Alessandro Amaro

Parents : Guiseppe Amaro et Maria Amaro. Don Stefano Corleone (père biologique)
Fratrie & famille : Matteo Amaro (demi-frère), Frederico Corleone (demi-frère assassiné), Graziella Corleone (demi-sœur)
Amis : Tobias Rapier, Alex Cormier, Chad Wilder, Willem Shepherd, Charlie Crowley. Sonny Santino (mentor)
Ennemis : Les hommes de la Camorra, les flics
Collègues : Le personnel du Pink Print
Amours : Lyly (assassinée), Andy Turing
Autres : La squadra

Moyen de transport : Une Ferrari
Type d'habitation : l’appartement au-dessus de son bar
Animaux de compagnie :
Niveau de vie : classe aisée

Alessandro Amaro est issu d’une famille qui prend ses racines dans la Sicile profonde du XIXème siècle. Parfois il se prête une ascendance mafieuse de renom, mais en réalité sa famille a fui la famine et lors de la diaspora italienne, a accosté sur les rives des États Unis au début du XXème siècle. Comme beaucoup de migrants à cette époque, sa famille a dû côtoyer bon gré, mal gré, l’univers de la pègre. C’est ainsi que le père d’Alessandro se livrait parfois à des missions de transport de marchandises de contrebande. La seule chose que ce père de famille, ouvrier dans une blanchisserie où il réparait les lessiveuses, avait juré sur le lit de mort de sa propre mère, la grand-mère d’Alessandro. C’est que jamais il ne se livrerait au trafic de la drogue. C’est ce qu’il réussit à faire jusqu’à se faire doubler par son commanditaire qui le chargea, à son insu, de quelques sacs de cocaïne… Évidemment, il se fit serrer par les fédéraux. Alessandro avait alors douze ans. Son père meurt en prison, assassiné avant d’avoir pu témoigner à son procès.

Ce drame plonge sa famille dans la nécessité la plus absolue. C’est du moins ce qu’Alessandro croit. C’est ce qui va déclencher chez lui ce but d’être du côté des donneurs d’ordre et non pas un simple exécutant. Sa mère accepte du travail de blanchisserie pour le compte du parrain local pour que ses deux fils puissent continuer à vivre correctement. Alessandro, l’aîné, a bien compris qu’il faut de la mesure et du doigté pour s’imposer. Mis à part quelques entorses, il choisit avec soin les bandes dans lesquelles il traîne. Il apprend vite et à quatorze ans, il se voit déjà confier quelques « missions ». Il devient le coursier de la Cosa Nostra, la mafia implantée à Los Angeles. Le gamin sait se faire apprécier, il laisse traîner ses oreilles et devient un très bon indic. Les flics qu’il peut croiser au grès de ses « balades » l’ont même à la bonne. Alessandro est déjà beau parleur, il sait plaire et envoûter qui veut bien l’écouter.

À force de traîner dans les coins mal famés, il finit par lui arriver une bricole... une grosse bricole. Alors qu’il est chargé de livrer un courrier important, il découvre que l’homme est loin d’être le dernier maillon de la chaîne alimentaire sur terre. Des yeux rouges, une douleur fulgurante et voilà qu’Alessandro attaque sa quinzième année sous le signe du loup. Dire que les premières lunes se passent bien est faux. C’est même un vrai carnage. Ce qui le sauve, c’est que celui qu’il considère de plus en plus comme un mentor, Sonny Santino, bras droit de Don Stefano Corleone, le fait mettre au vert à Phoenix, dans l’état voisin. Là-bas il apprend à se maîtriser et tisse d’autres liens avec les petits caïds du coin. C’est ainsi qu’il rencontre Charlie Crowley et Alex Cormier.

Il revient dans la ville des anges pour ses dix-huit ans. Il est dans sa période vol en tout genre. C’est ainsi qu’il fait main basse sur un bon nombre de belles voitures. Peu à peu, il fait son nom dans l’univers régional du crime organisé. La seule chose à laquelle il se refuse, c’est le crime. Il ne tue que par légitime défense et encore répugne à le faire. Il doit la couleur bleue de ses yeux de loup à sa première lune, passée seul sans aucune aide. L’alpha qui l’avait mordu ayant eu la bonne idée de se faire descendre bêtement dans un tir croisé entre la mafia italienne et un conglomérat chinois…

Après le vol, il passe à la contrebande, puis aux jeux d’argent et enfin à la gestion d’établissements tels des bars ou des boîtes de nuit. Le gamin qui n’était qu’un simple coursier a gravi un à un les échelons, apprenant sur le tas. Il s’amourache d’une jolie blonde, Lyly. La belle ne sait rien du côté obscur de son amoureux, jusqu’au jour où Matteo, le frère d’Alessandro lui dévoile la vérité par jalousie de sa réussite. Lyly avertit Alessandro, elle lui donne le choix entre se livrer lui-même à la police, se repentir et purger sa peine, pour mieux se remettre ensemble après, ou le dénoncer à la police et briser leur couple. Alessandro fait mine d’accepter le chantage, l’invite pour une dernière soirée sur un yacht. Il lui brise lui-même les cervicales après un ultime baiser fougueux. Ce premier meurtre est le début d’une longue série.

Alessandro tente de ne pas faire les mêmes erreurs que ses aînés… Mais… Quand tout va trop bien, la machine s’emballe et l’homme se fait imprudent et surtout trop gourmand. Ses envies d’expansion s’arrêtent nettes quand il lorgne sur un territoire qui n’est pas le sien. Sicilien d’origine par ses arrières grands parents, il fait peut-être partie de la « Famille », mais n’en est pas pour autant un des héritiers légitimes.

Alessandro croit s’en sortir vivant grâce à ses « amitiés » et son réseau personnel qui le rend incontournable pour les affaires illégales. Beaucoup lui doivent, il sait sortir les notes au moment opportun.
Sonny le convoque, le met devant sa faute d’avoir piétiné le territoire du neveu du Parrain. Le neveu est un incompétent, mais on ne touche pas à la Famille. Alessandro s’en sort donc à condition de ne pas remettre les pieds à Los Angeles pendant les dix prochaines années… le temps que son réseau d’influence s’écroule de lui-même. Alessandro accepte le marché avec une douce ironie. Les anciens de la « Famille » sont attachés à leurs anciennes pratiques, celle de l’Amérique de Capone and co. Mais maintenant, l’avènement d’internet l’exonère d’une présence nécessaire. Et le jeune entrepreneur compte bien garder son réseau d’influence. Il a retenu la leçon et se fera moins gourmand et plus patient.

Pour l’heure, le voilà qui arrive à Beacon Hills pour reprendre la direction du Pink Print. Le précédent propriétaire doit faire face à d’importantes dettes de jeu et préfère quitter l’état… Quelle opportunité… miraculeuse pour Alessandro. Le "hasard" fait bien les choses... Il revoit l’organisation du bar et se fait vite apprécier du personnel.

À Beacon Hills, il retrouve Charlie qu’il embauche comme cuistot. L’ours s’est rangé des affaires. Il retrouve également Alex Cormier, plus moralisateur que jamais. Un jour, il reçoit un message d’un ancien copain de rue, un ami, Dino Conti, qui est devenu flic et qui s’est évertué à ne jamais croiser la route d’Alessandro. Dino, par le biais de ses promotions internes dans la police est tombé sur le dossier du père d’Alessandro : il s’est fait trahir pas son fils cadet : Matteo. Alessandro viole son bannissement pour aller tuer son frère. La confrontation est rude, mais il renonce à la dernière minute. Rattrapé par les hommes de Sonny, il passe un sale quart d’heure avant d’être expulsé de la ville.

Entre-temps, il croise à une ancienne connaissance : Andy Turing dont le petit frère était fan d’Alessandro lors de ses deux années à Phoenix. Une idylle naît dans des circonstances scabreuses : les Mexicains à l’origine du meurtre du frère d’Andy tentent d’assassiner la puma. Mêlé par hasard à cette affaire, Alessandro lui sauve la vie.

Alessandro est un jour convoqué à Los Angeles. Le parrain en personne lui demande de venger le meurtre de son fils, Frederico. C’est ainsi qu’Alessandro apprend les réelles circonstances de sa naissance. Sa mère était femme de chambre dans la propriété de Stefano Corleone dont il est le fils illégitime. Le mariage de sa mère avec Guiseppe Amaro est un arrangement, tout comme le salaire disproportionné qu’elle a touché à sa mort pour laver le linge de maison des Corleone. Pire, Alessandro apprend que le jour où il s’est fait mordre par un loup, le courrier qu’il portait était un test. Il contenait un acte de reconnaissance de paternité de la part de Stefano Corleone. Maintenant qu’il n’a plus de fils, il demande à Alessandro de venger son demi-frère et de devenir son successeur légitime. Cela met Alessandro en colère, mais sa raison l’emporte. Il a plus à gagner à accepter. C’est donc en fils qu’il assiste au mariage de sa demi-sœur quelques mois plus tard avec Andy qui s’est finalement installée avec lui. Le futur marié étant avocat, il propose à Andy de travailler pour son cabinet et, pourquoi pas, devenir associée dans le futur.

En pied de nez à cette manipulation de son enfance, Alessandro décide de rester à Beacon Hills et de se faire un nom et une renommée sans l’influence de son influent de père. Il n’en reste pas moins la cible de la Camorra et l’ombre de Sonny n’est jamais loin avec des hommes chargés de veiller sur lui H24.

Lors de vacances aux Bahamas, Alessandro évoque sans l’exprimer oralement son envie d’épouser Andy. La belle accepte. Reste à rencontrer ses futurs beaux-parents qui l’accusent d’avoir une part de responsabilité dans le fait que leur fils ait mal tourné.

En parallèle, Alessandro se lie d’amitié avec l’un de ses clients fidèles, un Britannique froid et cassant. Tobias Rapier finit par effectuer des missions d’élimination pour le compte d’Alessandro. Une amitié solide qui fera d’Alessandro le parrain d’Alice, la fille adoptive de Tobias.