Sujet: Re: Plus qu’une famille, une meute | Feat Kada'an et James Jeu 22 Juin 2017 - 18:16
Plus qu'une famille, une meute
Airson glòir an chinnidh!
Le fils de chienne allait mourir, j'en étais presque sûr. Le regard éclatant de Kada'an montrait parfaitement son désir de déchiqueter la gorge de l'impétueux qui l'avait attaquée. J'en ressentais également la vie. J'étais prêt à éventrer l'homme pour me nourrir de son foie, son coeur. Le goût du sang cru, des tendons encore tendus par la vie à peine trépassée... Mes griffes faillirent trouver le chemin des organes du loup. Mais ma victime était une offrande, un sacrifice en ma femelle. Sa vengeance pour le méchant coup qu'il lui avait porté.
Mais Willem s'interpose. Pendant une seconde d'hésitation, j'hésitai à bondir sur lui pour tenter à mon tour d'être l'Alpha. Dominer Kada'an. Les siens. Le pouvoir. La puissance. Mes muscles se tendirent, mes crocs brillèrent dans la nuit. Et ma langue trouva un arôme de whisky, puissant et tourbé. Whisky offert par mon chef de clan dans un élan de compassion pour m'aider à tenir ainsi que les autres à l'influence de la Diane. Je me calmai l'espace d'un instant, partagé entre ma puissance bestiale en quête d'une élévation et ma loyauté ainsi que mon amitié envers l'Alpha.
Un raz de marée d'Alpha me surprit et je glapis de soumission en courbant le cou. Seigneur je haissai cette fichue aura ! J'avais envie de tordre le bras de Willem chaque fois qu'il s'en servait. Je grondai et claquai des crocs à son intention.
"J'étais calmé chef ! Evil that fucked..."
Je grommelai en gaélique couvrant d'insultes les deux qui nous avaient attaqués. Je n'avais fais que défendre mon clan ! Certes j'aurais été prêt à déchiqueter un pauvre imbécile pour se faire mais c'était dans l'honneur et la droiture. Peut être pas... Le livrer en pâture à Kada'an sans défense n'était pas un cadeau. Je couvai d'un regard mi-amusé mi-inquiet à ma louve me demandant ce qu'il adviendrait en cas d'accouplement. Je sentais d'ores et déjà que de longues séances de repos pour mon dos seraient nécessaires.
Je grognai sur Keanus en lui donnant un petit coup de poing dans l'épaule lorsqu'il hésita à nous attacher puis me laissai lourdement tomber sur le sol au côté de ma louve. Je posai ma tête sur ses genoux en ressassant les événements. Je n'en étais clairement pas très fier et la leçon de morale de notre Alpha qui suivie n'arrangea en rien à ma culpabilité. Cette puissance et cette rage en moi m'effrayait et je me décidai à décupler mes efforts pour la contrôler. Je sortis quelques minutes plus tard, Kada sur mes talons m'installait sur le devant de la cabane. La soirée semblait être plus paisible, mon loup s'était calmé dominé par mon Alpha et mon caractère.
Puis apparut un petit cul tout blanc. Lapin ? Manger ! Non retiens toi. Je regardai Kada'an bondir d'un air ahuri et lançai un regard désolé à Willem avant de partir à sa poursuite. Sous ma course mon loup s'éveille à nouveau, exalté par l'environnement et la puissance nouvelle de mes muscles. Je gronde et grogne pour montrer mon plaisir, glapit de joie en effectuant un salto par dessus une racine puis rattrape ma louve. Je la vois soudainement tourner, et bien que j'entendis mon Alpha, je la suivis pour la percuter férocement. Nous roulâmes au sol enlacés. Mes mains se perdirent dans ses cheveux et son corps avant de serrer presque compulsivement ses fesses. Je mordis son cou et son oreille avant de lui chuchoter, crocs sortis et yeux éclatants :
"J'ai envie de toi maintenant. De suite. Te faire de petits loupiots."
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Willem Shepherd
Meute & Clan : Shepherd's Pack Âge du personnage : 36 ans
Sujet: Re: Plus qu’une famille, une meute | Feat Kada'an et James Mar 27 Juin 2017 - 21:52
Sheperd Willem
Kada’an & James
Plus qu’une famille, une meute
Un lapin ! Un foutu rongeur au cul blanc. Et voilà que tout contrôle et conscience humaine s’évaporent comme neige au soleil. Je commence à me demander s’il n’y pas quelque chose de particulier dans le génome des écossais. L’instant d’avant je dois les stopper pour ne pas trucider quelqu’un et la seconde suivante ils courent tels Will le coyote après un roadrunner. Je suis franchement vexé que mes deux bêtas jouent le rôle de ce chien du désert tourné en ridicule par un volatile.
- Hey ! Ce n’est pas sérieux ! M’enfin quoi ! Revenez !
Mes paroles sont vaines, les deux loupiots sont retournés en enfance. Heureusement que les loups garous n’ont pas de queue qui pousse lors de la transformation, ces deux-là sera capables de tourner en rond pour se l’attraper.
Quoi qu’il en soit ils ont bifurqué avant le ravin. Je suis dans cette course poursuite qui devient ubuesque. Ils font un raffut du diable, fonçant à travers les fourrés. Bonjour la discrétion des prédateurs. Un troupeau d’éléphants serait plus discret…
- Mais stop !
Parle à mon… Cela commence à bien faire. Nous sommes tout de même un soir de pleine lune avec potentiellement son lot de chasseurs avides et d’autres loups en perdition. Ce soir plus qu’un autre il est indispensable de faire profil bas. J’accélère.
Ce que je n’ai pas prévu, c’est que les écossais s’arrêtent net. James chute sur Kada’an, l’emportant dans un roulé boulé. Je me prends les pieds dans le couple et nous voilà débaroulant sur le sol dans les épines qui plus est, nos corps totalement enchevêtrés. Je me mange une tignasse rousse poussée par une main inconnue.
Notre élan nous fait parcourir quelques mètres avant de stopper dans un beau désordre.
- Bordel !
Je tente de me dégager et récupérer les morceaux qui m’appartiennent, seulement dans la précipitation de me désincarcérer de ces deux idiots je pose malencontreusement la main sur le bas ventre de James.
- Mais bordel !!!
Je retire ma mimine comme si je venais de me brûler à un chalumeau. La pleine lune a vraiment des effets plus que douteux sur mon bêta. Je suis fâché. Je me remets sur pied sans ménagement pour les autres guibolles qui tricotaient avec les miennes.
- Sérieusement ! Vous êtes pire que des bêtes ! Tout cela est…. Déplacé et disproportionné.
J’enrage, j’écume de colère. Je ne suis pas particulièrement prude ou à cheval sur les conventions, mais il y a une frontière de déballage intime que je ne peux tolérer.
- Il n’est pas admissible que vous collez votre libido sous le nez des gens ! Vos ébats bruyants sont déjà limite tolérable à la maison, là cela dépasse l’entendement.
Ma colère les surprend. Il ne m’ont jamais vu ainsi. Je leur ai déjà imposé mon aura et ma puissance, mais c’était toujours de manière dosée et contrôler. Là, je suis tout bonnement furieux.
- Qu’on soit bien clair. Votre attitude n’a rien à voir avec votre nature de loup ! Vous frôlez la pathologie du désordre psycho-sexuel ! Nous partageons beaucoup de choses dans une meute. Mais…
Je fais des allers-retours entre deux points fictifs, mon flot de parole est rythmé par mes pas.
- Vous êtes priés de calmer vos ardeurs où je vous envoie de force consulter un dingologue !
Le rouge de mes prunelles souligne mon état furibard.
- Vous n’êtes plus des gamins ! La flamme amoureuse est une chose, la baise à tout va une autre !
Il n’y a pas que mes yeux qui sont rouges, mes joues aussi. Je ne suis pas un gars expansif sur la chose, et j’en parle rarement, voire jamais. Mais là c’est trop. James et Kada’an doivent réviser leur liaison. Le sexe n’est pas le plus solide des ciments dans un couple. L’exaltation retombe souvent aussi vite qu’elle est venue. Si je suis heureux qu’il y ait un couple au sein de la meute, la situation deviendra vite intenable si leur flamme actuelle vire au déchirement. Car c’est bien connu, on se hait avec la même force que l’on s’est aimé.
C’est le visage fermé avec les lèvres pincées dans un pli horizontal, que d’un large geste de la main, je leur montre la direction de la cabane. Je ne réponds pas à ce qu’ils me disent. C’est préférable car je pourrais vraiment devenir vexant. Je les oblige à marcher devant moi.
Et bien on m’en reparlera de la première pleine lune de la meute ! Je me frotte l’avant-bras, avec cette folle poursuite et la chute qui a suivi, je me suis écorché la couenne.
Je sais quoi faire pour calmer ou contraindre un loup qui dérape. Mais ça… Il faut que je demande à Mady si elle a déjà été confrontée à des cas de sexualité exacerbée. Dans tous les cas James et Kada’an vont devoir calmer leurs ardeurs, c’est indispensable pour une vie en communauté qui est la nôtre.
La baraque s’offre à nouveau à notre regard. Je n’ai toujours pas décoléré. Mady hausse un sourcil pour avoir une explication. Je me contente de me rasseoir près du feu et m’enferme dans un mutisme sécuritaire. Keanus a détaché Tobias qui écoute sa musique dans un coin. J’attrape un des biscuits de Mady et croque dedans rageusement.
Je plie et ne romps pas. Mais surtout je persévère.
Kada'an Ravewood
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Sujet: Re: Plus qu’une famille, une meute | Feat Kada'an et James Ven 30 Juin 2017 - 22:16
Une remise
en question ?
Je veux James. Je veux le sentir, puissant, contre moi. Rouler avec lui dans une danse à l’horizontale. Je ne veux... Pas du troisième corps qui se retrouve mélangé entre nous deux ! Le roulé boulé finit dans un buisson. J'ai mangé la terre fraîche. Le bordel de Will fut accueilli par des grognements féroces et mécontents. J'ignore s'ils m’appartiennent tous, mais quoiqu'il en soit, je suis en colère d'avoir été dérangé de cette manière par mon alpha. Je me redresse les cheveux ébouriffés, le visage plein de terre. L'aura de Willem se fait de plus en forte. Et sans que je puise rien faire, je baisse le museau et le regarde comme une louve battue. Seulement, l'aura de James, moins puissante, dégage autre chose et je m'en sers pour me relever. La colère du médiateur à deux effets sur moi. D'abord, une certaine honte d'avoir agi comme ça. Il a par tort, c'est peut-être un peu trop excessif... Mais qu'est-ce qu'il vient nous faire chier avec sa morale de papa pas content ! Je grogne et mes yeux brillent quand je regarde les pupilles rouges de Willem. Mes crocs sortent d'eux-mêmes. Pouvoir.. Force.. Domination.. Dans un ultime effort de volonté, je me détache de la couleur rubis. Non. Je n'ai aucun droit sur ce pouvoir. Je ne dois pas le voler, et encore moins à Will.
-Va faire ta fichu morale ailleurs ! Si tu ne veux pas nous entendre ta qu'à retourner dans ta cabane là-bas ! On est sous les yeux de qui là ? De la Lune ? Des étoiles ? A non! Des tient par ce que Monsieur l'alpha nous a suivis alors qu'on ne fait rien de mal ! Que tu nous interdises de tuer les autres idiots qui ont voulu te tuer, je comprends ! Nous interdire de courir et de nous amuser, Ou d'exprimer notre libido au milieu de la forêt en pleine nuit, loin de la ville... Après si tu nous payes un voyage sur une île déserte...
Il ne me répond pas. À la place, il me montre la direction de la cabane. Je fais mine de prendre le chemin opposé, mais il me rattrape par le col et me pousse devant lui. Je grogne, claque des crocs, mais ne fais aucun mouvement d'attaques. Un oiseau de nuit hulule dans l'air frais. Je lève le nez, à la recherche de quelque chose qui me ferait oublier un peu l'aura de Willem. Mais la nuit est calme. Je rumine, et marche en retrait. Loin de James mais surtout loin du chef de meute. Quand on arrive à la cabane, je lance un regard noir à Keanus et à Mady avant de contournée la maison et de me laisser tomber sur le sol le dos contre le mur, grondant sur tous ce qui essayerait de venir me voir.
Assise dans mon coin, je me remets alors en question. Mais pour cela, j'ai besoin de calme. Meute-famille-solitude.. Il y a bien longtemps que je n'ai pas pas exprimé mon mantra. Meute.. Famille.. Solitude. Je regarde les arbres en face de moi. Le besoin de partir se fait de plus en plus fort. Mais je ne bouge pas. Je n'avais jamais vu Willem autant en colère. La surprise est encore plus présente, maintenant que j'ai réellement pris conscience de mon comportement. Mais... Il y a tellement longtemps que je n'ai pas passé une pleine lune dans ce cadre si agréable.. Le temps d'une course et d'un roulé boulé a été les plus bels instants de cette épreuve que nous fait subir la lune.
Je suis honteuse quand je me lève pour aller trouvé Will après un long moment toute seule. C'est le regard sur mes pieds, mes mains en croix dans mon dos, et l'esprit calme que je pointe devant l'apha. Je ne dis mot. Par contre, je lui exprime mon pardon à la manière la plus sincère. Il est facile de dire ", je suis désolée" et ne pas le penser. Par contre, dire quelque chose avec le coeur, c'est autre chose. Je ne m'attends pas à ce qu'il me pardonne tout de suite. Je l'ai vraiment rendu furieux.
-Willem.. Je comprends que notre comportement a été un peu excessif... Gamin. Seulement, ... C'est la première Lune de James. C'est la première Lune que je fais en compagnie d'autres loups. Alors oui on a dérapé.. Mais nous aurions tout aussi pu aller en ville et tuer des innocents. Je suis jeune. Je retrouve la vie que mon père m'a volée.. Je retrouve ce que c'est que de vivre en meute. Et James lui.. Vit le moment le plus dur de la vie d'un loup qui a été mordu.. Excuse nous d'avoir voulu rendre ce moment plus agréable pour nous. L’égoïsme que l'on a fait preuve à eu ses mauvaises doses.. Mais nous ne voulions faire de mal à personnes. Et encore moins te mettre dans cet état. On a été excessif, mais nous aurions pu commettre un acte plus grave..
Comme te tuer par exemple.. Je n'exprime pas cette pensée là. Mais mes yeux scintillent malgré moi et je sais que Willem à compris de quoi je parle..
Meute-Famille-Solitude Au temps de l'Oméga Guidé par l'instinct, je suis l'animal. Guidé par la raison, je suis un homme.Là où commence le renouveau. Je plie et ne romps pas, mais surtout, je persévère L'instant de symbiose au sein d'une nouvelle famille
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Sujet: Re: Plus qu’une famille, une meute | Feat Kada'an et James Mar 25 Juil 2017 - 13:32
Plus qu'une famille, une meute
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Mes mains écrasent la poitrine de Kada, mes lèvres dévorent son cou, glissent sur son oreille avant de descendre pour la déshabiller à grands coups de crocs. Tant pis pour nos vêtements, on rentrerait nus mais satisfaits ! C'était sans compter sur un invité surprise. Willem trébucha sur nous dans un concert de grognements, râles de surprise et autres erreurs. Je sentis une main s'écraser royalement sur mes parties intimes. Mes crocs claquèrent et mon poil s'hérissa alors que j'hésitai à arracher d'un coup de gueule la perverse dextre.
Je laissais mon Alpha se redresser et attendis qu'il s'éloigne de la scène. A mon grand étonnement, il resta campé sur place et commença à nous tancer sévèrement pour notre comportement. Une vague de haine gonfla en moi par vagues au fur et à mesure que le ton de mon Alpha montait. Cela n'était pas justifié ! Aucunement ! Une veine battit à mon cou, diffusant le sang jusqu'à sa soeur pulsant à ma tempe. Mes poings se serrèrent, faisant craquer mes phalanges sinistrement. Lorsqu'il repousse les réprimandes de ma femme c'en est trop pour moi. Mes griffes jaillirent et déchirèrent la peau, traversèrent les chairs, réduisant ce qu'elles perçaient en pulpe.
Je regardais le tronc d'arbre que j'avais attaqué et y donnai un violent coup de poing, y laissant un profond impact. Mon regard sanguinaire croisa celui de Willem et l'écume aux lèvres, je me détournai pour m'enfoncer dans la forêt. Seul. Je me déchaînais sur les arbres, déchirais en deux un pauvre lièvre d'un coup de tête et me cognai violemment contre les troncs évacuant cette haine. Il n'avait pas le droit ! C'était MA femelle ! Nous faisions ce que nous voulions ! Pas le droit de nous en empêcher pas le...
Je me souvins guère de la suite. Seulement que je poussai la porte du cabanon, la bouche pleine de sang et de poils de lapins. D'un pas lourd et traînant, je vins m'asseoir devant Kada et posai ma tête sur ses genoux en ronronnant. Adressant un regard sévère à Willem, je lui montrai les crocs.
"Tu es mon chef. Et je te dois obéissance mon Laird. Mais empêches une fois encore d'honorer ma femme en tout intimité et tu me perdras. Tu n'avais pas à intervenir. Nous étions en plein forêt, seuls et en phase."
Je me redressai et le défiai du regard.
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Willem Shepherd
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Sujet: Re: Plus qu’une famille, une meute | Feat Kada'an et James Mar 15 Aoû 2017 - 15:15
Sheperd Willem
Kada’an & James
Plus qu’une famille, une meute
La tension est palpable et je ne sais pas quoi faire ou dire pour la désamorcer. Mon rang d’alpha était aisé à tenir lorsque je n’avais que des loups du même sang que moi à tenir. Maintenant c’est différent. James et Kada’an ont une histoire propre qui fait ce qu’ils sont aujourd’hui. Mon regard se focalise sur les flammes du feu de camp. Suis-je seulement à la hauteur de succéder à Ted ? Initialement ce n’est pas moi qui était pressenti à devenir l’alpha de la meute mais mon cousin, le fils de Ted. Samuel avait reçu un enseignement spécifique de la part de son père et des anciens de la meute. Il avait été entrainé pour endosser un jour cette responsabilité. Mais Sam est mort obligeant Ted à me transmettre ce rang dans l’urgence, sans aucune préparation et dans le pire moment de ma vie. La suite avait été une vraie débâcle. Je croyais avoir enfin trouvé un havre de paix. Moi le nomade, je m’étais sédentarisé et accepté de ne plus bouger. Pour le bien de la meute, j'avais renoncé à cette part de liberté qu’était ma vie avant.
Kada’an est la première à venir me parler. Elle argumente et explique leurs gestes. Je l’écoute sans quitter le feu du regard. Je reste furieux contre eux, mais aussi contre moi de ne pas avoir réussi à éviter ce dérapage. Il ne suffit pas de gonfler son aura pour imposer le respect. Mais personne ne m’a appris. J’étais le médiateur de la meute, et non pas le chef qui ne voit aucune de ses décisions contestées. Ce sont deux rôles bien différents. Ai-je fait une erreur en élargissant la meute ? Tobias est plus serein depuis que Kada’an vit avec nous. Sa présence canalise mon cousin. Mady est heureuse de ne plus être l’unique élément féminin de la maison.
- Mais nous ne voulions faire de mal à personnes. Et encore moins te mettre dans cet état. On a été excessif, mais nous aurions pu commettre un acte plus grave.
La branche que je triture nerveusement entre les mains craque dans une explosion d’échardes. Je serre la mâchoire, mais ne réplique toujours rien. De mon côté, j’avais peur qu’ils tombent sur quelqu’un. Ils n’ont pas conscience du monde qui traîne dans la forêt les soirs de pleine lune. Chasseurs, loups ou simplement des humains en quête de sensations fortes. Autant de vies potentiellement à prendre.
Mais là ce que sous-entend ma bêta est tout autre chose. Prendre la vie de son alpha est un acte sacrilège chez les loups. Le simple fait qu’elle évoque cette possibilité signifie à mes yeux qu’il suffirait d’une configuration particulière pour qu’elle et James passent à l’acte. La conclusion est la même chez mon frère et ma tante qui mine de rien se déplacent pour être prêt à me défendre en cas de rébellion. L’harmonie de la meute est-elle en train de se briser pour un simple besoin de coucheries à tout va ? La raison me semble trop futile.
Puis c’est au tour de James de m’aboyer dessus. Je me récite notre mantra pour apaiser la fureur qui grandit dans mon ventre.
« Je plie et ne romps pas. Mais surtout je persévère. »
Seulement là, je n’ai aucune envie de plier. Ses raisons sont si éloignées des impératifs des mesures que doit prendre notre race pour survivre. Lui aussi me menace. Il évoque un départ si je les empêche une nouvelle fois de forniquer… Le lien entre James et Kadan’an a été fusionnel au premier regard.
Si j’additionne leurs menaces, la meute des Shepherd est clairement en danger. Me tuer pour prendre mon rang et s’en aller, forts d’être leur propre chef et de là faire plier d’autres loups ? L’écossais est un homme fier, peut-être trop pour supporter le poids d’un alpha. Il me défie et me provoque.
Du regard Keanus m’incite à réagir. Seulement j’ai peur de mal doser mon intervention. Là, il ne s’agit pas de médiation, mais de prendre mon rôle de chef de meute. Je sais que c’est le lot des alphas de voir sa vie menacée par un bêta avide de force ou d’indépendance. Kada’an a dit aimer retrouver l’atmosphère d’une meute. Seulement elle n’hésite pas à faire passer son besoin personnel devant le bien et la sécurité de tous. James quant à lui en est à sa première lunaison. Il réagit avec ses tripes et serait presque excusable. Mais comment m’imposer face à un tel orgueilleux sans m’en faire un ennemi ?
Je ne sais pas… Je suis Will’, celui qui empêchait les querelles entre cousins, celui qui faisait le clown pour faire rire les plus jeunes, celui qui racontait des histoires le soir dans la caravane des enfants. Celui qui console ou cajole. Pas celui qui ordonne et s'impose sans maladresse.
- James tu oublies un peu vite que ton alpha t’a sauvé la vie !
La voix de Mady cingle comme un coup de fouet. Je sens aussi l’amertume de ma tante à devoir réagir à ma place. Je pourrai écraser l’écossais de mon aura, ou le tuer, lui et Kada’an. Maintenant qu’elle nous a implicitement avertis de cette menace sur ma vie, ce n’est pas un Shepherd qu’elle aura à combattre, mais quatre. Je secoue la tête, me désolant de la situation dans laquelle nous nous trouvons pour une libido et un orgueil mal placé. Surtout que je ne cherchais pas à les contraindre mais simplement d’assurer leur sécurité. Et pour cela, il faut un minimum de discipline.
Je continue à scruter le feu, résistant à l’envie de faire luire mon regard et laisser mes crocs sortir. Je me souviens d’une de mes lectures où il était question de l’art de la guerre. Dans certain cas, une menace porte mieux si justement elle est faite sans signe d’hostilité. Montrer que l’on maitrise sa colère est gage de force et de puissance.
- James, j’empêcherai tes galipettes autant de fois qu’il le faudra pour assurer votre sécurité. Car trop préoccupé par les sensations qui te viennent du fond de ton pantalon, tu oublies de te servir de tes oreilles.
James me toise toujours, mais il attend que je poursuive.
- Je ne les ai pas entendus non plus lorsque je vous coursais, car vous faisiez un raffut du diable. Une chance que le vent était dans le bon sens. Car lors de notre retour, heureusement fort silencieux, j’ai entendu la présence de quatre ou cinq hommes à environ cinq cent mètres de notre position.
Inutile de préciser qu’il y a peu de chance qu’ils venaient cueillir des champignons en pleine nuit.
- Tu te crois seul. Mais la forêt n’est jamais autant fréquentée que les nuits de pleine lune. Donc oui, je referai mon chieur autant de fois qu’il le faut si je vous pense en danger. Et en parlant d’intimité… Toute la meute profite de vos ébats à la maison. Pourtant personne n’est venu vous demander de faire moins de bruit.
Je lance un morceau de bois dans le feu et le regarde se consumer. Mady nous avait amené un festin pour que cette soirée passe pour une veillée agréable. Mais la lune nous a refusé ce confort exacerbant les humeurs de chacun. Je me relève doucement.
- Quant à ce que tu sous entendais Kada’an, sache qu’un loup averti en vaut quatre. Je vais pisser.
Je m’éloigne dans l’obscurité, remontant vers le nord pour vérifier que rien de suspect n’approche. La forêt autour de la cabane est dense, suffisante pour cacher le feu assez loin. Pour donner le change, nous laissons trainer des pièges à loup dans la cabane ainsi que tout un fatras antagoniste pour des loups. Mon envie d’uriner était réelle, même si j’avais besoin de prendre l’air. J’étais à deux doigts de leur montrer la porte s’ils n’étaient pas contents. Mais autant Kada’an que James ont besoin de la meute, même si la vie en communauté impose de faire des concessions sur son jardin privé. James manque totalement de discernement, qu’à Kada’an son sous-entendu prouve que l’obscurité encombre encore son cœur. Elle a besoin de notre lumière sinon elle replongera dans la soif de tuer.
Mais ne suis-je pas trop présomptueux à vouloir assurer leur sécurité ? Bien que je n’aie pas eu le choix, je me sens responsable du devenir de James car je l’ai mordu. Quant à Kada’an c’est une chic fille qui mérite le bonheur et la sécurité.
De retour à la cabane, je demande à mon frère de prendre le quart de garde et vais m’allonger dans un coin pour un sommeil agité.
(…)
Le chant d’un pinson me réveille. Je m’étire avec une grimace, je me suis allongé sur le sol, loin des couchettes et de mes bêtas. Ma tante et mon frère ne m’ont pas réveillé pour que je prenne mon tour de surveillance. J’avoue que la joute de hier m’a épuisé. Keanus s’approche avec une tasse de café qu’il me tend. Il me demande ce qu’on fait des deux loups qui nous ont attaqués cette nuit. Je les avais oublié ces deux-là avec la scène de hier.
- Je vais les libérer. Puis quand tout le monde sera réveillé, on rentre à la maison.
Humant l'air saturé d'humidité de la rosée matinale, je savoure ce réveil en pleine nature et me laisse bercer par les bruits de la forêt. C’est apaisant et m’aide à évacuer les tentions de la nuit. Je retourne à l’intérieur de la cabane pour me servir un nouveau café. A par Tobias qui pionce comme un bien heureux, les autres sont levés.
- Bonjour, bien dormi ?
Je plie et ne romps pas. Mais surtout je persévère.
Kada'an Ravewood
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Sujet: Re: Plus qu’une famille, une meute | Feat Kada'an et James Jeu 19 Oct 2017 - 22:42
Une remise
en question ?
Suite à mes mots, je me laisse tomber sur le sol, à l'endroit pile où je suis. Je ferme les yeux, et c'est mon propre mantra qui s’échappe de mes lèvres, alors que James exprime à son tour, son mécontentement. Meute-Famille-Solitude. Meute-Famille-Solitude.. J'inspire profondément, et essaie de faire le point avec moi-même. En repensant en mémoire les quelques minutes qui viennent de passer, je me rends compte que mon sous-entendu est ignoble. Ils m'ont accueilli.. à bras ouverts. Je n'ai aucun droit sur le pouvoir de mon alpha. Je serre les dents, et grogne contre moi-même. Un mouvement derrière moi me fait sursauter. C'est Keanus, qui, près à intervenir au moindre signe, à entendu mon grognement. Je secoue la tête, et n'entends même pas ce que dit Willem, à James. Par contre, l'exclamation de Mandy me fait comprendre, que notre étroitesse d'Esprit à griffé la confiance qui s'est instaurée entre nous. Je serre les points, en colère contre moi-même. Le regard fixé sur mes pieds, j'essaie d'oublier l'attraction entre mon écossais et moi. J'avais oublié.. J'avais oublié que cette fichue lune était si douloureuse proche d'une personne qui nous attire. Pensant me planter les ongles, dans la peau, je pousse un jappement de douleur quand mes griffes transpercent ma chair. Cette nuit a été un véritable fiasco.. Je ne desserre pas ma prise, la douleur me garde éveillée.
Je ne lève même pas le regard quand Will s'adresse à moi. J'écoute ses pas partir, puis, je me redresse et grimpe l'arbre le plus proche pour y passer le reste de ma nuit. Lentement, je ferme les yeux. Le visage de toute la meute passe devant moi.. Je ne peux m'empêcher d’espérer retrouver leur confiance, que je viens de blesser, sans le vouloir. Je ne dors pas vraiment, et régulièrement je me surprends à regarder le feu qui brûle sous moi. Je ne sais pas où et James, mais je ne le sens pas loin. Quand j'arrive à m'endormir, ce n'est pas d'un sommeil calme.
(...)
J'ouvre les yeux quand une branche vient me titiller le museau. Je renifle, et manque de tomber de mon perchoir. Il me faut, un certain temps pour me souvenir le pourquoi de je suis dans cet arbre. Je ne dors jamais perché sans raison. Un regard vers le bas et la vue de la meute me rappellent d'un coup de fouet, ce qui s'est passé la veille. Je les regarde un instant. Avant de descendre lentement. Je murmure un bonjour, mais ne réponds pas à Willem. Non, je n'ai pas bien dormi. Comme personne ici. Mais je n'ai pas le droit de me plaindre. C'est juste ma faute.
-Will Je..
Je quoi ? qu'est-ce que peux bien dire ? "Je suis désolé ? Je ne pensais pas ce que j'ai dit ?" Je referme la bouche, et ne dis rien. Je sens le regard des autre sur moi,mais rien ne sors de ma gorge.Je regrette la veille.. Et mon comportement était bien trop déplacé face à cette famille.
Seuls mes actes futurs pourrons faire tomber la menace que j'ai lancé sans vouloir que celà en soit une.
Même si l'envol de James est imminent, je pense qu'il est important d'allez au bout de ce rp qui arrive bientôt à son terme à voir par la suite comment faire
Meute-Famille-Solitude Au temps de l'Oméga Guidé par l'instinct, je suis l'animal. Guidé par la raison, je suis un homme.Là où commence le renouveau. Je plie et ne romps pas, mais surtout, je persévère L'instant de symbiose au sein d'une nouvelle famille
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Willem Shepherd
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Sujet: Re: Plus qu’une famille, une meute | Feat Kada'an et James Lun 23 Oct 2017 - 17:58
Shepherd Willem
Ravewood Kada’an
Plus qu’une famille, une meute
Sortir dehors et sentir la rosée du matin humidifier mes bottes m’avait un peu rasséréné. Les deux idiots qui avaient tenté de nous attaquer n’ont pas demandé leur reste, bien heureux d’être seulement encore en vie. J’ai pris une grande inspiration avant de retourner dans la cabane, lancé un bonjour à la cantonade. Seulement mon élan retombe dès que j’aperçois James et Kada’an. La louve bafouille le début d’une phrase mais ne la termine pas. James m’oppose un mutisme que je ne saurais qualifier d’hostile ou de taciturne. Il y a des mots, des regards que l'on ne retire pas.
Sans rien dire d’autre je m’affaire à ranger les affaires pendant que Keanus secoue Tobias pour qu’il se lève. Je m’interroge sur mes capacités à être un bon alpha mais aussi un alpha respecté. Cette nuit, c’est clairement ce point qui m’a fait défaut. Avant Kada’an et James, je n’avais que Tobias à gérer. Nous sommes du même sang. Les liens sont différents, plus évidents. Aurais-je dû être plus dur ? L’inverse n’étant pas concevable car il s’agissait de leur sécurité. Les soirs de pleines lunes, les rondes de chasseurs se multiplient. Toutefois je comprends leur irritation quand je les ai suivis, brisant leur intimité. L’intimité… Une notion que les Shepherd ne connaissent pas vraiment. La vie en meute et de façon nomade nous a souvent collé les uns sur les autres. Nos sens de loup nous font entendre ce qu’il se passe dans la pièce voisine. James et Kada’an se rendent-ils compte que toute la meute vit leurs ébats passionnés à la maison sans même le vouloir ? Et que je ne me sentais pas plus voyeur cette nuit dans la forêt en les suivant qu’à la maison dans ma propre chambre. J’ai l’habitude de cette proximité, tout comme Mady ou Keanus. Ce n'est pas une gêne pour moi.
Le retour à la maison se fait en silence. Grand contraste avec la veille. Une fois à la maison, je pose mon sac dans le salon, prévenant Mady que je le rangerai plus tard, puis je ressors. Claquant la porte de l’Impala, je démarre pour aller je ne sais où. J'ai besoin d'espace. Ce n’est pas une marque de bouderie de ma part, même si c’est l’impression que je dois donner. Je suis simplement dérouté. J’ai perdu mes repères. Ma position, mon rôle et même mon rang ont été remis en cause. Des mots terribles ont été prononcés. Il est impossible de les rappeler. Jamais je ne me suis senti menacé dans mon foyer, que ce soit en tant qu’alpha avant cette nuit désastreuse, ou bambin avec mes cousins, mes oncles et tantes. Nous étions une belle bande. Il y avait des querelles, des désaccords, mais jamais il n’y avait eu une menace d’ordre létale venant de l’intérieur.
Loin de m’attendre à une telle extrémité, cela me choque et me bouleverse. Pourtant, je considère que c'est de ma faute et la preuve de mon incapacité en tant qu'alpha. La voiture m’emmène au Pink. Arès n’est pas de service. Il est encore tôt en cette matinée automnale. Alessandro n’est pas là non plus. Je sais que le boss de Kada’an est particulièrement irritable les nuits de pleines lunes. Arès m’avait avoué que le seul qui arrivait à gérer l’italien lors de ces mauvaises phases était Jansen le danseur du bar. Ça aussi je n’ai pas connu. Le loup en moi est une évidence depuis que je suis jeune. Est-ce mon caractère ? Car je n’ai jamais eu de problème avec cette facette de moi. Sophie la barmaid m’a servi un café allongé, accompagné d’une viennoiserie « offerte par la maison ». Elle a dû voir que je n’étais pas dans mon assiette. Je la remercie d’un pâle sourire. J’aime venir au Pink, l’ambiance qui règne dans ce bar me plait, même si mon style est un peu en décalage avec le lieu.
(…)
Arès est passé à la maison avec sa fille. Nous avons beaucoup discuté. Je lui ai avoué mes doutes et mes nouvelles craintes vis-à-vis de James et Kada’an. Mon ami a été de bons conseils. Il m’a suggéré que lors de la prochaine pleine lune je sépare James et Kada’an. N’ayant rien de mieux, c’est ce que je ferai. L’ambiance à la maison est faussement détendue. Tout le monde sourit et fait comme si rien ne s’était passé. Personnellement je suis en pleine remise en cause. Je n’en ai même pas touché un mot à mon frère ni à Mady. Seul Arès est mon confident. Je prends sur moi, maitrisant les battements de mon cœur. Je fais le pitre. C'est toujours ainsi que je cache ma détresse.
(…)
Maxine est venus s’installer avec nous. J’ai profité de sa venue pour me libérer la tête. Avec ce qu’il s’est passé avec James et Kada’an cela aurait pu me freiner, mais j’avais l’intention de la prendre sous mon aile bien avant de croiser Kada’an et James. Puis ses soucis de loyer ont accéléré les choses. Maxine est la douceur même et elle a comme moi cette capacité à s’émerveiller comme un bambin. Son installation à la maison n’a pas été sans une franche rigolade salutaire pour moi. Mon cœur s’allège d’un poids en sa présence.
(…)
James est parti. Kada’an a les yeux rougis. Nous avons tenté de le retrouver mais l’écossais est un homme malin. Sa décision est murement réfléchit car il a réussi à briser le lien de meute. C’est ce qui blesse le plus Kada’an. Ne plus sentir sa présence avec ce lien particulier que possède une meute. Nous passons pourtant notre temps libre à le chercher. Ce soir encore, je rentre tard et bredouille. Kada’an lève les yeux avec espoir. Je secoue la tête. Je suis dépité, car nous n’avons même pas eu de graves disputes, ni d’explication franche au sujet de cette pleine lune foireuse. Je suppose que le départ de James est lié à ce qu’il s’est passé. J’aurai aimé que nous en parlions. J’ai à nouveau un sentiment d’échec. J’espère qu’il arrivera à se gérer à la prochaine lune car je ne serais plus là pour l’aider ou le protéger.
Je tends mes bras. Kada’an vient s’y blottir. Le départ de James a dégelé notre relation qui avait pris du plomb dans l’aile.
- Je suis désolé Kada’an.
Je pose mon menton sur son crâne. Ma bêta est forte, pourtant là entre mes bras, elle me semble frêle et fragile. Je sais que de son côté Alessandro l’aide à sa façon. Peut-être pas la meilleure… Mais qui suis-je pour critiquer alors que j’ai tout foiré avec James et Kada’an.
Spoiler:
J'ai avancé dans la chrono, car ce RP était vraiment en retard n_n
Je plie et ne romps pas. Mais surtout je persévère.
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Sujet: Re: Plus qu’une famille, une meute | Feat Kada'an et James
Plus qu’une famille, une meute | Feat Kada'an et James