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 C'est une belle journée... Feat RP Libre

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Caracole O'brien

Caracole O'brien


Brumes du Passé : Humain
Meute & Clan : L'église
Âge du personnage : 18 ans

Meute & Clan : Shepherd's Pack
Âge du personnage : 18 ans

Alias : Bisouloup
Humeur : Neutre
Messages : 1446
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Localisation : À Beacon Hill, entouré de sa meute et ses amis.

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MessageSujet: C'est une belle journée... Feat RP Libre   C'est une belle journée... Feat RP Libre EmptyMar 13 Juil 2021 - 17:54




C’est une belle journée ! RP libre




Être un autre, mentir, ne pas détruire ce qu’il avait créé. C’était les seuls ordres qu’il m’avait donnés. Les seuls que j’écoutai. Et je les suivais encore. Je m’empêchai de me réjouir de sa mort. J’observai seulement le cercueil où le corps calciné reposait et où certaines personnes se recueillaient… Un étrange spectacle. Une envie de lever les yeux au ciel me happa, mais de fausses larmes coulaient sur mes joues. Une tristesse de façade. Je jouais le bon fils de pasteur. À l’intérieur, je souriais. Le seul ennui, c’était que j’allais le remplacer : être un homme de Dieu. Devrais-je imiter ce monstre ? Être un alcoolique qui s’imbibait du sang du Christ chaque soir, et venait me battre, car sa femme était morte par ma faute ? Et chaque soir, après avoir fini sa tirade, les coups pleuvaient et, comme je ne rechignais jamais, il s’énervait encore plus et me traitait de monstre, d’erreur. Ses poings frappaient toujours plus fort, mais je n’ouvrai pas la bouche. Je ne souffrais pas, m’en foutais complètement. Seules quelques marques survivaient après ses coups. Toujours bien placé pour effacer sa violence et montrer ce qu’il n’était pas : quelqu’un de bien. Je ne rendais jamais les coups, pour ne pas finir au bûché ou passait sous une hache.

Les habitants de la ville ne voyaient rien et mon père s’en contentait, il se trouvait fort et puissant ainsi… Au-dessus des autres.

Je baissai le regard, personne d’intéressent, à mes yeux, n’était venu, mais je devais rester… Terminer ma mission, puis partir ailleurs. Je m’approchai encore une fois du cercueil, l’examinai un petit moment et plissai des yeux. Une étrange marque se voyait sur le corps calciné. Corps qui n’avait même pas été réparé par Tobias, étant donné qu’il n’y pouvait rien. Espionnant à droite et à gauche, je capturai l’objet. Cela n’appartenait pas à mon père. C’était une griffe. Une griffe animale, mais… La taille ne correspondait à rien. Je mis l’objet dans ma poche, puis attendis la fin de l’enterrement.

***

Dans la maison de mon père, je fouillai tout pour découvrir les secrets qui se terraient en ses lieux. Les cachotteries du « père » m’intriguaient au plus haut point. Que cachait-il ? Seule l’armoire à vin ne me faisait pas d’œil. L’ouverture crispante de la porte m’offrait toujours les mêmes terreurs : son arrivée, les coups qui pleuvaient et le sang qui giclait, car même si je ne souffrais pas, il me blessait… J’ouvrai tout, mais ne trouvai rien… Je me tournai vers l’armoire… Il ne restait que cet endroit. Je m’en approchai, me rassurai en regardant qu’il n’était pas là. J’étais seul, j’ouvris la porte. Je sursautai au bruit, effaçai les images et remarquai du vin partout. Du vin de messe, de l’alcool… Plein partout. Mais quelque chose de bruyant m’intrigua. J’avançai ma main. C’était une sorte de coffre transparent, comme un trophée. À l’intérieur, une griffe identique à la première trônait. Elle était aussi grande. Je la sortis et examinai les deux. C’était bien des griffes. Des griffes à taille humaine. Qui pouvait posséder ce genre de griffe ? Regardant mes doigts, je me mis à rire. Pourquoi ça serait à des humains ? Puis l’idée évolua. Je posai l’une des griffes sur un doigt et, à quelque centimètre prêt, elle m’allait. Un démon aurait tué mon père ? Devrais-je le remercier ? Je secouai la tête : fini de rire, le danger était bien réel. S’il y avait un démon ici, il ne s’en prendrait pas qu’à mon père… Les autres habitants étaient en danger, et si, j’étais leur nouveau prêt, je devais les protéger du mal, du vrai. Pas ce que faisait mon père, pas ses mensonges pour se faire de l’argent en plus…

Les deux dents en main, j’abandonnai la maison et partis à l’aventure. Qui pourrait m’aider à découvrir plus de choses sur ces créatures ? Mon futur supérieur ? Celui de mon père ? Les Hales ? Les Argents qui étaient là bien avant l’arrivée des colons ? Les natifs américains ? Vu le passé commun, je risquai d’être mal reçu. Un choix s’offrait à moi… Un choix… Je me perdis dans la contemplation. Pouvait le faire ? Prévenir la haute autorité et détruire la vie de ses gens ? Leur mener plus de problèmes ? Plus de personnes malhonnêtes ? Être comme lui pour leur soutirait plus d’argent ?

Je secouai la tête… Me débrouiller, essayer de mettre le moins de monde au courant. Être discret pour ne causer aucun tort. Et ces griffes… Personne ne devait les découvrir. Surtout pas les hommes qui venaient voir mon père pour parler de chose horrible, croyant que je dormais. Je les détestai encore plus que lui… Et vu les regards qu’ils me lançaient, ça devait être réciproque.

***

Chaque coup m’approchait de mon but, chaque bond m’emportait loin de la ville, loin de cet endroit et de mon histoire. L’étalon fonçait droit devant pour m’aider à cacher cette découverte. Une course d’oubli. J’oubliai tout mon passé, ma vie, j’étais juste heureux. Le vent me caressait le visage, une sensation rafraîchissante. Agréable… J’avais toujours rêvé de faire du cheval, mais je n’en avais jamais eu le droit. Sûrement pour rester malheureux toute ma vie. Pourquoi les gens se plaignaient-ils toujours de la douleur ? C’était si bon d’être là… Je fermai les yeux, respirai l’air chaud autour de moi, sentit mon corps s’élever dans les airs une seconde. Puis mon fessier glissa, mes bras maintinrent les rênes. Le cheval hennit, frappa le sol avec ses sabots avant et m’éjecta de son dos. Terrifié, l’animal frappait toujours le sol pour faire fuir son agresseur. Un serpent ? Autre chose ? Pourquoi avais-je fermé les yeux ? Abrutis. Je me relevai, le pied formait un angle étrange, mais toujours pas la moindre douleur. Je levai les yeux vers le cheval et vis, en plein jour, une créature immonde. Elle jouait avec le cheval, l’acculait vers moi. C’était quoi ce truc ? Humain et animal ? Un monstre ? Un démon ? Il avait tué mon père ? Je ravalai ma salive, fit un pas en arrière et trébuchai. Une pierre. Affolé, je me tournai pour fuir en rampant. Il ne restait qu’une maison. Une seule chance de trouver de l’aide… Je hurlai à leur encontre, quémandai leur protection.

— À l’aide… venez !

Ma voix fluctuait sous la peur et la panique. Pourquoi n’arrivai-je pas à tenir debout ? Même les blessures de mon père ne m’empêchaient pas de vivre. Je rampai, avançai petit coup par petit coup. Mon cœur battait dans mon corps pour expulser le sang. Vite, plus vite. Ramper, comme dans l’armée, en bon petit soldat. Un bras, une jambe puis pousser. Encore un petit effort. Je hurlai toujours vers cette maison pour voir les habitants sortir, faire fuir le monstre. Encore des efforts. J’avançai. Vite, un pas de plus. La maison se rapprochait, même si elle n’entendait pas mes supplices. Je m’éloignai des cris et des hurlements, tremblai de peur. Encore un effort, répétai-je. Encore…

D’un coup mon avancé s’effaça. Tiré en arrière d’un coup de patte. La maison s’éloignait, presque souriante de me voir disparaître. J’avançai ma main, comme si elle pouvait me happer pour me sauver, mais c’était impossible. Le monstre riait… Puis s’arrêta. Je tentai de me défaire de sa prise, mais rien n’y faisait. Il me tenait… Mon regard se porta sur la maison.

Aidez-moi ! pensai-je silencieux.

La chose agrippa ma jambe, me traîna loin de tout. J’étais perdu. J’allais mourir… Stop ! Je grattai le sol, essayai de m’agripper à la terre. Je forçai sur mes doigts, enserrai les pierres. Une traînée de sang commença à suivre les sillons créés par mes doigts. Je saignai. Il possédait plus de force que moi. Je n’arrivai même pas à le contrer… La fatalité me happa, m’éloignant de mes envies.

À quoi bon ?

Aider les autres, être délaissé par eux… Être invisible pour tous… Tous les enfants qui ne désiraient pas jouer avec moi… L’indifférence… L’impossibilité d’être qui j’étais réellement.

À quoi bon vivre, si on devait se cacher ? Être un autre…

Pourquoi ne pas tout simplement se laisser tuer ?

Je fermai les yeux, une image se dessina dans mes rétines. Une personne qui partait seule. Une famille… Non ! J’ouvris les yeux. Je n’allais pas mourir. Ne pas être tué par cette chose. Si quelqu’un devait me tuer, ça ne serait sûrement pas lui !

Une colère m’anima. Mon cœur explosa. J’agrippai une pierre, tentai de me tourner pour qu’il me lâche et lui balançai cette pierre. La main lâcha mon pied. Je me levai doucement… Totalement épuisé, la respiration roque, rapide. Mais je ne me laisserai pas tuer sans combattre. Même si au fond de moi, j’espérai surtout voir quelqu’un venir.

Je me rappelai les bastons, posai mes mains face à moi pour me protéger le visage. Mon corps zigzaguait, mais me voir ainsi debout, prêt à me défaire choqua le monstre… Pourquoi cette pause ? Je ne comprenais rien. À moins qu’il ne s’attendît pas à me voir debout après les blessures. Je regardai ma jambe : elle saignait. Un sourire s’afficha sur mon visage. Cela allait m’être utile.


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