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 Crawling back to you (-18)

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Amance Jouve

Amance Jouve


Brumes du Passé : Humaine
Meute & Clan : Aucun
Âge du personnage : 26 ans

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Alias : Sylvie le poussin
Humeur : Bien dans ses basquette
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MessageSujet: Crawling back to you (-18)    Crawling back to you (-18)  EmptyLun 17 Sep 2018 - 14:57



Crawling back to you
ft. Willem & Amance



-Will…

Je ris, blottis dans ses bras musclées. Il caresse mon dos du bout des doigts. Je frissonne de plaisir. Je remonte mon nez dans son cou, mes mains dans sa nuque. Je respire son parfum a plein poumon, embrasse sa peau. Je remonte pour l'embrasser. Mes lèvres se heurtent aux siennes. Je rouvre les yeux. Des crocs sortent de sa bouche. Mon regard remonte jusqu'au siens. Deux yeux rouges me scrutent. Je recule, terrifié. La pleine lune est là, brillante, rayonnante de son éclat nacrés, derrière lui. Il ne s'approche pas, reste figée dans la lueur de la lune, seul ses yeux rubis brillent dans l'obscurité. Il tend une main vers moi, des griffes ornent le bout de ses doigts.  J'hésite, tend la main vers la sienne…


La sonnerie de mon réveil me sors de mon rêve. J'ouvre lentement les yeux , inspire profondément, encore grogui par le sommeil. J'en ai marre de faire ce foutue rêve…

(…)

-Je…. Aimé… La… Franzais…?

Je regarde le grand nigaud qui se tiens devant moi. Je suis… Dépité. La fin d'année approche, et il ne sait pas mieux parlais français que ça? Je suis une prof minable à ce point? J'ai envie de pleuré. Je soupire, longuement, me masses les tempes avant de le renvoyer à sa place. La classe est silencieuse. Peut-être parce que je suis d'une humeur de chienne. Et pour cause… Une semaine. Ça fait une semaine que l'on ne s'est pas parlé avec Will. Je l'ai bien croisé dans les couloirs, mais ça n'a pas été plus loin. Un regard en coin, tout au plus. Je n'ai plus peur de ce qu'il est, j'y ai même mûrement réfléchis. Ça ne change pas ce que je ressens pour lui… Mais je n'ose toujours pas aller le voir.

Je me lève, note au tableau les devoirs a faire pour le cours d'après. Le pire dans l'histoire, c'est que le peu que je le croise dans les couloirs, il me fait toujours cet effet monstre. Je me déteste. La craie crisse et casse contre le tableau noire. Je regarde les morceaux chuter au sol, ne prends même pas la peine de les ramasser. La sonnerie annonce la fin du cours, les élèves sortent de ma classe en papotant entre eux. Je peux suivre les bribes d'une conversations:

-… Entre Shepherd et elle… On est servis ma parole…
-M'en parle pas… Je sais pas ce qu'ils ont les deux, mais faudrait pas que les autres profs s'y mettent… Au fait t'as vu le nouveau film au ciné…

Je n'écoute plus. Will irait il aussi mal que moi? A cause de ce qu'il c'est passé chez moi l'autre soir? Je me mords la lèvre inférieur. Je m'en veux tellement… Le dernier élève sort, je ferme la porte derrière lui. Amance, ma grande, va falloir te bouger un peu la !! J'attrape mon portable, compose son numéro :

-Décroche Willem… S'il te plait…


Le son de sa voix résonne à l'autre bout du fil, uniquement pour me dire que je suis sur sa messagerie. Je rage, raccroche et claque mon portable sur le bureau. Est-ce qu'il m'en veux au point de ne pas me répondre? Une silhouette attire mon attention dans le couloir. Je reconnais sa silhouette. Il s'arrête devant ma porte. Nous nous regardons a travers le carreau de la salle de classe. Quelque chose est éteint dans son regard. La petite lueur qui brillait dans le fond de ses yeux, c'est éteint. Il semble malheureux. Ma gorge se serre. Il repart.

-Willem!

Je me précipite vers la porte, me ramasse royalement. Je maudit mes talons trop haut. Je me relève, me dépêche d'ouvrir la porte. Plus de Will dans le couloirs. Et merde!! Je retente un appel qui aboutit de la même manière que le premier. Au grands maux, les grands moyens… Je vais faire quelque chose qui me débecte au plus haut point…

(…)

Je jette un œil au secrétaire de direction. J'ai déjà remarqué qu'il louchait sur moi. Il est temps d'en jouer. J'ouvre un bouton sur ma chemise, remonte ma poitrine. Allez, pour Will… J'inspire profondément, redonne du volume à ma crinière et entre dans le bureau:

-Bonjour Mr Milano…


Ezio Milano. Italien. La quarantaine. Il relève ses yeux noirs sur moi, s'attarde sur ma poitrine. J'ai envie de le gifler, il m'écœure. Zen Amance, pense à Will… Il me sourit de toutes ses dents, pose son crayon devant lui:

-Melle Jouve… Que puis je faire pour vous?

Un mensonge convaincant, vite!!


-J'ai perdu mes papiers pour ma carte verte… Vous savez, comme quoi je travaille bien…


Je prend mon temps pour m’asseoir sur le fauteuil, face au bureau. Je croise mes jambes, prend ma moue la plus triste possible:

-Je voulais savoir si vous pouviez…

-Je m'en occupe immédiatement.

Il se lève d'un bond, l'œil lubrique. Sale porc. Je lui souris et le regarde partir pour aller faire des copies de mon dossier. Je calcule rapidement le temps qu'il lui faut. 7 minutes ,tout au plus, avant qu'il ne revienne. J'ai donc 7 minutes pour trouver les papiers concernant Will, noter son adresse et me rassoir, l'air de rien. Je me précipite vers les tiroirs ou je sais être rangées tous les dossiers des personnes  travaillant dans le lycée. Je parcours les dossiers des yeux… Q, R… Ou sont ces foutues S ?!

-Bingo!

Je trouve le dossier de Will. Une photo orne son dossier. Il sourit, je fais de même. Bon, mistinguette, c'est pas le moment de flirté! Encore moins avec une photo. Je secoue la tête. Bruit de pas dans le couloirs. Merde, Milano! J'ouvre le dossier, sors mon portable, prend en photo les deux pages qui le constitue. Je le remet a sa place, ferme d'un coup de pied le tiroir avant de retourner m’asseoir. Milano entre dans la foulée, je lui souris l'air de rien. Il m'offre un sourire charmeur en me tendant les dossiers:

-Si jamais, vous savez, on pourrais, vous et moi…
-Merci pour les papiers Mr Milano, le coupais-je, et au fait, comment va votre femme? Elle vient d'accoucher je crois?

Il se renfrogne. Touché-coulé. Je prend les papiers qu'il me tend et sors du bureau. Je suis une Spies Girl, version Clover mais brune.

(…)

Je tourne en rond chez moi. Jared me regarde faire, assis non loin de moi. Je fais quoi maintenant que j'ai son adresse? Je me pointe chez lui la bouche en cœur? Et je lui dit quoi? "Hey Willou! Bien ou bien? Si si, la famille, easy. Ce que je fais ici? Oh bah j'ai fouillé dans les dossiers du lycée pour avoir ton adresse!" Je me laisse tomber à plat ventre dans mon canapé en gémissant. Je fais quoi, sérieusement? Mon téléphone sonne. Je me précipite dessus dans l'espoir d'y voir le nom de Willem inscrit dessus. Déception, c'est ma mère. Je grommelle mon mécontentement, rejette l'appelle. Je l'appellerais plus tard. Je soupire, tente une dernière fois de joindre Will par texto:

Willem <3
Message
aujourd'hui 17:09

Will?

Réponds moi s'il te plait…

Bon. J'arrive.


Je fourre le téléphone dans mon sac. Il ne répond pas? Pas de soucis. Je débarque.

(…)

Mon dieu. Je suis une malade. Me voilà devant une maison presque à la sortie de la ville. Le nom Shepherd est bien inscrit sur la boite au lettre, donc je suis au bon endroit. Je passe d'un pied à l'autre. Il semble y avoir de la vie à l'intérieur. J'étais persuader que Will vivait seul… Non, il m'a parlé de son frère. Il vit avec son frère, je crois. J'inspire profondément. Allez, du nerf cocotte, tu peux le faire! Mon poing reste en suspends en l'air. J'hésite. Bon allez, frappe à cette foutue porte!!

-C'est pour quoi?


Je lâche un cri de surprise, manque de me vautrer en sursautant. Main sur le cœur, je me retourne pour voir à qui appartient cette voix masculine. Grand,  brun, les cheveux mi-longs, dans les mêmes années que moi. Il me scrute d'un coup d'œil rapide avant que nos regards se capte. Le même regard que Will. C'est son frère. Je suis soudainement nerveuse, est ce que lui aussi c'est…? Je tente de calmer mon cœur qui bat trop fort en respirant profondément, passe une main dans mes cheveux en me reprenant un peu :

-Je… Je suis une collègue de Willem… Euh… Je m'appelle Amance, Amance Jouve. Vous… Vous êtes Keanus, c'est ça?

Il acquiesce d'un signe de tête rapide pour toute réponse. Je me sens très stupide, des tas de questions me viennent  à l'esprit. Je me sens égoïste. Est-ce que j'ai bien fait de venir ici? Après tout, je suis peut être en train de mêler son frère à nos histoires, ce qui n'est pas forcément une bonne chose de mon point de vue. Keanus fait un signe de tête, m'indiquant la porte derrière moi. Une invitation à entrer? Je me retourne, lâche un nouveau cri de surprise. Mon dieu, je vais faire une crise cardiaque avant la fin de la journée à ce train là! Une femme se tiens dans l'encadrure de la porte, semblant plus âgées que Will et moi. Je ne me souviens pas avoir entendu Will parler d'une femme vivant chez lui… Elle me scrute de la même manière que Keanus quelques minutes plus tôt. Je jette un coup d'œil à ma tenue. J'ai gardé mes affaires de boulot, je ne pense pas être indécente… Je l'espère, en tous cas. Je replace une mèche de ma crinière brune derrière l'oreille, me pince les lèvres :

-Bonjour… Euh… Je suis…

-Je sais qui vous êtes.

Son ton de voix est posé, calme. Pas froid. Bonne ou mauvaise chose? Dans tous les cas, je me sens très con là, parce que j'ignore totalement qui elle est. Je tente de me reprendre un peu :

-Ah… Euh… En fait, je…. Est-ce que je pourrais… Will?

Dans l'entrée je peux voir sa carrure approchée. Nos regards se croisent, reste plongé l'un dans l'autre. Je n'arrive pas à savoir ce qu'il ressent là, tout de suite. Moi personnellement, j'ai envie de pleurer et d'aller me cacher car je me sens terriblement honteuse. J'ai l'impression d'avoir fait une grosse, une énorme bêtise. Je me ratatine. Et si je venais de foutre en l'air ce truc qui commençait a y avoir entre lui et moi? Et si le fait d'avoir eu peur l'autre soir lui avait coupé toute envie d'être avec moi? Je commence à angoisser de ce qu'il va se passer et je me retrouve comme une pauvre idiote un peu paumé, sur le perron de sa porte, à nous regarder en chien de faïence.

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Dernière édition par Amance Jouve le Dim 4 Nov 2018 - 14:52, édité 1 fois
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Willem Shepherd

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MessageSujet: Re: Crawling back to you (-18)    Crawling back to you (-18)  EmptyJeu 20 Sep 2018 - 14:23





Feat :
Amance


Crawling back to you

Lessons learned, and bridges burned to the ground
And it's too late now to put out the fire tables turned
And I'm the one who's burning now well I'm doing all right
Till I close my eyes and then I see your face and it's no surprise

J’avance, bouge, parle, donne mes cours, mange, pourtant je ne vis pas. On m’a tué une fois de trop.

I'm down on my knees I thought I was stronger.

Les paroles des Arctic Monkeys s’égrènent dans ma tête comme le rythme de cette chanson à la couleur de mon état. Seulement, je n’ai plus la force de ramper. Tel un corps privé du minimum vital, j’économise mes dernières forces, pour les miens, ma meute, ma famille. Pour Mady qui a le regard tremblant des mères qui ont peur. Pour Tobias qui est à nouveau poussé vers la vie adulte avec une grande claque. Le bêta instable qui soutient son alpha… Quand tout se barre et se délite sous vos doigts, que le vent érode et chasse le sable de vos illusions, ne restent debout, la peau et le cœur à vif, que les piliers primaires de votre existence. Arcs-boutants fragiles, mais qui ne lâcherons qu’à la toute fin. Ma famille garante de mon passé, de celui que je suis. Ma meute, preuve de mon présent, de celui que je suis devenu. Mes vrais amis, rares, mais présents, qui me regardent évoluer. Mes amours, fantasmes utopiques d’un avenir heureux.

Mes cauchemars sont peuplés d’une gueule émaillée de crocs acérés. C’est la punition de Sisyphe, condamné à revivre mes peurs et ma souffrance. La bête qui m’assomme à moitié dans les égouts. Ma noyade dans les eaux fangeuses et putréfiées. Si Alessandro ne m’avait pas tiré de là, je serais mort, les poumons remplis de déjections. Le combat final contre la chose avait réveillé toutes les frayeurs primaires tapis dans mes os. Pas celles qu’on se souvient, mais celles gravées dans votre code génétique, celles éprouvées par votre ancêtre et son ancêtre avant lui. Quand la bête a plongé son regard blanchâtre dans mes prunelles, ce sont des millénaires de peur qui se sont déversés dans mes veines. Un condensé de terreur qui vous ravage et se retire en vous laissant exsangue.

J’avais trouvé une lucarne de lumière, un rayon de soleil aux accents français. Mais chienne de vie, Amance m’avait regardé comme j’avais regardé la bête. Monstre, hideux, dangereux, létal.

Peur… Encore et toujours. Carburant des vivants pour le rester. Vivants.

Dans mes délires les plus fous, je trouve des excuses à la bête du Gévaudan. Me trouve des excuses. Ce ne sont pas les crocs qui font le monstre, mais la peur et la haine de ceux qui nous regardent.

Mais comme si le rejet de la française ne suffisait pas, les Parques m’avaient ravi Maxine. Comble de la torture, elles m’avaient permis de frôler cette vie qui chutait. Juste du bout de doigts. Assez pour sentir sa terreur, contact trop infime pour la retenir. Je me réveille ruisselant de sueur, le regard de Maxine figé dans la mort et qui me fixe. Personne ne m’accuse d’avoir échoué. Mais le juge le plus terrible est soit même. Au final, c’est une bonne chose qu’Amance se soit éloignée de moi.

Il faut donner du temps au temps. Je me suis déjà relevé. Mais à chaque fois c’est plus difficile. À combien de chute peut résister une âme ?

(…)

Je rassemble les copies de mes élèves. Machinalement, mes yeux repèrent déjà les erreurs, les méprises, les leçons non apprises. La vie est un cycle, être professeur me donne une impression de temps figé. Les élèves changent mais pas leur âge. Est-ce cela qui m’attire ? Mon goût pour l’enseignement. C’était mon rôle, avant que je devienne un alpha. C’était moi qui faisais l’école dans la meute. Apprendre au plus jeune à lire, et aux adolescents à raisonner. Donner un peu de soi pour que la vie continue. Mais…

Peur, crainte, haine, dégoût…

Maxine terrorisée par son bourreau, Amance effrayée par ce que je suis, moi…. effondré de ne pas pourvoir sauver tout le monde, même si je sais cette entreprise vaine.

Couloir du lycée, j’ignore les regards en biais des élèves, les chuchotements. Mon état lamentable rejaillit sur mon travail. Je m’en veux, mais je n’ai plus de lumière à laquelle me raccrocher. Mon portable vibre dans ma poche. J’ai réglé le basculement sur la messagerie à une seconde. Je ne suis pas en état de répondre à tout moment à un appel. Je dois me préparer, chasser mes idées noires, coller un faux sourire sur mes lèvres, s’il ne fait pas illusion en me regardant, au téléphone cela transforme ma voix assez pour donner le change. Là, je n’ai pas la force. Je ne regarde pas qui vient de m’appeler.

Un oculus, celui de la porte de la classe de français. Elle est là. Nos regards s’accrochent. Les émotions qui traversent ses yeux sont indéfinissables. J’entends son cœur s’accélérer. Moi, ce sont mes pieds qui accélèrent pour m’en aller de là.

(…)

La maison. Je traîne à rentrer, le nez sous le capot de l’impala qui n’a pas besoin de mon regard de mécanicien. Le projet salle de bain pour mec végète dans un coin de la grange. L’envie s’est envolée. Je ferme avec amour le capot de mon bébé. Essuie une minuscule tache de sa carrosserie rutilante. Plus je vais mal, plus ma voiture brille… Je lâche le chiffon sur l’établi et me résous à rentrer. Mady est là, Kada’an  se noie l’esprit au Pink sous le regard protecteur d’Aless’. Je crois que même Tobias cherche le contact de l’Italien. Lui sait se défendre, il donne des coups sur un ring et fait chanter ses flingues… Tout ce que je suis bien incapable de faire. Sauf si on me pousse à bout. Je crois. Je n’en sais rien. Je n’ai pas envie de savoir de quoi je serais capable, le jour où ma raison volera définitivement en éclats. J’attrape mon téléphone pour consulter le journal des appels. Plus de batterie. J’y vois un signe, celui de rentrer, de me coller sous une bonne douche, d’honorer le repas de Mady, zieuter les devoirs de Tobias, vérifier que Kada’an rentre après son service, peut-être faire une partie de wow avec Keanus, puis aller me coucher, en espérant que la fatigue m’emporte dans un sommeil sans rêves.

(…)

La douche a délié mes muscles noués. Vêtu d’un jean propre, je tartine mes joues de savons à barbe. Le coupe chou de mon grand-père attend sagement sur le rebord du lavabo. Bien que je ne suis plus astreint à un accès limité à la fée électricité, je n’ai pas pu me résoudre à passer au rasoir électrique. Le visage du père noël me revoit mon regard. Des fragments de souvenirs me blessent les yeux. Maxine que je pourchasse avec mon blérot plein de mousse. Maxine avec de la mousse sur le nez. J’attrape mon rasoir, tends ma peau et laisse glisser la lame dans un crissement apaisant. Passe après passe, je perds mon air de père Noël. Ma toilette terminée, j’enfile un t-shirt et descends au salon corriger mon tas de copies. Sur la chaîne du salon, je choisis un album des Led Zeppelin et monte le son. La musique repousse les démons, j’attaque ma première copie.


(…)

J’avance à un bon rythme. J’annote les copies, conseille de revoir tel ou tel point de la leçon, encourage, gronde. Ce métier est incrusté en moi. Je ne remarque pas tout de suite que Mady a baissé le volume de la chaîne hi-fi, plus que les mots échangés dehors, c’est l’aura de mon frère qui me sort le nez de mes copies. Un appel muet comme seules les bêtes savent faire, repris par ma tante. J’hésite, regarde mon téléphone que j’ai oublié de brancher pour le recharger, puis me résigne. Je pose mon stylo sur le tas de copies qu’il me reste à corriger, deux ou trois, rien en fait.

Mady reste dans l’embrasure de la porte. Mama protectrice. Elle sait tous mes espoirs, elle m’a vu revenir ce soir désastreux. Par-dessus son épaule, je capte le regard d’Amance. Que fait-elle ici ? Est-elle venue voir la famille des monstres ? Le cirque Shepherd, son géant Keanus, qui se tient dans son dos, le clown aux prunelles rouge, l’acrobate aux regards électriques. Heureusement que Kada’an n’est pas là, elle n’a pas la placidité de Mady. Amance compte-t-elle le nombre de bêtes à abattre ?

Puis je vois ses épaules s’affaisser. Elle est plus triste qu’effrayée. Bon signe ? Je pose une main rassurante sur l’épaule de Mady. Elle s’écarte pour me laisser passer. Keanus contourne Amance, la salue d’un signe de tête et rentre dans la maison. De la main, je montre la terrasse de planches grossières et invite Amance à choisir un siège. Il n’y en pas un pareil, tous issus de récupération. Je ne sais pas quoi dire. Salut ? Alors que nous nous sommes aperçus au lycée, à travers une vitre, ou de dos dans un couloir.

- Tu veux boire quelque chose ? Nous avons des bières. Tu as faim ? Je… vu l’odeur, Mady nous a préparé un de ses fameux ragoûts…

Je ne sais pas quoi dire alors je meuble. Je me rends compte que je viens de l’inviter à manger sans même savoir ce qui l’amène. Je ferme ma bouche avant de sortir d’autres énormités. A l’intérieur, Mady met la table avec bruit. Je ne sais pas si ma tante lance une invitation implicite ou cherche à faire fuir cette invitée surprise.




Codage par Libella sur Graphiorum




Je plie et ne romps pas. Mais surtout je persévère.
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Amance Jouve

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MessageSujet: Re: Crawling back to you (-18)    Crawling back to you (-18)  EmptyJeu 20 Sep 2018 - 17:13



Crawling back to you
ft. Willem & Amance


Bordel, mais qu’est ce que je fous la ? Comment ai je pu me permettre de me pointer ici sans même être inviter ? Je ne me sens pas vraiment la bienvenue. Le regard de la femme en dit long sur ce qu’elle pense de moi. Willem lui a t’il parler de nous? Si elle vit la, sûrement. Je ferais mieux de partir, j’attendrais demain pour lui parler... Il s’approche de moi, je  reprend un peu d’espoir. Je déglutit légèrement, mon cœur bat douloureusement, comme la veille d’une rentrée. Il pose sa main sur l’épaule de la femme, ils partagent un regard complice. Elle le regarde comme le ferait une mère. Elle rentre, suivis de Keanus qui m’offre un signe de tête auquel je répond d’un sourire de remerciement.

Nous nous retrouvons à deux avec Will. J’ai cette foutue musique en tête, celle que j’écoute en boucle depuis une semaine, les paroles de Do I Wanna Know m’ harcèle alors que je suis silencieusement le beau professeur de science. Je m’assois face à lui dans un fauteuil que je trouve incroyable. Je me tourne vers lui alors qu’il me propose une bière. Je refuse d’un signe de tête, il continue en me proposant de rester à manger. Je peux entendre la vaisselle percuter la table. Je souris à Willem, je ne pense pas qu’elle veuille de moi à sa table. Et ça peut se comprendre, je me pointe là à l’improviste et puis... Et puis j’ai fait beaucoup de mal à Willem. Je tords nerveusement mes doigts et souris alors que les larmes me piquent les yeux. J’inspire profondément, reprend toi cocotte!

-Will... Je...

J’ai réfléchis. Tu me manques. Tu me plais. Je te veux toi. Ça reste bloqué dans ma gorge. Je me mords la lèvre inférieur , regarde mes mains que je torture avant de murmurer:

-Je ne t’ai pas tout raconter sur moi.

Je relève le regard sur lui, sourit un peu, reprend avant qu’il ne le fasse :

-Tu m’as tout dit, laisse moi le faire aussi, s’il te plaît. Inspire, expire, lance toi: Je suis venue en Amérique à cause d’un homme. Adam, il s’appelle comme ça. On était ensemble depuis deux ans, il m’a même demandé en mariage.

Je ris nerveusement. Je cesse de torturer mes doigts, enlève un élastique de mon poignet pour accrocher en une queue de cheval mon épaisse crinière. Je reprend:

-Il m’a trompé. Avec ma petite sœur. Dans notre lit, la veille de notre départ en Amérique. Les États Unis, c’était son rêve. Pas le miens. Je les ai surpris... Et je l’ai quitté, j’ai pris mes affaires et Jared et suis venue ici seule.

J’ hausse une épaule. Je regarde autour de nous en reprenant:

-J’ai voulu tourné la page, ici. J’étais abonné au plan foireux avec les hommes en France. Quand ils n’étaient pas mariés, ils étaient infidèles... Je pose enfin mon regard sur lui : C’est pas toi qui m’a fait peur, pas ce que tu es...Enfin si, un peu. Mais ce que je veux dire... C’est que je ne suis pas habitué à la sincérité. Et c’est ce qui m’a effrayé le plus, c’est que tu n’as rien caché. Absolument rien.

Je me redresse un peu, plonge mon regard dans le siens:

-J’ai voulu t’appeler. 1 milliard de fois, si ce n’est plus. J’y arrivais pas. J’avais tellement honte de moi... Et puis tout à l’heure... Dans le couloir... Tu avais l’air tellement...

Malheureux. A cause de moi? D’ailleurs je viens de remarqué qu’il c’est rasé. Dommage, j’aimais bien la barbe de trois jours sur lui. J’hausse les épaules et me lève pour marcher un peu sur le perron. J’ai mal dans les jambes soudainement, je torture ma lèvre inférieure. J’ai envie de l’embrasser, j’ai envie de me serrer contre lui... Je me retrouve face à lui quand je me tourne de nouveau vers lui. Les yeux dans les yeux, je peux sentir son parfum... Il faut que je parle si non je vais l’embrasser là tout de suite:

-Je suis désolé. Je suis désolé Will. Tu me plais. Je m’en fou que tu sois à moitié loup. Je m’en fou parce que tu me plais comme tu es. T’es gentil, tu es drôle et sincère. T’as l’air d’une armoire a glace, t’es un poil trop amoureux de ta voiture et tu fais des vannes nul par moment, mais je m’en fiche parce que je... Je...  T’aime. Ça reste bloqué. Si ce n’est pas réciproque, je ne veux pas souffrir de l’avoir dit trop tôt. T’es... Quand tu retires ton maillot on a l’impression que t’as était photoshopé tu le sais ça ??  Je suis à peu près sûr que la moitié de nos collègues féminines bavent sur toi, et toi... Toi t’es venues me voir moi. Tu m’as fait découvrir ton monde et moi... Moi j’ai...Putain!!!

J’essuie d’un geste rageur les larmes qui pourrissent mon maquillage. Je renifle légèrement et ferme les yeux avant de reprendre:

-Je suis désolé d’être venue ici, désolé de mêler ta famille à ça. C’était pas mon but. J’avais oublié que tu ne vivais pas seul... Tu sais que j’ai du jouer du charme à ce sale porc de Milano pour avoir ton adresse ? Pourquoi tu ne répondais pas à ton téléphone? J’ai du lui mentir et fouiller dans les dossiers parce que je ne savais même pas où tu habitais...

Je peux respirer son parfum, je peux sentir la chaleur de son corps. J’ai besoin qu’il me serre dans ses bras, j’ai besoin de me sentir protégé parce que c’est ce qu’il me fait ressentir. Je me sens perdu depuis une semaine, j’ai besoin de le retrouver. Je rouvre les yeux, me noie dans les siens un moment qui me parait infinis. A quoi il pense? Est ce que j’ai fais une bêtises? Suis-je idiote au point d’avoir réussis à tout foutre en l’air entre lui et moi? Je déglutit difficilement, finis par murmurer :

Je pensais pas pouvoir être autant accrocs à quelqu’un après seulement deux jours passer ensemble... Tu me manques Willem...

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MessageSujet: Re: Crawling back to you (-18)    Crawling back to you (-18)  EmptyMer 26 Sep 2018 - 12:05





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Amance


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Elle est si… Je ne trouve pas les mots pour décrire ce que cette femme m’évoque et fait naître en moi. La vie, la joie, un bonheur simple et serein. La sincérité également. L’innocence au sens noble du terme. Une âme sœur. Une rencontre rare et précieuse. Une rencontre écrasée par la laideur de la vie, de nos histoires différentes, de ce qui nous oppose alors que nous ne sommes pas ennemis.

Elle hésite, tergiverse et se lance, affirmant qu’elle ne m’a pas tout dit sur elle. Que va-t-elle m’avouer ? Qu’en plus de la tradition du chien, sa famille l’a entraînée à la chasse ?

-Tu m’as tout dit, laisse-moi le faire aussi, s’il te plaît.

Je hoche la tête, reste muet car je ne saurais pas quoi dire. Je lui ai tout dit, car je suis incapable de mensonge avec les gens qui me touchent de très près.

-Je suis venue en Amérique à cause d’un homme. Adam, il s’appelle comme ça. On était ensemble depuis deux ans, il m’a même demandé en mariage.

Je serre les dents. Un autre homme. Je ne m’attendais pas à cette gifle-là. Amance est mal à l’aise. Quel idiot j’ai été pour croire un seul instant que je pouvais être plus qu’un… bon moment ? Moi et mon cœur d’artichaut…

-Il m’a trompé. Avec ma petite sœur. Dans notre lit, la veille de notre départ en Amérique. Les États Unis, c’était son rêve. Pas le mien. Je les ai surpris... Et je l’ai quitté, j’ai pris mes affaires et Jared et suis venue ici seule.

J’ouvre la bouche, l’air désolé, secrètement soulagé. Mais que lui dire ? Qu’est-ce que je représente pour elle ? Je sais bien qu’elle est sincèrement désolée de m’avoir rejeté. Mais je ne sais toujours pas comment elle me considère. L’incertitude me ronge et me râpe le cœur. Mon deuil bouleverse toutes mes certitudes.

-J’ai voulu tourné la page, ici. J’étais abonné au plan foireux avec les hommes en France. Quand ils n’étaient pas mariés, ils étaient infidèles...

Pour tomber sur un loup garou ici… Je devine combien elle a dû être déçue.

-C’est pas toi qui m’a fait peur, pas ce que tu es...
- Ah ?
-Enfin si, un peu.
- Oh.


Furtif espoir vite douché.

-Mais ce que je veux dire... C’est que je ne suis pas habitué à la sincérité. Et c’est ce qui m’a effrayé le plus, c’est que tu n’as rien caché. Absolument rien.
- Je…


Je rien du tout. Bon sang, je suis professeur et je ne suis même pas capable de m’exprimer autrement que par monosyllabe.

-J’ai voulu t’appeler. 1 milliard de fois, si ce n’est plus. J’y arrivais pas. J’avais tellement honte de moi...
- Non. Faut pas. Ta réaction était… normale.


Rejet de la différence. Crainte de revivre une histoire qui tourne mal.

- Et puis tout à l’heure... Dans le couloir... Tu avais l’air tellement...

Je dévie mon regard qui devient humide. Évoquer ce qui me plombe ne me laisse pas de marbre. Je suis à cran et à fleur de peau depuis que…

Amance se lève et marche de long en large, agitée, émue, frissonnante de désarrois.

-Je suis désolé. Je suis désolée Will. Tu me plais. Je m’en fou que tu sois à moitié loup. Je m’en fou parce que tu me plais comme tu es.

Nouveau sourire penaud sur mes lèvres.

-T’es gentil, tu es drôle et sincère. T’as l’air d’une armoire à glace, t’es un poil trop amoureux de ta voiture et tu fais des vannes nulles par moment, mais je m’en fiche parce que je... Je...

Amoureux de ma voiture ? Je regarde Baby qui dort sagement devant la porte de la grange. J’incline la tête, grimace un pâle sourire. J’admets être complètement toqué de cette bagnole. Celle de mes parents, celle où ils m’ont conçu… Tobias dit que je m’acharne à conserver un passé qui est mort et enterré depuis longtemps avec l’Impala ou encore mon idée de salle de bain ouverte sur la nature.

Amance poursuit, ses mots filent comme l’eau d’un barrage rompu. Elle m’élève en Apollon. J’avoue que cela fait du bien à mon moral. J’apprends que mes collègues bavent sur moi ? Qui ?! Pas la vieille rombière en histoire géo j’espère.

- Toi t’es venu me voir moi. Tu m’as fait découvrir ton monde et moi... Moi j’ai...Putain!!!


Ses larmes coulent. Non !

- Ce n’est pas toi… Amance.

Je comprends la méprise. Certes sa réaction m’a rendu malheureux, mais mon abattement total vient de…

-Je suis désolé d’être venue ici, désolé de mêler ta famille à ça. C’était pas mon but. J’avais oublié que tu ne vivais pas seul... Tu sais que j’ai du jouer du charme à ce sale porc de Milano pour avoir ton adresse ?
- S’il t’ennuie je le…


L’étrangle ? Je ne peux pas lui dire ça, elle vient d’encenser ma gentillesse. Mais clair que Milano sentira l’aura d’un alpha frôler sa nuque si jamais il tentait de l’importuner.

Elle est à moi !

Je me surprends de cette réaction qui vient du ventre, de mes tripes, du loup qui revendique sa femelle. C’est instinctif et animale comme réaction.

- Pourquoi tu ne répondais pas à ton téléphone? J’ai dû lui mentir et fouiller dans les dossiers parce que je ne savais même pas où tu habitais... Je pensais pas pouvoir être autant accrocs à quelqu’un après seulement deux jours passer ensemble... Tu me manques Willem...

Nous nous faisons face, le regard tendu en SOS. Elle tremble, de froid, de peur, d’émotion et de crainte. Je comble l’espace qui nous sépare et la serre contre moi. Ses yeux humides s’épanchent sur mon torse, je perds mon nez et mes lèvres dans ses cheveux.

- Je… mon téléphone était déchargé et… quand il ne l’est pas, il renvoie sur ma messagerie. Ce n’est pas à cause de toi Amance.

Amance… ce prénom que j’écorche en bon américain qui a du mal avec le « an » français. J’avais cherché le terminologie de ce prénom qui était issu du latin amans, signifiant amoureux. Cela allait à merveille à la jeune femme.

- Nous sommes en deuil. Une de mes bêtas est… morte il y a un peu plus d’une semaine… deux jours après notre… soirée. J’ai du mal à refaire surface. Pardon…

Je la serre fort contre moi, m’enivre de son parfum, de son odeur corporelle, de la chaleur son corps et du son des battements de son cœur. Je ne peux pas lui décrire les circonstances de ce qui est… un stupide accident d’après Alessandro. Il a raison, mais comment ne pas voir dans Rapier l’incarnation du mal que ma famille subit depuis des générations ? Quand je le croise dans les couloirs du lycée, je rase les murs. Pour ne pas craquer, ne pas lui donner raison sur la monstruosité que je suis sensé être. Je ne veux pas mêler Amance à cette merde. Elle se rendra compte bien assez tôt de la place de chacun dans cet échiquier géant.

- C’est un… concours de circonstance qui a mené au pire. Maxine était bien trop jeune pour nous quitter si tôt… Je me sens incapable à protéger ma meute qui a déjà subi un… massacre il y a quelques années.


Ses bras m’enserrent la taille et s’accrochent à mon t-shirt. Elle ne me fuit pas, plus. C’est bon de sentir sa chaleur, son réconfort.

- Je t’ai évitée, parce que j’étais perdu, fou de tristesse et de douleur. Incapable de… Ce n’était pas de ta faute. Simplement moi qui ne sais plus… vivre.

Je m’écarte légèrement, noie mon regard dans le sien. Ce que j’y lis me bouleverse. De la confiance. Sa confiance. Cela n’a pas de prix. Alors délicatement, j’emprisonne son si beau visage entre mes mains et comble à nouveau l’espace pour un baiser, d’abord timide, puis possessif quand elle me répond. Moment intense quand nous nous décollons l’un de l’autre.

- Je t’aime…

C'est sorti tout seul, spontanément. Je regarde l’Impala par-dessus son épaule, lui prends la main et l’entraîne avec moi.

- Amance, je te présente Baby. Baby voici Amance.

Oui, je suis un fou doublé d’un idiot. Nous nous tenons devant le capot de la voiture qui en a vu d’autre, témoin muet de l’histoire des Shepherd. Dans la maison, les bruits sont comme suspendus.

- Allons ailleurs, loin des oreilles indiscrètes…

Je l’invite à monter dans l’Impala, prends le temps d’aller chercher un pack de bières dans la grange et démarre. Je n’ai que le temps de rouler que quelques mètres que Mady nous bloque le passage. J’entends le cœur d’Amance s’accélérer. Ma tante a peut-être la quarantaine, mais c’est une louve agile et rapide. Sans un mot, Mady me tend un panier odorant avec un commentaire laconique.

- Je suppose que tu ne manges pas là ce soir.


Pure rhétorique. Son visage neutre se fend soudainement d’un sourire quand elle se penche à la portière et regarde Amance.

- Essayez de nous le civiliser un peu.
- Mais !


Seule réponse, son dos qui s’éloigne vers la maison, et le rire de Keanus qui retentit depuis le salon.

- Ouais… Allons très loin des oreilles indiscrètes.




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Je plie et ne romps pas. Mais surtout je persévère.
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Amance Jouve

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MessageSujet: Re: Crawling back to you (-18)    Crawling back to you (-18)  EmptyLun 1 Oct 2018 - 11:59



Crawling back to you
ft. Willem & Amance


Son contact me manquent, j’ai envie de me jeter sur lui pour me perdre dans ses bras, respirer son parfum et oublier tout le reste. J’ai besoin de ressentir encore tous ce qu’il a pu me faire rire ressentir, j’ai besoin de me sentir vivante de nouveau. J’ai l’impression d’être une coquille vide, je ressent bien plus de douleur au fond de moi que lorsque j’ai surpris Adam et Bérénice dans mon lit.

Ses bras se referment autour de moi. Je ferme les yeux et enfouis mon visage contre son torse, tentant tant bien que mal de ne pas ruiner son t-shirt de mascara. J’ai l’impression que mon cœur vient de se remettre à battre. Je frissonne de bien être, m’accroche à lui de peur qu’il ne me lâche. Je peux sentir son nez dans mes cheveux, je me blottis un peu plus contre lui.

-Je… mon téléphone était déchargé et… quand il ne l’est pas, il renvoie sur ma messagerie. Ce n’est pas à cause de toi Amance.

Pas à cause de moi ? Je cale ma joue contre son torse, écoute les battements réguliers de son cœur. Si ce n’est pas à cause de moi, alors pourquoi paraissait il aussi malheureux ?

-Nous sommes en deuil. Une de mes bêtas est… morte il y a un peu plus d’une semaine… deux jours après notre… soirée. J’ai du mal à refaire surface. Pardon…

-Non, ne t’excuse pas... Je suis désolé pour vous...

Je murmure plus que je ne parle. Je sais pertinemment que les mots sont inutile dans ce genre de circonstances. Il me sers plus fort contre lui en s’excusant. Ne serait-ce pas à moi de m’excuser? Je me sens égoïste d’avoir pu penser qu’il était dans cet état là à cause de moi...

-C’est un… concours de circonstance qui a mené au pire. Maxine était bien trop jeune pour nous quitter si tôt… Je me sens incapable à protéger ma meute qui a déjà subi un… massacre il y a quelques années.

Je passe mes bras autour de sa taille, me sers un peu plus contre lui. Je ne suis pas doué pour réconforter avec les mots, des gestes sont parfois bien plus parlant que la parole en tant que tel. Mais j’ai envie de lui dire que c’est faux, que quelque chose au fond de moi me dit qu’il est bien plus puissant qu’il ne le pense. Il l’est, j’en suis sûre... Je comprend un peu mieux la nostalgie dans sa voix lorsqu’il me parlait de son passé. Je resserre les poings sur le tissu de son t-shirt, il continue :

-Je t’ai évitée, parce que j’étais perdu, fou de tristesse et de douleur. Incapable de… Ce n’était pas de ta faute. Simplement moi qui ne sais plus… vivre.

Plus vivre? C’était ça. La petite lueur disparu de son regard, c’était la lueur de vie, de joie de vivre. Je relève la tête vers lui, cherche dans ses yeux une trace de cette petite lueur, même infime. Je suis en train de penser au pire et j’ai peur, peur pour lui. J’ai envie de lui dire que je suis là, là pour lui mais je n’ai pas vraiment été à la hauteur des derniers jours... Je me fais la promesse intérieurement d’être toujours là pour lui, quoi qu’il arrive.

Le contact de sa peau contre la mienne m’arrache un long frisson, mes poings se resserrent un peu plus sur son t-shirt alors que je peux de nouveau goûter à ses baisers. Je ferme les yeux, l’impression que je respire de nouveau tandis que je lui rend son baisers. Il se fait possessif et j’adore ça. Nos lèvres se décolle, je n’ai qu’une envie, recomme...

Mon cœur loupe un battement alors que j’ouvre de grands yeux. J’ai bien entendu? Dites moi que j’ai bien entendu ! Je le scrute du regard mais lui ne me regarde déjà plus. Il m’a dit je t’aime... Il m’aime. J’ai l’impression que je vais me liquéfié sur place. Mes lèvres s’étirent dans un sourire niais tandis que sa main se glissent dans la mienne. Je n’arrive pas à le lâcher du regard, n’arrive pas à croire ce qu’il vient de me dire. Je dois avoir des ailes dans le dos parce que je ne me souviens pas avoir marché jusqu’à l’Impala.

-Amance, je te présente Baby. Baby voici Amance.

Je regarde tour à tour Will et sa voiture. J’avais raison, il est complètement gaga de sa voiture. Encore un peu sonné parce qu’il vient de m’avouer, je lève la main pour faire un petit coucou au « bébé » de Will en lâchant un petit « Salut! » avant de rire gentiment.

-Allons ailleurs, loin des oreilles indiscrètes…

Loin des oreilles indiscrètes? Je fronce les sourcils. On est seul dehors, je ne comprends pas. Sa main lâche  la mienne tandis qu’il m’invite à monter dans l’impala. Je m’assois à l’avant et soupire longuement. Dans ma tête, le disque a changer. Bye bye Arctic Monkeys, c’est la voix de Will qui me dit Je t’aime qui tourne en boucle. Il m’aime... Merde, je ne lui ai même pas répondu ! Il va croire que ce n’est pas réciproque... Non il ne faut pas qu’il pense à ça! Il faut que je lui dise, au plus vite.

Il monte et met le contact. Je le regarde faire, je lui dit maintenant ? Non, non... C’est pas vraiment le moment idéal... Mais il faut qu’il le sache, il faut qu’il sache que je l’...
Mon cœur loupe un battement quand je remarque la femme devant la voiture. Comment a t’elle fait? Question idiote, elle doit être comme Will... Elle s’approche de la portière côté conducteur, lui tend un panier d’où se dégage une délicieuse odeur de plat chaud.

-Je suppose que tu ne manges pas là ce soir.

Aïe oïe. Je m’enfonce dans mon siège, j’ai l’impression d’être la coupable. Elle me regarde et me sourit. Elle me sourit? Je me redresse un peu, souris à mon tour. Elle a l’air incroyablement tendre maintenant qu’elle sourit. Je ris à ce qu’elle me dit, rit un peu plus en entendant Will protester.

-Je vais essayer.

Regard assassin de l’intéressé, je ris de plus belle. De la fenêtre, ont peut entendre un rire éclater dans la maison. Will renchérit sur le fait de partir loin des oreilles indiscrètes. Les loups-garous ont une ouïe aussi fine que cela pour entendre ce qu’il se passe dans une voiture à une centaine de mètre d’eux? Si c’est le cas... Alors ils ont entendus tous ce que j’ai dit à Will?! Je rougis. C’était pas vraiment ce que je voulais...

(...)

Assise sur une couette au milieu d’une clairière, je regarde Will en souriant. Il faut que je lui dise que je l’aime... Qu’il le sache...

-Will...

Il me regarde et je me dégonfle. Je me liquéfie sous ses yeux émeraude. J’ouvre et ferme la bouche comme un poisson hors de l’eau pour finalement poser ma tête contre son torse en soupirant. Je suis pas capable de lui dire... Pas comme ça en tout cas. Je me rapproche doucement de lui, remonte ma tête dans son cou pour finalement me retrouver à califourchon sur lui, ma jupe remonter sur le haut de mes cuisses. Tant pis, de toute manière il n’y a que nous. Je l’observe avec tendresse. Il manque toujours ce quelque chose dans le fond de ses yeux mais je ferais tout pour rallumer la flamme. Une main sur sa joue, caressant sa peau du pouce, l’autre sur l’arrière de son crâne à caresser ses cheveux:

-Tu aurais du venir me voir... Tu aurais pu m’appeler pour me parler... Je sais... C’était pas vraiment évident... Mais je t’aurais écouter... Je peux toujours t’écouter, même maintenant, si tu as besoin de parler. Je suis là pour toi... Avec toi.

Mes bras s’enroulent autour de son cou, je me sers contre lui, tente de trouver un moyen de réconforter mon homme. Ma joue posée contre sa tête, je continue de faire jouer mes doigts sur sa nuque. Je me sens encore plus atroce d’avoir été absente pour lui maintenant que je sais ce qu’il traverse en ce moment. Deux jours après... Il y avait eu un article dans le journal, sur des hurlements de loups. Les zoologistes pensaient qu’une meute aurait pu s’établir dans la forêt arborant Beacon Hills mais qu’aucune trace de ses animaux n’avaient été découvert jusqu’à maintenant. Était ce la meute de Will ? Je ne sais même pas à quoi les loups garous ressemble... En fait, j’en ai une vague idée, mais absolument rien de concret. Je me détache doucement, me remet à caresser sa lèvre du bout des doigts, lui souris avant de demander :

-Tu me montrerais...? Ce à quoi tu ressemble, tu sais quand..

Va au bout de ta phrase patate, tu ne l’insultes pas non plus ! Je me mord la lèvre inférieure avant de reprendre en passant mon pouce sur sa lèvre :

-J’ai regardé tout un tas de trucs sur les loups-garous cette semaine... Et y en a pas un qui dit pareil. J’ai même regardé des films... Mais Hollywood doit avoir un soucis avec ce genre d’espèce également... Dans Harry Potter, Remus se souvient de rien et devient totalement sauvage. Dans la série Bitten, ils se changent totalement en loup mais se souviennent de tout. Dans Underworld... Ils sont terrifiants ceux là. Même dans Being Human il est différent... Et je te parle pas des documentaires que j’ai pu trouver sur le net ! Déjà, t’es pas censé exister... Et ils disent que ce sont des êtres sauvages, violant, sans sentiment aucun... Et c’est tellement pas toi... Et ils ne parlent pas de guérison accélérer, ou peu...

Je repense à mon rêve, à ses yeux rouge, aux crocs qui passaient sur ses lèvres, les griffes sur ses mains... Est ce qu’il ressemble à ça? Je cesse doucement de caresser le pourtour de sa lèvre inférieure avant de murmurer :

-J’aimerais voir et savoir, s’il te plaît...

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MessageSujet: Re: Crawling back to you (-18)    Crawling back to you (-18)  EmptyLun 8 Oct 2018 - 19:50





Feat :
Amance


Crawling back to you

Madison Shepherd. Il y a des moments où je me dis que c’est elle qui serait le plus à mène de tenir le rôle de l’alpha de la meute. Seulement, notre éducation, nos coutumes et presque deux siècles d’histoire font que ce rang a toujours été tenu par un homme. Père, fils, petit fils se suivent et prennent le relais. La tradition a encore de belles années à vivre, puisque nous sommes à minima trois à pouvoir transmettre le nom des Shepherd.

Mais il a des moments où ma tante assure un max.

J’ai roulé un peu au hasard. Le rire d’Amance tout à l’heure m’a fait du bien. Cette voiture, la soirée qui s’annonce paisible, elle juste là. Son parfum embaume l’habitacle. Mes mains, au début serrées sur le volant, se détendent. Je me sens penaud et un peu honteux de mon attitude. C’était à moi d’aller la voir, faire le premier pas après cette soirée qui avait si mal fini. Mais je me suis laissé engloutir par le chagrin, m’entourant de ma tristesse comme avec une couverture.

(…)

Une clairière, la nature, la forêt. D’autres l’auraient amenée dans un bar ou un diner. Mais je crois qu’Amance me connaît mieux que je ne le pense. L’autre soir, je lui ai dit la vérité avec la ferme intention de ne jamais lui mentir, sauf peut-être en de rares occasion si la vérité met sa sécurité en danger. Je pense à Aless’ avec qui je traîne souvent. Ou plutôt, je traîne dans son bar. Paradoxalement, je pense Amance plus ouverte d’esprit vis-à-vis des garous que des mafieux.

La couverture a couché les grandes herbes et nous fait comme un matelas. J’entends le cœur fébrile d’Amance. Je devine qu’elle bouillonne de questions, de réponses. Je la regarde, fais un pâle sourire. Bien piètre compagnon que je fais là. J’aimerais la faire rire, faire naître ces étoiles qui illuminent son regard quand elle se sent bien, mais…

J’ai un trou dans le cœur. Un gouffre a donner le vertige.

-Tu aurais dû venir me voir... Tu aurais pu m’appeler pour me parler... Je sais... C’était pas vraiment évident... Mais je t’aurais écouté... Je peux toujours t’écouter, même maintenant, si tu as besoin de parler. Je suis là pour toi... Avec toi.

Elle s’est posée à califourchon sur moi. Je pince les lèvres d’émotion. Elle n’a plus peur de celui que je suis. C’est énorme. Ses bras autour de mon cou, sa joue contre la mienne, ses doigts sur ma nuque, autant de signes qui prouvent qu’elle ne me rejette pas. Mon deuil sera difficile. Alessandro affirme que lorsque j’arriverai à croiser Rapier sans avoir l’envie de lui faire bouffer sa langue, c’est que je serai guéri. Mais ce n’est pas seulement sa langue que je veux lui faire avaler, c’est tout son costume de britannique maniaque que j’ai envie de lui fourrer dans le bec.

Mes bras se referment sur ce bout de femme qui compte finalement beaucoup pour moi. Je le lui ai dit. Mais maintenant les gens galvaudent tant ces mots qu’ils perdent de leur sens. Il me semble pourtant que c’est réciproque. Son cœur n’a pas failli tout à l’heure. Je pose mon menton sur son épaule et la serre un peu plus fort. C’est rassurant de l’avoir entre mes bras. Je pense à Maxine, à ses yeux terrorisés. Les miens s’humidifient. J’avale difficilement ma salive. Je n’ai pas envie qu’Amance me voit pleurer.

-Tu me montrerais...? Ce à quoi tu ressembles, tu sais quand..

Je papillonne des paupières pour chasser l’émotion alors qu’elle s’écarte et effleure mes lèvres de ses doigts. Amance me parle des films qu’elle a vu sur les garous. C'est vrai, que l'on en écrit des âneries à notre sujet. Mon grand-père était capable de se transformer en loup complet. Son fils Ted non. Moi, je n'ai jamais réfléchit à cette symbiose ultime.

- … Et je te parle pas des documentaires que j’ai pu trouver sur le net ! Déjà, t’es pas censé exister...
- Désolé.
- Et ils disent que ce sont des êtres sauvages, violent, sans sentiment aucun... Et c’est tellement pas toi... Et ils ne parlent pas de guérison accélérer, ou peu...

Si les loups garous étaient si paisibles, il n’y aurait pas de chasseur, quoique je n’en sois pas certain. L’homme a peur de ce qui lui est différent. Couleur de peau, religion, sexualité, tout est prétexte à la violence.

-J’aimerais voir et savoir, s’il te plaît...

Son regard est limpide. Ce n’est pas une simple curiosité, mais vraiment le besoin de savoir, comprendre celui que je suis. Je hoche la tête, fais un sourire gêné. Je n’aime pas être le centre de l’attention. Mais je comprends son besoin et… si je veux pouvoir la garder dans mes bras, prés de mon cœur, je lui dois cette vérité.

- C’est un peu bestial… Il y a différents steps. Le dernier… déforme un peu mon visage.

Je fais une grimace pour me donner du courage et finis par planter mon regard dans le sien.

- La transformation ne change pas l’homme que je suis hein ! Je reste le couillon que tu connais. Pas plus violent, pas plus intelligent, juste un peu plus fort.

Je commence par mes prunelles. Mon regard clair devient un brasier.

- La couleur a une signification. Le rouge montre que je suis l’alpha de la meute. Ma tante, mon frère ont les yeux dorés quand ils se transforment.

Je ne parle pas de mon cousin, ni de Kada’an. Comment expliquer l’inexplicable ? Mes crocs suivent. Amance tâte l’une de mes canines du gras du pouce, cela me fait sourire et oublier ma peine. Encouragé, je laisse venir le reste. Mes oreilles s’allongent, mon front s’épaissit, ma carrure s’élargit un peu et je prends en muscle. Elle reste interdite, sûrement trop étonnée.

- Wouf ?

Je hausse les épaules comme un nigaud. J’appréhende sa réaction. Me trouve-t-elle laid ? Repoussant ? Difficile de savoir. Son cœur bat à la chamade, mais cela peut être pour des raisons différentes et contradictoires. Je ne sais pas si j’ose l’embrasser comme ça. Elle ne s’est pas relevée pour partir en courant. C’est bon signe, non ?


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MessageSujet: Re: Crawling back to you (-18)    Crawling back to you (-18)  EmptyMer 10 Oct 2018 - 16:00



Crawling back to you
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Mes doigts se perdent sur sa nuque, continuant de le caresser sans vraiment m’en rendre compte. J’ai ce besoin de le toucher, de sentir que je ne rêve pas ce contact qui m’est presque viscérale. Je ne me souviens plus avoir été aussi tactile, avant lui. C’est comme si sa peau m’attirait comme un aimant... Et ce n’est pas pour me déplaire.

Il sourit, gêné, mais accepte ma demande. Attend, il va faire ça maintenant ? Il ne se change pas uniquement à la pleine lune?

-C’est un peu bestial… Il y a différents steps. Le dernier… déforme un peu mon visage.
-Oh...

Il grimace, je penche la tête sur le côté. Est ce qu’il a peur de me montrer ? Ses yeux se plantent dans les miens, je fonds. Je dois me reprendre pour ne pas rougir.

-La transformation ne change pas l’homme que je suis hein ! Je reste le couillon que tu connais. Je ris un peu en secouant la tête. Pas plus violent, pas plus intelligent, juste un peu plus fort.

Ses yeux virent couleur rubis. Ça je l’ai déjà vue. Étrangement, aujourd’hui ça ne me fait presque plus rien. J’avoue que ça reste très impressionnant, mais ça n’est plus effrayant. Je me surprend même à le trouver beau ainsi. Il reprend en m’expliquant la couleur des yeux, le rouge je le savais déjà. Il me l’avait déjà dit lorsque... Je refuse de repenser à cette soirée. J’ai été ignoble avec lui, et je m’en veux toujours. Il me parle de son frère et de sa tante qui ont les yeux jaunes. Je tilte. Donc Keanus est un loup aussi? Et la dame qui voulait pas de moi au début est sa tante... Je comprend mieux pourquoi elle le couvait du regard comme ma mère le fait avec moi. Des tas d’autres questions se bousculent dans ma tête, comment est il devenu Alpha? Est ce qu’il est né loup ou est ce qu’il l’est devenu par je ne sais quel moyen ? Il y a tellement de légende sur comment devenir un loup-garou...

Des crocs passent sur ses lèvres. J’hésite un instant, passe le pouce sur sa lèvre avant de tâté l’un de ses crocs. Je frissonne. Je crois que même Jared n’a pas de crocs aussi énorme. Il sourit. Je fais de même. Jusque là, mon cerveau ne m’a pas joué de tour. Les crocs élargissent un peu sa mâchoire également.

Il achève la transformation sous mes yeux. Je reste bouche bée. Sa carrure est plus large, les oreilles plus longues, sa mâchoire plus carrée... Il est... Je ne sais pas. Je suis impressionnée, étonnée. Je n’arrive pas à croire que c’est vrai. Mon cerveau tente de trouver une faille dans ce que je vois, en vain.

-Wouf ?

Je souris avant de rire de bon cœur. Non ça, ça ne change pas. C’est toujours mon Will. Je pose mes mains sur son torse, tâte les muscles puissants sous son t-shirt. Il était déjà musclé... La on a l’impression qu’il a fait de la gonflette. Je remonte sur ses épaules,descends sur ses bras, suis ses biceps du bout des doigts. Je tire sur son bras, je veux voir ses mains. Des griffes. Bordel même la dessus mes rêves tenaient la route. Je touche du bout des doigts les griffes qui ornent ses doigts, sourit légèrement. Il est impressionnant, bestial. Je ne donnerais pas cher de la peau du type qui le chercherait. J’arrive pas à croire que c’est vrai... Et pourtant, malgré tout ça, il émane toujours de lui cet impression de sécurité, de calme. Je sais que je ne crains rien avec lui, je me sens protégé.

Je reporte mon attention sur son visage. C’est toujours Will. En version plus animale, mais c’est lui. J’avais si peur qu’il soit totalement différent, je suis soulagé de ne voir « que » ça comme changement. Je prend son visage en coupe, caresse ses joues, l’arrête de son nez. Je me perds dans ses yeux habituellement émeraude, hésite un court instant , pour finalement venir l’embrasser. Ses crocs contre mes lèvres me font un effet bizarre, j’ai presque envie de pleurer. Je frissonne longuement tandis que mes bras s’enroulent autour de son cou, pour finalement me serrer contre lui en l’embrassant tendrement.

Je me détache après un instant, sourit. Mon nez se frotte au sien, ma langue hydrate mes lèvres. J’ai le cœur qui bat la chamade. Je peux sentir son souffle sur ma peau, ses mains dans mon dos. Tient il a moi autant que je tiens à lui ? Quelque chose me dit que oui, si ce n’est plus. Et puis... Il m’aime. Il me l’a dit. Ses mots résonnent encore dans ma tête, douce mélodie que voilà pour un cœur amoureux. Car je le suis oui, totalement et éperdument amoureuse de lui. Il me plaît tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts. Mais lui ne le sait pas, ou tout du moins, il peut en douter. Suis je à ce point poltronne pour ne pas osé lui avoué ce que je ressens? Je suis une adulte, je devrais être capable de lui dire.

Mes mains se perdent dans ses cheveux, sur sa nuque. Une main se perd sous le tissu de son t-shirt, mes ongles frôlent la peau de son dos alors que je reviens lui voler un baiser tendre, murmurant contre ses lèvres :

-Je t’aime...

C’est sorti tellement naturellement que je sais que je n’ai jamais été aussi sincère en prononçant ses mots. Oui, je l’aime, et je ne pensais pas pouvoir tomber amoureuse aussi rapidement. Moi qui m’étais promis de garder mes distances avec les hommes en Amérique... Bon c’est pas un homme, c’est un loup... C’est presque pas pareil. Presque, j’ai dit. Et si j’en souffre, tant pis. De toute manière, aimé, c’est prendre le risque de souffrir. Et pour lui, ce risque je suis prête à le prendre un milliard de fois. Mes lèvres quittent les siennes, mon nez se perd dans son cou, je respire son parfum avec bonheur, me niche contre lui en fermant les yeux. Il a besoin de réconfort, j’ai besoin de sa présence. A nous deux, on devrait réussir à faire quelques choses.

Je garde les yeux fermés, bercé par la nature qui nous entoure, par le souffle régulier de mon homme. Une main sur son torse, je caresse du pouce l’endroit ou son cœur se cache. Je cherche encore comment soigné son cœur blessé, comment réparer la lueur brisé au fond de ses yeux. Je viens rechercher sa main, glisse mes doigts entre les siens. Je regarde nos doigts entrelacés et souris tendrement, serrant nos mains liés contre mon cœur.

Je suis fasciné par ce qu’il est. Et je le remercie intérieurement de m’avoir montré ce qu’il est... Maintenant c’est à moi de jouer pour prendre soin de lui et lui montrer que je peux être là pour lui.

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MessageSujet: Re: Crawling back to you (-18)    Crawling back to you (-18)  EmptyDim 14 Oct 2018 - 17:42





Feat :
Amance


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Son rire en cascade est un baume, un élixir précieux. Elle pose ses mains sur mon torse, tâte mes muscles qui ont pris du volume. Amance s’assure que ses yeux ne la trompent pas. Je suis examiné, ausculté, maté et lorgné. Je me laisse faire. Oui, je lui laisse mon corps avec bonheur. Je ne quitte pas son visage du regard, m’égare sur son nez fin et l’ourlet de ses lèvres. J’ai envie de dire une bêtise  – qui n’en est pas vraiment une – sur ce qui prend du volume lorsque je me transforme. Mais je me retiens. Il faut savoir s’arrêter à temps. Puis ce moment n’est pas rien. Il est un commencement.

J’aime beaucoup sentir ses doigts sur moi. Ils restent délicats même devant mes griffes ou mes crocs et provoquent des frissons bien agréables. Elle cueille mon visage et s’amuse à en suivre chaque contour pour finir par écraser ses lèvres sur les miennes. C'est une explosion de sensations. Elle se love contre moi, elle m’accepte. Mes mains jusque-là encore inertes, qui se contentaient de la tenir, se font plus pressantes. J’aime sa chaleur sur mes paumes, la cambrure de son dos.

Mon regard se noie dans le sien lorsqu’elle s’écarte. Mes lèvres s’élargissent quand ses doigts s’aventurent sous mon t-shirt. Ses ongles me mettent à la torture, je reste immobile, mais… ses lèvres frôlent à nouveau les miennes et murmurent la plus belle des mélodies.

-Je t’aime...

Comme gênée de son audace, elle niche son nez dans mon cou. Je ressers mon étreinte. Ma main finit capturée dans la sienne et posée dans un geste solennelle contre son cœur. Je ferme les yeux et comprends que j’ai vraiment fait une rencontre extraordinaire. Amance est la preuve que la vie vaut la peine d’être vécue. J’ai largement fait l’expérience que l’amour, l’attachement sont source de douleurs. Mais qu’est-ce qu’une vie sans ce sentiment ? De toute manière mon cœur en mousse est bien trop faible pour se blinder et rester insensible.

J’ai tant à lui expliquer. Elle a tant à m’apporter. Jusque-là, arriver à faire la paix avec Rapier me semblait utopique, Amance m’apporte ce courage qui m’avait fui. Elle m’apporte l’espoir aussi. En quelques secondes, je nous imagine un futur, une vie et une fin lointaine qui ne peut qu’être heureuse.

Je pose nos mains jointes sur mon propre cœur et capture ses lèvres. J’ai fait refluer mes attributs de loup pour ne conserver qu’une transformation partielle où seuls mes crocs et les yeux prouvent que je ne suis pas ordinaire.

- Chez les loups nous avons une autre façon de…


Je fais mine de réfléchir. Amance fronce les sourcils, intriguée et à l’écoute. Ses mots d’amour ont balayé ma tristesse. Celle-ci reviendra. Il me faudra du temps pour que le deuil s’accomplisse, mais d’ici-là, ce bout de femme me fait comprendre que j’ai le droit de vivre aussi pour moi.

- … de marquer son territoire.

Je la pousse vivement, mais sans violence sur le côté. Amance bascule cul par-dessus tête.

- J’ai vu ta culotte !

J’entends ses protestations et mon nom clamé vivement. Mais je ne la laisse pas se redresser et l’emprisonne dans la couette sur laquelle nous étions assis. Je lui dirais bien que c’est Alessandro qui m’a appris à empaqueter un cadavre. Mais je crois que je vais laisser cette relation avec le mafieux local de côté pour le moment. J’attrape couette et femme dans un seul geste. Elle crie et rit. M’ordonne de la reposer et à l’endroit de préférence.

- Peuh ! On va terminer ce que l’on n’a pas fini l’autre fois !

Sa voix, étouffée par la couette, me questionne. Elle ne comprend pas de quoi je parle jusqu’au moment où je pose mon fardeau sur le capot de l’Impala. Je dépiaute les bords de la couette et Amance apparaît comme dans un cadeau surprise, les cheveux en désordre, sa jupe remontée à la taille. J’aime comment elle regarde autour d’elle, analyse la situation et comprend la suite. Elle tente de glisser du capot, mais je l’emprisonne, un genou entre ses cuisses, mes bras en piller autour de ses épaules. La fuyarde n’en est pas une, elle s’agrippe à mon cou. Je la pousse sur le capot et grimpe à mon tour.

- Pardon Baby, mais il n’y a pas meilleur endroit pour revendiquer sa femelle.

Je guette une réaction dans le regard d’Amance, l’ombre d’un non ou d’une réserve. Je n’y vois qu’un ballet d’étoiles. Je sens mon jean glisser légèrement sur mes fesses. À quel moment a-t-elle défait mon ceinturon ?!

- Ah mais non ! C’est moi le grand méchant loup qui égorge les jeune et jolies innocentes.

Je feule et rugis avant de faussement l’égorger. Mes crocs mordillent sa gorge qui palpite de vie. Ses mains, au lieu de se défendre, viennent tirer sur mon boxer.

- OK ! Pas de raison qu’il n’y ait que moi avec les fesses à l’air !

Je me redresse et commence à tirer sur ce qui gêne, boutons, fermeture éclair. Ses seins comprimés dans une dentelle assortie à son chemisier changent momentanément mes plans. Je vais nicher mon nez là, les doigts à la recherche des agrafes qui emprisonnent ces merveilles.


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Amance Jouve

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MessageSujet: Re: Crawling back to you (-18)    Crawling back to you (-18)  EmptyJeu 1 Nov 2018 - 10:51



Crawling back to you
ft. Willem & Amance


Je suis protégée, à l'abris de tout, blottis ainsi contre lui. C'est étrange, mais du premier instant ou il m'a prise dans ses bras, j'ai eu ce sentiment, l'impression d'être à ma place. Suis-je trop sensible en ce qui concerne les sentiments? Peut-être. Dans tous les cas, je suis sur d'une chose, ce que je ressens pour Willem est totalement différent de ce que j'ai pu ressentir pour un autre avant lui...
Nos mains jointes quittent mon coeur, viennent trouver une place contre le siens. Mes yeux se posent sur son visage, je souris. Il a repris les traits du Will que je côtoie au quotidien... Ou presque. Ses yeux rubis brillent toujours et les crocs qui pointent sur ses lévres sont les derniers vestiges de ce qu'il a pu me montrer quelques instants auparavant. Il est à la fois très sexy et un poil effrayant. Ses lévres retrouvent les miennes, mon corps me trahis en frissonnant tandis que je lui rend son baiser.

-Chez les loups nous avons une autre façon de…

Je fronce les sourcils. Une autre façon de quoi? Je me redresse, prête à écouter tous ce qu'il pourrait me dire sur sa condition. J'ai l'impression de retourner à l'école, assoiffée de connaissance sur cette matiére incconnue qu'est Willem, l'envie d'en savoir plus sur cette leçon inédite : Les loups garous.

-... de marquer son territoire.

Je cri de surprise. Il m'a poussé!! Mais il est dingue ?! Je boule comme une enfant, je suis un brun de paille emporté par le vent, impossible de riposter face à sa force. Je me retrouve sur le dos, cheveux sur les yeux, jupe beaucoup trop remontée pour qu'elle cache quoi que ce soit.

-J’ai vu ta culotte !

Je deviens rouge comme une pivoine, replace ma jupe en me dandinant :

-Willem!! Tu es un enfant immature!! Tu... Will? Mais...?? NON!!! NOOONN!!!

Il m' empaquette  dans la couette sans mal tandis que je proteste. Je dois ressembler à un burrito géant. Je tente de me débattre en riant. Il n'en à guère, me soulève et me porte sans effort. Je tente de me défaire de son emprise, en vain, encore. Je ris , continue d'essayer de me sortir de la couette.

-Will! Allez! Arrête de jouer !!

Il rit, se moque de moi. Je fais la moue, me tortille comme un vers.

-Re-po-se moi! Willem! Et correctement!!

-Peuh ! On va terminer ce que l’on n’a pas fini l’autre fois !

-Quoi? De quoi tu parles? Qu’est-ce qu'on a pas finis? ... Willem Shepherd, ne faites pas semblant de ne pas m'entendre, vos grandes oreilles de loup m'ouïssent à merveilles! ... De quoi tu parles à la fin??

Pas de réponse. Il m'agace. Dés qu'il me pose, je le tappe. Et tant pis si ma frappe semble être celle d'une mouche, je le frapperais quand même. Non mais il va voir un peu! Pour qui il se prend, ce grand nigaud?

Alors que je manigance tout un plan à mettre à execution, mes fesses se posent enfin. C'est un bruit de métal que j'ai entendu? Il me défait de la couette, je respire enfin l'air frais. Je repousse ma crinière brune - crinière qui n'a pas vraiment apprécié le voyage en couette - et regarde autour de moi. Je suis sur Baby. Enfin, l'impala de Will. Voilà que je me met à appeler sa voiture comme lui... L'impala. La couette. Sa fait tilt dans ma petite tête, une lueur s'allume dans mes yeux.

-Oh!

Il parle de cette fois là. J'ai envie de lui dire que, pour ma défense, c'est lui qui y a mis fin. Je tente de me défiler, aprés tout, je suis toujours remontée d'avoir été transformée en rouleau de printemps géant, me laisse glisser pour échapper à sa prise. Il me bloque le passage, sa jambe entre les miennes. Mon corps est un foutu traitre. Je fais la moue, mais les frissons qui me traversent et mes cuisses qui se resserrent sur la sienne me trahissent. Il sourit, je fais de même en coin. Mes bras s'enroulent autour de son cou tandis qu'il nous fait grimper correctement sur le capot. Ses mains posées de chaque côté de ma tête, son corps qui me surplombe... Qu'est ce qu'ils chantent déjà Imagine dragons? Il vaut mieux être le chasseur que la proie. Je suis la proie.Proie volontaire, cela dit.

Mes doigts jouent sur sa nuque, glissent sur son torse, suivent une route imaginaire qui mène jusqu'à son jean. Tandis qu'il s'excuse auprés de sa voiture (il a bien dit "femelle"?), je m’attelle à retirer sa ceinture, déboutonner le premier bouton de son jean et commence à le faire glisser. Il pose son regard sur moi, je sourit en me mordant la lévre inférieur. Quoi? C'est lui qui a dit qu'on reprenait là ou on avait arrêté ... Mes pouces glissaient dans les passants de son jean, je tente de garder une moue innocente sur le visage.

-Ah mais non!

-Ah mais si...

-C’est moi le grand méchant loup qui égorge les jeune et jolies innocentes.

Il rugis et je ris. Son nez dans mon cou et ses crocs qui mordillent ma peau affolent mon coeur et mes sens. J’ai besoin de serrer mes cuisses l’une contre l’autre, essayer d’atténuer la tension qui tiraille mon bas ventre, mes ses jambes entre les miennes m’en empêchent. Pantalon baissé, mes mains s'attaquent tel des conquérantes sur son boxer , qui, je dois l'admettre, épouse à merveille les forment de son corps. Je me retiens pour ne pas geindre d'envie devant pareille spectacle. J'en profite pour caresser son fessier que je trouve à tomber. Ma peau rencontre la sienne, chaude, douce... Pas questions qu'il se défile cette fois! Si il tente de me sortir l'excuse qu'on est des adultes et nia nia nia... Je le viole sur place.

-OK ! Pas de raison qu’il n’y ait que moi avec les fesses à l’air !

Je glousse plus que je ne ris, mes mains quittent à regret leur cachette, il se redresse et me surplombe. Je suis une proie acculée, il va me dévorer sur place et j'en redemande. Je l'aide à sa tâche , me mordant les lèvres pour ne pas lui demander de juste arracher mon chemisier pour aller plus vite, me cambre pour l'aider à le retirer. Son visage fond sur ma poitrine. Je geins d'envie, excitée par ce qui m'attend, ce qui nous attends... Mes doigts se glissent dans ses cheveux que je tire un peu, sur sa nuque. Je sens les aggrafes sauter dans mon dos, d'un geste habile il retire la dentelle qui encombre son champs de vision. Son regard me dévore,littéralement, je me sens comme la 8ème merveille du monde. J'ai envie de me cacher, je sens mes joues chauffer et une gêne incontrolable m'envahis. Je ne suis pas habituée à être regardée ainsi... Ma premiére réaction est de tenter de me cacher, mais ses lévres viennent de nouveau s'écraser sur moi et toute gêne fond comme neige au soleil. Je ferme les yeux, m'offre à lui. Ses crocs frolent ma peau, sa langue est une douce torture sur ma poitrine, mes pensées n'ont plus aucun sens, mon corps est livré à mes hormones.

Je le repousse gentiment, attrape le bas de son t-shirt et , avec son aide, le fait passer au dessus de sa tête. J'admire encore une fois son torse musclé, le V que forment ses muscles sur le bas de son ventre... Je n'arrive pas a comprendre comment j'ai pu tombée sur un mec pareille. Moi qui suis une abonnée aux poissards et looser, comment j'ai pu tomber sur lui? Oh, je ne le vante pas, loin de là, il à des défauts et je l'admet... Mais il n'en reste néanmoins parfait sur tout les points à mes yeux. Il est sincère, intelligent, gentil et drôle. Il est canon et embrasse divinement bien. Merci mon Dieu d'avoir créé un homme comme lui...

Je l'attire contre moi, incite son visage à remonter vers le miens. Mes lévres goûtent aux siennes, goulument, passionnément. Ma langue viens à la rencontre de la sienne, je perds toute notions de temps. Mes pensées commencent avec will et termine avec ce qu'il se passe entre nous, en passant par l'incendie qui est en train de tout ravager dans le creux de mes reins. Et la chaleur de sa peau sur la mienne ne fait qu'attiser ce feu. Je le veux, j'ai envie de lui, maintenant, au risque de finir dévorée par ce besoin. Mes mains quittent ses épaules, glissent sur son torse ou mes ongles crissent délicatement sur sa peau, jusqu'à se frayer un chemin dans son boxer. Sourire en coin, je trouve sans mal l'objet de mes convoitises . Je le saisis à pleine main, remontent les yeux pour contempler sa réactions. Ses pupilles sont dilatées, cachant presque le rubis de ses iris. Satisfaite, je commence un lent mouvement de va et viens, mes lévres perdues sur la peau tendre de sa mâchoire que je torture du bout des dents.

Son souffle est saccadé et moi je suis désireuse de beaucoup plus. Je veux qu'il touche et embrasse chaque parcelle de ma peau, chaque courbe de mon corps. Je veux qu'il y laisse la trace de ses baisers, je veux être à lui tout autant que je désire qu'il soit à moi...

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MessageSujet: Re: Crawling back to you (-18)    Crawling back to you (-18)  EmptyDim 4 Nov 2018 - 15:30





Feat :
Amance


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-Ah mais si...

Elle est d’accord. C’est important pour moi, et primordial. La suite, c’est mon visage entre ses seins, ses mamelons que j’agace du gras du pouce, ses râles qui m’enhardissent. Je la regarde telle qu’elle est : un trésor. J’ai oublié ma peine et mes tracas, j’ai un ange entre mes bras. Sa poitrine est magnifique, ni trop petite ni trop exagérée, galbée à mes mains et mes lèvres qui se font gourmandes.

Doucement, Amance me repousse. Je m’écarte, fiévreux, je reprends mon souffle. Ses mains attrapent le bas de mon t-shirt. Je l’aide à me l’ôter. Son regard sur mon corps met le feu aux poudres pourtant déjà bien embrasées. Je rentre le ventre, me mets en valeurs et fais ressortir ma musculature. J’aime son regard flatteur, il me galvanise et me rend important. Oui, dans les yeux d’Amance, je me sens grand et valeureux.

Elle m’attire à nouveau vers ses lèvres, je ne me fais pas prier et vais cueillir sa bouche, ma langue joue avec la sienne. Ses doigts se perdent sur mes cheveux, ma nuque ou mon dos qu’elle griffe, me faisant peu à peu perdre toute raison. Je sursaute quand elle empoigne mon intimité. Sursaut instinctif de tout mâle, très vulnérable en ce lieu. Le va-et-vient qu’elle impose me détend et me fait me cambrer. C’est tout bonnement délicieux. Je sens le plaisir monter par vagues. Amance mordille ma mâchoire, je raffole des libertés qu’elle prend. Mes doigts quittent ses seins et tracent des sillons sur sa peau douce pour s’arrêter à la barrière de coton de sa culotte. Je lève mon regard, celui vert clair vers elle pour une ultime permission. Elle me répond, impatiente et décolle légèrement ses fesses du capot. Je me glisse entre le tissu et sa peau, emportant le mince bout de tissus. Amance plie les jambes, me permettant de retirer entièrement son sous vêtement qui va rejoindre son soutiens gorge et mon t-shirt.

Je contemple sa toison soigneusement taillée et épilée. Amance est belle et sensuelle. Mes doigts partent en exploration, bien vite suivi par mon nez qui vient lentement se frotter à la naissance de ses grandes lèvres, mes doigts plus téméraires sollicitent déjà la porte des merveilles. Ses halètements, ses soupirs et ses râles sont une douce musique. Je dois serrer ma vigueur à sa base pour calmer mon ardeur. Je veux prendre mon temps, notre temps et la faire monter les niveaux de plaisir par palier. Je ne suis pas un Italien toujours pressé.

Ma langue s’invite dans le saint des saints et s’emploie à taquiner le mont vénus. Je suis fier des coups de reins qu’Amance met, collant sa chatte à mes lèvres avides. Je goûte au sens propre à son essence intime. J’use de ma langue. Mes lèvres capturent ses chaires pour des baisers intimes et ma barbe naissante provoque d’autres frissons. Ses doigts se sont accrochés dans mes cheveux. Elle crie au supplice, je m’enivre de la douce musique de mon prénom murmuré sur tous les tons.

Je fais durer ces préliminaires, mais ma partenaire s’offusque que je reste hors de sa portée. Je vire donc mes pompes du bout des pieds, finis de me débarrasser de mon jean et grimpe sur le large capot de Baby. La position du soixante-neuf lui permet de me rendre mon supplice.

(…)

Nous nous sommes translatés sur les sièges arrière de Baby. La banquette est plus confortable que le capot, puis un léger vent s’était levé. Mes lèvres sont soudées à celle d’Amance, alors que, à califourchon sur mes cuisses, elle s’apprête à s’empaler sur mon sexe fièrement dressé. Avant l’ultime contact et le scellement d’une promesse de ma part, je m’écarte un peu pour la fixer dans les yeux. C’est intense et nous pourrions jouir rien qu’en nous regardant ainsi, le souffle court sur nos lèvres, nos cœurs en déphasage et la peau moite de sueur. Puis je pose les mains sur ses hanches et la plaque contre moi.

Je sens sa chaleur m’entourer, ses chaires se comprimer sur mon membre. J’exhale un râle et garde la bouche ouverte, la tête rejetée en arrière, les yeux à demi clos. Nos reins se cambrent, Amance pousse sur ses cuisses et amorce un va et vient qui nous électrise tous les deux. Je joue avec ses seins quand ils passent en cadence devant mes yeux et mes lèvres. Mes doigts caressent ses lèvres, elle se met à les mordiller et les sucer de la plus suave façon. Un feu brûlant règne dans mon sexe, mes testicules se serrent, il me faut un immense contrôle pour ne pas venir là.

Je nous change de position, histoire de gagner un peu de répit. Mais Amance allongée sur le dos, offerte, les cuisses écartées, ce n’est pas du répit du tout. Je m’allonge sur elle pour le dernier assaut. Ses cuisses serrent mes hanches, alors que la passion et le désir me font pilonner son intimité. Mon dos est griffé, mes cheveux malmenés. Quand nous ne sommes pas loin du paroxysme, je me redresse à genoux, la tenant contre mon torse.

- Amance…

Je ne la quitte pas des yeux, et ensemble nous escaladons les dernières marches qui nous mènent à la jouissance. Je jouis avec force de coups de reins et de râles. Amance me suit pour s’avachir contre moi, essoufflée et épuisée. Je nous mets dans une position plus confortable, elle calée contre moi, la couette nous protégeant de la fraîcheur qui nous gagne après ces ébats torride.

- Je t’aime. Tu es à moi Amance Jouve. Je t'ai revendiquée. Mon amour...

(…)

Le petit matin nous cueille avec le chant des oiseaux. J’aime me réveiller en pleine nature. Mais notre couche n’est pas confortable. Amance dort encore, pelotonnée contre moi. Je regarde ses longs cils qui reposent sur sa peau satinée, scrute sa respiration encore profonde et sa bouche si sensuelle. Je me dis que j’ai une chance inouïe d’être tombé sur une fille pareille. Elle remue légèrement, ouvre un œil, puis l’autre et me sourit. C’est mon soleil, mon oxygène.

- Bonjour vous.

Nous étirons nos membres endoloris, mais aucun de nous ne souhaite briser le moment pour des considérations physiques. Nous nous réinstallons pour changer de fesses d’appui et regardons la nature s’éveiller. Je frotte mon menton sur le haut de son crâne et fredonne un vieux rock au tempo lent.

- Je t’ai dit que j’ai craqué pour une fille au lycée ?

Elle penche la tête et louche dans ma direction, un pli d’amertume sur les lèvres.

- Elle est jolie comme une fleur et a un parfum qui m’enivre. J’aime la couleur de ses yeux et la sensualité de l’ourlet de ses lèvres. Elle enseigne une matière qui m’est obscure. Mais rien que pour elle, je veux bien tenter de m’y mettre. Je vous aime madame Amance.

Elle sourit, puis rit.

- Ce n’est pas comme ça qu’on dit ? Dis, tu m’apprendras les mots galants en français ?


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MessageSujet: Re: Crawling back to you (-18)    Crawling back to you (-18)  EmptyMer 7 Nov 2018 - 17:27



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Il aime ce que je lui fait. Pour moi c’est tous ce qui compte en ce moment même. Ses doigts glissent sur moi, laissant une traînée brûlante dans leur sillon. Je retiens mon souffle sans cesser mes caresses, sa main se glisse sous l’élastique de ma culotte, un regard pour avoir ma permission. Je me mords la lèvre inférieur, souris en relevant les hanches. La dentelle de mon sous vêtement rejoins le reste de nos affaires sans plus de cérémonie.

J’inspire profondément quand il glisse sur moi, sa bouche frôlant mes seins, mon ventre. Pas besoin de mots pour savoir ce qu’il m’attend, je me tortille, légèrement impatiente, même si pour le coup il fuit le bien que je tentais de lui faire. Une légère moue s’accroche à mes lèvres, vite remplacer par un sourire gourmand. J’écarte les cuisses pour lui, ferme les yeux en profitant de ses caresses, me mordant la lèvre inférieure en soupirant de plaisir. Il me taquine, joue avec moi comme un chat avec une souris, faisant grimper la température dans mon bas ventre. Ses doigts s’invitent en moi, trouvent sans mal le point l’un des points les plus sensibles de mon anatomie. Je gémis et râle, me tortille et me cambre sous ses caresses.

Son nez entre mes cuisses m’arrache de plus gros frissons, fais vaciller les battements de mon cœur. Une main dans ses cheveux, l’autre dans les miens, je tente tant bien que mal de ne pas hurler quand sa langue joue de concert avec ses doigts. Ses baisers, là, en bas, me font perdre tout bon sens. Mes hanches se collent à lui, j’en veux encore, ce désir qu’il allume en moi réclame à présent satisfaction. Et là, sous sa langue experte, je ne suis plus rien, rien qu’un corps guidé par ses hormones, par ses envies. La chaleur entre mes cuisses ne cessent de grimper, mon corps est submergé de sensations toutes plus délicieuses les unes que les autres.

Je gémis son prénom, encore et encore, emporté par la vague de plaisir qui se déferle en moi. Mais ça n’est pas juste. Moi aussi, j’ai envie de jouer avec lui, de le mettre au supplice comme lui le fait. J’essaye de me dérober, il resserre sa prise autour de mes hanches, relève la tête pour me regarder. Sa bouche est humide de mon désir pour lui, il passe sa langue sur ses lèvres... Mon dieu il est horriblement sexy, je pourrais jouir rien qu’à le regarder. Je gémis en me mordant la lèvre inférieure, lui fais signe de venir.

Mes mains se glissent sur ses hanches, mes lèvres s’entrouvrent pour le goûter. Je souris en le sentant se tendre légèrement quand ma langue se glisse sur son membre. Je le laisse se glisser entre mes lèvres, creuse mes joues pour augmenter l’effet de succion. Il râle et grogne, je veux lui donner autant de plaisir qu’il m’en donne. J’exerce un lent mouvement de va et viens, le prenant toujours plus profondément dans ma bouche. Mes ongles griffent la peau tendre de son dos, de ses fesses. C’est compliqué de se concentrer sur ma tâche quand on sait qu’il me rend la pareille...

(...)
La banquette arrière est bien plus confortable que le capot, et de loin.Je n’arrive pas à croire que notre 1er fois se passe dans sa voiture, mais d’un certain côté, ça lui ressemble assez... Et ce n’est pas pour me déplaire, au final. Assise à califourchon sur lui, mes mains posées sur son torse et mes lèvres accrochées aux siennes, nous nous donnons du répit juste en nous câlinant. Je l’aime d’une manière qui me dépasse. La semaine dernière c’était révélé être une torture d’être loin de lui, de ses bras, alors que nous n’étions même pas encore vraiment ensemble. Avec ce qui se passe entre nous là maintenant, je me demande comment je serais si il décidé de me laisser un jour.

Je refoule ses pensées loin de moi tandis qu’il s’écarte. Ses yeux plongés dans les miens, je gémis d’envie en me mordant la lèvre inférieur. J’ai les jambes qui tremblent, mon cœur qui déraille complètement. Qu’est ce qu’il me fait ? J’ai l’impression d’être une pauvre petite chose sans défense, totalement à sa merci. Il me rend toute chose rien qu’en me regardant, et pour moi c’est réellement perturbant. Ses mains glissent sur mes hanches, il me guide alors que je m’unis à lui dans un râle de plaisir. Il me faut quelques secondes pour me reprendre. Je me mords la lèvre inférieur pour ne pas crier, mes mains accroché à sa nuque je commence par un mouvement lent.

Mon regard rivés au siens,je sens mon plaisir grimper de plus en plus. Je ferme les yeux quand il joue avec mes seins, mes ongles griffant légèrement le haut de son dos. Ses doigts caressent mes lèvres, je souris en coin avant de les attraper entre mes dents, mordillant légèrement dans un premier temps avant de les sucer, ma langue ayant trouvé là de nouveaux jouets. L’idée qu’ils étaient en moi quelques minutes au paravant rajoute quelque chose d’incroyablement sexy, et je ne peux m’empêcher de gémir.

Je me serre contre lui quand il nous fait changer de position, me retrouve sur le dos, encore une fois. Je l’admire, mes mains en profitent pour caresser son torse . Je viens rechercher ses lèvres, colle mes hanches contre les siennes quand il s’allonge sur moi. Je geins et couine à chaque coup de reins, mes dents frôlent la peau de son épaule, je me raccroche à lui de peur que tout ceci ne s’arrête. Je ne me rend pas vraiment compte que je le griffe, tous ce que je ressens à ce moment même c’est un plaisir sans nom, des sensations auquel je n’ai jamais eu accès... Mes cuisses resserré autour de sa taille, cambré sous ses délicieux assauts, je ne pense à rien d’autre qu’à lui et moi...

Je m’accroche à sa nuque quand il se redresse. Mon nez frotte le siens tandis qu’il prononce mon prénom. Un sourire se dessine sur mes lèvres. J’aime quand il prononce mon prénom, même avec son accent si prononcé. Je trouve ça incroyablement beau quand ça sort de sa bouche. J’ai envie de lui hurler que je l’aime, mais je suis à bout de souffle depuis trop longtemps pour ne sortir ne serait ce qu’un seul mot. Collé l’un à l’autre, ma poitrine se frottant contre son torse à chaque mouvement, mes mains accroché à sa nuque, je sens le plaisir se décupler en moi, inondant mes veines de bien être, je le supplie de ne pas s’arrêter. Je finis par être emporté par l’orgasme qu’il me procure, son prénom résonnant dans l’habitacle de la voiture.

Je suis à bout de souffle, et je remercie Will intérieurement de me retenir. Mes bras se raccroche à lui, mon nez se perd dans son cou alors que je cherche ma respiration. Je grimace quand il se détache de moi, mais le laisse faire. Une petite partie de moi me félicite d’être toute petite, car au final la banquette arrière n’est pas très large. Je me niche contre lui, les bras de Morphée me tendant les bras.

-Je t’aime. Tu es à moi Amance Jouve. Je t'ai revendiquée. Mon amour...


Je relève le visage vers lui , sourit tendrement. C’est la première fois qu’il me donne un surnom. Je frotte mon nez à sa peau et murmure en embrassant son torse :

-Et tu es à moi... Je t’aime Will...

Je me love contre lui, tête contre son cœur, ses bras autour de moi, une jambe entre les siennes, je m’endors bercé par le battement régulier de son cœur.

(...)

J’ai chaud. Trop chaud. Je tente de repousser la couverture du bout des pieds, en vain. J’inspire profondément. Le parfum de Will envahis mes narines. Je souris dans mon demi-sommeil avant d’ouvrir un œil. Ça n’est pas la couette qui me tiens chaud, c’est mon homme. Je souris à cette pensée avant d’ouvrir les deux yeux. J’ai l’impression d’être totalement engourdie, la banquette n’est vraiment pas confortable... Mon regard se lève sur Will, il me regarde tendrement et je ne peux m’empêcher de sourire.

-Bonjour vous.

Il a une voix incroyablement rauque au réveil. Ça le rend encore plus sexy. Je frissonne et me tortille contre lui:

-Bonjour...

Mes jambes se défont des siennes pour que je puisse m’étirer. La prochaine fois que l’on fait un câlin, c’est dans un lit! J’aurais moins mal partout déjà... Mais bon, avouons-le, c’était fantastique... Je rosie légèrement en repensant à hier soir, souris et me niche de nouveau contre lui pour admirer le levé de soleil. Le rose et le orange se mêle aux dernières bribes de bleu que la nuit nous laisser voir. Je ferme les yeux un instant, caresse du bout des doigts le bras de Will qui encercle ma taille...

-Je t’ai dit que j’ai craqué pour une fille au lycée ?

Mon cœur loupe un battement. Pardon? Je coule un regard sur lui, lèvres serrées. Je suis à peu près sûr que mes pupilles sont dilatées au maximum et qu’ils rendent mes yeux tous noirs. Je serre les dents. Je n’arrive pas à croire qu’il me dise ça après la nuit que l’on vient de passer !! Si je pouvais, je groulerais. L’idée de le mordre me traverse même l’esprit. Il continue :

-Elle est jolie comme une fleur et a un parfum qui m’enivre. J’aime la couleur de ses yeux et la sensualité de l’ourlet de ses lèvres. Elle enseigne une matière qui m’est obscure. Mais rien que pour elle, je veux bien tenter de m’y mettre. Je vous aime madame Amance.


Ma bouche s’ouvre de surprise avant de sourire, puis rire. Mais quel idiot ! J’ai eu peur moi !! Je me sers contre lui en continuant de rire, soulagée :

-Ce n’est pas comme ça qu’on dit ? Dis, tu m’apprendras les mots galants en français ?


Je secoue doucement la tête, me redresse pour être à sa hauteur et lui vole un baiser tendre. Je caresse sa joue du bout des doigts:

-Tu voudrais vraiment apprendre le français ? Tu sais que c’est difficile à apprendre ?  Et en plus je suis très très sévère comme professeur. On ne massacre pas la langue de Victor Hugo impunément. Faudra venir à des cours de soutiens... Des cours privés... Chez moi...

Je ris alors que nos visages se rapprochent l’un de l’autre. Mes lèvres retrouvent les siennes de nouveau, ma poitrine s’écrase contre son torse quand il me serre contre lui. Je souris contre ses lèvres alors que nous basculons de nouveau, partie pour un deuxième round...

(...)

J’ai retrouvé une grande partie de mes affaires. Sauf ma culotte. Je soupçonne Will de l’avoir caché dans sa poche de jean, mais à défauts de preuve, la dentelle blanche de mon sous-vêtements est porté disparu en pleine nature. J’ai attaché mes cheveux en chignon a défaut d’avoir de quoi me coiffer. Je lui raconte rapidement que je vais devoir déménagé et que j’ai rendez vous demain après-midi avec celle qui pourrait être ma future colocataire. Je refuse sa proposition de venir vivre avec lui, pas que j’en ai pas envie, mais j’aimerais apprendre à connaître sa famille un peu plus avant de venir m’imposer parmi les siens.

Nous déjeunons chez moi, prenons une douche et passons la journée pelotonnée l’un contre l’autre dans le canapé à regarder la télé, Jared allongé à nos pieds. J’ai toujours un sourire idiot d’accroché aux lèvres. Il est là, avec moi. Je passe mon temps à le regarder, et même quand il s’endort la tête sur mes jambes, je continue de sourire. Je caresse ses pommettes, ses lèvres... Il est beau, il est adorable et il est avec moi. Je pose un baiser sur son front, il grogne dans son sommeil. Je ris silencieusement... Si ce moment ne pouvais jamais s’arrêter ce serait merveilleux...

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