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 La vie est un long fleuve boueux

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Willem Shepherd

Willem Shepherd


Meute & Clan : Shepherd's Pack
Âge du personnage : 36 ans

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MessageSujet: La vie est un long fleuve boueux   La vie est un long fleuve boueux EmptySam 24 Juil 2021 - 17:31





Feat :
Caracole


La vie est un long fleuve boueux


Se lever le matin, déjeuner, partir au lycée. Faire cours. Tenter de ne pas raconter trop d’âneries. Les élèves chuchotent quand je passe non loin d’eux dans les couloirs ou la cour de récréation. Je maudis mon ouïe fine. Amance en était à moins de quatre mois de grossesse. Les jeunes ne se sont rendu compte de rien. Seulement que leur prof de français semblait plus heureuse que d’ordinaire. Seuls les collègues étaient au courant, bien obligés de prévenir l’administration de la grossesse en devenir pour prévoir l'absence. La secrétaire n’a pas su tenir sa langue.

Les ados ne cherchent pas loin : une femme heureuse qui se barre du jour au lendemain, son mec qui tire une tête de six pieds de long, signifie qu’il s’est fait larguer, ou qu’il a fait une connerie pour qu’elle s’en aille. Je suis bien vu des élèves, mais la Française encore plus. Son 90C et ses lèvres pulpeuses… Étrangement, il se forme une scission filles/garçons. Les demoiselles semblent me prendre en pitié. Délicates attentions, gâteaux parés de beaux papiers sur mon bureau, petites fleurs sur les copies et sourires compassés. Cela part d’un bon sentiment, mais cela m’étouffe. J’ai l’impression d’être revenu huit ans en arrière, quand ma meute s’était fait décimer, que j’avais héritée de ce rang qui n’aurait jamais dû être le mien. Je traîne ma tristesse comme un forçat son boulet.

La sonnerie retentit. Ça soupire dans la classe, certains n’ont pas eu le temps de terminer leur contrôle. Je ne passe plus dans les rangs pour pointer du doigt la phrase ou le mot de l’énoncé qui peut les débloquer. Les copies s’empilent sur mon bureau avec parfois un « au revoir m’sieur » auquel je réponds vaguement par un hochement de tête tout en rangeant mon cours dans ma sacoche. J’enfourne les copies après que le dernier m’ait rendu une copie double entachée de ratures, puis sors de la classe. Je rase les murs, ne regarde personne jusqu’au parking. Le papier sur le siège passager me rappelle que Mady m’a demandé de faire quelques courses. Je fais le détour nécessaire en voiture. Dans le magasin, je balance dans le chariot ce qui est marqué sans faire d’extra : un robot.

Je suis le premier qui arrive à la maison comme souvent maintenant. Kada’an et Caracole traînent au lycée avant d’aller travailler au Pink Print. Tobias doit être fourré avec Jo. Keanus finit toujours très tard et Mady ne rentrera pas avant vingt et une heures. Je range les courses et m’attelle à la correction de mes copies. Je n’ai jamais été autant à jour dans mon travail. Pour cela je m’installe sur la véranda qui donne côté jardin. Maintenant, c’est là que je travaille mes cours et que je dors dans le hamac accroché dans un coin. Vivre à l’intérieur m’insupporte. Les travaux de rénovation sont en plan. Que ceux qui veulent leur piaule au deuxième se démerdent, je n’ai plus la foi à bricoler dans la maison. Les copies corrigées, je file à la grange et m’occupe à ce projet de salle de bain pour mec. Je range, nettoie les outils, graisse ce qui est déjà graissé, puis termine le nez dans les entrailles de Baby. Dans la maison, cela commence à s’animer au gré des retours de chacun.

- Will ? T’as mangé ? demande Keanus depuis la porte de la maison.
- Ouais, répondis-je sans quitter la grande et le moteur de mon Impala du regard.

Beau mensonge, mais je n’ai pas faim. C’est comme si les aliments n’avaient plus aucune saveur. J’essuie mes doigts dans sur un chiffon qui a connu des jours meilleurs quand mon frère me pause une assiette garnie d'un sandwich sur l’établi. Je ne dis rien, repose le torchon, prends le casse-dalle et mange de façon mécanique.

- Ça serait bien que tu manges avec nous à table.
- Vous rentrez à point d’heure, je mange avant. Et j’ai du travail !

Keanus soupire. La grange n’a jamais été aussi bien rangée. Il n’insiste pas et retourne dans la maison. J’entends vaguement les jeunes commenter un évènement au lycée qui semble les faire rire. Je crois me souvenir qu’une conduite d’eau a explosé dans les sanitaires, trempant ceux et celles qui y étaient. Quand je rentre enfin, c’est pour filer prendre une douche et me changer. Je ressors vite, comme si je craignais que la maison se resserre sur moi et m’étouffe.

Son rire me manque, son regard et son sourire. Les rides sur son front quand elle me grondait. J’entends encore son cri dans les toilettes. J’ai su à l’odeur qu’il s’en dégageait qu’il y avait un problème. L’odeur âcre du fluide amniotique mélangé à celle du sang.

J’ai pris un livre de Mark Twain et m’installe sur mon hamac. Le caractère de Tom Sawyer m’aide à m’évader de cette vie qui m’a pris la femme que j’aimais et notre bébé. Amance se remet doucement. J’ai des nouvelles par sa mère. Amance n’a répondu à aucun de mes messages. Marie Jouve m’a fait comprendre à demi-mot que sa fille ne reviendrait plus aux états Unis. Du moins pas pour moi.


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Je plie et ne romps pas. Mais surtout je persévère.
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Caracole O'brien

Caracole O'brien


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MessageSujet: Re: La vie est un long fleuve boueux   La vie est un long fleuve boueux EmptySam 14 Aoû 2021 - 15:51




La vie est un long fleuve boueux ! feat Willem Shepherd




Pourquoi je n’y arrive pas ? Pourquoi l’ancien moi revient toujours ? Même en essayant de changer, je me redeviens ce moi imaginaire crée de toute pièce durant mon enfance. Un moi inutile qui refuse de se défendre, qui refuse d’être lui, par peur… Peur qu’on découvre ma vie, mon passé, qu’on m’en veuille… Peur de voir toutes ses personnes une nouvelle fois dispa… Pourquoi je me suis attaché si facilement avant, alors que j’aurais simplement dû me taire, m’effacer. Et pourquoi, maintenant qu’il n’est plus là, je n’arrive pas à me montrer, et souris simplement…

J’accepte tout sans ciller : insulte comme compliment. Je garde tout pour moi et me tais, sans me défendre. Je ne désire plus être cet être faible. Je veux évoluer, être plus souvent comme lors du stage, mais mon ancien moi revient toujours à la charge. Il ne me lâche pas, jamais. Il veut être là, vivre, survivre à l’évolution que je désire. Pourquoi il ne désire pas me lâcher ? Pourquoi je ne peux pas l’effacer en un rien de temps ? Pourquoi il gagne toujours…

Pourquoi il gagne toujours ? Ou plutôt, pourquoi je le laisse gagner ?

Après ma longue et lente réflexion, j’ouvre les yeux et me lève pour me préparer ; sac, douche, vêtement et petit déjeuner. Prêt, je sors de la maison et cours contre le vent. Le souffle me rafraîchit et me réveille de ma nuit de cauchemars… L’école n’est pas loin et mes amis non plus. Je sais qui je vais y retrouver ; je sais aussi que je vais leur parler, être ami avec eux, mais garder un faible écart avec ce sourire. Pourtant je les apprécie, je le sais, mais eux qui aiment-ils ? Ce sourire benné ou l’autre. Le moi caché…

Je secoue la tête, me moque de moi. Comment pourraient-ils le connaître si je ne leur montre pas ? Je vais tenter de l’être, au moins une fois… Je m’approche de mes amis, essaie de montrer le vrai moi, mais le sourire gagne. La peur de le voir surgir après un simple écart me force à me cacher… Pourquoi ne l’ai-je pas fait avec le médecin légiste alors ? Je secoue la tête doucement et me remets à la discussion du moment. La fuite d’eau… Puis Will et le départ d’Amance. Je n’ose même pas imaginer le chagrin que ressent Will à cause de cette double perte. Amance et son enfant. J’aimerais être là pour lui, tout comme la meute, mais il s’éloigne. Je le remarque… Il a besoin d’être seul ! J’ai besoin de lui ! Je m’approche ; il s’éloigne.

***

La sonnerie coupe la discussion, pas très passionnante, du professeur d’économie, même si ce dernier y met du sien et continue son monologue, avec une pointe d’ironie dans la voix. Les élèves, eux retiennent leur enthousiasme, de peur d’être punis, mais sont prêts à sortir de la classe. Leur pied hors du bureau, prêts à s’élancer dans une course pour la médaille d’or de la liberté des cours. Un mauvais plan. Le professeur, après son énième retour d’une maison de repos, décide de nous garder un peu plus longtemps : il a des éléments à nous donner. Contrôle ? Cours de rattrapage ? Des cours à apprendre.

Les feuilles de cours en poche, il nous rend notre liberté. La joie s’installe et les gens sortent. J’attends la fin du remue-ménage pour partir, regarde ma montre, un air un peu déçu. Ka’adan m’attend toujours pour partir au travail : une sorte de rituel entre nous. Cela nous permet de passer plus de temps ensemble, de rattraper le temps perdu après la mort de Cahir. Un moment de pur bonheur qui n’aurait pas lieu aujourd’hui. La sortie en retard empêche ce moment de calme. Je ne souhaite pas être en retard au travail, surtout que je m’y sens bien. La présence de Charlie doit y être pour quelque chose, tout comme celle de Ka’adan, ou Andy, quand elle sait que je travaille ici et qu’elle est présente. Parfois, elle grignote et me parle en même temps.

Je cours pour la deuxième fois, Ka’adan me suit de près et, par miracle (un miracle appelé morsure), on arrive à l’heure. Elle entre en salle pour servir les clients ; j’entre dans l’arrière-boutique pour faire la vaisselle. Devant les machines, je me remémore mon arrivée et les questions que m’a posé mon futur patron. Par chance, j’avais déjà fait mes preuves avec Charlie et après un essai, il m’avait accepté dans l’équipe du Pink. Maintenant, je tente de ne commettre aucune erreur, repensant à la fin du stage, où j’avais cassé une assiette…

La vaisselle arrive doucement et s’empile. La machine s’active et je m’occupe d’elle, offrant la nourriture que les clients*1 n’ont pas voulue dans la poubelle pour le composte et le reste au nettoyage. Mes soirées, au Pink sont toujours ainsi, agrémentées, certain jour, de la présence d’autre personne, mais pas cette fois. Déçu par le manque d’animation, une routine s’installe et s’impose. Je lave et laisse mon esprit vagabonder un peu, repensant aux moments de bonheur ressentis lors du stage de légiste. Un stage qui m’a conforté dans mon choix… Je fais évoluer une partie de moi, je me montre doucement… Et j’apprécie cette personne… Et je dois encore travailler pour le montrer à tous.

Une autre fournée arrive, me coupe de mes pensées et m’informe d’une nouveauté. Mon téléphone sonne depuis dix minutes. Vu la sonnerie, j’ai reçu une multitude de sms. J’ouvre le téléphone puis me fige. L’image face à moi. Impossible. Je la regarde un long moment. Je reconnais la personne. Mon cœur s’emballe. Je transpire, paniqué par ce que je vois.

Will ?

Une cible se dessine sur son visage et s’efface après… Puis du sang s’installe. Un GIF. Et cela se répète en boucle. Figé devant l’image, j’hésite. Mes yeux s’illuminent de jaune. Je sais d’où vient ce message. Une seule personne peut me vouloir du mal ainsi. Pas encore, pas lui… Je tremble, m’énerve doucement.

— Je ne te pais pas pour jouer sur ton téléphone.

La voix du patron traverse mon esprit sans s’arrêter. Seule l’image accapare mon esprit. Rien d’autre que Will et le danger qui l’encercle doucement. Je ne désire pas revivre cela. Que faire ? Je m’apprête à partir quand une main me sort de ma torpeur et me retourne vers Alessandro. Je le regarde droit dans les yeux et lui livre ma panique. La peur s’évade en mot et ces mots apportent les réponses.

— Va voir Will ! Tu rattraperas le travail plus tard.

***

Je cours sans me soucier du regard des autres ; je fonce, vole presque par-dessus la route, usant des toits des voitures et des maisons. Le temps m’est compté. Une vingtaine de minute avant d’atteindre la maison. Mon esprit, lui, s’imagine le pire. Will, la meute. Je secoue la tête, efface tout cela. J’ai le temps. Je le sauverai, même si pour cela, je dois fuir… Non ! Je ne peux pas le laisser à mon tour… Les toits continuent d’être présent, mais la lisière de la forêt apparait. Avec elle, la maison. Elle ne paie pas de mine, mais ses propriétaires la rendent agréable. Je ne m’en occupe pas plus longtemps. Will n’est pas loin. Je fonce le voir, le regarde un long moment rassuré. Il respire, mais il n’est pas pour autant hors de danger. Je regarde partout autour de moi, Will semble se demander ce que je fous ici. Il a sûrement raison. J’ai perdu toute notion de réalité. Je ne vois que l’avenir qu’il m’a promis par cette simple photo et je ne désire pas qu’elle se réalise.

— Will ? Tu vas bien ? Il ne t’est rien arrivé aujourd’hui ? Pas l’impression d’être suivie ?

Je zieute à droite, à gauche, recherche quelqu’un, une caméra, ou autre. La réalité n’existe plus, seule la peur raisonne en moi. Mon corps en alerte, impose le côté garou. Comment les protéger ?

— Il est revenu, mon père biologique. Il recommence, il veut me récupérer… Il vous menace… Si je fais ce qu’il demande, il ne vous fera pas de mal…

Je me rappelle ma rencontre avec Cahir. Un alpha qui s’était retrouvé avec moi dans une sorte de ring, pour qu’il me morde. Je n’ai jamais su comment il l’avait capturé… Mais s’il était arrivé… Il pourrait recommencer.

— Je ne veux pas que vous disparaissiez vous aussi, par ma faute…

*1 une honte de gâcher la nourriture préparer par Charlie.

© Fiche by Mafdet MAHES



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Dernière édition par Caracole O'brien le Jeu 26 Aoû 2021 - 18:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La vie est un long fleuve boueux   La vie est un long fleuve boueux EmptyJeu 26 Aoû 2021 - 18:25





Feat :
Caracole


La vie est un long fleuve boueux


Plongé dans mon bouquin, une forme de sérénité m’envahit. Les farces de Tom Sawyer sont bonnes enfants, naïves et fraîches. Jo l’Indien fait un bon méchant dans l’histoire. Le personnage m’impressionnait quand j’étais môme. Beacon Hills s’efface et je galope à la suite du héros du livre dans des aventures que je connais pourtant par cœur.

Une impression étrange me fait lever les yeux de mon livre. La nuit est tombée. Dans la maison, Mady regarde sa série, mon frère est sur son ordi dans sa chambre à regarder la sienne. Un mouvement dans la cour me fait tourner la tête. Je croise le regard de Caracole. Il semble désemparé. Je réprime un soupir. Ma lecture avait réussi à me détacher de la tristesse qui me plombe le moral depuis un mois. Je sais que mon bêta est souvent sujet à des angoisses existentielles. Je l’ai pris sous mon aile pour l’aider. Mais pour aider les autres à aller mieux, il faut déjà aller bien soi-même. Ce qui n’est pas le cas pour moi en ce moment.

Je me redresse dans le hamac, pose les pieds au sol. Je tente de prendre une mine avenante. L’ombre de la nuit et le mauvais éclairage de la véranda devraient aider au subterfuge.

— Il est revenu, mon père biologique. Il recommence, il veut me récupérer… Il vous menace… Si je fais ce qu’il demande, il ne vous fera pas de mal…
- Quoi ? Comment ?

Cette nouvelle me fait me lever subitement. Je n’oublie pas que Caracole est, à l’origine, issu d’une famille de chasseurs.

— Je ne veux pas que vous disparaissiez vous aussi, par ma faute…
- Raconte-moi ce qui te fait penser qu’il veut te récupérer !

(…)

Le gif envoyé sur son téléphone a le mérite d’être clair. Cela pourrait venir de n’importe quel chasseur qui aurait démasqué la meute. Mais l’intérêt de terroriser Caracole ainsi, ne sert de toute évidence qu’une seule personne : son père.

Plus personne ne parle autour de la table de la salle à manger où toute la meute est présente. Je prends la menace au sérieux. Mady propose les premières mesures de protection. Déjà, arrêter de laisser la maison non verrouillée quand personne n’y est. Puis interdiction de rester seul. Les sorties sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Cela fait râler Tobias qui tente de nous faire croire que la maison d’un flic est plus sûre que la nôtre.

- Dick n’est pas toujours chez lui, donc non. Ta mère a raison : on ne s’éparpille pas !

Kada’an demande pour leur travail au Pink, arguant qu’Alessandro est le mieux à mène de les protéger. Son intervention me donne une idée.

- J’appelle Aless. Car si vous êtes en sécurité dans son bar, ce n’est pas le cas sur les trajets. Ce soir on va se relayer avec Keanus et Mady au cas où ils se risqueraient à attaquer dans la nuit. Quoi qu’il en soit : interdiction de sortir de la maison avant demain matin !

L’ambiance est plombée. Je capte le regard noir de Tobias envers Caracole. Toutefois, il se retient de lui exprimer un reproche.

- Caracole ! Appelle ta mère et dit lui de venir ici. Elle logera à la maison tant qu’on n’aura pas réglé cette histoire.

Je laisse mon bêta appeler sa mère tandis que je compose de numéro d’Alessandro.



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