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 Quid de ? Prometheus Symphonia Ignis Divinus

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MessageSujet: Quid de ? Prometheus Symphonia Ignis Divinus   Quid de ? Prometheus Symphonia Ignis Divinus EmptyLun 27 Juil 2015 - 15:52

Un titre à rallonge aux sonorités latines, un album attendu depuis plus de trois années. Le groupe Luca Turilli's Rhapsody a frappé un grand coup dans la fourmilière qu'est le métal et plus particulièrement le sous genre de l'Epic Speed Metal. Tout d'abord rappelons nous des origines de ce groupe. Après près de 17 années de collaboration Luca Turilli décide de quitter la figure de l'Hollywod Metal : le groupe Rhapsody of Fire.

Le virtuose de la gratte embarque, sans histoire, deux anciens membres du groupe qui sont les français Dominique Leurquin, guitariste de son état, et Patrice Guers, anciennement bassiste du groupe originel et qui reprendra son rôle dans la formation de Turilli. Dès lors se greffe Alex Landenburg qui se place à la batterie après de rapides mais intenses passages chez Stratovarius ou encore Annihilator et enfin le très controversé Alessandro Conti au chant. Pourquoi ces controverses ? Le chanteur de Rhapsody of Fire, Fabio Leone, était considéré comme l'élément clé du genre joué par Turilli de part ses envolées lyriques et son rythme de chant effréné. Ainsi Conti était un arriviste dont beaucoup ne craignait qu'il n'arriverait pas à la cheville de Leone malgré sa venue de la même école de chant que Luciano Pavarotti et son rôle de ténor dans une chorale. Les premières chansons de Luca Turilli's Rhapsody (littéralement : les Rhapsody de Luca Turilli) sont un succès et on retrouve la fibre qui a autrefois fait la gloire de Of Fire. Le pari est ainsi relevé et gagné et alors que le groupe de Fabio Leona semble s'enfoncer dans une terrible spirale de déception et de gâchis, les Turilli's renouent avec le Speed Epic Symphonic Metal communément appelé l'Hollywod Metal.

Ainsi 2015 voit l'arrivée de leur second album qui est Prometheus Symphonia Ignis Divinus. Commençons par le sujet global de leur album. Comme pour le premier des Turilli's celui-ci traite essentiellement d'ésotérisme, de religion - un sujet cher à ce genre de Metal mais qui s'éloigne des Of Fire plus concentré sur le fantasy. Cette fois ci la chrétienté est moins mise en évidence laissant place à la majeure partie des religions comme le titre The King Solomon and the 72 names of God - référence au judaïsme - ou encore Yggdrasil aux sonorités tellement nordique qu'il n'est pas difficile de s'imaginer un féroce viking braillent ce nom. Mais outre les religions du monde les sociétés secrètes et autres ordres ésotériques sont mis à l'honneur avec la chanson Rosenkreuz contant l'histoire de l'Ordre de la RoseCroix ou encore Anahata - qui en plus fait référence à l'hindou - se fait l'apologie de la Kabbale consistant en une étude théologique. Enfin l'album met en place la seconde partie de L'Archange Michael et la Chute de Lucifer dont les références au Livre d'Henoch raviront les plus frileux !

D'un point de vue musical - enfin la partie historique est terminée ! - l'album est bien plus que plaisant. Turilli s'arrache dans des solos d'une magnificence qui rappelle les glorieux jours de Of Fire et One Ring To Rule Them All (en plus d'être une référence à un certain Anneau Unique) fait vibrer dans ses intonations épiques et si fantastiques avec des accords purement Turillique ! Véritable virtuose l'homme amènera une dimension fantastique et surtout un rythme plaisant dans la majeure partie des titres de l'album. Quand à Alessandro Conti il saura ravir les plus sceptiques de part ses envolées lyriques et sa capacité à faire évoluer sa voix selon la tonalité et le rythme de la musique. Et ne parlons pas de la poésie qui s'émane des paroles qui sont d'une rare beauté mêlant italien et anglais dont l'exemple le plus probant est RosenKreuz. Seul bémol : l'utilisation parfois envahissante des claviers. Malgré tout son art Turilli reste parfois trop "électronique" et cela gâche la sonorité comme pour Anahata ou encore The King Solomon and the 72 names of God.

Malgré ce léger défaut Prometheus Symphonia Ignis Divinus est une perle en ce qui concerne ce sous genre du métal qu'il faut absolument écouter. Turilli a su perpétuer à travers son propre groupe et sa virtuosité la poésie et la gloire de Rhapsody of Fire.
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