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 V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.]

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MessageSujet: V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.]   V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.] EmptyLun 19 Avr 2021 - 23:13



V pour Vendetta.


Un voyage à Los Angeles et Las Vegas ? Que demande le peuple. A peine arrivé sur le territoire Américain, une mafia ritale renommée, qui n'est nul autre que la Camorra est venu prendre contact avec moi pour me proposer un contrat à plusieurs zéros pour l'élimination de plusieurs membres clefs d'une mafia ennemie. Il s'agit, de la Cosa Nostra, une célèbre mafia Sicilienne avec un historique et un passé digne des films similaires au Parrain et j'en passe. Le mafieux de l'organisation Napolitaine se fait appelé "Pipo" et ne vient me voir que masqué avec quelques mecs armés jusqu'aux dents. Mon nom leur aurait été soufflé par des hommessd chez qui j'avais bossé quand j'étais encore en Irlande, à Glasgow. Pour une somme plus qu'honnête, il m'est demandé de prendre un petit peu de temps pour moi et d'aller faire un séjour à Los Angeles et Las Vegas. J'ai bien évidemment la durée de temps que je souhaite et ne dispose d'aucune contrainte. Les Italiens se voulaient un peu trop imposants et me prenaient de haut au début de l'entretient, cela a finis bien évidemment en rixe générale qui m'a valu un costume trois pièces.

Après le contrat signé, il est temps de me pencher un peu plus sur l'organisation criminelle dont les légendes sont mondialement connues. La Cosa Nostra, ou la "Piovra" est l'une des plus puissantes organisations criminelles au monde. Ils opèrent dans tous les domaines illégaux qui peuvent potentiellement rapporter une entrée de bénéfice importante : trafics de drogues, trafics humains, trafics d'armes ou bien encore meurtres, assassinats commandités. Mon implication se fait dans les assassinats commandités. Je ne fais pas de simples meurtres de pacotilles sans intérêts. Mes crimes sont calibrés au millimètre prêt et sont très professionnels. Je suis tel une ombre errante au milieu de la nuit, personne n'arrive à ne serait-ce avoir une seule trace de mon passage.

Le séjour se déroulera en deux parties. Après deux semaines de repérage et de prise en compte des lieux, je diviserai le contrat en deux. Cinq jours à Los Angeles, 5 jours à Las Vegas puis le dernier à Beacon Hills. Les gagnants du tirage au sort de la Camorra sont issus globalement de la même classe sociale. Patron de nightclub, riche célébrité jusqu'à un chef de sécurité. Tous, ont la chance et le privilège d'être exécutés par un tueur à gage très réputé et auront une mort bien trop rapide à mon goût. Les closes stipulent avec fermeté que cela doit être simple, clair et rapide. Pas d'entourloupe, une balle dans la tête à quelques exceptions fera largement l'affaire.

[...]

Les deux semaines de repérages dans les deux célèbres métropoles se veulent très fructueuses. Les cinq premières personnes de ma liste se trouvent à Los Angeles dans divers endroits de la ville des anges. Je suis donc logé dans un Motel un peu écarté de la ville, afin de pouvoir peaufiner mes plans avec précision. Je suis venu en voiture, à bord de ma belle Bentley Continental GT Speed, édition 2016. A bord de l'automobile ne trouve uniquement une valise avec plusieurs costumes trois pièces, quelques Kangoles ainsi qu'une grosse mallette dissimulée à la place de ma roue de secours. Cette grosse mallette est équipée de différentes armes : deux glocks semi-automatiques équipés de silencieux, un fusil d'assaut type M4 équipé lui aussi de silencieux ainsi qu'un fusil sniper MK13 compact avec une lunette de précision. Mon armoire disposée dans mon bureau détient encore de nombreux bijoux, mais qui ne me seront pas utiles à l'heure actuelle. Je ne compte même pas utiliser mon fusil d'assaut, qui est plutôt utile en dernier recours dans des situations périlleuses.

Je me suis retrouvé un fameux Lundi, sur les toits de la ville des anges. La première victime stipulée sur mon contrat est un certain Alfredo Conti. L'heureux élu qui ouvre le bal est le patron d'un célèbre nightclub sur Hollywood Boulevard. C'est en effet un homme d'affaire tout à fait respectable qui sait user de ses relations afin d'obtenir un peu tout ce qu'il veut. Après une observation bien détaillée du Monsieur, j'ai remarqué qu'il passait quelques minutes tous les soirs pendant le service entre une heure et deux heures du matin, sur le toit de son enseigne pour se fumer une cigarette. J'ai d'ailleurs pu discuter lors d'une soirée avec lui des orgies qu'il organisait fréquemment avec les catins qu'il employait. Il a même eu la gentillesse de m'inviter à l'un de ses festins, que j'ai dû malheureusement refuser. Nous sommes donc ce fameux lundi, ma montre affichait exactement une heure, trente six minutes et deux secondes. Posté à quatre bâtiments d'écarts, sur un toit légèrement plus haut que lui. La lunette ajustée sur sa tête, il faut bien évidemment prendre en considération la distance, la hauteur ainsi que le climat. Après tous les réglages effectués, mon index pressa délicatement la queue de détente. Un bruit sourd légèrement audible se fait entendre, Monsieur Conti jonche le sol une balle dans le front. Une marre de sang jouxte le corps du bel étalon, ce qui me pousse à avoir un soupçon d'envie. Mon métier se veut rude pour moi dans ce genre de situations. Un tel spectacle me donne une faim de loup.

Le mardi suivant qui suit se veut plus amusant. Une certaine Pamela Wright, une maquerelle pour différentes célébrités riches de la cité d'ange, figure sur ma liste. C'est une femme qui emploie elle même d'autres femmes, mais de façon proxénète. C'est une belle ironie, plutôt que de défendre la cause féminine qui justement sont employées de manière barbare pour ce genre de pratiques qui ne sont pas recommandables. Les pauvres femmes sont bien souvent battues, maltraitées, menacées voir droguées afin de se prostituer sans histoires.
Personnellement, je trouve cela plus jouissif d'avoir le consentement de mon ou ma partenaire pour pouvoir la dévorer de manière bien violente pour entendre la terreur dans sa voix dans les cris qu'elle émettra.
Cette blondasse ne me donne bien évidement aucun fil à retordre, ni son entourage d'hommes musclés qui au lieu de me faire peur, me procurent bien des envies liées à ma chambre froide. Je n'ai qu'à exhiber mes plus beaux bijoux, attirer son regard pour avoir une entrevue seul à seul avec elle pour pouvoir glisser une petite dose de poison mortel dans son verre. Tout se passa bien évidemment comme sur des roulettes. Le béret toujours braqué vers le sol, je m'étais rendu à l'un de ses événements mondains une belle montre accrochée à mon poignet pour pouvoir faire sa ravissante rencontre. Une fois la discussion entamée, mon regard bleuté lui fit comprendre que notre élocution devait être confidentielle. Le tour de passe-passe est ensuite facile à jouer. Concentrer uniquement son attention sur les différents bijoux que mon poing droit aborde. Mon regard tueur sonde la brèche d’inattention de ma victime, pour entrouvrir mon autre main, cachant une petite fiole délivrant une dose de poison mortel dans le verre de whisky de l'anglaise. La prochaine gorgée qu'elle ingurgite lui fut malheureusement fatale. La fenêtre donnant sur l'extérieur de la maison a été une très bonne porte de sortie.

Le mercredi était trop facile. Monsieur Parker, prénommé Tony est un bookmaker sans aucune importance de la famille Sicilienne. Son rôle dans ce jeu d'échec, est de prendre les paris notamment lors des courses de chevaux et de faire monter les enchères aux plus offrants. Il est bien évidemment là, lorsque le paris est souvent truqué pour que tôliers puissent encaisser un maximum d'argent. Ce déchet humain, traîne souvent dans des ruelles sombres de Los Angeles. Je l'ai croisé à maintes reprises à l'angle d'une déchèterie surplombant un bar clandestin. Un règlement de compte est facilement envisageable au vu de la fréquentation peu recommandable. Étant ce soir là à quelques mètres de lui, il ne pouvait me voir à cause du manque de lumière de cette ruelle malfamée. C'est toujours le même topo, il fait sa petite ronde tardive au même endroit, et se poste à la limite de la clarté donnant sur le bar clandestin, ingurgitant un flash d'alcool pur bas de gamme.
Ce jour, une fois qu'il s'est présenté à son poste d'observation, sa nuque se retrouve malencontreusement étreinte par mon bras. Mon autre main disposée sur le creux de sa mâchoire, lui veut une nuque brisée. Le corps de l'homme sera retrouvé plus tard par des drogués, qui auraient été directement suspectés par la police.

Qui dit Jeudi, dit contrebande. L'avant dernier privilégié de Hollywood tient une boîte de transport routier qui passe de la marchandise illégalement pour la Cosa Nostra. Monsieur Sinclair est une pièce maîtresse de cette partie de la ville, qui doit assurément générer de gros bénéfices au sein de la mafia Italienne. Le futur cadavre a comme qualité qui lui sert en ce macabre jour pour lui de défaut, d'être un bosseur dans l'âme. A une heure si tardive, minuit trente passé, il se trouve comme tous les soirs avachis sur sa chaise de travail entrain de consulter son ordinateur. Il sera retrouvé le lendemain matin, une balle de fusil sniper dans la tempe, un morceau de cervelle plaqué sur son écran d'ordinateur ainsi qu'une marre de sang entourant son corps.

Et pour finir, un beau vendredi en pleine journée, un homme sera retrouvé écrasé sous une voiture qu'il était entrain de retaper. Sa tête, a été littéralement explosée par le poids de l'automobile qui a chuté de plus de deux mètres sur sa tête. On raconte même que l'on pouvait faire un puzzle avec les yeux et les morceaux de crâne de ce cher Monsieur Messinger, patron d'une entreprise de carrosserie qui s'occupe de l'entretient des véhicules de l'organisation ennemie à la Camorra.

En seulement cinq jours, ces cinq personnes m'ont rapporté la petite somme de 10 000$. Désormais, il ne manque plus 4 autres à Las Vegas et le dernier petit chanceux à Beacon Hills pour avoir la totalité de mon dû. Ce genre de semaines ne manquent pas de graver en moi de succulents souvenirs. L'activité criminelle m'avait fortement manqué, je n'ai qu'une seule hâte, c'est de pouvoir me rendre dans les grands casinos de Vegas pour pouvoir continuer ma tuera. Cela permet dans un premier temps de stimuler mes envies cannibales afin de pouvoir encore mieux me nourrir en rentrant à la maison, et enfin de pouvoir me donner de bonnes sensations parsemées d'adrénaline, de sadisme et de joie.


(c) Fiche & montage by Mafdet Mahes

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Alessandro Amaro

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MessageSujet: Re: V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.]   V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.] EmptyVen 23 Avr 2021 - 23:09

clickAlessandro & Malone
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« V per Vendetta. »

Ryan s’occupe des apprentis alchimistes du campus. Incroyable de penser que les étudiants sont mieux équipés que ce que j’ai mis à disposition d’Alex. J’avais eu quelques doutes sur la donna du flic pot de colle. Une prof de chimie sortie de nulle part à l’identité aussi fausse que ses seins. Mais à part agacer mio amico, il semble que cela soit son seul forfait sur le campus. Mio consigliere a recruté un jeune étudiant. Nous manquons de personnel à cause d’une rixe provoquée par quelques abrutis de gardes recrutés par Largo. Les perles rares sont chères et peu intéressées par une ville de moyenne importance comme Beacon Hills. C’est toujours un casse-tête de trouver du monde qui soit efficace et qui n’aille pas chanter au poulailler dès qu’un flic les secoue un peu fort.

- Patron ! Faut recommander une caisse de Dalmore, pas moyen de mettre la main sur les bouteilles qui sont censées être au stock. Je crois qu’on se les est fait piquer.
- J’ai pu me planter dans la compta ! dis-je en me tournant vers l'ordinateur du bureau.
- Non, j’ai entamé la caisse y a moins d’une semaine pour un client. On en passe pas beaucoup à cause du prix.


Je regarde Jerry en soupirant. C’est compliqué de verrouiller le stock pendant le service, car on en sort souvent les bras chargés et dans l’incapacité de tourner la moindre clé. Ce n’est pas si difficile pour un audacieux de se glisser dans l’arrière-salle. Il suffit de choisir le bon moment.

- Le Pink n’a pas l’envergure pour être équipé de serrures à cartes magnétiques.
- Je le sais bien. Je signalais juste.
- Merci Jerry. Je vais y réfléchir.


La solution serait une surveillance vidéo, mais je ne veux surtout pas de ça chez moi, car cela pourrait se retourner contre moi. Un voleur qui se fait voler, ça ferait marrer Tobias. Cinq bouteilles de cet excellent whisky écossais, c’est tout de même presque cinq mille dollars de perte sèche. Mon portable vibre sur le bureau : Sonny. Il veut me parler après la fermeture du bar. Je me demande ce qu’il me veut. J’avais prévu de passer au Fight Club ce soir.

(…)

Le sol est lavé, les chaises retournées sur les tables. J’ai mis la recirculation d’air à fond pour virer tous les remugles qui ne manquent pas dans un établissement où on sert de l’alcool. Une minuterie la repositionnera sur son régime standard dans une heure. J’ai tout refait au Pink Print qui n’a que de rose un mince liseré en haut du bâtiment. Je ferme la porte derrière Jessie, la dernière de mes employées à partir ce soir. Je déboutonne ma chemise en montant à l’étage. J’entends Andy qui chantonne dans son bain. Je sens les bougies parfumées au jasmin qu’elle a allumées.

- Tu me rejoins ? demande-t-elle sans hausser la voix, sachant que je l’entends parfaitement.
- Pas tout de suite, répondis-je sur le même niveau sonore, j’ai un coup de fil à donner à Sonny.

Je passe la porte de mon deuxième bureau. Celui du bas n’a plus qu’un PC relié en réseau avec celui du haut. Il me permet de rester proche du personnel la journée. Cependant, je préfère largement travailler dans celui que je me suis agencé avec les travaux de refonte de l’étage. Il est plus vaste et plus lumineux. Je pose les derniers bons de livraison sur le bureau, me verse un fond de whisky dans un verre et compose le numéro de Sonny sur mon téléphone sécurisé. Après les politesses d’usage, le consigliere de mio padre attaque dans le vif du sujet.

- On se mange un contrat ! Pour l’instant c’est Los Angeles qui est ciblée, mais par prudence remonte ton niveau de sécurité.
- Combien de morts ?
- Trois depuis lundi : un par jour.
- Méthode utilisée ?
- C’est là qu’on pense avoir affaire à un pro, à moins qu’ils soient plusieurs. Cela change à chaque meurtre. Une balle dans le crâne pour Alfredo Conti, du poison pour Pamela Wright et la nuque brisée pour Eddy Sinclair.
- Merda ! Alfredo ! C’est lui qui m’a appris à gérer un bar ! C’est la Camorra, je suppose ?
- Oui. Ils n’ont pas apprécié le redécoupage des zones d’influences au dernier concile des Famiglia. Ils perdent Sacramento. Comme ils ne dégageaient pas, on a envoyé un ultimatum. Voici la réplique.
- J’ai pas assez d’hommes de confiance pour épauler le groupe que tu m’as déjà mis sur le dos pour un roulement sur vingt-quatre heures.
- Des renforts sont déjà en chemin.
- …


Depuis la révélation de ma filiation avec le parrain de Los Angeles, Sonny m’a envoyé un service de sécurité qui me veille de loin. Je n’ai pas eu mon mot à dire. Les types sont aux ordres de mon mentor : non retournable. En ce moment même, il y en a un qui planque soit dans sa voiture, soit sur le toit de l’immeuble d’en face. Cette surveillance quasi non-stop est pénible. Toutefois, j’arrive à faire abstraction.

Je me pince l’arête du nez après avoir raccroché. Je suis triste d’apprendre la mort d’un ami qui m’a appris les ficelles du métier. Je connaissais aussi Pamela pour avoir fréquenté son établissement. Une femme de poigne. Car il faut du répondant pour remettre à leur place les acteurs célèbres ou hommes politiques notables qui se croient tout permis au nom de leur célébrité et de leur richesse. J’appelle Ryan pour lui annoncer qu’on passe en alerte rouge en lui expliquant que je suis une cible potentielle d’une vague d’assassinats dans l'organizzazione. Je rejoins Andy dans la baignoire et coule sous la mousse. Elle me trouve soucieux et me demande si ça va.

- On nous a piqué une caisse de whisky…

(…)

Je ne sais pas qui est ce tueur, mais il semble faire ses heures comme un salarié. Régulier et précis comme une montre suisse. Jeudi c’est Eddy Sinclair qui se mange une balle et vendredi c’est ce pauvre Rick Messinger termine écrasé sous un pont mobile de son garage. Cela n’est pas assez pour faire dérailler l'organizzazione, mais le message est clair : la Camorra s’attaque aux différents secteurs clés de la Cosa Nostra : le trafic d’alcool avec Alfredo, le proxénétisme avec Pamela, les paris avec Tony, le transport avec Eddy, et les voitures avec Rick. Personne de la famille proche. Ces deux nouveaux meurtres me rassurent un peu sur le schéma suivi. Si je suis la logique du tueur, il devrait prendre son week-end en repos. Le tout est de savoir s’il remet ça lundi prochain.


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MessageSujet: Re: V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.]   V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.] EmptySam 24 Avr 2021 - 20:49



V pour Vendetta.


La première partie du weekend sur les plages de Los Angeles m'ont foncièrement fait du bien. L'air marin m'apaise et me permet de réfléchir aux événements futurs qui arrivent dans la ville où tout est possible, le rêve américain à l'état pur : Las Vegas. Cette deuxième partie du contrat est un peu plus compliquée, et est espacée sur quatre jours pour les prochains élus de ma liste. Le topo est toujours le même, il faut se faire discret et accomplir un programme plus que professionnel pour ne pas "fâcher" ceux qui m'ont payé. Bien que je pense que ces derniers ont quand même peur de moi au vu de ma réputation, même si ma tête ne tient qu'à un fil s'ils le désirent. Entre guillemets. On ne tue pas Malone Doyle d'un claquement de doigts, il faut se montrer plus astucieux et toujours avoir un coup d'avance sur lui. Je n'écarte jamais l'hypothèse de me faire coincer un jour, ou de tomber sur meilleur que moi dans le monde du crime. Une porte de sortie est toujours envisagée dans n'importe quelle situation, d'où le repérage minutieux effectué à Vegas quelques jours auparavant.

Je dirais que le côté infiltration sera mis en avant sur cette nouvelle semaine de travail. Dépassant la normalité et les horaires scolaires, pour semer un doute chez le camp adversaire. Mon travail à la cité des anges était minutieusement quadrillé comme un emplois du temps au collège comme les enfants. Les heures étaient précises et à intervalles réguliers. Tout était fait pour montrer une personnalité soignée et très scolaire. Mais, dans la ville des casinos, tout se passera autrement. Les assassinats n'auront pas véritablement de sens, et n'auront ni queues ni têtes. Tout en professionnalisme bien entendu, mais cela va être plus subtile. Le but étant de littéralement faire douter la mafia sicilienne.

La deuxième partie de mon weekend à Vegas se passe plutôt bien. J'ai effectué un petit détour à Beacon Hills pour déposer ma berline et mon accoutrement trois pièces du gentleman Doyle. Cette semaine va se vouer plus détente, plus lambda. Une voiture de location empruntée à un ami sur la route fera très bien l'affaire. Un costume cette fois plus classe sera présent pour l'occasion au vus des prochaines personnes que je dois buter. Une croupière, un gérant de boîte de location de limousine de luxe, un patron de golf ainsi que le chef de la sécurité du casino le Cesare. Le plan sera toujours aussi précis pour chaque personne, et ne me causera pas de soucis, comme d'habitude.

[...]

Nous sommes un beau mardi. Le temps se veut particulièrement agréable. J'ai passé la journée à visiter la ville tout en préparant au millimètre prêt la première partie de ce beau jour. Vêtu d'une belle chemise rentrée dans mon bermuda, ainsi qu'une belle casquette, je me rends au célèbre golf de Monsieur Forsyth. Ce dernier, est le boss du golf le plus luxueux de Las Vegas. C'est une personne très bien entourée, et apparemment fan de cigares de contrebande. Je me suis donc amené dans son établissement en ce beau mardi, la chaleur tapant ma casquette. Le désavantage de cette lourdeur est que ma faim est légèrement décuplée. Les jolies fesses des demoiselles moulées par leurs belles jupes m'ôtent plusieurs grognements, m'imaginant avec du Hanz Zimmer dans les oreilles en les découpant en morceaux. A la fin de ce travail, un festin m'attend à la maison, c'est sur et certain.
Arrivant devant le golf le cigare entre les lèvres, je salue les personnes qui me conduisent jusque le terrain. Je me dirige au côté practice, l'endroit où l'ont peut tirer des balles à l'infinie le plus loin possible sans avoir à faire le tour du golf bêtement. Je trouve ce sport ringard, le mot sport est difficilement attribuable à cette pratique d'ailleurs. La fumée ressortant de mon cigare attire la curiosité de ma proie. Un sourire aux lèvres, je lui serre la main de ma main gantée en souriant.

- Vous êtes un connaisseur à ce que je vois.

- Roméo Y Julieta Mille Fleurs c'est ça mon ami ?

- Exactement.

La discussion se continue, je propose en guise de service un cigare de qualité égale à celui que j'avais en bouche. En échange, l'intéressé m'aurait offert des services prestigieux au sein de son club sportif... Sauf qu'il ne pourra pas, vu qu'il sera mort dans la journée. Le cigare ressort d'une contrebande chopée en Irlande il y a quelques années, et est d'une qualité exquise. Il est d'ailleurs emballé dans une belle boite en bois, démunie de toute empreinte digitale. La particularité de cette boîte, est qu'elle cache un mouchard dans le couvercle lui même, me permettant de localiser avec précision le patron du golf. Le saluant alors avec sympathie, je quitte le golf pour me planquer quelques centaines de mètres plus loin, prêt à prendre en chasse le futur cadavre.

Dix-huit heures pétante. Forsyth quitte son club. Il réside non loin de ce dernier et n'est pas très compliqué à prendre en filature. Le riche réside dans un quartier très calme, où le passage n'est que très peu régulier. Ce qui facilite que trop bien ma tâche. Deux gardes sont d'ailleurs postés à l'entrée de sa baraque, des systèmes de vidéosurveillances sont placés un peu partout dans la maison à quelques exceptions prêts : la chambre et la salle de bain. Après avoir discrètement fait un tour du propriétaire en me faufilant tel un caméléon dans la masse, je remarque à l'étage une vitre entrouverte avec de la musique émanant de cette dernière. Une odeur particulière se glisse sous mes narines, le cigare que j'avais offert est déjà entrain de se consumer. L'odeur du savon se joignant à cette délicate attention me révèle qu'il est dans sa salle de bain. Glissant ma cagoule sur la tête après avoir prit le soin de me changer tout en noir, j'agrippe rapidement et discrètement la devanture arrière de la maison pour glisser mon corps par la fenêtre. La musique classique et le plaisir qu'éprouve Paul à fumer son cigare me rend totalement discret. Un couteau se glisse sous sa gorge et délimite un trait sec et profond. Plaquant ma main gantée sur sa tête afin de le laisser couler dans son bain chaud. Plantant une nouvelle fois ce même couteau dans l'un des yeux de la victime, comme pour y laisser une belle signature en guise de clôture de ce premier spectacle. Je quitte alors par la suite rapidement la propriété, prenant le temps de me changer dans un coin caché de la propriété pour mettre mes affaires sales dans un sac poubelle, regagnant mon véhicule une centaine de mètres plus loin. Minutieux, une casquette surplombe mon visage pour ne pas être reconnu.

La soirée de ce même mardi fut moins intéressante. Une croupière dénommée Bridget Dobson fait l'objet de ce contrat. La tuer pendant son service serait que bien trop risqué, même si l'envie de me montrer en spectacle tel le Zodiac m'incite fortement. Mais, je vais faire preuve tout de même de rationalité pour ne pas tout foirer. Je suis un professionnel après tout. La jeune femme est de journée en ce jour et termine a vingt deux heures et trente minutes. Avec une petite cigarette, nous pouvons compter quarante. Elle rentre en voiture et habite à quinze minutes de son travail. Je ne prends même pas la peine de la suivre ou de l'attendre devant chez elle. La porte arrière de sa demeure est crochetée, je l'attends paisiblement sur son canapé. Les croupiers sont super biens payés et disposent d'un train de vie plus que convenable à ce que je vois. De beaux meubles, des dispositifs high-techs, mais pas d'alarme chez elle. La petite doit peut-être se sentir protégée par la Piovra et a la mauvaise idée de se sentir intouchable.
Une clef pénètre la serrure de la porte principale de la maison, et se referme à doubles tours quelques secondes plus tard. Le bruit des talons résonnent dans la maison, les lumières s'allument à l'instar d'une petite brise de lumière. Cette dernière lâche subitement son sac au sol en me voyant, planté confortablement sur son mobilier.

- Tu oses crier, ou ne serait-ce qu'hausser la voix un peu trop fort, tu meurs.

- Qui... êtes-vous... ? Je suis protégée vous savez.... je... vous ne savez pas à qui vous avez à faire...

- Ah... autant pour moi pardon je ne savais pas.

Je rengaine suite à ma dernière phrase mon arme dans son holster située dans la doublure de ma veste. M'avançant de quelques pas, je fais mine de saluer timidement la bonne femme qui a l'air bien sûre d'elle, profanant même de son air supérieur que je suis un trouillard. Une fois dos à elle, je me glisse tel un prédateur aussi vivement que discrètement derrière elle tout en présentant au niveau de sa nuque un fil à strangulation. Plaquant mon genou contre son dos, j'use de ma force pour littéralement trancher la nuque de cette dernière grâce à cet objet. La femme sera retrouvée plus tard, assise sur son propre canapé, un couteau planté dans la bouche.

Mercredi est plutôt calme. Je profite du coin pour aller faire un tour dans le désert jouxtant la ville. C'est vraiment magnifique.

Jeudi pluvieux sonne avec location de limousine. Monsieur David Masser est le patron d'une boîte de limousine de luxe réputée dans Vegas. Le dénommé à comme son confrère de Los Angeles, la fâcheuse habitude d'être un bon travailleur qui mérite amplement son salaire, et son empire. Il est le dernier à partir le soir, et veille à ce que tout soit bien fermer avant de quitter son établissement. L'utilisation de mon jouet type glock silencieux m'a manqué pendant ce beau séjour. Dans l'angle d'une ruelle adjacente à son enseigne, à une quarantaine de mètres, une balle se loge dans le crâne du gérant de l'entreprise. Ce dernier s'écroule dans un craquement sonore, et baigne ensuite dans les morceaux de sa cervelle rependus sur le sol.

Vendredi est un jour de repos. La piscine de mon hôtel m'a servis de passe-temps.

Ce n'est que samedi, un jour où le casino "Le Cesare" attire une très large clientèle, surtout durant l'après-midi, que la dernière partie de mon contrat dans cette merveilleuse ville va se clore. C'est probablement la tâche la plus difficile qui m'a été attribuée, un certain Victor Padgett à la tête de la sécurité dudit casino figure sur la fin de ma liste. Il est très difficile à approcher, au vu de l'environnement très peuplé qui l'entoure. Plusieurs options pourraient s'offrir à moi, mais une a particulièrement attirée mon attention. Vêtu d'un chapeau, prenant soin de toujours cacher aux caméras m'entourant au maximum mon visage, je me prêt au jeu de la blackjack avec un ravissant croupier. Ce dernier, manipule avec une aisance certaine le jeu de carte et pourrait d'ailleurs faire partis d'un groupe d'arnaqueurs redoutables. Les doigts du jeune homme bougent d'une telle finesse, que cela en devient enivrant à regarder. A quelques mètres se trouve ma proie. Mon attitude se dégrade au fur et à mesure de la partie,  jusqu'au moment où mon dernier dollars part dans le jeu.

- NON, STOP ! VOUS N'ËTES QU'UN ES-CROC MONSIEUR ! UN ESCROC ! ME SUIS-JE BIEN FAIT COMPRENDRE ? JE SUIS RUINÉ DÉSORMAIS, ET CA C'EST D'VOTRE FAUTE ! COMMENT VAIS-JE NOURIR MES GOSSES MAINTENANT HEIN ?

- Monsieur je ne sais pas quoi vous dire... c'est le jeu vous sav-.

- FERMEZ LA ! QU'ON M'AMENE UN RESPONSABLE AVANT QUE JE SATELISE CE TROU DU CUL !

Comme je l'avais prédis, l'attendu se présente à la barre. Monsieur Padgett arrive entouré de deux gardes. Monsieur muscle me fait les gros yeux et tente de m'impressionner, au vu de ma faible carrure comparé à lui. Faisant mine de m'incliner face à sa toute puissance, ma manche laisse entrevoir dans la paume de ma main une boite fermée minutieusement, que l'on peut ouvrir que d'un côté. Pourquoi ? Une partie du contenant de la boite est trempé dans du curare, une aiguille pour être exact.

Les esprits s'échauffent, comme voulu, les autres joueurs se mènent à la danse et se mettent à s'échauffer entre eux. La situation dégénère et explose comme je l'avais prédis. Je me suis installé après avoir scrupuleusement analysé toutes les tables. La table qui avait le potentiel le plus élevé d'accueillir le plus d'hommes au sang chaud a été mon choix. Les mimiques de leurs visages et leurs réactions n'étaient que trop facile à prendre d'avance. Quatre personnes entourent alors les gardes, se plaignant pour tenter d'avoir gains de cause gratuitement, avoir eux aussi été volé. Dés lors que l'un des gardes, le gros costaud à la couleur de peau noire, touche son patron comme pour l'exfiltrer de ce groupe de mal-élevés, je suis simplement le mouvement des deux protagonistes pour gesticuler ma main armée dans tous les sens, ressortant cette fameuse aiguille de ma paume pour laisser une légère entaille très discrète vers la main apparente du chef de la sécurité qui vient à moi. Après avoir quitté les lieux, il s'effondrera quelques minutes plus tard au sol, inerte.

La fin de la semaine se veut très fluctuante. Je quitte de ce même pas Las Vegas en ce samedi soir pour me rendre à Beacon Hills durant la nuit. Dimanche sera désormais le dernie meurtre que j'aurai à faire pour le compte de la Camorra. Le cacheton qui m'attend en retour ne fait qu'accroître bien évidemment mes motivations, mélangé à des sensations très malsaines au vu des cadavres des victimes.

Devrais-je peut-être prendre un peu de détente au Pink Print avant de finir le boulot ? Un bon whisky ne me ferait pas de mal.

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Sur le tapis moelleux du salon, Andy danse lentement en bas auto fixant noir dont le motif dentelle dépasse de sa courte robe noire. La voix cassée de Buster Benton explose dans les baffes. Mes horaires de dingues font que nous nous offrons une soirée à deux en plein après-midi. « Blues in my bottle » succède à Benton. L’ordinateur est calé sur une play liste de blues célèbres. Pieds nus, vêtu d’un jean sombre comme la nuit et d’une chemise de coton blanc à manche courte complètement déboutonnée, je m’approche de la féline à pas de loup, un verre dans chaque main. Je suis le rythme de la musique, ondule des hanches et me colle dans le dos de la plus belle des donna. Andy m’aguiche, lascive, en dégageant sa nuque de ses longs cheveux. Tout en tournant au rythme du blues, j’embrasse la peau brûlante de sa nuque. Puis, lui donnant son verre, je la plaque contre moi pour accentuer le contact de nos deux bassins. Nous tournons ainsi, son dos contre mon torse, sa tête à demi renversée sur mon épaule. L’alcool nous brûle la gorge au gré de nos lampées. Le soleil, qui filtre à travers les stores, se fait complice de cette ambiance mélancolique si particulière à cette musique au tempo lent qui se prête à l’amour suave et alangui.

En ce dimanche après-midi, nous freinons le temps. Les reliefs de notre repas témoignent de la saveur noire américaine de cette journée qui a débuté par une belle grasse matinée, suivis de câlins coquins. La musique prend un tempo plus rapide, moins dansant. J’en profite pour aller me griller une sigaretta près de la fenêtre ouverte. L’instinct me fait scruter les toits en face, puis la rue désertée par ce dimanche brûlant. J’aime le goût du whisky mêlé à celui du tabac. Le blues, la lumière tamisée des stores, la langueur créée par la chaleur, une belle femme qui tourne lentement devant mes yeux… J’aimerais que ce moment dure un temps infini. J’écrase mon mégot dans le cendrier posé sur le rebord de la fenêtre, termine mon verre d’une lampée et rejoins Andy une lueur affamée dans le regard. Nous avons fait l’amour cette nuit et ce matin en nous réveillant, pourtant je ne suis pas rassasié de son corps. Je glisse une main contre ses reins, prends sa main dans la mienne et l’emporte dans un slow lascif. Ma chemise tombe au sol, sa robe suit le chemin.

(…)

Andy patauge dans la baignoire, la chaleur et nos ébats ont eu raison de la puma. Je lui avais promis d’attendre au moins six heures du soir pour m’enquérir des messages sur mon téléphone. De toute manière, j’ai un numéro spécial avec une sonnerie particulière que Sonny use en cas d’extrême urgence. J’ai deux messages de Ryan, un de Nolan, quatre de Largo qui ne sait jamais être concis et un seul de Sonny.

« Rappelle-moi *».

Les étoiles sont un code d’urgence à trois niveaux. Une : cela peut attendre, deux : important, trois : urgent. Je soupire et vais m’enfermer dans mon bureau où je mets la climatisation.

Je commence par Sonny qui m’affirme que c’est le calme plat à Los Angeles depuis hier, notre tueur en série semble être allé au bout de sa commande. Mon mentor m’avertit qu’il a demandé à ses hommes de rentrer sur L.A. lundi soir si plus rien ne se passe. J’appelle ensuite Ryan qui me dit que la première tentative d’intimidation des jeunes cons qui synthétisent des amphétamines s’est bien passée. Nolan a perdu la trace de son coyote et Largo a des soucis avec des types qui lui réclament des combats à mort. La routine…

(…)

« Rappelle-moi ********».

Je n’ai pas entendu mon téléphone dans la salle de concert au sous-sol du Pink. Sonny qui écrase les étoiles, je m’attends à être à nouveau orphelin de padre, je remonte en vitesse jusqu’au bureau du rez-de-chaussée. Nous sommes mardi, enfin mercredi plus précisément puisqu’il est une heure du matin. Nous fermons exceptionnellement après vingt-trois heures à cause du concert.

Cette fois c’est Las Vegas qui est touché avec deux meurtres. Forsyth, sa mort ne me peine pas, c’est un fumier de première qui aime le sexe violent sur mineure et une certaine Bridget Dobson, inconnue pour moi, mais qui semble être la donna du parton du Cesare. Ce qui alarme Sonny n’est pas tant qu’on touche à l’activité lucrative qu’est un parcours de golf en plein désert des Mojaves, mais que l’on s’en prenne à une cible collatérale avec cette croupière qui n’avait de tors que d’être la maîtresse d’un des capo de l’organizzazione.

Cela sonne le retour de son équipe de protection rapprochée. Sonny m’impose deux de ses gars à l’intérieur du Pink, jour et nuit. Pour ne pas éveiller la méfiance du tueur, ils sont engagés comme plongeurs. Ils soulagent les serveurs de débarrasser les tables. La nuit, un restera en bas au bar et l’autre investira ma chambre d’ami et le salon quand Andy et moi serons couchés. J’ai encore des acouphènes du monstrueux savon que m’a passé la féline. Elle feule dès qu’elle entend un bruit suspect. Merci Sonny…

(…)

Le tueur a changé de schéma : pas de meurtre le mercredi, mais un le jeudi avec Masseur qui louait des bagnoles de luxe. Nouvelle pause le vendredi, à croire qu’il s’éclate dans la ville du vice pour se remettre à l’ouvrage le samedi où il s’offre en beauté le chef de la sécurité du Cesare. J’ai déjà croisé Victor Padgett, un ancien béret vert viré de l’armée après s’être acharné sur un prisonnier à coups de pieds au point de le tuer. Cours martiale, il avait fait deux ans de taule pour meurtre, pas cher payé. Dans le civil, le tarif ne descend pas à moins de quinze années à l’ombre. Chef de la sécurité du Cesare, c’est un peu une préretraite pour un type de son gabarit. À croire que Padgett s’était ramolli.

Je ne sais que penser de cette liste hétéroclite de cibles. À part donner un grand coup de pied dans la fourmilière de la section ouest américain de la Cosa Nostra… Los Angeles, Las Vegas : deux villes de lumières et très exposées. Nous sommes loin de cette attractivité à Beacon Hills, ville essentiellement de résidence. Lorsque je me couche aux côtés d’Andy en ce samedi soir, un détail tourne et retourne dans ma tête. Cinq à Los Angeles, quatre à Las Vegas. Logiquement, si je cerne le tueur, quelqu’un devrait mourir demain dans la ville du jeu.


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MessageSujet: Re: V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.]   V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.] EmptyMer 28 Avr 2021 - 20:59



V pour Vendetta.


Tout s'est passé comme sur des roulettes. L'intégralité du contrat a été effectué avec succès, une dernière tête est à prendre à Beacon Hills, lieu où je réside. J'aurai pu commencer par ce premier meurtre, mais ça aurait probablement été plus facile de me cerner d'entrée de jeu si je débutais le cycle par quelque chose de plutôt évident. Et puis dans tous les cas, les personnes qui m'ont délégués ce contrat m'ont demandé de finir par la ville surnaturelle. Je n'ai donc pas vraiment le choix, au vu du travail de qualité j'espère avoir une petite prime en retour. Il est samedi soir, je viens de finir le boulot à Las Vegas. J'ai même le temps de rentrer à Beacon et de me prendre une petite après midi tranquille avant de faire la dernière personne stipulée sur ma liste le dimanche soir. La ville ne me manque pas particulièrement. C'est vrai, pour un mec qui vient d'Irlande, les paradis Hollywoodiens me plait fortement. Les femmes, pour qui le tissu n'est apparemment pas de coutume, ainsi que les hommes balaises sont beaucoup dans les deux métropoles que j'ai pu visiter. Je pense d'ailleurs, refaire un séjour cette fois-ci plus centré sur le plaisir pour organiser des orgies qui se transformeront en bain de sang. Je devrais avoir un ou deux contacts qui pourraient m'organiser ça.

[...]

Une bonne nuit de sommeil fait un bien fou. Je me réveille aux alentours de treize heures de l'après midi. Le trajet de nuit n'est pas ce qui m'anime le plus, je n'ai pas vraiment eu le choix si je voulais avoir mon petit temps de répit l'après-midi dans ma luxueuse demeure. Pour bien démarrer la journée, un petit verre de scotch remplit mon verre en cristal d'une traite, finissant assez rapidement dans la tranchée de ma gorge. La sensation de brûlure de cet alcool pur et sec me réveil rapidement. Un petit tour à la salle de bain afin de me raser le peu de poils qui poussent sur mon visage. La barbe n'est pas classe, nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir un poil sur un si beau visage lorsque l'on est un gentleman comme moi. Même si j'avoue que, la belle gueule de Tobias allait parfaitement en équation avec sa barbe. A vrai dire, il ne serait pas aussi séduisant sans sa touffe de poil. Agrémenté de foutre, ça lui allait encore plus que bien. Je m'habille ensuite sobrement en ce temps de pluie. Un manteaux camelle avec un petit col roulé noir, un jean simple ainsi qu'une paire de chaussure habillée de la même couleur que la veste. Je n'opte pas pour le béret. A vrai dire, je préfère le mettre quand je suis en mission ou en quête de proie. Cela me donne un air plus mystérieux et probablement charmeur. Là, le but est de simplement me vider la tête et de savourer le prochain crime que j'allais commettre dans la soirée.

[...]

Ma montre affiche désormais quinze heures et vingt sept minutes. Le temps d'aller manger un bout dans un petit fast food du coin. J'ai bien évidemment pris le soin de me relaver les dents, et d'appliquer un bon parfum de la marque reconnue "Dior". Le Sauvage, fait ressortir à ce qu'il se dit de mes proies un côté mal Alpha. Je suis désormais posté devant le Pink Pretty, un bar côté du comté de Beacon Hills. La clope au bec, je termine cette dernière en dégageant la fumée nicotinée devant moi, pour me mélanger à cette dernière et pénétrer les lieux. Saluant d'un hochement de tête la seule personne qui se trouve dans le bar à cette heure creuse, le patron en personne. Monsieur Alessandro Amaro. Ce dernier, n'est nul autre que le patron de la Cosa Nostra au sein de Beacon Hills.

Pourquoi suis-je là ? Peut-être pas provocation. Je n'imagine pas la tête de ce dernier s'il savait que c'était moi derrière les pertes qu'il subit depuis ces deux dernières semaines. Le fait de le savoir là, devant moi, de le sentir et de le voir me donne une adrénaline particulière. J'aimerai le prendre dans mes bras et lui dire : c'est moi qui a tué tous tes hommes mio amico en sollicitant mon accent italien merdique. Mais cela serait contraire aux ordres que j'ai reçu. Je ne fais qu'avancer pour me poster sur une table jouxtant un couple à quelques mètres de moi. Consultant la carte comme d'habitude, je soupire en sentant la présence de l'homme arriver.

- Bonjour mon cher. Je vous prendrais bien un verre de Single Malt 1999 s'il vous plaît.

Je remonte la carte vers mon interlocuteur en soulignant l'alcool irlandais de mon index.

- Je vous remercie, et sec sans glaçon.

Je souris alors, tout en rigolant bêtement. Ma mâchoire se serre alors légèrement, tandis que mon regard bleuté souligne les traits du visage de l'homme qui me regarde avec insistance.

- Je pense, qu'il n'est pas nécessaire de vous souligné ce détail. Nous reconnaissons du premier regard un homme, un vrai. Inutile de préciser qu'un bon whisky irlandais ne se boit pas avec un glaçon, surtout d'une qualité telle que celui-ci.

Acquiesçant simplement, je ne fais que suivre les fesses bombées de l'homme qui se dirige vers son bar, préparer comme demandé ma boisson. C'est du gâchis, cet homme aurait fait un sacré dessert en guise d'une bonne fin de journée.

Le service est plutôt rapide, ce dernier revient quelques minutes plus tard vers moi, tout en détaillant de nouveau les traits de mon visage. Je ne fais que suivre ce dernier de mon regard azur, relâchant une simple formule de politesse après que le verre fut déposé sur ma table. Je me contente de savourer l'alcool provenant de mes origines, tout en consultant mon téléphone, jonglant du regard entre le cellulaire et le rital qui se trouve derrière son bar. Ce dernier, s'absente même durant de longues minutes, ce qui ne manque pas d'attirer sur le coup mon attention.

Je me perds dans une folie démesurée avec moi même lors d'un instant. Être là, dans l'établissement du mec que je suis entrain de couler indirectement me fait plus que rire. Cette situation m'amuse, et me procure un plaisir que je ne pourrais ni qualifier ni quantifier.

[...]

La journée se termine alors. Il est temps d'aller travailler. Je dispose un billet de banque, supérieur au prix attendu par le verre qui m'a été servis. Remettant ma veste d'un mouvement élégant, je tire une clope de son paquet initial afin de la glisser entre mes lèvres.

- Bonne soirée.

Souriant suite à cette parole, je sors du bar de monsieur Amaro, me retournant pour fermer la porte. Restant posté devant cette dernière, ma tête face à l'entrée. Je me contente alors d'allumer ma cigarette, tout en observant de nouveau l'employé me regarder durant une petite seconde. Mon regard croise alors le sien durant cette petite fraction de secondes. Un léger sourire sadique étire mes lèvres, lorsque je me retourne en prenant le cap de ma voiture garée à quelques rues du bar. Sous-estimer cet italien pourrait me mener à ma perte. Le regard de l'homme m'inspire énormément de confiance en lui, et surtout de l'intelligence. Je pense que c'est le type de personne qui doit probablement avoir une avance sur chacun de ses adversaires. Comme je l'ai toujours prétendu, il faut toujours avoir un plan B, une solution de replis. Avec ce bel étalon, j'ai bien évidemment dans n'importe quelle circonstance, une solution de repli.

Il est temps pour moi, de me préparer à commettre le dernier crime qui se déroulera ici même, à Beacon Hills, ce soir.


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Alessandro Amaro

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MessageSujet: Re: V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.]   V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.] EmptySam 1 Mai 2021 - 17:19

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C’est dimanche, pourtant le Pink est ouvert. Jour du Seigneur, quel blasphème ! Cependant, le Pub irlandais commence sérieusement à me faire de l’ombre à être ouvert sept jours sur sept. Dan assure le service, tandis que j’œuvre derrière le comptoir. Il n’y a pas foule, nous gérons à deux la tenue du bar. Le dimanche après-midi se prête à une clientèle plus familiale. Je dose les sirops, la limonade et les pailles pour la commande d’une famille avec deux enfants qui s’est installée en terrasse. Un café pour le monsieur et un coca pour la maman. En prévision de possibles bêtises, je pose entre les verres un set de serviettes en papier aux couleurs de l’établissement. Je lève le nez quand la porte s’ouvre sur un homme. Élégant dans une tenue casual, lèvres finement sculptées, la démarche assurée, le regard pâle comme de l’eau. Bello, pensé-je, en lui rendant son salut d’un hochement de tête.

Dan revient de l’arrière-salle avec deux sacs de glaçons qu’il range dans la foulée dans le bac concerné. Je rajoute des bonbons de gélatine colorée au bout des pailles et pousse le plateau sur le zinc à l’intention de Dan. Mon torchon quitte mon épaule pour les tasses qui chauffent sur le dessus du percolateur. Je change la playlist de la musique d’ambiance depuis le PC de la caisse qui gère aussi les ambiances lumineuses et les différentes enceintes indépendamment pour ne pas casser les oreilles à tout le monde. Je baigne le nouveau venu d’une ambiance d’un blues rock mis en sourdine, avant d’aller m’enquérir de sa commande.

- Bonjour mon cher. Je vous prendrais bien un verre de Single Malt 1999 s'il vous plaît.

L’un des plus chers de ma carte. Une cuvée qui arrive à épuisement des stocks. D’ailleurs, je lui cherche un remplaçant. Mais il est difficile de lui trouver un alter ego avec une saveur aussi raffinée.

- Un excellent cru non tourbé.
- Je vous remercie, et sec sans glaçon.

L’homme part dans un rire qui jure avec la première impression que je m’étais faite de lui. « Sec sans glaçon » : beau pléonasme… Seulement, le client est roi, je ris de concert tout en scrutant plus attentivement le gars. Il se dégage de lui une aura bien loin du rire idiot qu’il m’offre.

- Je pense qu'il n'est pas nécessaire de vous souligner ce détail. Nous reconnaissons du premier regard un homme, un vrai. Inutile de préciser qu'un bon whisky irlandais ne se boit pas avec un glaçon, surtout d'une qualité telle que celui-ci.

Je suis le gérant, c’est mon métier, ai-je envie de rétorquer. Pourtant, je garde mon sarcasme pour moi. Dan en rentrant, son plateau sous le bras, crée un fin courant d’air qui enveloppe l’amateur de bon whisky. Derrière la fragrance d’un parfum connu, j’en devine une autre plus subtile, plus insidieuse. Si je n’avais pas baigné dans le sang d’Adriann et recousu son ventre sans la moindre anesthésie, je n’aurais pas capté ni reconnu cette odeur légèrement boisée. Les wendigos dégagent des effluves plus ténus que celles des garous en général. Il faut en avoir côtoyé un pour repérer ceux de son clan. Des esprits maléfiques avant d’être des bêtes assoiffées de sang. De vrais vampires qui ne craignent pas les rayons du soleil.

- C’est une évidence, me contenté-je de répliquer.

Son régime alimentaire m’importe peu tant qu’il ne me colle pas à son menu ni mon entourage ou mes clients. Adriann m’avait affirmé que la viande de garou n’avait pas bon goût, pour s’excuser de ne pas m’avoir « goûté ». Réalité ou plaisanterie, je n’en sais rien. Je retourne au bar, je sens son regard sur moi. D’ordinaire, je suis plutôt flatté d’être un objet d’attention, ici c’est moins le cas. Le breuvage commandé est stocké dans une armoire thermalisée à dix-huit degrés. Je le verse dans un verre spécial en tulipe, un design étudié pour conserver les arômes et avoir une bonne prise en main pour le réchauffer lentement. Je dépose le précieux breuvage devant l’homme, puis retourne derrière le comptoir préparer la commande que Dan vient d’énoncer d’une voix claire et nette.

(...)

- Bonne soirée.
- Ciao’ !

Je suis du regard ce type qui a une sacrée allure. Enfin, il n’a rien d’étonnant à être à l’aise et confiant quand on se situe au sommet de la chaîne alimentaire. Je quitte le comptoir pour ramasser le verre vide et la monnaie. Le pourboire est généreux. Rien de choquant quand on s’offre un verre à ce prix. Lorsque je sors pour m’en griller une, l’homme a déjà dû tourner à l’angle de la rue. Bruit de verre cassé, un bambino se met à pleurer. J’attrape la pelle à long manche et la balayette qui y est incrustée pour nettoyer promptement la merda tandis que la madre s’excuse du dérangement et le padre rugit contre son fils.

- Ce n’est rien. Je vous rapporte un verre.
- Ce n’est pas la peine, argue le padre.
- Sans supplément.
- Dans ce cas… Merci !

Je ne suis pas à une dose de sirop près et je ne paye pas les verres : ils nous sont fournis par les marques que je sers. Un marketing où ils semblent gagnants.

(…)

Je baisse le rideau à dix-neuf heures, bien plus tôt que les soirs de la semaine. La recette de la journée est modeste, les gens ne sont pas habitués à trouver le Pink ouvert le dimanche. Quand je rejoins l’appartement au-dessus du bar, je sens dans les escaliers le repas qui crame gentiment tandis qu’Andy palabre au téléphone dans un jargon juridique. J’ouvre la fenêtre, pose la marmite de charbon sur le rebord, fais chauffer de l’eau et sors du congélateur du canard laqué au miel avec une garniture de riz préparé par Charlie et emballé dans un plastique sous vide. J’ai un tas d’invendus qui attendent sagement d’agrémenter nos repas. Andy s’exclame, se désole et poursuit son charabia téléphonique. J’embrasse sa joue, puis dresse la table : porcelaine immaculée, verres à pied et couverts en argent, notre vaisselle de tous les jours. Je nous sers un fond de rouge capiteux, puis m’occupe à lester la marmite charbonneuse de son contenu roussi. J’hésite à ne pas jeter le contenant avec son contenu.

(…)

Andy incruste ses doigts sur ma cuisse : le tueur vient de s’échapper de sa cage alors qu’il était enchaîné. Lorsqu’Hannibal Lecter apparaît à l’écran, je perds un tympan quand la féline hurle. Je sens que je vais passer la nuit avec une ventouse blonde collé à moi. Je regrette presque la comédie romantique qu’elle avait proposé de regarder.

(…)

Je pose mon verre d’alcool sur la table basse, attrape la boîte de mouchoirs en papier pour la donner à Andy. On a coupé "le silence des agneaux" pour "Orgueil et préjugés". Je m’ennuie. Quand Andy va se coucher, je passe dans mon bureau vérifier les sauvegardes des comptes du bar et lire quelques mails. Mon portable sonne : Nolan.

- Des news du Coyote ?
- Non ! C’est Luccioni. Il s’est fait refroidir.
- Un joueur mécontent ?
- Non. Je ne pense pas. C’est trop…
- Trop quoi ?
- « Artistique » ?
- J’arrive. Je préviens les gars de Sonny.

- Je les ai déjà prévenus que vous sortiez patron.

J’enfile mon holster et vérifie mes deux pythons. Je prends deux barillets de rechange, plus une boîte de balles. Je n’écarte pas l’idée que la merda de Los Angeles et de Las Vegas s’invite à Beacon Hills. Après tout, je n’ai aucune nouvelle de Sonny m’indiquant un nouveau macchabée dans la ville du vice.

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MessageSujet: Re: V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.]   V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.] EmptyMer 5 Mai 2021 - 0:58



V pour Vendetta.


La dernière partie de ce contrat sera aussi simple qu'efficace. Après avoir passé une bonne après-midi au Pink Print de la personne qui gère l'organisation qui déplore malheureusement pour elle des pertes grâce à moi, il est temps d'entamer les choses sérieuses. La personne que je m'apprête à éliminer se trouve dans la ville où je vis, je dois bien évidemment faire preuve de plus de discrétion pour assassiner ma proie. L'heureux gagnant du tirage au sort s'appel José Luccioni, il est le gérant d'un tripot dans les sous-sols dans bar clandestin dans les quartiers malfamés de Beacon Hills.

Rien n'est plus simple pour moi. Ce monsieur a pour habitude de faire sa petite routine après la fin de son service. Il nettoie ce qu'il appel communément un bar alors que c'est plutôt une déchèterie, il se fume une petite cigarette avec de l'alcool bas de gamme sur sa terrasse et finit par ranger tout ce qui est poker et autres mobiles de casinos dans les souterrains de son "enseigne". Je me suis permis, avant de partis à Vegas et à Los Angeles d'aller faire une petite visite des alentours ainsi que des lieux du propriétaire. Rien de bien intéressant, cela me rappel foncièrement mon enfance. Un quartier pauvre, une ruelle totalement malfamée avec des personnes qui te regardent comme si tu avais commis un meurtre, une odeur nauséabonde. Je pense que cet homicide va probablement être celui qui se rapprochera le plus d'un meurtre sentimental au vu des échos que provoque ce dernier vis-à-vis de mes origines.

Après être rentré chez moi, je me déshabille en prenant le soin d'aller fumer une cigarette sur ma terrasse projetant une partie de la rue devant chez moi. Cette partie extérieure du loft mène uniquement à un couloir, pour ne pas exhiber ma vie et surtout aux potentielles personnes qui souhaiteraient ma mort. Nous ne sommes pas à l'abri de quelqu'un d'intelligent qui arriverait à remonter vers moi. C'est déjà arriver une seule fois lors de mes débuts, tout pour recommencer. Je pars du principe, qu'il y a toujours plus intelligent, plus futé ou voir même plus rusé que soit même. Chaque personne a son caractère, tout homme est unique en son genre après tout. Un mec qui m'est supérieur, peut-être inférieur à un homme qui m'est inférieur à moi. Tout résonne sur la façon de voir les choses, et le ressenti que l'on a envers chaque individu. La chanson est la même, pour chaque être vivant sur cette planète. Un événement peut avantager l'un, tandis que le décor pour avantager l'autre. Il faut prendre en compte, chaque détail ainsi que tout l'univers qui nous entoure, afin d'arriver à nos fins. Je sais pertinemment, qu'un jour où l'autre, une faute sera commise de ma part.

Après une douche bien fraiche pour réveiller mes muscles, une tenue vestimentaire beaucoup plus basique sera usée pour ce soir : un simple jean, un pull à capuche et des baskets de ville.  Comme dans les films, mon arme de poing sera planquée dans mon jean, tandis que le silencieux de cette dernière sera dans la poche de mon gros pullover. Je me contente de passer le début de soirée à regarder un petit film tout en consultant les informations du jour, accompagné bien évidemment d'un bourbon irlandais haut de gamme.


[...]

Une heure du matin passée, voilà que je me retrouve à marcher encapuché dans les sombres ruelles de cette partie de la ville. Mes mains sont glissées dans la poche de mon haut, tandis que j'aborde une démarche peu conventionnelle. Une gestuelle qui ne me correspond absolument pas. Mon air mystérieux et hautin habituel ne peut se fondre dans ce même décor. Je ne fais que continuer ma route en direction du lieudit. Une fois arrivé sur place, je ne fais que suivre les indications, ne forçant même pas la porte du bar de fortune. Ce bar improvisé dans un hangar de la mène, est dans un état pitoyable. Je ne comprends d'ailleurs même pas comment l'on puisse avoir l'envie de payer pour boire un verre et passer un agréable moment dans ce trou à rat. Une consommation dans un établissement est en accord avec l'ambiance, la propreté des lieux ainsi que le service apporté. Tout cela est rassemblé dans le prix à payer, tout le contraire de cet endroit.

Tout en m'avançant vers la provenance des bruits, je glisse ma main dans mon jean pour dégainer mon arme. Armant celle-ci d'un revers de main de son silencieux, le verrouillant sur l'ensemble mobile de cette dernière. Je continue de descendre, pour me mettre en position de contact au vu de la personne qui se trouve dos à moi. Sifflotant simplement, dés lors que ce dernier se retourne, deux balles se logent dans chacun de ses genoux.

- Bonsoir, c'est dans cet "endroit" que l'on peut boire un verre dans ces ruelles pourries, c'est bien ça ?

L'homme recule et se plaque contre le mur. Je lis dans son regard, qu'il sait très bien que sa vie est foutue. Dans ce genre de moment, l'être humain est gracié d'une dose d'adrénaline le permettant de supporter la douleur, d'avoir une accentuation notable de sa force et peut se permettre des choses qu'il ne ferait pas en temps normal. Pour palier à tout éventualité, je tire une nouvelle fois dans chacune des épaules de Monsieur Luccioni, comme pour le clouer contre son dossier.

- Je ne vous conseil pas de tenter quoi que se soit. De toute manière, vous savez très bien que cela ne servirait à rien, pas vrai José ?

Je m'avance simplement devant lui, tout en faisant craquer ma nuque de droite à gauche. Gardant toujours ma capuche sur la tête, une nouvelle balle se loge dans le ventre de ce dernier. J'ouvre ma main pour y saisir un couteau de son étui dissimulé dans mon jean, tout en m'avançant vers la pauvre victime. Ma rage monte lors d'un instant, me remémorant mon enfance si douloureuse. Une fois que j'entrouvre les yeux, les boyaux du pauvre homme gisent au sol, ce dernier est malheureusement pour lui encore en vie.

- Eh merde... Vous avez eu la bonne idée de me rappeler mon enfance cher Monsieur... Je vais abréger vos souffrances autant pour moi.!

Suite à cela, une balle se loge entre les deux yeux du pauvre homme. Je rengaine la totalité de mes affaires dans leurs emplacements respectifs, tout en quittant les lieux. C'est donc désormais une fin de contrat, j'ai bel et bien remplis ma mission. Passant par un canal crypté, j'informe les hommes qui m'ont contacté que le contrat s'est déroulé comme prévu. Ils iront eux même constaté le dernier décès en tant voulue. De toute manière, tout se sait dans le monde mafieux. Ils m'informent par la suite, qu'une valide contenant la totalité de l'argent qu'ils me doivent, se trouve à l'entrée de la foret de Beacon Hills en passant du côté Est de la ville. La mallette contenant ma paie se trouve dans une voiture abandonnée, dont le coffre est déverrouillé. Il me suffira, d'enlever la roue de secours, de prendre la mallette et de faire brûler le véhicule.

Tout cela est bien évidemment fait dans la demi-heure qui suit le meurtre. Je prend le soin de rentrer chez moi, tout en faisant attention inconsciemment de ne pas me faire suivre. Une bonne nuit s'offre à moi, un repos bien mérité.


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MessageSujet: Re: V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.]   V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.] EmptyLun 10 Mai 2021 - 20:47

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Je passe par la chambre remettre une tenue convenable, embrasser Andy et aussi la prévenir que je sors. Pas de précisions. S’il m’arrive une tuile, d’autres s’occuperont de m’assister. En dernier recours, elle a le numéro de Sonny.

- J’ai peur que cela me prenne une bonne partie de la nuit. Je fais comme d’habitude.

Je caresse ses doux cheveux blonds, remonte la couette sur ses épaules et sors sans bruit. Je sais que je lui donne des tracas avec ma double vie. J’ai de la chance qu’elle soit très éprise et accepte cette facette de ma vie. Andy a compris que cette vie que j’assume à cent pour cent, je ne l’ai pas choisie. C’était un « cadeau » livré à ma naissance. Nous avons un compromis : je lui laisserai un message d’ici deux heures pour à minima la rassurer et donner une estimation de mon retour. L’avantage avec une puma est qu’elle a le sommeil facile. Presque souvent, elle lit mes messages alors que je suis déjà revenu.

(…)

L’odeur de sang m’agresse alors que je suis encore dans la rue. Mes hommes sont disséminés dans le quartier par sécurité. Seulement, je doute que le meurtrier soit encore dans les parages. J’entre dans ce qui affiche un bar minable. Le tripot se cache dans les entrailles du bâtiment. Un sous-sol avec deux entrées différentes en cas de descente de flics. Le bar est résolument peu accueillant. Cela nous évite les touristes. Ici, la crasse est une décoration, une mise en scène efficace. Ceux qui ne sont pas au jus des réelles activités de l’endroit juraient que la vermine envahit le lieu. Une saleté apparente est plus efficace qu’un gorille à l’entrée. Plus discret aussi.

Nolan m’attend devant l’escalier qui mène au sous-sol et à l’origine de l’odeur de mort. Avant de descendre, il me tend une paire de surhausses, de celles que mettent les poulets sur les scènes de crime. C’est surtout pour que je ne dégueulasse pas mes chaussures.

- Y a quelqu’un d’autre en bas ? Vous avez touché à quelque chose ?
- Non.
- Reste là, je veux saisir la scène solo.


Nolan avait précisé « artistique » au téléphone. Je m’attends donc à ce que le tueur délivre un message. Mes pas résonnent dans un son mât quand de je descends. L’odeur de sang est de plus en plus prégnante, celles des tripailles aussi. Je pose mon mouchoir sur le nez pour atténuer ces miasmes incommodants.

Terreur, douleur. Luccioni n’a pas eu droit à une mort simple. Je devine d’emblée que j’ai devant moi le cadavre que j’attendais à Los Angeles.

Saleté !

Je vais avoir encore plus Sonny sur le dos ! Une balle dans chacun de ses genoux, même scénario aux épaules. Parodie de crucifixion. Le tueur, son entourage, est ou a été de confession catholique. Un Napolitain ? Le ventre de Luccioni est un champ de bataille. De par mon métier, j’ai de bonnes connaissances en médecine légale. Mon employé était encore en vie quand il a été éviscéré.

Je regarde autour de moi : pas de signe de lutte. Le tueur est un professionnel. Comme une partie des précédentes victimes, le gérant du tripot n’était pas une personne importante dans l’Organizzazione. L’impact financier est notable à mon échelle à Beacon Hills, mais ridicule pour la Cosa Nostra. Je m’accroupis devant le macchabée. Je suis navré que cet homme ait souffert pour l’exemple, pour délivrer un message. Ma compassion s’arrête là : c’est le risque du métier.

Je cherche un indice, quelque chose qui m’en apprendrait plus sur l’homme à l’origine de cette hécatombe. Il a déjà fait couler le sang, mais pas à ce point. Luccioni serait-il le bouquet final de son show ? Je ne serais pas étonné que la série s’arrête là.

Je laisse mes attributs lupins se dévoiler et du bout des griffes je vais pécher une des balles logées dans le corps. Une tête creuse pour un maximum de dégât. Balle de flic ça. Cela ne veut rien dire en soit. Il est courant de retrouver de l’armement de la police dans le milieu. Les autres scènes de crimes étaient vierges d’éléments. Aucune raison que le tueur fasse une erreur ici. Je me redresse, esquisse un geste pour sortir de là et m’épargner cette puanteur, quand une autre fragrance s’invite dans mon nez. Je m’éloigne du corps le nez levé vers le plafond. Je respire doucement, tente de capter l’origine de cette senteur qui m’interpelle. Elle est plus vive au bas de l’escalier. Je ne l’ai pas remarqué en descendant, trop préoccupé par la vision du carnage.

Le tueur s’est posté là un moment. Luccioni devait lui tourner le dos.
Le tueur s’est posté là et je sais qui il est !

Saleté !

(…)

- Nolan ! Débarrassez-vous du cadavre et nettoyez le sous-sol à la javel pour détruire les traces d’ADN, puis redégueulassez tout pour que ça ne jure pas avec le reste. Le tripot ferme demain et rouvre mardi avec le jeune qui t’avait contacté et qu’on avait pas retenu. C’est du temporaire en attendant de trouver mieux. Pas un mot sur ce qu’il s’est passé. Officiellement, Luccioni s’est barré sans explication. Les gens comprendront qu’il s’est fait descendre, mais cela ne doit avoir aucun lien avec le tripot.
- On est déjà prêt à la tâche.
- Je sais qui c’est, il a commis une erreur.
- Laquelle ?
- L’impudent est venu boire un verre au Pink cet après-midi. Il n’a pas capté que j’étais un loup. Le sens de la circulation d’air du bar a joué en ma faveur.
- Bonne nouvelle !
- Oui ! La mauvaise est que nous avons affaire à un wendigo.
- Comme Adriann Weizerling ?
- Oui. En moins allemand… Je n’ai pas son nom, j’appelle Sonny qu’il m’envoie son type pour faire un portrait-robot. J’ai le sentiment que c’est son dernier contrat. La semaine prochaine nous le confirmera. En attendant, on redouble de vigilance.


Je m’avance vers la voiture des mecs à la solde de Sonny. Ils sont chargés de ma surveillance, mais n’interfèrent en rien à mes affaires. Je leur fais un topo, nous appelons mon mentor ensemble.

(…)

La semaine a été calme. Plus de mort, mon intuition était la bonne. Sonny fait circuler le portrait-robot établi d’après mes souvenirs. L’homme ne s’était pas montré discret avec ses manières de dandy et son pourboire insolent. Je m’en veux de ne pas m’être méfié.

Une question reste en suspens : pourquoi ce final à Beacon Hills avec un signe bien minable à comparer des autres ? Je sais bien que le tueur a changé ses méthodes entre Los Angeles et Las Vegas, mais je ne peux pas m’empêcher d’y voir un schéma. Ma filiation n’est plus un secret dans le milieu, mais descendre Luccioni c’est un peu faible pour signifier que je suis en danger.

(…)

La réponse tombe en début de semaine, huit jours après la torture de Luccioni. Un parieur du Fight Club a reconnu l’homme sur le portrait-robot. Il y a trois semaines, il a dû aller reconnaître son frère passé sous un 33T à la morgue. Il n’a pas oublié le physique du légiste ni le malaise qu’il avait ressenti à ce moment-là. Malone Doyle. La suite du curriculum vitae du médecin n’a pas été difficile à obtenir : il a suffi de fouiller dans les dossiers de l’intendant de l’hôpital.

Natif d’Angleterre, quarante hivers au compteur. Son diplôme semble être une réalité. Difficile d’usurper un tel métier. Métier qui lui permet de se nourrir en toute impunité. Il n’y avait pas de trace de crocs sur Luccioni. J’imagine que cela a dû être rude pour le wendigo de se retenir de se nourrir. Je sais comment fonctionne ce genre de créature grâce à Adriann. Elle n’a pas besoin de manger de la chair humaine chaque jour, une fois par mois suffit. Toutefois, l’esprit du wendigo peut changer l’homme qu’il parasite et modifier son tempérament et ses pulsions. Adriann luttait contre ça, mais il m’avait avoué que c’était épuisant physiquement et mentalement d’aller contre la nature meurtrière du wendigo. La majorité des gens succombaient au cerf maléfique.

Le cas « Malone Doyle » me coûta un séjour de deux jours à Los Angeles. Il avait été décidé de ne pas le surveiller pour ne pas attirer son attention. L’homme avait un boulot stable, un bel appartement : aucune raison de partir précipitamment. Je le définissais comme joueur et audacieux.  

Deux jours de réunions houleuses de ce qu’il fallait faire ou ne pas faire. Il avait été question de renvoyer Doyle morceau par morceau à son commanditaire, de le noyer, de le torturer et d’autres joyeusetés qui ne reflétaient que le V de la vendetta. Ils s’en prenaient au messager. Je trouvais cela stupide. Je fis une proposition, elle fut acceptée.

(…)

Je savoure un malt ambré de qualité confortablement installé dans un fauteuil, baigné par la pénombre de la nuit. Prudence est mère de sûreté, les barillets de mes deux magnums sont chargés de balles en argent. Ce n’est pas ma seule précaution pour venir attendre la bête dans son antre, installé sur son fauteuil et buvant son Whisky. L’appartement sent le propre trop propre, à n’en pas douter : une scène de crime soigneusement nettoyée. Doyle semble avoir un appétit plutôt vorace pour tuer ses victimes chez lui. Seulement, je parie que les flics de la scientifique auront beau balader leur coton-tige : ils ne trouveront rien. À moins d’une erreur, comme celle que Doyle a faite en venant me narguer dans mon bar.

Une clé s’introduit dans la serrure de la porte d’entrée déjà déverrouillée. Il est vingt-deux heures. Doyle apprend qu’il a eu de la visite. Je ne laisse pas le suspens durer plus longtemps sur le fait de savoir si son visiteur est reparti ou non : j’allume une sigaretta en faisant claquer mon zippo.

- Bonsoir. Faites comme chez vous. Entrez.

Je plisse les yeux quand le plafonnier du salon illumine la pièce. Je crache ma fumée, lève mon verre pour saluer le propriétaire des lieux et bois une gorgée.

- Excellent choix, qui mériterait d’être conservé dans une cave à vin réglée sur 16 °.

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MessageSujet: Re: V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.]   V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.] EmptyMer 23 Juin 2021 - 18:41



V pour Vendetta.


Après deux semaines de travail intensif, me voilà en repos. Un repos de longue durée, et surtout bien mérité. Dans ma jeunesse, de la vingtaine au début de la trentaine, il m'était possible d'enchainer les contrats les uns après les autres par simple envie d'assouvir mes désirs. L'argent est bien évidemment un motif notable, il serait bien évidemment faux de dire que ce n'est pas motivant non plus. L'argent ne fait pas le bonheur, certes, mais il y participe énormément. Être avec l'amour de sa vie, mais vivre sous les ponts n'est pas une chose envisageable. Les gens qui prétendent que l'amour et autres choses banales de la vie suffisent à l'être humain pour qu'il soit heureux se mentent à eux-mêmes. C'est une belle bêtise, probablement issue d'un de ces poètes complètement dégénéré qui souhaitait s'inventer un style pour s'attirer de l'audience - je dérape un peu -.

L'alcool inhalé mélangé à une dose sexuelle de plusieurs partenaires sexuels de tous les genres me fait penser à tout et à n'importe quoi. L'alignement parfait de plusieurs postérieurs cambrés face à moi, n'attendant que mes coups de reins a le don de me déconcentrer l'instant de quelques secondes sur des sujets qui n'ont ni queues ni têtes. Je me contente, pour ce soir une nouvelle fois de combler mes pulsions sexuelles auprès de plusieurs personnes rencontrées le même soir, chez une demoiselle bien charmante. Une blonde, aux yeux clairs m'a sympathiquement invitée à pénétrer son domicile - et pas que - pour s'adonner à des pratiques peu conventionnelles charnelles qui vont m'occuper tout le long de ma belle soirée. Ca d'ailleurs été ce schéma pendant quelques jours, mais sur différentes villes de la côte. Je me suis permis de visiter des coins de notre beau pays, où les êtres humains ont la joie de vivre. Les clubs clandestins libertins accueillant en toute anonymat des personnes plus ou moins réputées pour se combler à ce genre de plaisir sont beaucoup plus fréquents qu'on le pense.

Ma soirée se finit alors ainsi. Une partie de jambe en l'air détaillée en plusieurs temps d'arrêts tel un match de basket. Je dirais quatre quart temps, un peu plus long qu'à la norme sportive, dont l'univers sexuel change durant les pauses. Romantique, au sadomasochiste, de fétichisme et j'en passe. Tout ce cocktail explosif, parsemé de drogue pour les plus courageux ainsi que de bouteilles d'alcools forts rend le tout sublime. Je pourrai même en faire un film si j'en aurai les moyens, que je pourrai revisionner en boucle, encore et encore. Pour ce soir pas de carnage, mes pulsions meurtrières - et non cannibales - ont été largement assouvies pendant ma période de travail.  

[...]

Ma monte agrippée à mon poignet affiche vingt-deux heures passées. Le fait que la serrure ne soit pas verrouillée stimule automatiquement mon attention, mettant de côté tous les bons souvenirs que j'ai pu accumuler en cette fin de soirée. Ma main agrippe par réflexe l'ensemble mobile de mon arme dissimulée dans la doublure de ma veste, dans son holster port discret. Mes sens s'affolent automatiquement, mon flaire relève une note désagréable que l'on pourrait accoler à un putain de chien mouillé, un loup-garou. L'arme qui est disposée dans la doublure de mon haut ne sert pas à grand chose pour ce genre d'êtres, même à titre dissuasif. Si la personne se trouve chez moi, c'est qu'elle sait qui je suis, ce que je fais, et surtout de quelle nature je suis. Ma mâchoire se contracte instinctivement, lorsque l'odeur se caractérise en une vertu plus familière. Des notes que j'ai déjà flairé quelques jours auparavant, le patron de Beacon Hills de la Cosa Nostra en personne, Alessandro Amaro. J'avais vu juste, sur le fait que la personne qui se trouve chez moi sait pertinemment ce qu'elle fait, et sait surtout ce que je suis. Il est dans cet instant totalement inutile de tenter quoi que se soit, sauf si je veux me retrouvé décoré d'une balle en argent implantée en plein milieu du front.

Je laisse la porte se fermer calmement derrière moi. Mon berret se loge sur le porte manteau à l'entrée, accompagné de ma longue veste aux allures anglaises. Une clope se loge entre mes lèvres, tandis que mon holster armé est désormais visible aux yeux de tous. Je presse lentement le bouton pour allumer le salon, tout en joignant à mes lèvres le filtre d'une de mes cigarette. La voix à l'accent Italien résonne dans la pièce, manquant de m'arracher un grognement légèrement audible. Il faut dans cet instant, que je me mêle tout bêtement à la situation, pour que l'intru qui a osé forcer mon domicile soit peut-être surpris de mon culot qui pourra sans doute être invraisemblable.

Aucune interrogation ou surprise ne peut-être lue sur mon visage. Je salue d'un hochement de tête l'invité improvisé tout en regagnant la cuisine. Je remarque alors la bouteille utilisée au préalable par le rital, déposée sur le bar. Je me sers ainsi un verre d'un coup de main, tout en gagnant le siège opposé à celui qui venait de s'incruster chez moi.

M'asseyant alors face à lui, je ressers son verre sans respecter la règle du petit doigt, pour faire de même pour le mien. Croisant mes jambes l'unes sur l'autres, j'allume ma cigarette tout en laissant cette fumée blanchâtre flouter la vue qu'il a sur mon visage. Accompagnant le verre en cristal à mes lèvres, une gorgée bien généreuse invite le contenant alcoolisé à rejoindre mon foie déjà entamé, toujours sans dégager ne serait-ce qu'une seule émotion.

- Merci du conseil, Amaro.

Je lève mon verre comme pour trinquer, tout en souriant brièvement, déposant mes iris bleutés sur le rital qui se trouve face à moi.

- La décoration te plaît apparemment ? J'en suis bien content. Le siège te paraît confortable et à ton aise ?

Je sépare mon élocution d'une gorgée de whisky, suivie d'un bouffée de tabac.

- Que me vaut l'honneur de la visite du patron de la Piovra de Beacon Hills ?

Marquant un temps de pause, laissant un petit rire s'exclamer.

- Après tout, je pense savoir pourquoi tu daignes te présenter chez moi à une heure si tardive. Les deux dernières semaines ont apparemment été difficiles pour toi, je comprends.

Raclant sèchement ma gorge avant de reprendre.

- Bien évidemment, je suppose qu'un bon nombre de tes gars sont plaqués un peu partout autour de chez moi au cas où la situation dégénèrerai. Bien que je suis sur que tu sois armé d'un petit gadget qui pourrait potentiellement me nuire.

Dis-je alors, attrapant lentement mon arme postée à son étui. D'un coup de main sur l'ensemble mobile, je fais sauter la cartouche chambrée, tout en désarmant le puit de chargeur de l'arme. Déposant le tout sur la table, je me laisse m'affaler sur le siège tout en fixant le mafieux, attendant une réponse clair afin de relater les intentions qu'il a à mon égard.

Souhaite-t-il ma mort ? Je ne pense pas. S'il voulait que je sois mort, je n'aurai pas eu le temps de franchir le pas de la porte. Où ai-je fait une erreur ? Probablement en le sous-estimant, aller le voir directement dans son enseigne n'était sûrement pas la meilleure chose à faire. Mais si je suis encore en vie, c'est qu'il veut sûrement tirer quelque chose de ma personne, cela pourrait toujours être intéressant de mon côté.

- Je suis tout ouï, Alessandro.


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MessageSujet: Re: V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.]   V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.] EmptyJeu 1 Juil 2021 - 22:09

clickAlessandro & Malone
xxx
« V per Vendetta. »Je suis là pour jauger mon adversaire. Il a écorné mon orgueil à venir boire un verre dans mon bar. Pourtant, cette attitude est surprenante de la part d’un tueur à gages. La profession est codifiée, les mecs font leur boulot, encaissent leur cachet et disparaissent. Surtout disparaissent. Malone Doyle habite Beacon Hills à quelques blocs du Pink. Une dose de curiosité me fait me tenir dans son fauteuil favori si j’en juge son emplacement par rapport au reste des commodités du salon.

Si Doyle est surpris, il ne le montre pas. Gestes lents, mesurés, en une fraction de seconde il a analysé la situation, sa situation. Pas de cri ni de menace, juste l’attitude d’un homme qui rentre tard chez lui et trouve un ami qui l’attend.

L’assassin marque un temps d’arrêt sur la bouteille que j’ai choisi de goûter bien en évidence sur le bar. J’ai pris ce qu’il avait de mieux en réserve. Sans un mot ni une remarque, il se sert un verre, puis vient s’asseoir en face de moi. Quand il se penche pour me resservir, je perçois le bouquet d’odeur que dégagent sa peau et ses vêtements : la luxure. Le wendigo a, ce soir, assouvi une autre faim, il s’est vidé les palle. Une bonne chose, la jouissance baisse le niveau d’agressivité des gens grâce à l’endorphine. Par contre, il n’est peut-être pas disposé à palabrer quand son corps réclame un repos bien mérité. Pourtant, Doyle fume et boit en miroir de l’image que je lui renvoie.

- Merci du conseil, Amaro.

Il lève son verre, je fais de même. Étrange personnage. Il arbore une plastique troublante. C’est un bel homme assurément, vêtu avec soin et élégance. C’est son regard qui dérange par sa pâleur, sa façon de me fixer.

- La décoration te plaît apparemment ? J'en suis bien content. Le siège te paraît confortable et à ton aise ?

Je ne réponds rien. Je me contrefous de la déco de son appartement, il le sait. Il souligne simplement mon intrusion. J’esquisse un semblant de sourire, le regarde boire son verre pour se ménager une pause. Je suis le spectateur, je regarde le show et attends de voir ce que vaut le comédien.

- Que me vaut l'honneur de la visite du patron de la Piovra de Beacon Hills ?

Doyle pose une première carte, celle de mon statut officieux. Ce n’est pas une surprise après sa série de meurtres et son audace qui l’a conduit jusque dans mes murs. Est-ce un avertissement ? Il sait où me trouver. Ce qui n’est pas difficile.

- Après tout, je pense savoir pourquoi tu daignes te présenter chez moi à une heure si tardive. Les deux dernières semaines ont apparemment été difficiles pour toi, je comprends.

L’animal se vante. Mis à part sa dernière cible qui me touche, le reste de son contrat a surtout fait transpirer ceux de Los Angeles, mon mentor Sonny et mio padre, Stefano Corleone. J’ai encore du mal à me faire à l’idée d’être l’héritier légitime de cet empire.

Si Doyle ne m’a montré aucune émotion, il devient bien bavard. Et moi toujours silencieux. Un fait rare quand on me connaît un tant soit peu.

- Bien évidemment, je suppose qu'un bon nombre de tes gars sont plaqués un peu partout autour de chez moi au cas où la situation dégénérerait. Bien que je sois sûr que tu sois armé d'un petit gadget qui pourrait potentiellement me nuire.

Je lève mon verre et un sourcil pour confirmer son analyse. Je n’ai plus l’autorisation de jouer les kamikazes. La surveillance des hommes de Sonny me pèse. Toutefois… Depuis qu’Andy est entrée dans ma vie, mon instinct de conservation reprend le dessus sur mon côté tête brûlée.

- Je suis tout ouïe, Alessandro.

Tout à l’heure, il m’a appelé par mon patronyme. Maintenant, il use de mon prénom, signe que l’on se rapproche d’une discussion plus personnelle. Je souris et dodeline de la tête pour signifier que j’ai compris qu’il me laisse la parole. Mon regard glisse de ses yeux si transperçant, à sa chemise de coupe impeccable, à mon verre encore bien plein de cet alcool de qualité. J’en déguste une gorgée. Prends le temps d’en apprécier tous les arômes qui explosent dans mon palais, puis fixe à nouveau mon interlocuteur.

- Je suis impressionné. Et il en faut beaucoup pour y arriver.

Je lève mon pouce gauche et commence un décompte.

- Alfredo Conti, une balle de nuit à soixante-dix mètres de distance. Pamela wright, je lève un deuxième doigt. Empoisonnée dans son propre établissement. Tony Parker, la nuque brisée sans aucune trace de lutte. Eddy Sinclair, Une balle en pleine tête à nouveau avec un tir à distance. Rick Messinger, la tête broyée par le pont qui a lâché alors qu’il était dessous. Joli timing au passage.

Je replie mes doigts, bois une gorgée de whisky et poursuis en levant à nouveau mon pouce.

- Bridget Dobson, étranglée jusqu’à lui trancher la nuque. La mise en scène a fait forte impression…

Je continue mon triste décompte.

- David Masser, une balle dans le crâne presque à bout portant. Paul Forsyth, égorgé dans sa baignoire. Victor Padgett qui s’écroule, le légiste a relevé l’impact d’une aiguille. Joli message de s’en prendre à un type chargé de la sécurité d’un palace ! Neuf meurtres, sept modes opératoires différents, la régularité d’une montre suisse jusqu’à une faute commise sur le dixième de ta liste. José Luccioni, torturé. C’était presque parfait, si tu n’étais pas si joueur en venant me narguer dans mon bar.

Se croit-il intouchable ? Est-il juste un peu cinglé, ou très joueur ? Quel est l’apport du wendigo dans son comportement ? Je ne m’appesantis pas plus sur ce que je considère comme étant un couac.

- Peu d’hommes sont capables de changer de méthode et d’exceller dans plusieurs d’entre elles.

Mon interlocuteur reste de marbre. Il se contrefout de ma flatterie et attend de savoir ce que je lui veux.

- Combien pour rendre la politesse aux napoletano ? Je veux de la mise en scène, du spectacle, que tu distilles la terreur, qu’ils aient peur de leur ombre.

Je vide mon verre, le pose sur le guéridon à proximité et joins mes mains sur mes cuisses.

- J’ai déjà à disposition un gars comme toi, invisible comme le vent et tout aussi redoutable. Mais posséder plusieurs cartes en main est un atout non négligeable.

Je pense à Tobias qui tend à devenir plus prudent à cause d’Alice.

- Si on peut s’entendre sur le contrat que je viens de te proposer, je pourrais t’avoir du travail occasionnel. Ou de la nourriture. Ton estomac ou le fond du lac…

Je scrute Doyle. Beau et malaisant à la fois.



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MessageSujet: Re: V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.]   V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.] EmptySam 29 Jan 2022 - 18:46



V pour Vendetta.


L'homme qui se trouve assit sur mon fauteuil favoris sait exactement ce qu'il fait. Il ne fait rien au hasard, tout est millimétré pour que tout roule comme sur des roulettes. C'est un peu un opéra, et lui le chef d'orchestre. Il manie les éléments à la perfection afin que son plan se déroule sans aucune accroche. Mon humble demeure à l'heure actuelle est cernée de part et d'autres, ne me donnant aucun choix de replis. Il n'est pas impossible qu'avec mon savoir faire, cet homme devienne une entité que l'on conjugue au passé, mais cela serait également de même pour moi. Je suis fort, mais pas à ce point là.

Sa présence n'est pas laissée au hasard. Il n'aurait pas pris le risque de venir dans la demeure de l'homme qui a tué des membres importants de son organisation. Sa gestuelle est souple, les battements de son cœur sont plus que normaux, aucune trace de transpiration souille son visage. Le patron de la piovra de Beacon Hills est sûr de lui, ce qui ne laisse que deux options : il est soit venu pour me tuer, soit pour me proposer un boulot.

J'élimine rapidement la première option. Nous sommes ici, installés tous deux dans des fauteuils, sirotant un bon alcool et consommant une cigarette. L'échange de regard en dit long sur la situation actuelle, qui s'avère moins tendue que ce que je pensais. Il sait à qui il a affaire, un tueur à gage professionnel croisé avec un Wendigo. Bien évidemment, je sais également à qui j'ai l'honneur, le boss de la Cosa Nostra de la ville. Son influence est bien plus importante que la mienne ici, je ne peux malheureusement pour moi pas prendre le dessus sur la conversation qui va suivre.

- Je suis impressionné. Et il en faut beaucoup pour y arriver.

C'est flatteur. Un patron de la pègre est impressionné par mes talents. Qui ne l'est pas après tout ? C'est simple, efficace et professionnel. Mais je m'en contre fou.

Mon invité improvisé continue son discours en énumérant toutes mes victimes avec le mode opératoire. Il souligne également ce qui pourrait s'apparenter à une faute sur le dernier de ma liste, et la venue dans son bar. Je n'aurai effectivement pas du aller dans son enseigne et venir le narguer. C'est une erreur incontestable de ma part, j'ai sous-estimé mon adversaire, et j'ai "perdu". Perdu, uniquement sur l'anonymat. Après tout, je n'ai rien à cacher. Si j'avais pu voir une annonce sur le boncoindesméchants.com pour proposer mes libres services, je le ferai.

Après avoir fait la liste des macchabés, Monsieur Amaro continue de me lécher les bottes une seconde fois. Mon visage, toujours aussi froids et neutre, souligne avec distinction mon intérêt sur les propos qu'il porte à mon égard. Qu'il soit impressionné par mon travail, je n'en n'accorde aucune importance. Ce que je souhaite savoir, c'est sa venue dans ma demeure. Je veux savoir, pourquoi le patron se déplace en personne, et qu'il est le cran de violer mon intimité et de venir chez moi.

- Combien pour rendre la politesse aux napoletano ? Je veux de la mise en scène, du spectacle, que tu distilles la terreur, qu’ils aient peur de leur ombre. J’ai déjà à disposition un gars comme toi, invisible comme le vent et tout aussi redoutable. Mais posséder plusieurs cartes en main est un atout non négligeable. Si on peut s’entendre sur le contrat que je viens de te proposer, je pourrais t’avoir du travail occasionnel. Ou de la nourriture. Ton estomac ou le fond du lac…

Un sourire a faillit se tracer sur mes lèvres, mais cela n'a pas été le cas. Je reste une nouvelle fois de marbre, et continue de fixer longuement l'italien qui se trouve face à moi. Je finis également mon verre, le déposant sur la table pour m'en servir un autre sans quitter mon interlocuteur des yeux. M'allumant une nouvelle cigarette, je prends une bonne inspiration avant de commencer.

- Je pense, que si tu avais des personnes aussi qualifiées que moi dans ton organisation, tu ne viendrais pas en personne risquer ta vie pour me recruter.

Commence-je simplement et toujours d'un calme imperturbable.

- Ensuite, ta venue dans mon appartement me déplait fortement. L'odeur que tu porte de chien mouillé va mettre des jours à se dissiper. Je vais encore une fois devoir désinfecter toute la maison pour que ces nuisances cessent.

Je me lève en prenant le soin d'agripper mon verre et me rend devant la vitre de mon salon donnant sur la rue.

- Mes services sont uniques. Si je travail pour toi, je ne travail pas ailleurs. Pas de prénom, ni de nom de code. Pas de contact téléphonique, uniquement en face à face. On se donne rendez-vous à un point A, et au point B ou C j'attendrais ma transaction.

Je me retourne alors, toujours aussi sûr de moi.

- Un manque d'argent, ou un retard sur le paiement, et le sort te sera défavorable.

Ayant repéré quelques silhouettes qui pourraient potentiellement être des compagnons d'Amaro, je me rassois simplement sur le siège en écrasant la cigarette seulement à moitié entamée - signe de toc - dans le cendrier. Je fais souvent cela quand je réfléchis.

- Cinq mille dollars par tête pour les cibles n'ayant aucune importance. Et dix mille pour les capo. Et si tu veux du plus gros gibier, cela sera encore plus cher.

Je souris, déposant mon verre à table, laissant un rire simulé en rictus.

- Ce n'est pas négociable. Si mes prix sont les tiens, tes cibles sont les miennes.

Marquant un temps d'arrêt avant de reprendre.

- Et pour la nourriture, j'exige des produits de qualité. A savoir des personnes sportives, pas trop grasses. Ni trop jeune, entre vingt huit et quarante cinq ans c'est parfait. Surtout massives, les maigrichons ne m'intéressent pas.

J'attends le retour de l'homme, retrouvant un calme légendaire et une froideur visible dans mon regard bleuté.

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MessageSujet: Re: V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.]   V pour Vendetta. [PV Alessandro Amaro.] EmptySam 5 Fév 2022 - 22:56

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xxx
« V per Vendetta. »Le tueur est un homme solitaire. Son appartement est celui d’un célibataire. Des fringues de marques, un style un peu désuet. Le type qui ne cède rien aux autres ni à la société. Je ne connais pas assez de wendigos pour savoir si ce comportement individualiste vient de sa nature ou de son propre tempérament.

Mes flatteries glissent sur lui comme l’eau de mer sur la peau d’un phoque. Pas grave, j’en apprends plus sur le bonhomme. C’est un tueur au cœur de glace, sans émotion. Aucune chance de le manœuvrer, sinon de respecter les règles afférentes à son second métier. Des mecs glacials comme les glaçons de mon bar, j’en ai croisé plus d’un. Chaque homme a sa faille. Quelle est celle de Doyle ? Son arrogance ? Venir dans mon bar m’a conduit à lui. Sonny voudrait certainement l’étriper. Mais il n’est que l’arme, l’objet qui donne la mort. De plus, j’ai le sentiment qu’il a terminé son contrat, sinon pourquoi rentrer chez lui ? Doyle me coupe dans mes pensées.

- Je pense que si tu avais des personnes aussi qualifiées que moi dans ton organisation, tu ne viendrais pas en personne risquer ta vie pour me recruter.
- Qui te dit que je risque ma vie ?

Lui ne m’a pas cerné. Pas étonnant qu’il ne devine pas quelles sont mes motivations, ce qui me fait agir d’une façon et pas d’une autre. Mon regard s’illumine brièvement pour lui rappeler que je possède des crocs, en plus de deux calibres. Les hommes sur le toit d’en face sont plus là pour rassurer mon mentor que me détendre. À sa décharge, c’est une info qu’il ne possède pas.

- Ensuite, ta venue dans mon appartement me déplaît fortement.

C’était l’un des buts.

- L'odeur que tu portes de chien mouillé va mettre des jours à se dissiper. Je vais encore une fois devoir désinfecter toute la maison pour que ces nuisances cessent.

J’ai presque l’impression d’entendre Tobias faire son caca nerveux quand je repose mon verre là où il ne le conçoit pas. Pas le meilleur côté de mio amico. À jouer la diva, Doyle descend dans mon estime. Quand il se lèvre pour chercher mes snipers, je comprends qu’il vient de changer de registre. Le comédien laisse place au professionnel.

- Mes services sont uniques. Si je travaille pour toi, je ne travaille pas ailleurs. Pas de prénom, ni de nom de code. Pas de contact téléphonique, uniquement en face à face. On se donne rendez-vous à un point A, et au point B ou C j'attendrais ma transaction.

Il n’est pas désuet que dans le choix de ses couvre-chefs…

- Un manque d'argent, ou un retard sur le paiement, et le sort te sera défavorable.

Je me mords les joues pour ne pas m’esclaffer. Les narcissiques se vexent vite. Il ne m’a vraiment pas cerné. Un manque d’argent… En quelques mots, Doyle vient de torpiller le portrait que j’esquissais de sa personne. D’où me sort-il cette phrase ? Une réplique de film ? J’ai si peu de temps libre que je suis ignare en la matière. Cela fait bien rire Andy. Imaginer que je pourrais ne pas le payer le fait passer pour un vulgaire voleur à la manque qui ne sait pas où il a mis les pieds. Il énonce ses prix, pose son verre avec un sourire amusé, content de lui. J’ajoute suffisance à la liste de ses failles.

- Et pour la nourriture, j'exige des produits de qualité. À savoir des personnes sportives, pas trop grasses. Ni trop jeune, entre vingt-huit et quarante-cinq ans c'est parfait. Surtout massifs, les maigrichons ne m'intéressent pas.
- Hum… Les mecs du milieu sont rarement en bonne santé. Sinon, pour la solde, je double. Rates-en un et le sort te sera défavorable.

Je le paraphrase, lui retournant ses enfantillages. Vu la manière dont il a assuré pour descendre les gars de mon organisation, je ne doute pas qu’ils viennent à bout de la liste que je lui ferais parvenir. Je double non par caprice, mais pour la difficulté du travail. Au premier meurtre les napolitanos vont comprendre. Ils seront sur leurs gardes. Doyle reprend son air glacial. Je pose mes mains sur mes genoux et me redresse.

- Je te ferai savoir, sans user d’un téléphone, où se trouvera ton point A. Je viendrai avec une liste de nom, leur importance. On se mettra d’accord sur la côte de chacun, je te paie la moitié et le reste à ton point B que nous définirons ce jour-là.

Je prends soin à ne pas lui tourner le dos quand je me dirige vers la sortie de son appartement.

- À bientôt.

Je quitte les lieux sans un autre mot et surtout pas d'excuses pour m'être introduit chez lui.

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