Temporalité des Brumes du présent

Le contexte en 2022 : là.
La fiche de présentation dédiée à 2022 : suivre ici.
Cartographie des lieux & personnages joués : ici.
Les PNJ, scénarios et personnages inventé en RP : là.
Quelques idées qu'on vous propose : ici.

Beacon Hills est une ville résidentielle de moyenne importance. Aucun vestige historique ne la démarque d’une autre localité de Californie. Une architecture basique et de nombreuses zones pavillonnaires plus ou moins nanties, rien de remarquable en apparence. Et pourtant…

La population se divise en deux catégories : ceux qui savent et les autres.

Planté à la confluence de nombreuses lignes telluriques un arbre vénérable, dont il ne reste que la souche, agit tel un aimant sur les êtres surnaturels et ceux qui les traquent. Le Nemeton est le trésor caché de Beacon Hills.

Le shérif Stilinski tente de garder secrète l’existence des êtres surnaturels, une tâche ingrate qui le fait souvent passer pour un incapable. Terminée la période où son fils, avec ses amis, risquait sa vie pour sauver la ville d’un cataclysme surnaturel. Pourtant, Noah Stilinski ne s’explique toujours pas comment la population reste aveugle à ce qui devient de plus en plus évident. Le Nemeton est accusé de rendre les gens aveugles aux anomalies. Hypothèse triviale là où personne n'est capable d'expliquer scientifiquement la crédulité de la population quand des vagues surnaturelles balayent la ville aussi régulièrement qu’une marée.

Le FBI est présent de façon discrète. L’état « sait » et compte bien contrôler les débordements liés aux surnaturels. Une section spéciale de l’agence fédérale est dédiée à cette problématique : régler les conflits, stopper les surnaturels dangereux pour la société, ou s’en servir pour des projets aux desseins troubles…

Toutefois, le danger ne provient pas uniquement d’un bestiaire terrifiant. La pègre s’est installée durablement à Beacon Hills avec la présence du rejeton du parrain de Los Angeles : Alessandro Amaro. Il étend les tentacules de la Cosa Nostra avec des combats clandestins. Tripots et stupéfiants complètent ses commerces illicites. La ville n’est pas assez grande pour du proxénétisme rentable. Amaro s’appuie sur les méthodes ancestrales de la pègre sicilienne en s’exposant sur des affaires parfaitement légales comme son bar, le Pink Print, ou son parc immobilier aux loyers attractifs dans les quartiers pauvres. Son schéma directeur : se rendre indispensable auprès des défavorisés, créer des dettes, se faire des amis auprès de l’élite de la région.

Autre composante discrète de la population : les Indiens Kawaiisu. Relégués sur les contreforts des Rocheuses, ils survivent dans leur réserve grâce au tourisme. Tipis et artisanat local attirent le chaland, tandis que leurs maisons climatisées suréquipées abritent la tribu au cœur de leur territoire, loin du regard des hommes blancs. Un attrape-nigaud le jour, une réalité ancestrale la nuit lors des cérémonies traditionnelles. Les Kawaiisu ont l’art de jongler entre vie moderne et celle immuable de leurs ancêtres. Émissaires ancestraux des Hale, certains Kawaiisu ont la capacité de dissocier leur esprit de leur corps pour s’inviter dans celui des aigles royaux qui nichent dans les Rocheuses. En dessous, collés au sol, humains et non-humains subissent leur vie sous leur regard indifférent.

• L’épicentre se compose en un quadrillage de rues marchandes, d’un vaste parc, cœur du quartier aisé avec quelques immeubles de standing, d’un hôpital, et du poste de police.
On y trouve : l'Irish Pub, Le Pink Print tenu par Alessandro Amaro, le restaurant gastronomique français tenu par Pierre Argent (pnj). L'immeuble de Tobias Rapier et Lewis Walton. Le salon de tatoo de Jasmine Rapier (pnj).

• Vers l’ouest : le lycée et le campus universitaire avec ses résidences universitaires. Un quartier vivant où on trouve des installations sportives, des restaurants et des pubs bondés d’étudiants.
On y trouve : le dojo où enseigne Shin Kiyomizu.

• Au nord, les quartiers défavorisés, une zone résidentielle qui a perdu sa splendeur après le krach boursier d’octobre 1987 et la vague de chômage qui l’a suivi : un mélange de maisons individuelles en piteux état et d’immeubles décrépis.
On y trouve : le tripot d'Alessandro Amaro et la maison de Willem Shepherd coincé entre une cité défavorisée et la forêt.

• Au nord-est en périphérie, un quartier gangrené de friches industrielles qui abrite quelques entreprises à bout de souffle et des hangars abandonnés. Un endroit où la violence règne en maître.
On y trouve : le Figth-club d'Alessandro Amaro.

• Du sud à l'est s'étendent plusieurs quartiers résidentiels paisibles.
Y habitent : Pierre Argent (pnj), Noah Stilinski (pnj), Brian O'Conner, Mafdet Mahes.

• Au sud-ouest de la ville, un grand complexe s’érige avec fast-foods, cinéma et de grandes enseignes commerciales.

• Une forêt dense s’étend du nord à l’est léchant les quartiers nord jusqu’aux contreforts des Rocheuses ponctuée de quelques falaises abruptes. Nous y retrouvons la grande propriété des Hale cernée par la forêt domaniale. Le Nemeton est caché dans cette forêt.
On y trouve : le Manoir de Derek Hale, la maison sur la falaise de Chad Wilder, la cabane d'Alex Cormier.

• L’océan Pacifique se situe à 20 km à l’ouest. La mer plutôt froide et agitée est le repère des surfeurs et des navigateurs. Beacon Hills se situe à 400 km au nord de Los Angeles et à 180 km au sud de San Francisco.

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• Agent du FBI dans la section spéciale : Rappel du contexte
Le FBI est présent de façon discrète. L’état « sait » et compte bien contrôler les débordements liés aux surnaturels. Une section spéciale de l’agence fédérale est dédiée à cette problématique : régler les conflits, stopper les surnaturels dangereux pour la société, ou s’en servir pour des projets aux dessins troubles…
Fiona Ferjones (pnj de Chad) était le dernier agent en poste à Beacon Hills. Elle a été tuée par les chasseurs, alors qu'elle protégeait la meute des Hale. Il est évident que le bureau fédéral va envoyer quelqu'un d'autre.
Fiona était une Indienne Kawaiisu et possédait leur pouvoir. Le nouvel agent peut être un simple humain, un surnaturel ou un chasseur. L'agence fédérale l'aura recruté pour une raison particulière qui peut être le point culminant de son histoire.
Le FBI ne fait pas dans la dentelle. Les agents de cette section secrète sont souvent d'anciennes victimes de chasseur ou de surnaturel, ou d'anciens mercenaires qui ont été confrontés à la réalité des créatures et un peu enrôlés de force.
Le mot d'ordre : la population ne doit pas savoir. Il faut protéger les surnaturels, sauf s'ils deviennent incontrôlables.
Les préoccupations du FBI pour ce monde caché ne sont pas anodines. L'admin se réserve un éventuel background concernant les desseins précis du gouvernement sur que faire des surnaturels ou comment s'en servir. Cela dépendra si des joueurs décident de jouer ce scénario.

• Le crime organisé recherche du monde.
Rappel du contexte :
Le danger ne provient pas uniquement d’un bestiaire terrifiant. La pègre s’est installée durablement à Beacon Hills avec la présence du rejeton du parrain de Los Angeles : Alessandro Amaro. Il étend les tentacules de la Cosa Nostra avec des combats clandestins. Tripots et stupéfiants complètent ses commerces illicites. La ville n’est pas assez grande pour du proxénétisme rentable. Amaro s’appuie sur les méthodes ancestrales de la pègre sicilienne en s’exposant sur des affaires parfaitement légales comme son bar, le Pink Print, ou son parc immobilier aux loyers attractifs dans les quartiers pauvres. Son schéma directeur : se rendre indispensable auprès des défavorisés, créer des dettes, se faire des amis auprès de l’élite de la région.
Chef de gang dans les quartiers nord. Plusieurs ethnies s'y affrontent.
Trafiquant d'alcool. Il aura de quoi vendre au Fight club d'Alessandro Amaro où beaucoup d'alcool de contrebande est consommé.
Trafiquant de voiture - Voleur chevronné - Trafiquant d'objets d'art, mercenaires, etc.
La Cosa Nostra est bien implantée, les personnages de la Squadra et de la Stidia peuvent être joués (voir avec Derek)

Un indien Kawaiisu :
Rappel du contexte : Autre composante discrète de la population : les Indiens Kawaiisu. Relégués sur les contreforts des Rocheuses, ils survivent dans leur réserve grâce au tourisme. Tipis et artisanat local attirent le chaland, tandis que leurs maisons climatisées suréquipées abritent la tribu au cœur de leur territoire, loin du regard des hommes blancs. Un attrape-nigaud le jour, une réalité ancestrale la nuit lors des cérémonies traditionnelles. Les Kawaiisu ont l’art de jongler entre vie moderne et celle immuable de leurs ancêtres. Émissaires ancestraux des Hale, certains Kawaiisu ont la capacité de dissocier leur esprit de leur corps pour s’inviter dans celui des aigles royaux qui nichent dans les Rocheuses. En dessous, collés au sol, humains et non-humains subissent leur vie sous leur regard indifférent.
La vie des premiers peuples est douce sous le soleil de Californie. Certes, leur territoire s'est réduit depuis l'arrivée des premiers colons blancs. Mais entre mesures gouvernementales et sens du commerce et du théâtre, les Kawaiisu tirent leurs épingles du jeu. Voir leur fiche.

La vie est plus douce dans la réserve qu'à l'extérieur où le racisme perdure. Les Kawaiisu embrassent généralement des professions utiles à leur tribu. La réserve fonctionne comme une vaste entreprise plutôt rentable. Découvertes nature, art traditionnel, stages de méditations, tout se vend. Les Kawaiisu savent y mettre les formes en habits traditionnels et mines austères. Tandis que dans leurs maisons, quand les touristes sont partis, ils savent s'amuser et profiter de la vie.
Toutefois, leur chef, Ezéquiel Jefferson, veille au respect des traditions. Les Kawaiisu sont des émissaires naturels, ils prennent le nom de chaman à la place de druide. Ils ne sont pas tous capables de dissocier leur esprit de leur corps pour s'inviter dans celui d'un aigle royal et partager son vol pour une heure ou deux.

Autres métiers :
• Un garde forestier est toujours le bienvenu. Proche de la nature, c'est une profession qui permet de croiser du monde.
• Journaliste, pour fourrer son nez là où il ne faut pas.
• Le campus accueille son lot de professeur, bibliothécaire, conseillés pédagogiques, et bien sûr des étudiants.
• Pompier, car ça brule vite en Californie.