AccueilÉvènementsFAQRechercherMembresGroupesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 Vers une nouvelle ère !

Aller en bas 
AuteurMessage
Caracole O'brien

Caracole O'brien


Brumes du Passé : Humain
Meute & Clan : L'église
Âge du personnage : 18 ans

Meute & Clan : Shepherd's Pack
Âge du personnage : 18 ans

Alias : Bisouloup
Humeur : Neutre
Messages : 1446
Réputation : 149
Localisation : À Beacon Hill, entouré de sa meute et ses amis.

Vers une nouvelle ère ! Empty
MessageSujet: Vers une nouvelle ère !   Vers une nouvelle ère ! EmptySam 7 Jan 2017 - 17:15

1
Vers une nouvelle ère a écrit:


Je suis enfermé !

Non pour avoir volé ou tué…

Mais pour ma propre… non, notre sécurité…

Dehors, le monde change. Il régresse vers une vieille époque qu’on pensait ne plus revoir, une ère où, à chaque faux pas, nous nous faisons déchiqueter et dévorer.

Je tremble à l’idée, m’accable à chaque bruit, comme le cri déchirant qui s’élève de l’ancien Auchan de Perpignan. Je relève la tête, une unique pensée à l’esprit : « Qui a tué qui ? » Je n’en sais rien, ne désire pas le savoir et, pourtant, cette question m’assaille. Elle s’insinue en moi et me donne envie de tout découvrir.

Pour oublier cet instant, je m’enserre, rêve d’un monde différent et me berce d’illusions. Au loin, les coups de feu me révèlent l’horreur de cette bataille perdue d’avance. C’est un des nôtres. Plus aucun doute là-dessus.  

Je me relève, soupire un instant et m’avance vers les grilles qui nous protègent. Je m’installe derrière les buissons qui nous cachent des Autres et tente un coup d’œil. Personne à l’horizon, une des artères importantes du Roussillon n’existe plus. Les voitures, à l’abandon, possèdent encore leur pétrole et peuvent rouler, mais sont bloquées. Inutilisables.  

J’observe cet univers, rêve d’être de l’autre côté et tressaute à cette même idée. Je pose mes doigts sur la grille, baisse les yeux, pensant à notre vie d’avant, une comparaison en tête.

Nous sommes devenues les bêtes de foires, comme les animaux des zoos. Nous sommes actuellement l’espèce en voie de disparition et nous sommes nos propres destructeurs…

Rien que de penser aux montres qui nous cueillent, je frissonne. Nos ennemis sont les pires des prédateurs. Ils sont connus et inconnus. De véritables assassins qui n’ont plus aucun souvenir de nous, amnésiques…

Humaniser ces démons m’aide. Je ne pourrais survivre autrement. Je ne peux imaginer autre chose sans devenir fou. Ces assassins ne sont plus rien. Ils jouent. Ils tuent et nous bouffent. Ils ont transformé notre société et réinstallé une vieille règle désuète. Tuer ou être tué.
Avec ces nouveautés, qui voudrait aller dehors ?

Personne.

Notre groupe n’ose pas s’aventurer derrière les barrières. Seuls ceux avides d’aventure ont le courage de partir. Nous les appelons Milices. Des personnes qui ont au minimum seize ans.
Pourquoi n'ai-je pas l’âge requis pour entrer dans cette milice ? Pourquoi est-ce arrivé lors de mes quinze ans ?

Je passe mon bras entre les trous du grillage, essayant d’attraper le monde extérieur. Je désire sortir d’ici pour ne plus ressentir ce malaise. L’horreur est palpable parmi les habitants de l’immeuble. Ils sont tous terrorisés et amorphes.

Le pire dans tout cela, c’est que j’ai l’impression d’être inutile, de gâcher des ressources et, en même temps, j’ai peur de sortir, de me faire tuer par ma famille, par mes amis ou par un illustre inconnu.

Je suis comme notre clan. Effrayé, passif…

Le souffle du vent m’attire. Les feuilles du parc d’en face bougent. Je regarde qui approche, sans succès. Je recule, au cas où. Ils arrivent ? Non ! Une hallucination. La milice est trop éloignée. Elle n’ose pas entrer dans la grande surface, de peur d’être une cible facile pour les prédateurs. La police préfère aller chercher la nourriture plus loin, dans des endroits éloignés de la ville.  

— Hey ! entendé-je quelqu’un chuchoter.

Caché derrière les rares buissons, je suis invisible. L’homme qui discute ne peut me voir. Il se pense seul et continue la conversation.

— Tout est prêt, oui, oui.

Je cherche son interlocuteur sans le trouver. Parle-t-il seul ?

Je ne bouge pas, ne respire pas de peur qu’il me remarque. Que lui arrive-t-il ? Il se dirige vers moi tandis que je m’éloigne. La peur me prend, je dois partir de là. Sa tête passe dans un buisson et il regarde des deux côtés. Je me cache dans un trou (un buisson mort que personne n’a osé remplacer) et continue à l’observer.

L’homme avance et se retrouve au même endroit que moi, il touche à son tour le grillage et tourne vers la gauche, vers l’entrée.

Que dois-je faire ? L’empêcher, prévenir les gens ?

Je m’approche de l’homme, ne le reconnais pas. C’est la première fois que je le vois, la milice a dû le rencontrer lors de leur ancienne mission. Pourquoi n’ont-ils pas vérifié son comportement ?
Les feuilles des arbres bougent à nouveau. Cette fois-ci, j’arrive à voir leurs silhouettes. Ils vont revenir.

— Je vous ouvre, mais respectez votre promesse. Libérez-moi !

Terrorisé, je ne bouge pas. Mes envies de sortir s’estompent en un rien de temps. Tétanisé, je regarde l’ennemi ouvrir la porte. Je tremble, ma respiration se fait saccadée, j’ai même du mal à respirer. Mes yeux regardent la scène sans que mon cerveau ne la décrive.

Il laisse entrer l’ennemi. Il le laisse entrer.

Un bruit me réveille. Ils arrivent. Ils sortent de derrière et passent par le rond-point. La milice est loin, mais les surveillants sont proches. Ils vont prévenir tout le monde…

Un espoir.

Une illusion.

Je me sens tiré en arrière, une main se plaque sur ma bouche. L’homme est là, sur moi. Il m’ordonne de me taire, chose que je fais sans réfléchir. Je le supplie du regard. « Laisse-moi en vie ».

— Je fais ça pour qu’il me libère, comprends-moi, je ne peux faire autrement…

Le premier entre dans notre sanctuaire, il hurle. Il essaie de prononcer un mot sans succès.

— Tenez, comme promis, je vous les donne.

Le traître se gratte, sa peau s’enlève doucement, elle se détache du corps, comme s’il était atteint de la lèpre.

— Il est comme eux. Il est eux.

Un cri s’élève non loin. Un homme vient de voir le nuisible.

— Laissez-moi partir… Je ne veux pas mourir, supplié-je.

Je me débats, tente de lui faire lâcher prise sans succès. L’homme est comme possédé par autre chose. Il se lève et s’approche du monstre. Il le regarde et le supplie à son tour.

— Tenez votre promesse maintenant.

L’assassin se jette alors sur lui et le mord. Il lui arrache la peau et boit son sang.

— Vous devez empêcher ma zombif…

L’homme ne dit plus rien. Il se tourne vers le portail et s’enfuit. Étrangement, je le suis, je m’éloigne de nos ennemis, des nôtres.

Avant de passer la porte, je regarde ma prison protectrice et mets un premier pied à l’extérieur. Un pas vers ma fin, vers ma déshumanisation.

Je vais devoir tuer, voler pour ma propre sécurité…

Être seul sans faire confiance aux autres.

Je fais un pas vers une oppressante liberté.

 


Signature !
Revenir en haut Aller en bas
https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t101-bien-le-bonjour-termine https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t254-liens-de-caracole-ne-prend-plus-de-rp-sauf-celui-de-cahir https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t4407-caracole-o-brien
 
Vers une nouvelle ère !
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Quelques doux vers....
»  Aller vers le passé [PV Chad, Mick]
» Voguer vers l'oubli [FT Willem Shepherd]
» Premier pas vers le travail de mes rêves feat Malone !
» Une nouvelle série

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Brumes de Beacon Hills :: Hors RP :: Le coin des créateurs :: Les auteurs :: Caracole O'Brien-
Sauter vers: