Temporalité des Brumes du futur

Le contexte en 2030 : là.
La fiche de présentation dédiée à 2030 : ici.
Cartographie des lieux & personnages joués : par ici.
Les PNJ, scénarios et personnages inventés en RP : là.
Quelques idées qu'on vous propose : ici.
Ce que l’on sait sur les Morts-vivants (Zombies) Ici.
La loi : Ici.
Les règles de l'économie : Ici.

Le 1er janvier 2020, Beacon Hills se réveille en plein cauchemar ou plutôt dans le noir : panne générale d'électricité. Rien ne fonctionne, de la télévision aux téléphones. La population ne s’inquiète pas trop, la cervelle embrumée par le réveillon du jour de l’an.

Une semaine passe, l’électricité est revenue là où la sécurité civile installe des groupes électrogènes comme à l’hôpital, au centre commercial (la partie alimentaire) et au lycée où se regroupe une partie de la population qui n’a plus de chauffage. L’entraide permet à chacun de ne manquer de rien. Un message du gouvernement, relayé par le shérif, se veut rassurant, parlant de panne technologique et dément toute attaque militaire étrangère.

Trois semaines après le black-out, le supermarché est surveillé jour et nuit par la police pour refouler les pillards. Un rationnement est mis en place. Des incidents surviennent ici et là : casses, pillages et vols. Les premiers morts par arme à feu sont à déplorer. Chacun se retranche chez soi, l’entraide existe encore, mais seulement en cas d'échange équitable ou entre amis très proche.

1er février 2020, l’électricité est revenue partiellement, mais ne fonctionne que quelques heures par jour pendant lesquelles chacun s’applique à écouter les informations sur les télévisions ou sur le net. Beaucoup de sites sont indisponibles. La loi martiale a été instaurée et, avec elle, un couvre-feu. Une rumeur commence à courir sur une étrange maladie. L’information vient d’une famille qui a fui Sacramento. Beacon Hills n’est pas touché. Pas encore.

29 février 2020, c’est une année bissextile. Mais la seule chose que la population remarque est que la police a ordre de tirer à vue après le couvre-feu depuis que ceux venus de Sacramento sont devenus comme possédés. Il est difficile de comprendre ce qui a pu se passer. Le black-out serait la conséquence d’une éruption solaire inouïe et majeure. Des pessimistes affirment que c’est ce qui a décimé les dinosaures et que c’est à notre tour. Seulement quand on regroupe les informations, ce n’est pas du soleil qu’il faut s’inquiéter ni de ses perturbations magnétiques, mais des causes qui ont retardé la remise en fonctionnement des centrales de productions d’électricité. À plusieurs endroits de la planète, dans des laboratoires militaires ultras secrets, une concurrence faisait rage concernant un rétro virus. Il semblerait que l’éruption solaire qui a atteint la terre ait transmuté le virus, donnant vie à ce qui n’existait que dans les films : les zombies ou morts-vivants. Les personnes infectées meurent rapidement de fortes fièvres et de saignements par les orifices naturels. Le virus qui se propage dans leur organisme prend les commandes du corps avec un seul but : proliférer.

31 mars 2020, la moitié de la population mondiale a succombé au virus. Beacon Hills n'échappe pas au malheur, mais possède un atout avec ses surnaturels efficaces dans l'élimination des morts qui marchent. Poussé par la population, le Sheriff Stilinski fait bloquer les routes qui mènent à la ville. C’est le commencement de la construction d’une gigantesque palissade pour protéger Beacon Hills.

15 septembre 2020, l’humanité n’existe plus que dans quelques sanctuaires comme Beacon Hills. Les lumières sur la terre se sont éteintes. Le carburant est rationné, on réapprend à vivre sans la technologie. La première palissade de protection est terminée. La construction d'une seconde débute pour englober les quartiers résidentiels, plus vivables que les immeubles du centre-ville et créer des jardins potagers.

1er janvier 2022, Beacon Hills est protégé du reste du monde par deux grandes palissades. La population s’est organisée. Une milice patrouille jour et nuit contrôlant ce qui tient maintenant lieu de frontière contre le monde hostile. Des excursions sont faites le jour à l'extérieur des barrières pour aller récupérer de l’essence et tout ce qui peut manquer. La cohabitation ne se fait pas sans heurts, surtout depuis que l'existence des métamorphes, leur force et leur immunité au virus sont connues de tous.

Le 1er janvier 2023, Pierre Argent est élu maire de Beacon Hills après que l’ancien maire ait pensé pouvoir utiliser son mandat à son avantage. Dans un monde de survie, les privilèges des cols blancs tombent. Pour éviter une guerre civile qui n’aurait pour conséquence que d’accélérer l’extinction des hommes, un nouveau modèle de société est créé. Le Sheriff est responsable de la sécurité des citoyens et le nouveau maire gère la nouvelle infrastructure de la ville. Il informe la population via des bulletins accrochés sur le panneau d'information de la mairie, juste à côté de la boîte à idées.

Le 1er mai 2023, Pierre Argent édite une loi qui interdit les morsures par un loup alpha. Beaucoup voulaient devenir un lycan, ne se rendant pas compte des conséquences d'une transformation de masse. Pour les responsables de la ville, l'enjeu est de préserver la race humaine.

Depuis le 1er juillet 2023, Pierre Argent tient le registre du capital de crédits de chacun. Tout le monde commence avec un solde de zéro. Ce registre permet de comptabiliser les échanges entre les habitants qui sont centralisés au magasin central. Les gens offrent denrées, heures de travail en échange de leurs besoins. En théorie, chaque transaction doit passer par le magasin central, ou à minima par Pierre Argent pour être comptabilisée et assurée que chacun a potentiellement accès à tous les services. Mais, les gens finissent par faire affaire entre eux, le Shérif et Pierre Argent n’ont pas les moyens humains pour stopper cela. La communauté est devenue trop petite pour ce genre de répression. Par contre, le marché noir (biens issus de vols) est puni de bannissement.

Le 17 mars 2025, le Sheriff meurt lors de l’attaque d’une des bandes de pillards qui sévissent dans le pays ravagé. La tribu des Kawaiisu aide dans ce combat qui fait de nombreux morts. Personne ne semble faire l’unanimité pour reprendre le poste de Sheriff, et ceux qui sont pressentis (*) déclinent l’offre. Pierre Argent devient de fait le seul responsable de la ville.
(*) : On pense aux flics présents en 2020, et pour ne pas préjuger de leur jeu. Le poste de Sheriff reste vacant, au cas où cela intéresse.

Le 1er janvier 2026, Le périmètre de la troisième barrière est en cours d’achèvement. Faute de signes d’un quelconque gouvernement américain encore en place, Pierre Argent est institué Gouverneur de la province de Beacon Hills. Les lois de la nouvelle Province sont listées ICI. Suite à un afflux massif de personnes et à l’impossibilité de pouvoir nourrir tout le monde, le Gouverneur prend la décision de fermer la ville aux étrangers. La province refuse l’installation des étrangers, c'est-à-dire ceux qui n’habitaient pas la ville au moment de l’épidémie. Sont acceptés les membres proches des citoyens originaux : parents, enfants, fratrie et conjoint. En effet, Beacon Hills attire plus de monde que le territoire peut nourrir. Le transit est admis pour les échanges commerciaux et limité à une semaine.


1er janvier 2030, 10 ans sont passés depuis la terrible catastrophe. Beacon Hills a changé de visage. L’essence étant introuvable, les voitures rouillent sur place. Internet appartient au passé, seules quelques radios de la police subsistent et permettent de communiquer avec ceux qui se risquent en dehors de la colonie. Mais les batteries tiennent de moins en moins... Les immeubles ont été désertés, car il est impossible d’y avoir de l’eau courante ni de faire du feu. La population de la ville a été divisée par six. Ceux qui sont partis pour ramener leur famille dans ce havre de survie ne sont, pour la plupart, jamais revenus.

La démocratie se décline comme un gouvernement fédéral avec un conseil qui réunit des citoyens représentatifs de leur localisation, des différents corps de métier et d'autres critères qui permettent d'avoir tous les points de vue représentés. Toutefois, pour des raisons d'efficacité, le gouverneur de la ville peut dicter une action sans l'approbation majoritaire du conseil. Il lui faut la majorité plus une voix pour adopter une nouvelle loi ou en modifier une.

C'est toujours Pierre Argent qui est gouverneur. Les gens ont vite réalisé que le poste est une charge écrasante et qu'elle n'apporte aucun bénéfice à celui qui en est le garant.

Une loi fondamentale : Chaque habitant de plus de seize ans doit une semaine de travail d'intérêt collectif par mois. Cela permet d'entretenir les palissades, le réseau d'irrigation et toutes les infrastructures qui servent à la communauté. En sont exemptés : ceux qui travaillent à temps plein pour la communauté (gardes, enseignant, médecins, etc.) Ces emplois sont aussi réservés aux personnes faibles ou isolées.

Le centre commercial est devenu le magasin général complètement grillagé où chacun a le droit de faire des achats en échange des crédits gagnés avec ses heures de travail d’intérêt général obligatoire. Le système économique est expliqué ICI.

La première palissade est devenue quasi infranchissable en cas de danger. Il y a quatre points d’entrée surveillés nuit et jour. Ils sont souvent réduits à deux, faute de gardes disponibles. La majorité des gens se sont installés entre l’enceinte qui ferme le centre de Beacon Hills et la deuxième palissade pour être proche de la terre qu’ils se sont mis à cultiver. Une troisième barrière étend le territoire de Beacon Hills des forêts, au territoire indien des Kawaiisu, à la route qui mène à l’océan.

Les morts-vivants se sont raréfiés à l'intérieur de la troisième enceinte. Mais celle-ci est trop vaste pour être correctement entretenue. Les cadavres ambulants ont une mauvaise vue, ils sont lents, mais sont très sensibles au bruit. Ils sont dangereux surtout de nuit quand on ne les voit pas venir, ou quand ils sont nombreux. Autre danger : les pillards et les bandes sanguinaires qui écument le pays, avec en plus, le risque de propager le virus. Beacon Hills survit dans un monde à la frontière de Walking dead et de Mad Max.

Ceux qui exploitent les terres n’ont droit de conserver que ce qui est nécessaire à leur consommation personnelle et pour faire tourner leur ferme. Ils doivent vendre leur excédentaire au magasin central. Ceci afin de pérenniser une redistribution équitable avec ceux dont les métiers ne laissent pas de temps suffisant pour cultiver de quoi manger. Paysans et éleveurs sont donc les moins à plaindre de la communauté. Chacun a dû se reconvertir vers des activités utiles, apprendre des métiers dédaignés il y a seulement dix ans. La bibliothèque est redevenue le temple du savoir : les tutos sur le net croupissent sur les disques durs hors d'usage.

L’existence des surnaturels n'est plus un secret. Mais les jalousies se sont calmées, car plus forts et résistants au virus, les surnaturels sont en première ligne lors des attaques, qu'elle quelle soient.

• Le centre-ville : une zone sûre. Mais les immeubles sont peu habitables sans eau courante. Difficile aussi d'y faire son potager. La population qui y habite travaille principalement pour la communauté : personnel soignant, enseignant, gardes, artisans. Ce fut la première zone sûre de Beacon Hills. Pierre Argent gouverne la ville depuis la mairie.

• Le centre commercial : toujours dans le premier cercle, c’est là qu’éclatent souvent des bagarres ou des mécontentements sur ce qu'il est possible d'échanger et à quel prix. Le gérant est Argus Rusard.

• Le deuxième cercle : Des habitations dans les quartiers résidentiels encore debout, l’agriculture et l’élevage. Un cheval et un fusil sont essentiels pour vivre dans les fermes et les ranchs. Quand la deuxième palissade a été terminée, beaucoup ont quitté le centre-ville pour s'installer de façon à pouvoir cultiver la terre autour des maisons.

• Le troisième cercle : La chasse et les cultures qui demandent de la place (blé, vergers). L’ultime barrière est bien trop vaste à surveiller. Le risque n'est pas négligeable d’y croiser zombies ou pillards. C'est aussi le territoire des Indiens Kawaiisu qui se situe au nord-est perché sur les contreforts des Rocheuses. Les morts-vivants ne s'aventurent guère sur les chemins escarpés.

• Au-delà des barricades : la pêche et la récolte du sel dans l’océan et le pillage des ruines de ce qu'il reste du monde d'avant. Beacon Hills est trop éloignée des autres colonies pour instaurer des échanges commerciaux.

• Garde : Ce qui est devenu la province de Beacon Hills est vaste. La troisième palissade représente un vague rectangle de 30x20 km. Soit une surface de 600 km² à sécuriser. Afin de concentrer les forces sur les entrées, les palissades et les patrouilles dans le 3ème cercle, la loi est stricte. Il n'y a pas de prison. On ne gaspille pas de la nourriture pour quelqu'un qui se comporte mal envers la communauté. La répression, si le gouverneur en arrive à cette extrémité, se décline d'un surplus d'heures de travail d’intérêt général au bannissement pur et simple.

La profession de garde avec ses horaires contraignants ne permet pas de cultiver un potager rentable, à peine de quoi améliorer l'ordinaire si on vit seul. Les gardes achètent ce dont ils ont besoin au magasin central. Les plus beaux légumes ou les meilleurs morceaux de viande transitent rarement par le magasin. Globalement, cette profession mange mal, souvent du gruau. Les plus agiles chassent, ce qui leur permet d'améliorer l'ordinaire ou de faire du troc avec les paysans. Il y a aussi la possibilité de faire des reconnaissances de dettes avec un paysan, mais encore faut-il que celui-ci ait besoin de crédits pour acheter des articles qu'il ne peut pas produire.

L'équipement du garde : un cheval qu'il entretient à ses frais, car il est libre de l'utiliser pour ses besoins personnels. Une arme avec un nombre de cartouches limité : elle ne sert qu'en extrême urgence. Beaucoup se sont mis au tir à l'arc et fabriquent leurs propres flèches.

Ils sont dispensés des journées de travail d’intérêt collectif obligatoires, l'équipe manque souvent de monde.
Ils reçoivent un solde mensuel en crédits qui leur permet de manger à leur faim et de vivre sans fioriture.
Ils vivent, pour la majorité, en famille pour ne pas dépendre que des articles ou denrées proposés au magasin central.

S'il n'est pas de surveillance à l'une des portes des différentes palissades, le garde passe plus de 10h les fesses sur un cheval. Suivant où il habite, il peut facilement avoir 2h de trajet avant d'attendre son poste.

C'est le travail le mieux payé, car il n'est pas sans risque et le travail se fait en rotations matin / après-midi / nuit tous les jours de la semaine.

• Fermier : Le travail est rude, mais permet de manger le plus convenablement possible compte tenu de l'époque. En 10 ans, la majorité des parcelles arables sont occupées. L'agriculture est aussi liée aux canaux d'irrigation. Ceux-ci sont entretenus, comme les palissades, par les journées de travail obligatoire de tous citoyens de plus de seize ans. Les conflits sur l'eau sont la promesse d’incessants débats en mairie. Chaque nouvelle installation est surveillée d'un regard critique. Le plus souvent, quelques familles s'entendent pour exploiter une grande parcelle et mettre leurs efforts en commun.

Le fermier doit être bricoleur s'il ne veut pas tout faire à la main. Il peut s’acheter un cheval de trait auprès de l’éleveur de la province : Derek Hale. L’élevage étant long, le carnet de commandes de Derek est plein. Les priorités et les tarifs en crédits sont décidés en conseil de mairie.

• Enseignant : L'école reste recommandée jusqu'à 16 ans. Mais souvent, l'éloignement des enfants par rapport à l'école située au centre-ville, zone considérée comme la plus sûre, fait que certains n'y vont qu'un jour sur deux.

Il y a aussi des cours spécialisés pour adolescents et adultes afin de transmettre le savoir des hommes à la future génération.

D'autres formations plus terre à terre sont aussi proposées comme fabriquer su savon, coudre, tricoter, l'art des semis, le travail du bois, etc.

L'enseignant est payé en crédits en fonction du temps passé et déchargé du travail d’intérêt général obligatoire pour ceux qui exercent ce métier à temps plein.

C'est un métier souvent retenu par les personnes inaptes aux travaux physiques que sont souvent les travaux collectifs. On y retrouve aussi les personnes seules qui ne peuvent pas gérer l'entretien d'une maison avec un jardin conséquent et qui ont besoin de crédits pour vivre.

L'école et les diverses formations sont gratuites pour les élèves et participants.

• Personnel soignant/recherche médicale : Plus que jamais on a besoin de médecins et d'infirmières. Mais aussi de gens capables de fabriquer des remèdes avec les matières premières disponibles. Trouver comment s'immuniser contre le virus est d'actualité, même si ce n'est malheureusement pas la priorité devant les patients en détresse à l’hôpital. On meurt à nouveau d'une mauvaise grippe, d'une intoxication alimentaire ou d'une banale coupure.

• Personnel administratif : Peu nombreux, mais nécessaire. État civil, tenue des comptes de chaque citoyen, gestions des activités, recensement des réparations à faire sur les structures communes, gérer les urgences... Une montagne de travail assez mal payé. Peu de gens à temps plein sur ces activités. Comme pour les autres activités communautaires, les temps pleins sont dispensés des journées de travail collectif obligatoire.

• Indépendant : Personne qui échange ses services contre des crédits, de la nourriture ou autre chose. Certains vont à l'extérieur écumer les ruines pour rapporter des choses utiles. C'est revendu au magasin central ou directement chez les gens qui passent commande. Les ballades en dehors du troisième cercle imposent une mise en quarantaine de 24h au retour avec des tests pour prouver que vous n'avez pas été contaminé par le virus. Les activités sont variées : vous pouvez cultiver/ramasser des plantes médicinales, fabriquer des objets utiles, travailler pour les fermiers, travailler à temps plein pour réparer et entretenir les infrastructures de la province.

• Faire partie de la tribu des Kawaiisu : Cela nécessite de respecter leur contexte. Fiche.
Il vivent dans leur réserve dans le mode de vie traditionnel de leurs ancêtres. Les Kawaiisu sont en dehors du système des crédits, ne participent pas aux travaux d'intérêt collectif, car il se trouve que leur territoire est à l'intérieur du troisième cercle à cause de la barrière naturelle des montagnes où ils sont perchés. Ils n'utilisent pas les canaux d'irrigation ni aucune des structures communes. Ils vivent presque en autarcie et font l'école à leurs enfants. Font du troc contre de l'artisanat ou des médecines Amérindiennes.

Les Kawaiisu sont solidaires lors des attaques extérieures et viennent prêter main-forte aux gardes et à la population.

Par contre, on n'entre pas sur leur territoire sans permission. Sauf lien familial ou d'amitié de longue date, un étranger sera toujours accompagné d'un brave pour circuler.

• Loup : Même si l'espace semble vaste, l'univers ne peut pas multiplier le nombre d'alpha. Pour en ajouter un, il doit être dûment justifié : avoir vécu à Beacon Hills et expliquer l'acquisition de ce rang. A noter que la loi interdit de transmettre la morsure pour préserver l'espèce humaine.

Les loups présents ne vivent pas en meute, mais en famille. Ils sont dispersés dans la communauté.

• Surnaturels : Certaines races ne seront pas acceptées pour des raisons évidentes de survie de la population. Donc pas de wendigo ni d'espèces trop meurtrières. La notion de "chasseur" disparaît dans cet univers. Cela n'empêche pas d'en avoir été un ni de haïr les surnaturels. Seulement, toute activité de chasse vous conduira au bannissement de la ville.

• Divers : Pensez que vous êtes dans un univers de survie. Votre personnage doit se plier aux règles dictées par le Gouverneur. Ensuite, cela n'empêche pas d'avoir des filous, des antipathiques, des profiteurs, etc.

Scénario :
Eric Argent, fils du gouverneur. Loup. Il est garde et en couple avec Jo Turner la fille de Richard Turner, un personnage joué.

Les PNJ cités par les joueurs. Ils sont listés ici. Certains sont proposés en scénario. Ils sont jouables.

Origines :
Un rétrovirus normalement étudié pour de la thérapie génique qui aurait muté lors de la forte éruption solaire de fin 2019. (Information donnée au public le 29 février 2020)
Une erreur du CDC ?
Plus vraisemblablement, c’est une recherche militaire au protocole de sécurité défaillant lors de l’éruption solaire qui a affecté de nombreux circuits électroniques dans le monde.
Ceux qui étaient à l’origine de ça ont été les premiers infectés.
Cependant, des foyers sont apparus simultanément à plusieurs endroits du globe en même temps validant la mutation d’un virus par l’éruption solaire et que ce rétrovirus était étudié un peu partout dans le monde.

Il est probable que nous ne saurons jamais la vérité.


Mode de contaminations :
Il semble exister deux vecteurs liés à différents types de réactions du corps humain

Le premier est celui qui a fait le plus de morts et décimé la moitié de la population en deux mois : une contamination par l’air. La maladie se déclare par des fièvres hémorragiques et des douleurs intenses à la tête. Le sujet infecté met une à deux semaines pour mourir. Il est hautement contagieux. Une fois mort, son corps se réanime dans un délai variable et devient un mort-vivant.

Parmi la population qui survit à cette première vague de contamination, il y a des porteurs sains et des non contaminés. (Beacon Hills semble avoir eu un pourcentage important de personne résistant au virus propagé dans l’air.)

• Les porteurs sains ne développent pas la maladie de leur vivant. Par contre à leur mort, leur corps se réanime dans un délai variable d’un jour à plusieurs semaines et devient un mort-vivant.

• Les non contaminés résistent au virus présent dans l’air.

Pour savoir à quelle catégorie on appartient, il faudrait faire analyser son sang par un laboratoire compétent. Beacon Hills possède bien un labo d'analyses médicales, mais il n’est pas adapté et en manque cruel de matériel.

On sait peu de choses sur la survie du virus initial dans l’air. Soit il est toujours présent, mais il n’y a plus personne de potentiellement contaminable, les survivants étant tous résistants à cette souche, ou déjà porteurs sains, soit il a totalement disparu.

Les porteurs sains se relèvent après leur mort. Depuis cette découverte chaque mort voit sa moelle épinière sectionnée, ou son cerveau transpercé. C’est la seule façon de « tuer un mort-vivant ».

Les porteurs sains comme les non contaminés peuvent être contaminés par une version mutée et virulente du virus en se faisant mordre ou griffer profondément par un mort-vivant. Comme au tout début de cette catastrophe sanitaire, la maladie se signale par de fortes céphalées, de la fièvre, parfois des hémorragies, mais moins que lors de la première vague de contamination par le virus porté par l’air. Le temps d’apparition des premiers symptômes est fonction de la taille de la blessure et de sa position : quelques heures à quelques jours.

Les métamorphes qui ont des capacités régénératrices sont immunisés.

Le 1er janvier 2026, suite à une série de mesures pour la pérennité de la survie dans le périmètre de la troisième barrière qui en cours d’achèvement et faute de signes d’un quelconque gouvernement américain encore en place, Pierre Argent est institué Gouverneur de la province de Beacon Hills. La province refuse l’installation des étrangers, c'est-à-dire ceux qui n’habitaient pas la ville au moment de l’épidémie. Sont acceptés les membres proches des citoyens originaux : parents, enfants, fratrie et conjoint. En effet, Beacon Hills attirait plus de monde que le territoire peut nourrir. Le transit est admis et étroitement surveillé pour des échanges commerciaux et limité à deux jours pour les autres personnes.

Des exceptions sont faites en cas de réel intérêt pour la communauté comme d’accueillir un médecin ou d’autres savoir-faire indispensables pour la survie.

Au cas où aucun des gardes ne connaît le nouvel arrivant se disant être de Beacon Hills, il sera accompagné en ville avec un garde pour vérifier son nom dans les registres et corroborer son identité par la reconnaissance d’un membre de sa famille, ami ou voisin. Une vieille pièce d'identité peut faire l'affaire.

Chaque citoyen de plus de 14 ans doit un jour par semaine de travail à la communauté, essentiellement pour le maintien et à la consolidation des palissades. Ces jours de travail peuvent être regroupés dans le mois. Les personnes trop faibles pour les gros travaux sont réquisitionnées pour tenir le magasin central, aider au dispensaire et à d’autres tâches que le gouverneur affichera à la mairie.

Les Indiens ne sont pas obligés de passer par le magasin central ni de se soumettre au travail obligatoire. Cet arrangement fait suite à une menace de guerre et au fait qu’ils ont été intégrés dans la troisième zone non parce qu'ils l'ont demandé, mais parce que leur territoire, collé à des falaises, fait office de palissades naturelles. Ils ont une issue qui leur permet de sortir à l’extérieur du troisième cercle. C’est toléré tant qu’aucun étranger n’entre dans la province de Beacon Hills en dehors de leur territoire.

Le partage effectif des terres en 2020 n’est pas remis en cause. Par contre, les maisons ou terrains dont les propriétaires sont partis ou morts sont redistribués par tirage au sort pour être utilisés ou cultivés. Dans le cas de personnes qui partent hors de la province pour raisons personnelles, il leur est possible de conserver leur propriété sur une période de 10 ans. Ensuite, leur terre rentre dans le bien commun.

Pour la survie de la communauté et l’apport de ressources à la mairie (qui seront redistribués aux nécessiteux ou gardées pour constituer des réserves), les terrains laissés en friches seront cultivés par la communauté et rendus à leurs propriétaires en cas de retour dans les temps. Le délai écoulé, il sera proposé un terrain équivalent à celui qui revient.

Chaque mois, une permanence a lieu à la mairie. C’est le moment pour exposer les problèmes ou exposer des idées qui pourraient améliorer la vie de chacun. Le conseil-citoyen se réunit dans les jours qui suivent pour agir en conséquence.

La démocratie se décline comme un gouvernement fédéral avec un conseil qui réunit des citoyens représentatifs de leur localisation, des différents corps de métier et d'autres critères qui permettent d'avoir tous les points de vue représentés. Toutefois, pour des raisons d'efficacité, le gouverneur de la ville peut dicter une action sans l'approbation majoritaire du conseil. Par contre, il lui faut la majorité plus une voix pour adopter une nouvelle loi ou en modifier une.

Les anciens policiers sont reconduits dans leur fonction, sauf s’ils préfèrent faire autre chose comme cultiver la terre qu’ils possédaient avant. La solde en crédit pour ce travail risqué permet de vivre correctement sans luxe. Sont acceptés : tout citoyen sachant monter à cheval et se servir d’une arme, connu pour une bonne moralité et après une période de probation de six mois qui peut être reconduite deux fois en cas de doutes.

Toute morsure par un alpha est interdite. Toute morsure sera jugée au cas par cas par le Gouverneur.

Tout litre d’essence récupéré est obligatoirement propriété de la ville et des forces de protection (contre crédits). Elle sert à alimenter les rares véhicules armés et blindés encore en état de marche. Ils sont réservés en cas de forces majeures, comme l’attaque du 17 mars 2025 qui reste ancrée dans les mémoires. L’essence est achetée à prix d’or à ceux qui se risquent hors de la troisième barrière, comme les médicaments.

Depuis le 29 septembre 2028, toute personne qui revient ou arrive de l’extérieur du troisième cercle doit rester trente minutes dans l’enclos de quarantaine et sera soumise aux stimuli qui font réagir les morts-vivants : principalement un bruit fort et constant et de la cervelle d’animaux. Une procédure équivalente, mais sans mise en quarantaine, est en place à la première et seconde barrière, essentiellement par l’installation de mobile en bois et en fer qui font un bruit qui normalement fait réagir les morts-vivants.

La prison ne sert que pour les délits mineurs, les frais de nourriture sont retirés de votre solde de crédits. Si ce solde devient négatif, vous êtes bannis de la province. (Possibilité de vous faire aider par un tiers, mais la vie est dure, pensez-y avant de mal vous comporter). Toutefois, le gouverneur préfère transformer les sanctions en heures de travail obligatoire. Tout ce qui était passible d’un an ou plus d’emprisonnements en 2020 équivalent à un bannissement à vie.

Le marché noir est passible de bannissement, car il bouleverse l’économie. Le troc amical de gré à gré est accepté.

S'introduire sur la province sans accord, sans passer par les points d'entrées, refuser les protocoles de vérifications peut être passible de mort. Le service d'ordre a le droit de tuer sans sommation en cas de refus d'obtempérer. L'intrus sera refoulé s’il obtempère et abattu en cas de récidive.

Chaque vente, achat, transaction, travail rémunéré doit passer par le magasin central et être comptabilisé dans le registre tenu par Pierre Argent. À cause des distances et pour simplifier la vie de chacun, il est possible de faire des reconnaissances de dette sur papier qui seront ensuite dûment enregistrées dans les registres de la mairie.

La chasse est acceptée pour son besoin personnel et tant que l’équilibre de l’écosystème n’est pas touché. Cependant, le gibier abonde, à croire que le monde moderne était plus nocif pour la faune qu’une chasse plus développée.

Liste non exhaustive qui sera complétée au fur à mesure des besoins ou des oublis…