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 Premier pas vers le travail de mes rêves feat Malone !

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Caracole O'brien

Caracole O'brien


Brumes du Passé : Humain
Meute & Clan : L'église
Âge du personnage : 18 ans

Meute & Clan : Shepherd's Pack
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MessageSujet: Premier pas vers le travail de mes rêves feat Malone !   Premier pas vers le travail de mes rêves feat Malone ! EmptyDim 9 Mai 2021 - 22:22




Premier pas vers le travail de mes rêves feat Malone !




Je sens le vent entrer par la fenêtre de ma chambre et bâille une seconde. La nuit vient tout chute de se coucher et le soleil de se lever, mais moi je suis réveillé depuis longtemps. Je ne ressens aucune fatigue. Juste le cœur qui bat à fond. La joie m’enlace presque quand je me lève de mon lit.  Face à moi, mon bureau est envahi de livre sur le corps humain et les poisons qui puissent exister. Non, je ne cherche à tuer personne. Cette semaine, je vais enfin apprendre ce qu’il me plaît. Ou du moins, faire une observation sur une partie du travail que j’aimerais faire : anthropologue judiciaire. Et ce rêve, je vais le réaliser. J’en suis ravi. Même les cauchemars liés à celui qui m’a élevé par le passé ne m’ont pas hanté aujourd’hui. Mon rêve va enfin se réaliser. J’ai attendu un long moment avant d’y arriver, avant de trouver ma voie. Et enfin…

Je regarde le calendrier, les cases sont barrées de rouge et mon sourire s’élargit encore plus. Pour papa, pour moi, je pourrais aider les gens à aller mieux, à comprendre pourquoi leur proche est mort et leur permettre aussi de faire leur deuil.

Je souris, pense à mon père, le seul et l’unique. Cahir. Celui grâce à qui je suis toujours là. Ou plutôt, celui grâce à qui je me suis libéré de mon cauchemar… Même s’il commence à revenir me hanter. Grâce à lui, grâce à sa morsure sur mon épaule, j’ai pu rencontrer du monde. De bonne personne et les mauvaises sont partie, tout comme des personnes que j’apprécie…

Je secoue la tête, efface tout cela et remercie Cahir. Mon père, mon alpha, mon ami, puis je vais vers mon lit. Il est totalement fait.

Après un passage sous la douche, je vais manger et fuis directement à l’extérieur. Je cours le plus vite possible et me rappelle que je n’ai même pas prévenu maman. Dans un dérapage contrôlé, je ralentis, lui envoie un message et reprends ma course. Je fonce, sens le vent toucher ma peau, lécher mon visage. Je me sens bien, heureux et ai une envie de danser. Chose que je ne fais pas. Cela serait trop étrange.

Je commence à remarquer le poste de police non loin de moi et m’arrête. Voir un gamin courir aussi vite qu’une voiture risquerait de les effrayer, même si je sais que le shérif est au courant pour l’univers surnaturel et reprend, dans une marche plus lente ma route.
Le bâtiment n’a pas changé. Toujours aussi ancien, mais aussi rassurant. Je sais qui je vais rencontrer à l’intérieur. En plus, si besoin, je peux aller voir Dick, Will, ou le shérif.

Sans crainte, j’entre alors dans le bâtiment, salue le shérif et lui demande des nouvelles de Stiles. Il me répond toujours de la même manière et m’amène jusqu’au légiste. Après une longue balade en voiture, le shérif me dépose et entre dans l’hôpital. Quand il ouvre la porte, il m’introduit auprès médecin qui semble ne pas être hyper ravi.

Je le regarde un moment, sent qu’il a quelqu’un chose de spécial en lui, mais n’en parle pas, mais plisse des yeux. Je ne reconnais pas l’odeur de cette créature. Qui est-elle ? Puis hésite et oublie. Je ne m’intéresse pas au monde surnaturel aujourd’hui. Juste à ce que je vais apprendre.

Je souris, regarde partout autour de moi. La salle est austère, presque comme dans les films. Il y a au centre, une table pour étudier la pauvre victime. Totalement propre, je pense qu’il n’a pas encore commencé à étudier un nouveau crime. Elle sent le formol et le mort, même s’il y a un peu d’odeur de javel pour cacher tout cela.

— Bonjour, et merci de m’avoir accepté pour ce stage, ajouté-je simplement.
Je m’arrête de parler et attends son invitation.


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MessageSujet: Re: Premier pas vers le travail de mes rêves feat Malone !   Premier pas vers le travail de mes rêves feat Malone ! EmptyJeu 24 Juin 2021 - 21:50



Le Soldat Doss, version stagiaire.


Une journée de merde s'annonce, voir même une semaine de merde. J'ai reçu quelques jours en arrière une demande très désagréable provenant du bureau du Sheriff de la ville. Ce dernier, m'a adressé sous recommandation personnelle de sa majesté un petit con. Le fonctionnaire d'état souhaite que je face un stage d'insertion à jeune prépubère qui devrait logiquement avoir des envies de carrière dans les forces de polices ou autre domaine qui puisse s'en rapprocher. Je ne fais pas ça par bon coeur, je n'en n'ai pas véritablement le choix. Le sheriff de la ville est entre guillemets le patron, lui désobéir bien que ce dernier soit gentil, n'est pas un avantage. Avoir une bonne entente avec ce dernier ne peut-être que bénéfique, et permet de ne pas être dans sa ligne de mire. Je n'ai bien évidemment pas besoin de me faire remarquer de ce côté là, mes activités extraprofessionnelles en paierai le prix.

C'est une nouvelle matinée qui commence pour le médecin légiste Doyle. De nouvelles affaires à élucider ? De nouveaux corps à examiner ? Le boulot de médecin légiste ne s'arrête malheureusement pas qu'à ça. La procédure écrite, l'établissement de procès verbaux à l'intention des grandes instances de la ville, et des nombreuses écrits d'enquêtes pour que les expertises soient utilisables aux yeux de la loi sont des choses bien trop chiantes pour être passionnantes. C'est un bourre tête incessant, une maturité sans faille est le mot maître pour travailler dans cette branche du métier. Un sang froid à tout épreuve, ne pas avoir peur des massacres et surtout être doté d'une intelligence suffisante pour réussir à résoudre des problèmes. Le médecin légiste, ne s'adonne pas qu'à l'examen d'un corps. Il n'est pas là, que pour noter les différentes contusions qu'un cadavre peut avoir. Il est aussi là, pour apporter une touche scientifique et indispensable à la reconstitution d'une scène de crime, avec des points clefs que seul lui peut détenir en sa possession. Un suicide, un homicide volontaire, involontaire ? Selon les blessures présentes, le médecin sera ou non habilité à pouvoir émettre une hypothèse fondée sur la cause de la mort.

Toute cette pensée se noie dans un long café sans sucre, accompagné d'une cigarette comme tous les matins. Je prends le soin de consulter les actualités du jour sur mon smartphone, grognant toujours avec la même nonchalance vis-à-vis de certains sujets qui me tiennent à coeur. Un petit tour à la salle de bain continue de tracer ma routine matinale. Un coup de rasoir sur les joues, une coiffure soignée ainsi que des dents propres. Une eau de parfum dissimulée sur mon cou, mes poignets ainsi que sur le haut de ma chemise. Une belle montre aborde mon poignet gauche, tandis qu'un simple collier en or, accompagné d'une chevalière de la même couleur jouxte mon annulaire de la même main. Une dernière vérification dans le loft, au cas où un Rital sauvage face son apparition, je me mets alors en route vers le labo pour entamer une journée bien merdique.

[...]

Le même rituel se lance. Je dis bonjour malgré moi au personnel soignant m'entourant, adressant conjointement des hochements de têtes à toutes les personnes qui ont la bonne idée de me saluer en ce maudit jour. De légers sourires en coin totalement faux étirent mes lèvres, l'instant de quelques instants. Ce cinéma dure le temps de traverser le couloir principal, pour arriver à l'ascenseur menant aux sous-sols, et donc à mon lieu de travail. Je salue le reste du personnel présent aux alentours de mon laboratoire. Ceux qui sont à cet étage sont un peu plus agréables à vivre, même si parfois l'envie de les lacérer me traverse brutalement l'esprit.  

Un nouveau café est déposé sur la table adjacente celle des opérations, attendant patiemment la venue du policier ainsi que de son petit protégé. Cela me laisse le temps de stériliser l'ensemble de la pièce, ainsi que du matériel qui sera utilisé aujourd'hui. A vrai dire, je n'ai absolument rien prévu. Je ne vais que me contenter de répondre aux questions débiles du dénommé Caracole O'brien, et de faire semblant que sa venue me soit un régale - même si je suis un mauvais acteur. -

[...]

La porte s'ouvre, la tête si charismatique de Monsieur Stillinski fait son apparition. Toujours souriant, le Sheriff m'empoigne la main, tout en me présentant le tas d'os qui l'accompagne. Un jeune homme, tout juste âgé de dix huit ans, serait apparemment intéressé par mon métier.

- Bonjour Sheriff. C'est un... plaisir de recevoir Monsieur O'brien dans mon laboratoire. Je saurai me montrer efficace pour qu'il ressorte de cette petite excursion sans aucune question.

L'officier de police me remercie avec toujours autant d'amabilité, et quitte les lieux quelques instants plus tard.  Le gamin se met alors à émettre, je pense qu'il est déjà nécessaire dans un premier temps de mettre les points sur les I, ainsi que les barres sur les T.

- Pas d'problèmes, ne m'en tiens pas rigueur. Le Sheriff m'a fait expressément une demande pour que tu puisses assister à ce stage, je ne pouvais pas refuser.

Affichant alors une mine souriante fausse.

- Les règles sont simples. Tu ne touches rien, sans que je t'en donne la permission. Tu es libre de poser autant de question que tu veux, tant qu'elles sont uniquement dans le but de ta venue : professionnelles. Tu ne prends aucune photographie sans que je t'en donne la possibilité, et tu écoutes quand je te parles. Si c'est pour accueillir un adolescent qui a la chance de participer à ce genre de stage que très peu accessible, je préfère que tu passes ton tour et que tu laisses place à une personne véritablement passionnée par ce corps de métier.

Mes yeux bleus détaillent les mimiques faciales du jeune homme. Je marque un court temps de pause, avant de reprendre.

- Bien que, je ne pense pas que tu sois ce genre de personne. Dans un premier temps, je vais te laisser te présenter. Ensuite, tu me parleras de tes envies professionnelles ainsi que ton cursus scolaire actuel. Nous débuterons le reste par la suite. Tu peux dors et déjà après cela, poser les questions que tu désires. Compris ?

Je m'assois, les jambes croisées sur mon fauteuil de bureau tout en sirotant le café que j'avais en mains. Le soldat doss n'a pas l'air d'être un garçon ordinaire. L'odeur de chien mouillé désagréable émanant de sa carcasse en dit long sur la personne que j'accueille dans mon enceinte. J'espère ne pas devoir faire un massacre. J'espère tout autant, que ce n'est pas un envoyé de la Comorra, ou de la Cosa Nostra, ou de je ne sais quelle personne que j'ai pu mettre en colère. De toute manière, je ne suis plus à ça prêt.

Ce stage, s'avère plus intéressant que je l'aurai cru.


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MessageSujet: Re: Premier pas vers le travail de mes rêves feat Malone !   Premier pas vers le travail de mes rêves feat Malone ! EmptyMer 30 Juin 2021 - 21:05




Mes envies ! feat Malone




Mon cœur explose de joie ! Mon regard s’agrandit sous l’excitation. Mes mains tremblent. J’y crois qu’à moitié, mais c’est la réalité. Je suis dans le bureau d’un médecin légiste. Un vrai. Pas comme dans les films, pas comme dans mes rêves. Je ne me retiens pas de tout toucher avec les yeux. Ils volent sur chaque endroit et capturent les images du lieu. Chaque élément a une place bien précise. Le bureau est rangé, impeccable, ou presque, un peu comme le légiste. Bien habillé. Un peu froid, malgré le sourire qu’il affiche. Même le parfum ne cache pas son côté surnaturel. Il dégage une odeur particulière. Une fragrance inconnue au bataillon… Qui est…

La voix de monsieur Doyle résonne dans mes oreilles et m’ordonne de l’écouter. Fini la contemplation. Le stage débute et le légiste en prend le contrôle. J’oublie mes observations et me fige devant lui. Dans sa voix, il n’y a aucune possibilité d’échec, aucune possibilité d’erreur. Il faut suivre ses ordres : ne rien faire sans son accord et lui prouver qu’on mérite cette place. S’intéresser à son travail. Je l’observe à mon tour, sans peur, juste avec l’envie d’être là et apprendre avec lui. Le légiste ne montre plus ses expressions d’apparats. Je le remarque en peu de temps. L’homme est exigeant et ne laissera rien passer.

Un court silence s’installe, mais je n’ai pas l’ordre de parler. J’attends devant son examen presque inquisiteur sur moi. Il me regarde ; je lui impose mon envie d’être ici dans mes mimiques. Une expression dure, mais pas menaçante. Un regard déterminé. Prêt à tout. Cela semble le convaincre. Il m’impose la suite du programme en peu de temps. Mon monologue, mes envies d’être ici. Mon passé scolaire.

— Oui monsieur Doyle, lui dis-je presque militairement.

Il s’installe sur son siège, croise les jambes et m’attend. Il m’ausculte de son regard, use de ses connaissances pour chercher qui je suis. Le docteur est concentré sur moi, puis son café. Il me rappelle quelqu’un… J’efface cette idée directe pour ne pas m’embrouiller. L’important est de lui donner l’envie de continuer le stage, lui prouver que j’en suis capable. C’est à moi de jouer.

— Caracole O’Brien, dix-huit, en année junior… J’ai redoublé pour problème familial et non, car j’étais un cancre.

Je réponds aux questions que je me poserais moi-même si je devais en savoir plus sur les mois. Que pense-t-il ? Je l’observe une seconde. Il reste impassible, sirote son café et m’écoute discrètement. Il se montre aussi inquisiteur, impatient pour me faire peur.

— Je veux devenir anthropologue judiciaire ou médecin légiste. Les deux me plaisent, même si le premier travaille sur les os et l’autre sur un corps entier. Et, tant que je peux découvrir pourquoi et comment la personne est morte, cela me va. Surtout si cela peut aider les inspecteurs à trouver le coupable ou la famille à comprendre le pourquoi du comment.

Je parle autant avec passion qu’avec dureté. Pourquoi ? Sûrement la manière d’être de mon maître de Stage. Un coup de stress peut l’expliquer. Ou simplement être concis et lui prouver que je sais ce que je désire.

— Pour les études… Jusqu’à mes quinze ans, j’ai fait l’école à domicile. Même si mon père faisait le minimum pour me garder et me forcer à me…

J’arrête mon discours là, il se fout de ce que je faisais à cette époque, il ne souhaite qu’une chose : savoir pourquoi je suis là.

— J’ai commencé mes études aux lycées de Beacon Hill. J’ai toujours été doué, mais je suivais surtout les cours de base, puis j’ai appris qu’on pouvait faire des cours sur d’autres sujets. Cette année, j’ai pris, en plus, des cours d’anatomie, et de médecine légale, droit criminel et de français. Je vais même essayer de faire des cours de faculté, vu que je le peux.

Être synthétique et compréhensible. C’est l’un des rôles du médecin légiste pour convaincre les jurées quand ils sont appelés à la barre, mais aussi quand ils doivent rendre leur rapport. J’espère que je l’ai été. Même en étant bon observateur, je ne sais pas ce qu’il pense.

— Et pour finir, faites comme vous le voulez, tant que j’apprends avec vous ! Je préfère vous montrer que je suis capable plutôt que de vous promettre d’écouter ou même de dire que je suis prêt à tout…

Je plisse des yeux.

— Je n’ai jamais aimé cette phrase.

Je regarde le médecin, soutiens son regard.


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MessageSujet: Re: Premier pas vers le travail de mes rêves feat Malone !   Premier pas vers le travail de mes rêves feat Malone ! EmptyMar 6 Juil 2021 - 17:08



Le Soldat Doss, version stagiaire.


Je me contente alors de regarder, sans émotion particulière, le stagiaire Doss qui se trouve devant moi. Les traits caractérisant mon visage ne sont ni positifs, ni négatifs, il est d'ailleurs possible de relever une once de lassitude d'être présent pour ce stage à la noie. Je ne suis qu'une victime de ce système de merde, où l'on doit faire bonne figure pour ne pas s'attirer les foudres des hommes qui ont de l'influence dans cette ville. A vrai dire, je pourrai moi même régler ce problème avec mes différentes habitudes pour tuer, et disparaître. Mais à quoi bon ? Devoir de nouveau démarrer une nouvelle vie, changer peut-être carrément d'identité ? Refonder d'ailleurs une identité criminelle pour pouvoir continuer à recevoir un revenu "fixe" pouvant être en coalition avec mon traintrain de vie peu conventionnel ? Il est hors de question, cette idée ne se pose même pas. Cette ville est bien, les gens sont appétissants et je jouis d'une routine peu commune qui me permet de rester un bon vivant. Les choses sérieuses ne font que commencer, je ne peux me permettre de faire un caprice juste pour l'histoire de quelques heures passées avec un prépubère qui a des yeux remplis de rêves.

Cet étudiant a la chance d'être particulier. Son odeur de cleps mouillé a su attirer mon attention, rajoutant à ma liste un nouvel être surnaturel à potentiellement se méfier. Je pense même d'ailleurs, que son physique n'est pas en adéquation avec ses capacités, et doit sûrement être trompeur. Les plus forts sont ceux que l'on redoute le moins, je fais partis de cette case de personne, cela doit être pareil pour lui. Il a su, attirer le peu de sympathie et de compassion qui reste en moi, du moins pour l'instant d'un petit stage.

Le jeune homme souhaite alors devenir anthropologue judiciaire. C'est un cursus de la police scientifique très spécifique, et peu commun. Mais dans une scène de crime, ce genre de personne s'avère plus qu'utile. Ils ont des qualifications qu'un médecin légiste comme moi ne peut pas forcément avoir. Très calé en histoire, en science, en archéologie en physique et bien sûr en anthropologie, ils font un mixe de tout cela pour le mettre en pratique. Ils étudient notamment les squelettes humains ou bien encore les corps en état de décomposition avancé pour pouvoir arriver à donner le cour à une enquête qui est en déclin au vu d'un manque cruel de connaissances.  Grâce à la radiologie, l'histologie et la morphologie du squelette, l'anthropologue va établir s'il s'agit d'os humains. En étudiant les os d'une personne décédée, l'anthropologue judiciaire parvient à établir l'âge, le sexe, l'origine ethnique, la taille de l'individu ce qui peut permettre à l'issue une identification. Il peut déterminer aussi les circonstances de la mort. L'identification de restes brulés, momifiés, décomposés, mutilés, altérés par des humains voulant détruire des preuves, ou bien par des animaux, devient possible grâce au travail des anthropologues. C'est un travail brillant, mais qui nécessite une connaissance parfait des domaines de prédilection du futur anthropologue. Ce cursus est à la limite d'un cursus militaire, il faut être assidu régulier et discipliné pour pouvoir espérer un jour atteindre cet objectif.

- Je vois Caracole. Anthropologue judiciaire, rien que cela ? Vous savez que c'est une branche de métier similaire au médecin légiste très compliqué ? L'intervention d'une personne de ce corps de métier résulte d'une enquête qui arrive dans une impasse, le travail de cette personne est décisif pour la suite d'une procédure judiciaire.

Je me relève, et indique au jeune homme de me suivre. Ouvrant la porte pour qu'il passe en premier, je prends le cap des vestiaires pour pouvoir me changer. Par dessus ma propre tenue, j'enfile une longue blouse blanche stérilisée qui peut aussi faire office de pantalon au vu de sa longueur. Une échalotte sur la tête et des protèges pieds sur les chaussures, une paire de gants stériles. Une taille M est transmise par l'une de mes secrétaires adorées au jeune homme, qui pourrait pratiquement rougir face à ce sublime spécimen humain. Il fallait bien que je m'entoure de femmes dignes de ce nom. Deux secrétaires, très belles aux formes alléchantes m'assistent constamment. Il m'arrive même de les inviter à la maison pour organiser une belle partie de jambes en l'airs. Un climat de confiance est forcément né entre trois personnes qui couchent souvent ensemble.

- Donc comme tu peux le comprendre, cette ravissante jeune femme t'as apporté une tenue stérile qui n'a jamais été utilisée. Je fais de même, je recycle tous les jours mes tenues pour être sûr de n'apporter une bactérie dans le laboratoire. Pour ce qui est du reste des équipements comme les gants, les protèges chaussures ou les échalotes, elles sont là pour éviter les pollutions sur les cadavres qui pénètrent les lieux c'est-à-dire un cheveux, une empreinte, un chewing-gum collé sous la chaussure ou autre petit élément quelconque que tu pourrais inclure dans le laboratoire. Tu devras d'ailleurs, pendant tout le long de la séance, porter un masque chirurgicale adapté.

Mettant également ce fameux masque chirurgicale, nous pénétrons de nouveau les lieux. J'invite le jeune homme à se placer devant la table d'autopsie pour disposer sur cette dernière, une grosse mallette. Ouvrant d'un coup de mains cette dernière, l'étudiant peut admirer l'ensemble de l'équipement qu'un médecin légiste peut avoir.

- Comme tu peux le voir, la gamme d'un médecin légiste est assez large. Au plus simple, tu as déjà la table d'autopsie classique. Elle est équipée de paillasse inclinée sur pieds avec un bac, une douchette avec ou sans lavage permanent. Pour ce cas présent, c'est avec/ Pour l'autopsie du corps, la table est équipée d'un repose tête multipostions ainsi que d'un support de corps en inox. Sur le côté, tu peux observer une tablettes à instruments où sont disposés tout le matériel pour autopsier la personne. Une tablette à organe pour examiner ces derniers, plusieurs lampes de part et d'autre du support initial, pour éclairer précisément la zone requise. Enfin, tu as bien évidemment la balance à organes ainsi qu'une balance intégrer à la table pour peser le corps du défunt. Et pour finir, le scialytique permettant de procéder à des analyses de prélèvements.

Je contourne la table avec l'étudiant, pour lui montrer avec précision les différentes parties de la base d'une table.

- Si tu veux, vu qu'il n'y a personne sur la table, tu peux te permettre d'essayer un peu tout le matériel que je viens de te présenter. Différents poids te sont mis à disposition sur le comptoir derrière toi pour que tu puisses comprendre le mécanisme. Mais avant ça, laisse moi te présenter l'équipement servant à l'autopsie.

Nous repositionnant devant la mallette ouverte, je prends le soin de sortir tout le matériel, montrant chaque objet que j'allais présenter à l'élève, ainsi que son mode de fonctionnement.

- Dans un premier temps, une scie de Starlee. Ensuite vient le burin à crâne, différents couteaux à cartilage et à autopsie, un ciseau à entérostomie, une pince à dissection, un costotome, un maillet Collin, une pince coupante Liston ainsi qu'un rachitome.  

L'étudiant me regarde l'air légèrement perdu. Souriant amusé par la situation, je dispose l'entièreté du matériel que je viens de lui présenter, pour décrire leur différent usage.

- La scie de Starlee est une scie à os professionnel, pour un travail précis et millimétré. Le brun à crâne, permet d'effectuer des opérations directement sur l'os et notamment sur le crâne pour pénétrer à l'intérieur de l'ossement. Le couteau à cartilage permet comme son nom l'indique, de sectionner les parties en cartilage. Le couteau à autopsie permet quant à lui des incisions plus profondes et précises. Le ciseau à entérostomie dispose de deux lames très fines, permettant des découpes très précises notamment utilisées par les ophtalmologistes pour des opérations à l'iris de l'œil. Nous l'utilisons pour découper et écarter des morceaux de tissus très précisément.

Marquant un temps de pause, avant de reprendre.

- La pince à dissection, je ne pense pas avoir besoin de vous expliquer. Le costotome est un écarteur servant à notamment couper les côtes pour accéder aux différents organes situés dessous. Le maillet collin comme tu peux le constater est également une sorte de marteau, utilisé pour des zones plus sensibles, nécessitant moins d'impact et où les dégâts doivent être plus que minimes. La pince coupante de liston permet de couper et d'enlever les petits morceaux de tissus ou d'os qui peuvent être présents dans une zone que nous souhaitons étudier. Et enfin, le rachitome est un instrument assez particulier à la forme comme tu peux le voir. Il permet d'ouvrir le canal vertébral sans léser la moelle osseuse.

C'est la première fois que je me mets autant à parler, sortant des définitions comme si cela était pertinent. Sauf que l'élève, a l'air d'être passionné sur les petits objets mis à sa disposition.

- Je te laisse regarder, toucher sans casser, et t'amuser avec le matériel qui t'es mis à disposition. Ensuite, nous ferons une petite activité pratique pour que tu vois comment nous pouvons nous servir du matériel, professionnellement. Prends bien en note tout ce que je t'ai dis, un anthropologue utilise surtout les outils se rapprochant de près ou de loin, à l'ossement.

Je me contente enfin de reculer, me réassaillant sur ma chaise tout en fixant l'adolescent agir.


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MessageSujet: Re: Premier pas vers le travail de mes rêves feat Malone !   Premier pas vers le travail de mes rêves feat Malone ! EmptyDim 18 Juil 2021 - 17:52




Premier cours ! Feat Malone Doyle




— Oui, monsieur ! Ça va être dur, je le sais.

Je serre le poing encore plus motivé. Sa façon de parler, presque comme s’il n’y croyait pas, augmente mon envie de me battre. Je désire découvrir le plus de choses possible et, ici, c’est le meilleur endroit. Tout est présent pour que je me surpasse : le docteur, les personnes qui m’ont fait confiance. Mieux, ce stage me permettrait autant d’apprendre que m’offrir une chance en plus pour mon vœu de formation. La formation est longue et sélective. Très. Pas assez de place pour tous les étudiants et pour y arriver, je dois être dans le haut du panier… Je dois montrer que je souhaite être là. Et lui seul peut m’aider. Je n’attends que ça. Travailler, prouver mes dires, être fier de moi et rendre les autres fiers. Le médecin se lève et annonce le top départ.

Je suis ses ordres, passe la porte et me retrouve dans les vestiaires. Le médecin enfile sa nouvelle tenue. Je l’observe et attends ma tenue. Une belle femme me l’apporte peu de temps après. Tout y est : blouse, gant, charlotte, protège soulier. Je la libère de ses paquets. Elle sourit et regarde son collègue après qu'elle est reçue le compliment. Une expression qu’ils montrent sûrement bien plus que des collègues de travail.

— Merci !

Je m’apprête à mettre les vêtements, quand le docteur parle. J’écoute ses instructions. Des éléments que je connais déjà, mais, c’est toujours utile de se le faire répéter. Les règles existent pour régler les problèmes futurs. La moindre poussière, le moindre ajout, peut aider l’avocat adverse pour dénigrer un long travail et de longue étude. Tout doit être fait avec minutie… Ou toute une carrière pourrait être détruite en un claquement de doigts.

La blouse enfilée, je mets la charlotte sur la tête enfin qu’aucune trace de cheveux ou autres ne puissent voler dans les airs et se retrouver sur un corps ou sur la table, puis cache mes chaussures dans les protèges chaussures. Je finis par envelopper mes mains dans les gants puis mets le masque.

Prêts, nous sortons des vestiaires et nous retournons dans la salle d’autopsie. D’un signe de la main, il m’indique le centre de la pièce. Devant la table, l’unique lieu que je vais voir durant ce stage, avec le bureau et les vestiaires, j’attends, et observe les moindre fait et geste du médecin. Il dépose une mallette, l’ouvre sans difficulté pour étaler tout le matériel qu’elle contient devant moi. Les objets m’intriguent, m’attirent. Je les ai déjà vus dans les livres, mais je n’ai jamais pu en toucher un seul. C’est la première fois que j’en vois de si près. Ils sont bien plus intéressés. J’ai même envie de les prendre, mais je n’en ai pas reçu l’ordre. J’attends ses indications.

La voix de Doyle efface mon envie. Il m’explique chaque instrument qu’il utilise quand un mort réclame qu’on découvre ce qu’il lui est arrivé. La table d’autopsie est la première chose qu’il me présente. Logique. C’est l’endroit où on dépose le corps. La table, à elle seule, contient beaucoup d’éléments. J’essaie d’en retenir un maximum. Heureusement que leur nom est simple.

Dans ma tête, je m’amuse à imprimer la table, à lister chaque nom pour n’en oublier aucun. Chaque renseignement est utile. Je tourne autour en essayant de tout intégrer, et, au cas où, je poserai des questions une fois qu’il aura fini son cours. J’essaie de m’imaginer utiliser chaque objet qu’il m’expose et chercher comment ils fonctionnent. Réglage pour la tête, lumière. Certains éléments sont plus faciles que d’autres. Puis, le tour se termine. Il me présente la balance pour peser les organes, la lumière qui lui permet de faire des prélèvements et de n’avoir aucune ombre qui vient déranger l’autopsie. Il reste encore à découvrir le nom de tous les outils qu’il détient. Même si sa proposition de « jouer avec le matériel » m’intéresse, je le suis. Les instruments, sur la table, n’attendent que nous. Il les positionne tout en m’offrant leur appellation. Même si j’en reconnais quelques-uns, je l’écoute et commence à me perdre devant tous ce qu’il me dit.

D’un regard un peu perdu, j’observe le médecin légiste. Il sourit puis m’expose leur fonction. La scie de Satterlee. Un outil, étrange, assez gros. Une scie à dent, en partie rectangulaire, sauf le bout qui possède une pente…

Je décris dans ma tête chaque élément, chaque millimètre pour ne rien oublier. Chaque outil possède leur propre forme, je peux facilement lier leur nom à la fonction qu’il m’explique même si parfois, je bute sur certains. Se concentrer un maximum. Je tente de les garder bien classés. La pause que prend monsieur Doyle me permet de tout classer, mais je ne pose encore aucune question. J’attends la prochaine étape. Il reprend. Chacune de ses phrases s’infiltre dans ma tête. Je n’en perds pas une goûte. La présentation terminée, j’essaie de voir comment on utilise chaque objet. Vivement que la suite arrive, mais d’abord, je dois voir comment les utiliser par moi-même.

C’est à mon tour !

Totalement intrigué, je ne remarque même pas le médecin se retire. Chaque outil me fait de l’œil. Par lequel commencer ? J’ouvre les yeux, une illumination étrange en tête. Imaginer qu’il y ait un corps sur la table et voir ce que je dois faire.

Le corps repose sur la table. Je m’en approche et regarde pour peser le corps. Je tourne autour de la table et trouve l’endroit… Une première partie assez simple, vu que je ne fais pas tout ce qu’il faut. J’approche du bac de lavement, puis m’intéresse aux outils. Je les soulève, les examine un par un pour découvrir quel outil prendre en premier. Je m’amuse à découper des objets invisibles, à les tenir d’une certaine manière. Je prends couteau, pose un doigt sur la lame, puis le remet en place.

— Faire un scanner, peser le corps, prendre des photos, faire des incisions pour chercher des traces de violence… Mais quel outil utiliser pour ça ?

Je me questionne sur leur fonction, imite ce que j’ai vu, fais des erreurs sur la marche à suivre. Je nomme, à voix basse, les noms et essaie de découvrir comment m’en servir. J’examine les couteaux à autopsie.

— Sûrement utile pour faire des incisions cutanéo-musculaires profondes… Peut-être aussi pour faire l’incision mento pubien ? me demandé-je plus à moi-même, même si je savais que le médecin m’entendait.

J’imagine une technique, mais n’ayant jamais pratiqué, je dois mal faire. Je sais juste qu’à la fin, le corps sera écorché pour remarquer s’il y avait des lésions sous la peau et dans les muscles après une attaque. Je repose le couteau et prends d’autres instruments pour essayer d’imaginer comme les utiliser. Le corps invisible m’est très utile. Je me penche dessus, passe pour un fou auprès du médecin légiste, et coupe. Doyle a sûrement des choses redire ma façon de faire, mais je ne sais même pas ce qu’il fait. J’ai totalement oublié le monde qui m’entoure. Seule l’autopsie imaginaire compte. Je prends la pince, l’examine pour être sûr de m’en souvenir et pense que pour certaines personnes, cela pourrait être des instruments de torture. Couper des os, le crâne avec le marteau. Horrible. Heureusement qu’il n’y a plus une once de vie chez les « patients »… Une nouvelle de Stephen King s’invite dans ma tête. On suit l’histoire d’un mec qui subit la première partie d’une autopsie : l’examen externe, alors qu’il est toujours en vie…

Effaçant le corps après avoir utilisé les instruments, je me tourne vers le reste. La balance à organe. J’utilise les poids mis là pour cet effet. Je les pèse tous pour voir si la balance donne les bons résultats – ce qui est le cas. Je tente même de peser les outils sur la table. Puis les questions me viennent en tête. Je me tourne vers le médecin, l’observe une seconde.

— Vous utilisez la scie oscillante pour découper le crâne ? Certains préfèrent ça aux marteaux… Mais les deux créent des problèmes sur les os et la peau. Il faut vraiment faire attention avec tout cela. Surtout pour ne pas détruire des preuves ou abîmer le corps.

Je regarde mes mains, repense à une porte que j’ai cassée et me retiens. Non. Je ne referais pas cette erreur, surtout que j’étais pris par la panique et le stress. Je maîtrise mon loup, et, si le médecin y arrive, moi aussi.

— Ah aussi, comment peut-on faire des coupes précises avec la scie Satterlee ? Une question d’habitude ? C’est vous qui examinez les organes ou un autre spécialiste ?




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