[Event] "Crasse" Over - Phase annexe parallèle | Punition - Nettoyer le potager des spectres

V’la les punitions

Ces maudis spectres se forment à la vitesse d’un pet de sombral. Les malandrins d’la maison Griffonnel les ont bien exterminé, mais d’autres sont revenus. L’jardinier refuse d’aller bêcher ! Personne pour virer les monstres. Heureusement reste les punitions !

Aller ! N’ayez pas peur ! Ça vous glace juste les os quand ça vous traverse. Pas de quoi fouetter un hibou !

Maison des SERPENSEURS

Je prends le chemin d'Echoes House d'un pas nonchalant à la suite des Serpenseurs non affectés par une punition quelconque. Je sais bien que je devrais sûrement laisser des elfes de maison se charger de ramener mes affaires au dortoir et me diriger vers le potager aux spectres mais je préfère régler la question de la chambre avant toute chose. Histoire de pouvoir m'effondrer dans mon pieu lorsque j'en ressentirais l'irrépressible besoin. Mon sac de cours se balançant nonchalamment le long de mon bras venait de temps en temps taper contre mon épaule. Je me fiais entièrement aux sons des conversations pour ne pas dévier de la route jusqu'au repaire de la maison Serpenseur car toute mon attention se portait sur les environs. Mes yeux ne quittaient pas le couché de soleil d'un orange flamboyant sublimant l'horizon. Mes pas ralentirent d'eux mêmes au bout de quelques instants et les autres représentants de la maison verte et blanche s'éloignèrent peu à peu sans que je n'y porte plus la moindre attention. Étant un surnaturel, je n'aurais aucun mal à les pister pour retrouver mon chemin. Alors, je me fige et savoure la vue à sa juste valeur. Durant une poignée de secondes, je ressens le désir d'immortaliser ce spectacle aussi régulier qu'anodin, aussi grandiose que céleste sur une feuille de papier.

Mais, je réprime cette envie d'un mouvement de tète comme pour me rappeler que je devrais me sentir relativement pressé par le temps.  Après tout ce n'est pas vraiment le premier couché de soleil que mes yeux hédonistes contemplent. Pourtant, celui ci me paraît indubitablement différent sans que je ne parvienne à mettre le doigt sur la raison de cette impression. J'imagine que le fait d'avoir mis le pied dans un univers dont je n'avais aucune connaissance il y a encore un mois de cela doit y être pour quelque chose. Je suppose que le fait d'avoir utilisé de la magie -ce terme qui me paraissait encore tellement irréel ce matin même- y était également pour quelque chose. Il n'y a rien de plus enivrant que de se jeter dans le vide sans savoir ce qui nous attend. Rien de plus saisissant que de découvrir des choses que l'on pensait à jamais hors de notre portée. Alors, je savoure la vue de ce phénomène céleste avec une perspective différente avant de me remettre en route. Sur le chemin, je laisse mes pensées dériver le long de mes interrogations sur mes origines. Je connais l'histoire de ma mère du moins ma tante m'avait suffisamment parlé d'elle depuis mes quinze ans pour que cette femme qui m'avait mise au monde ne soit plus une chose abstraite dans mon esprit mais une image bien réelle et parfaitement ancrée en moi. Non, seul Jhon Coleman restait un parfait mystère à mes yeux. Lucianna n'avait rien pu me dire à son sujet.

Alors, je ne pouvais m’empêcher de penser non d'espérer que ma présence dans cette école était liée d'une manière ou d'une autre à ce père que je n'ai jamais connu. Comment pourrais je utiliser la magie si ce n'était pas héréditaire ? J'ai beaucoup de mal à croire que n'importe qui puisse la pratiquer à condition de disposer d'une baguette en bonne et due forme. Mais peut être que je cherchais simplement à me raccrocher à cette idée comme à une bouée en pleine mer. Parce que je voulais à tout prix découvrir que mon paternel avait des raisons dépassant la compréhension humaine ordinaire de m'avoir abandonné. Ce qui était stupide rationnellement parlant. Car n'importe quel humain pouvant devenir un surnaturel, il ne paraissait pas franchement extraordinaire que l'un d'entre eux puisse disposer d'habiletés magiques insoupçonnables et insoupçonnés. Ce monde cesse de vous étonner dès le moment ou vous admettez qu'il est en tout point beaucoup plus vaste et complexe que ce qu'il ne paraît être. Et tandis que mes pas me rapprochent lentement mais sûrement d'Echoes House, les interrogations sur mes origines chassent peu à peu ma bonne humeur vespérale. Chaque homme qui a un jour été un gamin brisé garde en lui une part de ce gamin parce que l'enfance est la période la plus marquante de l'existence que l'on soit un humain, un surnaturel ou même un sorcier. Ce soir le gamin brisé m'habitant était simplement plus présent que d'habitude voilà tout. Je murmure pour moi même : Alors Jhon étais tu un sorcier ?

Avant de rentrer dans le lugubre bâtiment. Cette fois et contrairement à tout à l'heure, je ne prends pas la peine de saluer l'infirmier de garde me rendant par la même sûrement aussi méprisant que notre austère directeur de maison. Seulement, ma politesse trouve ses limites dans les méandres torturées de mon esprit méthodique. Elle s'achève abruptement lorsque les émotions prennent le pas sur la régularité de la logique. Je clame le mot de passe haut et fort avant de rentrer dans nos installations d'un pas rapide. J'arrive finalement dans le dortoir masculin et pénètre dans la chambre d'un pas énergique. J'ai une punition qui m'attend et je n'ai déjà que perdu bien trop de temps à ne jamais rien faire comme tout le monde. Ma sacoche tombe sur mon lit et Orrin qui paressait nonchalamment dans un coin de la chambre se lève puis vient se frotter contre ma jambe. Oui, toi aussi tu m'as manqué terreur des rongeurs. Je me baisse pour gratter affectueusement le sommet du crane de l'imposant matou, ce qui a pour effet notable de m'apaiser et de me permettre de laisser la question de Coleman dans un tiroir de ma cervelle pour le moment. Il n'y a pas que des rongeurs dont tu risques de rendre la vie cauchemardesque Orrin. Pas la peine de me faire tes yeux de minet innocent.

Je te connais. Le minet en question part d'un miaulement comme s'il s'avouait vaincu face à mes accusations. L'adorable petite bestiole de Stiles ne mérite pas de connaître une fin précoce tout çà parce que Monseigneur se ferait bien un petit piaf au dessert. Je ne compte pas le séparer de son familier simplement pour que le prince des chats ci présent puisse mener la grande vie. Et puis de toute manière, si je ne peux pas profiter de la lumière du jour et de la vue d'un espace étendu ce qui est une nécessité pour le prédateur que je suis, je peux tout de même m'exiler ailleurs. Tout les élèves s'étant déjà réparti, les chambres restantes sont forcément vides. Et de l'espace le tigre en moi en réclamait. J'avais sous estimé mes besoins de surnaturel. J'ai beau faire partie des serpents, je ne me métamorphose pas en reptile pour autant. Alors, je vide mes biens des meubles et fourre le tout dans mon grand sac de voyage. Puis, je sors un parchemin de ma sacoche et y inscris quelques mots pour prévenir mes camarades de chambrée de mon choix. J'y évoque la cohabitation difficile entre un oiseau et un chat ainsi que le fait que ma nature surnaturelle me réclamait des concessions. Je conclu en leur souhaitant de bien profiter des lieux et de leurs présences respectives. Le parchemin atterrit sur le lit que j'avais prévu d'occuper. Puis, je récupère mes affaires et quitte les lieux Orrin sur les talons. Je me dirige vers les dernières portes et entre dans l'une des dernières chambres disponibles. Je ré-installe rapidement mes affaires dans les meubles attenant et me laisse tomber sur un lit une fois cela fait. J'observe le plafond d'un œil concentré comme si je cherchais à y déceler quelque chose avant de me mettre à regarder Orrin qui arpente ce nouveau territoire comme un pacha se pavanant sur ses terres. Les souris sont toutes à toi mon vieux. Régale toi si la chasse s'avère fructueuse.

Pour ma part, je range ma potion de Felix Felicis avant d'enfiler un trench beige car je me doute qu'avec tout le temps que je viens de perdre la nuit devait être proche de tomber. Ou pas mais quoi qu'il en était, la fin de journée serait sûrement rafraîchie. Je quitte le dortoir en marchant d'un pas tranquille. Je n'allais quand même pas sprinter pour une punition non plus. Fallait pas pousser mémé dans les orties non plus. Je me dirige vers les bâtiments scolaires et de là, je me fie à mon odorat surnaturel pour suivre les effluves des Gryffonnels. C'est ce qui me paraît le plus logique étant donné que des membres de la maison adverse avaient déjà effectués cette punition plus tôt dans la journée. Donc ce fameux potager devait se trouver plus près de leurs quartiers que des nôtres sinon je m'en serais rendu compte. Je traverse donc la foret en sens inverse en faisant très attention à là ou je mettais les pieds, les déboires des autres étudiants sur le trajet de ce matin encore bien ancrés dans mon esprit. J'atteins finalement l'orée d'un vieux manoir en ruine et hausse les épaules. Si l'asile n'était pas ce qu'il semblait être, ce vieux manoir devait l’être aussi. Je repère le potager et pousse un soupir de soulagement en constatant que j'étais le premier arrivé malgré mes interminables pérégrinations.

Je repère ensuite la silhouette reconnaissable entre toutes de notre aimable concierge qui m'invite à avancer pour remplir ma corvée. Ce que je fais d'un pas assuré car  les propos de Rusard me rassure. Ces fantômes sont tout à fait inoffensifs. Ils ne peuvent pas prendre possession de notre corps ou nous blesser. D'ailleurs, je me demande pourquoi je pense à ce genre de choses. Fin, bref la corvée n'allait pas s'accomplir toute seule alors je tire lentement ma baguette de ma poche intérieure et la fais tourner entre mes doigts avant d'observer le spectacle étonnant d'une flopée d’êtres immatériels surgissant de nul part. Un spectacle assez intéressant à mes yeux pour me donner envie de le figer dans un dessin de fortune. Seulement, je n'ai rien pour faire une telle chose dans l'immédiat alors je me contente d'observer ma baguette. Si, j'ai bien appris une chose aujourd'hui c'est que la magie peut parfois se montrer foutrement capricieuse alors je continue de faire tourner la baguette entre mes doigts sous le regard exaspéré de Rusard. Je repense à mes divers échecs en cours de potion puis ma réussite finale. Si, j'avais réussi c'était parce que je n'avais pas abandonné. Peu importe ce qui arrivera ici, cela ne pourra que me faire progresser dans le maniement de cette énergie qui m'était encore inconnue il y a peu. Alors, je m'approche d'un spectre et attends que celui ci me traverse. Un sourire étire lentement mes lèvres lorsque je me dis que Rusard doit probablement grommeler quelque chose au sujet de la santé mentale de la nouvelle fournée. La sensation qui me saisit est indescriptible. Durant quelques instants, je suis projeté dans un bain glacé qui me frigorifie jusqu'à la moelle.

C'est franchement désagréable mais en même temps cela a le mérite de me remettre les idées en place et je me tourne vers un spectre virevoltant. Je me relâche comme je l'avais fait plus tôt dans la journée et laisse mon rythme cardiaque s'adapter à la situation. Puis, je sens le tension quitter peu à peu mon corps tandis que mes muscles se relâchent. Mais, j'ai l'intime conviction que contrairement aux potions ou il faut être méthodique, attentif et consciencieux l'usage de la magie est beaucoup plus instinctif et physique et requiert de faire part à la plus puissante des ressources. L'émotion et les sentiments alors je laisse mes interrogations quant à John Coleman refaire surface avec vigueur. Je m'abandonne complètement et une part de ma transformation se déclenche d'elle même tandis que je forme la représentation de mon sort dans mon esprit. La fumée se met à danser autour de mon corps tandis que je jette mon sort informulé sans avoir de réelle prise dessus. Une fois de plus advienne que pourra. J'espère que cela fonctionnera.

Maison des SERPENSEURS

Je dois bien reconnaître que le fait de laisser ma baguette se consacrer à la partie pratique de ma tentative de sort pour ne m'occuper que de la formulation mentale du sort désiré est étonnement naturel. L'impression d’être en osmose avec le bâton de bois marron clair tirant sur le beige est saisissante et je savoure l'énergie magique vibrant au bout de ma main durant une poignée de secondes tandis que la fumée monochrome d'un gris profond virevolte autour de moi dans un ballet   sauvage et instinctif. Dans le feu de l'action, je suis soulagé que la caractéristique présente de ma transformation de gardien se coordonne à ma volonté sans même que je ne fasse quoi que ce soit pour cela. Car, j'aurais sans nul doute eu l'air particulièrement malin si de la fumée émanant de ma propre personne venait masquer ma cible à ma vue et me faisait lamentablement échouer ou pire exploser quelque chose par accident. J'exerce une légère torsion de baguette vers le spectre en train de me foncer dessus. Et lance mon sort un air déterminé sur le visage concentré sur le moment présent. Comme prévu, le spectre immaculé se désintègre et disparaît lorsqu'il vient percuter le bouclier corrosif mis en place par mon sort. Le Preasidum Facere a parfaitement joué son rôle et un sourire satisfait étire lentement mes lèvres tandis que je reprends une posture normale et ramène par la même occasion mon bras le long de mon corps. Mon poing fermé serre toujours aussi fermement ma baguette car je sais que le potager est loin d’être nettoyé. La fumée s'évanouit peu à peu à l'instar du spectre vengeur au contact du bouclier immatériel et je réfléchis déjà au prochain sortilège que je pourrais utiliser pour continuer de mener à bien ma corvée. J'interromps néanmoins le cours de mes pensées pour jeter un coup d’œil vers Rusard. Je l'observe et l'interroge du regard car il ne me semblait pas avoir été le seul élève condamné à cette basse besogne. J'espère sincèrement que je ne suis pas le seul à devoir mener à bien cette tache ingrate car j'allais y passer la nuit si cela s'avérait être le cas. Et personnellement la perspective de manquer le repas ne me paraissait pas franchement alléchante. Comme dirait l'autre, la magie ça creuse. Bon allez, revenons en à nos spectres. Plus, je parcours mentalement la liste de sorts que je connais et plus je constate qu'il n'y en a pas des masses adaptés à ma chasse aux spectres. Je me mets à me creuser les méninges pour trouver un moyen de m'éviter une litanie d'Evanesco tout en observant les spectres voleter çà et là autour de moi.

Distribution de points

+ 10 points pour monsieur Arès Kye Coleman pour la réussite d’un sort informulé

Nom d’un hippogriffe, il manque deux élèves ! S’ils pensent échapper à la corvée ça s’goure profond. J’patiente l(temps d’un sablier et après j’leur envoie une beuglante. S’quoi leur nom d’jà ? Damodred et Ravewood. Si la donzelle pense que j’serai plus coulant car c’est une fille, ben elle s’plante !

Maison des GRIFFONNELS

Quand Monsieur Argent annonce la fin du cours, je me sens à la fois soulagée et surprise. Déjà ? Je regarde l'heure et en effet c'est bien la fin des potions.. Je ne suis même pas encore sortie de la classe que j'ai cette envie étrange de recommencer.. L'idée d'aller nettoyer un potager rempli de.. choses spectrales ne m’emballe pas du tout. Je serai avec.. Deux serpenseurs me semble-t-il.. Matrim à qui j'ai lancé un petit sourire et un coucou de la main et qui me l'a rendu à sa façon. Il semble vraiment gentil. Et Arès. Je ne me souviens pas de son visage et me trouve incapable de mettre ce prénom à quelqu'un. Je verrai bien lors de la punition..
Par un certain égoïsme, pour aller mon vite à ma punition, je range et lave mon plan de travail avec minutie. Prenant un temps fou à remettre les fioles à leur place, laissant mon Felix Felicis couler dans son récipient avec fascination.. Je faire ma fiole de chance et la range dans une poche de là ma robe. Je nettoie mon chaudron une dernière fois avant de regarder la sortie.. Plus rien ne me retiens et je me vois, forcez-le à prendre la poudre d'escampette poussée par le regard du prof.. Je me lève, prends toutes mes affaires et files dans les couloirs sombres du sous sol du lycée. Je cours un peu, autant en finir au plus vite maintenant.

Je me sens partir dans les souvenirs et secoue la tête. Courir dans la ville, perdue dans ses pensées du passé, ce n'est vraiment pas bon.. La rencontre avec.. Avec Cahir est une preuve.. Marde.. Pourquoi je pense à lui.. Je secoue la tête une nouvelle fois et pars à vive allure oubliant tout cela. Je traverse la forêt sans faire attention si des humains peuvent être là. Il paraît qu'un sort protège le monde magique.. En ce moment, je fais partie de ce monde magique alors peut-être..

Je continue de courir et déboule devant Rusard en trombe. Je le salue de la main et entre dans le potager.Une silhouette se forme devant moi. trop grande pour être Matrim et trop... Humaine pour être un spectre. Arès donc.. Je m'approche de lui sans bruit et le regarde avec intérêt. Enfin, je veux dire.. Il a faite sortir sa baguette et s'apprête à lancer un sort donc je regarde avec intérêt ce qu'il va faire !

Un coup de vent froid me rappelle alors que des spectres sont là. qu'il n'y a pas que ce.. Grand serpenseur à voir. Je tourne la tête et les vois. Les vicieux, les pas beaux, les choses ondulantes et volantes que l'on doit évacuer.. La peur ne me gagne pas, mais une certaine boule dans la gorge se forme. Une sorte de stress mauvais.. reprend toi, sinon tu vas faire des conneries.. Je respire un grand coup et remémore les sorts que je lis pour ce genre de corvées.. Le but est de faire disparaître les spectres ? Donc... Evanesco ?

Mon regard louche sur le sort réussi d'Arès. Et bien.. Il faut que je réussisse moi aussi... Je sors ma propre baguette magique et inspire un grand coup. Je suis plus forte pour les potions moi... Mes catastrophes dans le cours de Miss Hale sont bien la preuve que je suis un danger avec une baguette à la main...

Evanesco !

Maison des GRIFFONNELS

Pof ! une étincelle fait son apparition et la seule chose que je réussi c'est faire disparaître .. Quoi ? un escargot caché ? Une feuille morte ? Un grain de poussière. ? Je regarde le spectre qui m'a échappé. Il m'observe, aussi harmonieux qu’un croupion de scrout-à-pétard sexuellement possédé par un hippogriffe et je grogne avec férocité. Tu ne m'auras pas encore une fois ! Je pointe ma baguette sur ce.. Truc ? chose ?

-Evanesco !

Maison des GRIFFONNELS

Piiiiiiiiifouu ! Poc. Je regarde mon sort faire une drôle de chose. Au lieu de faire disparaître un truc, un filé de fumée verte zigzague un instant avant de buter contre un mur invisible.
Je suis en train de me faire troller par ce spectre qui prend un malin plaisir à me rendre chèvre. Mes yeux se mettant à briller et je respire profondément pour éviter de me transformer ici. Chose étrange.. ça fonctionne.. Je regarde le spectre troller et et gronde.  

-Bordel de spectre en slip de bain ! Mais tu vas disparaître ?!

En slip de bain.. Euh ouais.. D'accord Kada'an.. Essaie de rester calme et fait le disparaître cette fois.. Tu peux le faire !

La magie n'est vraiment pas faite pour moi... Je regarde la sortie, puis croise le regard d'Arès.. Je lui lance un sourire innocent et tripote mes cheveux avec nervosité.. Je ne peux pas me laisse avoir comment ça ! Ma main glisse dans ma poche où est rangé mon Felix Felicis.. Non.. Je te prendrai un autre jour.. Je ne vais pas utiliser ma chance pour une punition quand même !

Je ne me souviens pas d'autre sort qui pourrait fonctionner.. Je suis donc condamnée à utiliser Evanesco.. Je soupire et regarde autour de moi. Les spectres sont partout. Pourquoi ne m'attaquer qu'à lui ? Je vise une autre forme et inspire profondément.. "meute.. Famille.. Solitude.." je laisse mon mantra m'envahir et lance le sort.

-Evanesco... !

Maison des GRIFFONNELS

Quand le spectre s'évapore dans un nuage de fumée verdâtre, je n'y crois pas. Je regarde autour de moi. Et pourtant.. Pourtant si c'est bien ça ! J'ai enfin réussi ! je soupire de soulagement mais lorsque mes yeux voient celui qui m'a profondément énerver me regarde, je me sens prise d'une haine féroce et incontrôlable. Toi, tu es à moi ! et je t'aurais ! Je ne vais pas me laisser avoir comme ça part une chose fantomatique quand même !! Je me tourne vers lui déterminé. Ce n'est même plus une punition. c'est devenue un soucis de fierté. Je ne partirais pas tant que je t'aurais pas espèce de spectre mal léché !

-Evanesco !

Maison des GRIFFONNELS

Mon sort file dans le ciel et je regarde en soupirant ce qui se passe.. Rien. Il ne se passe RIEN ! J'ai encore loupé ce fichu spectre ! Je grogne et claque des dents.. crocs. Mes crocs sont de sortis grrr. Ce spectre me rend folle... Je respire profondément ferme les yeux.. Je l'aurai un jour.. Je l'aurai... "meute.. famille.. Solitude".. Je murmure ainsi mon mantra pendant quelques secondes et rouvre les yeux. Mes crocs sont rangés et je souris. Je dois rester zen. Il s'amuse de voir que je perds mes moyen face à lui..

-Evanesco...

Maison des GRIFFONNELS

Yeaaaaaaaaaaaah ! tu fais moins le malin maintenant hein hein !

Mon cris de joie me fait pensé alors que j'ai vraiment un grain dans la tête. J'ai juste fait disparaitre un spectre après 3 tentatives mauvaises.. Mais au moins, je n'avais pas eu de punitions.. Je soupire doucement heureuse d'avoir réussi et sourit toutes dents dehors mais je range ma baguette. Fini. Je ne la sort plus ! où je risque de faire des conneries bien plus grave...
[/color]

Maison SERPENSEURS

Le potager se trouve non loin de la maison des Griffonnels, il nous faut passer par la forêt. Je discute avec Matrim extrapolant sur ce qu’il va se passer dans les sous-sols. Car nous sommes certains qu’avec Therence, la tâche ne pourrait pas se passer sans incident. De plus un autre Gryffon les avait rejoints. J’envoie mentalement une pensée à Mick quand nous abordons le potager. Arés est déjà présent et semble s’amuser à se laisser traverser par les spectres. Une jeune griffonnel semble se débattre avec ses sorts.

-Bordel de spectre en slip de bain ! Mais tu vas disparaître ?!

Sa répartie me fait rire. En voilà une qui a du caractère et de l’humour. Je m’avance dans le potager suivit de Matrim. Je salue Rusard du menton. Il secoue la tête quand il ne trouve pas mon nom sur sa liste.

- Voila du renfort, dis-je à la jeune femme en lui souriant. C'est agréable Ares les spectre ?

A son regard, je pense que la sensation semble plutôt réfrigérante. Je pense que je ne vais pas tester. Je sors prestement ma baguette et vise le spectre qui s’apprête à s’en prendre à la Griffonnel.

-Evanesco !

Maison SERPENSEURS

- Crotte de bouc !

Mon sort échoue lamentablement. Il faut dire que je n’étais pas vraiment concentré. Je hausse les épaules devant Arès qui me regarde avec un sourire qui lui arrive aux oreilles. Je lui fais une grimace amicale et recommence.

-Evanesco !

Maison SERPENSEURS

- Mais!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je regarde le bout de ma baguette, la secoue fortement. Grogne un peu et les lèvres un peu boudeuses je re-recommence.

- E-V-A-N-E-S-C-O !

Maison SERPENSEURS

- Ah! Quand même !

Un spectre disparait sous mon regard satisfait. Juste pour que j’en aperçois un autre qui fonce sur Kada’an.

- Attention ! Dis-je.

Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas le réflexe de lancer à nouveau un sort, comme un imbécile je bouscule la jeune femme pour la décale de la trajectoire du spectre qui du coup me traverse.

- Arg !!! C’est… berk ! Ça va Kada'an ?

La sensation est purement désagréable. Comme si une main glacée venait vous caresser les os. Je fais un sourire contrit à la jeune femme et lance à nouveau un sort.

-Evanesco !