Brumes du Passé : Loup Alpha Meute & Clan : Hale's Pack Âge du personnage : 31 ans
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Brumes du futur : Loup Alpha Meute & Clan : Hale Familly Âge du personnage : 39 ans
Alias : Big Bad Wolf (BBW) Humeur : Tourné vers l'avenir Messages : 9185 Réputation : 460 Localisation : Au manoir
Sujet: Re: I'm The Alpha - [ Sterek ] Lun 3 Oct 2016 - 9:32
I'm The Alpha
Chap 26 : L'instant de confrontation
Nota : le texte en italique est dit en français, l'action se situant aux USA, les dialogues sont censés être dit en anglais.
Une douleur lancinante sourdait de ses tempes, Stiles manquait d'air et son corps était endolori de courbatures. Le sac de tissu opaque qu'il avait sur la tête lui bouchait la vue. Il n'avait aucune idée du temps qui s'était écoulé depuis qu'il s'était fait kidnapper sur le parking. S'il ne doutait pas de l'identité de la personne à l'origine de cela, il se demandait quel était le but final de ses ravisseurs. La drogue utilisée pour l'assommer lui brouillait encore l'esprit. Il se sentait bringuebaler au gré des secousses du véhicule qui le transportait. Sa bouche pâteuse était encombrée par un bâillon. Avec ses poignets ligotés dans le dos, il sentait la moquette du plancher de ce qu'il devinait être un fourgon puisqu'il avait la place d'allonger ses jambes. Alors qu'il bougeait un peu, cherchant une position plus confortable, une semelle dure vint lui écraser sans ménagement les reins, le replaçant sur le plancher.
– Tiens-toi tranquille, dit une voix entachée d'un accent espagnol.
Stiles sentait dans l'intonation de son bourreau que celui-ci prenait plaisir à cette situation.
– Je n'aime pas les tapettes qui protègent estos monstruos ! reprit-il en crachant ses mots.
Stiles tentait de reprendre ses esprits, de saisir le moindre son, la moindre indication qui pourrait le renseigner de l'endroit où ils se dirigeaient. Ses muscles endoloris lui laissaient penser que cela faisait plus d'une heure qu'ils roulaient.
– La dosis no era lo suficientemente fuerte, dit une voix à l'avant.
Le français, qui avait espagnol en deuxième langue, comprit approximativement que ses ravisseurs ne s'attendaient pas à ce qu'il reprenne conscience si rapidement. Il n'eut d'ailleurs pas le temps d'approfondir son analyse. Une piqûre dans le cou le fit retourner au pays des songes.
OoOoO
L'air frais et humide le réveilla. Stiles se sentit transporté sans ménagement. Les mouvements lui donnaient la nausée. Il se concentra pour ne pas vomir, avec son bâillon cela signifierait se noyer avec ses propres réjections. Totalement désorienté, il se cogna durement sur le sol, son « transporteur » venait de le laisser choir sans ménagement. Les sons lui parvenaient confus, son mal de tête avait empiré. Il n'arrivait pas à définir la nature des bruits qui lui parvenaient. Totalement aveugle, Stiles ignorait quelle heure il pouvait bien être. Qui sait quand Marc ou Pierre s'apercevrait de son absence. Marc rentrait tard en ce moment, quant à Pierre il passait beaucoup de temps sur les chantiers dont il avait eu la responsabilité. L'installation de ses deux oncles aux États-Unis avait été décidée par le conseil des anciens. La branche ainée voulait être au plus près de Beacon Hills qui semblait devenir un épicentre du surnaturel. Une surveillance de loin ne semblait plus suffisante et la branche de la famille locale peu fiable quant à ses méthodes.
Le français fut remis sur ses jambes sans ménagement. Il chancela un peu, la drogue et ses mains liées dans le dos l'empêchaient de garder un équilibre stable. Avec brutalité, il fut traîné dans une pièce où le sol devait être en terre battue. Ses fesses touchèrent ce qui ressemblait à une chaise en fer. Ses chevilles ainsi que son torse furent solidement ligotés à la chaise avec des chaines d'acier. L'épreuve de la chaise était un classique dans la famille Argent. Mais habituellement les liens étaient faits de corde. Il y avait toujours un moyen de s'échapper. Cependant ici, les maillons d'acier qui lui rentraient dans la poitrine et la nature métallique de sa chaise lui laissaient peu d'espoir de se libérer par lui-même. Les chasseurs n'avaient pas l'intention de le laisser filer et ils prenaient toutes leurs précautions.
Le sac qui lui couvrait la tête fut brutalement arraché. L'ampoule pourtant faiblarde qui pendait au plafond, l'aveugla quelques secondes. Face à lui, deux latinos le regardaient. L'un d'eux s'approcha l'air mauvais. Il colla son nez à quelques centimètres du visage de Stiles et un geste de la tête l'invita à tourner la sienne du côté gauche. Le français s'exécuta et vit avec horreur Derek attaché à une grille de fer. Au générateur posé à même le sol, il devina que le loup était affaiblit par des décharges de courant.
– Stiles... murmura faiblement Derek.
Stiles ne put rien répondre, il avait toujours son bâillon. Il se retourna brusquement vers le chasseur, celui-ci venait de coller sa main sur son entrejambe.
– Alors salope, tu n'es pas heureux de revoir ton clebs favori ? Vous me faites gerber !
Du bruit dans le dos des chasseurs indiqua que du monde arrivait. Le latino lâcha les parties intimes de Stiles et se redressa non sans lui avoir craché à la figure. Le regard de Stiles resta inexpressif. Il se forçait à raisonner calmement et ne pas se laisser submerger par la provocation. Il avait été discret avec sa relation avec l'alpha, puisque même la meute ne s'en était rendu compte que tardivement. Le français en déduisit que leur maison avait été sous surveillance. Un observateur n'aurait pas manqué de remarquer que Derek était resté quelques nuits dans la maison des français. Gérard avait avancé ses pions de la même manière que Marc et Pierre. C'est à ce moment que le grand-père d'Allison entra dans ce qui semblait être une cave.
– Bonjour Stiles, ou plutôt bonsoir, dit le vieil Argent d'une voix fielleuse. – ...
L'homme voulait visiblement savourer ce moment et ordonna à ce que l'on retire le bâillon du français.
– Navré pour ton inconfort, dit Gérard reprenant en anglais, en pensant, à l'évidence, le contraire. Mais tu es un jeune homme plein de ressources et je ne te ferai pas l'affront de te sous-estimer. – Qu'est-ce que vous manigancez ? demanda Stiles d'une voix qui se voulait calme. – Rien de plus ou de moins que d'ouvrir les yeux de tes oncles sur l'abomination qu'est Derek Hale, cracha l'ancien. – Ils comprendront enfin. J'ai peut-être échoué à la distillerie. Mais cette fois-ci, je t'assure que tu vas périr sous les crocs de ce monstre. – Je ne ferai plus jamais de mal à Stiles, protesta Derek. – En es-tu certain à cent pour cent Hale ? éructa le vieux en se tournant vers le loup. J'ai le moyen de libérer le monstre qui sommeille en toi et ainsi prouver que ton existence et ceux de ta race sont dangereux pour l'humanité et que vous devez être éradiqués de la surface de la terre. – Ce que vous ne supportez pas Gérard, avança Stiles, c'est de ne pas être au sommet de la chaîne alimentaire. Vous ne supportez pas qu'il existe quelqu'un plus fort que vous.
La fin de sa phrase fut marquée par une claque retentissante. Le français avait fait mouche. Se moquant bien de sa lèvre qui saignait, il toisait le vieil homme aigri.
– Tu vas mourir, Stilinski. Tes oncles y passeront aussi s'ils s'obstinent à ne pas comprendre. Mais avant cela, je veux qu'ils souffrent, qu'ils pleurent la mort de leur cher neveu déchiqueté par un loup.
Le vieux chasseur ponctua ses paroles en faisant pivoter la chaise de Stiles pour qu'il soit face à Derek.
– La pleine lune est pour demain soir, cela te laisse le temps de dire au revoir à ton loup adoré tant qu'il est encore sain d'esprit. Ah ! J'oubliais de te préciser qu'il est à la diète depuis trois jours.
Gérard Argent sortit apparemment satisfait de lui-même et de sa mise en scène. Derek regardait Stiles qui fixait obstinément le sol. Avant de sortir, l'un des gardes fit une injection à Derek et coupa le générateur de courant, seuls des fers pas vraiment solides entravaient le loup.
– Histoire d'attiser ta colère, murmura-t-il comme un conspirateur. – Bonne soirée les tourtereaux ricana le deuxième en verrouillant la porte de fer qui fermait l'accès à cette cave humide qui servait de cachot.
Le silence retomba dans la pièce. Stiles força un peu sur ses chaînes et grimaça, les liens métalliques lui entamaient la chaire.
– Stiles, parle-moi s'il te plait, murmura Derek. – Tu veux que je te dise quoi ? Que j'espère que Marc et Pierre arriverons avant que tu n'arrives à te libérer pour me sauter dessus lorsque leur produit aura fait effet ? – Je ne te ferai pas de mal ! Je vais me maîtriser.
Stiles ne répliqua pas et se contenta de secouer la tête. Le français se concentrait sur ce qu'il entendait. Aucun bruit de circulation, ils étaient dans un lieu isolé. Dans le cas contraire, on ne lui aurait pas retiré son bâillon.
– Stiles ! Me pardonneras-tu un jour mon erreur ? – Ton erreur ! s'exclama le français. – Gérard nous a abusé tous les deux, Stiles je suis vraiment désolé pour ce que je t'ai fait subir. – Et moi de l'avoir subi ! paraphrasa le jeune homme. – Comprends moi, on m'a tellement trompé et abusé dans le passé... – Tu aurais dû savoir, deviner ! J'en connais assez pour savoir qu'un loup n'attaque pas son compagnon !
Le français se mit à bouger et en se balançant de droite à gauche, il arriva à faire pivoter sa lourde chaise d'un quart de tour. Le visage fermé, il regardait obstinément la porte, semblant attendre l'arrivée de la cavalerie.
– Stiles, il faut qu'on parle ! – Concentre-toi pour essayer de ne pas me bouffer. – Je te promets de ne plus jamais te faire de mal ! – Ne promet pas ce que tu n'es pas certain de pouvoir tenir. – Je tiendrai ! – Je l'espère aussi, dit Stiles en soupirant.
Le silence revint, chacun d'eux était plongé dans ses pensées. Stiles savait qu'il n'aidait pas Derek en restant ainsi hermétique à toute discussion. Mais il ne pouvait se départir de sa colère contre le loup. De son côté, Derek commençait à craindre que ni sa meute, ni les oncles de Stiles arrivent à temps. Il avait peur de ne pas pouvoir se maîtriser. Il avait atrocement faim et il sentait parfaitement le sang des blessures de Stiles. Cependant ce qui le rongeait le plus, était que le français refusait de lui parler, de le regarder. A sa respiration régulière, l'alpha compris que le jeune homme s'était endormi sur sa chaise. Celle-ci était assez lourde pour qu'il ne bascule pas. Adossé à la grille en fer le loup se mit à sommeiller également.
Ce fut la lumière du soleil qui filtra à travers le soupirail sans vitre qui réveilla Derek. Stiles était toujours ligoté sur sa chaise, le menton sur le torse. L'adolescent ne tarda pas à se réveiller également. Tout son corps le lançait, il aurait voulu pouvoir s'étirer, mais ses liens ne lui laissaient aucune liberté de mouvement. Enfin il tourna la tête en direction de Derek jaugeant l'état du loup. La sueur perlait sur le front de l'alpha, la lune serait bientôt à son apogée et le produit excitant que les chasseurs lui avait injecté devenait de plus en plus difficile à contrer. Ses traits étaient figés par la concentration. Stiles le trouva beau, animal à souhait, et sauvage.
Vers ce que Stiles estima être midi, les deux latinos de la veille firent leur apparition. Ils se contentèrent de balancer un verre d'eau au visage de Stiles au lieu de le faire boire et une nouvelle injection fut faite au loup. Comme celui-ci remuait de trop, les chasseurs avaient rebranché le générateur, paralysant Derek sous les décharges électriques. Ils s'en allèrent non sans lancer quelques remarques homophobes. Stiles serra les dents, en France il avait régulièrement subi ce genre d'invectives avec aucun autre choix que celui de se taire. La seule fois où il avait osé porter plainte, le regard narquois du policier qui enregistrait sa déposition l'avait dégoûté. Ce fut la respiration saccadée de Derek qui le sortit de ses pensées. Le loup semblait lutter.
– Ils ont forcé le dosage ? demanda-t-il. – Oui, mais ça va aller, ne t'inquiète pas, murmura le loup.
Les minutes passèrent, puis les heures. Derek devenait de plus en plus agité au fur et à mesure que le temps s'écoulait.
– Stiles... Tu ne peux vraiment pas te défaire de tes liens ? – Non, je n'arrive pas à bouger d'un millimètre, dit l'intéressé en essayant tout de même. C'est mal parti c'est ça ? – Je tiendrai... – Derek... Si je n'arrive pas à te pardonner, c'est que tu ne m'as jamais fait confiance. Tu es un loup, tu aurais dû savoir que j'étais sincère avec toi. – Pardonne-moi... Je le sais bien, mais j'avais si peur de souffrir à nouveau... Je t'aime... – ...
Stiles serra les dents, une boule dans la gorge l'empêchait de répondre. Si Derek lui avait déjà dit ou plutôt écrit des mots tendres par SMS, il avait été bien incapable de les lui dire à haute voix, c'était la première fois qu'il exprimait aussi clairement ses sentiments. Stiles lui fit une grimace bien incapable de parler.
– Stiles, il faut que je sorte de là, si j'attends il sera trop tard.
N'attendant pas la réponse du français, il commença à tirer sur les larges bracelets de fer qui le retenaient. Il lui fallut quinze minutes d'efforts pour parvenir à se libérer. Le loup se morigénait intérieurement de ne pas y avoir pensé plus tôt. Une fois libre, il tenta de s'attaquer aux chaines qui enserraient Stiles. Mais il n'avait pas de prise et ne faisait que resserrer les liens arrachant des plaintes de la part de Stiles.
– Je reviens te chercher ! dit Derek en s'approchant de la porte.
Il écouta soigneusement les bruits qu'il pouvait y avoir de l'autre côté. Un silence lui indiquât que le passage était libre. Quand ses doigts se posèrent sur la poignée de la porte métallique, le loup recula violemment comme brûlé. Apparemment, les chasseurs avaient eu le même cheminement de pensée et avait électrifié la porte. Se sentir ainsi coincé augmenta d'un cran sa fureur alors que cela faisait des heures qu'il tentait de rester calme.
– Essaye de l'enfoncer d'un coup de pied, tes semelles sont isolantes, proposa Stiles.
Derek hocha la tête, prit son élan et cogna la porte de toutes ses forces, si celle-ci se dégonda sous l'impulsion pour tomber dans un grand fracas de métal, le pied de Derek fut stoppé par une barrière invisible. Une trainée de poudre noire barrait le pas de la porte. Des yeux, il suivit le tracé sombre et sinueux. Il se trouvait bloqué dans un cercle de sorbier. Bloqué avec Stiles en pâture alors qu'il perdait peu à peu le contrôle. Le loup s'approcha du jeune homme et lui caressa doucement la joue.
– Tu dois tenir Derek, murmura Stiles.
Derek plissa les lèvres et finit pas opiner de la tête. Il tenta de nouveau de libérer Stiles, mais en étant obligé de tirer sur les chaînes qui enserraient le français, celles-ci mordaient méchamment dans les chaires du jeune homme.
– Laisse, dit Stiles. Cela t'énerve plus qu'autre chose. – On fait la paix ? – Oui, si tu promets de me faire totalement confiance. J'ai toujours eu une bonne raison de ne pas tout te dire. Je... ne suis pas entièrement maître de ma vie Derek. – D'accord. – Alors, je vais oser te demander encore plus, te demander une confiance aveugle.
Derek ne comprenait pas ce qu'il y avait derrière les mots sibyllins de Stiles. La gravité de l'adolescent lui disait que l'affaire était sérieuse. Il aurait aimé que l'adolescent se confie et que lui-même applique ce qu'il demandait : faire lui aussi confiance au loup. Cependant le sentiment qui irradiait son cœur était si fort que oui pour l'instant il voulait bien rester aveugle à ce que Stiles lui cachait.
– Je t'accorde ma confiance... quoi que tu fasses, quoi que tu dises... – Je te remercie Derek. Cette sinistre affaire aura une fin un jour et on pourra repartir sur de meilleures bases... si tu ne me transformes pas en casse-croûte d'ici là, dit Stiles en se forçant à rire.
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Sujet: Re: I'm The Alpha - [ Sterek ] Mar 25 Oct 2016 - 10:36
I'm The Alpha
Chap 27 : La seconde où tout bascule
Stiles et Derek avaient enfin fait la paix. Le français toujours ligoté sur sa chaise tentait de distraire Derek par un de ses babilles insouciants dont il avait le don. Il demandait des nouvelles de la meute dont il s'était éloigné. Parler de ses bêtas aidait le loup à rester calme. Cependant la journée se poursuivait inexorablement et la gibbeuse dans le ciel arrondissait son ventre provocateur. La pleine lune n'allait pas tarder.
Derek commençait à s'agiter, il tournait dans cette cave comme un lion en cage. La rage et l'énervement prenaient peu à peu le pas sur sa maîtrise. Il ne pouvait s'empêcher de ruminer les questions qui le hantaient.
– Ce Bryan… c'était sérieux ? finit-il par lâcher. –… Oui, mais il est mort Derek, murmura faiblement Stiles. Cette partie de sa vie le faisait encore souffrir et le loup s'en aperçut. – Tu l'aimes encore malgré cela ? – Derek ! Je ne pense pas que ce soit vraiment le bon moment de parler de mon ex, soupira Stiles agacé par l'insistance du loup. – Comment peux-tu être entièrement avec moi, si une partie de ton cœur pense encore à un autre ! – Mais bon sang ! Que je n'oublie pas ce que j'ai vécu dans le passé ne m'empêche pas de t'aimer ! répliqua Stiles excédé. Tu ne vas pas être jaloux d'un mort quand même ! – Et pourquoi pas, si ce mort te fait encore pleurer aujourd'hui ! ragea Derek.
Stiles se souvint que Derek l'avait retrouvé sur le sol de sa chambre totalement submergé par ses émotions. Cela avait d'ailleurs été le moment déclencheur de leur propre relation. Toutefois jamais il ne pourrait oublier ce qu'il avait vécu avec l'anglais, ne serait-ce que par respect pour le défunt.
– Je respecte ton propre passé Derek, alors respecte le mien s'il te plait. On ne peut pas effacer ce que chacun de nous a vécu. – Oui, excuse-moi, je m'emporte… Stiles… J'ai peur de te faire du mal.
OoOoO
Un jour avant…
Pierre comprit immédiatement que quelque chose n'allait pas quand, en rentrant, il trouva la maison sombre et silencieuse. C'était au tour de Stiles de faire la cuisine. Et s'il avait eu un quelconque empêchement, il aurait averti ses oncles. L'architecte téléphona à son frère, mais Marc lui confirma qu'il n'avait, lui non plus, pas reçu de message de la part de leur neveu. Marc raccrocha disant qu'il allait appeler ses contacts. Pierre appela Derek dans la foulée et obtint un message comme quoi le portable de son correspondant était éteint et qu'il devait laisser un message. Par acquis de conscience, Pierre demanda à Derek de le rappeler dès que possible. Le malaise du français augmenta, Derek était toujours joignable. Il appela donc Scott. Après l'effet de surprise de recevoir un appel de l'oncle de son meilleur ami, Scott lui expliqua qu'il avait reçu un message le jeudi précédent comme quoi l'alpha serait en déplacement pour les besoins du manoir, il avait même annulé la séance d'entrainement du samedi.
– Ce n'est pas bon ça ! dit Pierre. – Pourquoi ? demanda Scott. – Stiles a disparu, et je suis au courant de tout ce qui concerne le manoir. Derek n'avait aucun déplacement à faire. – Ils… ont peut-être décidé de faire la paix et sont dans un endroit tranquille ? espéra Scott à voix haute. – Dans ce cas-là, ils auraient disparu en même temps. – Oui, vous avez raison… – Scott ? Vois avec le reste de ta meute si tu peux glaner des informations, on cherche de notre côté. On se tient au courant.
L'oncle raccrocha sans attendre une réponse du co-capitaine de Lacrosse, il venait d'avoir une idée. Il se rua sur son ordinateur et interrogea sa banque et plus précisément le compte de Stiles. Le français devait faire les courses après ses cours et sortait du lycée à seize heures trente. Enfin la page qu'il recherchait s'afficha. Il n'eut pas besoin d'aller loin dans l'historique, la dernière opération faite par la carte bancaire de Stiles affichait dix-huit heures dix.
– Presque une heure trente pour faire les courses, maugréa Pierre.
À cette heure-là, son neveu était encore vivant et libre. Pierre appela le lycée mais tomba sur le répondeur, évidement qu'à neuf heures du soir il n'y avait plus personne dans l'établissement. Il entendit Marc qui ouvrait la porte, il avait ajourné son travail.
– Une piste ? demanda l’aîné des oncles. – Je viens juste de voir que Stiles a payé avec sa carte bancaire à dix-huit heures dix au centre commercial. Le montant est conforme à ce qu'il a dû acheter. – Alors on commence par aller ratisser là-bas.
Quinze minutes plus tard, ils arrivaient sur le parking du supermarché. Ils ne virent pas la Jeep immédiatement, puisse qu'elle était garée à l'opposé de l'entrée du magasin. Pierre se stationna à côté.
– Le coffre n'est pas verrouillé, dit Marc. – Donc il s'attendait à reprendre sa voiture et il en a été empêché. – Exact. Les courses sont là, il devait être en train de ranger son chariot. – Oui, dit Pierre. On ratisse la zone jusqu'aux chariots.
Chacun munis d'une lampe torche, ils avancèrent en essayant de couvrir une large bande en direction des charriots rangés à cinquante mètres de là. Ils étaient encore sur le parking secondaire lorsque Marc remarqua quelque chose sur le bitume. En se relevant, il éclaira l'objet de plastique translucide.
– Un capuchon d'aiguille hypodermique, annonça Marc. Un peu écrasé par un pneu. – Oui et vu sa couleur, c'est le code pour les aiguilles intra musculaire et non celui d'une intraveineuse comme celles qu'utilisent les drogués.
Ils élargirent leur zone de recherche en vain. Le seul indice sur la disparition de Stiles était ce capuchon médical. Ils repartirent donc en direction de leur voiture et de la Jeep de Stiles.
– Un truc me chiffonne dit Marc. Stiles a été enlevé en plein jour à une heure de grande affluence, si on en croit l'emplacement de la Jeep. De plus, il fait habituellement les courses le mardi, pas le lundi. Les ravisseurs sont organisés pour utiliser de tels moyens, ajouta-t-il en levant le capuchon tordu. – Donc tu supposes qu'ils savaient où et quand trouver Stiles ? questionna Pierre. – Oui, mais son emploi du temps venait juste d'être modifié, réfléchit Marc. – Gérard est le proviseur de son lycée. – On fonce à la maison Argent ! – Marc ! Je ne suis pas certain que ce soit prudent. Stiles est certainement en danger de mort, en nous précipitant chez Gérard, on risque d'accélérer les choses. – Tu as raison, on met en place une surveillance, j'appelle Éric, toi ramènes la Jeep.
OoOoO
Un grognement sortit Stiles de sa torpeur. En se tournant vers l'origine du son, il découvrir Derek à moitié transformé. La nuit était tombée et le halo blanchâtre qui se diffusait par le soupirail annonçait que la nuit était claire. La pleine lune brillait à son apogée. La faim rongeait Derek aussi surement que de l'acide. Le parfum de Stiles l'enivrait, surtout l'odeur de son sang. Le français avait les poignets entaillés à force d'essayer de gagner du mou dans ses attaches. Le produit que les chasseurs lui injectaient régulièrement sapait sa maîtrise.
– Derek ? – Je… fuis ! Stiles va-t-en ! répliqua Derek d'une voix rauque. – Tu vas te ressaisir, écoute ma voix, concentre-toi.
Derek se cramponnait à la grille de fer à laquelle il avait été attaché, comme si celle-ci pouvait le retenir. Il sentait une colère animale monter en lui, ses yeux brillaient d'un rouge flamboyant. En vain, il tentait de faire rentrer ses griffes et ses crocs. La perte de contrôle s'approchait, il oscillait encore entre raison et rage, mais bientôt le loup allait dévaster tout ce qui se trouverait sur son passage. La faim devenait trop grande, trop impérieuse.
OoOoO
Scott avait immédiatement appelé la meute suite au coup de téléphone de Pierre Argent. Se moquant de l'heure tardive, ils se retrouvèrent tous au hangar. Les bêtas tentèrent de sentir une piste, mais aucune odeur fraîche ne leur parvenait, signifiant que même Derek n'était pas passé là depuis leur dernier entrainement. Ils filèrent ensuite à son loft. Toujours aucune indication, seulement l'odeur de Derek qui datait de quelques jours. Ce fut Lydia qui eut l'idée d'aller au manoir.
Il était trois heures du matin quand ils aperçurent la bâtisse se profiler à la lumière des phares de la voiture de Jackson et de la moto de Scott. Le terrain étant vaste, ils se dispersèrent. Rapidement Boyd indiqua qu'il tenait une odeur étrangère. Tous se rassemblèrent, la piste menait jusqu'à la porte du manoir qui était fermée à clé. Après une hésitation, Scott brisa la serrure. L'odeur étrangère s'arrêta au milieu du hall se mêlant à celle de Derek. La meute chercha en vain des indices sur le sol, une trace de lutte où un objet oublié. Derek s'était évanoui dans ce lieu.
Ce fut la voix d'Isaac qui les fit ressortir, il leur indiquait des traces de pneus sur le sol. L'empattement montrait que ces traces appartenaient à un van.
– Cela peut être un véhicule des entreprises qui viennent travailler ici, dit Scott. – Mince, dit Isaac. On ne peut pas les différencier. – Si, dit Lydia qui n'arrêtait pas de scruter le sol et ses différentes traces. Les fourgons des entreprises sont chargés de matériel, donc plus lourds. Ces traces-là s'enfoncent moins profondément dans le sol. C'est la voiture des ravisseurs. – Le problème précisa Scott, c'est qu'on perd ces traces dès qu'on arrive à la grande route.
La meute chercha encore pendant une bonne heure. Scott envoya un message à l'oncle de Stiles lui disant ce qu'ils avaient découvert, et que vraisemblablement Derek s'était fait enlevé au manoir, mais qu'aucun d'eux n'arrivaient à reconnaître les odeurs étrangères qu'ils avaient senties. Pierre lui répondit alors qu'il était déjà sur sa moto pour rentrer. Il lui fit part de ce qu'ils avaient trouvé sur le parking du supermarché. Pierre rassura Scott qui commençait à s'affoler, lui disant qu'ils allaient les retrouver. La meute se dispersa, dépitée.
OoOoO
La grille en fer était totalement tordue par endroit. Derek s'y accrochait comme à une bouée. S'il la lâchait, s'en serait fini de sa raison et du peu de maîtrise qu'il avait de l'animal qui se cabrait à l'intérieur de lui. Inlassablement, entre deux hurlements, il demandait pardon à Stiles. Le français devenait de plus en plus sceptique quant à sa capacité à le calmer. Il avait tout essayé, l'humour, les histoires sans queue ni tête, et les mots d'amours passionnés, mais rien ne semblait apaiser le loup. La substance chimique qui lui avait été injecté semblait annihiler le moindre effort de contention. Oui, il devenait une bête sauvage, un monstre dangereux. Puis sa main griffue lâcha le barreau qu'elle serrait depuis des heures. Stiles retint sa respiration, le loup avançait vers lui, aveugle à tout raisonnement. Le français aurait tant aimé que cela ne se passe pas ainsi.
Derek lui fit face, son regard n'exprimait que folie meurtrière. L'homme n'était plus, restait le fauve primitif et bestial. Sa faim était trop forte et devenait le besoin fondamental du moment, occultant tout le reste. Sa main droite s'éleva presque au ralenti, doigts écartés, les ongles acérés comme des rasoirs prêts à leur sombre besogne. Le geste retour ne prendrait qu'une seconde, trop rapide pour qu'une quelconque aide extérieure stoppe cette main exécutrice. Stiles se demandait où étaient Marc et Pierre à cet instant précis, sachant que de toute manière c'était trop tard. Il était seul face à un Derek aveuglé par l'animal qui l'habitait.
Brusquement, la main du loup s'abaissa, visant la gorge fragile du français. Le choc fut tout aussi brutal. Étonné, Derek regardait sa main bloquée à moins de cinq centimètres de la jugulaire qu'il visait. Une poigne d'acier lui tenait ferment le poignet. La main qui lui faisait barrage était toute aussi griffue que la sienne, avec en guise de bracelet le reste d'une menotte à laquelle un bout de chaîne pendait. Levant les yeux vers le visage de Stiles, son regard croisa celui rougeoyant du français. Les pupilles de l'adolescent brillaient d'un feu étincelant.
– Derek calme toi, dit Stiles d'une voix bien plus grave qu'à l'ordinaire.
Le loup ne voulut rien entendre et abattit son autre main, furieux de rencontrer de la résistance. Stiles se redressa de sa chaise dans un cliquetis de métal comme si les chaînes étaient faites de coton et para le coup. D'un ample mouvement des bras, il repoussa fortement Derek contre le mur opposé. Profitant de ce moment de répit, Stiles se dégagea entièrement de la chaise de métal en forçant à peine. Déjà ses blessures aux poignets appartenaient au passé.
– Derek, je t'en prie, calme toi, ne m'oblige pas à m'imposer ! reprit Stiles qui apparaissait maintenant comme un loup magnifique. De puissants crocs dépassaient de ses lèvres, sa carrure avait pris quelques notables centimètres, ses oreilles s'étaient effilées et un pelage gris argenté recouvrait ses joues et ses avant-bras. Le carmin de ses yeux, ne laissaient aucun doute quant à son rang.
Totalement aveuglé par l'influence de la lune, Derek bondit sur Stiles et un combat entre deux loups alphas commença. Stiles, qui ne semblait pas être affecté par l'astre lunaire, était plus méthodique, parant facilement les attaques de Derek. Il se contentait de le repousser. Le loup-né était plus désordonné dans ses gestes, si sa fureur lui faisait gagner en puissance, il y perdait en précision et coordination. Au bout de cinq minutes, Stiles arriva à le contourner et à le ceinturer. C'était trop tôt, bien trop tôt pour se dévoiler. Cependant, il n'en voulait pas à Derek de ne pas avoir réussi à contrer la drogue. Il ne savait que trop bien ce qu'enduraient les hybrides, cette dualité qui pouvait rendre fou le plus sain d'entre eux.
– Derek, s'il te plait !
Pour toute réponse, Derek poussa sur ses jambes, reculant brutalement pour plaquer Stiles contre le mur. Constatant qu'il n'y arriverait pas avec le dialogue, Stiles poussa son aura d'alpha. Il n'aimait pas cela, s'imposer de la sorte, mais il allait devoir contraindre celui qu'il aimait, et le dominer. Le hurlement que poussa Stiles était sans comparaison avec ce qui avait pu déjà s'entendre à Beacon Hills. La puissance de ce cri et l'aura qui l'accompagnait étaient telles, que le loup de Derek se replia sur lui-même vaincu par un alpha bien plus puissant que lui.
– Pardon ! Je ne voulais pas, mais c'était le seul moyen, dit Stiles en tenant Derek contre lui, serrant fort ses bras autour de lui.
Le jeune Hale s'était écroulé sur le sol, ce rapport de domination l'avait littéralement écrasé. Dans ses souvenirs, seule sa mère Talia, avait une telle aura. Ce qui lui avait valu, à l'époque, l'allégeance des autres meutes des environs à la famille Hale.
– Tu es… un loup ? Pourquoi je ne t'ai pas… – Je n'ai pas le temps de t'expliquer pour l'instant Derek. N'oublie pas que tu m'as promis de me faire confiance. On doit partir de là, tous les lycans de la région ont dû m'entendre, on va éviter de les attirer dans un repère de chasseurs.
Derek reprenait ses esprits, il regardait Stiles d'un air effaré, se demandant comment il avait pu ne pas se rendre compte de la nature lycane de Stiles, un alpha en plus, puissant, bien plus puissant que lui. Il scrutait avidement les traits de son compagnon. Stiles était vraiment beau en mode loup, il se dégageait de lui une grande maturité. Derek comprit que même si son vis-à-vis était bien plus jeune que lui, encore un adolescent, il avait à faire à un chef d'une meute puissant. Chef qui avait réussi à le faire plier sans mal.
– Ok, je te fais confiance, mais promets-moi qu'un jour pas trop lointain tu m'expliqueras qui tu es vraiment. – Je te le promets, dit Stiles en embrassant furtivement la joue de Derek. Ah ! Euh… Ne voit dans ce qui vient de se passer, aucune envie de ma part de te dominer… – Tu as fait ce qu'il fallait, ton emprise m'a permis de me reprendre. Par contre nous sommes bloqués par ce cercle de sorbier, poursuivit Derek.
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Sujet: Re: I'm The Alpha - [ Sterek ] Jeu 3 Nov 2016 - 9:37
I'm The Alpha
Chap 28 : Temps de surprise
– Par contre nous sommes bloqués par ce cercle de sorbier, poursuivit Derek.
Il regardait le profil de Stiles. Jamais il ne l'avait trouvé aussi beau que transformé en loup. Derek ne comprenait pas pourquoi le français lui avait caché cela et l'avoir laissé penser qu'il était du côté des chasseurs. Tout aurait été bien plus simple s'il avait su et surtout il n'aurait jamais frappé Stiles ! Était-ce vis-à-vis de Pierre et de Marc ? Être un loup en portant le nom d'Argent ne devait pas être une sinécure à vivre. Un loup parmi les chasseurs… Les questions s'entrechoquaient dans la tête de l'alpha. Puis il réalisa que le plus jeune l'avait facilement maîtrisé, lui le loup-né. Stiles était un alpha aussi, si sa corpulence était bien moindre que celle de Derek, son aura était écrasante. D'où lui venait une telle nitescence ?
– Quel cercle de sorbier demanda Stiles avec un clin d'œil. Son pied venait de grossièrement effacer la ligne qui bloquait la porte comme de la vulgaire poussière.
Derek leva un sourcil étonné, se demandant quelles surprises lui réservaient encore le français. Il le suivit dans le couloir. Évidemment, tout cela ne s'était pas passé sans bruit. Ils entendaient déjà des pas descendre précipitamment les escaliers qui menaient à ce sous-sol. Par réflexe Derek allait se placer devant Stiles. Mais il n'eut pas le temps d'esquisser un geste que le français avait déjà bondi dans les escaliers. Lorsqu'il le suivit, les corps de trois chasseurs gisaient déjà au sol dans des positions grotesques. Stiles venait de tuer de sang-froid en moins de trois secondes. Deux hurlements de loup retentirent non loin de là. Avec un frisson dans le dos, Derek comprit qu'il s'agissait de Pierre et de Marc. Il regarda Stiles avec mille questions dans les yeux. « Mais qui étaient-ils ? »
– Pas maintenant murmura Stiles qui continua à grimper les marches.
Trois autres gardes leurs firent face. En regardant autour de lui Derek vit de vieilles machines rouillées. Ils devaient se trouver dans un ancien complexe industriel. Stiles était légèrement en avant. Il vit la stupeur dans le regard des chasseurs qui s'attendaient à ne devoir faire face qu'à un seul loup. Derek était lui-même toujours effaré par ce qu'il venait de découvrir. Une part de lui était heureuse que Stiles fasse entièrement parti de son monde, mais une autre était furieuse que le français ne lui ait pas suffisamment fait confiance pour le lui dire.
Les matraques électriques crépitaient, Derek savait qu'il devait absolument éviter leur contact, sinon il perdrait tous ses moyens. Il allait en avertir Stiles quand l'attitude de celui-ci l'interpella. L'adolescent qu'il connaissait avait fait place à un… prédateur. Sa position, son regard qui ne laissait paraître aucune pitié et voire même une grande dureté. Son visage était fermé et résolu.
– Navré les mecs, dit Stiles d'une voix froide, mais vous allez devoir emporter ce que vous venez de voir avec vous en enfer. – Tu n'es qu'un de ces putains de monstres, cracha l'un des gars.
Comme dans les escaliers, Derek eut à peine le temps de réaliser ce qu'il se passait. Stiles avait déjà bondit, souple et d'une célérité inouïe, il exécuta les trois chasseurs sans une once d'hésitation. Lorsqu'il se retourna vers Derek, celui-ci eut un nouveau frisson face à l'image qu'il voyait de celui qu'il aimait, les mains pleines de sang, le visage impassible après avoir abattu froidement six hommes. Qui était-il vraiment ? Une porte donnant vers l'extérieur s'ouvrit brutalement. Pierre et Marc firent leur apparition. S'ils avaient encore une apparence humaine, le rouge flamboyant de leurs yeux trahissaient leur nature lupine. Ils jaugèrent rapidement la situation. Derek ne savait plus que penser face à ces trois alphas portant tous le nom de la plus prestigieuse famille de chasseur de loups : la famille Argent.
Stiles avait repris forme humaine et c'est avec une démarche presque féline qu'il se dirigea vers ses oncles. Derek ne reconnaissait pas son ami. Il comprit qu'il venait de tomber le masque, il n'avait plus un adolescent devant lui mais… un chef de meute, car Pierre et Marc tout alpha qu'ils étaient, semblaient attendre les ordres. Ordre qui arriva sèchement.
– On se repli au Nemeton, le lieu est suffisamment enfoncé dans la forêt, on a une mince chance de passer inaperçu.
Derek suivit les trois hommes ne sachant plus s'il fallait les nommer chasseurs ou bien loups. Alors que Marc conduisait à grande vitesse son 4X4, Derek n'y tint plus.
– Stiles tu m'expliques ce qu'il se passe. – Avant, j'aimerai savoir pourquoi ils t'ont enlevé l'interrompit Pierre et aussi pourquoi tu as laissé échapper ton aura, reprit-il sur un ton de reproche envers son neveu. – Ils ont drogué Derek pour exacerber sa colère et qu'il me tue lors de la pleine lune. Et comme vous n'étiez toujours pas là, j'ai bien dû me défendre ! J'ai attendu jusqu'à la dernière seconde. – Ok, répondit simplement Pierre qui se retourna en direction de l'avant de la voiture.
Stiles se tourna vers Derek semblant ne pas savoir par où commencer.
– Bon, ben comme tu as pu le constater je suis un loup. Un loup-né comme toi. – Un loup-né ?! Alors que tu portes le nom d'Argent, comme eux d'ailleurs répliqua Derek en désignant les deux oncles. – L'histoire de ma famille est complexe. J'aimerai te l'expliquer dans d'autres circonstances, pas dans l'urgence. Pour l'instant on doit s'éloigner de tous lieux d'habitation. – Pourquoi ? En s'isolant on fait le jeu des chasseurs ! – Ce ne sont pas les chasseurs qui posent problème Derek intervint Pierre. – Mais alors qui ? questionna Derek. – A peu près toute la population lycane à cent kilomètres à la ronde, plus les sous-espèces.
Le regard perdu de Derek tira un soupir à Stiles qui reprit les explications.
– Tu auras noté que tout à l'heure, je t'ai maîtrisé physiquement et mentalement sans le moindre effort.
Derek hocha la tête. S'il n'avait pas été à deux doigts d'égorger Stiles, il en aurait éprouvé une grande honte et une immense frustration. Se faire dominer si facilement par un loup plus jeune, un adolescent, alors que lui était au sommet de sa force était assez incroyable.
– Si jusque-là, je n'ai jamais laissé sortir la moindre aura, le moindre croc ou griffe de même que Pierre ou Marc, c'est que notre aura est… particulière. En m'imposant à toi tout à l'heure pour te faire plier, j'ai tout simplement appelé tous les loups de la région, alphas compris. Et d'après nos recherches cela représente entre soixante-dix et quatre-vingt personnes. C'est cet afflux massif qu'on va devoir gérer Derek. Et autant toi tu ne te sens pas vexé que je t'ai dominé, cela ne va pas être le cas de tout le monde. – On continue à pattes dit soudainement Marc qui venait de stopper le 4X4 au bout d'une route forestière.
Les quatre hommes sortirent, déjà on entendait des hurlements dans les bois. Il fallait qu'ils s'éloignent de la route de toute urgence. Puisque leur couverture avait été éventée aux yeux de Derek, les trois français fusèrent à quatre pattes. Le jeune Hale dut forcer l'allure pour les suivre. Bientôt ils arrivèrent en vue de l'arbre sacré avec déjà du monde sur les talons.
– Derek, reste en retrait entre nous OK ? dit Marc, alors que Pierre, Stiles et lui entouraient le Nemeton, se tournant le dos, faisant face à la forêt. Les premiers loups arrivaient déjà.
Derek sentait la tension et vu l'humeur des lycans qui arrivaient peu à peu, il comprit l'ampleur du problème. Stiles ne s'était pas seulement fait « entendre » par les loups des environs, mais pour le stopper, il avait dû appliquer une forte domination dans le cri qu'il avait poussé. Et si cette domination avait une justification vis-à-vis de Derek, elle avait été totalement gratuite pour les autres loups qui visiblement n'appréciaient pas ce rapport de force, ni de découvrir un tel alpha capable d'une prouesse du genre dans la région et soumettre si aisément autant de loups.
Les heures suivantes furent éprouvantes pour les trois français qui durent user de toute leur diplomatie afin de convaincre chacun qu'ils n'étaient pas là pour changer l'ordre des choses dans les meutes existantes. La seule question à laquelle ils refusèrent de répondre, c'est d'où leur venait une telle aura. Cependant, l'assurance qu'ils venaient tirer au clair les agissements douteux de la famille Argent finit par convaincre les plus sceptiques. Le code d'honneur de la famille des chasseurs n'était pas rejeté par la communauté des loups, bien que majoritairement ils préféreraient être maîtres de faire régner eux-mêmes l'ordre parmi leur rangs, évitant ainsi les barbaries de certains chasseurs.
Parmi les loups attirés par le hurlement de Stiles, il y eut bien évidement la meute de Derek. Scott et les autres furent soulagés de retrouver leur alpha en vie ainsi que Stiles. Par contre, la surprise de découvrir Stiles et ses oncles en loups alpha les laissa sans voix. Comme Derek, ils ne comprenaient pas comment ils avaient pu passer au travers d'un fait si énorme. Certains loups arrivaient à masquer leur aura, mais c'était toujours limité dans le temps. Et cela faisait des mois qu'ils côtoyaient Stiles.
La catastrophe avait pu être évitée. Ce rassemblement inopportun de lycans était passé inaperçu, du moins pour les habitants lambda qui auront mis les grognements entendus sur le compte de chiens errants. Stiles savait que son cri n'était pas resté inaudible aux oreilles des chasseurs qui se trouvaient à proximité. Il espérait juste qu'ils mettraient ça sur le dos de Derek ainsi que la mort de leurs geôliers. Il était trop tôt pour dévoiler cette facette de lui-même à Gérard.
– Scott, Derek, dit Pierre. On va vous demander de faire comme si rien ne s'était passé. – C'est-à-dire, questionna Derek. Ils vont bien s'apercevoir que l'on s'est échappé Stiles et moi. – Oui, et j'aimerai qu'ils pensent que vous vous êtes débrouillés seuls. Ils ne doivent pas encore deviner pour nous. – On ne doit rien changer dans nos attitudes, renchérit Stiles en regardant Scott. Ils doivent penser que nous sommes encore divisés. Il faut qu'on mette la main sur la branche qui agit dans l'ombre pour Gérard. Le vieux commence à s'impatienter. Deux fois qu'il essaye de me faire tuer par Derek. Il va finir par faire une erreur et se démasquer.
Comme Scott ne semblait pas comprendre tous les tenants et aboutissants, Marc lui expliqua qu'ils en avaient seulement après Gérard et souhaitaient épargner Chris, le père d'Allison. Mais que pour l'instant, ils ne connaissaient pas tous les membres à la solde de Gérard, raison de leur attente.
– Tous les chasseurs ne sont pas mauvais Scott, dit-il. Tu le sais bien puisque ta copine en est une. On tente juste d'enlever la partie pourrie de ce fruit sans s'attirer l'inimité du reste de leur rang. Le sang appelle toujours le sang. Nous devons agir de manière légitime et irréfutable. Si on ne vous en dit pas plus sur nous, c'est pour que vous puissiez jouer votre rôle. Je comprends que ça soit frustrant, mais tout ce qui s'est passé entre nous, les bonnes choses comme les moins bonnes ont contribué au fait que nous touchons au but. Soyez juste assurés que votre meute et rien qu'elle, saura tout de cette histoire.
Stiles s'approcha doucement de Derek. Du dos de la main, il effleura celle du loup. Il y avait beaucoup de tendresse dans ce geste et de l'amour dans son regard.
– Navré de t'avoir soumis, murmura-t-il d'une voix rauque. – Navré de ne pas avoir su me contrôler, répondit le loup.
L'évidence de leur attirance était visible pour tous ceux présents autour de l'arbre sacré.
– Je te fais confiance, reprit Derek avant de s'écarter.
Il savait que s'il restait trop longtemps près de Stiles, il ne pourrait résister et n'arriverait pas à jouer le rôle que lui demandaient les français.
– Merci, répondit simplement Stiles avant de s'éloigner avec ses oncles.
OoOoO
Le lendemain, ce sont des adolescents avec les traits bien fatigués qui assistèrent à leurs cours. Comme convenu quelques heures plutôt, Stiles n'adressa pas la parole au reste de la meute et inversement. Sur le terrain de lacrosse, le coach leur hurla son insatisfaction à les voir si ramollis. Danny arrivait à arrêter presque tous les tirs de Stiles. Scott, Jackson et Isaac couraient mollement. Ce peu d'entrain leur valu une menace de mort de la part de Finstock. La semaine se termina, morose. Scott se serait bien ravi de savoir que Stiles avait toujours été de leur côté, même s'il savait que le français avait vraiment été blessé de leur manque de confiance à la distillerie. Mais il ne comprenait pas comment des Argent, de la branche aînée qui plus est, pouvaient être des loups. Leur loi était stricte, un chasseur se faisant mordre devait se donner la mort. C'est du moins ce que lui avait appris Allison suite à la mort de sa propre mère. Scott se demandait si tous les mystères que les français avaient faits, n'étaient justement pas pour se cacher aux yeux de leur propre famille. Si celle-ci apprenait qu'ils étaient des loups, ils seraient pourchassés et tués. Non, le jeune McCall appréhendait trop ce qu'il pouvait se passer. Il ne voulait pas perdre son ami une nouvelle fois.
OoOoO
Gérard Argent ne décolérait pas. Il incendiait un de ses hommes, celui qui avait la responsabilité de cette section dont même Chris son fils ne connaissait pas l'existence. Six hommes étaient morts dans l'évasion de Derek Hale et Stiles Stilinski-Argent. Une fois encore, ce maudit français s'en sortait indemne. Le vieil homme se dit qu'il avait sous-estimé les sentiments que l'alpha éprouvait pour l'humain et l'impact que cela avait sur la maîtrise du loup qu'il était. Ce kidnapping raté attisait la guerre qu'il avait lancée contre Marc et Pierre et à travers eux, à la branche aînée.
– Je ne vais pas attendre qu'ils me mettent encore des bâtons dans les roues, fulminait-il. Je veux que toute cette foutue meute soit décimée jusqu'au dernier. Ils ont tué mes hommes, ce sont des meurtriers ! – Je ne suis pas certain que la branche aînée interprète cette agression de la même manière, avança l'homme de main de manière incertaine. – Je fais la loi sur mon territoire ! Je les veux tous mort et rapidement, hurla Gérard plein de haine. Mieux, je veux tuer ce Derek Hale de mes propres mains.
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Sujet: Re: I'm The Alpha - [ Sterek ] Ven 18 Nov 2016 - 10:16
I'm The Alpha
Chap 29 : L'instant final
Nota : le texte en italique est dit en français, l'action se situant aux USA, les dialogues sont censés être dit en anglais.
L'accalmie avant la tempête fut de courte durée. Chacun resta vigilant. De son côté, Marc s'était assuré d'avoir le renfort nécessaire auprès d'Éric qui avait en charge la surveillance de toute la moitié ouest des États-Unis. Cet homme de confiance de la branche aînée avait la capacité de rassembler en peu de temps les gens qu'il fallait. C'est lui notamment, qui avait alerté le conseil des anciens des agissements de Gérard Argent et provoqué ainsi la venue des trois français. L'ampleur et la monstruosité des agissements de la famille Argent de Beacon Hills avait été comme un coup de pied dans cette fourmilière qu'était cette ancestrale famille de chasseurs, en mettant à jour la carence de leurs moyens d'autorégulation sur l'ouest américain, bien trop vaste pour une seule personne.
Le conseil avait été consterné de ne pas avoir eu vent bien plus tôt de l'existence d'une ville comme Beacon Hills et très choqué de cet incendie qui avait eu lieu il y a pratiquement dix ans. Le préjudice subi par la famille Hale était sans égal. C'est pourquoi il avait été décidé que la branche ainée s'établirait durablement dans cette ville américaine qui semblait être un épicentre du surnaturel. Gérard, dans sa suffisance, sous-estimait grandement la machine implacable que pouvait être la justice des chasseurs. Oubliant que cette justice s'appliquait à tous, loups instables comme chasseurs déviants du code d'honneur.
OoOoO
Scott soupira longuement. Cette attente le minait. Il devait faire comme si de rien était car un plan avait été mis au point avec les oncles de Stiles. Ce plan était audacieux et nécessitait l'entière confiance de la meute envers les chasseurs français. L'adolescent s'était imaginé plein de scenarii expliquant pourquoi ces trois français, qui portaient le nom de la plus illustre famille de chasseurs, étaient des loups. Cette lignée d'hommes qui vouaient leur vie à la chasse des loups ne pouvait abriter en son sein les créatures qu'ils méprisaient. Comment Stiles et ses oncles avaient pu cacher leur nature ? Étaient-ils devenus ainsi dans le cadre de leurs activités, se faisant mordre et tuant l'alpha qui les avait blessés ?
– Ta garde, Scott !
Le jeune latino leva la tête mais trop tard. Derek l'envoya valser contre le mur opposé. C'était samedi, jour d'entrainement. Derek râla contre la mollesse qu'il sentait chez ses bêtas. Scott se dit qu'il ne lui manquait plus qu'un sifflet pour ressembler au coach dans de tels moments. Isaac et Boyd frottaient leurs membres endoloris. Eux aussi avaient intimement embrassé la cloison du hangar. Les humains de la meute n'étaient pas présents. Allison accompagnait Lydia pour choisir une nouvelle tenue. Rien ne pouvait dévier la belle rousse de ses plannings de shopping, même une menace de mort qui planait sur la meute. Danny avait averti Isaac qu'il arriverait un peu plus tard, le temps de finaliser un programme sur lequel il travaillait.
Derek secouait la tête. Ses bêtas n'étaient pas attentifs. Alors que plus que jamais, ils devaient être sur leur garde, la découverte de la nature lycane de Stiles et de ses oncles les avait laissés perplexes. L'alpha savait qu'ils ne comprenaient pas le mystère dont s'étaient entourés les français. Il allait houspiller Jackson qui clairement tirait au flanc quand un objet roula à ses pieds. Un gaz s'échappa de ce qui ressemblait à une bombe lacrymogène. La meute n'eut pas le temps de réagir et tomba dans l'inconscience.
OoOoO
Stiles était soulagé. Si les derniers événements précipitaient les choses, il était enfin heureux de pouvoir se montrer à Derek sous son vrai jour ou presque. Le plan initial que ses oncles et lui avaient établi était toujours en vigueur. Moins la meute de Derek en savait, mieux ils pourraient jouer leur rôle et surtout, rien ne filtrerait vers Gérard Argent qui aurait déjà quitté le pays s'il savait l'entière vérité. Les raisons profondes de sa condamnation par le conseil des anciens l'aurait fait frémir d'effroi. C'était la branche secrète de Gérard qui avait orchestré son enlèvement ainsi que celui de Derek. Les français travaillaient à prouver le lien entre ces hommes et Gérard. La cible se sachant traquée, l'affaire devenait une vraie partie d'échec.
Ce fut Éric qui donna le signal de l'ultime passe. Le mouchard qu'il avait installé au hangar avait joué son rôle. Cependant, le chasseur de la branche ainée était arrivé trop tard. La meute avait déjà été évacuée sur un autre lieu. Il attendait Marc, Pierre et Stiles à l'extérieur pour ne pas leur brouiller les pistes. Le 4X4 de Marc arriva peu de temps après. En descendant, l'ainé des oncles jaugea la section présente autour d'Éric. C'étaient tous des chasseurs aguerris, un cercle restreint entièrement dévoués à la branche ainée de la famille Argent. Des hommes qui avaient la confiance du conseil pour appliquer le code d'honneur, des hommes qui connaissaient parfaitement le mystère qui entourait les trois français.
Stiles se précipita à l'intérieur et fut assailli par l'odeur de l'aconit. Ses yeux commencèrent à lui piquer, lui brouillant la vue.
– Stiles ! cria Marc. Ressort, cela ne servira à rien, tes sens vont être saturés. On se focalise sur les alentours pour estimer leur nombre.
Lui et Pierre étaient en train de faire le tour du bâtiment en marchant doucement. Seuls ceux qui les connaissaient savaient qu'ils étaient en train d'analyser et de répertorier chaque odeur présente.
– J'en compte neuf, reprit Marc au bout d'un moment. – Pareil, dit Stiles. – Dix, précisa Pierre, il y en a un qui a dû rester dans un véhicule, seul son mégot de cigarette trahit sa présence. – Je peux l'appeler maintenant ? demanda Stiles. – Oui, vas-y lui répondit Marc
Stiles ferma les yeux, pour le commun des mortels on aurait dit qu'il se concentrait ou se reposait, alors qu'il était en train de déployer son aura. Celle-ci s'élargissait de lui comme une vague dont l'adolescent était l'épicentre. Loin d'être agressif, le signal émit était un appel. Stiles appelait son compagnon. Au fur et à mesure, il élargissait le cercle, recevant parfois la réponse d'autres loups. Un véritable dialogue silencieux s'instaura. Rapidement tous les lycans des environs de Beacon Hills surent que la meute de Derek avait été lâchement enlevée pour vraisemblablement une macabre destinée. Enfin, Stiles reçu la réponse qu'il attendait, cela faisait comme un point chaud dans l'espace de son aura déployée. Derek répondait de la même manière. L'un et l'autre s'accordèrent quelques secondes de connexion intime.
– Je l'ai ! dit Stiles. Il faut faire vite !
Le français montra un point sur la carte qu'Éric avait déployée sur le capot d'une des voitures. Les portières claquèrent, chacun savait ce qu'il avait à faire et une demi-douzaine de voitures quittèrent les lieux à plein régime.
OoOoO
Un mal de tête lancinant réveilla Derek. Tout son corps le faisait souffrir. Dans un effort surhumain il leva les paupières pour voir où il se trouvait, inquiet pour le reste de sa meute. Dès que la lumière atteignit sa pupille, il fut pris d'une violente nausée. Un goût amer de bile lui remonta dans la gorge. Il eut une sensation de vertige, puis il comprit qu'il était suspendu par les poignets, ne touchant le sol que de la pointe des pieds. Derek se redressa pour soulager ses épaules meurtries par la position. En regardant autour de lui, il aperçut ses bêtas dans la même position, pendus comme de vulgaires jambons. Deux hommes armés les surveillaient. Scott et Jackson avaient repris connaissance, mais Erica, Boyd et Isaac étaient encore inconscients. Derek força sur son aura pour les ranimer, leur position était dangereuse, bloquant l'accès de l'air aux poumons. Scott essayait en vain de se détacher, ce qui lui valut un coup de cross dans les reins. Une longue épée posée sur une table non loin fit comprendre à la meute le final de cette mise en scène. L'exécution traditionnelle des loups par hémisomatectomie, une mise à mort barbare.
L'alpha se contorsionna pour voir dans quel lieu ils se trouvaient. De la poussière et des débris de toutes sortes jonchaient ce qui ressemblait à une cours d'usine, vraisemblablement une friche industrielle. Il ne doutait pas qu'on les ait amenés loin de toute vie. Au bout d'un quart d'heure Derek commença à s'inquiéter. Il espérait que la disparition de la meute allait alerter Stiles et ses oncles et surtout que les français arriveraient à les trouver rapidement. C'est avec ces macabres pensés que son attention fut attirée vers la droite. Gérard arrivait comme un pacha, son pardessus négligemment posé sur les épaules telle une cape. Le vieil homme arborait un air de satisfaction suprême.
– Je vous l'avais bien dit, Hale, que s'en était fini de vous, cracha-t-il.
L'ancien pavanait devant la meute, les regardant de manière méprisante. D'un geste qui se voulait noble, il laissa un de ses hommes lui retirer son pardessus. Derek regardait avec anxiété sa meute. Tous avaient le regard inquiet. L'intention de Gérard était évidente. Une brise légère souffla et avec elle une légère chaleur s'immisça dans le cœur des loups. Tous entendaient l'appel de Stiles pour Derek. Celui-ci garda un visage neutre en répondant à celui qu'il aimait. Un lien intime s'établit quelques secondes puis l'urgence de la situation reprit le dessus.
Par chance, Gérard savourait sa domination. Il avait pris l'épée et passait d'un loup à l'autre laissant planer une cruelle attente. Sa suffisance allait-elle lui coûter sa vengeance ? Erica était en larmes, elle avait peur. Boyd montrait les crocs, Jackson quant à lui menaçait Gérard des pires conséquences. Scott ne disait rien, il restait attentif au nombre d'hommes présents. Il savait que cela pouvait vite dégénérer dès que les français arriveraient. Puis Gérard finit par jeter son dévolu sur Isaac. Le jeune loup serra les dents, il se débattait en vain pour se libérer de ses liens. Gérard leva sa lame qui brilla en reflétant le soleil. Isaac ferma les yeux essayant de se remémorer tous les moments de bonheur qu'il avait pu vivre avec la meute et avec Danny.
OoOoO
Stiles avait le visage fermé. Tout son être avait envie de hurler et de trépigner. Pourtant il restait de marbre. L'épilogue de cette sombre histoire arrivait à échéance. Il allait faire son devoir, il espérait juste arriver à temps. Ni lui, ni ses oncles n'avaient pensé que Gérard oserait un tel coup d'éclat. Le vieil homme était bien misanthrope pour se croire à l'abri. Son nom de famille ne le protégerait pas de la loi implacable des chasseurs. Pierre se retourna vers son neveu, il fut rassuré par le calme de l'adolescent.
OoOoO
La lame s'abattit avec force sur l'abdomen d'Isaac. Derek ne put s'empêcher de hurler comme son bêta qui ne voulait pas mourir. Gérard eut un sourire sarcastique lorsque le plat de son épée claqua avec force le ventre du bêta. Il savourait la torture psychologique qu'il imposait à la meute. Isaac lâcha un soupir de soulagement, même s'il n'était pas dupe. Son exécution n'était remise que de quelques minutes. Gérard fit face à Derek en s'appuyant sur l'épée comme d'une canne.
– Tu vas y passer le premier Hale, scanda-t-il. Je veux que tes bêtas comprennent ton impuissance, qu'ils voient quelle créature pathétique tu es ! – Je vous retourne le compliment, répliqua le loup d'une voix ferme.
L'épée se leva, l'accélération du cœur de Gérard fit comprendre à tous les loups que cette fois-ci ce ne serait pas un coup de bluff. La meute était trop atterrée pour réagir, l'émotion leur serrait la gorge.
– Il serait sage de reposer ce coupe-papier Gérard, tu vas finir par blesser quelqu'un, dit une voix forte.
Tous se retournèrent pour voir le nouvel arrivant. Marc avançait calmement vers la scène d'exécution, puis stoppa à une dizaine de mètres des hommes de Gérard. Il fut rejoint par Pierre qui se plaça à sa gauche, jambes fermement ancrées au sol. Ils furent immédiatement braqués par une dizaine d'armes. Un silence se fit dans une confrontation de regard. Scott pensa que les oncles de Stiles avaient du cran d'arriver ainsi sans une seule arme à la main. Ils avaient beau être des alphas, la supériorité numérique leur était défavorable.
– Et bien, vous arrivez juste à temps pour le clou du spectacle, commença Gérard. Vous allez voir comment doivent mourir ces monstruosités. – Aucun loup ne mourra aujourd'hui, reprit Marc d'une voix posée. – Et comment pensez-vous m'empêcher d'appliquer le code ? dit Gérard en désignant ses hommes qui tenaient en joue les deux français. – Tu n'appliques pas le code, tu le bafoues, reprit Marc. Les seuls qui vont mourir ici c'est toi et ceux de tes hommes qui n'auront pas compris où doit aller leur loyauté.
La menace provoqua un ricanement parmi l'assemblée des mercenaires. Ils ne prenaient pas au sérieux la sentence de ces deux hommes qui osaient les défier sans aucune arme.
– Je suis curieux de voir comment vous allez vous y prendre, fit le vieil homme sarcastique. – Ta faute est si grande que c'est le patriarche lui-même qui va appliquer la sanction. – Quoi ? Ce vieux débris s'est déplacé jusqu'à Beacon Hills !
OoOoO
Stiles attendait à l'extérieur, avec Éric il avait géré la répartition de leurs hommes. Simplement cachés derrière un bout de mur, tous deux écoutaient le plaidoyer de Marc. C'était son rôle de bras droit du patriarche, représentant le bras armé et son bras gauche, le conseiller, confirmait la sentence. Le patriarche arrivait et l'exécutait. Le rituel était invariable. Une telle cérémonie n'était mise en place que pour les traîtrises les plus graves. Le but était de marquer les esprits.
Stiles se tourna vers Éric et lui serra l'épaule. L'homme le prit dans ses bras et le serra fortement contre lui. Même s'ils avaient à faire à un criminel, un des leurs allait mourir. Appliquer la justice est un acte grave et solennel. Dans un dernier regard, Stiles et Éric se donnèrent mutuellement du courage. Tuer de sang-froid est un acte difficile.
Le patriarche, l'Argent le plus ancien de la branche la plus aînée de la famille s'avança dans l'arène pour la mise à mort.
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Sujet: Re: I'm The Alpha - [ Sterek ] Dim 5 Fév 2017 - 10:30
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Chap 30 : La seconde de l'ultime vérité
Nota : le texte en italique est dit en français, l'action se situant aux USA, les dialogues sont censés être dit en anglais.
Le bruit de ses pas claquait sur le béton du sol. Dans un silence quasi religieux, le patriarche de la famille Agent vint se placer entre Marc et Pierre, légèrement en avant d'eux. Aucune émotion ne transparaissait sur son visage. Au bout d'une trentaine de secondes, un fou rire troubla le moment.
– Quelle est cette mascarade ? éructa Gérard. – Un peu de retenue devant le chef de notre famille, dit Pierre. – Quoi ? Ce morveux est le patriarche ? Laissez-moi rire.
Pierre allait répliquer quand Stiles leva le bras, lui signifiant de rien en faire.
– Paul Argent mon père, était l'aîné le plus âgé de la famille. Dit Stiles repassant à l'anglais. En mourant, il m'a légué son titre. Je conçois que mon jeune âge te choque Gérard, mais soit assuré que cela ne m'empêche pas de tenir pleinement mon rôle.
Gérard ne répliqua pas immédiatement. Il avait noté le tutoiement employé par Stiles. Par cette familiarité de langage, l'adolescent se mettait au même rang que lui. Mais surtout ce qui laissait le vieil homme coi, s'était l'assurance qui émanait du jeune homme. Il devait admettre qu'il en imposait ainsi encadré par ses deux oncles, des armes directement pointées sur leur cœur. Il ne reconnaissait plus le lycéen volubile qu'il avait croisé dans les couloirs du lycée. Ce gamin venait l'exécuter lui, le chef des chasseurs de Beacon Hills !
OoOoO
Stiles avait des frissons qui lui couraient le long du dos. Il était à ce moment fatidique. Il avait beau le savoir depuis le début, depuis qu'il était arrivé à Beacon Hills, l'imminence de sa tâche l'horrifiait. L'accolade d'Éric l'avait aidé à se ressaisir. Il s'était donc avancé, dévoilant la dernière partie du mystère qui l'entourait lui et ses oncles. Stiles serra les dents en voyant Derek pendu par les poignets. Il ne pouvait s'empêcher de penser à ce qu'il avait vécu il y a un peu plus d'un an. La scène était similaire, celui qu'il aime à la merci d'une épée vengeresse. Mais cette fois-ci, il empêcherait le drame de se produire. Tout en avançant vers ses oncles, Stiles repensa au conseil qu'il avait présidé, à l'atrocité accablante des dossiers examinés, et à la sentence qu'il avait entériné. C'est Pierre qui avait insisté pour mettre une clause suspensatoire. Est-ce que sans cette clause, on aurait pu éviter ce cauchemar que vivait la meute de Derek ? Stiles n'en savait rien, il avait juste une grande peine en voyant le visage d'Erica ravagée par les larmes et celui blême d'Isaac. Cependant, il n'était plus l'heure de remettre en cause la méthode employée, les dés étaient jetés, le tour devait être joué.
OoOoO
– Et bien je pense que la famille va changer de patriarche, dit Gérard en faisant signe à ses hommes qu'ils pouvaient ouvrir le feu. – Attend ! Tu ne peux pas faire ça, papa !
Chris Argent venait d'arriver dans la cours de l'usine désaffectée. Derrière lui, Allison et les autres humains de la meute étaient là.
– Ce morveux veut m'exécuter, Chris ! Et étrangement, je n'ai pas l'intention de me laisser faire ! – Marc ! Pierre ! Il doit y avoir un moyen de s'arranger ! plaida Chris.
Les deux oncles regardèrent le fils de Gérard et lui indiquèrent Stiles. Il était le patriarche et tenait le pouvoir exécutif de la famille Argent.
– Navré Chris, mais même avec la justice fédérale, il est bon pour la chaise électrique. Il est hors de question de surseoir à la sentence. Soit assuré que cela sera fait avec dignité. Ne te mêle pas de cela, je pose beaucoup d'espoir sur toi, dit Stiles d'une voix ferme.
Chris regardait alternativement son père et Stiles. Ce dernier n'était plus le gamin extraverti qu'il voyait au match de Lacrosse. Tout dans son attitude, sa manière de s'adresser à lui, montrait qu'il avait à faire à un chef de clan, d'un clan bien puissant.
– Vous avez des armes pointées sur vous ! reprit Chris en dernier ressort. S'ils les baissent, chacun peut repartir dans … – N'imagine pas que je laisse repartir vivant quelqu'un qui souhaite me tuer, tonna le vieil Argent. Allez ! Tuez-les ! – Avant que tu ne meures Gérard, dit Stiles nullement impressionné par les cliquetis des armes auxquelles on enlevait les crans de sécurité. Il serait bien que je te compte la véritable histoire de notre famille et plus précisément l'origine de notre nom, Argent.
Gérard eut un hoquet de surprise au spectacle qui s'offrait à lui. Stiles et ses deux oncles s'étaient transformés en trois loups. Il émanait d'eux une forte aura de puissance, leur yeux rouge rubis étaient étincelant. Stiles reprit, la voix plus grave à cause de sa transformation.
– Voici le secret le mieux gardé de la famille Argent. Il va s'en dire que tous ceux qui ne prêterons pas une allégeance absolue à la branche ainée ne sortirons pas vivants de ce lieux. Chris… dit Stiles en se retournant vers le père d'Allison.
Le message était clair, le seul que le patriarche avait envie de sauver, c'était lui.
– Vous serez morts avant d'avoir pu esquisser un geste, gronda Gérard.
Stiles fit un geste de la main et une nuée d'hommes armés entra de toutes parts. A leur côté sur quatre pattes, des loups pleinement transformés au pelage argenté les accompagnaient.
– Nous sommes plus nombreux et plus forts, reprit Stiles. Nous sommes plus rapides. Nous sommes au sommet de la chaîne alimentaire. Moi, Stiles Argent-Stilinski, je te condamne à la peine capitale pour avoir tué nombre d'innocents, et pour avoir participé au génocide de la noble famille Hale.
L'inquiétude et le doute s'installa parmi les mercenaires. Certains pensaient déjà qu'il était peut-être temps de retourner sa veste. Éric et d'autres hommes s'occupèrent à détacher Derek et les siens. L'alpha regardait celui qu'il aimait de tout son cœur avec fierté. Les pièces du puzzle se mettaient en place. La dernière facette de Stiles se dévoilait à lui et Derek avait le sentiment qu'il allait apprécier ce qu'il avait à apprendre.
– Au XVIIIème siècle, reprit Stiles, un loup féroce fit des ravages parmi la population paysanne dans le sud de l'Auvergne, dans la vallée du Gévaudan. La première attaque eut lieu le 30 juin 1764, la dernière trois ans plus tard, le 19 juin 1767. Un grand chien fut tué par un paysan local, Jean Chastel. Comme les attaques cessèrent à ce moment-là, la bête abattue fut incriminée de toutes les autres attaques. C'est ce qui est écrit dans les livres d'histoire…
Stiles s'arrêta un moment, semblant mettre de l'ordre dans ses pensées. Personne n'osait faire le moindre geste, ni le moindre bruit. Le jeune patriarche reprit, il semblait répéter une histoire qu'il avait écoutée mainte fois, l'histoire de sa famille et de ses origines.
– Mais l'histoire se trompe. Le chien abattu n'était qu'un animal acculé par les paysans qui étaient devenus méfiants envers toute bête un peu puissante. La vraie bête du Gévaudan, celle qui commit les tueries les plus sanglantes était un loup au pelage gris argenté. Ce loup portait un nom, celui d'Alexandre François Argent.
Il se tut pour laisser à chaque personne présente le temps d'assimiler ce début de vérité.
– Oui, c'était l'un des nôtres, un homme-loup comme toute la famille Argent de l'époque. Notre nom vient de la couleur de notre pelage, argenté comme la lune et non du métal du même nom.
Stiles pouvait se vanter d'avoir captivé l'attention de ceux qui étaient présents. Gérard secouait la tête, refusant de croire à ce qu'il prenait pour une affabulation, certain que le jeune Stiles cherchait à excuser une honteuse morsure pour ne pas suivre le code et se suicider.
– Alexandre Argent avait l'esprit dérangé, par amour fraternelle et malheureusement laxisme, son frère aîné Paul Argent, alors à la tête d'une baronnie de la région, n'a pas pris les moyens qui s'imposaient. Il n'avait pu se résoudre à enfermer son cadet. La maladie insidieuse avait laissé penser qu'Alexandre resterait gérable. Mais la folie le conduisit à de sombres expériences. Avant le premier mort, il y eut plusieurs paysans mordus. Alexandre constata que ceux qu'il avait mordus se transformaient en loup lors des pleines lunes. Il venait de créer les premiers hybrides, qu'on appelle maintenant loups garous. Alexandre ne fut pas l'unique origine de l'hécatombe qui survint après. Nombres de paysans succombèrent sous les crocs de l'un des leurs qui avait eu la malchance de croiser la route d'Alexandre. Paul Argent mit trois années pour stopper son frère. Malheureusement le mal était fait, le gène lycan se répandit comme une mauvaise grippe dans cette France qui souffrait de famine. Les premiers alphas apparurent chez les loups garous propageant ainsi la morsure.
Stiles regarda autour de lui, ses yeux se posèrent sur Derek. Celui-ci l'encouragea d'un sourire à poursuivre. Les armes s'étaient légèrement baissées. Tous étaient suspendus à ses lèvres, même ceux qui connaissaient déjà l'histoire.
– Les Argent était une famille relativement discrète qui avait la main mise sur la baronnie d'Apcher, leur nom d'origine, depuis le XIème siècle. Le secret familial était bien gardé. Les hobereaux voisins se gardaient bien de guerroyer contre cette famille dont on redoutait la garde rapprochée. La catastrophe engendrée par Alexandre Argent secoua notre lignée dans son fondement. Une nouvelle quête apparut inévitable. La famille devait réparer le mal qui avait été fait. C'est ainsi que la chasse commença. Si au début, Paul Argent voulait tuer tous les loups garous pour sauver les hommes ordinaires, son fils aîné infléchit la décision de son père lorsqu'à son tour il devint le patriarche. C'est là qu'a été établit le code d'honneur. Notre famille était la seule fautive, de cette culpabilité naquit la grande branche de chasseur. Nous chassions ceux qui devenaient incontrôlables. Cette traque eut des conséquences génétiques sur certains d'entre nous, supprimant parfois tous les lycans d'une même branche. Au XIXème siècle, certains Argent naquirent humains. Quelques conflits motivèrent la branche ainée à se reculer du reste de la famille tout en gardant la main mise sur les affaires. C'est ainsi que fut formé le secret qui entoure notre naissance.
Stiles fit une pause. Gérard marmonnait que tout cela n'était que de la foutaise, des histoires pour enfants. L'adolescent s'avança un peu et toisa le vieil homme.
– Nous naissons homme-loup, et forcément alpha, car la notion de rang est un non-sens pour l'espèce à part entière que nous sommes. Nous gérons tous les stades de la transformation et ne craignons pas la lune rousse. Car nous n'avons pas cette dualité qu'ont les loups garous qui reste malgré tous des hybrides. Même une lignée aussi lointaine que celle de Derek le laisse sensible à l'astre lunaire. – Balivernes ! éructa Gérard. – Je vais te prouver le contraire Gérard. Tu as dans ton code génétique cette mémoire familiale…
Stiles ferma les yeux, tous les loups présents sentirent son aura s'intensifier. Un hurlement les fit tous regarder en direction de Gérard. Le vieil homme commençait une transformation dont l'issue était évidente. Ses oreilles s'étaient allongées, et un duvet argenté commençait à couvrir ses joues. Un autre cri surpris l'assemblée. Scott venait de se ruer vers Allison, elle et son père étaient aussi affectés. Les trois Argent de Beacon Hills étaient tous choqués de ce qui leur arrivait.
– Stiles ! cria Chris, stoppe ça ! – Il faut que vous soyez conscients que nous sommes du même sang et que l'allégeance à la branche ainée n'est pas une option ! reprit Stiles, intransigeant.
La voix de Stiles était devenue mordante. Ses prunelles rouges fixaient Gérard. Le vieil homme commençait à comprendre que toute l'histoire que Stiles venait de rencontrer était la vérité. Il sentait le joug du patriarche le faire plier, de la même manière qu'un alpha fait courber son bêta. Une fureur sans nom s'empara du vieil Argent.
– Tuez-les ! beugla-t-il.
Ce fut le signal pour le chaos. La poudre parla, la réponse fut immédiate, les hommes-loups et les loups garous attaquèrent. Erica, Boyd et Isaac se chargèrent de protéger les humains de la meute. Chris et Allison étaient comme tétanisés devant ce qui était finalement une lutte fratricide. Stiles avait lâché son emprise et ils avaient retrouvé leur apparence humaine. Les mercenaires de Gérard tentèrent de brouiller les loups en jetant des fumigènes. Mais ils ne pouvaient rien contre ceux de la meute de Stiles. Le combat fut rapidement stoppé faute de combattants. Lorsque la fumée se dissipa une scène macabre se révéla. Tous les mercenaires gisaient au sol. Il y avait quelques blessés légers du côté des loups et des hommes fidèles à la branche aînés.
– Où est Gérard ? demanda Stiles brusquement.
Marc et Pierre regardèrent autour d'eux, le vieil homme n'était visible nulle part. Un coup d'œil vers Chris qui tenait sa fille contre lui, leur montra qu'il n'en savait rien également. Un crissement de pneu de l'autre côté de l'enceinte de l'usine désaffecté leur donna la réponse. Stiles s'élança et attrapa les clés qu'Éric lui lança. Quand il monta dans la Ferrari FF de son homme de confiance, il vit Derek s'asseoir sur le siège passager.
– Stiles ! cria Marc. Il a pris la grande route vers l'ouest. On lui colle aux fesses, passe par la secondaire et coupe lui le chemin. – Ok, dit Stiles en passant une vitesse.
La voiture chassa sur le côté sous le démarrage brutal, Derek dût se retenir à la poignée pour rester sur son siège.
– Attache ta ceinture, dit Stiles en souriant. – Rappelle-moi de ne jamais te prêter la Camaro, répliqua Derek sur le même ton.
Au bout d'un kilomètre, le loup dut reconnaître que son compagnon maîtrisait parfaitement sa conduite. La voiture filait à une vitesse folle, Stiles slalomait entre les autres véhicules avec une aisance incroyable, utilisant au mieux chaque rapport du puissant moteur V12.
– Joli jouet, dit-il en regardant Derek. – Regarde la route ! répliqua le passager. – Oui, chef ! répondit Stiles en riant.
Il profitait de ces quelques instants à deux pour décharger la tension accumulée. Le téléphone de Derek sonna. C'était Pierre qui donnait la position de Gérard.
– Accélère, se contenta de rapporter Derek.
Il se sentit plaqué au siège baquet. Le loup regardait Stiles, celui-ci s'était concentré sur la course poursuite. Ses capacités lycanes l'aidaient grandement dans une conduite digne d'un circuit de grands prix. Derek admirait le profil du français. Il le voyait enfin sous son vrai jour. Á posteriori, il comprenait toutes les impressions furtives qu'il avait ressenties aux côtés du jeune homme. Cette maturité qui détonnait parfois où certaines ombres qui passaient dans son regard. Le jeune homme était à la tête d'une puissante organisation. Si Derek ne doutait pas que ses proches comme Marc, Pierre, ou encore ce fameux conseil des anciens, devaient épauler le jeune homme, il avait compris que les décisions finales était toujours du ressort du patriarche. Un lourd fardeau pesait sur les épaules de Stiles, mais il l'assumait pleinement et ce malgré son jeune âge.
Le paysage avait changé, les habitations se faisaient plus rares. Devant eux s'offrait le panorama désertique typique de la Californie.
– C'est la prochaine à droite, dit Derek. – Ok, répondit simplement Stiles.
Le virage fut pris dans un crissement de pneu, l'arrière de la Ferrari dérapant allègrement en soulevant un énorme nuage de poussière. Le moteur vrombissait sous les sollicitations du conducteur. Stiles s'engagea sur la route principale retournant vers la ville et accéléra à la rencontre de Gérard et de ses deux oncles qui talonnaient le vieil homme. La route à cet endroit formait une très longue ligne droite propice à la vitesse. A l'horizon, le soleil se refléta sur un pare-brise.
– C'est bientôt fini, Derek, dit Stiles d'une voix calme. – Merci, répliqua simplement le loup pour l'implication de la branche aînée et sa reconnaissance du crime commis.
Avec les explications du français, Derek avait compris le secret de sa propre origine ainsi que celle des chasseurs. Les siècles passants, un grand pan de l'histoire avait été oublié. La branche ainée restant là pour rappeler le code initial et corriger les écarts.
Stiles se mit volontairement au milieu de la route et fonça en direction de la voiture de Gérard qui arrivait en face. Guerre des nerfs, ce fut le vieil homme qui fléchit le premier conscient de ne pas avoir les mêmes réflexes qu'un loup. Il avait aussi bien perçu la détermination de Stiles. Pour la première fois de sa vie, Gérard Argent avait vraiment peur. Sa voiture quitta la chaussée pour cahoter dans ce paysage désertique. Dans une formidable tête à queue, Stiles le suivit, talonné par ses oncles. Les trois véhicules fonçaient dans le désert, soulevant un ruban de poussière. À force de provoquer le sort, celui-ci vous rattrape un jour. Et ce jour-là, il se matérialisa par un profond à-pic à l'horizon. Gérard essaya de bifurquer, mais ses poursuivants l'encadraient dangereusement. Il finit par stopper sa voiture, dérapant vers le précipice. Un mètre de plus et s'était le grand plongeon. Les français s'étaient aussi arrêtés. Chacun dans sa voiture scrutant l'autre.
– Derek ? Laisse-moi m'en charger, ok ? C'est une affaire de famille, énonça doucement Stiles.
Le loup répondit par un signe de tête. Il sentait la tension chez son compagnon. Il aurait aimé lui épargner cela, mais Derek s'était mis à respecter cette famille qu'il découvrait sous un nouveau jour, celui d'un sens de la justice aigüe. Leur seule faille était de se faire déborder par le nombre, la dispersion des loups et de leurs chasseurs sur toute la surface de la planète. Stiles était venu à Beacon Hills pour lui, pour la mémoire de la famille Hale et pour que ce crime ne reste pas impuni.
Stiles descendit de la voiture pour se positionner légèrement devant, les pieds fermement ancrés au sol. Pierre fit de même alors que Marc restait au volant, prêt à intercepter Gérard si celui-ci décidait de forcer le passage. Derek l'imita en se plaçant sur le siège conducteur de la Ferrari d'Éric.
Gérard finit par s'agiter et sembla ramasser quelque chose sur le plancher de sa voiture. Quand il sortit enfin, il tenait un fusil à pompe dans la main droite. Aucune parole ne fut échangée, tout avait été dit. Une haine intense se lisait dans le regard du vieil homme. Il ne pouvait accepter cette vérité, celle de sa propre origine, la famille Argent tentant de réparer les égarements de leur ancêtre. Ancêtre qui était à l'origine de tous les loups garous. La branche aînée qui était tous des hommes loups… une race à part entière. Le vieux chasseur avait compris que cette fois-ci il ne s'en sortirait pas. Mais il voulait avant de partir au moins emmener avec lui ce « patriarche de pacotille », cet adolescent qui osait le défier.
Rapidement, Gérard épaula le fusil. Au même instant, Stiles s'élança, ses pieds décolèrent du sol dans un bond prodigieux. Il retomba sur son ennemi, ses pattes avant sur les épaules du vieil Argent les faisant basculer tous deux sur le sol. La détonation du fusil déchira les tympans de Stiles. Une odeur de poudre s'éleva alors que le silence s'abattait de nouveau sur la scène. La mort avait pris son dû.
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Sujet: Re: I'm The Alpha - [ Sterek ] Jeu 6 Avr 2017 - 8:26
I'm The Alpha
Chap 31 : Épilogue
Derek revoyait défiler à toute vitesse les derniers instants passés avec Stiles. Il l'avait trouvé majestueux lorsqu'il était venu s'encadrer entre ses oncles, défiant Gérard du haut de ses dix-sept ans. Si jeune et pourtant déjà à la tête d'une organisation titanesque de chasseurs. Le cœur du loup s'était embrasé en le voyant. Le français lui avait demandé de lui faire confiance et maintenant il répondait présent. Derek n'avait pas douté un seul instant de lui et de ses oncles alors qu'ils étaient mis en joue par les hommes de Gérard. La suite relevait de l'histoire incroyable de cette famille qu'il avait tant haïe. Cette famille qui depuis des siècles tentait de faire de son mieux pour gérer la coexistence des loups et des hommes. Le code d'honneur était en somme cruel, car le loup qui ne se contrôlait pas était avant tout une victime, victime d'une morsure. Mais la préservation des nombreux innocents primait.
Puis Gérard avait tenté de fuir. Derek revoyait ce road movie, Stiles en pilote expert, la Ferrari qui filait à une vitesse folle. L'alpha avait aimé ce moment à deux, l'ivresse de la vitesse, la maitrise parfaite de la voiture, et l'aura de Stiles qui l'irradiait doucement. Ce moment avait été juste parfait. Enfin la traque du vieil ennemi avait aboutie au bord de cette falaise. Derek n'avait rien dit lorsque Stiles lui avait demandé de le laisser faire. Il était encore trop abasourdi par les vérités qu'il avait apprises. Cependant, son cœur avait fait un bond en voyant le fusil à pompe, il était alors descendu de la voiture craignant pour la vie de celui qu'il aimait.
Alors tout s'était enchainé, Gérard qui vise Stiles, celui-ci qui bondit et se transforme en loup intégral comme sa mère Talia. Les deux hommes qui basculent, le coup de feu qui claque. Son cœur qui se serre quand il entend un cœur de moins battre. Le temps semblait s'être arrêté un moment, le temps d'un cri de vautour planant au-dessus du gouffre, puis son envol au loin sembla faire repartir cette horloge invisible.
Lentement le magnifique loup au pelage gris argenté releva le museau et poussa un hurlement. Sa gueule maculée d'un sang qui ne lui appartenaient pas, témoignait que justice avait été rendue. Lentement, il se détourna du cadavre à la gorge déchiqueté pour regarder Derek. Celui-ci remarqua une blessure sur son flanc. Alors que la superbe bête avançait vers lui, la lésion cicatrisa, ne devenant plus qu'un mauvais souvenir. Stiles donna un coup de tête sur la cuisse de Derek, se frottant avec tendresse. Son amant s'accroupit et prit l'animal dans ses bras, plongeant son visage dans la fourrure soyeuse du français.
– Je t'aime, murmura-t-il.
En réponse, Stiles posa son museau contre l'épaule de Derek.
Marc et Pierre laissèrent les deux amants dans leur moment d'intimité et s'attachèrent au travail de nettoyage. Gérard fut réinstallé dans sa voiture. Marc aspergea les sièges d'essence, puis remit le contact. Pierre l'aida à pousser le véhicule qui bascula dans le vide. L'impact, trois cent mètres plus bas, causa une grosse explosion. Au loin, en direction de l'usine désaffectée qu'ils avaient quittée, une autre longue colonne de fumée montait dans le ciel. Marc savait qu'Éric se serait assuré que rien de personnel ne restait sur les corps des mercenaires. Leur origine mexicaine pour la plupart, les donnerait absents de tout fichier dentaire de l'état. La police mettrait cela sur un règlement de compte entre gangs ou une vente de drogue qui aurait mal tournée.
Pendant ce temps, Stiles avait repris forme humaine et s'était rhabillé. Il se tenait dans les bras de Derek, le nez enfouit dans le cou du loup. Il tremblait de tous ses membres, l'adrénaline ne faisait plus effet, le contrecoup de ce qui s'était passé se faisait sentir.
– On rentre au loft ? demanda-t-il à Derek.
Stiles voulait rester seul avec celui qu'il avait choisi comme compagnon. Il serait bien temps demain d'endosser son rôle et d'affronter ses responsabilités. Il voulait profiter de Derek. Car enfin, il n'avait plus rien à lui cacher.
– D'accord, mais c'est moi qui conduit, répondit le concerné avec un sourire.
Pierre vint serrer son neveu dans ses bras en lui ébouriffant la tête d'un geste affectueux. La famille Argent pouvait s'enorgueillir de son jeune patriarche. Stiles et Derek partirent de leur côté, alors que Pierre et Marc allaient rejoindre Éric pour le débriefing.
OoOoO
Le jet de la douche crépitait sur ses épaules, déliant toutes les tensions de la journée, Derek laissa échapper un soupir de contentement. Serré contre son torse, le front posé sur son menton, Stiles savourait également ce moment apaisant. Dans les bras l'un de l'autre, nus sous l'eau chaude, ils restaient silencieux. C'était enfin fini, plus de cachoteries ou de mensonges par omission. Derek serrait contre lui ce corps pas si fragile que ça. La vérité sur Stiles lui convenait. L'adolescent avait peut-être une aura plus forte que la sienne, pouvant le faire plier à tout instant, Derek savait que leur couple ne fonctionnerait jamais sur cette base. Bien que plus puissant, Stiles cherchait la protection et l'apaisement dans ses bras. D'un geste tendre, il lui caressa les cheveux. Stiles se redressa et posa son menton sur son épaule. Les paroles étaient vaines pour décrire ce que chacun d'eux ressentait.
Derek coupa l'eau, attrapa une large serviette et entreprit de sécher leur deux corps. Ses gestes commencèrent à devenir plus voluptueux, ce qui tira un sourire en coin à Stiles.
– Je pourrai conduire la Camaro ? demanda-t-il, mutin.
La question illumina le visage de Derek avec un grand sourire.
– Uniquement si tu es sage, murmura-t-il. – Je vais être très sage, répliqua le plus jeune en enroulant ses jambes autour des hanches de Derek.
Les bras calés sur les épaules de son amant, il le regardait d'un regard intense, un regard couleur rubis. D'un geste gourmand, sa langue passa sur ses canines qui dépassaient de ses lèvres. Par réaction, Derek se transforma légèrement laissant apparaitre aussi ses crocs et une vive couleur carmin dans ses yeux. Ses lèvres cherchèrent celles du plus jeune. Ils échangèrent un long baiser charnel.
– Fais-moi l'amour, murmura Stiles.
Derek sortit de la salle de bain avec Stiles agrippé à lui. Il le déposa sur le lit, s'allongeant sur lui.
– Tu vas rester ? demanda Derek. – Si tu veux bien de moi dans ta meute, oui. – Dans notre meute, le reprit Derek.
Le genou de Stiles remonta le long de sa cuisse dans une invitation explicite. Tout en lui embrassant le cou, Derek lui remonta la jambe pour un contact plus intime. Les câlins se firent tendres puis de plus en plus brûlants. Ce n'étaient pas deux hommes, mais bien deux loups qui amorçaient des ébats qui s'annonçaient torrides. La passion les submergea, le lit devint un vrai champ de bataille sous leurs coups de rein respectifs. Stiles accueillait son amant à grand renfort de râle de plaisir. Il se donnait corps et âme à celui qu'il avait choisi. Au point culminant de leur ébat, le français s'arrêta et regarda Derek.
– Je t'aime, Derek Hale, murmura-t-il. – Je t'aime, Stiles Argent-Stilinski
OoOoO
Alors que Stiles dormait la tête nichée au creux de son épaule, Derek repassait en revue les mois passés depuis l'arrivée du français à Beacon Hills. En fait, plein d'indices sur la nature lycane de Stiles et de ses oncles refaisaient surface. Comme la fois où Marc lui avait préparé des œufs au petit déjeuner alors qu'il n'avait dit sa préférence qu'à Stiles. Le loup rougit soudainement à l'idée que chaque fois qu'il avait cru entrer furtivement dans leur maison, les trois français savaient tout de sa présence. Et leur manière de basculer à l'anglais alors qu'ils étaient entre eux. Ils lui avaient fait passer plusieurs messages de cette manière l'air de rien, alors que Derek espionnait de loin ou n'était pas dans la même pièce. Il sera doucement Stiles qui dans son sommeil lui rendit son étreinte.
OoOoO
Il y a des moments rares dans l'existence où une porte s'ouvre et où la vie vous offre une rencontre que vous n'attendiez pas. Celle de l'être complémentaire qui vous accepte tel que vous êtes, qui vous prend dans votre globalité, qui devine et admet vos contradictions, vos peurs, votre ressentiment, votre colère, le torrent de boue qui coule dans votre tête. Et qui l'apaise.
Celui qui vous tend un miroir dans lequel vous n'avez plus peur de vous regarder.
Brumes du Passé : Loup Alpha Meute & Clan : Hale's Pack Âge du personnage : 31 ans
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Sujet: Re: I'm The Alpha - [ Sterek ] Mar 22 Aoû 2017 - 8:35
I'm The Alpha
Les coulisse d'une fan-fiction
C'est avec un immense plaisir que j'ai suivi les réactions et les questions de mes lecteurs sur Fanfiction et Watt pad tout au long de la lecture de cette fiction. Je l'avais promis une chose à l'un d'entre eux : décortiquer chaque chapitre et souligner les indices que j'ai distillés de manière plus ou moins évidente au fur et à mesure des chapitres. Cela me permet aussi de répondre à quelques interrogations. Maintenant que vous connaissez toute l'histoire, revenons en arrière.
Et pour ceux qui n'ont pas envie de relire cela, une suite ? On me l'a demandé en MP et je pense que non. Il y aurait certes à faire avec le passé de Stiles, mais il n'y aurait alors pas de Sterek. Sinon, j'ai en tête une histoire assez sombre. On va dire que j'ai grosso modo le début jusqu'à la moitié de l'histoire. Mais il faut que j'invente la fin pour commencer à écrire efficacement sans me disperser. Et que je me dégage du temps de ma gestion du forum de RPG que je gère. A force d'endosser le costume de Derek tous les soirs, je le deviens !
OoOoO
Le titre déjà : I'm The Alpha, qui pouvait penser que je parlais de Stiles et non pas de Derek ! L'image de la couverture vendait même la chute de l'histoire. Pari risqué de ma part, mais je suis joueur
Chapitre 1 :
Stiles est français, comme les origines d'Allison. Beaucoup d'entre vous ont pressenti une appartenance aux chasseurs.
On remarquera aussi que tous les commentaires « flatteurs » de Lydia sur les fessiers des oncles, ne seront pas tombés dans des oreilles de sourds. Stiles et ses oncles ayant l'ouïe fine des hommes loups qu'ils sont. Pauvre Lydia...
Chapitre 2 :
Justement ! Comment l'oncle prend les commentaires flatteurs de Lydia ? – Tes camarades de classe ? demanda Pierre en désignant le groupe de jeunes qui regardaient dans leur direction.
Ce dialogue n'est-il pas plus amusant en sachant que Stiles l'entend quand il arrive dans le parc ?
– C'est lui ? questionna une voix dure. – Oui, t'as vu la classe qu'il a, Derek ? dit Lydia en chuchotant. Et arrête de faire la tête, ils ont bien le droit de s'amuser un peu ! – J'aurai aimé être prévenu qu'un humain nous rejoindrait... – Je suis humaine, comme Allison ou Danny ! – Un humain qui ignore tous des loups ! Tu sais parfaitement ce que je voulais dire. – Rho! Big bad wolf en mode grognon. Espérons que Stiles arrive à te dérider ! répliqua Lydia. – Je ne vois pas pourquoi il me dériderait ! – Salut ! dit Scott. Ah ! Stiles je te présente Derek, c'est un... ami de notre groupe. – Salut, dit Stiles en regardant l'alpha dans les yeux.
Un simple humain Derek ?
« Rapide, murmura Derek. Vous n'allez pas vous laissez bloquer par un simple humain ! » continua-t-il aussi doucement, sachant que les quatre loups l'entendaient parfaitement. – Tu m'impressionnes Stiles ! Tu sautes presque plus haut que moi ! dit Scott.
On remarquera comment Stiles arrive à masquer ses capacités de lycan derrière une agilité aiguë :
– Tu es incroyable ! J'aurai juré que j'étais plus fort que toi ! dit-il alors qu'ils reprenaient position. – Mais, t'es plus fort que moi ! Juste que la force brute ne sert à rien contre moi. – Ah bon, il me faut quoi ? – La vitesse.
Bon là, si ce n'était pas évident là que Stiles n'était pas un simple humain...
Derek avait gagné. Mais le silence qui était tombé du côté des spectateurs, lui faisait comprendre qu'en fait c'est lui qui avait perdu. Il avait utilisé ses capacités de loup pour mettre Stiles à terre...
Chapitre 3 :
Les français écouteraient-ils aux portes ?
Seul Derek ne disait rien, se demandant pourquoi la voiture qu'il avait entendue arriver juste avant que le portable de Stiles vibre, mettait autant de temps pour démarrer et repartir. Surtout qu'à part un « Salut ! » de la part de Stiles, aucun autre mot ne fut échangé entre les occupants du véhicule. Peut-être regardaient-ils une carte. La voiture démarra quelques minutes après.
Stiles a-t-il vraiment gaffé ? Rappelons qu'ils sont là justement pour cet incendie.
– Pierre ! Revient, elle va te tomber sur la tête ! Et puis cela appartient surement à quelqu'un ! cria Stiles à son oncle qui s'avançait déjà vers le manoir. – Hum... Ce n'est pas faux ça, elle doit appartenir à quelqu'un marmonna Pierre, se retournant vers Derek, il demanda : Par le plus grand des hasards, vous ne savez pas qui est le propriétaire de cette merveille ? – Merveille ?! Mais c'est une ruine ta merveille ! s'écria Stiles. – J'en suis le propriétaire, c'est, enfin c'était la maison de ma famille, dit doucement le lycan. – Oups, j'ai gaffé je crois, bafouilla Stiles embarrassé. Je ne voulais pas te vexer en... – Pas de soucis, c'est effectivement une ruine, reprit Derek amusé de voir la confusion du jeune homme qui avait parlé trop vite. – L'incendie qui a ravagé cette maison est d'origine criminelle ? questionna doucement Pierre.
Pourquoi il sourit lui ? A votre avis ? Contact établi !
Cinq cents mètres plus loin, un adolescent courait, accompagné de ses deux oncles, un grand sourire aux lèvres.
Chapitre 4 :
L'humour fin des oncles...
– Vous avez faim comment les vieux ? demanda-t-il en se rendant vers sa chambre pour s'habiller de propre. – On a une faim de loups ! déclarèrent les deux frères de concert. Ce qui eut le don de les faire rire.
Conseil de chasseur ?
Scott démarra et partit en direction du lycée. Le secteur que Derek lui avait demandé de surveiller. Stiles regarda son ami partir, puis entra dans sa maison.
– Je suis rentré, dit-il. – Nous sommes au salon, viens lui répondit la voix de Marc.
Chapitre 5 :
Stiles qui couvre Derek alors qu'il l'a vu en loup
– Vous avez vu quelque chose, quelqu'un de suspect ou de bizarre ce soir monsieur Stilinski ? – Non. répondit Stiles d'une voix calme.
Derek qui se fait lever peut être pas forcément à cause de son haleine de pompe à essence, mais parce que les battements de son cœur le trahissent aux oreilles lupines de Stiles :
– Merci de m'avoir raccompagné. Et au fait, si tu pouvais remettre de l'essence dans mon réservoir... – Pourquoi ? questionna Derek. – T'as une haleine de pompe à essence... répliqua Stiles en partant avec un sourire en coin.
Chapitre 6 :
Les oncles semblent être actifs sur les choses surnaturelles (on ne sait pas encore qu'ils sont des chasseurs là)
– Tu pourrais m'en faire un dessin ressemblant ? lui demanda Pierre pas plus étonné que son neveu fréquente des loups garous. – Euh je peux toujours essayer. Pourquoi ? répondit Stiles. – Je le faxerai à Marie, ta tante. Pour qu'elle se renseigne. J'aime bien savoir la nature des choses qui rôdent autour de moi.
Chapitre 7 :
La piscine et Stiles qui tient le choc pendant deux heures en portant Derek... suspect non ?
Qu'aurait-il fait si Scott n'était pas arrivé à temps ? Aurait-il dû... Stiles n'osait pas en imaginer les conséquences. (les conséquences que l'on sait : rameuter tous les lycans du coin s'il laisse sortir sa part loup)
En fait dans ma tête, les capacités de Stiles et de ses oncles sont les suivantes : Ils sont une race à part entière, pas des hybrides comme peut l'être Derek même s'il est né loup. Les hybrides ont une dualité en eux : homme et loup. Cela leur pose des soucis lors des pleines lunes. Ils sont toujours contraint à se maitriser. A l'inverse Stiles est un authentique loup garou. Lui et ses oncles maitrisent totalement leur corps et les signaux qu'il envoient sauf quand ils se transforment ou utilisent leur force. Je leur ai laissé la possibilité de conserver leur ouïe, et leur agilité sans se faire percevoir par les autres loups (odeur, aura). Par contre se régénérer ou user d'une force anormale demandent de laisser la place à leur aspect loup, cela fait que leur aura serait visible au autres loups, surtout celle de Stiles qui est imposante à cause de son rang et irradie à des kilomètres à la ronde quand il s'impose.
Chapitre 8 :
Le patriarche est déjà là... L'adolescent montre sa capacité de chef.
Stiles regardait Derek. L'alpha venait de perdre l'appui de ses deux bêtas qui sans se ranger du côté de Scott, ne soutenaient plus l'élimination de Jackson. Le loup fixait le français, se demandant comment réagir. En trois phrases, Stiles avait basculé la donne. Sans brutalité, en douceur l'adolescent avait su imposer son avis.
Chapitre 9 :
Rien de notable^^
Chapitre 10 :
Le triskel... troublant non ?
– Un problème ? demanda-t-il. – Sur ton dos... – Quoi mon dos ? reprit Stiles. – Ce tatouage... murmura Derek. – Oui, et ? – C'est... personnel, murmura Stiles troublé par la question et surtout par le contact du corps de Derek.
On m'a demandé sa signification : Humain / Chasseur / loup. Stiles est les trois à la fois.
Chapitre 11 :
Rien de notable^^
Chapitre 12 :
Pierre.. héhé...
– Stiles réveille toi, tu as cours ! Et demande à ton ami ce qu'il prend pour le petit déjeuner. – Tu prends quoi le matin ? demanda-t-il. – Je prends du café noir et des œufs.
Qui a remarqué qu'à aucun moment Stiles redit à ses oncles la préférence de Derek pour son petit dej. Marc sait déjà pour les œufs
– Tu les veux comment tes œufs ? demanda Marc. – Brouillés s'il vous plait, répondit Derek. – Elle est où la confiture de mûre ? questionna Stiles. – Y en a plus, j'ai fini le dernier pot dit Pierre.
Chapitre 13 :
Rien de notable^^
Chapitre 14 :
Pourquoi les français passent subitement du français à l'anglais ? N'est-ce pas parce qu'ils savent que Derek les écoute ? Et non, ce n'était pas un oubli de ma part pour le texte en italique.
– Salut, je suis rentré ! cria-t-il à Marc qui s'affairait dans la cuisine. – Salut, Bien passé ta journée ? questionna celui-ci. – Oui, nous étions les héros du jour grâce au match. – Cela ne m'étonne pas. L'équipe a été grandiose. – Ah, Derek reste pour dormir... – Tu es certain que cela va aller, Stiles ? Tu sais bien que ton choix de petit copain n'est pas vraiment judicieux là, dit Marc d'une voix douce. – Je le sais bien, Marc. Mais comme le disait Blaise Pascal, le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. – Je le conçois bien Stiles. Cependant les diaphores de Blaise Pascal ne te seront d'aucune utilité, si cela devait déraper. – Ça ne dérapera pas ! plaida Stiles.
Chapitre 15 :
Chapitre où on apprend le nom de famille de Stiles. On comprend que les oncles ne sont pas en accord avec Gérard.
– Écoute Stiles, la partie va se jouer serrée là. Ça va être la guerre des nerfs, et tu n'es pas en état pour ce genre de joute maintenant. Repose-toi et essaye de faire abstraction de tout cela, ok ?
Chapitre 16 :
Que dire de ce passage, en sachant que Stiles sait et va jouer le jeu pour garder la confidentialité de ce qu'il est... La réaction de Marc après laisse penser qu'ils ne pensaient pas que le choc serait si violent.
Scott regarda ses deux frères de meutes, cherchant un peu de compassion dans leurs yeux. A leurs sourires, il comprit qu'ils étaient ravis d'obéir à Derek. Scott se retourna vers Stiles, celui-ci regardait le sol devant lui. Il était un peu ramassé sur lui-même, concentré, aucune émotion ne transparaissait sur son visage.
Chapitre 17 :
Évidemment quand on a la capacité de régénération d'un loup... – La fracture a été réduite. Il devra faire de la rééducation. Par contre, il n'est pas certain qu'il puisse rejouer au lacrosse ou pratiquer de nouveau des sports de combat, précisa Melissa. – Il se remettra à cent pour cent ! affirma Pierre en se relevant.
Il assume son rôle de patriarche pleinement :
Entre ce qu'il s'est passé au stade et le fait que t'es plus là pour mettre l'ambiance ou calmer les tensions, Derek perd son autorité. – Il ne faut pas ! Tu dois le soutenir Scott, dit Stiles calmement. – Malgré tout ça tu le soutiens encore ? s'écria Scott en désignant le plâtre qui ornait la jambe de Stiles et le corset qu'il portait.
– Ne change rien Pierre, faites juste votre réunion ailleurs qu'ici. – Stiles ! Tu es dans cet état à cause de ce connard ! s'insurgea Marc. – C'est exact, cependant il n'avait pas toutes les cartes en main. – Sérieux, vous avez couché ens... – Cela suffit ! interrompit brutalement Stiles. Pierre tu fais ce que j'ai dit. Fin de la discussion.
Chapitre 18 :
Qui est le patriarche ? Ce titre n'a pas forcément un rapport avec l'âge... Oui j'ai joué là-dessus pour vous mettre le doute. C'était presque évident, mais totalement illogique. Et finalement bien possible.
– C'est le plus âgé de la branche ainée de la famille Argent. Il est le descendant direct de notre ancêtre, celui qui a tué la bête du Gévaudan.
Chapitre 19 :
15 millions de non-dits dans cette simple phrase :
Le français garda sa main serrée dans la sienne et le regardant dans les yeux, lui dit :
– Notre famille a beaucoup à se faire pardonner.
Chapitre 20 :
Les activités secrètes des oncles :
Cinq minutes après Marc répondit à son téléphone qui émit une sonnerie inhabituelle. Il répondit par monosyllabes puis regardant Pierre, il dit :
– Éric a besoin de nous. – Ok. On vous laisse les jeunes, répondit Pierre. Ne force pas trop Stiles.
– Alors ? Leur demanda Stiles à leur retour.
Le début de la fin...
– Derek ? demanda Stiles, tu n'aurais pas vu mon portable, je ne le trouve plus !
Chapitre 21 :
C'est vrai que là, difficile de savoir les intentions des français ^^
– Tu es en retard Stiles, dit Marc. – Navré, mais je ne pouvais guère partir plus tôt pour de simples courses, alors qu'on est censé avoir la journée entière pour les faire, répliqua son neveu. – Aller grimpe, coupa Pierre. Éric nous attend.
Chapitre 22 :
Il allait le faire...
– La prochaine balle sera pour la base de ta nuque si tu ne ranges pas tes mains dans tes poches, dit la voix ferme et sans émotion de Pierre.
Ils s'éloignent pour que Stiles puisse utiliser ses capacités de loup
Pierre brisa le silence.
– Stiles, tient encore un peu.
Chapitre 23 :
Intrusifs ces français ! Devant le regard étonné des trois amis, Pierre se pencha et attrapa un petit objet coincé sous la table basse qui était devant lui.
– Un micro... murmura Danny.
Chapitre 24 :
Mais quelle est la mission de Stiles ?!
Il était à Beacon Hills pour une raison particulière, il ferait donc son devoir dans le respect du code. Le chasseur ne pouvait se laisser affaiblir par des affaires de cœur, la vie se chargeait de le lui rappeler cruellement. Chapitre 25 :
Rien de significatif Chapitre 26 :
Pas très inquiet le Stiles, non ?
– Ce que vous ne supportez pas Gérard, avança Stiles, c'est de ne pas être au sommet de la chaine alimentaire. Vous ne supportez pas qu'il existe quelqu'un plus fort que vous.
– Stiles, il faut qu'on parle ! – Concentre-toi pour essayer de ne pas me bouffer.
Chapitre 27 :
Bon ben plus d'autre alternative pour ne pas finir en steak haché pour loulou enragé...
Une poigne d'acier lui tenait ferment le poignet. La main qui lui faisait barrage était toute aussi griffue que la sienne, avec en guise de bracelet le reste d'une menotte à laquelle un bout de chaîne pendait. Levant les yeux vers le visage de Stiles, son regard croisa celui rougeoyant du français. Les pupilles de l'adolescent brillaient d'un feu étincelant.
– Derek calme toi, dit Stiles d'une voix bien plus grave qu'à l'ordinaire.
Badasse mon Stiles !
Chapitre 28 :
Un loup oui, mais pas ordinaire, il est le loup originel.
– Quel cercle de sorbier demanda Stiles avec un clin d'œil. Son pied venait de grossièrement effacer la ligne qui bloquait la porte comme de la vulgaire poussière.
L'adolescent qu'il connaissait avait fait place à un... prédateur. Sa position, son regard qui ne laissait paraitre aucune pitié et voire même une grande dureté. Son visage était fermé et résolu.
Derek ne savait plus que penser face à ces trois alphas portant tous le nom de la plus prestigieuse famille de chasseur de loups : la famille Argent.
Chapitre 29 :
La fin arrive enfin, les acteurs se mettent en place
L'épilogue de cette sombre histoire arrivait à échéance. Il allait faire son devoir, il espérait juste arriver à temps. Pierre se retourna vers son neveu, il fut rassuré par le calme de l'adolescent.
Je vous ai fait rager là avec ce cliffhanger? A la place du warning lemon, je devrais mettre « attention Cliffhanger à gogo, âme sensible s'abstenir ! » ça ira mieux pour ceux qui liront l'histoire entièrement publiée, mais cela n'empêchera pas de se coucher à point d'heure, héhé...
Dans un dernier regard, Stiles et Éric se donnèrent mutuellement du courage. Tuer de sang-froid est un acte difficile.
Le patriarche, l'Argent le plus ancien de la branche la plus ainée de la famille s'avança dans l'arène pour la mise à mort.
Chapitre 30 :
Le masque tombe enfin : L'intrigue se dévoile
– Quoi ? Ce morveux est le patriarche ? Laissez-moi rire.
– Paul Argent mon père, était l'ainé le plus âgé de la famille. Dit Stiles repassant à l'anglais. En mourant, il m'a légué son titre.
Ultime agacerie de ma part, mon dernier cliff.... La détonation du fusil déchira les tympans de Stiles. Une odeur de poudre s'éleva alors que le silence s'abattait de nouveau sur la scène. La mort avait pris son dû.
Chapitre 31 :
Tout est bien qui finit bien ! Fallait, certains d'entre vous m'avaient menacé !
Lentement le magnifique loup au pelage gris argenté releva le museau et poussa un hurlement. Sa gueule maculée d'un sang qui ne lui appartenaient pas, témoignait que justice avait été rendue. Lentement, il se détourna du cadavre à la gorge déchiqueté pour regarder Derek. Celui-ci remarqua une blessure sur le flanc du loup. Alors que la superbe bête avançait vers lui, la lésion cicatrisa, ne devenant plus qu'un mauvais souvenir. Stiles donna un coup de tête sur la cuisse de Derek, se frottant avec tendresse. Son amant s'accroupit et prit l'animal dans ses bras, plongeant son visage dans la fourrure soyeuse du français.
– Je t'aime, murmura-t-il.
Merci encore de votre suivi et de vos encouragements. Un auteur n'est rien sans lecteurs.