite créant ainsi une belle mousse qui m’entoure comme voile. Ce n’est pourtant pas suffisant pour cacher ce que je souhaite ôter de la vue d’Alex, non que j’ai honte de mon anatomie, mais surtout parce qu’il ne faut pas qu’il regarde là ! Je suis encore… présentable mais il y a des choses indépendantes de la volonté… Arg ! Mes doigts effleurent les siens quand je lui repasse la  savonnette. C’est normal ! C’EST NORMAL ! Je ne vais pas là lui lancer quand même.

-Il te reste du savon, là!
- …

Il va me rendre fou ! Je baisse le regard, afin qu’il ne lise pas en moi comme dans un livre ouvert. Mais j’aurais dû continuer à fixer ses yeux…

- Grumph !!!

Je ferme les yeux et me colle le visage sous le jet brulant. En réponse à l’état de mon camarade, la loi de la gravité est en train de lâcher une partie de mon corps qui se prend des envies de pointer vers le haut. Quel homme n’a jamais eu ce problème de brusquement se sentir à l’étroit dans son pantalon ? Seulement, le problème majeur ici est que je n’ai pas de futal pour planque ma réaction.

-J'veux pas t'presser, 'Rian.

Je sursaute à la voix d’Alex, il a dû s’apercevoir de ma gêne. La honte ! Mais le ton de sa voix est rassurant, il tempère l’embarras qui nous prend tous les deux.

- Ça m’va ‘Lex.

Je reprends la façon qu’a Derek de le nommer. Une manière comme une autre de créer une approche plus personnelle. Il a fait un pas, je me dois d’en faire un aussi et coller ma foutue timidité aux orties. J’attrape une serviette et me sèche sommairement le haut pour vite planquer le bas. Je récupère ma baguette, seule chose qui reste avec cette de mon compagnon dans la panière où nous avions mis nos affaires sales.

- Ben les elfes de maison sont passés, à quoi cela sert que je verrouille la porte !

Pieds nus dans le couloir, le dos de ma main effleure celle d’Alex. Je maintiens sciemment ce contact furtif. Mes joues rosissent mais là je crois que je m’en moque un peu.

(…)

Dans notre chambre nous retrouvons Derek et Alec qui sont débraillés comme s’ils avaient fait une bataille de coussins. Ou… Il semble que je ne sois pas le seul avec les joues bien roses. J’enfile mes affaires de rechange et nous descendons tous rejoindre Charlie. Les pronostics vont bon train sur le nombre de cookies qu’il nous a gardé.

Que dire des plats plus succulents les uns que les autres qui apparaissent devant nous ?! Tout est appétissant, je ne sais pas par quoi commencer. Charlie, méthodique, vire son assiette et la remplace par un plat qu’il tire à lui. Nous protestons, mais un nouveau plat apparait en remplacement. Je me sers allégrement puis m’étire avant d’attaquer mon repas. Mon pied heurte celui d’Alex qui me fait fasse. Je lui souris un peu penaud, plonge le nez dans mon assiette et recule un peu mon pied. Jamais repas n’a été si bon. Je me sens bien avec la bande de Derek qui enchaine plaisanteries sur plaisanteries. Mais il faut croire que les bonheurs simples ne durent pas à Beaconlard.

Un spectre survole les tables avec force de cris et de hurlement. Sa tête est à peine accrochée à son cou. Suit un autre qui nous avait déjà ennuyés sur le chemin de la répartition. Mais là tout le monde comprend qu’il ne s’agit pas de plaisanteries douteuses de la part des fantômes de Beaconlard. Preuve en est, notre directrice nous enjoint à sortir non sans avoir choisi un binôme. C’est un peu la panique pour sortir. De plus le manoir tremble. Quand nous arrivons devant le professeur Weizerling, je réalise que je n’ai pas de binôme. Derek est sorti avec Alec. Je regarde Charlie et Alex. Ils se connaissent depuis bien plus longtemps que moi, c’est donc légitime qu’ils se collent en binôme… Charlie dit à Weizerling qu’il est avec Alex, ce dernier affirme être avec nous deux. Cela urge, le professeur valide notre trio, nous sortons enfin. J’allais soupirer de soulagement de ne plus être à l’intérieur du manoir qui menace de s’effondrer quand des… choses nous foncent dessus depuis le ciel.

- Des détraqueurs !

C’est la panique totale, nous nous faisons entrainer loin du manoir, en direction de la forêt interdite.

- Il ne faut pas aller dans cette direction !

Mais il est impossible de stopper un mouvement de panique et nous voilà entrainés nous aussi vers la forêt. Il y a de la bousculade. J’attrape fermement la main d’Alex et lui crie de tenir Charlie.

- Expecto Patronum !

Je me souviens de mes cours. Notre seule chance de ne pas nous faire aspirer l’âme pas les détraqueurs est d’invoquer notre patronus. C’est un sort complexe et très lié à la personne qui le formule. Tout le monde n’en est pas capable. Ce n’est même pas une question d’âge, plus une affaire de pureté du cœur.

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Ma baguette s’éclaire comme pour le sort lumos, mais la lueur s’échappe de ma baguette et grandit en prenant la forme un grand buffle. L’animal représente le sacrifice, la sagesse. Le buffle est un symbole de vie intense. Il est souvent un chef sage, plutôt doux, mais ferme dans sa détermination. Une tête de cochon au grand cœur si je résume…

Mon patronus éloigne les détraqueurs qui remontent aussitôt dans le ciel. Avec les élèves les plus âgés nous réussissons à stopper le mouvement de panique. Mais le chemin par lequel nous sommes venus s’est bouché après notre passage. Nous sommes coincés dans la forêt interdite. Je regarde la bande.

- Et maintenant ?

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Je ressens une petite pointe de remord à m’être enfermé ainsi avec Derek dans la chambre que nous sommes censé partager avec les autres. Pointe qui s’enfonce un petit peu , comme frappée un marteau accusateur, lorsque j’entends un cling caractéristique alors qu’Alex et Brian se heurtent au sortilège de Derek.

Le regard profond du loup garou me perturbe. Difficile de rester stoïque face à un tel regard, surtout quand il est planté dans un tel visage, lui-même porté par un tel corps… Je me demande si mon jeu de séduction n’est pas en train de se retourner contre moi, en fin de compte. Qu’importe. Ses doigts glissent sous mon chandail, et j’aime sentir leur chaleur contre ma peau. Bientôt, cependant, cela ne me suffit plus, et je constate avec une certaine satisfaction que je ne suis pas le seul.

Mon chandail est en miette, mais rien que ne saurait réparer la magie, du moins je l’espère. La, tout de suite, c’est le temps des lèvres plaisantes de Derek sur mon torse, pendant que ses mains prennent possession de mon postérieur, même si je n’ai pas souvent ce rôle, cela me convient bien avec lui. Et puis nous n’en sommes pas encore vraiment là. Je doute d’ailleurs que nous y parvenions ce soir, mais qui sait, avec le temps…

Le baiser que nous échangeons, lui, n’a visiblement pas du tout envie de négocier avec le temps, il ravage tout sur son passage, comme un ouragan terrible, exigeant, mais si plaisant à vivre. Je le débarrasse à mon tour de son chandail, mais Derek ne semble pas vraiment vouloir utiliser les cordes que j’ai fait apparaitre. Il faut dire qu’il peut compter sur sa force de loup garou pour m’emprisonner s’il le souhaite. Si je le souhaite aussi, a vrai dire. Je ne crois pas que j’arrive à le séduire en me désossant pour lui échapper. Il y a plus glamour comme méthode de cruise.
-‘Lex et Brian vont rentrer de la douche et Charlie a peut-être laissé des gâteaux...
Avec un soupir résigné, je dois bien avouer qu’il a raison.

« oui.. Mais je compte bien rattraper le temps plus tard… ».

Je lui tends la main pour l’aider à se redresser, bien qu’il n’en ai évidemment pas besoin, et nous nous embrassons une dernière fois. Sa première tentative pour réparer mon chandail n’est pas un franc succès, et je repense à notre théorie à peine formulée. Quelque chose ou quelqu’un se débrouille pour nous faire rater nos sortilèges, ou du moins y introduire une part chaotique, ce qui fait qu’on ne peut pas vraiment compter sur la magie.

Finalement, au deuxième essai, c’est un chandail presque tout neuf que je re glisse sur ma peau, sous le regard gourmand de Derek, qui arrive à me faire rougir, chose qui n’est pas si fréquente. Je devrai prendre des cours auprès de Brian pour le faire mieux.
Finalement, nous arrivons avec un sourire de gamin, mais sans nous tenir mièvrement la main, au repas, avec des regards entendus de la part de nos camarades, que nous rendons au centuple.
J’avoue être impressionné par la grande salle de réception, et les victuailles qui apparaissent presque aussi vite qu’elles disparaissent dans les ventres affamés, et en tout cas certainement avec plus de classe.

Je ne comprends la gravité de la situation que lorsque le professeur Hale annonce la suite de la soirée, ayant d’abord cru à une blague de la part des fantômes comme nick quasi sans tête, notre quasi mascotte.

- Je veux que chacun se choisisse un binôme et que vous ne le lâchez pas. Nous allons sortir du manoir par principe de précaution. Il est solide, mais nous préférons assurer. Ne paniquez pas, restez groupés à la sortie
Le temps que je comprenne qu’un camarade a saisi ma main d’autorité, sans vraiment savoir qui, j’ai l’impression de faire un pas dans le couloir, mais un pas de géant. Quelque chose cloche.
Nous ne sommes plus dans le couloir. Oh que non !

Et après avoir tenté en vain de revenir dans la salle, c’est le temps du constat : nous sommes perdus, et traqués !

Et puis l’horreur se fait plus présente dans le ciel. Un peu en panique, je tente de me remémorer les gestes et les paroles. Ce n’est pas le moment de raccrocher sa tuque. Je serre la main qui s’était cramponné à la mienne.

« Expecto Patronum » ! risqué… Mais adequat..

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Je ne savais pas à quoi m’attendre. Peut-être une vague lumière, un sentiment de sécurité, peut être rien.

Mais mon Patronus apparait, et c’est un choc pour moi. Un sombral, tout d’argent et de lumière, et pour la première fois, je ne suis pas le seul à le voir. Il est dit que seuls ceux qui ont vu la mort de près, comme c’est mon cas, puisque je l’ai même donné à quelqu’un d’autre alors qu’elle m’était destinée, peuvent voir les sombrals.

Celui-ci est magnifique, avec ces ailes diaphanes lumineuses, et même son corps presque squelettique semblent avoir revêtu une grande noblesse.

Les detraqueurs qui nous fonçaient dessus, à mon camarade de main serrée et moi-même, sont repoussés. Plus loin, j’aperçois Brian réussir brillamment son propre patronum et aboutir à un résultat identique.

V’la les points

+ 10 points pour monsieur Brian O’Conner pour son succès critique

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JJe déboule dans la chambre que je partage avec Amy et file droit à la douche. J'ai besoin de retirer cette ancre verte dégoûtante qui me recouvre les cheveux. Je remercie les garçons de serpenseurs ne pas avoir fait attention et porte à l'hooligan à jupette courte une profonde rancoeur. Même si ça partait d'un bon sentiment.. Je laisse l'eau couler sur moi et repense à cette journée.. La toile d'araignée, le retard, les bazars dans la salle de classe de métamorphose.. Seul le cours de potions m'avait donné un véritable sourire. Je métais beaucoup plus à faire mes deux recettes. C'était agréable. Agréable de voir la fumé sortir de mon chaudron.. Agréable de sentir les saveurs qui en sortaient.. Enfin, pas pour mon premier essai du Félix Felicis. Je ferme les yeux et me nettoie ma chevelure rousse.. Je revois Derek me prendre la main et je souris. Je savais qu'il n'avait pas fait cela pour me draguer et je n'avais pas ressenti un soupçon de drague. La réplique d'Alex m'a irisé le poil. Il n'était peut-être pas méchant, mais la douleur dans la main avait été violente au point que sans l'intervention de Derek, j'aurais eu du mal  me contrôler...
Après ma douche, après avoir réussi à retirer toute cette ancre, l'appel de madame Hale se fait entendre. C'est l'heure du repas.. Je descends et retrouve les autres en vitesse. Prenant place en bout de table, pas loin d'Amy, je lui fais un grand sourire. En regardant autour de moi, je me rends compte alors que j'ai plus lié d'amitié avec Chad, Arès et Mat que les gens de ma propre maison.. A par Derek qui m'a soigné, et Amy avec qui je partage ma chambre et la table de potions... J'avoue que, je ne me sens pas super à l'aise dans cette maison..

Quand les plats apparaissent sur la table, je me trouve surprise.. Mon ventre hurle famine et je ne me gène alors pas de faire comme Charlie, qui lui a commencé avant même d'être à table, je plonge mes doigts pour attraper les couverts et me servir à manger. Je ne regarde même pas ce que je prends, tout à l'air appétissant.. Les saveurs rendent mes papilles folles et pétillantes.. Il y a longtemps que je n'avais pas mangé de choses si bonnes..

Soudain, les fantômes débarquent complètement en alertes. La bouche pleine, mon coeur accéléré. On est en danger ! Les fantômes n'ont pas peur pour rien ! c'est qui fait peur normalement !

La voie de madame Hale se fait alors entendre.. Je me redresse, et saute près d'Amy. Un binôme. Voilà. En suivant le mouvement je me souviens d'un détail.. Chad, Matrim et Arès m'ont raccompagné.. Sont-til bien rentrés dans leurs maisons ? Un sentiment d’inquiétude me prend.. Sans quitter Amy, je cherche la prof... Et tombe enfin sur elle, elle parle avec Adriann.

-Mdame Hale ! Monsieur Weizerling, ! Euh.. je crois qu'il est bon de vous informer qu'après ma punition au potager, j'ai été raccompagné par trois élèves de serpenseurs... Il faucardait peut-être joindre Monsieur argent pour savoir Si Chad, Matrim et Arès sont bien rentrés...

Je sors poussé un peu par la cohue mais rassuré du regard de Madame Hale. Elle m'a bien entendu.. Et dehors c'est l'enfer..

-Des détraqueurs ! informe une vois masculine vers le devant. Je déglutis.. Bon sang.. Mais qu'est-ce que c'est encore cette histoire ?

Je regarde autour de moi et entends des.

"Expecto Patronum",".. A oui.. Le sortilège contre les détraqueurs.. Ces spectres-là... Non rien à voir avec ceux du potager.. Ils sont organisés, et ne sont nullement pacifiques.. Ils ne se contentent pas de nous traverser, mais d'aspirer notre âme..

Je sors ma baguette quand une ombre approche et je la pointe sur le spectre mangeur d'âmes..

"expecto Patronum",

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De ma baguette sort alors un faisceau de lumière bleuté et blanc.. Une louve se forme et hurle avant de courir bloquer et repousser le spectre.. Je soupire.. Cette réussite ne me fait pas sourire.. Trois élèves sont peut-être en danger et surtout ignore ce qui se passe réllement. Nous sommes tous en danger mais on sais ce qui passe.. Pourvu qu'ils soient rentré.. Pourvu..
Je regarde autour de moi.. C'est le chaos.. Dans les airs, les ombres volent.. Ma louve finit sa course et disparaît. Le niveau de danger est maximal. On le sait tous.. Mon regard croise celui d'Amy, et j'essaie de paraître le moins émotive.. Mes sens en alertes, je me rends compte que je me suis partiellement transformé. La peur.. La peur me transforme.. Mes yeux bleus électrique brillent et je fuis le ceux d'Amy..

La pause est de courte durée, car voici un nouveau Détraqueur qui plonge sur moi. J'ignore si c'est la lumière de mon regard qui l'a attiré ou juste qu'il fonce au hasard, mais je pointe à nouveau ma baguette sur le spectre.

"expecto Patronum"

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Cette fois-y aucune louve ne vient me protégée. Un maigre fil magique sort de ma baguette, mais le détraqueur fonce sur moi.. Et là.. La chose qui devait arriver arriva. Le spectre commence à "m'aspirer". Mes yeux crépitent dans le noir, changeant de luminosité. C'est glacial. Effrayant. J'ai envie de laisser tomber.. J'ai laissé ma potion chance dans mon autre robe. Puis je croise le regard de monsieur Weizerling.. Il y a dans son regard quelque chose.. J'ignore quoi.. Mais d'un coup la présence du professeur Wendigo me transmet une certaine volonté. Un désir de rester.. Les autres élèves.. Je peux encore voir des couleurs qui représentent la foule se bousculer.. C'est l'anarchie. Le désordre. On réagit comme de moutons face à une meute de loups. il n'y a aucune stratégie...
Je me sens partir alors. Ce est une drôle de sensation que la mort.. Mais dans un élan de volonté, dans un désir de vivre, je lève ma baguette et espère de tout coeur que... ça marche
"EXPECTO... PA..PATRONUM"

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Je vois une forme sortir de ma baguette. Puis j'entends un cri terriblement effrayant. Et puis d'un coup je m'écroule. Je me rends compte que je ne tenais debout seulement pas car le spectre me tenait d'une certaine façon. Quand mon corps touche le sol, je ne le sens même pas. Ma vue se brouille, mon ouïe se barre. Je n'entends plus rien à part du vague hurlement, je ne vois que le noir, je ne sens plus rien.. Je sombre alors dans un sommeil. Évanouissement était a prévoir. Pourvu seulement qu'il ne m'oublie pas dans la cohue... et que les spectres me pensent morte...

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C’est non sans un certain regret que je me décolle d’Alec. Je lis dans son regard une frustration identique à la mienne. Je lui fais un clin d’œil, promesse d’un futur agréable. Brian et ‘Lex arrivent dans la foulée. Mon ami d’enfance me lance un regard facétieux, il a compris pourquoi la porte était close à leur arrivée des sous-sols. Je coule un regard vers un Brian un peu rosissant. Il est mignon ainsi. Je suis étonné de l’approche graduelle de ‘Lex devant le marin. Celui-ci est effectivement bien plus farouche que l’ostéopathe. Je n’avais pas revu depuis un moment. Il semble avoir gagné en subtilité et méthode. Faut dire qu’à l’époque où nous trainions ensemble, nous étions surtout jeunes et cons.  

Nous retrouvons Charlie qui ne s’est pas formalisé de notre isolement, profitant du moment pour se goinfrer de biscuit. Je lui colle une grande claque dans le dos. Cela a comme effet de faire détaler son lapin. La bande s’installe à la même table et nous nous jetons de concert sur la nourriture qui apparait sous nos eux. Brian est en face de ‘Lex. Je suis coincé entre mon ami d’enfance et Alec. Mon chalenge est d’être aussi rapide que l’ours qui est en face de moi pour attraper de la nourriture. La cuisse d’Alec est collée à la mienne. Nous ne nous lanceront jamais dans des effusions comme Liam et Caracole, ou les deux amoureux de Serpenseur. Entre nous cela s’annonce plus viril et moins dans le romantique. Cinq solides gaillards en pleine forme, et bien ça dévore. Et ce n’est pas le raz motte de Nick quasi sans tête au-dessus de la table qui me perturbe dans mon repas. Mais les réactions des autres élèves finissent par me faire relever le museau de mon assiette. Une panique générale gagne l’assemblée. Je jette un œil vers tantine, elle ne semble pas sereine et nous ordonne d’évacuer le manoir en nous demandant de faire des binômes. Je percute tout de suite que ça va poser problème à la bande, nous sommes un nombre impaire. Je lance un regard vers ‘Lex puis lui montre Charlie et Brian. Il a déjà capté le problème et me rassure d’un geste de la main. J’empoigne celle d’Alec et nous sortons, poussés par les autres élèves terrorisés.

Si les craquements sinistres du manoir étaient inquiétants, ce qui volent au-dessus de nous dans le ciel obscure et que l’on devine à contre-jour avec la lune, me dresse les cheveux sur le crane. Les détraqueurs sont au monde magique ce que le père fouettard est à celui du reste de l’humanité. A la différence près que ceux-ci existent réellement.

- Expecto Patronum, prononce Alec à très bon escient.

Les détraqueurs qui nous entouraient s’éloignent. Je sers la main d’Alec un peu plus fort lorsque je vois son patronus, un sombral. Je ne sais pas si la règle pour voir cette espace s’applique à leur patronus. Car mon passé fait que je suis aussi capable de les voir. ‘Lex est bien avec Charlie et Brian. Ce dernier lance également son patronus. Malgré la situation je souris un peu face au bison qu’il vient de faire apparaitre. Cela finit de me faire une idée du gars qu’il est et me confirme qu’il a sa place dans notre groupe.

Alec se retourne enfin vers moi, à sa surprise de me voir, je comprends qu’il était tellement pris dans l’action qu’il n’a même pas percuté que c’était moi qui lui tenais la main. Je le sers brièvement contre moi dans une accolade encourageante, puis vois par-dessus son épaule Kadan’an qui s’écarte de Amy la louve Alpha.

- Il ne faut pas se sépare de son binôme ! Crié-je en vain.

Son premier patronus ne dure pas. La louve lumineuse devient vite diaphane. C’est un sort complexe et elle est encore une sorcière apprentie, sans parler du stress dû à la peur… Un détraqueur vient s’en prendre à elle, Kadan’an tient debout comme tenue par des fils invisible. Elle a encore la force de relancer son sort qui fonctionne. Une biche apparait. Le détraqueur fuit, mais Kadan’an s’écroule au sol inerte.

- Alec ! Il faut protéger Kadan’an !

Je le tire serrant toujours sa main. Le contact physique avec une autre personne, permet de mieux résister à l’attaque d’un détraqueur. Une fois à côté de la jeune femme je sors ma baguette et remplace le patronus de Kada’an qui s’estompe à nouveau par le mien.

- Expecto Patronum !