Humeur : entre deux eaux, heureux mais perturbé par le passé. Messages : 309 Points : 282 Réputation : 33 Date d'inscription : 05/01/2018 Localisation : le plus souvent au lycée ou dans ses bras.
Heartbeats fast, colors and promises, how to be brave ? How can I love when I’m afraid to fall ? But watching you stand alone, all of my doubt suddenly goes away somehow. One step closer. I have died everyday waiting for you. Darling don’t be afraid I have loved you for a thousand years ; I love you for a thousand more.
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Quand on parle d'amour, on doit distinguer trois formes fondamentales de ce sentiment si particulier et si ravageur. L'amour familial est celui qui vient dès les prémices de notre vie, on aime sa famille, c'est normal, même si plus tard cela peut changer. Le lien qui se fait entre les proches parents et nous même à la naissance est indéfectible dans le début de l’existence d'un être humain, il est pur, doux et puissant. D'ailleurs pourquoi la plupart du temps les premiers mots d'un nourrisson sont « papa » et « maman » ? Parce qu'il les aime, parce que l'amour qu'il leur porte est quelque chose qui dépasse la science. L'amour amical est le second, nos amis, les vrais, ceux sur qui l'on peut compter en tout moment ont une part importante dans nos cœurs. Le lien qui unis deux camarades peut-être fortin, bien plus que celui qui unit un enfant à sa mère ou son père. Ce n'est pas forcément le cas admettons-le. Comment distinguer ses vrais amis ? On n’en possède jamais plus que les doigts de la main. Ce sont ceux qui savent lire en vous comme dans des livres ouverts. Ce sont ceux qui arrivent à vous réconforter en tout temps. Ce sont ceux qui ne vous trahiront jamais peu importe les prétextes ou les opportunités. Ce sont ceux pour qui vous seriez prêt à donner votre vie. Puis l'amour, le vrai, celui qu'on déclare être le plus beau, le plus incroyable. C'est cette douleur-là qui est la pire. Quand elle vous prend au ventre... Vous terrorise par son intensité. Puis peu à peu elle devient contagieuse, elle voyage vers votre cœur et l'emprisonne dans sa cage appelée amour. Puis petit à petit le tout part vers votre tête. Une tonne de scénarios s'offrent à vous, vous tuent parce qu'aucun d'eux n'est envisageable. Puis peu à peu vous vous y habituez même si cette petite boule au ventre persiste. Ce mutisme subit que vous avez en la voyant et que vous vous avez lorsque vous vous apprêtez à lui parler est agaçant, il vous énerve parce que pourrez mourir pour la personne à qui vous voulez dire ces mots. Vos doigts qui tremblent dès que vous le frôlez qu'il y ait des vêtements ou non ne change rien. Ces rêves où il est, qui se transforment en cauchemars lorsque vous vous réveillez et vous vous dites que ne vous êtes pas avec lui. Les larmes qui vous montent aux yeux lorsqu'il est trop proche d'une autre personne, ou même quand ils se posent sur son corps que vous appréciez tellement. Tout cela ne trompe pas, il n'a jamais trompé. En fait c'est ce que l'on appelle l'amour. Le vrai. Celui que tout le monde recherche. Celui qui fait du bien mais en même temps vous détruit de l'intérieur. Celui dont la douleur est insupportable mais qui vous donne un sourire niais quand vous vous imaginez à ses côtés dans la vie de tous les jours.
Pendant trop longtemps je me suis aveuglé. J’ai cru qu’en réfutant les sentiments que je ressentais j’arriverais à taire ce que je ressentais au plus profond de mon être, mais j’avais tord. Plus le temps passe et moins je n’arrive pas à calmer le feu ravageur qui tue mon cœur à chaque seconde passée loin de sa présence. Rien ni personne ne pourrait éteindre le brasier qui règne en moi, et si je vais l’apaiser, c’est l’amour qu’il me faut. Des mots échangés, de doux baisers envoyés par le biais de la technologie, mais jamais donnés physiquement, de belles caresses d’amour qu’on n’ose plus se faire par peur de choquer la morale. Mais comment tarir les plus profondes émotions qui tiraillent un homme. Je ne peux continuer à faire semblant, je n’arrive plus à faire semblant et je ne veux plus rien cacher. Pourtant je n’ai jamais été à l’aise avec tout cela, rien n’a été facile côté amourette dans mon existence. Il faut que ce soit la fin, ou le commencement. Je voudrais que ce soit le début de quelque chose, le début d’une belle relation pleine d’avenir.
La nuit je serre mes draps, je fais crisser mes dents les unes contre les autres pour lutter contre l’envie dévorante que j’ai de le rejoindre, de me réfugier dans ses bras protecteurs, de sentir l’odeur délicieuse de sa peau pour m’endormir paisiblement tout contre lui. Le matin, je me réveille, tachant de faire bonne figure, tentant de ne pas montrer le trouble apparent qui règne sur mon visage, sur mon attitude quelque peu négligée, une barbe de trois jours a vu le jour sur la peau d’ordinaire glabre de mon visage, mes cheveux emmêlés, les cernes sous mes yeux. C’est un véritable effort que de ne pas céder à mes pulsions dévastatrices. J’apprends à composer avec cela, mais je ne pourrais pas faire cela de façon infinie, je veux prendre mon courage à deux mains. Mais comment, où, quand. Trop de questions qui restent sans réponses. Je voudrais le convier, mais je finis par ne pas le faire, la peur d’un refus alors que tous les signes extérieurs démontrent que la voie est libre.
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Une journée de plus à tenter de faire semblant, à aller de l’avant en se demandant quand est-ce que la souffrance prendra fin. J’attrape les affaires exposées sur mon bureau, ma tenue n’est pas nickelle, vêtu d’un t-shirt gris froissé, d’un jean simple et de chaussures abîmées, mon apparence l’est tout autant, cheveux presque sales totalement emmêlés, des cernes énormes sous les yeux et une barbe apparente. Tout ce que je déteste, moi qui tente d’ordinaire d’être impeccable en toutes circonstances. Les élèves l’ont remarqué, mais peu m’importe, je fourre mes papiers dans l’attaché-case et me précipite hors du lycée, la journée est terminée et je veux rentrer chez moi, ou alors prendre mon courage à deux mains.
Puis le rayon de soleil, sa voiture qui passe, une attente inespérée qui prend fin, signe du destin qui interfère avec le quotidien morne des non-dits. Je le vois, il s’arrête, et m’explique clairement la raison de sa venue dans le quartier. Il n’était pas là pour moi, mais cela ne me blesse pas, nous avons chacun nos vies, et il n’y a aucune obligation entre nous. « Cela ne me faisait qu’un petit détour. Je voulais m’assurer que ton loft était toujours debout. » Je me mets à rire doucement, bien entendu que tout va bien question logement, de toute manière il aurait été le premier au courant, je me serais tourné vers lui plutôt que vers n’importe qui. Il me propose de l’accompagner, de venir avec lui pour les travaux à son loft. « Je ne suis pas doué avec des outils dans les mains. » Je rougis parce que c’est un peu une honte que j’ai, oui je suis débrouillard pour beaucoup de choses, mais ce n’est pas mon fort tout cela, le bricolage. « Comme ça tu gardes des mains douces, dit-il avec une remarque malicieuse et un petit sourire au bout des lèvres. » Là je me mets carrément à virer à l’écarlate. Totalement gêné par ce qu’il a pu me dire, c’est incroyable la faculté qu’il a à me rendre complètement chose, seul lui a eu ce pouvoir sur moi, depuis toujours. « Ça te dit de me tenir compagnie ? Car tout seul sur ce toit… il marque une petite pause, faisant une petite moue de chien triste qui me fait totalement craquer. Puis on pourrait se prendre des pizzas, ou des tacos, ou ce que tu veux et pique-niquer à mon loft. » Je souris timide parce qu’il concrétise mon envie, le besoin que j’ai d’avoir sa présence à mes côtés. J’ai ce besoin incommensurable de l’avoir contre moi, et bien entendu que je vais accepter, je ferais la potiche pendant qu’il réparera les dégâts, mais je veux être avec lui. Toujours. « Avec plaisir Derek, bien que je sais très bien que tu te doutais de ma réponse. » Je lui fais un petit clin d’œil complice, car il sait très bien à quoi je fais allusion, à ce qui existe entre nous, au lien surnaturel que l’on partage ensemble. Et c’est grâce à cela que j’arrive à ne pas perdre pied complètement.
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Nous sommes arrivés à son loft, lieu que je ne connaissais pas, mais cet endroit me paraît comme étant calme, et assez isolé pour avoir de la tranquillité. Jamais je n’aurais une autre possibilité comme celle-ci pour mettre mes projets à bien. J’aide le loup-garou à descendre le matériel qu’il a acheté pour arriver sur le toit où se trouve le fameux problème de Derek. J’avoue que je ne sais pas trop à quoi je vais bien pouvoir servir, mais cela me laissera le temps de réfléchir à la façon d’aborder le sujet qui me taraude désormais. « Je suis content de te voir tu sais, tu m’as manqué Derek. » Je n’ai déjà plus de soucis quant à lui dire ce genre de choses, de toute manière il le savait déjà, nous savons tout l’un de l’autre, mais il y a une différence entre savoir et le dire réellement ou l’entendre être dit. Je le regarde avec des étoiles plein les yeux.
Le fameux déclic s’est fait sans que je ne le veuille, il s’est couché à mes côtés l’autre jour, presque nu pour que l’on puisse se reposer suite au fait que je me sois fait tatouer. Il a été là jusqu’au bout, nous n’avons fait que dormir, mais rien que cela me montre que la vie sans lui n’est plus possible. Puis la rencontre avec sa famille, du moins avec Ruby, la femme de son oncle a été tendue puis rendue chaleureuse par une acceptation rapide, la connaissance du petit Ian qui est un véritable petit ange. Ou même la reconnaissance de Peter, mon collègue. Je crois qu’un futur est possible, je l’ai compris et j’ai su que ce n’était pas une erreur de la nature ce que je ressentais, qu’au contraire la nature m’a fait ainsi et qu’il suffit de l’accepter.
Je m’arrête sur le toit et je vois le ciel bleu, un soleil radieux et une chaleur qui commence à être plus douce, à tel point que je retire le pullover que j’avais, découvrant mes bras dont les poils clairs brillent sous la lumière des rayons solaires. Je souris, heureux de sentir un doux vent s’écraser contre ma peau, l’harmonie, le renouveau. C’est le bon moment, mais comment lui dire, rien à faire, rien n’est possible, je n’y arriverais pas. Je m’approche de Derek et m’assieds à ses côtés tandis qu’il démarre déjà ses travaux. Il lui faudra du temps à mon avis, même si je n’y connais pas grand-chose. Du temps pour réparer une fuite à ce qu’il m’a dit. Et tant mieux, du temps c’est ce qu’il me faut. Du temps pour que je lui dise enfin ce que je sais. Du temps pour lui dire que je l’aime.
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Sujet: Re: Demain commence maintenant PV Leoric Mar 6 Mar - 19:53
☾ demain commence maintenant.
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L’hiver cède le pas au printemps et après la vague de froid commence à arriver le retour de la chaleur qui réchauffe la peau et le cœur. Les températures redeviennent clémentes et ainsi il n’y a plus besoin de se couvrir pour éviter d’être tétanisé par la glaciation de la bise du nord. Pourtant malgré tout cela, à le regarder s’activer je sens parfaitement le vent crisper le moindre de mes muscles, tandis que lui répare les problèmes, je ne suis qu’un spectateur, proche d’une pompon-girl qui ne fait qu’agiter sa verve naturelle pour encourager. Peut-être pourrais-je faire semblant de m’intéresser à ce qu’il fait, mais je n’y parviens pas, la seule chose qui m’attire c’est de regarder sa nuque ainsi que les cheveux qui la parsème ou encore m’amuser à imaginer mon souffle chaud derrière son oreille. Il commence tout d’abord pour observer les dégâts tandis que je me suis assis sur les parpaings, et à ce moment je sais que Derek est une personne douée dans ce qu’il entreprend, le manoir il m’a dit que c’était lui qui avait décidé de le rénover, il a participé aux travaux. Cet homme est habile, il sait y faire, en définitive, c’est une sorte de couteau suisse capable de beaucoup et qui excelle dans quasiment tout ce qu’il entreprend. Il m’est bien supérieur sur énormément de domaines, j’aurais pu le penser, mais il m’est impossible d’avoir une pointe de jalousie à son encontre pour ce genre de broutilles insignifiantes. « Je te remercie d’être là. C’est moins ennuyeux que de m’activer seul. Vraiment. » Je ne suis pourtant pas loquace, bien au contraire. Je me suis trouvé une affection toute particulière pour le silence depuis que je le fréquente. Parfois ne rien dire c’est déjà dire, et le langage corporel et émotionnel prend le pas sur la parole.
Le beau brun commence par faire une entaille sur le sol, je ne dis rien, j’observe ses gestes, j’observe surtout son corps qui se meut pour résoudre son soucis. C’est idiot, mais rien que cela me procure de doux papillons dans le ventre ainsi qu’un palpitement cardiaque délicatement agréable. Je pourrais avoir froid, si seulement sa présence ne réchauffait pas mon univers, et lui par l’effort qu’il fournit commence déjà à suer. « Le congèle de mon loft est encore en marche. Il reste quelques pizzas, ainsi que de la glace je crois. Au manoir, Ruby nous fait de bons repas, mais rarement des pizzas. Elle affectionne les repas familiaux. Mais je t’avoue que parfois, j’aimerais bien me grignoter une pizza en matant la télévision ! » Un petit rire s’extirpe de mes cordes vocales, car en effet j’imagine très bien ce qu’il doit ressentir. Le cadre familial je ne l’ai jamais eu pour ma part, mon père me faisait des boites de conserve tous les jours, on ne sortait jamais et les seules fois où j’ai pu manger correctement c’était chez mes camarades de classe – du moins c’est arrivé une fois vu que je n’avais pas d’amis étant petit – ou quand j’ai commencé à travailler et que je suis allé au restaurant avec le gain de mon labeur. Cependant, parfois rien ne vaut un petit de malbouffe devant un écran pour se reposer l’esprit et le corps. Pourtant je l’envie un petit peu quand même, il se plaint d’une chose que je ne connais pas, d’une chose que j’aurais aimé connaître pour me développer convenablement quand j’étais minot. « Alors on sera deux pour manger de la pizza ce soir. » Oui, au moins c’est clair, je lui exprime le fait que je ne veux pas partir, qu’on sera ensemble toute la fin de la journée, que l’on passera du temps à deux, sans personne d’autre pour briser les moments que l’on va bientôt avoir.
Puis le loup ouvre un pot de résine qui me fait grimacer tant l’odeur est âcre et incommodante. Nos sens lupins en prennent un coup et je finis par me boucher le nez et retenir ma respiration pour ne pas avoir à inhaler ça plus longtemps. « Du pur produit chimique ! » En effet, et le chimique dans le cas présent pue atrocement. Petite pensée pour Willem qui aurait adoré analyser les composants de cette résine pour paraître intelligent alors qu’il n’aura fait que lire l’étiquette. Je le taquine souvent sur ce point-là, mais ce n’est pas méchant, loin de là. L’éternel combat entre les littéraires et les scientifiques.
Il s’active pour faire en sorte de colmater la fissure dans le béton et je vois le produit s’enfoncer dans le sol, partir aux endroits éclatés pour les reboucher. Ce n’est pas si compliqué que ça, peut-être que j’aurais été capable de le faire aussi au final. « Il faut attendre une petite heure avant la deuxième application. Tu n’as pas froid à rester immobile ? » Je le retrouve bien là mon bel éphèbe, toujours à s’inquiéter pour moi, à rechercher mon bien avec tout le reste. Mais il oublie que je suis un loup du nord, que chez moi les températures sont beaucoup plus dures à supporter qu’ici. Alors non, je n’ai pas froid. J’aurais envie de lui répondre quelque chose, mais je préfère retenir ma langue de peur de paraître déplacé. Je secoue donc la tête de façon négative pour qu’il comprenne que ce n’est pas le cas et que je pourrais rester ici bien plus longtemps. « Nous pouvons rentrer un moment. Le sofa sera toujours plus confortable que la bordure du toit. » Un sourire se dresse sur mon visage, il a clairement raison, seulement en nous connaissant bien je sais très bien que nous n’aurons pas la foi de remonter pour terminer le travail. Le mieux à faire semble donc de rester ici, et de faire passer le temps comme on peut.
Alors je me relève et viens m’asseoir à ses côtés, histoire d’être vraiment avec lui, non pas un peu surélevé par les parpaings. Instinctivement ma main vient se poser sur la sienne sans que ce ne soit calculé. Alors je ferme les yeux et souris à nouveau, sentant le soleil lécher la peau de mon visage. « Non, on va rester là, lui répondis-je de façon évidente en parlant des rayons solaires profitables pour nous deux. » Après quelques secondes passer à profiter de cela, je finis par baisser la tête et regarder Derek droit dans les yeux, un feu venant allumer progressivement mes paulettes tandis que je vois que ses yeux sont dirigés vers moi. Il faudrait que je lui parle de ce qui me taraude depuis quelques temps, il le faudrait, mais je ne parviens pas à passer à l’acte, à mettre des mots sur mes émotions. Il sait très bien, je sais très bien pour lui aussi. Seulement il y a une différence entre savoir et l’entendre. Notre conception des choses implique indéniablement des palabres, que l’on arrive pas à se dire. Ou alors il n’attend qu’un signe de ma part, signe que la gêne est partie, définitivement. C’est le cas, mais ce caractère est si profondément ancré en moi qu’il en subsiste des traces qu’il doit encore déceler. « En fait, cet endroit est parfait, dis-je en pensant la suite de ma phrase, parfait pour ce que je m’apprête à t’annoncer. » En effet, le cadre est parfait, une vue splendide sur la ville, un soleil salvateur pour nous deux, et une délicieuse attention que l’on se porte l’un à l’autre. La seule chose manque c’est mon courage, le fait d’oser lui dire les choses.
Je ne suis pas dénué de bravoure, mais pas dans le cas présent, je n’y arrive pas, tout ceci est encore trop neuf à mes yeux, et pour être honnête, à chaque fois les choses se sont passées naturellement sans que l’on ne se dise rien, et à chaque fois ce fut un retentissant échec dans ma vie. Alors pour une fois je veux prendre le temps, laisser tout se dérouler convenablement et les dire clairement pour que tout soit parfait. Le destin nous a réuni toi et moi tu sais. C’est le lien qui parle, il entend dans sa tête ce que je pense même si je ne l’ai pas énoncé à voix haute, peut-être que ce sera plus simple de procéder ainsi, je n’en sais rien.
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Si j’ai accepté ce n’est pas par pure charité pour lui tenir compagnie, c’est par un élan d’égoïsme profond. J’ai besoin de sa présence, et d’être à ses côtés pour me révéler tel que j’ai toujours dû être. Trop longtemps le reniement a duré, il aurait fallu ouvrir les failles bien avant, montrer les faiblesses et accepter la plus grande évidence. Seulement je ne pouvais pas, trop de pudeur, trop de peur. Ce n’est que maintenant que le moment d’oser arriver, pourtant il y a toujours l’hésitation, l’entrebâillement de la porte qui ne s’ouvre pas, qui coince à cause de gonds trop vieux et rouillés. Il faut forcer pour qu’elle soit enfin libre d’accès, que l’espace immense qui s’y cache derrière soit déverrouillé pour que les sentiments puissent passer. Il aurait été plus simple de fuir à nouveau, de réfuter ce qui ne peut l’être, de faire semblant en continuant à avancer seul. Cependant, je ne suis plus seul, du moins ce n’est pas la première fois, mais c’est maintenant que je me rends compte qu’être seul n’est pas la bonne solution pour une vie heureuse et pérenne. Il est là, et la force de ce que je ressens est telle qu’il n’est plus possible de la réprimer au plus profond de mon être, j’en mourrais à force de contenir le trop plein d’émotions qui me submerge à chaque moment de ma vie. Et ce serait lui faire du mal, continuer à blesser les gens que j’aime, comme je l’ai toujours fait au court de mon existence.
Puis le lien, à nouveau, seul moyen d’exprimer ce que je ne peux dire, il entend, il comprend, mais je ne le dis pas à haute voix, comme si un blocage persistait. Il est la personne qui donnera un coup dans la porte pour qu’elle éclate, pour qu’elle ne soit plus. C’est sa présence qui m’aide, et qui fera que tout ne soit plus que passé, pour que l’avenir soit radieux et comme il aurait toujours dû être. Il nous a donné un petit coup de pouce, histoire que nous n’attendons pas une ère glaciaire ou deux pour… Il n’a pas terminé sa pensée, mais je la comprends, et je rougis, perturbé par ce qu’il insinue, car oui, il y a une différence entre savoir et entendre, et là le fait d’avoir la confirmation me plonge dans un mutisme étrange, remplis de crainte et de désir. Je sais pourquoi il ne termine pas, parce qu’il veut que ce soit moi qui le fasse, c’est mon combat, et je dois le faire par moi-même, il respecte la pudeur et veut que ce soit moi qui fasse ce qu’il incombe de faire.
Un silence de plomb s’abat sur nous, occultant même les bruits silencieux de la ville en contrebas. C’est à ce moment là que Derek se redresse puis vient s’asseoir dans mon dos, passant ses jambes autour de mes hanches, posant son menton sur mon épaule et entourant mon corps de ses bras. Une sécurité immense, une sérénité délicate et un verrou qui saute, un nouveau qui brise un peu plus les défenses farouches de mon mutisme. « La brise s’est levée. » Une excuse irrecevable mais que je ne contredis pas, je comprends, mais il n’avait pas à le dire, ce n’était pas important car je suis heureux qu’il ait fait ce geste qui pousse le vice jusqu’à son paroxysme. Il a eu raison, je comprends bien trop tard mes fautes, pourtant il n’est jamais trop tard, il m’a attendu, j’ai repoussé la date, et il est grand temps de terminer ce combat, de baisser les bras et de me prendre son coup d’amour. « Effectivement cet endroit est parfait. » La vue est en effet merveilleuse, mais le plus merveilleux c’est son souffle chaud qui caresse ma peau, sa barbe qui rafle délicatement ma nuque et la racine de mes cheveux.
Je sens son cœur s’accélérer, son hardeur se faire plus pressante, puis diminuer pour ne pas laisser ses pulsions dicter sa conduite, et je comprends, nouveau verrou. J’ai les mêmes peines à me contenir, à garder tout enfermé. « Leo. Je ne regrette pas l’impulsion qui m’a conduit à t’emmener voir le Nemeton. C’est la meilleure chose qui me soit arrivé en ce moment-là de ma vie. » Le dernier craque, cède, et c’est moi qui tombe dans l’abîme. A présent je ne peux plus faire semblant, la seule chose que j’ai toujours voulu c’est une personne telle que lui, qui m’accepte avec mes défauts et ne perds pas patience devant mon hésitation exacerbée. « Tu es la meilleure chose qui me soit arrivé dans la vie, lui soufflé-je en accentuant le "tu es" et marquant une légère pause de une seconde. » Je ferme les yeux et sens une larme rouler sur ma joue, adieu la vie solitaire. Une page se tourne, un nouveau chapitre débute, et il y a deux auteurs désormais qui se partagent la plume d’une histoire commune.
Je me tourne vers lui, et ma main passe sur son visage, caresse sa pommette le plus doucement possible. Sans le décider, la porte cède enfin, et je m’approche vers lui, délicatement, ne sachant ce que je fais et mes lèvres se déposent sur les siennes, chastement, avec pudeur et le baiser m’explose à la face, je ne peux plus. Je me penche de plus en plus vers lui, attrapant sa nuque de ma main et le couchant sur le sol sans brusquerie pour continuer cette douce embrassade qui aura pris tant de temps à franchir le cap. Je me détache et nos yeux se trouvent, et : « Je t’aime Derek Hale. »
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On parle souvent d'excitation, mais souvent on ignore le sens de ce mot. A la base ce mot signifie exercer une action sur un corps afin d'en produire de l'énergie. Cela est toujours véridique quand on regarde les différents usages que l'on a de ce mot. L'excitation produit de la chaleur la plupart du temps, en physique, quand on agite un corps longtemps, il devient plus chaud, dans la vie de tous les jours également et gardons l'idée du corps. Enlevons les préceptes pervers de ce mot, l'excitation n'est pas forcément associé au sexe, on peut-être excité à l'idée de faire quelque chose, dans ce cas on peut également dire que l'on a hâte, ou alors on peut-être excité après un footing de une heure, c'est à dire qu'on est encore prêt à faire la même chose. Après comme toute personne qui aime bien le plaisir charnel, l'excitation est quelque chose qui nous vise à perpétuer les bonnes choses que provoquent le sexe, elle nous pousse à exécuter des choses incroyantes. Plus l'envie est grande, plus l'excitation est forte, elle nous donne un appétit si dévorant que pour y résister il faut savoir se brider.
Ce chaste baisé devenu un peu plus passionné, cette position qui lie nos corps et nos cœurs ensemble est légèrement plus excitante qu’à l’accoutumée. C’est sans surprise qu’il y répond, mais il ne fait que répondre de la même manière que la mienne, douceur et pudeur mêlées à une délicatesse sans borne. Lui qui me semble plus fougueux que moi est tout en nuances comme je le suis d’ordinaire. Ceci créée un contraste plutôt agréable qui me convient tout à fait, je dois admettre cependant que la retenue est un peu frustrante, moi qui imaginait les choses autrement, peut-être un peu plus passionné, mais il n’y a pas de regret, que de la béatitude, un profond sentiment de bonheur qui se loge dans mon cœur à tel point que je me sens flotter dans l’air, comme un ballon de baudruche gonflé à l’hélium.
Puis vint le moment fatidique de briser cette embrassade, de reprendre son souffle et de susurrer à son oreille les doux mots qu’il attendait depuis tant de temps, ceux que j’avais du mal à prononcer par peur de l’inconnu ou par conformisme à des conventions instaurées par la société moderne. Lui qui a son cœur qui s’accélère tellement que je le sens contre mon torse, prêt à exploser. « Jeg elsker deg, Leroic Teniala. » Le norvégien, l’effort fourni, la surprise puis le sourire qui s’étale sur mes lèvres, la faute de prononciation, mon prénom écorché, mais une attitude et une attention si douces que je ne peux m’empêcher de fondre comme neige au soleil à l’écoute des mots réciproques. « Tu sais que tu es scandaleusement magnifique lorsque tu souris ? » Le rouge monte à mes joues, la timidité reprend le dessus et je ne me suis jamais aussi senti mal à l’aise qu’à ce moment de mon existence. Les compliments ont été rares dans ma vie, du moins ceux venant de ceux qui m’aiment réellement. Mais malgré le rouge, le carmin, je ne peux m’empêcher de sourire à pleines dents, ravis que ce moment tendre soit enfin arrivé, que la porte a été enfoncée après tant de temps d’hésitations et de peurs. C’était pourtant évident que cela se termine ainsi, cependant, il y a eu un temps d’adaptation à cette idée qui me terrifiait profondément.
Il ne me laisse pas le temps de répondre et me serre dans ses bras, comme s’il avait peur que je ne m’échappe à nouveau, que je lui glisse entre les doigts après lui avoir offert mon âme. Une de ses mains agrippe ma nuque et l’autre se glisse sous ma chemise, entre mes reins, me tirant un doux soupir de plaisir, puis ses lèvres s’écrasent fougueusement sur les miennes, offrant sa langue sur la mienne qui se cherchent dans une danse extatique. Le moment est divin et c’est sans regret que je m’offre à cette nouvelle vie qui me tendait les bras depuis plusieurs mois, vie que je réfutais par peur du jugement des autres, et j’attrape enfin mon courage à deux mains, faisant fi des interrogations et des moments de doute.
Lui qui glisse ses doigts là où je n’ose pas, que je rattrape avec les miens avant des les lier ensemble dans une étreinte d’un amour infini et explosant enfin à la vue de tous. Ou du moins à la nôtre, sans que rien ne vienne briser cette fissure qui s’est créée en moi, en lui, en nous. Il mordille ma lèvre inférieure ce qui m’arrache un gémissement de plaisir tandis que je ferme les yeux afin de profiter pleinement de l’instant présent. Il se cambre au son de mon envie, ses reins soulevant mon corps avant de se reposer complètement sur le sol. A nouveau la cassure du baiser et moi qui m’allonge sur son torse, son souffle sur mon front et sa barbe caressant la peau de ma joue. Ceci dure longtemps, sans que l’un de nous n’ose briser le silence s’installant langoureusement entre nos deux êtres.
Je sens le fourmillement dans sa tête, les pensées qui ne sortent pas, celles que je peux entendre mais que je ne veux pas forcer, à lui de trouver ce qu’il souhaite formuler, comme il m’a laissé le faire pour ne pas me brusquer. Il cherche puis ose, dans une tentative un peu gauche. « Leo ? Toi qui par ton rang protège les autres. Laisse-moi la tâche de te protéger toi. » Sa voix est rauque, mais le cœur y est. Chevaleresque mais tellement mignon tant il veut bien faire. J’aurais pu rire si je ne voulais pas le froisser, l’intention est louable, mais les mots sont fragiles, tellement en contradiction avec l’image qu’il renvoie habituellement. Il me semble accessible, lui qui le paraît pas physiquement. Je lui montre une image dans nos têtes, moi contre lui, blottis tout contre son torse tandis qu’il me réconforte pour qu’il sache ce que je veux dire. « Il est temps d’appliquer la deuxième et dernière couche ! » Tentative pour effacer sa gêne que je sens plus que palpable, mais je le comprends, ce genre de choses à exprimer est plus que compliqué. Tandis que je tente de me relever pour lui laisser la possibilité de le faire lui aussi, il resserre son étreinte autour de moi pour déposer ses lèvres sur mon front de façon si chaste que je me mets à sourire, lui aussi devient timide faut-il croire.
Je me relève enfin lui tendant la main pour l’aider à en faire autrement et il se met à l’ouvrage pour reboucher définitivement cette fissure qu’il avait commencé à colmater. Par analogie son travail est le même qu’il a réalisé sur mon coeur brisé en plusieurs morceaux. J’aurais aimé que l’on continue nos roucoulades, mais ce ne serait pas raisonnable. Tandis qu’il fait son affaire, je range les outils qu’il n’utilise plus afin de prendre de l’avance. « J’ai faim ! » Je comprends deux choses, à trop analyser le langage, on finit par devenir barge, et j’y entends la faim de nourriture et la faim de mon corps. A nouveau je pique un fard, me sentant tout chose et ayant un gros coup de chaud qui me donnerais envie de lui sauter dessus. Je me contrains au calme légendaire et prends la moitié tandis qu’il s’approche de moi, posant son front sur le mien, un manque de contact évident, contact réprimé depuis trop de temps à notre goût, mais temps nécessaire à l’installation d’une relation saine. « J’aime ta présence à mes côtés. Vraiment, souffle-t-il dans un demi ton, comme s’il voulait que personne d’autre que moi ne puisse entendre son aveu. » Je lui souris et viens cueillir ses lèvres à nouveau l’espace de deux secondes avant de me détacher de lui pour que l’on prenne le monte charge afin d’aller à l’intérieur de son loft pour pouvoir manger, mais également être dans un espace plus intimiste.
Une fois à l’intérieur, nous déchargeons notre barda et nous installons sur le vaste canapé, je retire promptement mes chaussures afin de venir m’installer avec les genoux repliés contre mon torse et mon menton posé dessus tout en le regardant. « Tu sais, il y a longtemps que je voulais te le dire, mais je n’osais pas, j’avais peur Derek. » Il finit par s’installer à côté de moi et je me penche vers lui afin de venir rapprocher mon visage du sien, tout en soufflant délicatement de l’air par les narines, je lui souris tendrement et vient frotter mon nez au sien. Je voudrais verrouiller les choses, les ancrer en moi pour l’éternité et voire plus longtemps que ça encore, ce serait tellement parfait. Je sais néanmoins que chacune des choses se passant maintenant resterons des souvenirs à jamais dans ma mémoire, ils n’y partiront plus, cela n’est possible.
Détaillant les environs, je détecte le congélateur, me levant pour m’y rendre, j’y sors la fameuse pizza que je vais mettre au four pour que l’on puisse manger, il ne me rejoint pas, ne fait que me regarder et ses yeux rivés sur mon corps, détaillant chaque once possible m’électrisent, il me faut me contenir pour ne pas me retourner et aller à nouveau me blottir contre lui. La chaleur est tellement grande que je me sens presque obligé de retirer ma chemise, sauf que je ne fais que l’ouvrir partiellement, dévoilant mon torse musclé et légèrement parsemé de poils d’un blond vénitien. Le soleil tape contre la vitre, et pour apprécier ses rayons je me positionne à côté, m’étirant tel un petit chat fatigué puis me retourne, l’aura de l’astre solaire illumine mon visage tandis que je le regarde un sourire brillant sur les lèvres. « Je ne savais pas que tu parlais Norvégien au fait, dis-je avec un léger rictus insolant au visage pour me moquer gentiment de lui. » Il sait que ce n’est que de la provocation, de l’esbroufe, il sait lire en moi pour détecter les signes, mais j’ai envie de le titiller un peu, de voir jusqu’où il sera capable d’aller pour m’impressionner, moi l’homme qui l’aime et qui a enfin déclaré sa flamme à ce parfait éphèbe.
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Humeur : entre deux eaux, heureux mais perturbé par le passé. Messages : 309 Points : 282 Réputation : 33 Date d'inscription : 05/01/2018 Localisation : le plus souvent au lycée ou dans ses bras.
Sujet: Re: Demain commence maintenant PV Leoric Aujourd'hui à 13:38
Attention, à partir de maintenant, le rp contiendra un sujet plus mature et sera amené à être déconseillé à un public de moins de dix-huit ans. Un changement de musique a été également incorporé.
☾ demain commence maintenant.
Heartbeats fast, colors and promises, how to be brave ? How can I love when I’m afraid to fall ? But watching you stand alone, all of my doubt suddenly goes away somehow. One step closer. I have died everyday waiting for you. Darling don’t be afraid I have loved you for a thousand years ; I love you for a thousand more.
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Je frôle l’insolence et l’indolence, j’en suis bien conscient, et ceci est totalement prémédité. Peut-être ai-je envie de jouer, de lui montrer enfin que je ne suis pas qu’un homme qui se cache derrière sa pudeur et sa timidité, que je suis bel et bien capable de d’être joueur. Je m’amuse à ses dépens, peut-être est-ce également méchant, pourtant en mon fort intérieur, il n’en est rien, la seule chose que j’ai en tête c’est de pousser le vice à son sommet, de voir jusqu’où suis-je capable d’aller en étant parfaitement lucide quant à mes actes. La provocation, le déshabillage et la remarque audacieuse étaient de simples outils pour arriver à l’unique but que je me fixe : taquiner ce bel homme, le rendre désirable à mes yeux et me rendre désirable aux siens. A chaque bouton de ma chemise que j’ai retiré, j’ai senti au plus profond de lui son embarras, son désir qu’il ne parvient plus à contenir. Ses yeux se sont posés sur mon corps, délicatement sur mes pectoraux, glissant sur mes tétons avant de descendre vers mon ventre finement ciselé par l’exercice que je m’astreint à faire pour garder la forme. « Google parle norvégien… Je devine que ma prononciation était… originale ? » Un sourire amusé apparaît sur mes lèvres brûlantes d’un désir encore inavoué. En effet, sa prononciation était plutôt peu conventionnelle, mais je ne suis pas de ces fadas qui hurlent au scandale pour des erreurs phonographiques. L’effort était louable et c’est tout ce qui m’importe.
Derek a retiré ses chaussures ainsi que ses chaussettes et s’avance vers moi, totalement rendu fiévreux par le désir qu’il laisse envahir son corps. Son sourire presque lubrique me serre dans mon pantalon et tandis qu’il continue à venir à moi, il retire son t-shirt en l’envoyant paître dans un coin du loft sans se soucier de l’endroit où il a pu atterrir. Mes yeux immédiatement se posent sur ses muscles, pour la première fois je me surprends à désirer un homme, à le vouloir brutalement contre moi et à me sentir comme étant la petite chose fragile entre ses bras. A chaque mètre qu’il parcourt, réduisant la distance entre lui et moi, une énorme bouffée de chaleur s’empare de mon être, menaçant de me faire défaillir sous cette pulsion incontrôlable. « Serais-tu en train de tester ma résistance à ton charme ? Pourtant tu sais qu’elle avoisine le zéro absolu… Leo... Tu es cruel, Leoric Teniala, à te montrer si désirable. Je dois me retenir à ne pas te sauter dessus et te dévorer tout cru ! » Un rire satisfait m’échappe et je ne peux m’empêcher de glousser suite à sa déclaration, en effet je joue avec lui, je teste, je veux voir jusqu’où je peux aller, ne sachant pas réellement ce que tout cela implique.
Puis quand il est là, il m’agrippe et me plaque tout contre lui, attrapant mes reins et ma nuque de ses mains, déposant un baiser plus que fougueux sur mes lèvres, un frisson puissant électrisant mon corps et je ne peux que frissonner tout en lui rendant la pareille. Il se détache légèrement embrasse mes paupières, puis mordille le lobe de mon oreille droite, chaque sensation fait que je me sens un peu plus gonflé dans mon pantalon, et c’est impossible que de contrôler cette pulsion qui m’anime désormais. « Leo…. » Mon surnom est prononcé comme un gémissement de douleur, de plaisir et de désir mêlés, je me sens fiévreux, ayant plus que besoin de sa présence tout contre moi, il exprime ce que je veux, il montre ce que je ressens. « Jeg vil ha deg. » Au diable la prononciation et la langue, je l’attrape tout contre moi et le plaque contre le mur le plus proche, un peu sauvagement et brutalement je dois l’avouer ; j’attrape son visage dans mes mains et viens l’embrasser langoureusement, avec passion et presque une violence compulsive que je ne peux pas m’empêcher de ressentir. « Jeg vil også ha deg. » Ma main se glisse dangereusement dans son dos, allant vers des endroits interdits, mon souffle se fait rauque sur sa peau, et je ne peux m’empêcher que de faire ce simple geste qui met mon âme et mon corps en émoi.
Puis une drôle d’odeur monte à mon nez, et je commence à comprendre d’où elle vient. Lui ne s’en rend peut-être pas compte ou alors il s’en moque totalement, mais pas moi. Je m’esquive en venant déposer un doux baiser sur son nez, le laissant un peu bredouille, mais le faisant exprès, qu’il sache que je joue, que je veux prendre néanmoins mon temps. Puis je me dirige vers le four que j’ouvre, je l’ai mis trop chaud, fort heureusement que je m’en suis rendu compte avant que la pizza ne commence à noircir. Je baisse le thermostat avant de commencer à fouiller pour trouver de quoi mettre la table pour nous deux. La seule chose qui m’ennuie dans le fait d’être un lycanthrope, c’est de ne pas savoir ce que l’alcool provoque. J’aurais bien aimé avoir une bouteille de vin rouge, et boire un peu avec Derek, histoire d’enivrer nos sens.
Une fois le service de table mis, je ne sais pas trop quoi faire, alors je pars en quête de découverte du loft de Derek, j’explore en restant statique avec mon simple regard qui se fait observateur des moindres détails. Ainsi je retrouve la sobriété de mon loup, ainsi que son goût pour la simplicité et le fait d’être toujours dans la tempérance. J’aime cela, même si pour ma part il manque quand même d’un peu de chaleur et de couleurs. Mon calme me revient petit à petit, sans pour autant que cette once de désir ne disparaisse complètement de mon être. Je n’arrive pas à faire redescendre la chaleur interne de mon organisme. Je retire mon téléphone portable de ma poche et le met en silencieux sur la table, hors de question que quelqu’un puisse m’importuner dans ce moment que je veux uniquement partager avec le beau loup aux yeux bleus.
Puis je m’approche à nouveau de lui, désireux, mais en même temps à nouveau dans la retenue, je préfère garder cela pour plus tard, pour après manger, ce sera préférable plutôt que de se retrouver avec notre nourriture complètement carbonisée parce que l’on n’y aura pas fait attention. Il aurait envie d’être plus pressant tout comme moi, mais j’attrape sa main et dépose mon index sur sa bouche. « Pas tout de suite, lui intimé-je avec un sourire amusé sur les lèvres. » La patience amène à l’envie profonde, et plus je le verrais ronger son frein, plus il sera désirable à mes yeux, et réciproquement, car ce que je pense est également applicable pour moi. « Tu verras, l’attente en vaudra la peine…. » Je ne sais pas vraiment ce que je raconte, parce que je suis peut-être très nul dans ce qui se déroulera, mais j’ai bon espoir qu’il me guidera, qu’il me montrera le chemin à suivre, je veux ne jamais oublier ce qui va se dérouler ce soir.
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