[Event] "Crasse" Over - Phase annexe parallèle | Punition - Forêt interdite

V’la les punitions

Je plante un poteau indiquant l’entrée de la forêt interdite, puis j’file sans demander mon reste. C’est qu’il y a des choses étranges ici ! Je ne suis pas assez fou pour m’y attarder, nom d’un hippogriffe !

Bon courage les fouilles merdasse !

Une ballade en forêt

Passer une nuit dans la forêt interdite. Bien évidemment, il a fallu que j'écope de cette punition. D'ailleurs, on est que deux à devoir faire ça, deux humains en plus. Franchement, là je ne serais pas contre des griffes et des crocs. Brrr! Cet endroit me fiche la trouille! Je suis pas encore dans la forêt que déjà tout mon corps est crispé de frissons. En même temps vous avez vu la tronche des arbres? Plus glauque tu meurs! On dirait qu'ils n'attendent que d'avoir des humains à portée pour les transpercer avec leurs branchépées. Oui, à ce stade, quand la branche ressemble plus au bâton de Van Dracul qu'à un joli bout de bois prêt à accueillir des petits bourgeons, on appelle ça des branchépées! Comment ça ce mot n'existe pas?! Viens donc pour visiter la forêt et on verra si ce mot existe ou pas!! C'est facile quand on est derrière son écran!!


Je suis arrivé trop tôt en plus. Et je dois attendre mon camarade et mes consignes. Du coup, je m'installe près du potager de potiron pour feuilleter le fameux carnet. Je m'arrête surtout sur le symbole qui recouvre mon bras. On dirait un ensemble de queues. Chacune réagit en luisant d'une couleur différente. J'ai fini par comprendre que ça réagissait à des natures de créature. Celle qui luisait d'une couleur bleu-jaune s'est figée quand je me suis pris une décharge via ma batte de baseball. Ça avait été provoqué par Kira. En gros, j'ai été frappé par un pouvoir électrique surnaturel. Ça aurait dû me tuer mais la marque m'a sauvé. Sauf que je ne dois avoir le droit qu'à un jocker par nature de pouvoir, ce qui est déjà pas mal vu qu'il y a quatorze queues. Maintenant, la queue de l’électricité est définitivement incruster, comme une brûlure électrique d'ailleurs. La queue s'est d'ailleurs propagées. Au début, ça faisait un style, mais maintenant qu'il y en a plusieurs— le son par Lydia et le feu par Kenza, entre autres—, ça commence à donner l'impression que mon corps est cassé, que ma peau se craquèle.


Je tourne la page, décidant de revenir sur ce qui semble être un chapitre entier, et je me retrouve sur une nouvelle série de page blanche. La nuit commence à tomber...

—«Lumos»

Une ballade en forêt

Une étincelle. Super...

—«Lumos»

Une ballade en forêt

Une ballade en forêt

Fichu sceau!

Sans déconner, c'est pas le bon geste ou quoi?

—«Lumos»

Une ballade en forêt

J'opterai bien pour la lampe de poche mais ça marche pas dans l'enceinte de la propriété qu'il a dit Rusard.

—«Lumos»

Une ballade en forêt

C'était donc bien le geste!

Je parcours les pages, mais il n'y a rien. Je me rends compte que je me plonge complètement dans mes observations. Je préfèrerai éviter de me faire attaque par surprise.

—« Sorbero protectis»

Une ballade en forêt

Bizzare, le sorbier apparaît mais refuse de se former en cercle autour de moi.

*Mais c'est qu'il nous enfermerait l'abrutis...*

Bon, je ne suis pas dans la forêt, ça devrait aller. Je me replonge dans ma lecture. Ces pages sont une énigme.

Maison des SERPENSEURS

Le soleil se couche sur Beaconlard, mais la foret qui borde l'école donne l'impression d'abriter sa propre nuit. J'ai lu et j'ai entendu murmuré à propos de créatures fantaisistes qui peupleraient ces bois, le genre de bizarreries qu'il vaut mieux connaitre et savoir appréhender, je suppose. A moins que ce ne soit qu'une façon de calmer les trublions de l'école avec quelques vrai-fausses histoires... Pour seule réponse, le souffle du vent dans des branches sèches et cassantes. Je frissonne en me persuadant que ce n'est que la résultante d'un courant d'air ou de l'excitation plutôt que d'une frousse quelconque. Je ne crains pas la forêt, c'est un terrain de jeu comme un autre! Y rester les heures imparties, ce sera un jeu d'enfant!
Je darde un peu trop vite la main à ma baguette et les yeux en direction d'un étrange phénomène à ma droite. Une étincelle qui jaillit puis s'éteint dans la pénombre, là bas près du potager. Un petit instant de rien, et puis ça recommence. Je jette un œil autour de moi, et puisqu'il n'y a pas âme qui vive et rien de plus engageant qu'un bois à l'aspect carnivore à visiter...


-Ça a l'air passionnant dis moi! Tu me laisses voir?

Occupé à brasser du sorbier et le nez dans son bouquin, il m'avait pas vu venir, hein?... Sans crier gare, j'arrache son carnet au jeune sorcier.

-Wow, Stilinski... tu tiens un journal intime?

Je m'éloigne en ricanant, évitant habilement les obstacles au sol ainsi que les approches du Serpenseur. A distance raisonnable, sans cesser de reculer, je tiens le calepin à bout de bras, feuillète les pages, et en choisi une au hasard pour inventer haut et fort :

-Jour de galère n°1 : Cher journal. Je foire la majorité de mes sorts, je me fais emm*rder par mes petits camarades, et comble de la misère, il n'y a pas de commissariat où pouvoir me réfugier à Beaconlard...

Je tourne en rond, m'échappe et prend plaisir à faire gambader le fils de shérif et le voir dramatiser pour un tas de vieux papelards mal rapiécé. Pourtant s'il se l'emmène partout et y court après avec autant d'entrain, c'est qu'il doit avoir une certaine valeur ce carnet...

-Non sans rire, c'est quoi? Un livre de sorts?

Je plisse des yeux pour tenter de déchiffrer dans l'obscurité qui se fait de plus en plus forte, mais tout ce que je vois, c'est un condensé de gribouillis.

-... Même une mouche écrirait mieux... lui reprochè-je d'une grimace.

Maison des SERPENSEURS

Pwaah... Une nuit entière dans la Forêt Interdite... Cela n'allait pas être une promenade de santé je le savais. Mais en même temps cela ne me dérangeait pas. Non pas que les Ecossais aiment à combattre des ours à mains nus par pur plaisir comme les légendes scandinaves mais nous apprécions d'être en contact avec la nature, la paix d'une nuit blanche et l'adrénaline du danger. On était peut être brusques et même violents à l'occasion mais on était au moins des hommes, des vrais.

En plus il me semblait être avec deux Serpenseurs pour cette corvée. C'était agréable de ne pas être seul pour la tâche et surtout lorsqu'on faisait parti de la même maison. Cependant, je vis très vite que c'était deux jeunes hommes. Stiles, qui partageait ma chambre il me semblait et dont j'appréciais la bouille franche et Therence le coq qui s'était fait avoir plusieurs fois par des sorts et autres échecs. Je ne savais pas quoi penser de lui mais lorsque j'arrivais au lieu dit je compris pourquoi tant de monde le haïssait ou le prenait en grippe. Le voyant "torturer" ce malheureux Stiles une bouffée de colère en moi monta. Il voulait s'attaquer à d'autres. Très bien. Je levais ma baguette et pensait fortement.

Priapismus

Maison des SERPENSEURS

Ah saleté de baguette rien n'y faisait ! Je me contentai juste d'approcher le plus furtivement possible (difficile vu ma taille) et me contentai de lui foutre une vilaine taloche derrière la tête, de récupérer le livre de Stiles et lui rendre avec un grand sourire. Ce qui se trouvait à l'intérieur ne m'intéressait.

"Tiens Stiles, fais toi plaisir. Et toi Garnet tu as l'air d''avoir un ego bien développé pour un si jeune âge. Que penses tu de ça ?

Ego primor !"

Quelques notes dissimulées

Je ne l’ai absolument pas entendu approcher, absorbé que j’étais dans ma lecture. Il faut dire que ces pages vides cachaient bien des trésors. Et non, elles n’étaient pas si vides que ça. J’étais sur le point de me décourager quand j’ai aperçu une ombre en jouant avec les pages. Il suffit de glisser la baguette allumée derrière pour révéler les inscriptions. Maman ne racontait pourtant rien de particulier dans ces lignes. Du moins en apparences. Je savais son esprit torturé sur les dernières années de sa vie, je le découvre tortueux sur celles de son adolescence.

Je décèle plusieurs schémas, plusieurs codes, imbriqués les uns dans les autres. Une véritable énigme très complexe et très ingénieuse que je meurs d’envie de résoudre. Mais grâce à un certain blousonneux, la solution n’est pas pour ce soir.

Therence vient de me prendre le carnet des mains et se promène en l’agitant. Ce qu’il lit n’est évidemment que le produit de son imagination tordue, mais il atteint son but car je sens la rage monter. Lorsqu’il se met à critiquer l’écriture de ma mère, la rage devient plus forte, plus noire.


Quand est-ce qu’une porte n’est pas une porte ?

Je m’apprête à lancer mon sort, mes doigts se resserrent sur ma baguette. J’éprouve la furieuse envie d’utiliser ce sort que j’ai aperçu griffonné sur un coin de page dans le carnet, mais je suis arrêté par l’arrivé de James. Il loupe son premier sort, mais il n’en a pas besoin pour récupérer le carnet et me le remettre avant de lancer un sort à Therence. Un sort d’ego ? Non, ce n’est pas suffisant. Je m’avance et lève ma baguette.


Levicorpus

Quelques notes dissimulées

Un échec de plus. Mais je ne me laisse pas abattre.


Locomotor Mortis

Quelques notes dissimulées

Aidé par le sort réussit de James, Therence n'a pas le temps de répliquer avant mon deuxième essai, parfaitement réussit cette fois-ci.  Le voilà incapable de bouger ses jambes. Un mouvement et il perdra son équilibre.

- "Qu'est-ce que c'était déjà? "Je me fais embêter...—ah non pardon—, "em*rder" par mes petits camarades?" Peut-être que tu devrais te mettre à tenir un journal, Therence."

Étrange, je ne reconnais pas mon propre ton. Il y a quelque chose de...vide...