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 Corps brulants (-16)

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Jordan Parrish

Jordan Parrish


Meute & Clan : Aucun
Âge du personnage : 30 ans

Alias : Hellhound, toutou d'enfer
Humeur : Mystérieux
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MessageSujet: Corps brulants (-16)   Corps brulants (-16) EmptyDim 8 Nov 2015 - 20:37


Toi et moi
- Nous ne sommes plus que le moyen d’atteindre un but. Nous savons que rien ne se mettra en travers de notre chemin, car si cela devait être le cas, nous nous débarrasserions du problème. Il n’y a rien de plus urgent que de procéder à la dissimulation de cette aberration. Il faut brûler cette chose, effacer les traces. Pourtant, nous sommes troublé et... Oui... Triste de voir la jeune femme dans cet état. Elle aurait pu faire partie de notre monde, et y jouer un rôle. Il ne s’agit pas de bien et de mal, juste de rôles.
Nous savons que l’humain au regard clair nous parle, mais il ne peut pas comprendre l’importance de cette mission. Nous ne lui voulons pas de mal, mais il ne doit pas faire ingérence et nous empêcher de progresser vers notre but.

Nous l’entendons tenter de nous appeler, mais notre humanité a beau ruer dans sa cellule, elle ne reprend pas notre contrôle. Et pourtant cette voix nous émeu, à un point presque douloureux. Nous avons envie de lui répondre, mais nous devons coute que coute poursuivre notre destinée.
Nous ne lui voulons pas de mal, nous essayons simplement de le contourner, mais il semble aussi têtu que notre contrepartie humaine. Alors nous le frappons, sans y mettre trop de force, mais quelque chose en nous se brise, ce faisant, et une révolte nous remue les tripes. Nous nous en voulons pour avoir fait ça, mais nous n’y pouvons rien, le geis posé il y a bien longtemps dans notre esprit nous oblige à faire ce que nous faisons.

L’humain, pourtant, ne lâche pas l’affaire, et continue de nous parler. Étrangement, cela nous réconforte, de savoir qu’il ne nous abandonne pas. Nous sommes.. Heureux ? De le savoir proche. Nous prêtons une oreille à sa voix, perdant de précieux instants, non pas pour écouter et comprendre ce qu’il dit, mais parce que nous aimons le son de cette voix. Nous avons envie de le savoir proche, et de l’entendre encore. Notre tristesse est grande, mais notre détermination encore plus.

Mais de nouveau, il tente de nous empêcher de progresser. Nous regrettons ce geste, mais nous le repoussons, de notre main, de nos flammes, et nous souffrons de lui infliger cette douleur. Écartes toi, humain aux yeux clairs, nous ne te voulons pas de mal.. Nous.. Nous… apprécions ta présence, nous.. T’aimons ? Nous n’aimons pas ce déchainement de sentiment, cela nous fait perdre du temps, mais pourtant nous nous sentons bien.

Nous devons le frapper de nouveau. Nous le faisons lentement, pour qu’il puisse s’écarter. Mais soudain, nous sentons une résistance, l’humain nous oppose une force que nous ne comprenons pas, et finit par éteindre nos flammes ! Venant de n’importe qui d’autre, nous sommes persuadés que nous n’aurions pas réfléchi et aurions éliminé le problème. Mais nous ne pouvons-nous résoudre, en le voyant. Son regard nous touche, nous rend faible, et pourtant nous rend plus grand, plus complet. Il brille d’une lueur que nous trouvons magnifique.
De nouveau nous faisons appel aux flammes, mais l’humain ne cède pas, forçant notre admiration. Nous ne voulons pas le blesser, nous ne pourrions vivre avec ça. Alors nous changeons de direction, faisons un détour. Nous sentons ou voyons sa présence, comme un gardien, et nous comprenons qu’il nous aide, nous aiguille et facilite notre progression. Nous sommes satisfais. Nous trouverons un moyen de le soigner, il le mérite. Nous.. Nous avons envie de le remercier et.. et .. plus.

Finalement, nous arrivons enfin à l’endroit prévu. Nous sentons l’énergie se déployer et nous rappelons la femme-chat et le rôle qu’elle a eu à cet endroit. Nous nous embrasons, image vivante de la gloire que nous vouons à ce lieu. Nous sommes tristes, cependant. Nous faisons ce qui est nécessaire, mais n’en retirons aucune satisfaction. Nous sentons que nous utilisons l’énergie récoltée par cette crémation et la dirigeons vers l’arbre, pour qu’il puisse profiter de cette énergie. Nous aidons à dissimuler, et renforçons le cycle entre le monde surnaturel et le monde des humains.

Nous nous troublons alors que nous voyons l’humain, assis, blessé, et fatigué. Nous nous dirigeons vers lui, toujours en flamme, ne sachant pas quoi faire avec lui.

- Jordan ? Tu vas cramer la forêt !

Nous.. je.. Nous entendons le prénom, et la force qu’il met à le prononcer…Puis de nouveau nous sentons le pouvoir qu’il déploie sur nous, s’épuisant en le faisant. Nous.. Je ne sais plus ou je suis, pendant quelques instants. Je ne comprends pas ce que je fais la, et ma mémoire tente de me rattraper, au grand galop, sans que je puisse l’empêcher de perdre des morceaux au passage. Mais tout ce qui compte, c’est Brian, blessé, et qui vient… D’éteindre mes flammes ? Et les marques que je vois sur son corps.. Mon dieu ? C’est moi qui lui ai fait ça ?

- On rentre ?

Une larme coule sur ma joue, comprenant qu’il ne m’a pas lâché, qu’il a accompagné mes gestes, même quand je l’ai blessé. Bon sang ! C’est pourtant la dernière chose que j’ai envie de faire… Soudain je cours vers lui, sur les derniers mètres qui nous séparent, perdant l’éclat particulier dans mes yeux.

-oh Brian ! je suis tellement désolé ! Mon dieu, qu’ai-je fais ? Pardonne-moi, pardonne moi, mon dieu !

Mes mains sont fébriles, alors que je les pose sur son torse, déclenchant des grimaces de douleurs. Je n’y tiens plus et le couvre de baiser, son front, ses paupières qui se ferment sous la douleur, ses tempes. Mes mains viennent se perdre dans ses cheveux, il ne m’a pas laissé tomber, il est la, si désirable, mais blessé.

Il a l’air épuisé. Alors je le prends dans mes bras, et le soulève, pour nous trouver un endroit plus confortable. Un lit de feuille et de mousse, que je réchauffe doucement sans m’enflammer me parait idéal alors que je le dépose. Puis, tout doucement, l’exhortant à ne plus dire un mot, je lui enlève sa chemise, brulée par endroit, maculée de sang à d’autres, et découvre son corps que je connais déjà. Jamais je n’ai eu autant envie de lui qu’à ce moment, non pas parce qu’il est vulnérable, non pas parce qu’il est beau, mais parce que, malgré le danger que je représentais, il m’a suivi, et je l’ai blessé, même si je ne me rappelle pas comment. J’ai envie de lui apporter tout l’amour que j’éprouve pour lui. Son torse libéré de son étreinte de tissus me révèle une peau légèrement matte, que je couvre de baisers. Mes lèvres dessinent un parcours, précédées par mes mains. Puis je remonte, pour cueillir sa bouche, pleinement, mordillant ses lèvres, goutant à sa langue, presque à bout de souffle. Je sens son corps s’arquer et l’entend gémir, sans doute de plaisir et de douleur mélangés, alors que je l’embrasse dans le cou, mes dents le mordillant gentiment, puis à l’oreille.

-je t’aime, je t’aime, imbécile, ne refais plus ça.. Je ne sais pas ce que j’ai fait, mais je t’ai fait du mal. Plus jamais je ne te ferai du mal

Mes mots sont entrecoupés, car je dépose des baisers, fébrilement, sur son cou, ses lèves, son torse. Je sens les muscles frémir sous mes mains et mes lèvres, et mon désir est à son paroxysme. Ses tétons s’offrent à moi, roses, perdues dans cette chair plus mat, et je les embrasse et les titillent délicieusement, émerveillé de voir ses muscles si parfaits, ses pectoraux offerts à mes fantasmes, alors que je sens ses mains dans ma chevelure puis sur mes épaules. Ma nudité ne lui cache rien de mon désir, qui pulse de plus en plus intensément. Si au début je sentais sa peur, que je comprenais maintenant parfaitement, ses doutes semblent balayés par l’intensité des regards que l’on échange. Chaque fois que mon regard se perd dans le sien, je suis submergé par une vague de désir et n’ose croire à ma bonne fortune, alors qu’il semble se donner à moi. Mais je le vois souffrir de ses blessures. Je ne sais pas quoi faire, une partie de moi veut l’aider, mais tout mon être à tellement envie de lui que je n’arrive pas à stopper mes gestes, et mes lèvres et ma langue parcourent son corps avec délice.

Puis l’impensable arrive. Alors que je me savais capable de me soigner, je ne me doutais pas que je pouvais le faire avec d’autres. Ceci dit, au vu de la méthode, je doute d’avoir le cran ou l’envie de le faire pour d’autres que lui. Avec un sourire malicieux à ces pensées, je continue de l’embrasser et le lécher, et les plaies, doucement, semblent se refermer, laissant des cicatrices roses. Je le nettoie consciencieusement, transformant cette guérison en jeu érotique, pendant que mes mains s’affairent à libérer son envie que je sens de plus en plus ferme, sous le pantalon d’officier. Chaque centimètre de peau révélée est explorée par mes soins, et mon envie de l’emmener sur un océan de plaisir, tout en le laissant le seul maitre de l’unique navire voguant sur cet océan. Nos deux corps ne sont plus qu’un navire de chair, et la tempête de nos sentiments ne semble pas l’effrayer.

La ceinture et le zip de la fermeture éclair me rendent encore plus désireux de lui, et ma langue, continuant son œuvre érotique et curative n’est que le contre point de ma main qui caresse à présent le boxer de Brian. De haut en bas, de bas en haut, gonflant le tissus de façon totalement irrésistible pour moi. Je me sens beaucoup plus sauvage que ce que je pensai être, et j’aime ça. Ma main finit par se glisser sous le tissu, et j’apprécie la texture de la peau et de la toison que je découvre. Guettant la permission dans son regard, fiévreusement, je vois le désir et un sourire, que je prends comme un « oui ».

Alors, timidement, maladroitement, mais avec une envie brulante, je plonge entre ses jambes, ma langue avide de gouter à cette zone jusqu’ici défendue, et qui se tend de plus en plus fort vers elle.

Le boxer et le pantalon ne tardent pas à être jettés au loin, mais je m’assure que Brian soit entouré de chaleur, que je diffuse en même temps que mon envie. Il n’y a nulle blessure à guérir à cet endroit, mais j’explore chaque coin et recoin, de ma bouche, de mes lèvres, de ma langue, attentif au plaisir de Brian. …

© Fiche par Mafdet Mahes


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Brian O'Conner

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MessageSujet: Re: Corps brulants (-16)   Corps brulants (-16) EmptyLun 9 Nov 2015 - 22:12


Corps brulants


Feat : The Hellhound, le toutou de l'enfer



Quand je vois Jordan se mettre à courir vers moi, je me dis que je ne vais pas pouvoir l’éteindre une nouvelle fois. Mes batteries sont à plat, puis je comprends vite qu’il se réveille enfin de sa torpeur. Il est inquiet de ce qui s’est passé. Je suis soulagé qu’il me reconnaisse de nouveau. Je me moque bien de mes blessures, du moment qu’il est de nouveau avec moi. Pourtant, alors qu’il me supplie de lui pardonner, je n’imagine pas le raz de marée dans lequel il va m’entraîner ce soir.

- Oh Brian ! Je suis tellement désolé ! Mon dieu, qu’ai-je fais ? Pardonne-moi, pardonne-moi, mon dieu !
- Chut ! Tu n’as rien fait. C’est moi qui me suis interposé… Je sais maintenant ce qu’il faut faire… ça va aller… La prochaine fois je…


Mais à nouveau il ne m’écoute pas. Je suis scruté, tâté, palpé, et ausculté jusqu’à me faire porter sur un tapi de mousse.

- Jordan ! Je ne suis pas en sucre hein ! Aïe !

Il vient de retirer ma chemise qui colle à mes plaies. Je vais pour le rassurer de mon état, mais il me rend subitement muet en me couvrants de baisers. C’est si inopiné, si soudain, ma peau frissonne sous le contact et une onde électrique remonte le long de ma colonne vertébrale. Alors que jusqu’à présent, il a toujours été dans la retenue de ses gestes, je lis une envie impérieuse dans son regard, sa nudité ne me cachant pas son désir montant. Je comprends qu’il ne s’arrêtera pas, et... cela me convient. Son contact me trouble, et le rouge envahit mon visage tandis que je sens mon corps répondre naturellement à sa sollicitation. Ce qui vient de se passer ce soir est suffisamment hors norme pour que mes défenses oublient qu’elles existent. Ses doigts et ses lèvres ouvrent des sillons brulants sur ma peau, attisant un feu couvant depuis bien trop longtemps au plus profond de mon être. Ma raison s’envole alors que ses lèvres volent au-dessus de ma peau frissonnante.

Quand il s’empare de ma bouche et me prive de mon souffle dans un baiser avide, mes mains se frayent toutes seules un chemin sur sa nuque et ses cheveux. Je lui laisse les rênes de mon corps et pour la première fois depuis des lustres, celui-ci s’arque boute pour autre chose qu’un combat. Jordan se fait brasier, ses lèvres torturent mes sens et mes pensées. L’un des derniers maillons de ma prison explose en un million d’éclats, comme les papillons qui naissent dans mon bas ventre. L’envie, l’envie d’avoir envie, l’envie de prendre et de donner ! Retrouver cette sensation me tire un râle de plaisir.

- Je t’aime, je t’aime, imbécile, ne refais plus ça.. Je ne sais pas ce que j’ai fait, mais je t’ai fait du mal. Plus jamais je ne te ferai du mal.
- Je recommencerai autant de fois qu’il le faudra ! Tu ne m’as pas fait du mal, j’ai simplement mal géré ! Je t’aime trop pour t’obéir shérif adjoint ! Tu devais le savoir que je fonce toujours tête baissée.


Les faux semblants, la gêne, la honte et tout le carcan qui nous oppriment, sont jetés aux orties. J’aime sentir ses doigts sur ma peau, j’aime l’excitation que je lui procure, et sa voix qui devient rauque sous la passion. Alors je réponds à ses baisers, lui rend ses caresses et… grimace de douleur chaque fois qu’il touche mes blessures.

- Non ! Arrête ! Ça chatouille ! Aïe !

Voilà que Jordan se campe en infirmier, nettoyant consciencieusement d’une langue inquisitrice, chacune de mes blessures. Je me tortille comme un vers pour tenter de lui échapper, mais en vain. Cela pique et chatouille à la fois, tout en me donnant du plaisir. Le mélange des sensations est une savante torture dont mon tortionnaire ne semble pas se lasser. Petit à petit, l’aspect désagréable disparaît. La salive du Jordan Parrish semble avoir des effets thérapeutiques. Ou c’est parce qu’il vient de me coller une main aux fesses, se glissant insidieusement entre le tissus de mon pantalon et celui de mon sous-vêtement ? Je suis rapidement couvert de la suie qui macule son corps. J’ai peine à me défaire de ses mains et de ses lèvres pour lui infliger les mêmes tourments. Le feu qui monte dans mon sexe recharge mes batteries et efface ma fatigue. A mon tour, je l’explore de mes doigts, suivant chaque muscle, chaque mont et vallée de ce corps si beau. Je pars en exploration et cherche ses points sensibles. Si je suis fortement désavantagé pas mon côté chatouilleux, je n’en trouve pas moins des trésors. Je le fais se cabrer à ma guise en laissant simplement le dos de mes ongles descendre doucement le long de son dos en partant de sa nuque électrisée par mon contact. Il arrête de respirer quand du bout du nez, je redessine le relief de ses abdominaux. Il n’est pas comme ces filles fragiles que j’ai pu serrer entre mes bras. Je n’ai pas à mesurer la force de mon étreinte, je peux me lâcher à l’envie de le posséder sans craindre de lui casser un os.

Néanmoins quand sa main déboucle mon ceinturon et baisse la glissière de la fermeture éclair, je ne peux m’empêcher de me raidir. J’ouvre grand les yeux et le regarde pour chasser les images fantômes qui s’invitent malgré moi. Il n’y a pas que de l’envie dans son regard, il y a aussi de l’amour, alors confiant, je m’abandonne aux sensations que me provoquent ses caresses sur mon boxer. L’excitation brièvement retombée remonte en flèche et s’enfle d’un désir brulant. Il n’est plus question de savoir si on va le faire, mais de savoir s’il arrivera à rassasier la faim qui monte en moi. Quand il comprend que j’accepte, je crois que mon pantalon et mon boxer gagnent un record de vitesse pour quitter mes fesses. Nous sommes tous deux avides de l’autre. Mâles conquérants partant à l’assaut. Je lui laisse la première bataille et abdique sous sa langue experte qui, mieux que personne, sait les faiblesses de mon intimité. Je me cambre et me cabre sous les effets de ce qui est la plus belle pipe de ma vie. Je me maudis d’avoir attendu d’avoir trente ans pour savourer cela. Le plaisir qu’il me donne est sauvage, brut et si précis. Il sait me faire grimper à la limite du supportable. La torture est exquise mais cela ne me suffit pas. Je veux plus, je veux tout, je le veux lui ! A mon tour je souhaite lui donner du plaisir. Comme il résiste en m’empêchant de me redresser, je me sers de mon don pour le plaquer gentiment sur le dos. Mes yeux étincellent de ce bleu qu’il trouve beau et ma bouche se fait à son tour gourmande de sa fierté. Je ris quand il me traite de charbonnier, car mon visage est maculé de la suie récupérée sur son corps. Je réplique que c’est un crime de cacher ce membre brulant sous une pellicule de charbon. Mes mains caressent ses jambes, remontant de ses chevilles jusqu’à l’intérieur de ses cuisses. Je guète le moindre de ses tressaillements, j’apprends à le connaitre, trouve ses failles et ce qui le fait raidir encore plus fort.

J’abandonne son entrejambe pour remonter doucement. Je souris à sa moue de frustration et viens manger ses lèvres avec appétit. Quand ses mains empoignent mes fesses, je me cambre contre lui, nos deux sexes prisonniers entre nous. Mes hanches n’ont pas besoin d’autre signal pour onduler doucement. Celles de Jordan s’accordent au rythme lascif. Je veux prendre mon temps et brûler les étapes en même temps. J’ai envie de lui, envie de le prendre et de me l’approprier. Je ne sais pas comment va être la suite. Je ne sais rien de l’amour entre homme quand il est consenti. Je n’ai vécu que de la violence et de la soumission. Actif, passif, puisqu’il faut bien nommer les choses… Je crois que ni l’un, ni l’autre ne sommes prêts à abandonner la prérogative qu’on attribue par convention à l’homme, celle de l’action. C’est sa première fois avec un homme, et de mon côté ma seule expérience marque encore ma chair de la douleur humiliante. Nous restons un long moment, les yeux dans les yeux, juste en nous frottant doucement l’un contre l’autre. Il ne s’agit pas d’une lutte, mais de trouver le modus operandi qui nous convienne à tous les deux.

Je ne sais pas ce qui déclenche la suite. Il ne s’agit pas de compromis, ni d’abdication ou de prise de pouvoir. Un tacite accord ? Doucement, j’allonge le bras et lui soulève une jambe, et je me glisse entre ses cuisses, je perçois sa tension, et son appréhension. Alors je me mets à genoux, glissant mes cuisses sous ses fesses, j’embrasse son ventre qui se tend.

- Je t’aime Jordan. Je te veux… je…

Je crois que je suis prêt, mais pas pour notre première fois. Je dois reprendre confiance en ma capacité à jouir avant de pouvoir m’offrir. Je l’aime assez pour cela, pour lui rendre le don qu’il va me faire. J’hésite et le regarde. Je veux plus que sa permission, je souhaite un vrai accord. Le signe est imperceptible, j’embrasse à nouveau son ventre puis crache dans ma main pour lubrifier mon sexe.

Cela vaut une explosion nucléaire. A peine passé le verrou de chaire, je me sens électrisé, foudroyé. Je dois me concentrer pour ne pas donner un violent coup de rein en avant. J’ai mes deux mains solidement ancrées sur le bas de son dos, Jordan s’accroche à mes avant-bras. « Viens » me dit-il simplement, alors en fermant les yeux j’avance doucement en lui, c’est chaud et intense. Arrivé à la garde, j’entrouvre les paupières, il accroche mon regard aussi surement que je sens ses mains se serrer sur mes bras. Alors je recule doucement pour avancer à nouveau. Nous amorçons la plus ancienne danse qui existe sur cette terre, celle de l’amour.

J’ai le corps en feu, faire l’amour à Jordan rend mes sens totalement fous. J’ai accéléré la cadence et nous entrons dans une trance qui est rythmée par nos râles et nos respirations saccadées. Puis, je me rends compte de la position inconfortable que je lui impose depuis de si longues minutes. Je remonte donc mes bras dans son dos et d’une impulsion l’aide à se redresser et s’asseoir sur moi. Je bascule à mon tour en arrière et déplie mes jambes. Le coït à peine interrompu pas la manœuvre reprend. Jordan peut doser l’amplitude de la pénétration et il se plait à changer le rythme. Je le laisse jouer avec mes nerfs et mon plaisir, mais me venge en empoignant son sexe pour lui imposer pareille torture. Sa propre main enserre rapidement la mienne et nous voilà repartis dans des ondulations de plus en plus frénétiques. Sur son visage, les crispations du début ont disparu et nous partageons bien le même plaisir. Il s’est habitué à ma présence, et ses propres coups de rein pour s’empaler sur moi m’arrachent des ahanements de pur plaisir. Du poignet je lui impose le même rythme. Je ne sais pas combien de temps nous tenons ce rythme infernal, je me demande encore comment nous ne nous embrasons pas littéralement face au plaisir qui monte par vagues successives. Quand j’atteints enfin le point de non-retour, je lâche son sexe pour me cramponner à ses hanches et ne pas le désarçonner alors que je jouis violemment. Je m’arque comme un cheval sauvage, je sens ou plutôt devine que Jordan vient à ma suite. Les yeux fermés je savoure l’onde de choc qui se propage dans mon corps, l’épicentre du séisme étant le bout de ma verge chaudement à l’abri dans le corps de l’homme qui a su me réapprendre l’amour.

Je garde les yeux fermés, je ne veux pas retourner à la réalité, ni quitter ce corps qui m’entoure de sa chaleur. J’accueille Jordan qui s’effondre sur moi, j’embrasse son cou et lui murmure les mots doux, les mots bleus, ceux de l’amour. J’ai l’impression d’avoir couru un marathon, mais je me sens si bien, apaisé, heureux.

- On rentre chez nous ?

© Fiche par Mafdet Mahes


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MessageSujet: Re: Corps brulants (-16)   Corps brulants (-16) EmptyJeu 12 Nov 2015 - 10:33


Toi et moi
- J’explore chaque partie de Brian que je connais, et chaque partie qui m’étais inconnue jusqu’ici. Je le vois se cambrer sous mes caresses et mes autres attentions, et j’aime ça. J’aime ce plaisir que nous partageons, que je peux lui donner, qu’il me rend au centuple… J’aime sentir la texture de son sexe sous ma langue, et dans ma bouche, je sais exactement ce que j’aime ressentir moi-même et, même si c’est ma première fois, je m’applique et visiblement cela porte ses fruits…Je n’ai pas honte d’y prendre du plaisir, surtout quand je le vois fermer les yeux et sourire, et que je sens ses mains sur ma nuque, mes cheveux… Nos deux corps sont brulants, j’ai du mal à contenir mon envie, j’ai envie, besoin de lui. J’adore sentir ses mains sur moi, j’adore explorer les merveilles de son corps, et nous nous donnons l’un à l’autre dans une danse sauvage et sensuelle qui me bouleverse. Je ne sais pas si je vais pouvoir me passer de lui après ça, j’aimerai être toujours auprès de lui.

Mon pouvoir ma salive, peu importe, ont fait leur œuvre et Brian n’arbore à présent que des petites cicatrices rosées, ainsi que celles, plus anciennes, pour lesquelles je ne peux rien. Mais je les aime, celle-là. Je les parcours de nouveau, ma main sur ses fesses, le bas de son dos. Ses gémissements m’excitent encore plus, ce que je ne pensai pas possible. Mon cœur bat à tout rompre, et mon souffle devient court. Ses mains m’électrisent, alors que ses ongles tracent des sillons dans mon dos, et qu’il m’empoigne les fesses, puis mon envie qui pulse de plus en plus violemment.. Je ne pensais pas possible d’être autant en émoi, autant attiré, excité, et autant aimer… Une pensée coupable me traverse, alors que je pense à celle qui s’est sacrifié pour moi, mais j’étais sincère, Brian n’est pas un remplacement ou une transition. Je l’aime. Totalement. Je serai prêt à tout pour lui.

Quand son nez me chatouille les abdominaux, et que sa bouche s’apprête à me rendre le plaisir que je lui ai donné, j’ai l’impression de défaillir. Je ne veux pas quitter ma friandise, mais il me repousse, me forçant à me poser sur le dos, puis je sens le contact humide autour de ma verge. Sa langue, exquise, explore à son tour mes attributs, sans me laisser de répit. Ma plaisanterie ne tiens pas longtemps, alors qu’il ajoute à la fellation un mouvement totalement divin de ses mains, qui remontent de mes chevilles à mes cuisses, me rendant fou de désir. Comment deux être aussi meurtris que nous pouvons nous donner autant de plaisir l’un à l’autre ? Je m’émerveille de ma bonne fortune, et me jure de tout faire pour le rendre heureux, aussi idiot ou naïf que ça puisse paraitre.

Quand il remonte, me frustrant un peu, ce n’est que pour m’offrir un baiser qui déclenche des feux d’artifices dans tout mon être. Mes mains glissent alors sur ses fesses, et nos deux sexes pulsent à l’unisson, l’un contre l’autre. Les mouvements de son bassin ne font que me rendre encore plus fou de désir, et je plonge fiévreusement dans son regard, incapable d’exprimer avec les mots ce que je ressens pour lui. Mais mon corps parle pour moi, la texture de sa peau contre la mienne créant un nouveau langage, ou peut être me révélant un langage très ancien, que l’homme a toujours connu, même si il l’oublie parfois.

- Je t’aime Jordan. Je te veux… je…

Je sais la suite logique. Je rougis en y pensant, car j’ai envie d’être en lui, de le posséder, mais j’ai aussi envie qu’il me possède, qu’il soit en moi. Alors qu’il m’installe contre lui, ses jambes sous mes fesses, j’appréhende ce qu’il s’apprête à faire. Une petite lutte, cruciale, bien que rapide, arrive à son terme, en moi, alors que je lui fais signe que je suis d’accord. Non… Que je le veux, que je désire qu’il le fasse.

La douleur alors qu’il me pénètre n’est que passagère, mais je puise dans son regard toute la passion dont il a besoin pour continuer, timidement.. La timidité ne dure pas, quand je l’exhorte à me prendre.
-viens.. Viens en moi, Brian. Prends moi.

Ses mouvements de bassin s’accélèrent, et les miens suivent sans aucune honte, alors qu’un plaisir que je ne soupçonnais pas me bouleverse. La cadence menace d’abréger trot top ce plaisir, aussi changeons nous de position. Je me retrouve sur Brian, et je mène à présent la danse, pendant que ses mains, en vas et viens, ne quittent pas mon sexe. Mes doigts enserrent sa main libre, et nous sommes unis, complètement. Après tant de souffrances, tant de plaisir insoupçonné. Quand finalement il jouit en moi, je le rejoins, avant de m’écrouler sur lui, pour l’embrasser tendrement. Lorsqu’il fait mine de se retirer, je l’en empêche.

-reste, reste encore, en moi…
- On rentre chez nous ?

Chez nous. Chez nous, pas chez lui.. Il ne se doute pas de ce qu’il vient de m’offrir, et je ne parle pas de ces moments de pur plaisir. S’il m’est arrivé de me sentir sale après l’amour, ce n’est pas le cas avec lui. Nous sommes tous les deux maculés de suie, transpirants, et maculé des traces de notre plaisir si intense. Mais je suis entouré de lumière, lui.

-tu sais, les gens qui disent « j’aimerai que ce moment dure toujours ». Pas moi.. Parceque je veux en vivre d’autres, tous différents, et j’ai tellement hâte de t’aimer encore, et encore. Chez nous Brian, vraiment ?

Ma main sur ses cheveux déclenche un sourire et des paupières mi-closes.
-je vais tout faire pour que tu sois heureux, je te jure. Tu n’as aucune idée de ce que tu bouleverses en moi, toi et tes deux regards. Celui de ton pouvoir, celui que tu as là, maintenant.

Je l’embrasse passionnément, puis, ramassant ses affaires, puisque les miennes sont désintégrées, nous nous dirigeons vers le véhicule, sous les boutades de Brian, qui compte m’arrêter pour exhibitionnisme.

Arrivés chez lui, nous ne perdons pas de temps pour nous glisser sous la douche brulante, et nous occuper l’un de l’autre. Il découvre mes points faibles, et nous nous lavons de façon tendre et sensuelle. Nous constatons à cette occasion que nous reprenons rapidement une forme olympique, mais nous sommes suffisamment épuisés par cette journée pour ne pas remettre le couvert. C’est avec dépis que nous constatons que le lit n’est toujours pas monté, mais nous rions ne notre malheur somme toute relatif. Pelotonnés l’un contre l’autre , sous une tonne de coussins et de couvertures, qui sont bien inutiles avec moi dans les parages, nous parlons, beaucoup. Mes mains parcourent ses cicatrices, les nouvelles qui partiront vite, et les anciennes. Mais, au fur et à mesure qu’il me raconte ce qui s’est passé, et ce que j’ai fait, une certitude glaciale s’installe en moi. Je suis capable de lui faire du mal, peu importe ce qu’il en dit. Je suis capable de faire du mal aux gens, pas qu’à lui. Qui sait ce que j’ai pu déjà faire sans même le savoir. Je ne me rappelle pas du tout le passage ou je brûle cette… chimère, et je suis profondément inquiet.

Ma décision est prise. Jusqu’à ce que je sache ce que je suis, et comment je le contrôle, je ne lui imposerai pas ma présence, ni à d’autres…

Je lutte donc contre le sommeil, pour guetter le sien. Quand enfin j’ai la certitude qu’il est profondément endormi, je le regarde, émerveillé de le savoir près de moi, et angoissé de ce que cela implique pour sa sécurité. Me glissant doucement hors de notre cocon, je prends le temps de lui laisser un mot. Tout simple.

-je t’aime. Tu me trouveras au poste. De l’autre côté. Ma décision est prise, tant que je ne saurais pas contrôler ça, mieux vaut que je sois derrière les barreaux.

Le cœur lourd, j’arrive donc, de nuit, au poste, et, déposant ma plaque et mon arme sur le bureau de stilinsky, je finis par m’enfermer dans une cellule individuelle, et je jette les clefs au loin. Le lit est loin d’être confortable, et la peau de Brian me manque. Triste, abattu, mais déterminé, je finis par m’endormir, sans entrevoir d’avenir plaisant…




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MessageSujet: Re: Corps brulants (-16)   Corps brulants (-16) EmptySam 14 Nov 2015 - 17:01


Toi et moi


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- Tu sais, les gens qui disent « j’aimerai que ce moment dure toujours ». Pas moi.. Parce que je veux en vivre d’autres, tous différents, et j’ai tellement hâte de t’aimer encore, et encore. Chez nous Brian, vraiment ?
- Oui chez nous. Je ne conçois pas cette maison sans ta présence. Je… Tu viens de me libérer d’une prison Jordan…


Ses mots d’amours, ses gestes tendres… Je me rends compte que c’est la première fois que quelqu’un m’aime sincèrement. Je suis plutôt attractif comme gars, avec ma belle gueule et un sourire facile, mais si les personnes avec qui j’ai été avant, appréciaient ma plastique, aucune ne m’a vraiment aimé moi, comme Jordan maintenant. Je vois dans son regard, l’éclat de la sincérité. Cela n’a pas de prix. Nous nous embrassons longuement. Je lui suis reconnaissant de m’avoir laissé le prendre… Le moment était délicat, embarrassant… Je ne veux rien lui imposer et surtout pas cela. Pourtant le plaisir que nous avons pris ensemble me montre que c’est possible, d’autant plus quand c’est fait avec amour. Alors que nous rentrons à la maison dans un état un peu étrangement détaché du monde. Je charrie Jordan sur le fait que je pourrais l’interpeller pour exhibitionnisme. Je récolte un baiser provocateur. J’aime ce moment à deux, ces attentions, ces petites bêtises que nous nous murmurons. Tous ces petits riens qui font que nous sommes… un couple… J’ai du mal à réaliser cela. C’était déjà plus ou moins effectif, mais après ce qui vient de se passer ce soir, ma vie vient de changer. J’ai enfin un véritable avenir qui s’ouvre devant moi, par le simple fait que je vais le partager avec quelqu’un.

Quand nous rentrons enfin et que je franchis la porte d’entrée, je sais que j’ai franchi un pas. Enfin, ce passé qui me collait à la peau reste dehors alors que Jordan ferme la porte. Je sais bien que ma phobie des contacts humains ne se résorbera pas en un jour. Toutefois, je suis enfin libre de toucher l’homme qui monte avec moi vers la salle de bain. Et c’est sans un tressaillement, sinon de plaisir, que je le laisse m’effeuiller une nouvelle fois pour une douche commune. J’explore de nouveau son corps de mes droits et mes lèvres. L’audace me fait devenir conquérant et entreprenant. J’affiche un sourire de contentement quand je constate que le feu que j’allume à l’intérieur de lui, commence à faire un sacré effet sur son anatomie. Cependant, nous restons sages autant que possible, savourant juste ce contact et cette communion.

Le lit n’est toujours pas monté… Je me promets d’y remédier le lendemain. Nous nous effondrons sur le matelas comme deux enfants chamailleurs. Mais le calme revient vite. Du doigt il suit mes cicatrices. Je ne les apprécie pas spécialement, elles sont le témoin de mes défaillances. Jordan veut savoir ce qu’il s’est passé ce soir quand sa conscience s’est retiré pour laisser apparaître… l’autre lui.

Je cherche mes mots, je veux le ménager mais pas lui mentir. Je tente de dédramatiser la chose, mais il me pose des questions précises sur mes brûlures. Je n’ai d’autre choix que de lui dire la vérité. J’argumente sur le changement qui s’est opéré quand j’ai expliqué à la… chose que je n’interférerai pas, juste que je couvrais ses arrières. Je suis obligé de dire qu’il ne m’a pas parlé, juste regardé de manière étrange. Mais je vois le remord poindre dans son regard.

- Jordan, la prochaine fois je saurais agir pour que tu ne me blesses pas sans le vouloir. Tu n’es pas mauvais dans cet état. Je crois que tu cherches simplement à cacher le surnaturel aux yeux du monde. Je suis là pour toi et je crois… que mon rôle est d’être celui qui assure tes arrières.

Je vois bien sa frustration de ne pas se souvenir de ses actes et ses remords de m’avoir blessé. Je lui assure mon amour et ma présence indéfectible. Je me laisse bercer par ses mots doux et sa douce chaleur qui m’enveloppe. Etre enfin à deux… C’est un homme et non une femme comme dans mes projections de futurs possible. Mais je comprends que cela n’a aucune importance. Que notre amour n’en est pas moins fort et solide. Je m’endors sur la certitude d’une totale confiance mutuelle.

Je me cambre et m’étire. D’une jambe, je cherche un contact que je ne trouve pas. Les draps à côté de moi sont froids. Je me redresse sur le matelas et écoute les bruits de la maison… personnes. Est-il sorti pour nous acheter un petit déjeuner extraordinaire pour fêter notre première fois ? Il est encore tôt, alors je prends mon temps et vais évacuer les dernières brumes du sommeil sous une bonne douche chaude. Il y a encore des traces noirâtres de suie sur la faïence. Cela me fait sourire. Je rougis un peu en repensant à ce que j’ai osé faire la veille. J’ai fait l’amour avec Jordan… Une douce chaleur naît dans mon ventre…

Je descends pour faire couler le café quand je vois un papier sur la table de la cuisine. Je suppose que Jordan m’indique ce qu’il trafique. Mon cœur s’arrête à la lecture.

«  Je t’aime. Tu me trouveras au poste. De l’autre côté. Ma décision est prise, tant que je ne saurais pas contrôler ça, mieux vaut que je sois derrière les barreaux. »

- Mais quel bourricot !

Je lui avais assuré cette nuit que ça irait ! Il ne va pas rester enfermé cent-dix ans le temps qu’il comprenne ce qu’il est ! Je vis mal le fait qu’il ne me fait pas suffisamment confiance pour veiller sur lui. Ne comprend-t-il pas qu’il ne peut pas me blesser, même s’il m’a brulé cette nuit. J’ai envie de foncer au poste de police et de le sortir du trou manu militari, mais je sais que ce genre d’impulsions est mon point faible. Alors je prends le temps de déjeuner et de m’habiller aussi calmement que possible. En fait j’enrage ! Cette nuit a été si… divine, pourquoi là gâche-t-il ainsi ? Je refuse d’être séparé de mon… de mon… de mon mec bordel ! La voisine d’à côté sursaute quand je sors en claquant la porte. Je ne l’ai pas habitué à tant de véhémence. Mais hors de question que je laisse Jordan m’amener au Paradis pour m’abandonner dans un désert de sa présence. C’est clair qu’il va m’entendre le bougre !

Le trajet est court et rapide. Je bougonne, faisant et refaisant le discours que je vais lui sortir. Arrivé enfin sur place, je réalise que le poste de police est plein… de policier. Ce n’est pas vraiment l’endroit choisi pour une querelle d’amoureux…  Surtout quand l’un des protagonistes est le premier adjoint du shérif et l’autre un de ses hommes. C’est pourtant avec le visage fermé sous la colère que j’entre.

- Cela n’a pas l’air d’aller Brian !

Je ne réponds pas au planton et m’enfonce dans les profondeurs du poste. Je jette ma veste sur mon bureau dans un mouvement d’humeur qui font s’envoler des papiers. Ma collègue referme sa bouche sous mon regard noir et je prends le trousseau de clés des cellules. M’a-t-il entendu venir ? Heureusement, il s’est enfermé dans une cellule ou les autres détenus ne peuvent pas le voir. Mon pied butte sur ses clés qu’il a jetées loin des barreaux. Je les ramasse doucement et soupire.

- Tu es en infraction pour abandonner ainsi la clé de la boite de Pandore ! Jordan, ne fait pas le con s’il te plait !

Il reste tête baissée. Je vois bien ses phalanges blanchir tellement il serre les poings. Un pli barre son front, buté. Je m’approche de la porte et vais pour l’ouvrir. Mais la serrure se met à devenir incandescente.

- C’est bon arrête ! Ne va pas bloquer la serrure, Stilinski va être encore dans tous ses états si ce n’est pas déjà le cas… Son meilleur élément qui se colle tout seul derrière les barreaux ! Jordan regarde-moi ! Écoute-moi ! Je suis là pour t’assurer que tu ne blesseras personne OK ?

Je ne sais pas comment le faire changer d'avis. J'hausse le ton, et tampis si les autres nous entendent !

- Fais moi confiance...
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MessageSujet: Re: Corps brulants (-16)   Corps brulants (-16) EmptyDim 15 Nov 2015 - 17:21


Toi et moi
Le temps passe, assassin, et j’ai le Coeur lourd.. Sa présence me manque déjà. Comment est-ce possible ? J’ai besoin de le sentir contre moi, j’ai besoin qu’il soit là. J’ai envie de refaire l’amour avec lui, et de nouveau parcourir cet endroit ou plus rien ne peux nous atteindre, ou je suis alanguis sur le sol, ou le sol est sa peau, ou le soleil qui me réchauffe est son regard… Et je redoute le moment où il va apparaitre, sans doute avec de l’incompréhension dans le regard, ou peut-être même de la fureur, mais je ne peux pas prendre le risque de blesser des gens.

Je n’ai pas pu dormir cette nuit. Mes cernes doivent me trahir, même si justement la raison de mon emprisonnement me donne également une endurance hors norme. La vie est si ironique et cruelle. Pourquoi faut-il qu’au moment où je trouve enfin celui qui fait battre mon cœur et me rend si vivant, je doive en même temps devenir autre chose, que je ne contrôle pas, et dont j’ai si peur….

« Tu viens de me libérer d’une prison, Jordan », m’avait-il dit. Et pour le remercier de cet aveu si plaisant, je m’enferme moi-même. Je fais un bien piètre chevalier, même si de toutes façons Brian n’a rien d’une princesse. En vérité, c’est plutôt moi le dragon, et lui le chevalier, sauf que nous ne sommes pas ennemis. Un dragon peut-il aimer ? Je l’espère, parce que sinon je jure que j’envoie chier la mythologie et toutes les conventions qui vont avec ! Et si un dragon peut n’aimer que son trésor, alors je veillerai sur mon plus précieux : lui.

Pendant toute la nuit je l’imagine, je parcoure ses cicatrices, je subbit les affres de ne pouvoir le sentir contre moi, l’avoir rien qu’à moi, dans mes bras… Je n’ai que du vide à serrer, et de l’amertume à gouter, alors qu’il pourrait m’offrir ses lèvres… Mais je tiens bon… Mafdet, ou quelqu’un d’autre finira bien par trouver ce que je n’arrive pas à trouver moi-même.

Il y a comme des flashs, qui me font mal à la tête quand je tente de m’en rappeler. Je sais ou je suis allé, je ne sais pas pourquoi. Je sais ce que j’ai ressenti, je ne sais pas comment… Je sais où je veux être, je ne sais pas si je pourrai à nouveau…
Je me rappelle la promesse rassurante de Brian

- Jordan, la prochaine fois je saurais agir pour que tu ne me blesses pas sans le vouloir. Tu n’es pas mauvais dans cet état. Je crois que tu cherches simplement à cacher le surnaturel aux yeux du monde. Je suis là pour toi et je crois… que mon rôle est d’être celui qui assure tes arrières.

Cacher le surnaturel ? Je me souviens du vieux chaman, au nemeton. Il m’avait fait comprendre que j’avais une mission, et il m’avait fait réaliser qu’elle risquait de refroidir mon cœur alors même qu’un feu ardent prenait possession de mon corps. Mais cette mission que je pensai solitaire ne le serait peut-être pas avec quelqu’un comme Brian…
Comme si le fait de penser à lui l’avait fait apparaitre, je l’entend arriver, et au bruit de ses pas, je le sais furieux..
- Tu es en infraction pour abandonner ainsi la clé de la boite de Pandore ! Jordan, ne fait pas le con s’il te plait !

Je lui souris. Il est là. Si beau, même furieux. Surtout furieux..
-je suis très doué pour faire le con, tu vas vite t’en rendre compte. Écoutes, je sais ce que tu m’a dis, et je sais que tu es sincère quand tu penses pouvoir m’aider, quand je dois … brûler ces corps.. Mais je t’ai quand même blessé.. Et si ça se trouve, je fais ça depuis longtemps, et j’ai peut être tué des gens… Je suis trop dangereux, Brian…

Je baisse la tête, et serre les poings de frustrations, alors que je n’ai qu’une envie, le serrer dans mes bras et l’embrasser… Quand il fait mine d’ouvrir la porte, je relâche cette frustration avec l’intensité d’un four de forgeron, et le métal commence à rougir, le faisant se reculer précipitamment.

-C’est bon arrête ! Ne va pas bloquer la serrure, Stilinski va être encore dans tous ses états si ce n’est pas déjà le cas… Son meilleur élément qui se colle tout seul derrière les barreaux ! Jordan regarde-moi ! Écoute-moi ! Je suis là pour t’assurer que tu ne blesseras personne OK ? Fais moi confiance

Je le regarde. Je l’écoute. Je l’aime. Mes yeux brillent, j’avale difficilement ma salive, la gorge nouée.
-Sitlinski, ça va pas être de la tarte, à gérer…Je lui dirais que tu as rien à voir la dedans, hors de question que tu trinques pour moi… Je suis a peu près sûr que Mafdet va venir faire ses griffes sur moi, et pas forcément avec sa taille de minou…

Ce n’est pas ce qu’il attend de moi, je le vois à sa mine déconfite.

-Brian, je sais que je peux compter sur toi ok ? Je mettrai ma vie entre tes mains, je tuerai pour toi, je me sacrifierai pour toi, tu comprends ? Je t’aime. Vraiment. Peut-être pour la première fois de ma vie… Ce n’est pas en toi que je n’ai pas confiance, c’est en moi…

Je le regarde intensément. Lui aussi. On dirait une bataille de regard dans un transport en commun mal famé. Mais aucun des deux ne lâche. En même temps on explose :

-mais quelle tête de mule !
-mais quelle tête de mule !

Puis nous éclatons de rire, alors que nous avons dit exactement la même chose.
-rentre chez toi.. chez nous, Brian.. Stilinski ne dira a personne ou nous avons trouvé le corp.. Je suis à peu près sur qu'il y en aura d'autres…Je ne sais pas ce que je suis, mais en tout cas pas un mentaliste, comme toi…

-mais tu es attiré par les morts, Jordan..

-comme.. une banshee ? Comme Lydia ?

-tu trouves des corps, comme elle.. J’ai lu son « dossier » dans la liste quand tu m’as fait venir dedans
-je trouve ces.. choses.. ces chimères.. pas les morts, comme elle.Enfin j'en ai trouvé qu'une mais c'est comme si je savais dans mes tripes qu'elle allait mourir.
-une chimère morte… ou sur le point de le devenir
-donc elle et moi, on est deux messagers de la mort ?

Je me suis laissé glisser sur les barreaux, et Brian a fait pareil, de l’autre côté de la cellule. Il est si proche, ce métal qui nous sépare est une torture que je m’inflige, alors que je sens sa main toucher doucement la mienne. Mon cœur bat plus vite. Mon cœur bat plus vite… Mon cœur bat plus vite… Je me répète cette vérité car elle est mon mantra, avec lui.

-je devrai le mettre sur mon cv, quand j’aurai perdu ce poste…

Je l’entends soupirer, à mi-chemin entre le rire doux que je lui envie et la lassitude face à mon attitude.

Je le sens se lever, son contact me manquant déjà.
-je te laisserai pas faire ton bourricot. Je trouverai ce que tu es, d’une façon ou d’une autre..

Tout son corps est crispé, et je ne peux pas m’empêcher d’avoir envie de lui.
Je me relève à mon tour et le regarde, triste.
-je sais Brian. Et je me battrait pour pouvoir de nouveau te tenir dans mes bras.. Mais d’ici là..
Je recule de quelques pas, déterminé, le menton haut, buté comme un âne.




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MessageSujet: Re: Corps brulants (-16)   Corps brulants (-16) EmptyLun 16 Nov 2015 - 17:42


Toi et moi


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- Je suis très doué pour faire le con, tu vas vite t’en rendre compte.
- Je ne te laisserai pas faire…
- Écoutes, je sais ce que tu m’a dit, et je sais que tu es sincère quand tu penses pouvoir m’aider, quand je dois … brûler ces corps.. Mais je t’ai quand même blessé.. Et si ça se trouve, je fais ça depuis longtemps, et j’ai peut être tué des gens… Je suis trop dangereux, Brian…


Je ne sais pas quoi lui répondre. Que ce serait-il passé si je ne l’avais pas dévié de sa route et qu’il aurait croisé nos collègues en train d’embarquer le corps du garde-chasse ? Les auraient-ils blessés ? Je crains qu’il ait raison. Je suis dépité quand il m’empêche d’ouvrir la cellule. Je peux lui garantir ma présence, l’absolue certitude qu’il ne blessera plus personne.

-Stilinski, ça va pas être de la tarte, à gérer…Je lui dirais que tu as rien à voir la dedans, hors de question que tu trinques pour moi… Je suis à peu près sûr que Mafdet va venir faire ses griffes sur moi, et pas forcément avec sa taille de minou…
- Au contraire, colle-moi là-dedans ! Tu as besoin d’un soutient Jordan !
- Brian, je sais que je peux compter sur toi ok ?
- Alors sors de là !
- Je mettrai ma vie entre tes mains, je tuerai pour toi, je me sacrifierai pour toi, tu comprends ?
- Oui, mais je ne t’en demande pas tant !
- Je t’aime. Vraiment.
- Moi aussi…
- Peut-être pour la première fois de ma vie… Ce n’est pas en toi que je n’ai pas confiance, c’est en moi…


Ce jeu de ping-pong se termine par une confrontation de regard. Je ne le lâche pas ! Je ne baisserai pas les yeux le premier… lui non plus semble-t-il.

- Mais quelle tête de mule !
- Mais quelle tête de mule !


L’énormité de la situation nous fait rire. Nous sommes là au poste de police, dans le quartier des cellules à nous disputer comme… un couple. Nous enchainons les premières fois, la première fois où nous faisons l’amour, celle où nous nous disputons….

- Rentre chez toi.. chez nous, Brian.. Stilinski ne dira a personne ou nous avons trouvé le corps.. Je suis à peu près sûr qu'il y en aura d'autres…Je ne sais pas ce que je suis, mais en tout cas pas un mentaliste, comme toi…
- Non. Tu sembles attiré par les morts…
- Comme.. une banshee ? Comme Lydia ?
- Tu ne cries pas aussi fort…


Nous dialoguons, chacun de notre côté des barreaux de sa cellule. Il s’est finalement approché de moi. Nous faisons le point de ce que nous savons… pas grand-chose. Assis sur le sol, je sens sa chaleur si proche… Je glisse mes doigts à travers les barreaux pour caresser sa main. Je trouve cela totalement injuste, pile au moment où enfin j’arrive à m’abandonner.

- Je devrai le mettre sur mon cv, quand j’aurai perdu ce poste…
- Pfff…


Je soupire. Je me heurte à une facette de Jordan que pourtant je connais, mais dont je n’ai jamais eu à souffrir. Je me relève avant qu’un de nos collègues fasse irruption ici. Nous avons assez de problème comme ça…

- Je te laisserai pas faire ton bourricot. Je trouverai ce que tu es, d’une façon ou d’une autre…
- Je sais Brian. Et je me battrai pour pouvoir de nouveau te tenir dans mes bras.. Mais d’ici là…
- Tu me manques…


C’est une vraie torture que de le voir s’éloigner de moi. J’ai besoin de sa chaleur et de sa présence. Mais quelque soient les promesses que l’on se murmure dans les bons moments, au moindre coup dur, elles volent en éclat. Nous nous étions promis des « ensemble » et des « toujours », mais ces serments ont-ils finalement un sens ? Nous nous regardons, chacun désirant l’autre. Tout cela est bien stupide. Je ferme la porte doucement en ressortant. Le monde me semble subitement froid. J’hésite, puis vais voir le shérif Stilinski.

- Collez-moi à la surveillance de Jordan.
- J’ai besoin d’hommes sur le terrain O’Conner, pas assis au poste de police !
- Oui monsieur…


Je n’ai que d’autre choix que de me mettre au travail. La présence de Jordan dans une des cellules rend l’atmosphère un peu lourde. Officiellement, mise à part Ruby et le shérif, je suis le seul au courant pour les surnaturels. Mais plus je travaille ici, plus j’ai l’impression que les gens savent sans le savoir. Car avec toutes nos affaires étranges, il n’y a personne pour se poser les questions évidentes sur ce qui cloche. Est-ce un effet du Nemeton ? En tout cas c’est aussi bien ainsi. J’espère que Jordan sortira rapidement, la maison va sembler bien vide sans lui.

Spoiler:

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