Brumes du Passé : Loup Oméga Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 31 ans
Meute & Clan : Amaro Organizzazione Âge du personnage : 32 ans
Brumes du futur : Loup Alpha Meute & Clan : Corleone Organizzazione Âge du personnage : 41 ans
Alias : Le Sicilien - La Rafale à voyelles Humeur : Dangereusement votre Messages : 1992 Réputation : 512 Localisation : Au Pink Print
Sujet: Alessandro Corleone Mar 16 Aoû 2022 - 17:12
“ Alessandro Corleone-Amaro”
Les PNJ qui m'entourent, vivants ou morts ★
Parents : Stefano Corleone ┼, Maria Amaro Fratrie & famille : Matteo 38 ans (frère). Enfants : Sonny 9 ans (loup), Taylor 6 ans (loup), Alicia 4 ans (puma) Amis : Sonny Santino ┼, Tobias Rapier Collègues : ce qui reste de sa squadra de 2020 et plus Amours : Andy 38 ans (épouse)
Possessions ★
Type d'habitation : La résidence ultra surveillée de Stefano sur les hauteurs de Los Angeles Armes : Aless porte l’un de ses deux magnums, les balles sont rationnées.
Histoire ★
Nous avions passé Noël à cinq dans le quartier où j’avais grandi. Mia madre avait sorti son service de mariage pour mon frère, sa copine du moment, Andy et moi. Je ne me souviens pas avoir déjà vu une telle expression de bonheur sur le visage de ma mère. La joie pure d’une femme à qui on annonce qu’elle va devenir grand-mère. La grossesse d’Andy nous avait pris au dépourvu. Nous nous protégions pourtant. Condom défaillant, malchance à la loterie des statistiques, erreur de ma part ? La question avait bien vite été écartée devant ce qui nous attendait. Nous avions attendu la première échographie pour lui annoncer cette nouvelle. Sonny me faisant suivre savait déjà et la mère d’Andy avait deviné lors de notre visite à Phoenix.
Le Nouvel An se déroula dans la résidence de Stefano Corleone. Merveilleuse soirée où nous nous sommes amusés à voir une grande partie de Los Angeles dans le noir : nous avions pu nous divertir toute la nuit grâce aux générateurs de secours. L’avantage des riches. Seule ombre au tableau : cette obsession de Stefano à vouloir que je change de nom de famille et devenir un Corleone à part entière. Ce ne furent pas les rumeurs d’émeutes qui nous remmenèrent Andy et moi à Beacon Hills, mais la crainte de perdre les denrées des chambres froides du Pink Print à cause des coupures de courants.
(…)
La semaine qui suivit ce premier jour de l’année fut chaotique, mais pas pour moi. Grâce à mon Organisation et des générateurs auxiliaires j’avais pu maintenir le courant dans le Pink et mon appartement. Je ne désemplissais pas, ne pouvant pas cuisiner chez eux, nombreux étaient ceux qui venaient manger et boire. Sur les conseils de sa mère, qui avait « un mauvais pressentiment », Andy fit le stock pour le bébé à venir. N’étant pas préparée à cette maternité soudaine, elle se fia à la très longue liste de Miranda. Je bénis encore ma belle-mère pour son intuition. De mon côté, en réponse à l’affluence de clients, je m’arrangeai pour faire des stocks de vivres plus ou moins légalement. Je mis à profit mon équipe de mercenaires. Le tiroir-caisse du Pink n’avait jamais été aussi garni. Ma banque restait close pour motifs de sécurité, même pour virer des fonds.
(…)
Je descendis de mon nuage quand Sonny me prévint que la situation à Los Angeles prenait des allures d’insurrections. Deux semaines suffirent à la cité des Anges pour être affamée et noyée sous les ordures. La mafia se retrancha dans ses quartiers. Little Italy s’isola du reste de la ville avec des camions et une milice armée qui bouchèrent chaque accès. Sur la colline des riches demeures, les gardes de la propriété de mon padre tiraient à vue sur toute intrusion.
J’ai fermé le rideau de fer du Pink et, avec l’aide de mes hommes, protégé les vitrines par des panneaux de bois. Ils rationnaient au supermarché. Les gens tentaient leur chance dans les restaurants. Il n’était plus question de payer, mais de se servir. J’ai proposé aux employés du Pink de demeurer sur place avec leur famille. Dan, Jerry, Sophie et Jessie acceptèrent et investirent le sous-sol. Nous restions ainsi une semaine en état de siège.
Le 25 janvier 2020, Sonny, avec qui je communiquais via un téléphone satellite, m’annonça quelque chose d’impossible à croire : les morts se relevaient. Andy n’aurait pas été enceinte, j’aurais temporisé. J’avais vu la police se faire déborder, obligée d’abattre des gens qui ne cherchaient qu’à faire leurs courses. Les magasins n’étaient plus approvisionnés, mes propres fournisseurs ne me répondaient plus. Je dus faire un choix sans avoir toutes les cartes en main. La situation de Los Angeles me paraissait bien pire qu’à Beacon Hills. Ce qui nous décida, Andy et moi, fut quand un groupe de personnes prit le Pink d’assaut, comprenant que contrairement à l’affiche collée en façade, nous avions un bon stock de vivres. Ça et le groupe armé envoyé par mio padre pour nous exfiltrer de la ville.
Il nous fallut trois jours pour organiser un convoi. Camions et voitures chargés à bloc de nourriture, d’alcool aussi. Je pensais déjà au futur à ce qui serait monnayable. À part les affaires du bébé, nous partîmes avec des vêtements pratiques et un sac rempli des souvenirs essentiels tels que des photos ou des cadeaux que nous nous étions offerts.
Soumis à l’urgence de la situation, mon masque tomba, le charmant patron du Pink laissa la place à au mafieux que j’avais toujours été. Je fis voyager Andy dans un fourgon blindé. Ce fut notre première grosse engueulade : elle ne voulait pas rester cloîtrée tout le trajet comme un objet précieux. Le jour de notre départ, je chargeais Ryan et Sam d’aller chercher Tobias et ma filleule pour qu’il intègre le convoi. Maintenant, je m’en veux de ne pas l’avoir averti un jour avant. Trop occupé à gérer la sécurité du convoi qui allait se trimballer tout ce que les gens cherchaient : de la nourriture et des médicaments, j’ai assumé que mio amico n’aurait besoin que de trente minutes pour plier bagage.
La situation se tendit rapidement autour du Pink et quand l’heure prévue du départ arriva sans nouvelles de Ryan ni de Tobias, je décidais de déléguer deux gardes du Fight Club pour aller les chercher et les enjoindre à s’activer. Je ne pouvais plus attendre, la sécurité d’Andy et de mon enfant à naître l’imposait. Tobias savait se défendre. Et avec l’aide de mes quatre hommes armés, je ne doutais pas que mio amico arriverait à nous rattraper.
Sur la route, nous avons pillé tout ce qui pouvait l’être, notamment les pharmacies. Les bureaux de tabac aussi… Sans une coordination par radio avec Sonny, jamais je n’aurais pu rejoindre la propriété de mio padre. Nous avons failli faire demi-tour en voyant cette marée de morts convergeant vers le convoi. Dieu nous a abandonnés…
(…)
2022 : Don Stefano Corleone mourut un jour d’octobre. Il traînait une insuffisance rénale d’avant l’apocalypse et avait mis en application pour lui-même le rationnement médical. On ne soignait plus les longues maladies, les gens trop vieux, ceux qui resteraient un fardeau. Ce luxe n’était plus permis. Stefano donna l’exemple du sacrifice qu’il demandait aux autres. C’est ça la Cosa Nostra. Avant de s’éteindre, il avait eu le temps de construire une forme de gouvernement interne à la ville avec le maire et le chef de la police qu’il achetait depuis des années. La grosse proportion d’Italo-Américains parmi les survivants convainquit le reste des citoyens de la viabilité du système mafieux pour tenir la population et la protéger d’elle-même. Les quelques élites qui accompagnèrent cette prise de pouvoir pensaient profiter du système. Ce qu’ils ignoraient était que dans le système pyramidal de la mafia, il fallait mériter sa place, même ceux « bien nés » comme moi. Fin 2021, Stefano avait éliminé tous les parasites, pris la tête de la ville et obtenu la coopération des survivants. La ville survivait par le rationnement et les missions périlleuses de pillages. Distribuer équitablement les ressources rendait populaire. La répression sans pitié des resquilleurs tendait à stabiliser les échauffourées.
La justice s’était vu simplifiée de toutes ses nuances pour un concept binaire : coupable ou non coupable. Les crimes les moins graves comme voler de la nourriture étaient punis de bannissement en cas de récidive, ensuite venait la condamnation à mort. Pour les crimes les plus graves comme le meurtre, la trahison, c’était le pilori. Le condamné était attaché à l’extérieur, les zombies faisaient le reste. Andy s’occupa du département de la justice avec David. Elle tenta de rendre ça le plus juste possible en gardant sa qualité d’avocate.
(…)
2023 : À mon arrivée, Sonny m’avait immédiatement cédé sa place de consigliere pour légitimer ma position et j’avais accepté de porter le nom des Corleone. J’avais rassemblé tous les lycans de la ville et autres surnaturels dans une squadra spéciale. Ils trouvèrent vite l’intérêt de m’obéir même si je ne pouvais pas les contraindre comme tel un alpha. Jusqu’à ce qu’un alpha et sa meute pointent leur nez en mars 2023. Les lois de la nature sont ce qu’elles sont. L’intrus arriva à convaincre plusieurs de mes pseudo bêta qu’un alpha avec une meute conséquente pouvait régner sur la ville, se passer de la mafia et asservir les hommes. La supériorité des surnaturels… Une idée à laquelle je n’adhérais pas alors. Une idée qui ferait son chemin.
Je devais prouver ma valeur bien qu’il m’aurait été facile de truquer le combat. Je m’étais toujours battu comme un homme, rarement comme un loup. Être père, sentir sa progéniture en danger me donna la force de vaincre celui qui réclamait mon trône. Andy attendait notre deuxième enfant.
Juin 2023, Los Angeles meurt de faim. Le printemps peu pluvieux à sonner le glas des potagers qui occupent chaque parcelle de terre des quartiers résidentiels protégés des morts par des murs de conteneurs et de voitures empilés. Pour couronner le tout, un virus a décimé 80% de notre élevage de chèvres et de moutons. Des bêtes qui se satisfont de la végétation aride de la Californie. La seule ressource qui ne tarit pas : l’océan et ses poissons. Des carences alimentaires font leurs apparitions et avec elles un début de révolte. Piller les communautés plus ou moins éloignée de L.A. ne suffisait plus. J’avais épargnée la ville qui m’avait accueilli après mon bannissement de Los Angeles, car j’y avais rencontré Andy. Je savais que Beacon Hills s’était enfermée sur elle-même avec des palissades et que ses habitants cultivaient la moindre parcelle de terrain. Qu’ils étaient militairement bien organisés aussi. Mais il y a une chose qui ne pousse pas : les médicaments.
La population ne le savait pas, mais nous avions un stock conséquent. On distribuait facilement ce que l’hôpital était capable de fabriquer comme des antibiotiques, les sérums physiologiques, nous rationnons ce qui nous ne pouvions pas remplacer. J’en parlais à Sonny qui fut d’accord sur le principe tout en me mettant en garde : cette solution n’était pas pérenne. Mon mentor et Andy s’opposent à ce que je n’y aille en personne. J’eu gain de cause arguant que je satisfaisais à l’une des règles de Beacon Hills : j’en avais été citoyen. Cela devait aider à les amadouer. Puis j’espérais retrouver Tobias. Il ne nous avait jamais rejoints ni les quatre hommes que je lui avais envoyés.
Le « Gouverneur » de Beacon Hills accepta le deal. Je rentrais en sauveur à Los Angeles. J’appris de la bouche d’un Chad devenu hippie que mio amico avait quitté la ville plus d’un mois après moi. Ryan et Sam avaient dû se faire descendre avant de le trouver. Je pensais que les deux hommes supplémentaires avaient déserté. Un homme seul avec un bébé dans un monde où le moindre bruit attire tous les morts sur vous… Je fis mon deuil de mio amico et de ma filleule et fis donner une messe à leur mémoire. Avant la fin du monde, j’étais croyant pour devenir ensuite un croyant pratiquant. Je priais Dieu pour un monde meilleur pour ma femme et mes enfants.
(…)
2025 : L’accord avec BH fluctua deux années. Mais le stock de médicaments diminua trop rapidement. Beacon Hills refusa de payer plus cher les précieuses pilules. Mon ancienne ville avait lâché prise sur l’ancien monde, acceptant la réalité. Je tentais une attaque en mars 2025. Ce fut un échec. Mon ego en prit un coup et la mort de Stilinski fût une piètre consolation. La configuration de Beacon Hills lui avait permis de mieux s’adapter. Je renonçais à annexer la ville féodale et paysanne. J’y perdrais trop d’hommes et elle était trop loin de Los Angeles. C’était une erreur tactique dont je n’étais pas fier.
2026 : Andy accoucha d’une belle fillette blonde comme elle. En mémoire de mio amico et de ma filleule, nous la prénommâmes Alicia. J’avais ruminé mon échec à Beacon Hills et repensé à l’organisation de Los Angeles. Le pillage n’apportait plus assez de ressources. Et ce modèle avait grossis nos rangs d’hommes et de femmes violents, peu enclins au travail manuel. Des gens comme moi. J’avais l’amertume de penser que le gouverneur de Beacon Hills avait réussi là où j’avais échoué.
Je tentais un changement de direction. Abandonner la ville et ses parcs que nous avions cultivé pour nous recentrer sur la banlieue nord plus verdoyante. Cela signifiait déménager les gens, reconstruire une enceinte sans l’aide des engins à essence. Des efforts…
2027 – 2028 : J’ai dû imposer ma nouvelle vision de la ville par la force. Dû faire le tri parmi les hommes et femmes proches de moi et en qui je pouvais avoir réellement confiance. Mon but final était pourtant de créer une communauté comme celle de Beacon Hills, autonome. Mais on ne transformait pas des soldats en fermiers du jour au lendemain.
2030 : La cité États de Los Angeles serpente du centre-ville au quartier nord, là où vivaient les stars. J’ai grossi les rangs de mes bêtas. La morsure se mérite, car elle assure une immunité contre les blessures infligées par les morts. La majorité des affiliés à la Cosa Nostra a abandonné son humanité. La Famiglia est devenue une meute. Sonny qui avait refusé la transformation contrairement à ses fils est mort l’année d’avant d’un bête accident de chantier. Il était le parrain de mon fils aîné qui a maintenant 9 ans et à qui nous avions donné son prénom. Andy avait choisi le prénom de son frère pour notre deuxième enfant. Taylor a maintenant 6 ans. Si nos fils ont hérité de mes gènes de loups, ma princesse de 4 ans trahit sa nature par des feulements ou des ronronnements caractéristiques des pumas. Malicieuse comme sa madre, Alicia a le pouvoir d’ensorceler son entourage avec sa bouille attendrissante. En bon padre fou d’amour pour sa fille, je lui imagine un avenir de femme de caractère. Elle a hérité de mon charisme.
Los Angeles n’est pas entièrement autonome, même si l’activité pèche s’est considérablement développée avec le saumon d’élevage. C’est pour cela que j’ai constitué des milices de loups qui peuvent s’aventurer plus profondément dans le pays pour nous rapporter ce qui nous manque. Je tente de rattraper le retard que nous avons sur Beacon Hills. Seulement, Los Angeles garde sa mauvaise réputation de ville mal famée. J’ai pourtant éliminé les plus violents de façon sournoise et Andy avec l’aide de David a remis des nuances et des circonstances atténuantes dans notre justice. La ville n’est plus en survie. Nous nous sommes fait beaucoup d’ennemis et devons rester vigilants.
Who I Am
Âge : 40 ans Métier : Dirigeant de la ville États de Los Angeles Langues parlées : Anglais, italien, espagnol Nationalité : américain 3 adjectifs pour me décrire : calculateur, dominateur, fier Avatar : Ryan Cooper Je suis un Loup alpha Je suis aussi actif dans : Dans le présent avec la même histoire Dans le passé dans une déclinaison différente
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Les Brumes du futur : 2030
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Vous pouvez m'appeler Aless et j'ai X ans. J'ai connu le forum par Je suis le fondateur du forum. Si tu as lu le règlement quel est le mot à donner pour que ta fiche soit validée ?