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 Chad Wilder, l'homme-loup [Terminé]

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AuteurMessage
Chad Wilder
Administrateur
Chad Wilder


Meute & Clan : Hale's pack
Âge du personnage : 30 ans

Brumes du futur : Loup Kawaissu
Meute & Clan : Tribu Kawaiisu
Âge du personnage : 39 ans

Humeur : vengeresque
Messages : 1658
Réputation : 196
Localisation : Beacon Hills

Chad Wilder, l'homme-loup  [Terminé] Empty
MessageSujet: Chad Wilder, l'homme-loup [Terminé]   Chad Wilder, l'homme-loup  [Terminé] EmptySam 15 Nov 2014 - 22:29




“ Chad Wilder ”

Les PNJ qui m'entourent, vivants ou morts
Parents : Sthephan Wilder (père adoptif), Pricilla Wilder (mère adoptive). Christopher Argent et Iona Jefferson parents biologiques décédès)
Fratrie & famille : Ezéquiel Jefferson, G. Père chef de la tribu des Kawaiisu.
Connaissances amicales : Tobias Rapier, Alessandro Amaro
Connaissances possiblement hostiles : Richard Turner
Collègues : Est à son propre compte
Amours : Chad n'est pas fixé sur ses préférences. Crysta (4 ans de couple au lycée et études supérieures), Miyavi (ex), Mickael Wayne (ex-amour de sa vie). Célibataire actuel
Autres :

Possessions
Moyen de transport : une Maserati Granturismo
Type d'habitation : une maison d’architecte construite avec ses plans au sommet d’une falaise et cernée par la forêt
Animaux de compagnie : Un chaton
Niveau de vie : classe aisée

Histoire
Enfance dorée
Je suis le plus heureux du monde, car mon dessin a été élu comme étant le plus beau. Même si je dois partager cette première place avec Betty-saucisse, je trouve que le mien est plus réussi. La maîtresse nous avait donné un sujet de rêve : dessiner une maison. Je ne dessine que des maisons, des grandes, des larges, des gigantesques, pour une personne, une grande famille, ou pour y vivre à deux.

« - Papa ! Plus tard je serais constructionneur de maison ! »
« - On dit architecte Chad »
«  - Alors je serai constructionneur artichéque de maison !»

Maman dit que je suis dyslexique. Et d’ailleurs c’est à cause de cela qu’on voit la grosse dame tous les mercredis après-midi. La barbe ! Elle veut bien que je fasse des dessins, mais elle veut que je dessine autre chose que des maisons. Mercredi dernier, j’ai dessiné une niche. Elle a soupiré en me disant : « Chad, dessine au moins le chien à côté. » Maman m’a demandé d’être sage et obéissant… j’ai dessiné le toutou demandé avec neuf queues.

« Pourquoi il a autant de queue ton chien, Chad ? »
« C’est plus zoli, et comme ça, on voit quand il est content ».

(...)

C’est long d’attendre chez le docteur. Emy a les joues rouge vif. Je veux lui faire un bisou pour la consoler. Mais maman ne veut pas.

« - Elle est contagieuse, Chad ! »
« - Oui, mais elle est triste ! »

J’ai embrassé Emy sur le nez. Le docteur lui a mis un rond de métal sur le ventre, Emy a pleuré. J’ai pas bien compris comment il pouvait écouter son cœur. Emy a droit à une cuillère d’un joli sirop rouge, j’ai pleuré un peu quand le docteur a pas voulu m’en donner. Mais il m’a mesuré, j’ai grandi de deux centimètres d’après Maman.

(...)

J’ai mal à la tête et chaud au front. Les microbes d’Emy m’ont sauté dessus a dit maman. Papa m’a un peu grondé parce que j’avais embrassé Emy. J’ai pleuré, je voulais juste être gentil avec ma sœur. Finalement, c’est bien d’être malade, j’ai eu un chat en peluche qui miaule quand j’appuie sur son bidou. C’est amusant, et j’ai le droit de ne pas aller à l'école. Maman a amené son travail à la maison, je l’entends, elle parle au téléphone avec des gens importants.

(...)

Je suis content, Emma s’est assise à côté de moi dans le car. Je lui ai souri et elle m’a demandé si je voulais être son amoureux pour la vie. Le soir, j’ai annoncé à papa que j’allais me marier avec Emma. Papa m’a frotté la tête pour me féliciter. Maman a râlé, disant qu’il m’avait décoiffé.

(...)

Samedi on fête mes huit ans, j’ai invité Emma bien sûr, et mes copains. Je sais que papa a prévu une surprise parce que je suis le premier de la classe. J’ai gagné Emy au docteur Maboul, comme elle a pleuré, je lui ai donné tous mes os. Du coup, c’est elle qui a gagné. Ce soir, on a des invités. Maman a dit d’être sage. Emy n’arrête pas de me chatouiller avec son pied sous la table, j’ai du mal à ne pas rire. Papa nous fait les gros yeux. C’est ennuyeux les conversations des grandes personnes, mais on doit rester à table jusqu’au dessert.

Un grand de dix ans a fait pleurer Emy à la récréation. On s’est battu et j’ai eu une punition. J’espère que papa ne va pas annuler la surprise de samedi. J’ai dit à Emy que je la protégerais toujours.

(...)

C’était le plus bel anniversaire de ma vie. Papa nous a emmenés dans un parc d’attractions. On n’a pas eu le droit de monter dans le manège qui tourne très vite, mais les autos tamponneuses étaient énormes. C’est moi qui ai conduit, Emma était avec moi. Elle est restée dormir à la maison. On a joué à Papa et maman, Emy était notre bébé. Emma faisait à manger pour le bébé et moi j’allais travailler et construire des maisons.

(...)

Je suis intimidé. Je ne connais personne et je suis mal à l’aise dans l’uniforme scolaire de mon nouveau collège. Je ne le montre pas, mais j’ai envie de pleurer, je ne suis plus dans la même école qu’Emy. C’est une école renommée où les frais d’inscriptions sont exorbitants. Papa a fait ses études ici, et les professeurs les plus anciens se souviennent de lui. Ils disent que je vais être aussi brillant que mon père. J’aurais préféré qu’ils se taisent, je passe déjà pour le fayot de la classe… Emma ne me parle plus depuis qu’elle est copine avec une troupe de furies. J’ai essayé de lui dire que ces filles étaient méchantes, elle m’a ignoré.

(...)

Dernière année de collège, je travaille sérieusement pour faire plaisir à mes parents. Papa m’a emmené voir l’endroit où il travaille. Dans son bureau, tout un mur est occupé par des écrans ou des chiffres s’affichent. Ça bouge constamment. Son bureau fait face à tous ces écrans. Il a souri quand je lui ai dit, qu’il aurait une vue plus agréable s’il tournait d’un quart son bureau pour faire face à la fenêtre. De là on voit tout Boston. Il m’explique son travail, moi j’ai le nez collé à la vitre. C’est beau la ville vue d’en haut. Je regarde les gratte-ciel, j’ai envie d’en dessiner.

(...)

Années lycée. Je fais partie d’un groupe d’amis avec lesquels je m’entends bien et surtout j’ai une copine, Crysta. On va bien ensemble disent les autres, elle est comme moi, calme et gentille. Ce n’est pas la fille prise de tête et cela me convient parfaitement. Je commence à sortir le soir. J’ai l’accord de principe de mon père tant que je ne dégringole pas en dessous de la troisième place de la classe. J’emmène Emy parfois, souvent en fait. J’adore ma sœur et elle me le rend bien. C’est un soleil, elle est toujours de bonne humeur et même si elle est plus jeune, le groupe est content de l’avoir parmi nous.

Je me suis renseigné sérieusement pour faire des études d’architecte. Emy semble avoir passé le test paternel avec la visite de son bureau d’homme d’affaires. Mon père, ce soir-là, n’a pas arrêté de faire les louanges d’Emy sur ses questions pertinentes et son intérêt pour le « mur aux écrans ». Je ne suis pas jaloux et plutôt content qu’Emy semble vouloir embrasser le même type de carrière de notre père. Il est visiblement heureux que l’un de nous reprenne le flambeau. Je suis soulagé que notre mère ne semble pas déçue qu’aucun de nous ne se lance dans le droit. Et elle trouve que bâtir des logements est un métier utile pour son prochain, plus que les magouilles de Wall Street. J’aime quand notre mère vient agacer gentiment notre père sur les fondements de son métier. Il s’en suit généralement une joute verbale assez amusante à suivre. L’humour chez les Wilder se fait avec la finesse de l’esprit. On rit bien quand notre père capitule sous la plaidoirie de sa femme, rendant les armes avec un « chéri, je ne peux lutter contre une avocate de renom comme toi ». Généralement à ce moment-là, on se fait un clin d’œil avec Emy. On sait tous deux, qu’il cède par galanterie. J’ai eu vent de certaines affaires délicates où il a su s’imposer.

Notre éducation s’est faite ainsi, à coup de bons mots et de bons goût. Ma sœur et moi avons baigné dans un univers où seule l’excellence est de mise. Nous savons nous amuser, comme nous savons travailler. Je sais que je suis un enfant favorisé par son milieu. Nous ne manquons de rien, mais nous avons appris la valeur de l’argent. Ni Amy ni moi n’attendons après nos parents pour notre vie future. On sera parmi les meilleurs dans la branche qu’on suivra.

(...)

J’ai commencé à me faire des albums avec des photographies de diverses constructions que je trouve sur mon chemin. Cela va d’une usine agroalimentaire, à un pavillon de banlieue en passant par des gratte-ciel audacieux. J’ai des carnets entiers à dessin rempli de croquis de maisons ou d’habitations. C’est parfois totalement farfelu. D’ailleurs ce soir j’entraîne Emy pour une énième chasse à la belle image. C’est la pleine lune et j’ai remarqué un immeuble avec une façade totalement vitrée où la lune pourrait y faire de superbes reflets. J’attends qu’Emy revienne de son cours de hip-hop et on y va.

La chute du paradis
J’ai abordé ma terminale de manière sereine. Mon choix d’avenir est limpide, je serais architecte. “Constructionneur” comme je disais étant enfant. Depuis la maternelle, je n’ai pas dévié d’un iota. Je veux construire et imaginer les bâtiments de demain. J’ai l’entier soutien de mes parents qui me prévoient déjà une université de renom. J’ai les notes qu’il faut et ma famille a l’aisance plus que suffisante pour les frais scolaires. J’ai toujours baigné dans ce milieu bourgeois avec ses codes et ses façons de faire. Je ne fais donc pas obstacle quand mon père me préinscrit déjà à Yale. Pas que je manque de répondant, mais c’est ce que je veux faire. Alors que ce soit lui ou moi qui fasse le dossier, qu’importe ? De mon père, j’ai appris qu’il ne faut pas s’imposer pour s’imposer, mais de le faire à bon escient. Il est pour moi le modèle à suivre. J’ai reçu l’éducation guindée de la bourgeoisie bostonienne qui apprend à savoir briller en société, mais aussi à nager en eaux troubles au milieu des requins.

Je reste cependant ce garçon gentil et affable que j’ai toujours été. Mon intelligence me permet d’avoir un cercle d’amis honorables et intéressants. Je n’ai jamais cherché à être la vedette du lycée, cela ne m’intéresse pas. Le seul domaine où je souhaite briller est celui de l’architecture. C’est une passion dévorante qui m’exalte et me pousse à travailler et donner le meilleur de moi-même. C’est cette passion qui sera à l’origine du drame de ma vie…

(...)

La pleine lune commence à pointer sa silhouette dans le ciel de Boston. La nuit ne saurait tarder. J’attends ma sœur Emy sur le trottoir en face de son école de danse. J’ai arrêté d’aller la chercher directement à son cours, car je me fais harceler par ses copines. Ses amies en pincent pour moi. Cela fait rire Emy, mais je n’ai que faire de gamines de deux ans de moins que moi. Puis je suis en couple avec Crysta depuis le début de la première. Nous nous ressemblons, ayant chacun un caractère calme et paisible. Je pense que notre relation va résister à la séparation lors de nos prochaines années universitaires. Ma petite amie s’oriente vers une carrière d’ingénieur aéronautique. Son rêve est de travailler à la NASA. Je l’encourage, même si cela signifie une école différente de la mienne. Plus tard, quand nous aurons nos diplômes, je la suivais là où elle aura trouvé du travail. Le métier d’architecte n’est pas forcément attaché à un lieu.

Des éclats de rire me font lever le nez de mon téléphone. Le cours de Hip Hop est terminé. Je lève la main pour faire signe à Emy qui me rejoint.

- Sarah veut ton numéro, me dit-elle.
- Tu ne le lui as pas donné j’espère.
- Mais non ! Je n’arrête pas de leur dire que tu es avec Crysta !
- Allez, on attrape le métro pour le centre-ville puis on mange un bout avant d’aller faire la séance de photo.

En chemin, Emy me raconte de manière enthousiaste le spectacle qu’elle prépare avec son école. La danse est pour elle un passe-temps et un défouloir et non pas une vocation. Ma sœur est une fille dynamique. Il faut sans cesse qu’elle bouge. Comme elle compte bien suivre la carrière de notre père et devenir un trader renommé, elle travaille d’arrache-pied à l’école. C’est donc une vraie pile électrique qui sort des cours. Nous rions et plaisantons sur les professeurs que nous avons eus en commun.

C’est autour d’une pizza que je lui explique l’immeuble que je compte photographier ce soir. La nuit s’annonce claire offrant ainsi une belle vue sur la lune. Il y a un immeuble à deux pâtés de la pizzeria où nous sommes qui a une façade vitrée. Il ne ressemble en rien aux autres immeubles. En fait, son mur de vitres fait comme une mosaïque géante sur laquelle je voudrais immortaliser le reflet de la lune.

Souvent les passants croient que nous sortons ensemble Emy et moi, tellement nous sommes fusionnels. Nous partageons tous, même nos secrets intimes. Elle sait donc que je ne suis pas insensible aux charmes masculins, même si je n’ai jamais osé franchir le pas. Emy me dit de tester pour vraiment connaître mes préférences. Cependant je suis quelqu’un de fidèle et j’aime Crysta. Je ne trouve pas correct de tenter un test « pour voir ». Pas correct pour ma petite amie et ni pour le gars qui ne serait qu’une expérience. Je sais qu’Emy aime bien un de mes amis, mais elle ne peut pas supporter sa famille et son père. Un avocat que notre mère a souvent contre elle et qu’elle déteste par sa manière d’agir et sa mentalité de requin.

J’ai commencé à prendre des photos. J’utilise un appareil professionnel de qualité que j’ai eu à un de mes anniversaires. Avec le boîtier de marque, j’avais même eu droit à un cours particulier pour savoir m’en servir et en sortir le meilleur des réglages. Car pour mon père, il était évident qu’il ne m’offrait pas un tel bijou pour le laisser en mode automatique.

La nuit n’est pas bien fraîche. Je prends quelques photos d’Emy qui fait la clown en équilibre instable sur le couvercle d’une poubelle.

- Emy, on va aller dans cette ruelle. Cela doit donner un bel effet avec les façades des autres immeubles qui se resserrent.

- On se mange une glace après, Chad ?

- Chez Mario ?

- Oui ! Elles sont exquises, surtout celle à la pistache.

- Il a aussi les meilleures glaces au chocolat du monde sœurette.

Un grognement me fait tourner la tête un instant. Un chien errant très certainement. Je reprends la prise de mes photos. La lumière, l’angle de vue, tout est parfait.

- Chad…

Cet immeuble est magnifique dans sa conception. Il se dégage de lui une impression de légèreté alors qu’il a plus de quarante étages.

- Chad !

- J’ai presque fini Emy. Ne t’inquiète pas les glaces ne vont pas fondre d’ici là.

(...)

C’est incroyable comment tout peut basculer en une seconde. L’instant d’avant, la vie s’ouvre devant moi avec une promesse de futur radieux, l’instant suivant je me tords de douleur, me tenant l’abdomen. Impuissant, paralysé par la douleur, je regarde Emy se faire attaquer par cette… chose. Je vois les affres de la souffrance tordre son si joli visage. Je ne peux pas croire ce que j’ai vu. Cet être sort d’un cauchemar. Une paire d’yeux d’un rouge lumineux nous observe quelques instants avant que la créature ne fuit. Les cris d’Emy commencent à attirer l’attention des passants au bout de la ruelle sombre dans laquelle je l’ai entraîné. Ma paralysie s’estompe et je prends sur moi pour prendre Emy dans mes bras et la porter jusqu’au boulevard bien plus passant que cette ruelle maudite. Ai-je rêvé ou pas d’avoir entendu un « on se reverra… ou pas. » ? Je crie à l’aide, demande aux gens d’appeler une ambulance. Je me suis effondré sur le trottoir, ma sœur dans mes bras. Un sang noir coule de sa bouche et de sa blessure. Une large tache écarlate orne ma chemise le long de mon flanc, là où la bête m’a mordu.

Le temps me paraît s’étirer. Un attroupement s’est fait autour de nous. Des gens gesticulent, mais je ne les calcule pas. Je berce Emy, lui embrassant le front et lui caressant les cheveux. Je lui dis de ne pas s’inquiéter, que je suis là. Les lumières des gyrophares m’hypnotisent. Je sens qu’on me prend Emy des bras. Je tente de la retenir, mais un ambulancier m’explique qu’il faut qu’ils l’examinent.

- Que s’est-il passé ? Me questionne l’un de ceux qui m’examine.

- Nous nous sommes fait attaquer par je ne sais quoi. Quelque chose avec des crocs et des griffes.

Je ne parle pas des yeux rouges, ils me colleraient immédiatement une recherche de prise de drogue.

- Comment va ma sœur ? Demandé-je en essayant de regarder par-dessus celui qui m’examine.

- Mes collègues la stabilisent avant de partir pour l’hôpital. Vous avez eu de la chance jeune homme. L’animal qui vous a attaqué n’a réussi qu’à mettre votre chemise en lambeaux.

Je ne comprends pas ce qu’il me dit et regarde mon flanc alors qu’il va aux nouvelles concernant Emy. Si ma chemise est en effet déchiquetée et tachée de mon sang, ma peau, elle est intacte. Je sens comme une lointaine douleur, mais plus rien de la plaie béante qui pissait le sang quelques instants avant. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Suis-je en plein cauchemar et vais-je bientôt me réveiller en nage dans mon lit ?

- Venez ! Me fait l’ambulancier. L’état de votre sœur est critique nous partons pour l’hôpital.

(...)

Emy est morte dans mes bras avant d’arriver à l’hôpital. Du sang noir coulait de sa blessure et aussi de sa bouche. Elle avait peur et très froid. Sa main sans force s’est accrochée à la mienne jusqu’au bout.

Personne n’a pu me faire lâcher ma sœur. Ils s’y sont pourtant mis à trois. Mais mes bras restent solidement ancrés autour du corps de celle qui est mon alter ego. Ma vie s’effondre, Emy n’est plus.

- …. État de choc…. N’entend rien. Essayez de lui parler… nous devons prendre le corps…

- Chad ?

Je revois la scène et à chaque fois un détail macabre s’y ajoute. Cela ne peut être qu’un cauchemar. Il n’existe pas de loup pouvant marcher sur deux pattes. Oui je rêve et vais me réveiller…

- Chad !

- Papa !

À travers ma vue brouillée par les larmes, je vois le visage de mon père. Sa mine est sombre et fermée, mais il me parle avec douceur. Il me dit de lâcher Emy.

- Elle va se réveiller !

- Non Chad et tu le sais. Ils ont besoin de l’examiner pour connaître la cause de sa mort Chad.

Mon père s’est accroupi devant moi pour être à ma hauteur. Résigné, je lâche le corps de ma sœur. C’est comme si je sautais dans le vide. Cela a le goût amer du non-retour.

Plus rien ne sera comme avant.

L’enfer est le paradis des faibles
Le repas se passe aux seuls bruits des couverts qui tintent sur la porcelaine. Ma mère a le regard perdu dans le vague, quant à mon père il lit un journal financier tout en avalant le contenu de son assiette sans prendre le temps de mâcher. Il n’y a pas plus d’animation ici que dans une église en veillée funèbre. Un mois. Cela fait un mois ou presque que Emy a été enterrée et avec elle, la joie qui illuminait notre foyer. Je quitte la table alors que j’ai à peine touché à mon assiette. Pourtant j’ai faim. Une sensation de manque m’envahit depuis quelques jours que le ragoût, pourtant appétissant que nous a confectionné notre employée de maison, ne suffit pas à combler. Je m’enferme dans ma chambre, allume mon ordinateur, mais vais me planter devant la fenêtre. Ma chambre est uniquement éclairée par la lueur de la lune qui arrive à son apogée. Elle marque un anniversaire qui me prend les tripes. Si seulement ce jour-là je n’avais pas emmené Emy faire ces photos… Le jour du drame, ils n’ont pas voulu que je rentre et m’ont gardé à l’hôpital pour observation. « État de choc » et d’autres mots dans un jargon compréhensible que pour celui qui le prononce. Le médecin m’avait prescrit des calmants qui ne m’avaient fait aucun effet notable. Combien de litre de larmes peut-on pleurer ? Depuis un mois, mes yeux me brûlent. L’acide du remords me brûle les veines. Je devrais être en prise avec des maux de tête comme ma mère, mais non. Je n’ai jamais été si bien en forme. J’ai envie de m’endormir pour ne plus me réveiller.

Je tourne comme un fauve en cage. Un besoin d’espace et de prendre l’air, je sors sans répondre à mon père qui me demande où je vais. Dehors, il fait nuit, pourtant je perçois chaque détail et entends la moindre conversation, le moindre murmure autour de moi. Un type passe à côté de moi. C’est dingue, c’est comme si j’entends son corps vivre et son cœur battre. Je ne fume pas, ne bois pas, mais j’ai clairement l’impression d’être en train d’halluciner ou de faire un trip. Le bruit de la circulation m’insupporte alors qu’à cette heure tardive il y a pourtant peu de voitures. Je me mets à courir. Je ne sais pas ce qui me prend, mais chaque foulée me fait du bien et appelle la suivante. Je me sens attiré par le grand parc, mais c’est devant des grilles closes que je n’arrive nullement essoufflé.

… Je me retourne et regarde la hauteur des grilles. Comment ai-je pu sauter cela si facilement ? Mais l’appel de la course est plus fort, je m’enfonce dans le parc. Je dérange un écureuil en train de festoyer dans une poubelle, la chasse commence. L’animal détale, je le suis avec une exaltation dans le cœur. C’est quand sa nuque craque sous mes crocs que je semble m’éveiller d’un cauchemar. Le goût ferreux du sang dans ma bouche, ces crocs que je sens du bout de la langue, mes mains griffues qui tiennent le corps désarticulé du rongeur. Dégoûté, je laisse tomber l’animal et vais m’accroupir vers le plan d’eau pour me rincer et me laver de ce sang, de cet acte ignoble. Sur la surface du lac artificiel, la pleine lune se reflète ainsi que mon visage. Vision d’épouvante qui me fait reculer à quatre pattes. Assis par terre je regarde à nouveau mes mains, caresse mes joues habituellement imberbes… Avec prudence, je m’avance à nouveau vers le miroir d’eau. Un regard d’un jaune lumineux me contemple. Je cligne des yeux, mais rien à faire, la vision d’un moi transformé en monstre persiste. Suis-je en train de devenir fou sous la pression du sentiment de culpabilité ?

Deux prunelles rougeoyantes apparaissent à côté de mon reflet. Me retournant brusquement, je croise une nouvelle fois ce regard de bête sauvage. J’étouffe un cri, je viens de reconnaître ce qui… celui qui nous a attaqué Emy et moi un mois plus tôt. Une terreur sans nom me submerge. Je suis persuadé qu’il va me tuer, achever ce qui n’a pas été fini.

- Bonjour, Chad, je m’appelle Hugues et je suis ton alpha. À partir de maintenant, tu m’obéis.

- Laissez-moi ! Au secours !

Je n’ai pas le temps d’esquisser le moindre geste pour m’enfuir, qu’une poigne de fer m’enserre le cou et me ramène vers la surface du lac m’obligeant à faire face à mon reflet. Hugues ne prend pas de gant pour m’expliquer ce que je suis devenu et ce que cela implique. Pour faire simple, deux meutes rivales de loups-garous s’affrontent sur Boston. La meute de Hugues a eu des pertes, il est donc en pleine période de « recrutement ». Ma sœur et moi étions simplement sur son passage. Simple hasard... Bien plus tard, j’appellerais ça une destinée inexorable. J’ai droit à un cours en accéléré sur tout ce qu’il y a à savoir sur les lycans. La séance s’achève sur une raclée monumentale qu’il me donne pour que je maîtrise ma transformation.

(...)

Hugues est un alpha violent qui tient sa meute d’une poigne de fer. Je n’ai pas d’autre choix que de répondre présent quand il « appelle ». Nous sommes nombreux dans la meute, venant d’horizons variés. Les jeunes transformés apprennent à se gérer dans les coups et la douleur. Il ne m’a fallu que deux lunes pour maîtriser l’animal qui est maintenant en moi. Le point d’ancrage que chaque loup doit trouver pour arriver à se focaliser dessus et prendre les rênes de sa bestialité a vite été clair pour moi. C’est ma colère d’avoir entraîné Emy dans cette ruelle. Jamais je ne me pardonnerai sa mort. Je me suis muré dans une rage froide et la violence dans laquelle m’emporte Hugues anesthésie la douleur du manque et de la culpabilité. Beau paradoxe puisque c’est ce sentiment de culpabilité qui me permet de garder mon humanité. Crysta a rompu, car elle ne me reconnaît plus. Ma nouvelle arrogance lui fait peur.

L’intelligence, alliée à la puissance du lycan que je suis devenu, me fait rapidement monter en grade dans la meute. Je deviens celui que la meute rivale craint. J’ai honte de dire que je me suis laissé entraîner à aimer cette violence. Ne plus rien penser sinon qu’éviter les coups et être plus fort que celui d’en face. J’oublie l’absence d’Emy dans des combats brutaux de guerre de territoire. Au bout d’un an, Hugues a la domination de Boston. L’autre meute fait profil bas, attendant que nous baissions notre garde. Je me suis lié avec Nathan l’actuel second qui partage volontiers avec moi ce rang de bêta de tête. À nous deux, nous essayons malgré tout d’apaiser Hugues et de préserver la meute de combats sanglants inutiles. Un vent de révolte commence à poindre dans les rangs.

Je ne sais pas comment mon père et ma mère ne s’aperçoivent pas ce qu’il m’arrive. Je rentre souvent tard. Si je prends le soin de me changer dans le repère de la meute, les affrontements violents que je mène se lisent dans mon regard et mon mutisme. Je ne suis plus l’étudiant naturellement souriant d’avant. J’en viens à penser que mes parents pensent comme moi, que je suis responsable de la mort d’Emy. Notre famille est brisée, et anéantie, chacun se murant dans son travail. Mes notes ont baissé à l’école, mais mon intégration à Yale ne m’apparaît plus primordiale, car je sais que Hugues ne me laissera jamais quitter la meute, du moins pas vivant.

(...)

Je dépose un lys blanc sur la tombe d’Emy. Deux ans déjà… Il m’a fallu du temps pour revenir devant sa tombe après l’enterrement. Mais depuis quelque temps, je viens souvent me recueillir ici. Comme avant, je lui parle de ce que je fais. Si elle m’entend, elle sait ce que je suis devenu, que j’ai suivi son conseil et testé du côté des garçons et que cela m’a plutôt plut. Ma colère est un peu retombée et mon tempérament naturellement calme reprend peu à peu le dessus sur le loup. Je suis le second en titre et bêta de tête de la meute. Nathan s’est un peu mis en retrait depuis qu’il a eu un enfant. Il aimerait bien quitter la meute, ou plus exactement le joug d’Hugues. Mais il craint pour la vie de sa femme et de son gosse. Notre alpha est un névrosé de la puissance. Sa dernière idée est d’écraser tout simplement chaque lycan qui n’appartient pas à notre meute. Il veut régner sur Boston sans partage. Il nous engage dans des combats sordides et impitoyables. Étrangement, il me fait presque aveuglément confiance. Je me sers donc de cela pour temporiser et éviter que nous devenions tous des assassins au regard bleu électrique.

La mutinerie n’était qu’une question de semaine. Quand Nathan me convie à une réunion secrète qui regroupe les deux tiers de la meute, je comprends que quelle que soit ma réponse ils ont décidé de passer à l’action et me demandent d’être à leur tête. Je refuse dans un premier temps, disant que je n’ai pas l’âme d’un leader. Cependant, Hugues apprend que Nathan essaye de le renverser et s’en prend à sa famille. Je revois encore le regard de terreur du gamin de mon ami. Je me suis interposé juste à temps, encaissant le coup qui aurait été mortel pour l’enfant. Ce fut le signal de la mutinerie et la meute s’entredéchira. Gravement blessé, je n’ai pas participé à ce combat fratricide. À force de régner par la peur, celle-ci est devenue une arme qui s’est retournée contre lui. Hugues perd face à cette rébellion massive. Ses derniers bêtas fidèles retournant rapidement leur veste en voyant le vent tourner et comprenant qu’Hugues ne pourra plus rien leur faire.

Assis sur le sol dans un coin, attendant de récupérer de ma blessure qui tarde à guérir, car faite par un alpha, je vois Nathan m’apporter ce que je crois être le cadavre d’Hugues. Mais notre alpha est encore en vie quand il le dépose à côté de moi. Bien amoché, mais en vie.

- Achève le Chad ! Cet honneur te revient de droit. Nous voulons que tu sois notre alpha.

Abasourdi, je vois la meute se rassembler autour de nous. Ils sont tous là, même ceux qui étaient encore du côté d’Hugues il y a quelques heures à peine. Dans leur regard, je vois une lueur d’espoir, celui de pouvoir vivre sans devoir combattre constamment ni avoir peur du joug de leur alpha. Des sourires timides m’incitent à achever celui qui fut notre chef. Je sais qu’en le tuant je garderai le doré de mes yeux de loup. Hugues est un assassin. Il a tué ma sœur. Après tout ce temps, je tiens ma vengeance. Ma main griffue se pose sur son cou. La roue du destin tourne, c’est maintenant moi qui tiens sa vie au gré de ma volonté. Je croise son regard rougeoyant. J’y lis une lueur de défi alors qu’il n’est plus en état de se défendre. Jusqu’au bout Hugues me nargue.

(...)

Je boucle ma valise et vérifie que je n’oublie rien. J’embrasse ma mère, mon père m’attend en bas dans la voiture. Il me conduit à l’aéroport. Nous ne nous disons rien le long du trajet. Tout est déjà prévu pour mon arrivée à Beacon Hills, de mon inscription au campus, à l’achat de mon appartement. Mes parents n’ont pas discuté ma lubie d’aller m’enterrer dans cette petite ville de Californie. Je comprendrais bien plus tard que ce choix avait dû faire hurler mon père. Mais il n’a rien laissé transparaître.

- Donne-nous des nouvelles régulièrement Chad.

- Oui promis Papa.

Une accolade et je disparaissais dans la zone de transit. J’ai décidé de rayer Boston de ma vie et compte bien recommencé à vivre normalement dans cette petite ville tranquille de la côte ouest.

(...)

J’ai refusé d’achever Hugues. Le faire n’aurait pas rendu la vie à Emy et m’aurait fait devenir comme Hugues. La fureur et ma colère m’ont quitté, ou du moins se sont mises en veille. Je ne suis pas prêt psychologiquement pour devenir un alpha. J’ai d’autres projets comme celui de devenir architecte. C’est finalement Nathan qui est devenu le nouvel alpha de la plus grande meute de Boston. La ville va être bien plus calme, comme moi. J’ai gagné une nouvelle sérénité. Néanmoins j’ai besoin de quitter Boston et partir loin.

Pourquoi Beacon Hills ? Je ne sais pas. Un soir, j’ai étalé une carte du pays sur mon bureau et lancé ma gomme au hasard…

L’histoire d’une roue qui tourne (point de vue de Stephan Wilder)
Je rince mes lentilles avec le produit nettoyant. Elles me font mal. Depuis la mort d’Emy j’ai de plus en plus de mal à les supporter. Alors parfois je cache mon regard avec des lunettes sombres. Mes collègues compatissent et me laissent en paix. Mais ce n’est pourtant pas mes yeux rougis que je vois dans le miroir de la salle de bain que je cherche à cacher aux yeux des autres.

Nul n’échappe à son destin…

Mon regard vairon que seule Prisci voit chaque jour est pour moi un stigmate, le sceau d’une malédiction. Pardonne-moi Chris si j’ose penser que la vie est injuste. Emy n’est plus, et Chad rayonne de force et de santé. J’ai l’impression que l’on m’a arraché le cœur. Ce soir encore, je vais veiller tard, serrant ma femme dans mes bras qui dort du sommeil artificiel des somnifères qu’elle prend. Chaque matin comme un automate, je vais travailler. La terre n’a pas arrêté de tourner.

Enfermé dans mon bureau, je me prends à regarder par la fenêtre à la place du mur d’écrans auquel mon bureau fait face. Je réfléchis à ce qu’il s’est passé. Chad n’est plus le même. Mais je suis incapable de lui tendre la main. Que ce serait-il passé si seize ans auparavant j’avais refusé de… Mes épaules se voûtent et je soupire. Comment pouvais-je refuser alors que toi mon ami tu m’avais sauvé d’une mort certaine… ou de bien pire comme mon propre père avant moi à cause de cette maudite bichromie oculaire. Je suis interrompu dans ma méditation par ma secrétaire qui se risque à passer la tête par la porte quelle vient d’entrebâiller.

- Stephan ? Anton de la Wells Fargo cherche vraiment à vous joindre.

- D’accord Milly, je l’appelle tout de suite.

Augmentation de capital, business plan à moyen terme, je plonge de manière mécanique dans le travail. Je suis un as dans mon domaine, capable de négocier plusieurs affaires en simultané. J’abats le travail de trois personnes. La banque qui m’emploie me donne carte blanche et me paye plus que grassement. Pour ce prix, je fais et défais des fortunes. Le monde de la finance est un milieu de requins où tout est permis. J’excelle dans l’analyse des marchés et la compréhension des mécanismes de leviers qui permettent de transformer 100$ en 1M$. Mais toute mon ingéniosité à faire les bons choix sur les places financières ne vaut rien sur le plan personnel. Ai-je fait le bon choix ? Ou n’ai-je fait que reculer l’inévitable ? Il y a plus de vingt ans, j’aurais dû mourir dans ce laboratoire d’expériences plus que sordides. Si Christopher Argent, frère de Gérard et oncle de son fils qui porte le même prénom que lui n’était pas intervenu. Emy n’est-elle pas le dû que la mort n’a pas obtenu ce jour-là ? Moi vivant, Emy n’était-elle pas condamnée à mourir pour… l’équilibre ?

(...)

Chad rentre tard, ses notes sont en chute libre et la dureté de son regard effraye sa mère. Je devrais réagir, l’aider à se prendre en main, mais je suis comme paralysé. Pardonne-moi mon ami, mais c’est au-dessus de mes forces.

(...)

Les bras m’en tombent. Chad vient de nous annoncer sa décision de poursuivre ses études dans une petite ville de Californie, Beacon Hills. Quand je lui demande comment il a choisi ce lieu, il me répond que c’est un pur hasard… Qu’est-ce que cela signifie mon ami ? De telles coïncidences ne sont pas possibles.

Chad semble s’être repris et se remet à étudier sérieusement. Le temps que nous organisons son transfert, ses notes sont remontées à leur niveau habituel. L’ambiance à la maison est un peu moins pesante depuis qu’il nous a annoncé son départ. À ma grande honte, cela semble convenir et soulager tout le monde.

(...)

Quand je le vois disparaître dans la zone d’embarquement à l'aéroport, j’ai l’amer sentiment que j’ai failli. Failli à une promesse faite il y a plus de seize ans auparavant, la promesse d’être un bon père pour Chad. L’avenir me donnera l’occasion de me rattraper, heureusement.

Nouveau départ
Beacon Hills et son campus, cette ville de moyenne importance de Californie n’a rien d’extraordinaire, sinon qu’il y fait meilleur qu’à Boston. Je me suis installé dans l’appartement acheté par mon père dans une résidence de standing. Je fais partie des étudiants aisés du campus, seulement mon caractère affable m’a rapidement permis de me faire un nouveau groupe d’ami. Je suis le gars calme et tranquille, toujours prêt à aider pour des questions de cours. Évidemment le niveau de l’enseignement que je reçois n’est pas celui de Yale. Mais je comble l’écart par un travail personnel qui me hisse dès le début à la tête de la promo. Ma vie d’étudiant aurait pu se dérouler sereinement, mais personne n’échappe à son destin. J’ai pensé fuir le mien, mais l’avenir me dira que j’ai au contraire foncé vers lui.

Il y a une concentration d’être surnaturel très importante à Beacon Hills. N’ayant auparavant vécu qu’à Boston, je ne sais pas si c’est ordinaire pour une ville de cette taille. Quoi qu’il en soit, je garde mes distances avec ce monde de l’ombre. J’ai promis sur la tombe de ma sœur de vivre pleinement pour lui faire honneur.

(...)

Comme le diront certains plus tard, je suis un aimant à problèmes. J’ai gardé le goût du luxe, c’est pour cela que j’étais dans ce magasin de prêt-à-porter masculin de standing, l’un des rares de cette ville. L’affaire est banale, un miséreux s’est dit que la caisse d’une telle boutique où il se vend des costards à huit cents dollars devait être bien remplie. Le gars, un amateur, est nerveux quand il braque la jeune femme qui tient la caisse. J’ai juste levé les mains pour appeler au calme, le coup de feu est parti, me déchirant la cuisse. C’est la panique, la vendeuse a écrasé le bouton de l’alarme. L’agitation fait que je perds le fil de ce qui se passe.

D’une main j’appuie sur ma cuisse pour contenir l’hémorragie. J’entends la sirène de la police parmi le boucan de l’alarme du magasin qui me vrille les oreilles. Charles, le vendeur qui me conseille habituellement est près de moi, disant qu’une ambulance a été appelée. Nouveau vent de panique ! Je sens parfaitement ma chair cicatriser sous le tissu de mon pantalon. Je dois partir de là… mais trop tard, un inspecteur de police est déjà là et se dirige vers moi après que la vendeuse m’ait montré du doigt.

Ma panique quant à ma situation bascule lorsque je sens l’aura du policier. C’est un loup alpha. D’un côté, il va comprendre mon problème, de l’autre j’ai un très mauvais souvenir des alphas…

(...)

Joshua Kartwrite inspecteur de police et alpha de son état a rapidement saisi le problème et m’a soustrait à un examen médical bien embarrassant. J’ai feint de boiter alors qu’il m’emmenait à sa voiture de fonction prétextant une urgence. Dans sa voiture, il reçoit un appel de l’adjointe du shérif, une certaine Ruby Volpha. Un cambriolage vient d’avoir lieu à deux pâtés de maisons d’où nous sommes. Un échange de regard et un haussement d’épaules plus tard me voilà dans le rôle temporaire de flic stagiaire et bon pour aider à une arrestation musclée.

(...)

Josh est finalement devenu mon alpha, plus poussé par l’amitié qui s’est créée entre nous que par une volonté de sa part de créer une meute. Pourtant au bout de deux mois à peine, l’attitude de Josh change. Il commence par devenir exclusif et m’écrase de plus en plus souvent de son aura. Le spectre d’Hugues me hante à nouveau. Un soir, il faudra l’intervention de sa collègue Ruby Volpha, une louve alpha également et d’une druide Mafdet Mahes pour stopper Josh dans une crise destructrice où il manque de me tuer. Pour me soustraire de l’emprise de Josh, Ruby n’a d’autre solution que de me revendiquer comme bêta. Heureusement pour moi, cette fois ce lien sera solide est fiable.

(...)

Ruby n’avait pas l’intention de s’entourer d’une meute. Je suis devenu son bêta un peu par accident. Notre relation est cordiale, mais assez distante. Et au final, bien que nous habitons dans la même ville, nous nous voyons peu. Cela change lorsque Ruby retrouve un ancien ami qui avait quitté Beacon Hills il y a plus d’un an. Derek Hale, car il s’agit de lui, est revenu dans sa ville natale. Sa famille et celle de Ruby étaient amies. Un jour, Derek lui demande de devenir son bêta, car un loup n’est pas fait pour vivre seul.

La meute s’étoffe maintenant de deux bêtas, Derek et moi, plus d’une druide, Mafdet Mahes. Bien que nous soyons plus nombreux, le fonctionnement ne change pas. Nous restons des adultes indépendants. Cependant, une chose nous lie tous, la mort que nous avons frôlée de près. Nous sommes tous quatre des âmes brûlées.

(...)

L’appel de la lune est toujours présent. Le stress des partiels me rend irritable là où d’habitude je me gère aisément. Je sens le besoin de l’animal et décide de lui donner son dû en allant chasser dans la forêt qui borde tout un côté de la ville. C’est une biche qui fait les frais de mes instincts de fauve. Coïncidences ou pas, j’achève l’animal dans ce qui tient lieu de campement à un gars peu ordinaire.

Miyavi Kyomu est un kanima félin. Bien plus jeune que moi, il n’en est pas moins vieilli par un passé fait de violences et de meurtres. Rien ne fut prémédité, il joua habilement à la souris pour calmer le loup en pleine traque que j’étais au moment de notre rencontre.

Je ne considère pas notre liaison comme sérieuse. Miya est versatile, ou du moins il fait croire qu’il est. J’entre dans son jeu, car cela me convient. Je n’ai pas envie d’une relation exclusive par peur de m'attacher et de souffrir. Nous nous affichons donc comme un couple libre.

Miya est un chanteur en contrat avec une maison de disque. Il incarne ce style de jeune chanteur avec ses fans très friandes de relations ambiguës. À tort, j’imagine que Miya est à la ville comme il est sur scène. Je m’aperçois un peu tard que son attachement à moi est bien plus profond qu’il ne le laisse voir, quand je croise la route d’un homme qui va changer ma vie, Mickael Wayne.

Intermède prometteur
Malgré moi, je me fais embarquer dans une aventure dangereuse, en ramassant une enveloppe perdue par un étrange personnage : Mickael Wayne. L'humain, à la recherche de son passé est un homme secret, mais sa curiosité le fait s'approcher de moi. De flirt léger, notre relation évolue doucement. C'est finalement Miyavi qui malgré ce qu’il ressent pour moi, me fait prendre conscience que Mick est devenu une part de mon ancre et que l'affection que je ressens pour lui est bien plus forte que je ne le pensais.

Un trio étrange s'installe avec Chad en point central. Si Miya ne serait pas contre de "sauter" sur Mick qui lui plaît également, la réciproque n'est pas vraie. Mick accepte la présence de Miya, car c'est l'autre partie de mon ancre et que le japonais était là en premier et a accepté (toléré ?) ce nouveau venu dans ma vie. Miyavi devine que tout simplement que je ne pourrais choisir entre eux deux, car je refuse de blesser l’un ou l’autre.

Une crise éclate lors d'un bal costumé où Miya s’éclipse et disparaît pour s'attaquer à son passé et particulièrement à ceux qui ont décimé la famille de sa sœur Jaycee. Cela a comme conséquence, la rupture brutale de mon point d'ancrage. Je me reporte entièrement sur Mick, brisant ma confiance envers le Japonais. Je ne suis, à cet instant, pas près de pardonner à Miyavi sa désaffection et cette mise à l'écart de sa vie et de ses problèmes.

Je me concentre donc sur Mick que j’aide à affronter son terrible secret vis-à-vis de l'incendie du manoir des Hale. Je l’assiste lorsque celui-ci avoue à Derek avoir participé à l’incendie sans savoir s’il était ou non conscient de ses actes, toute cette partie de sa mémoire a été effacée. Je n’hésite pas à attaquer Peter qui, entendant l’histoire, n’a pas la même compassion de Derek et se rue sur Mick pour le tuer. C’est Derek qui évitera à son oncle de se faire tuer. Son attaque sur Mick a déclenché un sentiment fort sur mon loup. J’ai conscience de ce que cela signifie.

Une fois que Mick s’est remis des blessures que lui a faites Peter, il m’entraîne à Boston où James, son unique ami, est censé se trouver. Mais il ne donne plus de nouvelles. James s’était fait débusquer suite au virus mis sur son ordinateur par Mafdet avec l’aide de Danny. Sans le dire à Mick, je renoue avec mon ancienne meute et rappelle à Nathan sa dette. J’ai sauvé la vie de sa femme et de son gosse. Je lui demande de nous épauler dans l’ombre. Cela tourne au cauchemar quand en arrivant dans la planque de James, je me retrouve face Miyavi qui fuit avec un groupe de chasseur. Le Japonais semble impliqué dans l’enlèvement de James. Alors que la meute de Nathan, qui m’obéit en souvenir du passé, arrive à maîtriser les chasseurs, Mick se prend lui-même en otage pour me faire céder, de peur que l’attaque nuise à James.

Les chasseurs par le biais d’un certain Shadowcat nous invitent à nous retrouver le soir même dans un lieu reculé. Conscient du piège, Mick et moi nous nous y rendons avec Nathan, deux bêtas et l’aide inopinée des chasseurs du matin qui n’en sont pas vraiment. C’est la bande de Goran qui s’avérera plus tard être un des captains de Lycaon le premier homme-loup. Mick, Nathan et moi nous nous faisons entraîner par Shadowcat qui s’avère être un redoutable combattant qui prend plaisir à nous battre et nous blesser. Alors que Nathan est mis hors course, Mick en danger de mort, et que je suis totalement coincé, j’arrive à absorber la puissance de Nath et son rang d’alpha. On saura après que c’est grâce à l’effet conjugué de la lune rousse et une part de la puissante magie de Ruby, mon l’alpha, que j’arrive arrive à me hisser au rang d’alpha.

Le combat avec Shadowcat est violent, Je prends le dessus et vais pour le tuer. Mais Neo, le fils de Goran s’interpose et prend le coup mortel à la place de Shadowcat. C’est à ce moment-là que Mick et moi découvrons effaré que Shadow et Miyavi sont la même personne. Shadow est le côté sombre du Japonais, une entité née de son conditionnement de chasseur.

Miyavi est de nouveau fait prisonnier quand lui et Goran tentent de sauver James et de récupérer un maximum de document. Goran nous amène James et me demande l’aide pour aller rechercher Miya. Je ne réagis pas, trop effaré par celui que je prends pour un traître. La nuit qui suit me permet de réfléchir et de monter un plan sans en parler à quiconque.

Pour prendre le dessus sur Shadow, mon loup et moi fusionnons. Je ne suis plus homme et loup, je suis un homme-loup, comme si j’étais né ainsi, comme un loup natif. Je n’ai plus à me battre contre l’animal, car nous ne faisons plus qu’un, pas comme les hybrides issus de morsures. Cette unité me rend plus fort, d’autant plus que je n’ai pas rendu le rang d’alpha à Nathan. La puissance me grise et surtout me permet de mieux protéger Mick. Plus tard, Goran nous donne rendez-vous, il a réussi à récupérer Miyavi des mains des chasseurs plus une carte mémoire avec des informations sur Mick. Considérant Miya comme un traître et avec la meute de Boston de mon côté, je neutralise Goran et sa bande. Un combat s’engage entre Miyavi et moi. Au début il ne riposte pas. Mais Shadow finit par ressortir. Je me fais impitoyable et affiche mon intention de le tuer. Ma détermination fonctionne, l’entité Shadow vacille, perd sa confiance et le kanima Nineko reprend le relais (il avait compris ma manœuvre et bloqué l’esprit de Miya). Dans un ultime geste d’amour, je mords Miyavi, lavant l’ignominie de sa première morsure qui l’avait transformé en kanima. Il faut l’intervention de Lycaon pour redonner à Nathan son statut d’alpha et me faire redevenir un simple bêta. Je ne suis clairement pas prêt à être un alpha. C’est l’occasion aussi pour moi de revoir mes parents sous l’impulsion de Mick. Je leur présente les deux hommes qui partagent sa vie. Ceux-ci vont même réussir à lever ma culpabilité vis-à-vis de la mort de ma sœur dans un moment de grande émotion sur la tombe d’Emi.

Le retour à Beacon Hills se fait à l’apogée de la lune rousse. Ruby et Derek sont au plus mal. La meute de la louve rouge se rassemble et s’épaule.

Mes relations avec Miyavi sont tendues depuis notre retour de Boston. Le Japonais semble perdu et je ne sais pas comment me rapprocher de lui sans le brusquer. Je me fais aussi plus exclusif, mon côté loup qui prédomine bien plus qu’avant se braque sur un rapprochement possible entre Miyavi et Mick. Je décide de compartimenter mon cœur et de me consacrer à l’un et à l’autre alternativement. C’est ainsi que j’aide Mick et James à comprendre les documents que Miyavi a réussi à voler aux chasseurs.

La crise éclate quand Miyavi, sur le coup d’une erreur de jugement, vient s’en prendre à Mick. Je m’interpose et menace de le tuer. Mary-Jaycee arrive au bon moment et calme son frère. Dans la discussion qui suit entre Myavi et moi, le Japonais lui avoue être jaloux de Mick et ne pas accepter mon attitude. Il ne se sent pas à la hauteur pour rivaliser avec Mick qui a mon âge, il se sent moins aimé. Ma réaction lui donne raison.

Je me retrouve confronté à l’absence de choix que j’ai fait jusque-là, demandant à mes deux compagnons de subir et tolérer la présence de l’autre. Incapable de choisir ni de les faire souffrir, je romps sur un coup de tête brutal avec Mick et Miya, tout en leur assurant mon aide pour leurs recherches sur leur passé respectif. Je pense que jamais Mick n’acceptera vraiment Miyavi et que l’espoir du Japonais de se faire aimer de l’humain est vain. Pour me conforter dans ma décision, je me souviens d’une discussion avec Derek qui me disait qu’un loup ne pouvait avoir qu’un seul compagnon. Pourtant j’étais persuadé d’aimer Mick et Miyavi sincèrement. C’est un homme-loup ravagé qui reprend le chemin du campus.

Je recroise Miyavi sur le chantier de construction de la maison du Japonais. Les lois n’arrêtent pas de changer, il faut modifier les plans. Alors que je pense que mon ex-petit copain ne reviendra pas, celui arrive enfin. Le jeune homme que je découvre sous son casque de moto est métamorphosé. Miyavi semble avoir pris de l’âge. Le jeune chanteur a changé de look pour quelque chose de plus mature. La discussion tourne vite court lorsque Miya me reproche mon égoïsme et mon incapacité à répondre à sa question : Est-ce que je lui préfère Mick ? Nous repartons un peu plus triste et aigri de notre côté.

Un soir, je reçois un message du chef de chantier de la reconstruction du manoir de Derek. Il veut me voir rapidement pour des problèmes avec les plans. Lorsque j’arrive sur place, je ne trouve pas l’homme et tombe dans l’inconscience lorsqu’une fléchette m’atteint à la nuque. Je me réveille torse nu et pieds nus, ligoté à une table métallique qui ressemble à une table d’autopsie. Très vite je fais la connaissance d’un certain Alfred qui pratique sur moi différentes expériences médicales, testant ma vitesse de cicatrisation en fonction de certains poisons. Comme si le charcutage par ce savant fou n’était pas suffisant, entre deux expériences médicales je reçois la visite de Rob, le bourreau de Miyavi. Rob me viole pour se venger du Japonais qui s’est échappé encore une fois. Ce traumatisme me braque. Une haine sans fond naît envers Miyavi que je rends responsable de cette humiliation.

Mick et Derek avec l’aide du mystérieux Erick Dovakiin trouvent ma position : je suis emprisonné dans un complexe moderne caché sous une église désaffectée au Mexique. Peter, Ruby et Miyavi sont aussi de la partie. Notre meute est attaquée lorsqu’ils sortent du complexe. William Hale, le cousin renégat de Peter les attend avec une armée de berserkers. Le combat est acharné et s’arrête lorsque Derek est blessé par William avec une dague étrange. Le jeune Hale n’arrive pas à cicatriser. Le retour aux USA se fait dans l’expectative. Miya me fuit rapidement, blessé par ma haine violente à son égard. Je garde pour moi l’humiliation subie. Mick m’amène me reposer quelque jour dans la maison de Ruby. Je sursaute au moindre bruit, je suis effrayé. Je fuis le contact avec Miyavi qui vient débarrasser ses affaires pour me laisser de la place. Mais il me suit et me provoque. Il tente de briser l’endoctrinement que j’ai subi. Je ne lui retourne qu’une plus grande haine.

Au bout d’une semaine, je finis par rentrer. Sous le prétexte d’une fête étudiante d’intégration, je me réconcilie avec Mick. Le répit est de courte durée. Lors de leur retour de Sacramento où Stephan a cédé à mon caprice pour une belle voiture, Mick est arrêté par le FBI avec l'accusation de meurtre sur un juge fédéral. L'action conjointe de James et Stephan lui permet de gagner une liberté conditionnelle. Un jour en rentrant, Mick et moi trouvons un inconnu tranquillement installé dans le canapé. Il s'agit d'un ex de Mick. Pour un commanditaire inconnu, il aide Mick et le libère de son entrave électronique en le portant lui-même.

Mick finit par provoquer une réunion avec James, Robin, Stephan et Maxence, mon ami télépathe. L'idée est de s'assurer que personne ne ment. Stephan, averti par mes soins des capacités du jeune homme, contre celui-ci en pensant en japonais. On apprend ainsi de la bouche de Stephan que le père de Mick et le mien se connaissaient et se voyait avec un 3eme homme, certainement pour une cause surnaturelle.

Une nouvelle invitation par une intrusion dans l'appartement de Mick nous amène moi, Mick et Maxence à San Francisco. Moi et Maxence avons le prétexte d'un match de hand. Lors du match Maxence entend quelqu'un penser mon nom, mais n'arrive pas à déterminer qui.

La surprise qui nous attend est tout simplement le juge que Mick est censé avoir égorgé, comme le prouvait une terrible vidéo. Le pire est la cassette qu'il visionne devant Mick sur laquelle il se voit lui-même s'adresser à son moi du futur. On apprend ainsi que c'est Mick lui-même qui s'est bloqué volontairement la mémoire. Le Mick du passé ne dit pas pourquoi. Au retour à BH, nous avons plus de questions que de réponse.

Peu après je suis embringué dans une affaire de meurtres sur le campus avec Maxence. Nous découvrons qu'un professeur tente de créer artificiellement des loups-garous. Mon sang semble être la clé de son succès qui semble proche.

Toujours sur cette piste, je suis Adriann le professeur de criminologie qui pense avoir remonté la filière de ce laboratoire clandestin. Mais nous tombons sur une branche spécialisée dans le détail d'organe d'êtres surnaturels. Nous sommes sauvés in extremis par Mick et Fiona.

C'est ainsi que je rencontre pour la première fois depuis que je suis bébé ma mère biologique. Rencontre émouvante qui dévoile toute une partie de mes origines. Fiona Ferjones, Iona Jefferson de son vrai nom, est originaire d'une tribu indienne, les Kawaiisu, qui semble avoir des rapports très proches avec la nature. Mon grand-père en est le chaman et le chef spirituel.

Les retrouvailles sont de courte durée. La meute est attaquée alors qu'elle est sur le chantier du manoir des Hale. Fiona meurt en prenant une flèche destinée à Jordan. Une partie sombre de moi fait surface. J’ai soif de vengeance et de bain de sang. Je mets au point un stratagème pour décimer des clans de chasseurs plus ou moins rivaux en provoquant une guerre de clans. Aidé de Samael, un chasseur atypique qui combat la gangrène de son propre clan, mon opération réussie au-delà de mes espérances. Ce que je deviens fait peur à Mick. Il me fait comprendre que même si je n’ai pas de sang sur les mains, même si mes prunelles sont toujours dorées, mes méthodes ne sont pas bonnes. J’accepte de laisser tomber pour ne pas perdre son amour.

Déception et reconstruction
Mick est enlevé par une faction militaire non gouvernementale. Je piége le mafieu local, Alessandro Amaro, pour obtenir l’aide de ses hommes pour délivrer mon compagnon. Cette histoire nous fait découvrir que la mère de Mick est toujours en vie.

Mon audace a un prix, Amaro m’utilise pour lui faire des plans pour des affaires illicites. Je fais ainsi connaissance avec l’un de ses amis, Tobias Rapier. Un homme froid et hautain que je fini par apprécier malgré une première approche brutale. C’est un chasseur, un ex chasseur. J’aide Alessandro à mon tour quand le professeur Rapier est en danger de mort. Depuis, je peux affirmer que nous sommes amis. Je retrouve en lui la bonne éducation que j’ai reçu.

Mon alpha perd l’un de ses bébés dans un crime répugnant lors de ses noces. La meute vit dans une ambiance pesante, nous gardons parfois Ian Hale dont Mick est le parrain. Puis arrive l’impensable : la faille avec le monde de Ruby se referme. Elle n’appartient pas à notre univers, mais à un monde parallèle donc l’histoire ressemble étrangement à nos contes de fées. Elle est obligée de retourner dans son monde pour ne pas mourir, laissant avec tristesse Peter et son fils. Quand la brèche est refermée, son rang d’alpha est transféré à Derek, ce qui met Peter en colère.

La meute des Hale perd à nouveau un de ses membres : Mickael Wayne. Mon âme sœur, mon compagnon. Nous avions construit une maison pour abriter notre amour, des idées et des projets plein la tête. Mais un choix difficile s'est imposé à Mick me conduisant a emménagé seul et en nouveau célibataire.

Quelques mois plus tard, la brèche s’ouvre à nouveau : Ruby tente de revenir ou de communiquer, personne ne le sait. Peter traverse la brèche pour voir sa femme, mais se fait immédiatement piéger, laissant son fils orphelin. Derek devient son tuteur officiel. Ian va mal, je le garde souvent pour que Derek puisse souffler un peu.


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