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 Morose Novembre

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Derek Hale
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Derek Hale


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MessageSujet: Re: Morose Novembre   Morose Novembre - Page 2 EmptyVen 19 Aoû 2022 - 18:16

Morose Novembre


Lorsque je reviens sur la terrasse avec deux verres long drink et une bouteille d’eau fraîche, je retrouve Jay en semi-abandon dans le fauteuil de Peter. Je m’amuse mentalement du rendu différent qu’il offre. Peter donnait l’impression d’avoir un balai coincé dans les fesses : rigide, nerveux, toujours en contrôle. Le thérapeute soigne également ses postures, par déformation professionnelle, j’imagine, mais il sait aussi se laisser aller. Non qu’il soit avachi, il se montre simplement détendu et semble bien se sentir. Un constat qui me plaît. S’il a été clair sur le type de relation qu’il souhaite, cela n’empêche pas que je préfère le voir à l’aise dans mon environnement personnel. Ma demeure noyée dans la forêt peut être source d’angoisses pour certaines personnes.

Je ne fais rien pour rompre sa langueur. Je réponds à ses flatteries amicales par d’autres flatteries. D’ordinaire, ce genre d’échanges sociétaux m’exaspère, car vide de sens. J’entre dans le jeu, ici l’effort d’amabilités me coûte peu. Quoi qu’il en soit, Jay l’aura compris, je ne suis pas d’une nature loquace. Je laisse souvent des silences entre mes phrases ou celles des autres, pour mieux les entendre, les comprendre.

Le sportif avisé sonne la fin de notre pause. Ça grince dans mes articulations. J’ai beaucoup perdu en souplesse depuis… mes ennuis cosmiques. Je pallie mon manque de forme par la technique. Moins rapide que mon adversaire, je soigne mes positions pour handicaper ses tirs et ainsi récupérer le ballon. Même si je peine de plus en plus, j’apprécie notre joute. Concentré sur le jeu, j’oublie mes tracas et quand Jay reste accroché au cerceau après avoir marqué le point final, je le trouve un poil poseur, mais diablement désirable. Une poignée de main cordiale scelle la fin du match. Je ne suis pas vexé de sa victoire. Car si Peter se tenait raide sur son fauteuil, il se montrait rude adversaire au basket, un sport où il excellait. Même Mick me donnait parfois maille à partir. Il n’y a que Chad qui perd tout le temps. Dans son cas, j’ai un doute sur le fait qu’il le fasse exprès.

- T’as de bons réflexes ?
- Hein ?

Jay lâche son perchoir et s’enroule autour de moi en mode Koala. La mignonnerie s’arrête aux propositions salaces qu’il me murmure à l’oreille. En phase avec son désir, je réponds à son baiser. Il a le don de m’empêcher de réfléchir et ruminer. Toujours là où je ne l’attends pas. C’est le thérapeute le remède, non ses prescriptions.

(…)

Je lui offre un sourire carnassier quand il évoque le besoin de se laver. Je lui montre le tuyau d’arrosage non loin de là. Son expression vaut un pesant d’or et encore plus quand je l’arrose copieusement. Nouveau jeu : la possession d’un pauvre tuyau qui n’a rien demandé. J’étonne mon invité par la présence d’un pain de savon bien rangé dans une boîte à côté du robinet, lui expliquant qu’on m’avait prié de me débarbouiller avant de rentrer dans le manoir plein de boue de mes longues courses en forêt. Puis, ce n’est pas comme si on avait du voisinage à offusquer.

(…)

- Tu m’as l’air d’un mec qui joue de la guitare. J’ai bon ?
- Tout faux. J’avais essayé d’apprendre ado pour avoir l’air cool. Un massacre.

À défaut, Jay propose de mettre un peu de musique. Peter était un maniaque sur ce point tout comme Chad. Je possède donc une installation performante et optimum pour un son parfait. Je propose quelques titres et interprètes puis envoie une play liste depuis l’ordinateur branché sur la chaîne. Ça aussi, c’est une manie de Chad de tout informatiser. Je ne donne pas cher de sa peau si un jour la technologie s’écroulait.

- Ensuite, on pourra aller se balader dans la forêt si tu veux. Tu pourras m’apprendre la différence entre un pin et une pruche.
- Le climat est trop sec ici pour la pruche.

Je laisse Jay s’installer sur le canapé, tandis que je vais chercher mon péché mignon dans un tiroir bien connu de Ian.

- Noir-noisettes. Si t’aimes pas, te force pas, je suis moyennement prêteur avec mon chocolat.

J'adoucis mes dires par un clin d'œil et file la tablette à Jay après m’être servi d’une rangée de carreaux. Ma seule addiction réelle. Je cherche un sujet de discussion, j’évoque les groupes musicaux que j’affectionne, poursuis l’échange sur les derniers films vus, ceux qui vont sortir et qui m’intéresseraient de voir. J’ai passé mon bras sur ses épaules guettant un tressaillement de recul. Je suis d’ordinaire celui qui entoure, même si Jay m’a montré que laisser l’initiative à l’autre est agréable. Cela nécessite un lâcher-prise, une qualité que je dois travailler. Toutes mes précédentes conquêtes m’ont donné un mauvais pli.

Jay fait bifurquer notre échange sur le sport. Je ne sais plus à quel moment il a retiré mon bras et où je me suis retrouvé allongé sur le canapé la tête sur ses genoux. C’est un homme attentif, mais qui ne s’efface pas pour autant.

(…)

J’ai choisi le sentier qui mène à la falaise. Tous les vingt mètres j’énonce un nom d’arbre avec ses qualités ses défauts.

- Celui-là s’appelle le désespoir du singe !

Jay me regarde septique.

- Je me fous pas de ta gueule ! C’est bien ainsi qu’il est surnommé en raison de ses épines particulières. Ce n’est pas une espèce de la région, il a été planté par je ne sais qui. Son vrai nom est l’araucaria.

J’ai attrapé sa main quand le sentier s’est élargi à l’approche de la falaise.

- J’aime bien venir ici, voir Beacon Hills de haut. Ça me donne l’impression d’être hors du temps, un truc comme ça.

Je hausse les épaules, mal à l’aise de me dévoiler ainsi. Mon portable vibre dans ma poche. Un message de Chad avec l’heure à laquelle il pense passer avec mon cousin. Cela nous donne le temps de rebrousser chemin sans nous presser.

- J’espère ne pas t’avoir barbé avec ma forêt.

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MessageSujet: Re: Morose Novembre   Morose Novembre - Page 2 EmptyLun 19 Sep 2022 - 19:20


Morose Novembre ω Derek Hale


« Tu devais déjà être suffisamment cool, alors », haussé-je les épaules en enfilant une manche à la fois. Je me garde de lui dire qu’on ne peut avoir tous les talents. Personnellement, c’était en arts plastiques que j’étais un désastre. Mes professeurs étaient satisfaits de moi en cours de musique : je savais lire les partitions et suivre le rythme, et je reconnaissais assez bien les notes. Au collège, Miss Gomez avait été déçue quand je lui ai annoncé abandonner le saxophone pour focaliser sur le sport et les cours de science. Elle espérait peut-être que je rejoigne la fanfare de l’école : elle savait peut-être que j’aurais aimé faire partie de l’équipe de foot et y voyait une façon alternative de me retrouver sur le terrain, ou sous les feux. Avec l’un des groupes les moins appréciés de l’école. Non. Définitivement, les tambours ronflant, les tubas et les hautbois en touts genres, ça n’aurait pas été pour moi.

Sans me questionner sur mon incapacité à rester longtemps inactif, j’offre une nouvelle activité à Derek. Il ne refuse pas, et se contente de m’indiquer qu’on ne retrouve pas de pruche à Beacon Hills. Il est vrai que c’est un mot qui me vient du camping en meute, davantage dans le nord de l’état. Je ne me souviens du terme que parce qu’il m’avait marqué, étrange et différent des pins et sapins usuels.

Je m’assois et ajuste le coussin du canapé par automatisme. Je pourrai au moins apprécier cette musique qui joue, et apprendre à connaître mon patient sous un nouvel angle. Il me rejoint, une tablette de chocolat à la main. Mon visage se chiffonne en entendant l’extravagante proposition selon laquelle il est plausible de ne pas aimer cette friandise. Je réponds à son clin d’oeil d’un sourire chafouin.
« Je tenterai de ne pas abuser, alors. »

Je me contente donc d’un unique carreau que je laisse fondre sur ma langue. Au bout d’un moment de dégustation, Derek lance la conversation sur ce qui joue en fond sonore. Je l’interroge sur ses goûts en la matière, me contentant parfois d’approuver ou de noter une différence avec mes propres préférences. Je me retrouve rapidement calé contre mon hôte, possessif. Cela ne me déplaît pas. Il y a davantage à tirer des relations sans engagement qu’un petit coup rapide. La chaleur humaine nous est tous indispensable. Lorsque vient le sujet des trames sonores, la discussion s’embrase légèrement et nous parlons de ce que nous avons récemment apprécié sur le petit comme le grand écran. Je ne me considère pas cinéphile, mais ai suffisamment de culture pour tenir ma part dans l’échange. Nous semblons aimer le même type de films d’action, discutons sur les genre avoisinant, qu’il s’agisse d’histoires de gangsters ou de course automobile, ou encore de super-héros. Derek me parle de thrillers et autres films de suspens, et je commet une bévue en lui rétorquant sur un film d’horreur qui me plaît bien. Nous poursuivons sur ce qui, du huitième art, nous fait frissonner, jusqu’à ce que je ramène inévitablement le sujet sur les films sportifs. La cuisse sous son crâne et la main sous son t-shirt, nous discutons de sport. Je savais déjà la passion de Derek pour le basketball. J’en apprends encore un peu sur lui. Au détour d’une question, il rigole avant de me confirmer l’importance qu’à la crosse à Beacon Hills. C’est le sport local, supplantant le basket et le foot. Je n’ai pas besoin de feindre la surprise.

Au moment où Derek se remet en position verticale, je réalise que ma jambe était légèrement engourdie. J’interprète son signal et me lève du canapé une fraction de seconde avant lui. Nous enfilons nos chaussures et quelques minutes plus tard, il commence à me souffler des noms d’arbres. C’est toujours mieux qu’un nom d’oiseau ! Heureusement pour moi, je ne crois pas qu’il y aura un test à la fin de la ballade, et Derek sait garder les choses intéressantes.

- Celui-là s’appelle le désespoir du singe !
Je n’ai même pas besoin de répondre, tant il me semble évident que mon expression faciale, le menton légèrement rentré, les sourcils inégaux, les paupières légèrement closes, la bouche pincée; tout, ainsi que mon langage corporel disent mieux encore ce que j’ai en tête : tu te moques de moi ? Qui a pu donner un tel nom à cet arbre? Il est certes impressionnant avec ses feuilles triangulaires à même un tronc lui-même tourmenté, si j’en juge de la direction indéterminée qu’il prend. On dirait un origami sur une pieuvre de bois, ou un buisson sortit tout droit de l’imagination d’un enfant. Je souris et reprend un air plus neutre quand Derek m’explique l’origine de ce nom. Je me retiens de commenter, moqueur, sur sa méconnaissance des gens qui viennent planter des trucs dans sa forêt. Araucaria, donc, de son vrai nom. J’aime bien la sonorité, mais il est impossible que je m’en souvienne passé le prochain bosquet.

« Je suis plutôt surnoms, comme mec. »

Commentaire à double-sens, entre les arbres et les gens, qui indique ma préférence pour la référence aux primates. Le ton trahi mon amusement, et peut-être mon désespoir de retenir un nom latin en dehors du corps humain.

« Et il y a beaucoup de singes dans le coin ? » demandé-je rhétoriquement.

Derek m’a saisi la main et nous nous promenons ainsi. Nonchalants et nos épaules à une distance raisonnable, il poursuit le tour privé. Nous passerions difficilement pour un couple d’amoureux transis. Pourtant, je sens de temps en temps mon pouce caresser sa main, ou ses doigts faire pression sur les miens.

J’observe la paroi rocheuse avec la curiosité du nouvel arrivant. Certes, l’idée d’y tenter une grimpe descendante me traverse l’esprit, mais ne l’accapare pas. Pas encore, du moins. Derek affirme apprécier la quiétude de l’endroit. Ou peut-être l’admet-il, car je lui trouve une certaine vulnérabilité que j’espère me montrer en mesure d’apprécier. J’aimerais bien lui retourner l’ascenseur, mais je me considère authentique. Il y a bien peu de choses que je puisse omettre de partager, cependant j’ai mes raisons pour le faire. Dans les circonstances actuelles, il serait également malvenu de le faire. Le mieux, me semble-t-il, est d’apprécier le geste de Derek et de le lui laisser savoir. Je lâche sa main pour lui saisir l’épaule.

« Je crois comprendre ce truc. Merci d’avoir voulu le partager avec moi. »

Cette marque de confiance est la preuve que nous passons de connaissances à amis, je pense bien. Ou un truc qui s’y rapproche : inutile d’utiliser des étiquettes trop restrictives. Je délaisse Derek lorsqu’il répond à la vibration de son téléphone portable, et me tourne pour admirer la ville et la forêt qui l’entoure, tout en lui laissant suffisamment d’intimité pour effectuer sa discussion textuelle. Je me retourne vers le local lorsque sa voix m’indique qu’il en a fini de ses autres préoccupations.

- J’espère ne pas t’avoir barbé avec ma forêt.
« Pas du tout, ne t’inquiète pas pour ça. J’ai déjà oublié la moitié des noms, mais si j’avais été importuné, je te l’aurais indiqué. »

Sans le froisser, cela va sans dire. Il y a toujours des gens pour s’offusquer de tout, mais je me considère généralement plutôt diplomate. Et puis, même sans user de mes charmes, je sais également faire dévier la conversation avec aisance.

« Le crépuscule doit être magnifique, vu d’ici. »

Le soleil a peut-être bien amorcé sa descente, mais l’après-midi n’est toujours pas terminé, et le ciel est aussi clair que la grisaille de novembre puisse le lui permettre. Nous sommes déjà chanceux de deviner l’astre solaire derrière le voile nébuleux. Nous sommes trop loin pour que je parvienne à discerner le bâtiment où je vis, mais je reconnais quelques lieux d’intérêts non loin. Un parc, un clocher, la bibliothèque.

La brise me surprend et me fait frissonner, alors que derrière nous elle arrache quelques feuilles jaunies à un hêtre. Ou Derek a-t-il dit qu'il s'agit d'un frêne ?
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MessageSujet: Re: Morose Novembre   Morose Novembre - Page 2 EmptyMer 28 Sep 2022 - 14:26

Morose Novembre


Jay semble avoir apprécié la balade. Honnête, il avoue ne pas être en mesure de retenir tous les noms que je lui ai cités, mais me rassure sur le côté agréable de ce moment loin de la ville.

- Le crépuscule doit être magnifique, vu d’ici.
- Surtout en agréable compagnie, glissé-je malicieux.

La vue offre des spectacles magnifiques, des jeux de lumières et de couleurs sans cesse renouvelés. En cette période de l’année, ce sont surtout toutes les nuances de gris et de bleus tirant sur le violet qui s’affirment dans la vallée souvent cachée sous la brume hivernale. Jay frissonne sous une bise qui jaillit subitement. Le soleil bascule changeant les températures et les mouvements d’air. J’hésite à combler l’espace qui nous sépare, l’accueillir contre moi et le frictionner. Un geste convenu, puis le thérapeute n’est pas une princesse fragile. Je m'abstiens.

- On a le temps de rentrer tranquillement pour être là quand Chad me ramène Ian.

Nos pas crissent dans le tapis de feuilles mortes. La forêt est dans un entre-deux, de l’or et rouille parsèment encore les branches. Avec le printemps, l’automne est la plus belle des saisons pour les parcelles forestières.

- Oh ! Je viens de trouver mon repas du soir !

Je m’écarte du sentier à grandes enjambées, puis me penche sur une portion herbeuse au pied d’un bosquet de noisetiers. Trois immenses champignons dressent fièrement leurs chapeaux d’un diamètre aussi large que ma main écartée.

- Lépiote élevée, ou coulemelle pour les intimes, dis-je en pinçant délicatement les pieds à leur base. La seule amanite comestible.

Je lis du doute dans le regard de l’oméga et en ris franchement. La vaste propriété de ma famille pourrait, avec quelques aménagements, être presque autonome si on se contente de mets simples.

(…)

Arrivés au manoir, je place mes champignons dans un seau que je remplis d’eau et agrémente de vinaigre. Les insectes qu’ils contiennent s’extrairont tous seuls. Nous sommes en train de nous dire au revoir quand j’entends la voix de Ian. Lui et Chad sont passés par la forêt pour venir. Je les rejoins devant la maison, Jay sur les talons.

- Docteur Jay ! crie Ian en s’élançant vers nous.
- Pas plus vite que tes jambes, bonhomme, conseillé-je. Salut Chad.

L’architecte nous offre un sourire que je n’ai pas vu depuis des lustres. Son éducation l’empêche de toutes mimiques équivoques, mais je ne suis pas dupe de ce qui le met en joie : me voir avec quelqu’un. Je fais les présentations :

- Voici Jay, le thérapeute dont je t’ai parlé. Et là, c’est Chad. Tu as la meute au complet. Enfin, il manque notre émissaire, mais tu ne perds rien.
- Maf est une panthère !, ponctue Ian.

Phrase sibylline que je ne tente pas de démystifier. Je respecte Mafdet, mais elle a des manières douteuses envers les gens et un sens de l’humour que je ne partage pas.

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