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 La grande vadrouille [PV Doug]

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Richard Turner

Richard Turner


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MessageSujet: La grande vadrouille [PV Doug]   La grande vadrouille [PV Doug] EmptyJeu 17 Oct 2019 - 13:00




 


La grande vadrouille
FT Douglas LockHeed


 

Il sourit, heureux qu'un automobiliste avec le pied trop lourd vienne troubler son ennui. Garé sur le bas côté d'une des nationales entourant la ville, il attrape ses lunettes de soleil, les chausse sur le bout de son nez avant de s'extirper de la voiture de patrouille. Il ravale son sourire tout en approchant de la voiture dont le conducteur a fini par obtempérer pour se garer devant la bagnole de flic. Arrivé au niveau du chauffard, Dick se penche puis tape deux petits coups sur la vitre du côté conducteur.

-Bonjour. Police. Baissez la vitre s'il vous plaît.

De la main droite, il mime le mouvement d'une manivelle que l'on fait tourner. Vieux réflexe pour appuyer sa demande, même si cela fait des années que la plupart des automobiles sont dotées d'un système d'ouverture des vitres électrique. Le visage neutre, il continue, sort son petit discours habituel. La circulation, les contrôles de papiers, pas la partie la plus folichonne de son job. C'est comme un retour 15 ans en arrière de devoir passer à nouveau régulièrement par ce genre de poste. Mais dans cette ville, il doit tout reprendre depuis le début, oublier sa longue expérience dans les forces de l'ordre. Il s'estime même heureux d'avoir le droit de quitter son bureau minuscule, collé entre les deux attractions principales de tout poste de police normalement constitué.

-Monsieur vous rouliez bien au dessus de la vitesse autorisée. Les panneaux que vous voyez le long de la route ne sont pas ajoutés pour la décoration. Votre permis et les papiers du véhicule s'il vous plaît.

Il tend une main à travers l'ouverture de la fenêtre sans jamais chercher à croiser le regard du chauffard. Réagit seulement quand ses yeux glissent sur le permis que l'on vient de lui donner. Il se baisse, sourire aux lèvres avant de saluer l'homme.

-Bonjour docteur !

L'homme aux cheveux d'ébène le fixe d'un air circonspect, le canadien se sent alors obligé de préciser son identité.

-L'agent Turner, le papa du petit garçon qui a mangé une bille pour avoir le droit de peloter une de ses copines de classe. Vous savez, il l'a expulsé rapidement sa bille après tout ça. J'étais passé au secrétariat de l'hôpital pour qu'ils vous donnent l’information. Ils l'ont pas fait ?

Pas de réaction de la part du docteur, Dick ravale son sourire, sort un éthylotest avant de le tendre à l'homme. Le canadien met en route le boitier électronique relié au ballon avant de continuer, finalement moins enjoué de revoir l'urgentiste qui semble bien décidé à faire comme s'ils ne se connaissaient pas. Pourtant Richard est certain que son visage et son nom sont bien ancrés dans la mémoire du bouclé. Il lui a quand même craché du thé brûlant dessus, chose assez marquante pour que le souvenir de leur rencontre ne sombre pas dans l'oubli.

-Soufflez longtemps. De façon régulière jusqu'à l'entente du bip. Vous dépassiez de plus de 30 kilomètres la vitesse maximale autorisée. À ce stade on est au delà d'une possible faute d’inattention.

Le docteur obtempère, visiblement peu heureux de s'être fait gauler de la sorte. Richard reste froid comme la glace, un peu vexé par le comportement de l'homme. La machine bippe, il vérifie les résultats, sans se presser, juste pour emmerder l'autre. C'est mesquin et pas très professionnel, mais ça lui importe peu. Il siffle une reproche entre ses dents, quand d'une voix autoritaire, le médecin lui demande d'aller plus vite.

-Vous savez, c'est comme l'hôpital. Y a toujours un peu d'attente. Donc le mieux pour nous deux, c'est que vous preniez sur vous pour endurer tout ça. En silence si possible. Je vais avoir besoin que vous sortiez du véhicule, pour que je remplisse le procès verbal. Et que je vérifie ce qui peut se trouver dans votre coffre par la même occasion.

Ça non plus ce n'est pas nécessaire. Mais c'est si satisfaisant que le flic décide de ne rien laisser passer. Un petit abus de pouvoir par-ci par-là n'a jamais fait de mal à personne.







   

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MessageSujet: Re: La grande vadrouille [PV Doug]   La grande vadrouille [PV Doug] EmptyLun 28 Oct 2019 - 14:25

La grande vadrouille feat Dick



Douglas grimaça sous une douleur lancinante, ferma les yeux une seconde, puis les rouvrit aussi vite. Un coup venait de partir ; la voiture subit une secousse. Les bras du Docteur tournèrent d’un coup pour remettre le véhicule à sa place. Une fois sur la bonne voie, il regarda son rétroviseur extérieur gauche qui avait explosé. Un coup d’œil à son rétro intérieur, lui montra ce qu’il savait déjà. Le poursuivant était coriace. Douglas appuya alors sur l’accélérateur, tourna le volant d’un mouvement brusque pour sortir de la départementale à la dernière minute pour un chemin de terre. Son geste lui arracha un faible cri, caché par une morsure des lèvres. En faisant le moins possible de ligne droite, Douglas pensait se débarrasser de son ennemi. Il roulait toujours plus rapidement, mais le moteur, au bout d’un moment stagnerait à une vitesse et, sa seule idée, était de les semer. Car seul, il ne faisait pas le poids. Et cette route de terre, qu’il venait de prendre, était sa dernière chance, même si le terrain, bordé le territoire de loup-garou. Les autres chasseurs n’oseraient sûrement pas traverser la ligne. Douglas non plus, il roulait à la limite pour ne pas se faire attraper, même s’il savait qu’il était repéré depuis un moment.

Et quand il reprit la nationale, il respira avec plus de calme, sans pour autant perdre son avance. Toujours pied sur le planché, il augmentait son avance, puis, perdit tout en une seconde. Un policier le forçait à l’arrêter, et même d’aussi loin, il le reconnut. Comment oublier le père de famille, son cracha et surtout, son fils, joyeux. Douglas ferma les yeux, pour retrouver son rôle de médecin, mais le stresse le happait toujours autant. Pire, il ne pouvait pas faire ami-ami avec Dick, sans craindre qu’il fût pris pour cible par la suite. Il devait être neutre dans cette rencontre.

Un toc sur la vitre, puis un autre. Douglas ouvrit la vitre en une action, différente de celle de Richard, restait à l’époque ancienne du manuel. Il n’eut même pas le temps de parler ou de répondre que le policier lui explique son arrestation : excès de vitesse. Une simple grimace apparut sur le visage de Douglas, non pas à cause de l’excès, qu’il n’aurait pas commis dans d’autres circonstances, et la douleur qui le lançait un peu plus à chaque seconde. Cette brûlure augmenta, quand il tendit les papiers à l’agent, il se sentit soulagé que ce dernier ne l’eût pas regardé une seule fois, peut-être que ça irait vite.

Sa fonction fut alors prononcée ; il était reconnu. Douglas garda le contrôle, se força à rester neutre, autant pour ne pas attirer l’attention sur sa blessure, que pour l’ennemi qui semblait se rapprocher. À moins que cela ne fût qu’une simple parano. Douglas regarda tout de même une nouvelle fois le rétroviseur lui montrant une aire vide, puis il se tourna vers Richard, qui, crut qu’il ne l’avait pas reconnu, mais il gardait au final son calme pour profiter de l'adrénaline, plutôt que de tout perdre et ressentir encore plus de douleur.

Un coup d’œil à l’arrière : une voiture passa sans s’arrêter.

Un alcotest, un ordre, une action. Douglas souffla dedans, sachant qu’il n’avait pas trop bu. Il cherchait juste à ne pas s’endormir. Et, comme pour empirer la tâche, Dick se prit soudain l’envie d’imiter Douglas, le visage habituel de l’homme changea en une expression plus sombre. Une lassitude.

Un autre coup d’œil : une voiture passa, s’arrêta un moment… Douglas trouvait que quelque chose clochait.

— J’n’ai pas le temps, souffla Douglas, de plus en plus inquiet par le temps que prenait l’arrestation.

La voiture fit un tour de manège, puis partit de l’autre côté.

Soulagé Douglas se tourna et tenta un sourire, trop tard. Le policier avait mal pris sa seule phrase. Il n’allait pas en ajouter d’autres, de peur d’envenimer les choses, surtout après ses explications sur le temps pris pour cet arrêt forcé.

— Désolé… grimaça Douglas d’une voix faible, mais toujours avec un cran de retard, Richard lui ordonna de sortir de sa place pour ouvrir l'arrière du véhicule.

Lui montrer le coffre ? Que comptait-il trouver dedans ? se demanda Douglas, des armes ? Le chasseur regarda derrière lui une dernière fois, pour taire son inquiétude, geste qui lui fit comprendre le danger… La voiture revenait, encore et toujours, comme si elle tournait dans un manège… Il venait de s'expliquer son intuition, ils l’avaient retrouvé.

D’une grimace, qu’il espérait avoir caché, il se leva, mis sa veste pour camoufler la tâche sur son tee-shirt et, boitillant se dirigea vers son coffre. Inquiet, il avait oublié un élément important : son problème. Turner le remarqua pourtant. Il manquait un rétroviseur, et des trous parsemés le métal du véhicule. Douglas se tourna vers le policier. Son unique chance pour s’en sortir… Douglas lui, était la malchance du flic.

— Merde ! souffla-t-il.

Les passagers du 4*4 l’inquiétaient de plus en plus : ils ne cherchaient même plus à faire semblant d’être perdus, ils attendaient le bon moment pour attaquer. Douglas espérait que le policier pourrait l’aider, mais il ne connaissait sûrement pas le monde des chasseurs et ses règles… ni celui du surnaturel… À moins qu’il ne fût dans les petits papiers du shérif et son équipe spéciale ?

— Saleté de loup, dit-il, pour voir s’il allait comprendre ma phrase, saleté de code… Ils m’ont attaqué, termine-t-il par parler des gens qui s’approchaient derrière lui.

Douglas ne rajouta rien, espérant que le policier allait assimiler la situation, mais, comme pour prouver ses dires, il montra le sang sur sa compresse, au niveau du ventre.

— Il faut s’enfuir le plus vite possible, montez dans la voiture ! S’il vous plaît, termine-t-il juste avant d’entendre un premier tir.


© Fiche par Mafdet Mahes



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MessageSujet: Re: La grande vadrouille [PV Doug]   La grande vadrouille [PV Doug] EmptyMer 30 Oct 2019 - 15:05




 


La grande vadrouille
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Les sourcils du canadien se froncent, quand sous ses yeux le docteur peine à s'extirper de la place conducteur pour se diriger vers son coffre en boitant. Richard ouvre la bouche, prêt à demander au brun s'il a un soucis, puis se ravise quand face à lui, un des rétros extérieur de la voiture brille par son absence. Sans remarquer les impacts de balles, il redresse la tête, lâche l’alourdissement de la sentence qui va s’abattre sur le bouclé en mal de gentillesse.

-Le rétroviseur qui s'est fait la malle. Je vais devoir le signaler aussi.

Signaler et sanctionner cela va de soi, mais le flic n'est pas d'humeur. Il se contente de prendre mentalement quelques notes, ajoutant ce fait à la liste des infractions à déclarer sur le procès verbal en devenir. Douglas jure entre ses dents, Richard ose espérer que cette déclaration un peu scato sur les bords n'est pas prononcée à son intention. Patiemment, il attend que le fou du volant daigne ouvrir le coffre de son auto. Il ne sait pas ce qu'il espère y trouver, mais tout cela prend une étrange tournure. L'homme qu'il imaginait jusqu'ici blanc comme neige semble avoir des soucis, et les mots qui s'échappent de la bouche du doc ne font que nourrir les doutes du canadien à son sujet.

Richard se redresse de toute sa hauteur, se fige tout en cherchant le regard de Douglas. Des loups qui l'ont attaqué ? Il est certain que les seuls loups qu'on peut trouver dans le coin ont plus de points commun avec Willem qu'avec des toutous de taille démesurée. D'après ces recherches, menées plus par curiosité que par nécessité il n'était même pas conçu la dernière fois qu'un véritable loup a mit les pattes en Californie. Il s’apprête à demander plus d'informations au docteur, pour pouvoir être certain que ses déductions ne sont pas que le fruit de cette paranoïa dans laquelle il commence à bercer depuis qu'il vit à Beacon Hills.

Mais le doc ne lui laisse pas le temps de formuler sa question à voix haute. Il soulève son maillot de corps, repousse sa veste sur le côté pour laisser une compresse imbibée de sang dévoiler sa présence. C'est un soupir qui échappe au flic qui vient de perdre quelques couleurs.

-Docteur, je crois qu'il faut que vous alliez voir un docteur...

Pas le temps d'écouter une réponse si cette dernière avait été prononcée, Dick se baisse soudainement, tire sur le bras de Douglas pour l'entraîner avec lui. On est en train de leur tirer dessus, ils se font canarder. Un premier tir, puis tout ses petits frères se font entendre. Les balles ricochent sur la caisse du docteur qui parle de fuite. En une fraction de seconde le flic perd son professionnalisme et redevient le gamin malpoli qu'il est en temps normal.

-Mais bordel c'est qui cette tête de bite qui nous tire dessus ?

Sa voix part dans les aigus, il est à la limite de l'hystérie et quand le doc le presse pour partir au plus vite, Dick finit par se redresser. Entre les balles il tire Douglas avec lui pour le jeter sur le siège passager.

Il lui grimpe dessus pour arriver à la place du conducteur tout en s'assurant de ne pas se retrouver dans la ligne de mire des tarés au 4*4. Hors de question pour Dick de laisser sa vie entre les mains d'un mec qui pisse le sang. Son entrejambe sur le visage du docteur, il s'arrange pour faire reculer le siège conducteur, et enfin prendre place, pour se mettre à chercher les clefs en vain. Puis finalement laisser sa colère s’abattre sur Douglas quand ce dernier lui indique que ce dont il a besoin est toujours dans le contact. Dick fulmine, démarre la bagnole en trombe. Puis file sur la route, abandonnant sa voiture de patrouille derrière lui. Sacrament. Il va se faire tuer par le shérif.

-Tu mets ta main sur le compteur ! Je veux pas me voir perdre mon permis.

Le docteur met un peu de temps à réagir, trop aux yeux de Dick qui finit par attraper une des paluches de son voisin pour agir à sa place. Il a l'impression de s'être fait enlever, de se retrouver encore une fois prit dans une histoire qui le dépasse totalement. Il ronchonne dans cette barbe qu'il n'a pas, son regard passant régulièrement de la route au rétroviseur intérieur. Les tireurs fous ne semblent pas décidés à les laisser aussi facilement. L'angoisse noue le bide du flic, il finit par appuyer un peu plus fort encore sur la pédale d'accélération. Prie pour ne pas tomber sur un de ses collègues. Et maudit cette poisse qui refuse de le quitter depuis qu'il a atterrit dans ce trou paumé au beau milieu de la Californie.

Jamais dans sa vie il n'a eu l'impression d'autant risquer sa vie que depuis qu'il est venu poser ses bagages à Beacon Hills. Il jure entre ses dents, laisse un vocabulaire coloré résonner dans l'habitacle de la voiture du docteur. Siffle sa colère et son désarroi tout en pensant à Mafdet qu'il doit voir ce soir.

-Ma copine va me tuer si je meurs à cause de toi tête d'enclume. Si je crève je te chierais dessus depuis le paradis, et toi tu sera en enfer pour avoir causé la mort d'un flic sympa et innocent.

Douglas lui dit qu'il est crade. Richard retient une nouvelle flopée de jurons, décide de faire abstraction totale du manque de collaboration de son copilote. Ils s'éloignent de la ville, le flic les conduisant loin de civilisation sans vraiment savoir où il va. Juste pour éloigner le danger des innocents. Un nouveau regard jeté en arrière lui confirme une chose, si lui roule pied au plancher c'est aussi le cas de leurs poursuivants qui refusent toujours de leur lâcher la grappe.

-Bordel de bite en bois ! C'est qui ces gars ?

Pas de réponse sinon le silence du docteur. Le canadien vexé réduit sa vitesse, puis finit par se stopper au beau milieu de la chaussée. Enfin Douglas réagit, Dick le coupe immédiatement. Attrape le docteur par le col de sa veste pour le tirer à lui.

-Répond ! Tu leur as fait quoi à ces mecs ? C'est pas des loups ça ! Ils te tireraient pas dessus !







   

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MessageSujet: Re: La grande vadrouille [PV Doug]   La grande vadrouille [PV Doug] EmptyLun 18 Nov 2019 - 11:49

La grande vadrouille feat Dick


Douglas ne faisait pas attention aux amandes qu’il allait recevoir à l’avenir. Rétro, vitesse. Cela lui semblait être des broutilles. Autre chose l’inquiétait, bien pire que de l’argent. Il pensait les avoir semés, une erreur de sa part. Ils attendaient juste le bon moment. Et la période paraissait des plus propice pour eux, plus aucune voiture passer à par la leur. Pas de temps à perdre. L’ennemi n’était pas du genre à laisser de trace, trace représentée par Douglas. Il ne pensait pas à se faire avoir si facilement. Pourquoi avait-il suivi son instinct de docteur ? Alors qu’il était en mode chasse. Et pire que tout, il amenait avec lui un policier qui ne connaissait pas cet univers. Enfin, il en doutait un peu, avec les personnes qu’il côtoie, il devait être au courant… Impossible de réfléchir pour Douglas. Il ferait ce qu’il devait être fait et là, c’était sauvé Richard.

Inquiet, Douglas ne s'embêta pas à prendre des pincettes, il se baissa, amenant avec lui Richard, avant d’entendre une première vague. Mais l’effort affaibliet le dooteur. Il subit une perte de conscience d’une seconde et quand il se retrouva ses esprits, le chasseur devint la proie…

Les tirs sifflaient un chant mortel, autant pour les deux cibles que la voiture. Le policier paniqua en un rien de temps. Réaction des plus normale, lorsqu’on passe de flic à victime. Douglas devait garder son calme pour le bien être de Richard.

— Des fanatiques…

Il ne dit rien de plus, mordant ses lèvres pour taire un cri. Dick était confus et la douleur de Douglas risquerait de le paniquer encore plus. De toute façon, pour l’instant, il ne pouvait faire plus long, il s’inquiétait lui aussi. Il remarqua sa courte faiblesse quand il sentit Richard le guider vers le côté passager. Il se laissa faire et assit.

— Désolé, commença-t-il…

Douglas comprit son erreur quand le policier s’invita dans le véhicule. Il aurait dû attendre pour parler… La situation était des plus étrangères, surtout qu’elle dura un long moment. Puis l'agent s’installa sur le siège, Douglas soupira. Et, d’un geste de la main, il s’essuya les lèvres, une pensée à l’esprit. Heureusement qu’il avait son pantalon.

— Dans le contact, commença-t-il quand le policier insulta une bonne partie de l’univers pour les clés…

La voiture, soudain, partit en trombe, le compteur augmentait doucement, volant droit sur les deux cents kilomètres-heure. Une vitesse que n’appréciait pas Richard, droit dans ses bottes. Douglas, d’un geste lent, espérant ne pas ouvrir sa blessure, avança sa paume. Main qui en une seconde fut mise sur le cadran. Le mouvement appuyant sur la blessure vidant un peu de sang. Quand il se cacherait, il devrait refaire le bandage… Douglas se mordit encore la lèvre et resta le plus longtemps possible pour effacer l’indicateur de vitesse, puis, voyant qu’il n’y arriverait pas, il prit un post-il et colla le tout dessus, puis, il retomba sur le siège, appuyant sur sa blessure… Écoutant les plaintes de Richard, Douglas tentait de rester éveillé, ne pas s’endormir et rigola, quand le policier lui promit une menace des plus étrangers, s’il mourait… Un rire étouffé.

— Désolé de vous avoir mené là-dedans… Ce n’était pas mon but.

Les routes défilaient, les paysages du village s’effaçaient doucement laissant place à la nature. Puis tout s’arrêta. La voiture bloqua, les ordres du père de famille sifflèrent presque comme les balles qui n’étaient plus là. Il voulait savoir… Il allait savoir.

— Des chasseurs. On va aller au plus simple. Les questions viendront après, commença-t-il avec des courtes phrases, un groupe de loup-garou, oui, ça existe, s’en prend à des gens à la frontière… Ils profitent de la panique pour s’amuser et on m’a demandé d’intervenir…

Douglas se tut, repensant à son idée de faire court. Simple. Impossible de lui dire chasseur, morsure, règle mourir.

— J’y suis allé, et avec un groupe là-bas, on a attaqué la meute… Par malchance, l’un d’entre eux s’est fait mordre et j’ai tenté de le soigner… Ce que je n’aurais pas du faire… C’était l’alpha qui s’en était pris à lui. Et les chasseurs… Et nous avons une règle, se tuer si on devient un loup… Pendant que je le soignais, un loup s’en est pris à moi, je me suis défendu, mais il m’a mordu… Ce n’était pas un alpha… Mais ils me poursuivent tout de même. On ne peut pas négocier avec eux… L’alpha était parti depuis longtemps et sait qu’il ne m’a pas mordu…

Douglas se tut, attendant la réponse de Richard. Allait-il accepter tout ce qu’il avait dit, ou refuser en bloc ? Il respira avec difficulté, il devait changer le bandage. Ils devraient se défendre… Leur faire peur, mais le policier allait-il accepter de faire tout cela…

— On pourrait se cacher, j’crois qu’il y a un vieux parc abandonné par loin.




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MessageSujet: Re: La grande vadrouille [PV Doug]   La grande vadrouille [PV Doug] EmptyDim 24 Nov 2019 - 14:41




 


La grande vadrouille
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Voiture stoppée au beau milieu de la route, Dick se demande un bref instant si son idée est bonne. Ou si tout cela ne relève pas tout simplement du suicide. Laissant largement le temps à leurs poursuivants de les rattraper, pour les tuer dans la foulée. Mais le médecin semble avoir bien comprit où se situait l'urgence lui aussi, et tente d'expliquer la situation dans les délais les plus rapides. Les premiers mots prononcés font froncer les sourcils du flic alors qu'il ne parvient pas à détacher son regard du rétroviseur intérieur de la voiture.

Il se retient pour ne pas hurler sa rage au visage de l'autre, ne pas le traiter de tout les noms, quand il comprend ce que les chasseurs chassent. Il pense à Will, son ami, loup. À Mafdet, celle qui fait battre son cœur. Et manque de laisser sa main partir dans la tête du docteur pour lui remettre les idées en place. Il marmonne juste son indignation, trop choqué alors que le flot d'informations continue à être déversé par Douglas, qui lui ne semble pas voir où se trouve la malaise dans toute cette histoire.

-Un tueur. Un taré de meurtrier que je suis en train d'aider.

Pas le plus futé vu les embrouilles dans lesquelles il a réussi à se fourrer, entraînant le canadien malchanceux avec lui dans son périple. Richard se mord la joue pour ne pas insulter l'autre, lui hurler dessus pour qu'il l'a ferme enfin. Pieds sur les pédales, il hésite à redémarrer. Pendant un fugace instant, il s'imagine abandonner le docteur le long de la route. Le laisser à ses petits copains. En espérant que leurs poursuivants ne s'en prennent pas à lui par la suite. Mais si ces gens sont assez dingues pour se tuer quand ils se font mordre, ils le sont aussi sans doute bien assez pour poursuivre un innocent. Et le flic ne saurait se regarder dans une glace par la suite s'il laissait quelqu'un aller vers la mort sans rien faire pour empêcher un drame. Dick rit, nerveux. Pour ne pas crier quand l'autre parle d'un parc d'attraction.

Un parc d'attraction. On se croirait dans un mauvais film d'horreur. Ne manque plus qu'une blonde qui crie à plein poumons tout du long de l'histoire pour parfaire le tableau de cette blague douteuse.

Richard inspire, puis laisse le moteur gronder à nouveau quand il remet le contact. La réflexion n'est pas son fort, mais en étant père de famille solo et flic, il a apprit à gérer les urgences comme elles viennent au fil des années. Lui qui n'aspirait à rien d'autre qu'une vie calme en arrivant dans ce bled paumé au beau milieu de la Californie, le voilà à présent poursuivit par sa poisse qui prend aujourd'hui la forme de cinglés probablement armés jusqu'aux dents. C'est la vue de la bagnole des malades qui le force à prendre une décision, et en priant pour que sa folie ne le guide pas à sa perte. Il redémarre la voiture, file sur la nationale.

Non sans avouer à demi mot.

-J'ai pas tout pigé. Soit je suis plus con que ce que je croyais, soit c'est cette histoire qui est complètement folle.

Son voisin évite de se manger une beigne, opte pour la seconde option sans qu'on l'y pousse. Le flic ne peut s’empêcher de marmonner intérieurement sa fureur à propos de ces chasseurs, qui préfèrent se tuer entre eux plutôt que de se montrer présents dans les instants où l'on pourrait véritablement avoir besoin d'eux. Face à des omégas meurtriers ou des wendigos affamés par exemple. Mais visiblement ces nuisibles semblent préférer se tuer entre eux. Un bien bel exemple de ce que met en place la sélection naturelle pour se débarrasser des parasites.

[...]

Il a suivi les indications du chasseur, n'a parlé que pour lui hurler dessus lorsque ce dernier menaçait de s'endormir en cours de route. Finalement arrivés à bon port, Richard tente de retrouver son calme. Hésite à envoyer un message à sa fille pour lui dire que tout va bien. Qu'il n'aura qu'un peu de retard ce soir. Des appels manqués s'affichent sur l'écran de son téléphone. Le poste. Mafdet qui lui demande où il est resté coincé. Gloria qui pète un plomb parce que Jo refuse de venir chez elle pour les prochains congés. Dick répond. Peu attentif aux ronflements de son compagnon de déroute.

"J'ai eu un soucis. Si tu pouvais dire à Stilinski que ma voiture de patrouille est restée sur le bord de la N125 ça m'arrangerais. Je t'aime et je t'explique tout ça quand je reviens en ville. <3"

"Glo, je ne vais pas forcer Jo à venir chez toi. Démerdes toi et lâche moi la grappe. Et n'oublie pas de me virer la pension avant jeudi"

Ses arrières couverts, il éteint son téléphone, ne lit même pas le message qu'on vient de lui renvoyer. Richard se tourne vers son copilote, lève une main et lui colle une tarte à réveiller un mort.

-Debout tête de fion !

C'est que l'autre andouille serait bien capable de lui claquer entre les mains.






   

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MessageSujet: Re: La grande vadrouille [PV Doug]   La grande vadrouille [PV Doug] EmptyMar 3 Déc 2019 - 14:47

La grande vadrouille feat Dick, feat Louis de Funes, Feat Bourvil… ah, non, c’est sans eux !


Douglas se tut, ayant tout expliqué au policier, du moins, pour le minimum syndical. D’autres éléments pourraient entrer en sa faveur, mais les secondes leur étaient comptés. L’avance prise par la vitesse s’amenuisait à chaque instant. Maintenant, le temps restant était entre les mains de Dick. Dick, qui doutait encore et toujours sur la marche à suivre. Laisser Douglas seul, ou fuir avec lui.

Douglas remarqua cette hésitation, ce manque de compréhension, cette terreur, ressentie par Richard. Lui-même l’avait connu lors de la disparition de ses parents adoptifs. Une mort étrange qui lui avait valu la visite d’une chasseuse pour lui expliquer la vérité sur le meurtre de cette famille. Une réalité qu’il a eu du mal à accepter, jusqu’à ce que le clan lui montra un loup-garou. Là, il ne pouvait plus se mentir et avait dû admettre cette idée… Les êtres surnaturels existaient, tout comme d’autres espèces qu’il ne connaissait pas encore. Une peine qu’il baladait toujours avec lui, qui ne le quitterait jamais. Et les mots de Richard le touchèrent plus qu’il ne l’aurait cru. Meurtrier… Le chasseur savait que le policier côtoyait des garous, mais il avait eu de la chance de tomber sur des personnes saines. D’autres créatures, moins magnanimes, rodaient partout dans le monde et s’attaquaient aux humains, parfois mêmes, entre eux…

Douglas ouvrit les yeux, se força à rester éveillé et réussi un temps, quand il entendit la deuxième réplique du policier. Il devait l’aider, le sortir de là et pour cela, il devait le faire redémarrer pour arriver dans ce parc qui pourrait leur donner une chance de survie… Alors, il argumenta, se servant de sa propre entrée dans cet univers.

— Je n’y ai pas cru moi aussi quand j’ai découvert tout cela…

Le regard de Dick, montrant toujours la surprise, se tourna vers lui, et Douglas, pour se faire comprendre, rajouta.

— Tout le monde n’a pas la chance de rencontrer des personnes bien intentionnées dans cet univers… souffla-t-il.

Il ferma les paupières, entendit le moteur démarrer et la vitesse le maintenir à son siège. Douglas se demanda ce qui avait poussé le policier à reprendre la route, et se douta qu’il n’obtiendrait pas de réponse. De toute façon, l’essentiel, à ses yeux, c’était qu’il pourrait l’aider.

***

Toujours réveillé, Douglas guidait le policier. Il lui donnait les bonnes indications, malgré les insultes qu’il recevait. Il les comprenait même. Être embrigadé de force dans un monde qui n’était pas le nôtre n’aidait en rien à rester calme.

Ses yeux se fermèrent encore une fois. Ils allaient arriver, ce n’était pas le moment d’abandonner le policier à son sort. Il devait lutter encore… Jusqu’à ce que le problème soit réglé. Ses s’ouvrirent sous l’officier Turner qui envoyait un message à des connaissances, puis ils se fermèrent à nouveau. Fatigué, vaincu. Ses yeux le piquaient. C’était si simple de cacher ses pupilles…

Une baffe le réveilla en sursaut, il hurla une seconde puis se calma.

— Oui présent, informa-t-il… comme s’il était revenu en durant ses études de médecine.

Son regard se posa alors sur Richard, qui tentait de le garder en vie. Une deuxième giffle allait partir et Douglas le retint de justesse.

— Dans la boîte à gant, il y a une trousse de secours… Il va falloir me recoudre… Vous savez y faire ? demanda-t-il.

L’accord arriva vite. Douglas, sans comprendre s’il acceptait, car il s'y connaissait, ou, parce-qu'il il désirait se défouler, lui fit signe de la tête pour ce travail. Il prit, une arme en bois pour le morde et s’empêchait de hurler, quand l’aiguille pénétra sa chair et en ressorti. Le supplice dura un long moment, puis s’arrêta. Douglas lâcha alors son couteau et appliqua un pansement. Puis il essaya de se lever, une première fois et se réinstalla.

— Pour survivre, il faudra se défendre…

Au bout de la troisième tentative, Douglas sortir de son siège et, boitant, se dirigea vers le coffre pour prendre une arme. Il en donna une au policier, qui hésita… Une inquiétude que le chasseur comprenait.

— Comme tu voudras… dit-il, voyant que Richard l’avait déjà tutoyé vient avant lui, on devrait trouver un endroit pour se planquer et si tu ne veux pas d’arme, prend au moins ces lacrymaux pour les aveuglés… Qui sait, elles pourraient les assommer et tu pourrais les arrêter par la suite. À moins, qu’on l’est étourdit avec de la bombe flash, ça marche contre les monstres, pourquoi pas contre des chasseurs ?

Douglas regarda partout autour de lui pour trouver un lieu sécurisé. Un endroit où ils pourraient se cacher en attendant. Mais où ? Le docteur ne connaissait pas les armes que possédait ce clan. Il se demandait même s’il n’était pas impliqué dans des trucs peu légaux. Et, il hésita un instant sur le sujet. Il n’était pas logique qu’il se fasse traquer ainsi… Il s'appuya sur le coffre de la voiture, une main sur sa blessure.

— Pourquoi ont-ils voulu me tuer ? Pourquoi me poursuivait-il encore, alors que j’étais rentré ? Que cache-t-il ? On devrait trouver une planque, pour se défendre et les espionner, tu en penses quoi du train fantôme en ruine… La voiture cache sûrement quelque chose.







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MessageSujet: Re: La grande vadrouille [PV Doug]   La grande vadrouille [PV Doug] EmptyMar 10 Déc 2019 - 15:18




 


La grande vadrouille
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Main de nouveau levée, il est prêt à cogner une seconde fois pour réveiller le docteur aux drôles de lubies si le premier coup ne suffisait pas à combler cette tâche. Mais quand Douglas se redresse brutalement, hurlant sa présence comme le bon petit flic qu'il n'est pas, Dick se contente de figer son mouvement, avant de ramener son bras près de son corps. Richard opine du chef quand on lui parle de couture, sans vraiment comprendre dans quoi il est en train de s'engager. Il sait coudre en effet, mais en général c'est quelque chose qu'il fait à la machine. Pour fabriquer une robe de bal à sa fille ou encore des costumes de carnaval pour son garçon. À des années lumière de ce dont Douglas est en train de lui parler. Pourtant le canadien, après un bref instant de flottement obtempère quand on lui colle aiguille et fil dans une main, frisonne à l'idée de coudre ce tissu des plus inédits.

De la peau humaine. Sur un bonhomme qui va douiller. Et peut être bouger durant la manœuvre. Le visage du père de famille perd quelques couleurs alors qu'il pose une main aussi douce que possible près de la plaie, puis priant pour qu'on le pardonne en cas de bourdes, il pique précautionneusement au début, puis finalement assez fort pour parvenir à traverser la peau. Le premier point le rebute, et en ce qui concerne les suivants ce n'est pas mieux. Il garde le regard rivé vers son ouvrage, n'ose lever les yeux vers le docteur de peur de trouver sur son faciès des traces de douleur qui n'auraient comme impact, que le malheur de le déconcentrer.

Sueur froide dégoulinant le long de sa nuque, il termine, sur le point de rendre le contenu de son estomac. Si lui est hésitant sur la marche à suivre, cela ne semble pas être le cas du chasseur. Un pansement cache la broderie de mauvais goût faite par les mains canadiennes. Le propriétaire des mains en question lève la tête quand une esquisse de plan sort de la bouche de Douglas pour se révéler bigrement décevante.

Se battre contre des hommes tarés et armés sans renforts, c'est un plan qui sonne plus débile qu'utile. L'autre n'arrive même pas à sortir de la voiture, et quand il parvient enfin à le faire, c'est une démarche pitoyable qui le mène au coffre de l'auto.

Le coffre s'ouvre, le visage du flic se fige sous la surprise. Du bout des lèvres, il sacre, sans attendre de réponse immédiate à sa question.

-'Sti ! T'as des permis pour tout ça ?

Pour seule réponse, le blessé lui tend une arme que le flic ne prend finalement pas. Il ne peut pas tuer comme ça, avec la seule justification que d'autres veulent lui faire la peau. Certes ça lui ait arrivé, même bien trop depuis qu'il vit ici, mais il ne veut pas finir comme ça. Une vieille chose aigrie qui ne voit que la violence pour réagir face au danger. Ce n'est pas ainsi qu'il a été éduqué, même si dans son quartier, la violence n'était rien de plus qu'un des nombreux morceaux du décor où il évoluait. Celui dans lequel il est passé de petit garçon à homme. Celui qui lui a montré ce que l'humain pouvait faire de pire. Celui grâce auquel il sait très précisément ce qu'il ne veut pas devenir.

Il fourre machinalement une des grenades dont parle le docteur dans une de ses poches, jette son portable dans le coffre pour pouvoir en ranger une seconde. Moment d'hésitation, il finit par faire de même avec son arme de service après en avoir ôté le chargeur. Sa veste d'uniforme suit le même chemin. Il terminera cette aventure en n'ayant plus rien d'officiel sur le dos. Pour ne pas apporter d'ennuis à ses collègues. Il tire sur le bas de son t-shirt gris perle, puis jette son dévolu sur une arme. Un modèle proche de celui qu'il porte dans le cadre de son travail. Par la même occasion il se fend d'un murmure pour répondre à Doug.

-Train fantôme abandonné c'est ok pour moi. Mais personne ne meurt aujourd'hui. Enfin... Pas de cadavres supplémentaires.

C'est Dick qui finit par fermer le coffre pour éviter un geste inutile au docteur. Préserver ce qui reste de ce type. Un gars qui connaît bien leurs poursuivants vu qu'il en a déjà partagé les méthodes. Douglas commence à cogiter et sa réflexion en arrive à prendre des airs de doux délires. Pas rassurant pour deux sous. Le flic finit par lui tapoter l'épaule, puis le pousse en direction de leur planque, sans vraiment connaitre l'emplacement de l'attraction en question.

[...]

Assis, le cul vissé dans une des petites voitures du manège, ses grandes jambes en dépassant, sorties sur ce qui semble être le capot de l'objet, Dick joue avec son fumigène, souffle son ennui de temps en temps, sous le regard ahuri de son compagnon d'infortune. Le doc sourit, puis donne son avis sur la ressemblance criante qu'il a remarqué entre le flic et son fils. Le canadien lève les yeux au ciel, s'étend un peu plus dans un lourd grincement, puis se fige quand des voix se font entendre à l'extérieur. Douglas et lui se regardent, attendent, seules leurs respirations coupant le calme du lieu.

Au bout de quelques minutes sans nouveau bruit, Richard récupère un vieux chewing-gum sec comme le cul d'un pendu qu'il a trouvé dans son char puis le lance sur le chasseur. Le bouclé s'agite, le canadien murmure une ébauche de plan avant d'avoir eu le temps de se faire réprimander sur son manque de discrétion.

-Doc. Tes potes sur l'échelle de la bêtise ils sont hauts ?

Le flic n'a fait que souffler cette question, mais son compagnon d'infortune n'a pas eu de soucis pour le comprendre. Il lève une main, relativement haut tout de même, faisant comprendre que les mecs qui les cherchent sont loin d'avoir inventé l'eau tiède.

-Par rapport à un gars de base comme moi ?

Douglas l'observe, puis lâche du bout des lèvres que Dick passe pour un érudit en comparaison avec leurs poursuivants. Mais ne dit rien d'autre, il a visiblement comprit que la cervelle du flic était en train de tourner à plein régime malgré son détachement apparent. Et c'est le cas, Richard pense à ces malades armés qui veulent tuer des loups dans les environs. Il pense à Maf qui même si elle est capable de se défendre, pourrait se retrouver en danger. Même soucis pour son meilleur pote et sa famille. Imaginer son ami et sa meute dans une situation critique face à des fous de la gâchette est une image intolérable pour le canadien.

Alors que si tout ce petit monde en venait à être capturé pour finir derrière les barreaux... Cela éviterait peut être un prochain nouvel arrivage dans les parages.

-Faut qu'on les coffre tes potes. Donc nous faut de quoi les neutraliser...

Le père de famille gratifie le chasseur, celui qui ne doit pas finir sa soirée en taule, d'un clin d’œil avant d'ajouter.

- Dougy...Tu as déjà vu Maman j'ai raté l'avion ?









   

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MessageSujet: Re: La grande vadrouille [PV Doug]   La grande vadrouille [PV Doug] EmptyVen 3 Jan 2020 - 20:28

La grande vadrouille !


Douglas observa le policier droit dans les yeux, espérant lui donner du courage pour son prochain travail. Dick semblait mal à l’aise à l’idée de le recoudre. Une opération minime, qui offrait son lot de souffrance, même avec les nouveautés, la douleur survivait toujours. Seule l’anesthésie différait dans leur situation ; ils n’en avaient pas. Douglas l’avait pratiquée plusieurs fois depuis qu’il était entré chez les urgentistes. Une technique assez simpliste après plusieurs essaie sur des cerises, ou autres aliments. Devrait-il lui apprendre à coudre ? Douglas s’apprêtait à prendre la parole, puis se tut quand il sentit un touché froid sur son épiderme.

Une main se posa non loin de la blessure et Douglas laissa Dick le percer. Le pire était à venir. L’aiguille s’enfonça dans sa peau, doucement, puis plus vite. Douglas se griffa pour oublier la souffrance. Encore une dernière piqûre et la douleur allaient disparaître, un temps. Le chasseur espérait juste que la couture n’allait pas sauter, à cause du travail fait à la va-vite. Pour plus de sécurité, il posa un nouveau pansement.

Soulagé, il remercia Dick d’un sourire et se leva, après deux tentatives mal calculées, pour récupérer les armes. Armes qui semblaient ne soulever qu’une seule et unique question à Richard : le permis d’en posséder. Même en danger, son esprit de fonctionnaire restait bien ancré en lui.

— Vous avez la police dans le sang.

D’un signe de tête, Douglas lui répondit oui, et lui présenta des fusils, des grenades… D’abord, méfiant, Turner en refusa une, puis en prit tout de même une. L’idée d'employer son arme de service devait le rebuter. Quand leur choix fut tranché, le flic supprima tout ce qui montrait son appartenance à la police et ferma le coffre. Un geste noble pour que Douglas ne fasse pas d’effort inutile.

***

Enfermer dans le train fantôme Richard s’était installé à son aise dans l’un des véhicules abandonnés. Il donnait l’impression de ne pas être tombé sur des fous, comme si cela ne le touchait pas. Douglas le remarqua assez vite, et de fil en aiguille, il traça une ressemblance avec le fils du policier. Un caractère identique. Les parents de Richard ne devaient pas s’ennuyer avec lui.

Douglas perdit son sourire une seconde, se rappelant la mort de sa famille, et pour l’oublier, chercher le moyen de passer à autre chose, il tenta de converser avec Richard.

— Au moins, je sais d’où ton fils tient son caractère.

La remarque ne fit pas rire le policier, il leva simplement les yeux vers le ciel et… Silence. Douglas se tut. Richard ne dit plus rien, même si, un peu plus malicieux, il s’amusa à lancer un chewing-gum à la tête d’un des chasseurs. Inquiet, Douglas le regarda, une demande en tête : comment pouvait-il garder son calme, alors que quelques minutes auparavant, la colère l’habitait. Le policier commença à intriguer Douglas, même si, durant leur dernière rencontre, il l’était aussi, mais plus par l’étrange famille qu’il voyait sous ses yeux…
Douglas posa son regard sur Richard, on pouvait lire, sur son visage, des excuses d’avoir laissé vagabonder son esprit. Il réfléchit à la question de Dick pendant une seconde. Et, d'un geste de la main, il expliqua le haut niveau d’intelligence du groupe. Il devait au bas mot toucher, non pas le soleil, mais le centre de la Terre. Et niveau connerie, on pouvait dire que là, ils atteignaient la galaxie la plus éloignée de notre planète…

Une seconde plus tard, Douglas se demanda comment il avait pu se faire avoir si facilement... Douglas se rappela alors la femme qui les contrôlait et se rappela qu'elle ne les avait pas suivies. Une chance pour eux.

— Oh, pour eux, tu seras aussi intelligent qu’Einstein pour toi. Cela ne doit pas vraiment dépeindre un beau tableau de moi…

Mais sa dernière phrase passa inaperçue pour le policier. Dans ses yeux, il pouvait y voir l’homme en pleine recherche, et l’idée qu’il trouva, fit vite sourire Douglas. Même si, au final, les deux voleurs du film étaient guidés par un scénario. Là, cela serait en roue libre.

— Dougy, s’amusa-t-il à répéter

D’un signe de tête, Douglas lui montra qu’il avait compris son plan. Un dessein se dessina dans son esprit et tout ce parc deviendrait leur terrain de jeu. Le peu d’objets qu’il avait vu allait les aider, presque comme s’ils allaient retourner en enfance. Le palais des miroirs. La grande roue…

— J’ai une idée. On va leur faire croire à une attaque d’une nouvelle créature.

Son portable en main, il donna des enceintes Bluetooth à Richard avec ordre de les déposer un peu partout pour les effrayer.

— Il faudra qu’ils entrent dans le palais des miroirs pour qu’ils s’y perdent facilement… Ensuite, j’ai vu une machine à barbe à papa, tu crois qu’en y ajoutant tout le sucre, ça leur collera à la peau ? Il faudra juste rétablir l’électricité… Sinon, on cherche de la colle, mais ça sera plus dur… et moins bon, quand on les arrêtera… Dommage qu’on n’a pas la flic robot des Simpson… termina-t-il dépité.

***

Le silence s’était installé autour d’eux. Les chasseurs avaient commencé leur recherche du duo, Douglas en profita pour sortir, Richard le suivit de près, puis ils se séparèrent. Douglas partit de son côté. Il posa des enceintes un peu partout pour imiter l’attaque d’une armée de monstre. Chaque haut-parleur était posté vers une attraction, pour qu’ils n’y entrent pas. L’unique endroit « sain » de l’invasion se situait dans le palais des glaces. C’était ici qu’ils devraient se faire prendre comme des gamins… Dans cet endroit, seul un accessoire les aiderait : la machine à barbe à papa qui, usait par la rouille, allait dérailler et chauffer tout le sucre rose possible qu’ils allaient lui donner. Sans un bruit, ou presque, il la poussa de quelques millimètres avant de s’arrêter une grimace sur le visage. Sa blessure l’empêchait de forcer. Elle s’ouvrit à nouveau. Richard, après avoir fini la partie de son plan, aida Douglas. Richard semblait le gronder, comme quand il avait engueulé ses enfants à l’hôpital : pourquoi tu fais des efforts, j'avais dit aucun mort. Tu devrais plus écouter ! »

Une fois l’appareil posé, ils la remplirent de poudre, tout ce qu’ils pouvaient, puis, comme pour augmenter la chaleur, Douglas mit des éléments chauds autour de lui. Puis un mannequin apparut non loin du centre, tenu sur des cordes pour faire croire qu’il se déplaçait. Douglas, d’un signe de la main, indiqua à Richard qu’il était l’heure. L’heure de les rendre fous à cause de la peur. Ainsi, les chasseurs ne réfléchiraient plus à leur action et s’engouffreraient à l’intérieur de l’unique lieu sans monstre…

À l’extérieur, Douglas se tourna vers Dick, son bâton électrique en main, une boule puante dans la deuxième. Dick, lui jouait avec sa bombe de fumigène dans sa dextre et son arme dans la gauche :

— Prêt ? demanda Douglas.

D’un signe de la tête, il activa les Bluetooth et le vacarme s’entendit dans le parc hanté. Des cris de garous et autres créatures. Maintenant, allait-il rentrer à l’intérieur ? Où devraient-ils les assommer ? Douglas regarda Dick, prêt à défendre chèrement leur vie !


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MessageSujet: Re: La grande vadrouille [PV Doug]   La grande vadrouille [PV Doug] EmptyLun 6 Jan 2020 - 12:36




 


La grande vadrouille
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Il décide de garder le silence le temps que son idée fasse écho dans le crâne de son compagnon d'infortune. Amusé malgré lui par cette situation qui en fait n'a rien de drôle, il tapote sur les divers boutons présents à l'intérieur de son char, qu'ils soient factices ou réels. Aucun changement, mais le canadien ne peut s'empêcher de sourire au moment où Dougy prononce à son tour son tout nouveau surnom. Richard a toujours aimé ça, rebaptiser les gens pour leur trouver de nouvelles appellations plus amusantes. Que les sobriquets se révèlent gentils ou bien même péjoratifs.

En tout cas cette idée lancée en l'air est approuvée. Le doc a l'air d'être bon public. Et doté d'un peu de jugeote, en tout cas suffisamment pour transformer cet embryon d'idée en véritable plan. Rapidement les ordres fusent, et le canadien fait ce qu'il sait faire de mieux dans une pareille situation, il se contente d'obéir. File, sur les talons de Douglas, enceintes entre les mains en direction de l'attraction désignée par le docteur. Toutefois prudent, il agit de manière à ne pas se faire canarder par l'ennemi au premier détour.

[...]

Comme un bon petit soldat, il fait en sorte d'éviter tout effort inutile à celui qui s'est en toute logique retrouvé avec le rôle du cerveau des opérations. Sans un mot les deux hommes mettent en place ce qui pourrait passer pour un plan enfantin, une mauvaise blague dans l'esprit de tout nouvel arrivant. Mais ce qui fonctionne pour Kevin pourrait aussi se révéler être un gage de réussite dans leur situation. Tout en leur évitant un débordement de violence malvenu ainsi que des blessures supplémentaires. Douglas est déjà diminué et Richard n'ose imaginer ce qui arriverait s'il se faisait toucher à son tour. Après tout, personne ne connait leur position en dehors de leurs poursuivants. Là où toute personne censée aurait appelé des renforts, ils se sont contentés de se plonger dans les ennuis seuls. Priant leur bonne étoile pour que tout se passe bien. La cervelle de Doug, l'entrain de Richard et leur optimisme sans borne en guise d'arme.

Le flic jongle avec ses fumigènes et son arme, passe le temps comme il le peut tandis que Dougy achève de mettre en place leur plan. Le canadien tente de rassurer son compagnon d'un sourire aussi chaleureux que possible. Lui faire croire que tout va bien se passer pour peut être lui aussi parvenir à se persuader que tout cela ne peut avoir qu'une heureuse issue. Richard gratifie le chasseur d'un clin d’œil, approuve le lancement immédiat des opérations quelques secondes avant que Douglas n'enclenche les enceintes à distance.

Les hurlements résonnent, terrifiants. Le canadien a soudainement bien du mal à croire que de pareils sons puissent être produits par des gens comme son meilleur ami et sa famille. Tout cela semble trop vrai. Et en cet instant, il se surprend à ne jamais vouloir voir Willem en mode attaque. Plus jamais. La rencontre entre le loup et le wendigo dans l'antre de ce dernier c'était déjà presque trop. Des souvenirs bruts, brutalisants, brusques.

Trop pour le canadien. Trop pour qu'il puisse un jour se permettre d'oublier tout ça.

Dick trompe sa peur soudaine avec un mot d'esprit. Flanque un vieux lance-pierres qu'ils ont dégoté avec sa boîte de boules puantes entre les mains du docteur avant de s'échapper en direction de l'emplacement prévu comme étant le sien dans la phase finale de la bataille. Une blague pour tromper sa terreur. Richard espère juste que ce ne sera pas la dernière.

-En cas de doutes, vise les couilles.

[...]

Leurs nouveaux amis ont presque tous trouvé place dans leur énorme piège à con. Enfin, deux sur trois. Le dernier, plus futé, semble avoir flairé l'embrouille. Grimpé au dessus de l'attraction, extincteur désuet en main, le canadien joue les funambules. Sous lui, une simple paroi de verre les séparant, un gars armé comme pour la guerre cherche la grosse bébête sans se douter que le danger est ailleurs. Quand un cri résonne, une boule d'angoisse serre le ventre du père de famille. Dur de savoir dans ce cas de figure s'il s'agit de Doug ou bien d'un des autres guignols.

Cela pousse le flic à agir. Sans douceur, il lève l'extincteur, l'abat sur la plaque de verre qui se brise sans mal. Cette fois on l'a repéré. Mais avant que l'ennemi ne puisse donner l'alerte, Richard laisse tomber son bélier de fortune sur ce dernier. Est-ce dû à la surprise ou un manque d’entraînement à l’esquive, le père de famille l'ignore mais sa proie est déjà au sol quand il se laisse tomber dessus. Désorienté, mais pas assommé. C'est un coup de genou canadien dans le crâne du maboul qui s’assure de cette dernière partie de son plan.

Un de moins. Plus que deux. Voir un. Si Douglas a été bon. Si ce dernier est toujours sur ses deux jambes et en état de pianoter sur son portable, cela devrait se faire savoir sans attendre. Et surtout se faire entendre. Le flic cherche à rester calme, ne pas penser au pire alors que d'une main agile, il noue les poignets de celui qu'il vient de mettre KO avec ses propres lacets dont il vient de le détrousser. Certes, ce n'est peut être pas la plus sécurisante des façons de faire, mais en cet instant, c'est la seule solution qui lui apparaît comme bonne.

Soudainement l'ambiance musicale change. Des cris inhumains, on passe à un chef d'oeuvre des années 80, poussé au maximum de la capacité des enceintes. George Michael se met à hurler un de ses plus gros tubes. Dougy est visiblement toujours sur ses deux jambes et vient d'enclencher la dernière partie de ce qui ne ressemble plus vraiment à un plan d'attaque. Le docteur n'a pu s'empêcher de laisser sa surprise éclater à l'entente de cette suggestion de la part du canadien. Mais ce dernier en est convaincu, on a rarement fait plus radical comme choix pour déconcentrer l'ennemi.

Le père de famille place soigneusement des bouchons dans ses oreilles, puis se met en route. Extincteur paré pour un nouveau round, il se faufile dans le dédale de miroirs, en brise un de temps en temps pour se rapprocher de sa cible sans prendre le risque de se perdre durant sa manœuvre. Puis, il le voit enfin, au bout de ce qui semble être de longues minutes. Au détour d'un couloir, l'homme est prostré, une main levée pour protéger ses esgourdes, la seconde crispée sur son arme. Dick sourit, tente en mot d'esprit qu'il n'est même pas en capacité d'entendre.

-Coucou chéri. On a été un vilain garçon, c'est le père Noël qui m'envoie pour te punir.

Richard pointe son arme dégoupillée sur l'ennemi. L'appareil qui n'est plus aux normes depuis belle lurette met un peu de temps à réagir. Crachote son liquide blanchâtre plein de grumeaux. Sourcils froncés, soudainement inquiet pour la suite des opérations, Dick agite de bas en haut pour que la délivrance cesse de se faire attendre. Prie même Saint Martin à défaut de savoir s'il existe un saint patron pour les abrutis trop sûrs d'eux. Il sacre d'agacement, puis enfin la pression fait son apparition alors qu'il commençait à voir de nouveaux soucis se pointer à l'horizon.

Il dirige le flot de mousse encore un peu faiblard vers son ennemi, puis se jette sur ce dernier pour le plaquer au sol.

Faute de neige, ce sera une avalanche de gnons pour celui-là.








   

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MessageSujet: Re: La grande vadrouille [PV Doug]   La grande vadrouille [PV Doug] EmptySam 1 Fév 2020 - 14:40

La grande vadrouille !


Un sourire chaleureux s’afficha sur le visage de Douglas, quand il vit celui de Richard. Un instant où il savait que tout se passerait bien, et au pire, il était avec un ami… Quoi de mieux pour une chasse de ce type que d’être entouré avec une personne de confiance ? Dick était prêt. Le clin d’œil de ce dernier l’invita à commencer leur plan. Appuyant sur le bouton, un horrible hurlement se mêla au calme absolu. Douglas, sous la violence du cri, plissa des yeux et trembla. Les rares animaux présents dans le parc s’étaient tus sous la nouvelle menace. Le bruit venait de partout, un son qui n’annonçait rien de bon pour un chasseur isolé. Heureusement pour lui, Douglas savait que c’était un pur mensonge. Richard aussi. Mais, même avec tout cela, la crainte se lisait sur leur visage. Une peur panique, naturelle et, s’ils la ressentaient avec force, cela voulait dire que les chasseurs devaient se demander ce qu’il se passait… Un bon point pour eux, même si Richard semblait revivre une mauvaise période, surement, celle qui lui avait raconté…

Douglas sourit à Richard, il cherchait à le réconforté à son tour, puis sentit un objet s’inviter dans sa main : un lance-pierre, des bombes puantes. Douglas se mordit la lèvre pour s’empêcher de rire et captura l’arme, le serra fort pour ne pas l’oublier, mais il ne put sourire quand il obtint une leçon de Dick : latter les couilles. Il n’y manquerait pas s’il était menacé.
— On va réussir de toute façon, informa-t-il avec un clin d’œil.

***

Douglas se retrouva seul quelque seconde après : une solitude de courte durée. Les cris continuaient d’indiquer la position des surnaturels, pourtant ces hurlements ne bougeaient pas, comme une attaque animale : un problème lié à l’immobilité des haut-parleurs. La peur bientôt ne serait qu’un mauvais souvenir : il devait faire vite. Il respira et avança vers leur ennemi : trois hommes, trois chasseurs sur armée, pas forcément sur entraîner. Donner un pistolet à quelqu’un ne signifie pas qu’il saurait s’en servir. Compensaient-ils leur connerie ? La réponse viendrait en temps et en heure.

Décidé, Douglas alla à la rencontre de l’un d’entre eux. Fatigué par sa blessure, il ne marcha pas très vite, pourtant, il n’eut pas de problème à retrouver les chasseurs : ils étaient tous réunis au même endroit, ou presque. Il en manquait un. Tentait-il quelque chose pour coordonner les deux gugusses d’en bas ? Comment pourrait-il prévenir Richard de cette éventualité ? Grimaçant, il continua d’avancer, il devait faire vite, il accéléra le pas, augmentant sa souffrance. Souffrance qu’il oublia un court instant.

Le chasseur se trouvait là devant lui. Le cœur de Douglas battit la mesure : l’ennemi était proche, armée. Sans attendre, Douglas regarda autour de lui, s’il avait la possibilité de s’approcher sans problème, et il en découvrit une. Les miroirs déformants. Sans attendre, il se cacha derrière l’un d’eux et observa l’homme qui les cherchait. Il puait le stress, enfin, il voyait la panique sur son visage : son arme tremblait, même s’il tentait de se calmer en la tenant avec force. Une idée alors traversa l’esprit de Douglas. Un projet, comme leur plan : étrange, dangereuse, mais qui pourrait fonctionner. Il se cacha derrière le miroir, chercha une planche roulante. Avait-il cela ici ? Après avoir regardé autour de lui, il la trouva, elle était là, non loin de lui, mais pour y passer, il devait foncer droit devant lui pendant quelques minutes, donc se faire repérer. Devait-il tenter sa chance ? Pour se répondre, il fit un oui de la tête, et se prépara à courir. Il s’accroupie, se positionna comme pour un départ des JO, prépara sa lancé et fut gêné par quelque chose dans sa poche. Il observa l’objet qui l’avait empêché de partir : le lance-pierre. Ni une ni deux, il captura l’objet dans ses mains, posa une boule puante et visa l’homme. Il bloqua un œil et lança la bombe. Sa dextre dévia d'un millimètre. La souffrance s'était réveillée. Il ouvrit la bouche, ferma les paupières. Une erreur. L’arme ne toucha pas sa victime, mais l’occupa un temps. Douglas, sous adrénaline, en profita pour courir comme un dératé. Il zappa la douleur, marcha d’une manière pas très réaliste… Une technique qui aurait sûrement fait rire Richard.

Essoufflé, il se posa derrière une machine, prit la planche, un petit carré et pensa à une diversion. Le soldat devait être surpris et oublier ce qui l’entourait.

Un sourire illumina son visage. Il ne se déplacerait pas ; l’ennemi viendrait à lui. Le cœur jouant la mélopée de la peur, Douglas lança quelque chose non loin de lui. Il savait que le but était d’envoyer les gars vers le palais des glaces, mais les idées premières ne fonctionnaient jamais. L’homme, après avoir entendu le vacarme, s’approcha, Douglas prit sa matraque électrique dans les mains et hurla un coup. Il fit semblant de souffrir pour calmer l’autre, lui faire croire qu’il était à l'agonie. Un jappement beaucoup trop bruyant.

Douglas ouvrit les yeux, après son faux cri, pas si joué que cela, vu la douleur qu’il ressentait avec la blessure. Inquiet, Douglas serra la matraque électrique, prête à s’en servir en cas de besoin. Il la serra plus fort, un peu angoissé, trouvant son idée des plus stupide, puis la phrase de Richard lui vint en tête, vise les couilles si possibles. Ce fut là où Douglas se leva, chercha le chasseur à ses côtés sans le repéré. Inquiet de s’être fait avoir, il s’avança et trébucha. Sous son corps, il vit alors sa proie tremblotante. Sans s’en rendre compte, il l’avait électrocuté. L’homme s’était renversé et… sentit…

— T’aurais pu te retenir… pfff.

Douglas se tut, il avait été pitoyable… Il baissa la tête et tira l'enveloppe du chasseur. Pour se remonter le moral, et obéir à l’unique demande de Dick, il lança la musique de George Michael. Elle résonna dans tout le parc. Douglas, affaibli posa l’homme sur la planche à roulettes et le poussa du pied, un pas, un coup de pied, un pas… Puis il arriva devant Dick qui se battait. Il donnait des coups de poing à l’un des intrus.

Douglas sortit une moue dessus, la machine ne fonctionnait pas aussi bien.
— Je pense qu’il a eu son compte celui-là, sourit Douglas, tandis que Dick arrêta de le frapper, maintenant, je crois qu’on doit faire la partie du plan le moins agréable…

Douglas s’insulta une seconde, plissa des yeux.

— Et merde… On aurait pu appeler tes collègues… J’espère que tu n’auras pas d’ennui…

Dick grimaça à l’idée de faire appel à son supérieur, mais le fit tout de même.

— On devrait les attacher…

Dick sourit alors à Douglas, lui demandant comment il avait fait pour attraper le chasseur.

— Pas grand-chose hélas, ce con c’est jeté sur la matraque électrique et il l’a pris sur les couilles.

***

Le temps passa assez vite sous les blagues de Richard et la police fit son entrée : deux trois voitures se suivaient… Le shérif en sortit. Comment allait-il nous recevoir ?






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Sheriff Stilinski

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MessageSujet: Re: La grande vadrouille [PV Doug]   La grande vadrouille [PV Doug] EmptyJeu 6 Fév 2020 - 11:14

Beacon Hills
POLICE

Sheriff Stilinski

La grande vadrouille

- Il est passé où Turner ? Quelqu’un sait ? C’est le foutoir sur la nationale nord.
- Je ne sais pas sheriff, il ne répond pas.
- Molly ! Dès que tu arrives à contacter ce pignouf, dis-lui d’aller me déboucher la 151N de ces crétins de romanichels et de leurs foutues caravanes plus longues qu’un autobus.
- Oui sheriff !

« Allo, ici le central, répondez Turner, allo, ici le central… »

La circulation est complètement bloquée au nord, le centre commercial vient de se manger une attaque à main armée par trois merdeux des quartiers sud et…

- Il est où Shepherd, les tocards du quartier sud c’est en face de chez lui.
- Au lycée patron.
- Mais y a personne qui bosse dans cette boutique ?!
- Shepherd travaille au lycée.
- Ok OK ! O’Conner !

Lui et sa tête de première classe, de l’armée j’entends, pas celle de l’école sinon il ne serait pas flic, il va me régler ça.

- Il est sur le cambriolage, Sheriff.
- Meow !
- Quoi !

Mafdet évite de justesse mon pied qui est parti en direction du chat qui me barre la route. Bon sang, elle ne peut pas venir comme tout l’monde, sur ses deux jambes.

- J’ai pas le temps pour les âneries !

Molly me regarde comme si j’avais Alzheimer à causer au chat qui s’incruste périodiquement au poste de police. Elle secoue la tête lorsque j’invite le dit chat à entrer dans mon bureau et que j’incline les lames des stores pour que l’autre pignouf de déesse antique veuille bien reprendre forme humaine et stopper son flot de miaous auxquels je ne pige rien.

♦♦♦

J’ouvre la voie, gyrophare en route avec la sirène. Deux voitures me suivent, Mafdet n’a pas pu me dire combien de chasseurs poursuivaient Turner. Ce type est un porte-poisse de première. J’ai beau l’éloigner des enquêtes délicates, il faut toujours qu’il arrive en buffle.

♦♦♦

J’appelle une ambulance pour ce Douglas LockHeed qui semble avoir retourné sa veste chez les chasseurs et qui en fait les frais. Je n’ai plus de doutes quant à savoir si Turner est au parfum pour les pumas qui n’en sont pas. Un agent de plus au courant, ce n’est peut-être pas si mal. Mais pour le moment, c’est l’heure des comptes ! Pendant que le reste de mes hommes ramassent les malfrats, je m’avance vers Turner. Pourquoi faut-il qu’il fasse cette tête de clown, on dirait Shepherd !

- Abandon de sa voiture de service, action militaire sans en référer au service, mise en danger de nos concitoyens dans une course poursuite, intrusion dans un domaine privé, dégradations de matériel.

Les épaules du père de famille s’abaissent à chaque injonction. Je le regarde d’un regard sévère. Je sais qu’il a fait au mieux, mais il a pris des risques insensés et surtout il est sorti des procédures. Il aurait pu se faire tuer, ses enfants sont trop jeunes pour perdre leur père.

- Y a un bouchon de manouche au nord, allez me nettoyer ça. Et je ne veux pas savoir si vous avez fini votre service. Ça ne vous a pas gêné pour faire le zouave. Et demain vous détartrez la cafetière, vous n’avez qu’à tendre le bras.

Ma radio crache au sujet d’une nouvelle attaque de magasin, je laisse Turner se démerder avec ses collègues pour le ramener à sa voiture, je saute dans la mienne et vais voir de quoi il retourne. Je vais rentrer tard ce soir, avec le décalage horaire avec New York, ça sera pile-poil bon pour un appel Skype avec Stiles.


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