Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête [FT Sylvie]
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Andy Turing
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Sujet: Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête [FT Sylvie] Ven 30 Aoû 2019 - 19:03
Andy Turing & Amance Jouve
Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête
Le portable posé sur le lit, mit sur haut-parleur pour laisser entendre les dernières directives de Samuel Turing à sa progéniture. La progéniture en question ne cherche même plus à répondre aux questions de son père, se contente de jeter le nécessaire pour ces quatre jours à venir dans sa valise. Amance termine aussi son sac, le lit est couvert d'affaires diverses alors qu'à l'autre bout de la ligne ça angoisse. Maillot de bain en main, la blonde se stoppe, attrape son téléphone pour répondre à son père.
-T'as déjà le numéro du vol papa. On ne va pas se perdre à l'aéroport. On est pas stupides non plus. -Rappelles moi ton âge. Tu sais. Celui que tu avais quand tu es montée dans le mauvais avion à Hawaï. Je savais même pas que c'était possible avant que tu ...
Hop fin de l'appel, le doigt de la puma s'est écrasé sur son portable, elle vient de raccrocher au nez de son paternel. Amance se tord de rire, avant de demander l'âge de son amie à cette époque.
-25 ans. Me juge pas. Ou tu finiras dans la soute avec Jared.
Le chien va être le premier de son espèce à mettre une patte chez les Turing. Ses parents ont un peu angoissé lorsqu'il en a été question. Mais la bestiole ne semble pas savoir que lui et les félins sont des ennemis naturels. Au contraire il adore quand la puma vient ronronner près de lui. Andy empêche Amance de coller un pull dans sa valise. Cette fois elle ne vont pas à la neige, en Arizona les températures sont agréables. Débardeurs, shorts et combinaisons légères sont plus en accord avec le désert de Sonora.
[...]
Elles ont failli louper leur avion. Tout ça à cause du bus qui les a emmenées à l'aéroport. Enfin calée sur son siège, le regard rivé sur le hublot et la vue qu'il offre la puma colle ses écouteurs dans ses oreilles. Apprendre l'italien en 20 leçons. Publicité mensongère il va de soi. Lorsqu'elle a téléchargé ces cours la blonde s'est laissée avoir par la facilité garantie qui allait avec cet apprentissage. Elle aurait pu demander à son loup un coup de main, mais le but étant de faire une surprise au loup en question, toute cette manœuvre aurait perdu son intérêt. Elle compte bien profiter de ce vol pour se mettre sérieusement à son apprentissage de cette nouvelle langue.
Elle sourit à Amance qui est en train de prendre ses comprimés contre le mal de l'air. Vu la dose de café qu'elle est en train de boire pour les avaler, Andy n'est pas certaine que les petites billes blanches fassent effet. Elle attrape la main de son amie, la serre dans la sienne, un sourire voulu rassurant collé aux lèvres. Ca va bien se passer disent ses yeux. Tant que la brune vomisse dans le sac prévu à cet effet, tout ira bien.
"Si tu vomis, vomis là dedans." Grand philosophe que celui qui a prononcé ces mots.
Elle fixe son amie, lui colle un sac en papier dans les mains. Un regard de trop et c'est un fou rire qui les prend toutes les deux. Visiblement elles ont pensé à la même chose en même temps. Amance grogne, jette le sac sur le visage de son amie. Rétorque que ces petits cachetons sont pas ce que la puma pense, mais juste des anti-acides. La blonde fronce le nez, retire un de ses écouteurs avant de se moquer clairement de la française, en profitant pour faire naître un peu de terreur en elle par la même occasion.
-T'as raison de prendre les devants. Tu te doutes bien que ce sont mes parents qui m'ont appris à faire à manger. Tu vas déguster sévère Sylvie.
La puma ferme les yeux, sourire mesquin aux lèvres alors qu'à côté d'elle ça panique un peu. Hors de question de lui dire que c'est son père qui lui a apprit les bases de la cuisine, et non sa mère. Miranda Turing est un vrai cordon bleu, mais malheureusement avec son poste de chef de service à l'hôpital, elle est rarement présente aux heures des repas. Les autres membres de la famille ont donc dû apprendre à se nourrir seuls, parfois à leurs risques et périls.
[...]
Vaseuse, mal réveillée de sa sieste qui a débuté seulement cinq minutes après le décollage de l'avion, la puma descend de l'avion, avance dans l’aéroport avec la dextérité d'un paresseux sous prozac. Rien de bien glorieux. Amance se moque, lui dit de presser le pas, la blonde se venge en lui envoyant son haleine mortifère en plein visage. Une véritable tentative d'homicide bien préméditée. Andy buge un peu devant l'écran de son téléphone, tape un message rapide pour son loup, lui indiquant qu'elle et la française sont arrivées à Phoenix. À travers les vitres, on peut voir le soleil brûlant, qui éblouit tout sur son passage, cette simple vision de suffit à réchauffer le cœur de la puma. La neige c'était pas si nul, mais cela n'avait définitivement rien de comparable avec le climat chaleureux de l'Arizona. Andy lève son portable, photographie le décor que lui offre cette vue sur l'extérieur. Un smiley de plus et le message s'envole vers Beacon Hills.
La puma serre la main de son amie, la tire à travers la foule, cherchant son père du regard. Un sourire naît sur son visage alors qu'elle aperçoit ce géant qui lui sert de paternel. Sa barbe brune mal taillée, sa tête de nigaud qui dépasse d'une dizaine de centimètres celle des badauds. Andy sourit alors que sous ses yeux elle revoit ce grand bonhomme qui est son super héros depuis qu'elle est gamine. Ce grand bonhomme qui ignore que cette place est à présent à partager avec un drôle de voyou qui a réussi à voler le cœur de sa fille.
La blonde pointe le colosse en converses rouge du doigt, sourit à sa meilleure amie qui est en train de tomber des nues en apercevant la pancarte qui est tout sauf discrète que l'homme tient bras levés au dessus de sa tête. "LES FILLES". Au marqueur rose, sur la feuille la plus grande que Samuel à sans aucun doute trouvé.
-Sylvie, ça c'est mon papa. Le très sérieux Samuel Turing, juriste de part sa profession.
Les deux filles rient de concert puis Andy glisse deux doigts dans sa bouche, siffle. Décidément pas la reine de la discrétion elle non plus. Bras levés, elle se met à interpeller son paternel.
-Youhou ! PAPA !
Nouveau sifflement, le colosse redresse la tête en direction des filles, un sourire éblouissant collé au visage. Il secoue vivement la pancarte, manque d'éborgner les personnes qui ont fait l'erreur de se mettre à côté de lui. Puis il se met en mouvement, court vers les deux jeunes femmes. Andy sourit, agrippe la main de sa meilleure amie dans le sienne puis l'entraîne avec elle en direction de la montagne de muscles ronronnante en approche.
️️clever love.
Dernière édition par Andy Turing le Mar 17 Sep 2019 - 18:13, édité 3 fois
Amance Jouve
Brumes du Passé : Humaine Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 26 ans
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Sujet: Re: Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête [FT Sylvie] Mar 17 Sep 2019 - 14:18
Au royaume des chats
Andy & Amance
Jared en soute, nos fesses confortablement installé sur les fauteuils, je sens ma gorge ce serré. Je grimace en salivant. J’aurais pas dû manger les gaufres que Raymonde a préparé avant de partir, j’ai de nouveau mal au ventre. Elle a dû encore triplés les doses de levure avec un peu de chance... Ou alors elle a tenté d’y mettre quelque chose de nouveau. Genre du piment. Et moi je l’ai pas sentis. Je sors des cachets de mon sac et en prend deux avec une razzia de café acheter en duty Free. La fraîcheur du café frappée m’arrache un soupir de bien être, ça aide à calmer mon envie de tout rendre. La main de ma meilleure amie s’empare de la mienne, elle m’offre un sourire rassurant. Je lui souris en retour. Je suis vraiment heureuse de l’accompagner pour retrouver ses parents. Je sais le bien que ça fait de retrouver son chez soit malgré certains désagréments dont j’aurais préféré me passer.
Je frotte mon nez sur nos mains serré en riant. J’ai cru entendre certains passager chuchoter que nous sommes en voyage de noces elle et moi. Qu’ils pensent ce qu’ils veulent, ma Raymonde, c’est la femme de ma vie. Ses yeux se posent sur un sac en papier. Un sourire d’un autre genre étire mes lèvres. « Si tu vomis... » le sac s’écrase entre mes bras. Un regard jeté en coin... S’en est finis de nous, nous voila toute deux à rires aux éclats sans même avoir eu besoin de parler.
Je lui rebalance son sachet après coups :
-Pas faite comme un Mickey, pas besoin. Et je me porte garante de ma non-évacuation.
Je ris et lui montre le médicament que je viens de prendre :
-Et j’ai uniquement des brûlures d’estomac, patate de gros chats! J’ai pas envie de vomir...
Je râle tout en riant mais mon rire se stop nette quand elle reprend :
-T'as raison de prendre les devants. Tu te doutes bien que ce sont mes parents qui m'ont appris à faire à manger. Tu vas déguster sévère Sylvie.
Je déglutis difficilement. Est ce qu’elle rigole ou ...? Je me vois déjà manger des bâtonnets de poisson trempé dans de la crème anglaise pendant tout notre séjour...
(...)
Je n’ai pas fermé l’œil du voyage. Outre notre week-end avec nos hommes, je n’ai jamais quitté la californie. L’Arizona promet de beau paysage... Et puis j’ai pris des copies en retard à corriger. Quand nous arrivons, je suis ma meilleure amie qui a opté pour une peau de zombie. Je pouffe de rire et tire sur son bras :
Elle me balance une attaque haleine de chacal. J’ai un haut le cœur en l’insultant, mais elle ne m’écoute pas.
(...)
Je regarde autour de moi à la recherche de quelqu’un qui ressemble à ma Raymonde. Je n’ai jamais vu aucune photo de la famille de mon amie et j’ai l’impression de chercher une aiguille dans une botte de foin. Andy tire sur mon bras et me montre du doigt... Un géant. Ma tête fait tex-avery. Elle est en train de me dire que ce colosse qui tiens une énorme pancarte c’est...
-Sylvie, ça c'est mon papa. Le très sérieux Samuel Turing, juriste de part sa profession.
Ah bah si, c’est son père. Je ris nerveusement alors qu’elle rit de bon cœur. Il est gigantesque. Je suis toute riquiqui, et Andy n’est pas non plus des plus grande. Comment ce géant a pu procréer une si petite créature, frêle et gracieuse qu’est ma Raymonde?
Je sursaute quand elle siffle, je la regarde avec de grands yeux alors qu’elle hurle au milieu de la foule. Je fais des sourires désolé aux personnes qui nous entoure, tentant de faire descendre les bras de Raymonde pour éviter les regards tantôt curieux, tantôt courroucés. Et là... Le père d’Ansy se précipite droit sur nous.
Avez vous déjà vu Jurassic Park? La j’ai l’impression d’y être, quand le T-Rex cours droit sur le 4x4 du paléontologue dans l’espoir d’en faire un casse croute. Sauf qu’en l’occurrence, je ne suis pas dans un 4x4 et que le T-Rex court droit sur nous les bras grands ouverts.
Je me ratatine sur moi même, rentre la tête dans les épaules en attendant la fin de ce qui s’annonce être un câlin d’ours. Je ferme les yeux alors qu’on m’attrape, j’ai peur de mourir écraser. Le temps semble s’arrêter pendant une seconde. Pas de serrage. Mais à la place, un câlin tendre et emplie de ronronnements qui viennent tour à tour d’Andy et de son père. Je me détend lentement et profite de cette accolade qui se révèle être bien plus agréable que ce à quoi je m’attendais. Je me permets même une petite tape dans le dos du paternel de ma meilleure amie.
Ma puma se pelotonne contre son père et va de ronron en ronron. Je ne sais pas lequel des deux ronronne le plus fort, mais ça fait comme une caisse de résonance en moi et c’est comme si je ronronnais aussi. Je souris, apaisé et détendu.
(...)
On a enfin récupéré mon chien. Ils refusaient de rendre mon animal à cause d'un papier que j'avais égaré dans ma valise de cabine. Papier retrouvé, je libérais Jared de sa cage de transport pour le caliner avec un amour sans faille. Une fois ses retrouvailles faites, je le laisse aller droit sur ma meilleure amie… Mais au moment de se jeter sur Raymonde, il se stop et regarde fixement le pére de cette derniére, queue droite, oreilles dressées sur la tête… Pour finalement faire une fête du tonnerre a son nouvel ami Samuel. Si dans un premier temps ce dernier à été sur la réserve, il semble qu'il est apprécier que mon chien soit bon copain avec les chats… Ou tout du moins ceux qui tiennent sur deux pattes .
Andy avait raison pour la chaleur. Après la neige et la France, je crois que j'aurais du mal à me faire à cette température. Jared à la langue pendante, les oreilles couché vers l'arriére, il me fait de l'air avec sa queue qui bat tandis que je m'évente avec le bouquin que j'avais emmener pour l'avion. Samuel ne lache pas sa fille, et je trouve ça adorable. Je la regarde dévoré son paternel des yeux, des étoiles dans le regard. On a jamais vraiment parlé de nos familles, mais il est indéniable que son pére est le premier homme de sa vie et occupe une grande partie de son cœur.
Je me précipite dans la voiture ou nous attendent clim et bouteilles d'eau fraiche. Je remercie le papa prévenant qu'est Samuel d'un large sourire alors que j'avale à grande gorgée l'eau fraiche, partageant au passage avec Jared. Nous nous installons à l'arriére avec mon chien, laissant la place avant à Raymonde afin qu'elle puisse profiter des retrouvailles avec son papa, direction la maison des Turing…
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Sujet: Re: Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête [FT Sylvie] Mar 17 Sep 2019 - 17:17
Andy Turing & Amance Jouve
Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête
Tout sourire, elle se blottit dans les bras de son père, tenant sa meilleure amie par le bras pour l'empêcher de prendre la poudre d'escampette. Douceur, tendresse et chaleur toute paternelle dans laquelle la blonde se perd. Ça lui a manqué, bien plus qu'elle n'avait osé se l'admettre. Prendre la fuite il y a de ça presque un an, partir de chez ses parents sans laisser de numéro de téléphone ni d'adresse. Fuguer pour fuir un drame auquel de toute façon, elle ne pouvait rien changer.
Elle ronronne, instinctivement, répond à la joie de son père de la plus aisée des manières. Primaire alors qu'elle se love contre son géant. Sourire béat aux lèvres, alors qu'elle sait que si elle levait les yeux, elle verrait aussi cette expression abrutie de bonheur s'afficher sur le visage de son paternel. Amance collée contre elle, la bouche de la blonde se fend de quelques mots qui se font la malle, étouffés par les cheveux bruns de sa meilleure amie.
-Mon papa c'est comme une grosse peluche. Ma grosse peluche. -Rien qu'à toi. Enfin ne répète pas à ta mère ce que je viens de dire.
La puma rit sa joie alors que son père la soulève comme un fétu de paille, pour finalement l'installer confortablement sur ses épaules. Elle agrippe son paternel, ses jambes retombant de chaque coté du torse de l'homme alors que ce dernier offre un grand sourire à Amance. Il lui tend la main, se présente en suivant les règles de la bienséance cette fois.
-Je suis Samuel, le papa de la pile ambulante. Avant que tu ne le demandes, non tu ne peux pas m'appeler Sam. Bienvenue à Phoenix. J'espère que tu ne souffriras pas trop de la chaleur, on est un peu moins tempérés qu'en France ici en ce qui concerne le climat. Maintenant valises. Puis le dernier voyageur à récupérer et on y va. Faut pas que Miri rentre avant nous.
Sam attrape la main d'Amance, Andy colle ses doigts dans les cheveux de son père, le décoiffant au passage, tandis que du bout de ses orteils chaussés dans un escarpin à talon elle taquine la brune. Quand cette dernière se tourne vers elle, la puma lui offre une de ses plus belles grimaces. La française réplique, les deux filles se mettent à rire comme des baleines. L'homme marmonne en continuant sa marche en direction du tapis roulant sur lequel apparaissent déjà les premières valises.
-Mon dieu... Deux pour le prix d'une.
[...]
Amance a galéré pour pouvoir récupérer Jared tout ça à cause d'un vulgaire morceau de papier qui s'est retrouvé porté disparu. Là où la blonde se serait habituellement moquée de l'étourderie de son amie, elle s'est contentée de fermer la bouche, pour ne surtout pas envenimer la situation. Et quand Samuel a finalement pu remettre la main sur la paperasse qui était rangée à un endroit assez évident, le chien s'est fait un joie de sauter sur ses sauveurs, incluant le puma dans le groupe après une brève hésitation.
Jared bat de la queue, fait de l'air à sa maîtresse qui semble être au bout du rouleau, assommée par cette chaleur dont on lui avait vanté les mérites, mais qui n'en est pas moins étouffante. Le désert de Sonora tient bien son nom. Retrouver la clim et de l'eau fraîche dans la grosse familiale rutilante des Turing fait le bonheur de tous. Les bouteilles passent de main en main, Samuel prend grand soin d'humidifier la truffe de son nouveau copain à quatre pattes dont il appréhendait la venue. La grosse bête effrayée par la petite.
La voiture démarre, le moteur gronde et Andy baisse sa vitre autant que possible, laissant passer un de ses bras par l'ouverture, donnant des descriptions plus où moins nécessaires à chaque fois qu'ils passent près d'un lieu, dont elle estime utile de parler à la française. Grand sourire sur les lèvres face à son ancien lycée, elle se tourne vers son amie. Sa bouche lâchant des informations aussi vite que possible.
-Là c'est mon ancien lycée ma Sylvie. Au moins deux fois plus grand que celui de Beacon Hills. J't'ai déjà dit que j'étais cheerleader à l'époque ? J'étais une super bonne élève, et c'est là que j'ai connu Ale... Alex Cormier. Tu sais le pote qui vit dans forêt dont je t'ai parlé.
Amance fronce les sourcils, sa bouche prend un vilain pli alors qu'Andy hausse les épaules. Elle a failli faire une bourde. Même si elle est fermement décidée à parler de son homme à ses parents, elle aimerait que ça se passe dans de bonnes conditions. Avec sa mère dans les parages en cas de mauvaise réaction de la part de son paternel. Histoire d'éviter la panique.
Et si possible sans que son père soit en train de conduire. Toujours pour éviter une panique quelconque. Un accident est si vite arrivé. Samuel s'émerveille des coïncidences que met la vie en place. Les retrouvailles de sa fille avec ce garçon dont Andy ne lui a dit que du bien. Puis il donne un coup de coude à la blonde, manquant de lui déboîter l'épaule par la même occasion. Il lâche le volant, montre une boutique postée dans un coin de rue.
-Ici ils font de super tacos ! Et des frites d'avocat à se taper le cul par terre ! Ils font même leur masa maison ! Vous vous rendez compte ? Non mais vous vous rendez compte ! -Oui papa on se rend compte. Mais tiens le volant s'il te plaît. On reviendra ici pendant le weekend si tu veux.
L'homme ne semble pas de cet avis, il a en effet remit ses deux paluches sur le volant, mais c'est seulement pour mieux garer sa voiture sur une des places de stationnement qui bordent le long de la rue. Il coupe le moteur. Quitte le véhicule avant de prendre ses aises, ouvrant la portière arrière pour laisser le chien sortir en pleine rue sans sa laisse.
-Moi et mon pote Jared on a faim. Que ceux qui aiment la salsa nous suivent. -Papa, rappelles toi de ta femme qui va gueuler si on mange un encas moins d'une heure avant de passer à table.
Andy la raisonnable lève les yeux au ciel alors qu'Amance sort de la voiture, court après son chien et le géant qui sont en train de se bousculer l'un l'autre pour entrer dans le restaurant. La blonde esseulée dans la voiture ne se décourage pourtant pas. Fixe la porte qui a gobé le reste du groupe, puis murmure.
-Hey revenez.
[...]
-Et dire que la vilaine Andy ne voulait pas qu'on s'arrête. Tu imagines Jared, elle ne voulait pas qu'on aille manger. La Californie nous l'a changé mon pote. Ils nous l'ont brisé.
La blonde ne porte aucune attention au mélodrame dans lequel est en train de s'enfoncer son père tout en essayant de récupérer le papier gras que Jared tient toujours dans sa gueule. Andy sort les valises du coffre, les porte pour les coller devant la porte, clé en main pour rentrer au plus vite dans un endroit où son amie souffrira moins de la chaleur. Mettre Amance au frais avant qu'elle ne commence à pester après le beau soleil de l'Arizona est une urgence, en tout cas aux yeux de sa meilleure amie.
La française fait recracher sa prise à son chien en un seul mot, laissant un Samuel dépité face à son manque d'autorité vis à vis de son nouveau copain. Andy pousse la porte de l'endroit qui l'a vu grandir, soulève la première valise, puis feule quand la seconde lui échappe.
-Bonjour jeune fille. Il semblerait qu'avec le temps tu ais réussi à retrouver le chemin de la maison. -Bonjour Maman.
La blonde fait volte face, tout sourire, avant de serrer sa mère dans ses bras. Pas beaucoup plus grande que sa progéniture, Miranda câline son enfant, dépose un baiser sur sa tempe avant de finalement appeler à la rescousse.
-On se met à travailler, j'ai un coffre plein à vider. Samuel tu ne touches pas au gâteau. Andy interdiction aussi de t'en approcher. Amance ma douce, tu laisses les sacs sur la table de la cuisine et tu te contentes de suivre le mouvement, on te fera une visite guidée après. Et Jared... Tu es très beau. Bon chien.
Jared se roule dans l'herbe, toute neuve au vu de sa belle couleur verte qui ne résistera sans doute pas longtemps sous l'effet du soleil. Il se lèche cet organe dont seuls les individus de sexe masculin sont pourvus, puis se redresse, lève une patte et arrose une des fontaines qui orne le jardin de devant. Miri soupire, se met sur le côté pour laisser son mari passer, les bras déjà bien chargés, précédé par la brune qui tient la boîte en carton de la pâtisserie.
-Dire que j'ai grogné après ton père quand il a fait la même chose il y a trois jours. Il va voir ça comme une permission donnée.
Andy grimace, sa mère continue.
-Ce n'est pas pire qu'une petite fille de ma connaissance qui grimpait pour se mettre dans la fontaine. -C'est du passé maman. Je ne rentre plus dans cette fontaine maintenant.
[...]
Miranda met la table, fait découvrir l'aménagement des lieux à la brune qui semble heureuse de découvrir l'endroit où son amie a grandit. De leur côté, père et fille s'offusquent du contenu du sac du traiteur indien chez lequel ils ont l'habitude de commander les soirs de match de Baseball. Andy fronce le nez, soulève les barquettes les unes après les autres, à la recherche de la grande absente du moment. C'est finalement le juriste qui met le doigt sur le souci qui les préoccupe, Il ouvre une barquette, avale le morceau de naan au fromage qu'il avait fourré précédemment dans sa bouche avant de demander.
-Elle est où la viande ? Oorjit s'est planté dans la commande. Je vais l'appeler pour lui dire que j'arrive chercher la notre.
Samuel sort son portable, puis se fige quand sa femme lui répond, son visage se vidant de son sang, celui de sa fille également par la même occasion.
-Pas de viande ce midi. Amance n'en mange pas, et je sais que vous êtes déjà passé chez le mexicain. Je veux bien me faire nonne si tu y as mangé végétarien chéri.
Le juriste balbutie une réponse, trop choqué pour parvenir à s'exprimer de façon normale. C'est sa progéniture qui prend le relais, saisit la boîte précédemment ouverte pour s'offusquer de son contenu.
-C'est tout marron avec des petites billes ! On dirait que c'est ce que Jared a lâché la fois où il a mangé ma crème de jour.
La française se met à grogner, découvrant seulement à cet instant que son chien a failli s'empoisonner sans qu'on daigne la prévenir. Elle est coupée dans son élan de colère par sa colocataire qui lui colle la barquette sous le nez. Réaction prévisible, la brune a un haut le cœur, manque de vomir tout ce qu'elle a mangé dans la petite boîte en carton blanc. Sans doute pour ainsi rendre son contenu plus digeste. Andy s'indigne, prend son amie à charge sans jamais éloigner la raison de ses nausées du visage de la brune.
-Même Sylvie trouve ça ignoble. Regarde elle va vomir. T'es médecin. Tu sais à quoi ça ressemble une personne qui est sur le point de gerber.
Les hauts le cœur qui s'enchaînent, ou même le teint qui blêmit comme celui de la française en cet instant semblent être de vrais signes d'éruption imminente.
️️clever love.
Amance Jouve
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Sujet: Re: Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête [FT Sylvie] Mar 8 Oct 2019 - 20:57
Au royaume des chats
Andy & Amance
Ma Raymonde semble plus que jamais être dans son élément. C'est avec une joie non feinte qu'elle me décrit sa jeunesse dans cet endroit inconnu, du parc ou elle venait jouer jusqu'au marchand de yaourt glacé qu'elle adore. Elle me débale tout un tas d'information à la vitesse d'une mitraillette, j'ai a peine le temps d'enregistrer les informations.
-Là c'est mon ancien lycée ma Sylvie. Au moins deux fois plus grand que celui de Beacon Hills. J't'ai déjà dit que j'étais cheerleader à l'époque ? J'étais une super bonne élève, et c'est là que j'ai connu Ale... Alex Cormier. Tu sais le pote qui vit dans forêt dont je t'ai parlé..
Je fronce les sourcils. Alex Cormier? Le gars avec qui elle a eu son rendez vous raté avant de sortir avec Aless? Pourquoi elle me parle d'Alex? Je grimace pour lui faire voir mon incompréhension. Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit, Samuel se réjouis de cette retrouvailles, et si mon père est plus discret que le miens sur le sujet, je comprend parfaitement l'idée de base derrière ces mots : Andy doit être avec Alex… Ce qui laisse ma Raymonde mal a l'aise, il me semble.
-Ici ils font de super tacos ! Et des frites d'avocat à se taper le cul par terre ! Ils font même leur masa maison ! Vous vous rendez compte ? Non mais vous vous rendez compte !
-Oui papa on se rend compte. Mais tiens le volant s'il te plaît. On reviendra ici pendant le weekend si tu veux.
On pile à un croisement, je manque de me manger le siège devant moi. Je relève la tête surprise. On c'est arrêté pour… De la nourriture? Je regarde tour a tour Andy et son père. Je comprend mieux pourquoi ma meilleure amie est un estomac sur patte. Après un créneau rapide, nous voila stationner devant un restaurant de Tacos. Samuel descend… Puis fait descendre Jared sur le boulevard sans laisse. Je manque de m'étouffer de crainte, me décroche et descend de la voiture en suivant mon chien pour qui ne lui arrive rien, laissant ma Raymonde dans la voiture…
(…)
-Et dire que la vilaine Andy ne voulait pas qu'on s'arrête. Tu imagines Jared, elle ne voulait pas qu'on aille manger. La Californie nous l'a changé mon pote. Ils nous l'ont brisé.
Et en soit, j'aurais du l'écouter et rester en voiture. L'odeur de graisse de porc, de bœuf cuit ou de poulet fris m'avais tour à tour donner la nausées et l'eau à la bouche. Il m'a fallu presque dix minutes avant de m'habituer à l'odeur, mais l'envie de vomir était toujours bien présente… J'en ai des frissons de dégout.
D'un revers de main, j'essuie la sueur qui perle sur mon front avant de saisir mon chien par le collier:
-Donne.
Jared recrache dans ma main le papier de Tacos de Samuel que je m'empresse de jeter à la poubelle avant de suivre ma meilleure amie à l'intérieur. La maison est une splendeur, le genre que l'on voit dans les films Hollywoodien. Je reste en admiration devant cette gigantesque bâtisse, le jardin est bien entretenue, tout à l'air tellement… Pas Andy. Je regarde ma meilleure amie d'un drole d'œil. Elle a vraiment grandis ici…? L'endroit ne lui ressemble tellement pas.
Sa mére nous accueille, balance une pique a sa fille qui m'arrache un sourire suivis d'un rire. Je regarde la puma la câliner avec tendresse. De toute évidence, il y avait un grand manque entre eux… Un peu comme avec ma famille. Je me contente d'un "Bonjour madame " polie quand elle se tourne vers moi, avant de suivre, comme elle l'a demandée, le mouvement. Je suis presque sur d'avoir vu Samuel volait un truc dans un sac avant de l'engloutir. Je dépose les sacs sur la table, ressors en chercher d'autres. Je me stoppe sers les dents :
-Jared! Non!
Trop tard, mon chien léve la patte sur la magnifique fontaine du jardin avant de me regarder, langue pendante, fiére de lui. Il se permet même de gratter du bout des griffes l'herbe bien verte, avant de s'installer pour un brin de toilette. Je suis mortifiée, m'apprête à me morfondre en excuse … Mais on me devance. Je suis écarlate de honte, tant par les détails que par le comportement de mon animal. Je pouffe de rire à l'évocation d'Andy se baignant dans la fontaine enfant, j'aurais aimé voir ça. Quand tout le monde est rentré, je rattrape mon chien par son collier :
-Gros vilain chien! On fait pas ça! Willem à vraiment une mauvaises influence sur toi ma parole…
Jared me répond d'un jappement aigue, pas géner le moins du monde.
(…)
-Pas de viande ce midi. Amance n'en mange pas, et je sais que vous êtes déjà passé chez le mexicain. Je veux bien me faire nonne si tu y as mangé végétarien chéri.
Je manque de recracher mon beignet d'aubergine dans ma barquette. Je tousse un peu alors que Samuel tente de trouver une réponse convenable à sa femme:
-Merci, mais il ne fallait pas, vraiment…
Raymonde me coupe la parole, tend une boite au contenue indéterminée à sa mére :
-C'est tout marron avec des petites billes ! On dirait que c'est ce que Jared a lâché la fois où il a mangé ma crème de jour.
-QUOI?! Mais tu laisses toujours tes affaires trainées, c'est pas possible ! Tu…
La barquette m'arrive sous le nez. L'odeur est ignoble, ça sent le savon cuit et le lait tourné. J'ai un haut le cœur, lâche ma propre barquette sur mes genoux, me tenant le nez et la bouche. Raymonde insiste en secouant la barquette au contenue marron. On dirait que c'est ce que Jared a lâché la fois où il a mangé ma crème de jour. L'idée que mon chien est pu rendre quelque chose dans le même style me fait saliver… Et pas pour la bonne cause. Je recule dans ma chaise.
-Même Sylvie trouve ça ignoble. Regarde elle va vomir. T'es médecin. Tu sais à quoi ça ressemble une personne qui est sur le point de gerber.
Oui, je vais vomir. J'ai pas le temps de dire quoi que ce soit, quitte la table tel Flash et cours droit au toilettes avant de rendre ce que j'ai pu avaler jusqu'ici. Il y a un avantage à ce qui m'arrive là : j'ai plus de brûlure d'estomac. On toque à la porte, je reconnais la voix de mon amie et colocataire. Je grogne et râle :
-C'est ta faute! Et la prochaine fois que tu tentes d'empoisonner mon chien, je te laisse manger ton saumon au caramel et au beurre de cacahuète!
Parce que oui, oui, elle à oser faire ça au saumon d'écosse que j'ai payé une fortune. Poisson prévu pour un repas en tête à tête avec Will. Lorsque je suis arrivé dans la cuisine et que j'ai vu mon poisson transformé en tartine de gloubi-boulga… J'ai cru faire une syncope. Maintenant que je repense à son plat… Nouveau haut le cœur, je remplis de nouveau la cuvette des toilettes.
Raymonde, je te hais.
(…)
La maman d'Andy est une crème, elle m'a préparer de quoi me rincer la bouche et de quoi calmer mes aigreurs d'estomac. Elle me conseille également d'aller voir un médecin si ça continue. J'hoche la tête, je ferais ça en rentrant à Beacon Hills, la remercie et rejoins le reste du petit monde dans le salon. J'en profite pour un texto à mon homme :
"Bien arrivée chez les parents de Raymonde. Tu me manques déjà. PS: Arrête d'apprendre à mon chien à marquer son territoire. Si non je lui apprend à faire sur tes boots. <3 "
Je vais garder pour moi l'épisode vomis, je crois qu'il s'en passera. Je souris tendrement en voyant sa réponse tout en m'installant dans le fauteuil au coté de mon amie.
-Message d'un prétendant?
Je reléve le visage vers Samuel, souris, rougis et me mord la lévre inférieur en rengeant mon téléphone dans ma poche arriére de jean:
-Oui… Enfin, pas seulement mon prétendant. Ca fait presque 8 mois. -Ah oui ca commence à faire longtemps dit donc… Il s'appelle comment? -Willem. Willem Shepherd. -Oh… Il fait quoi dans la vie? -Il est professeur de SVT .
Je rêve ou j'ai le droit a l'interrogatoire de predilection du parternel protecteur?
-Il est sérieux au moins?
Je ris nerveusement, je commence à me sentir mal à l'aise la.
-Oui, très.
Un trou de souris, vite. Un endroit ou me cacher. Je commence à chercher une porte de sortie. Raymonde viens à ma rescousse en version grande princesse, protectrice et courageuse. Sa mère en rajoute une louche en prétextant que je suis grande. La tête du pére tiens presque du comique quand il s'excuse:
-Désolé… J'aime bien savoir. Je ne voulais pas te mettre à l'aise, Amance. -C'est rien, ne vous en faites pas… J'ai l'habitude, j'y ai eu le droit avec mon pére…
En beaucoup moins enjoué, mais j'y ai eu le droit. Samuel sourit, il semble satisfait et se tourne vers sa petite fille :
-Et toi ma fille? Tu as quelqu'un dans ta vie? Tu as parler d'un certain Alex tout à l'heure…
Je regarde Raymonde, puis Samuel. Je me fond dans mon siége, cette fois j'ai pas picoler donc… Y aura pas de bourbe de mon côtés.
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Sujet: Re: Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête [FT Sylvie] Mer 9 Oct 2019 - 14:32
Andy Turing & Amance Jouve
Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête
Les remontées d'Amance ont eu un effet bénéfique. En effet père et fille ont été autorisés à demi mots par l'autorité suprême à faire cuire des steaks. L'odeur de viande n'a pourtant pas eu l'air de déranger la française lorsqu'elle a refait son apparition dans la cuisine, et la puma est même certaine d'avoir vu son amie saliver à la vue des morceaux de barbaque bien saignants.
À présent calée contre son père dans un des canapés du salon, le ventre bien plein, la blonde sourit, bercée par la chaleur toute paternelle et l'odeur des plantes que sa mère a fait infuser pour soulager le ventre d'Amance. Andy ronronne par automatisme, la brune range son téléphone. Trop tard pour ne pas se faire griller par le paternel de son amie. Andy se félicite à cet instant d'avoir envoyé un message à Alessandro juste après l'atterrissage. Elle l'a mit au courant, il sait que l'annonce qu'elle a prévu de faire à ses parents risque d'avoir de sales retombées. Ils ont parlé d'éviter de s'appeler pendant la journée, et en fait ça arrangeait même un peu l'italien. Entre son bar, et ses affaires à la légalité discutable voir inexistante, il n'arrête jamais. Ses journées sont longues, ses nuits sont courtes. Et même si Andy n'a pas d’atomes crochus avec la mafia, loin de là, elle est parvenue sans trop de mal à comprendre qu'il ne quitterait pas le milieu pour ses beaux yeux. Pas à cause de cette omerta qui fait qu'on ne s'éloigne jamais des eaux troubles sans risquer de tout perdre. Non, aux yeux du loup c'est là que semble être sa place.
Andy a décidé de ne porter aucun jugement là dessus. Elle devine les activités de son homme et tout cela lui suffit. Elle a juste peur de le perdre, comme elle a perdu Taylor. Mais là où son frère était souvent irréfléchi et impulsif, son homme lui connait les rouages et les lignes de conduites à suivre et à respecter pour éviter de passer de vie à trépas.
Andy sourit alors que près d'elle son père continue son interrogatoire à l'encontre d'Amance. Où plutôt de Will en l’occurrence. Il semble réellement intéressé par la chose, et ne cherche pas à dissimuler sa curiosité. Ni même son inquiétude, qui même ténue reste perceptible pour les naguals présents dans la pièce.
La blonde attrape la main de son père, laisse sa mère prendre le relais de ce dernier. Avec plus de retenue toutefois, une spontanéité que Miranda a apprit à atténuer au fil de ses années de travail dans le milieu hospitalier.
-Papa je connais Will. C'est quelqu'un de très gentil, et c'est avec lui que nous sommes allés voir la neige. C'est plutôt lui que tu craindras quand tu connaîtras plus ma Sylvie. C'est une véritable tortionnaire. -Andy.
La jeune femme baisse les yeux alors que la voix de sa mère sonne comme un rappel à l'ordre. Même si le ton semble doux, il est aussi inflexible. Andy laisse sa mère reprendre. Miri ne se sépare pas de son sourire, toujours présent même pendant les pires disputes. Aussi rassurant que flippant.
Enfin. Plus flippant que rassurant.
-Samuel. Amance est une jeune femme qui ne semble pas être née de la dernière pluie. Et tu n'es pas son père jusqu'à preuve du contraire.
Le père de famille s'excuse, un peu penaud. La brune parle du sien. Les sourcils de son amie se froncent subitement. Du voyage d'Amance et Will en France, la féline n'a eu que de mauvais échos. Elle a fini par cataloguer de façon peu sympathique ces gens qu'elle ne connait pas et qu'elle n'est pas certaine de vouloir rencontrer un jour. La frangine est une traînée. La mère une femme soumise au bon vouloir de son mari et de sa blondasse de gamine, trop attachée à l'image qu'elle donne aux gens pour oser hausser la voix. Le père est un sale con qui se prend pour un dominant, alors qu'il n'est pas certain qu'il arrive encore à lever sa nouille de façon régulière.
La blonde se redresse vivement quand la discussion se transforme. Et que son père décide de s'intéresser à autre chose que la vie sentimentale de la française. Au vu de l'expression qui prend ses droits sur le faciès paternel, celle de sa fille semble être bien plus drôle. En tout cas plus attractive. Le cœur d'Andy bat lourdement dans sa poitrine alors que la situation s’envenime un peu plus à chaque mot prononcé par Samuel. La jeune femme a le souffle subitement coupé quand son père gratte pour tenter d'avoir des informations. Lache un nom. Pas le bon, mais au vu des battements du cœur de l'homme, cette désinvolture qu'il affiche ne sert qu'à dissimuler sa joie.
Andy croise le regard de sa mère, puis celui de son amie qui la fixe étrangement. Amance sent elle aussi le vent tourner, mais n'a pas toutes les cartes en main. Celles qui lui permettrait de savoir où le bat risque de blesser.
La jeune professeure de yoga ouvre la bouche, puis tout en évitant soigneusement de croiser le regard de son père, se lance. Voix timide.
-Mon homme ne s’appelle pas Alex.
Le silence tente de faire son nid, elle ne lui en laisse pas la possibilité. Délivre le nom de son homme sans perdre de temps. Ne pas tourner autour du pot, cela ne risquerait de rendre la suite que plus terrible encore.
-Il s’appelle Alessandro. -Amaro ?
La voix de son père n'a plus grand chose de doux et de chaleureux. Sans pouvoir maîtriser son cœur et l'action de ce dernier, Andy lève les yeux vers son père. Si elle plie, c'est fichu. Elle pense à son homme, à ce qu'elle éprouve pour lui, et c'est ce qui lui donne la force de s'affirmer face au géant qui n'a plus rien à voir avec une peluche. Samuel la fixe, mâchoire crispée, mains tremblantes. Lueur animale et primaire dans le regard. Elle sent sa mère, rassurante, qui dans ce silence de mort, essaie de s'imposer, son aura devenue plus forte, plus enveloppante qu'à l'ordinaire.
-Miri ça suffit ! Et toi tu réponds !
Cette voix plus dure encore que la dernière fois qu'elle s'est fait entendre fait courir un frisson glacé le long de la colonne vertébrale de la jeune femme. Pourtant elle fixe son père, et d'une voix franche qui ne laisse pas de place à la discussion, elle répond.
-Oui c'est son nom. -Je refuse ça.
La sentence vient de tomber, le géant se lève, attrape sa fille par le bras, la force à se remettre debout elle aussi. Terrifiée par ces crocs qui ont prit place dans la bouche de l'homme, la jeune femme perd un bref instant le fil de la conversation, mais l'évasion ne dure pas. Elle redresse la tête, repousse la main griffue de son père.
-Je suis une adulte. Je fais mes choix et tu vas devoir apprendre à vivre avec. Je me contrefiche de ton avis, je l'aime et tu ne changeras rien à ça.
Son père gronde, elle feule. Son regard semble lui aussi avoir perdu son humanité si elle se fie à celui de sa meilleure amie qu'elle sent être posé sur elle. De la peur. De la peur et une rage noire. Ce sont ces deux émotions qui pèsent de tout leurs poids dans le salon.
-Ton frère est mort car il a suivi des types comme lui. Parce qu'il l'a suivi au lycée. C'est ça que tu veux. Mourir toi aussi ? Et je suis censé approuver ta nouvelle lubie sans broncher ? C'est ça que tu veux de moi ! -Sam tu dépasses les bornes ! Ce garçon a sûrement changé. Et ce n'est pas lui qui tué Taylor.
Un rictus froid passe sur les lèvres d' Andy. Elle rétorque, blessante, aussi furieuse que rancunière, achève de briser les non dits qui ont déjà été éventés par son père.
-Taylor est mort parce que t'as pas réussi à l'empêcher de faire des conneries. Parce que rien était grave à vos yeux. Juste des passades, c'était ce que tu disais. Et bien je te rassure, Alessandro n'est pas juste de passage dans ma vie. Lui il arrivera à me protéger, alors que toi tu n'as même pas pu empêcher ton fils de mourir.
La blonde fixe son paternel, qui sous ses yeux prend des airs de bête enragée. Colère, détermination quand une main se lève, prête à s'abattre sur l'imprudence insolente. La voix de la raison fait redescendre toutes les tensions en une fraction de seconde, Miri vient de se glisser entre son mari et sa fille. Son aura de dominante ne laisse aucune place à la rébellion, étouffe le conflit. Juste avant le drame. Samuel geint, ravale ses crocs et sa fureur qui ont manqués de le pousser à cogner sa fille. Il glisse son regard redevenu caramel sur son épouse et sa progéniture avant de cracher froidement.
-Je me casse. Je vais chez Jay. On parlera de ça plus tard. Mais ce sale con finira émasculé s'il fait un jour du mal à la garce qui nous sert de gamine.
Samuel ne perd pas de temps à disparaître, et tout le monde dans la pièce sursaute quand la porte de la maison claque derrière la silhouette de cet homme habituellement doux, qui était encore furieux il y a quelques minutes. Ce n'est que lorsque la voiture quitte l'allée du garage que Miranda se met à parler.
-Andy tu files dans ta chambre. Je ne veux plus jamais t'entendre parler de cette façon. Amance ma grande, je vais te faire visiter la maison. Je suis navrée que tu ais du assister à cet instant de drame familial. Ce n'est pas dans nos habitudes de nous donner en spectacle de cette façon.
La jeune femme quitte la pièce sans un regard en arrière, grimpe les escaliers, passe par sa chambre pour récupérer son téléphone. Puis, tandis que les larmes commencent à se montrer, elle pousse la porte de la pièce qui était l'antre de son frère. L'odeur de Marijuana encore incrustée dans les murs, les tissus. Des vieux trophées de baseball, un calendrier montrant le physique avantageux de l'actrice de films porno qui représente le mois de mai. Andy s'écroule entre une pile de vieille console à moitié démontée et le lit de son frère. Elle attrape un des oreillers de son jumeau, puis tape un premier message.
"Coucou c'est moi. J'ai parlé de toi à mes parents, ça c'est plutôt bien passé. Je t'aime, prend soin de toi <3"
Elle envoie ce message mensonger à son homme avant de retourner dans son répertoire. Cette fois, elle a besoin de dire la vérité. Et d'une oreille dont elle sait qu'elle sera attentive, même si son propriétaire a lui aussi un avis bien tranché à propos d'Alessandro.
Seconde sonnerie, la voix du druide se fait entendre alors que la puma renifle longuement. Sans laisser le temps à son ami de s'inquiéter, la jeune femme fond en larmes.
️️clever love.
Dernière édition par Andy Turing le Lun 28 Oct 2019 - 18:48, édité 3 fois
Amance Jouve
Brumes du Passé : Humaine Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 26 ans
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Sujet: Re: Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête [FT Sylvie] Ven 25 Oct 2019 - 23:55
Au royaume des chats
Andy & Amance
-Mon homme ne s’appelle pas Alex.
Le morceau est tombé. La suite, j'ai du mal à tout comprendre. Les parents d'Andy semble connaitre Aless… Et il ne semble pas faire bonne impression au père. Non, en fait, il semble terriblement en colère. Je me ratatine dans mon siège alors que la violence prend place entre père et fille. Samuel n'a plus rien du nounours, c'est un fauve aux dents aiguisé et au regard de tueur qui l'a remplacer. Je tremble d'effrois. J'ai déjà vu Will sous sa forme véritable, Kada à moitié, n'ai vu qu'une lueur verte dans le regard de ma meilleure amie… Mais là c'est un félin terrifiant qui nous fait face. Quand il attrape Andy pour la mettre debout, je couine d'effroi. Pourtant, je n'arrive pas à détacher mon regard de l'homme qui se tient face à ma meilleure amie.
Les mots fusent, méchant, violent. Ils claquent dans le salon comme un coup de fouet. Je ne connais rien de l'histoire, mais je sais que ce nom remue un couteau dans une plaie mal refermé. Andy laisse place à la puma en elle. Je remonte mes jambes contre ma poitrine, détourne les yeux cette fois. La voix d'Andy est froide, blessante. Ça va mal finir…
Un courant d'air, je rouvre les yeux. La mère d'Andy est entre les deux , la main de Samuel haute en l'air. Je déglutis. Il allait frapper sa fille. Un long frissons me traverse. Le félin reprend forme humaine, sa voix cassante rompt un silence trop pesant. La pièce se fige, une porte claque, nous sursautons toutes les trois en chœur.
Le visage de ma meilleure amie est défiguré par le chagrin. Je peux ressentir sa peine sans avoir besoin d'être une surnaturelle, mon regard se brouille, j'ai envie de pleurer pour elle. Me redressant dans le canapé, ma meilleure amie est envoyé dans sa chambre comme une enfant, je frôle sa main du bout des doigts quand elle passe à côtés de moi. J'ai envie d'aller avec elle, de la réconforter comme il se doit. Elle a besoin de moi…
(…)
-Merci, Miri.
La femme m'offre un sourire tandis que j'enroule mes mains autour de la tasse de thé bien chaude. Je n'ai pas eu le droit d'aller voir ma meilleure amie. Pourtant, en passant dans un couloir, je suis persuader de l'avoir entendu pleurer. J'avale une gorgée du liquide bien chaud, les notes d'agrumes envahissent ma bouche, me détendent rapidement.
-Encore désoler, pour ce qu'il c'est passé.
Je fais non de la tête, la rassure comme quoi ce n'est rien. Will aussi à du assister à des trucs pas très cool pendant notre voyage… Mais y avait pas de crocs de puma, ni de géant en colère. Ou presque. J'avale une seconde gorgée, la mère d'Andy touille son thé, la cuillère en métal claquant sur les bords de la porcelaine blanche. J'hésite, puis me lance:
-Taylor… C'était votre fils? Le petit frère ou le grand frère d'Andy?
Miri me regarde d'un drôle d'œil, comme si je venais de sortir une absurdités.
-C'était son jumeaux. Andy ne t'en as jamais parlé?
Je fais de nouveau non de la tête. Andy est très secrète sur sa famille. Si elle n'a pas de mal à me raconter ses ébats amoureux, sur le point familiale, elle est resté relativement évasive, voir discrète. J'avais bien compris que ce n'était pas un sujet à aborder, j'avais alors préférer me taire. Miri soupire, boit une gorgée de thé :
-Taylor est mort il y a moins d'un an. Il… Il ne fréquentait pas les bonnes personnes. -Oh…
Je ne la pousse pas à en dire plus. La perte d'un enfant doit être bien assez douloureux pour en rajouter comme ça. Je me contente de boire une nouvelle gorgée de mon thé. La porte d'entrée s'ouvre, se referme. Miri relève la tête alors qu'un homme passe le pas de porte de la cuisine. Une cinquantaine d'année, un regard dur, une arcade sourcilière barré d'une cicatrice, la carrure d'un footballeur américain… Je manque de lâcher ma tasse. Son regard noisette est troublant. Et il est très très beau, s'en est presque dérangeant. L'homme d'une cinquantaine d'année nous regarde tour à tour. Miri souris légèrement :
-Non, Jay, Andy n'a pas tant changé que ça. C'est Amance, sa meilleure amie.
Il semble soulagé et vient me saluer. Je me lève, il me sert dans ses bras, je me raidis avant de lui tapoter l'épaule gentiment. Jay. Samuel n'a pas parlé de lui avant de partir en claquant la porte? On me relâche, je souris un peu gênée. La voix de Jay est suave, douce, comme un chocolat chaud:
-Jason Walsh. Je suis le parrain d'Andy. Tu peux m'appeler Jay.
-Ah. Gros blanc. Je rougis. Euh… Amance Jouve. Je suis… Sa Sylvie.
Ça fait rire les gens présent. Je rougis de plus belle. Bégaye en tentant de me rattraper, expliquant rapidement que ce sont des surnoms entre elle et moi. Moments très gênants que voilà, je me rassoit rapidement avant de chercher à me noyer dans ma tasse.
-Samuel est à la maison. De ce que j'ai compris, il y a eu prise de bec entre ta fille et lui. Il est déjà à 4 bières.
Miri soupire, je jette un dernier coup d'œil a Jay… Ouuuhhh il me regarde!!! Nouveau phare, nez dans la tasse. Je prétexte une envie de pipi pour fuir la cuisine.
(…)
Une porte entrouverte. Des reniflements. Je pousse la porte doucement, voit ma meilleure amie assise par terre, les yeux bouffies par les larmes. Je la rejoint, m'assois à côté d'elle. Je viens chercher sa main, glisse mes doigts entre les siens. Nos têtes se posent l'une contre l'autre, pas besoin de parole. Juste un soutiens physique. Pas de questions qui gênent non plus, je ne suis pas là pour ça, ni de mots vide de sens. Un temps se passe. Je finis par murmurer:
-Ton parrain est là. Il mérite au moins un bon 8,5/10.
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Sujet: Re: Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête [FT Sylvie] Lun 28 Oct 2019 - 17:55
Andy Turing & Amance Jouve
Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête
Son portable encore en main, elle s'est assoupie après un long appel passé à Alex. Elle a tenté de lui expliquer la situation au mieux, entre des sanglots entrecoupés de reniflements profonds. Et lui a fait de son mieux pour la réconforter, visiblement sans vraiment savoir quoi dire pour apaiser le désarroi de la blonde. Il ne s'attendait pas à recevoir un tel coup de fil, et la jeune femme ne pensait pas avoir autant besoin d'entendre une voix aimée et rassurante. La situation a dégénéré, bien plus vite qu'elle ne l'aurait cru. Son père est furieux et elle est incapable de se souvenir d'un jour où il aurait déjà été dans un tel état de rage. Il est connu pour être doux, protecteur, bien loin d'un homme qui pourrait un jour lever la main sur son prochain. Encore moins sur un de ses enfants.
Andy renifle, se mouche dans la taie d'oreiller de son frère, laissant un long filet de morve verdâtre sur le tissu bleu ciel en guise de preuve de son passage dans cet endroit. Des sons lui parviennent, bruits de pas dans les escaliers, allumage de la cafetière. La jeune femme lève brièvement les yeux vers la porte de la chambre de son défunt frère quand elle est poussée. Une esquisse de sourire sur les lèvres, elle replonge la tête dans le coussin qu'elle tient toujours contre elle. Serre les doigts de son amie quand ses derniers se glissent entre les siens.
Pas l'ombre d'un son ne vient troubler ce silence qui hante cet endroit devenu sanctuaire depuis un peu moins d'un an. Elle ne voulait pas revenir dans cette chambre, la dernière fois qu'elle y est venue c'était avec son frère. Avec Taylor, ils s'étaient disputés, encore. Il lui avait reproché son peu de présence au domicile familial, elle lui avait jeté ses échecs au visage. Mais avec le recul, la blonde se souvient qu'ils s'étaient parlés. Chose devenue si rare depuis presque dix ans qu'elle avait décidé de voir ça comme une amélioration de leur relation.
Sa respiration se fige quand la brune ouvre la bouche près d'elle. La puma redresse la tête, foudroie son amie du regard avant de lâcher quelques mots, son écœurement parfaitement inscrit sur les traits de son visage.
-T'es sale. Ce mec a changé mes couches et il paraît que je lui ai vomi dans la bouche le jour de mon baptême.
Amance choquée la fixe. Andy lui colle son coussin plein de morve sur le visage, frotte le morceau de tissu. Sous les traces de son rimmel qui a coulé le long de ses joues s'affiche une nouvelle expression. De fugaces nuances de joie lui échappent, se sont des éclats de rires un peu abîmés par ses sanglots trop récents qui quittent sa bouche. À moitié affalée sur son amie, en train de l'écraser pour mieux la chatouiller, elle se fige, aux aguets quand la française lui crie de la lâcher pour ne pas l'étouffer.
-P'pa est avec lui ?
Elle se mord les lèvres, soudainement inquiète, effrayée à l'idée d'avoir gâché ce weekend. Mais pourtant elle ne regrette pas son annonce. Il fallait qu'elle lui dise. Qu'il sache qu'elle aime ce garçon à propos duquel il n'a que de mauvais préjugés. Qu'elle lui fasse comprendre coûte que coûte que son avis ne changerait rien au sujet d'Alessandro. Elle l'aime, est prête à fermer les yeux sur ce garçon avec qui il couche. Ce fils dont elle aurait aimé ne jamais entendre parler, qu'elle aurait voulu absent de la vie de son loup. Par pur égoïsme, pour ne pas devoir partager ce qu'elle estime à elle. Amance se redresse, bouscule un peu la puma qui tente de reprendre ses esprits. Pas de Samuel à l'horizon. C'est tout de même bizarre que Jason soit revenu sans son ami. La blonde n'en peut plus d'attendre, elle attrape la française par la main, la redresse en douceur avant de la tirer à sa suite, claquant la porte de la chambre de Taylor derrière elles dans la foulée.
Alors qu'elles commencent à dévaler les escaliers, la voix de Miranda tonne, coupe sa fille dans son élan. Andy sursaute alors qu'Amance la heurte de plein fouet, manquant de les faire toutes deux chuter dans les escaliers par la même occasion.
-Jeune fille, tu n'as pas quelque chose à demander ?
Andy lève les yeux au ciel, une drôle d'impression lui nouant le bide. Celle d'être redevenue une petite fille en revenant dans cette maison. La brune se marre. Andy lui bourre les côtes du coude avant de lui tirer la langue.
-Chut Sylvie. Sinon j'dis à Jay que t'es en kiff sur lui.
Son amie perd quelques couleurs, ce qui ne fait qu’agrandir le sourire de la blonde quand elle demande à sa mère en hurlant.
-Je peux sortir de ma chambre ? -Oui. Mais lave moi ces traces de maquillage sur ton visage et change toi. Ton père ne devrait plus tarder à rentrer.
Andy se contente de hausser les épaules quand son amie lui fait remarquer le sixième sens dont semble être dotée sa mère. Ça doit être dans les gênes, un truc qui se déclenche quand la machine à bébés se met en route. Quasiment infaillible, et selon les dires de Samuel cela fonctionnerait tout aussi bien lorsqu'il s'agit d’enquiquiner les maris innocents. Au rez de chaussée, Jason pouffe de rire face à l'infantilisation dont est victime sa filleule. La puma se mord la langue pour ne pas charrier son parrain à son tour. Si elle l'ouvre maintenant elle prend le risque de se retrouver à nouveau confinée dans sa chambre.
Le soir du repas de sa fête d'anniversaire, cela ferait mauvais genre.
[...]
Elle a troqué son short en jean et sa blouse légère contre une de ses robes. Amance s'est retrouvée relookée elle aussi. Avec une tenue bien plus féminine que ses vieilles choses qu'elle porte habituellement pour aller travailler. Si les jeans et chemisiers sages suffisent à plaire à Willem qui apprécie de voir la poitrine comprimée de la belle brune, ce n'est pas le cas de sa meilleure amie. Après avoir coiffé les longs cheveux bruns de son amie en un élégant chignon, Andy la traîne avec elle jusqu'au salon avant de la laisser plantée entre le canapé et une plante verte. Sans gêne jusqu'au bout, la blonde se rue sur son parrain, lui grimpe dessus pour s'accrocher à lui comme un koala en manque d'amour.
-Salut ma crapule. Ton père a le droit aux larmes et moi aux câlins ?
La jeune femme se contente de murmurer des excuses, ronronne doucement tout en collant son nez dans la nuque du quinquagénaire.
-Je lui ai trouvé un gendre et il est pas content. -Gendre n'est pas le mot qu'il a utilisé. C'est la première fois que je l'entend parler de tuer quelqu'un.
La jeune femme se décroche de Jason, un peu sous le choc suite à ces paroles qui en effet sembleraient totalement inconcevables venant de son père. Lui et la violence sont des ennemis de longue date, et même Jay n'a jamais dû lui connaître un tel comportement. Et pourtant, ils portaient tout deux encore des couches culottes quand ils se sont rencontrés. Andy bafouille, tente de se rassurer. Son homme l'aime, mais elle n'est pas certaine, loin de là même, qu'il tolérerait qu'on l'attaque de front.
-Il ferait pas ça. -Non il ne le ferait pas. -À vrai dire j'en sais rien.
Andy sursaute, se tourne vers son père qu'elle n'a pas entendu revenir. Elle le fixe, marmonne quelques excuses un peu penaudes. Puis c'est son soulagement qui prend le dessus quand son paternel s'approche d'elle, la serre contre lui à la limite de l'étouffement.
-Je suis désolée. Mais je refuse de t'obéir cette fois. Sylvie le connaît, on est parties avec nos hommes à la neige.
Son père pouffe un peu à la mention de ce weekend polaire dont sa fille lui a parlé. Puis il attrape la française, toujours plantée là ou la blonde l'a abandonnée.
-Amance, dit moi si oui ou non je dois aller dans votre patelin paumé arracher la tête de ce garçon. On m'a toujours dit d'écouter la voix de l'innocence en cas de doutes.
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Sujet: Re: Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête [FT Sylvie] Mer 20 Nov 2019 - 20:06
Au royaume des chats
Andy & Amance
-T'es sale. Ce mec a changé mes couches et il paraît que je lui ai vomi dans la bouche le jour de mon baptême
J'ouvre de grands yeux avant de grimacer un haut le cœur. Elle est pas sérieuse là? Je n'ai pas le temps de répliquer, je me retrouve avec un coussin en pleine face, suivis d'une puma qui tente de m'étouffer a grand renfort de chatouille. Je me tends sous ses chatouilles, éclate de rire, tente de lui rendre jusqu’à déclarer forfait:
-Arrête!!! Je vais… J'étouffe… J'arrive pas a reprendre… Ma respiration!
Elle me relache, je peux enfin respirer entre deux hoquets de rire. Nouveau silence.
-P'pa est avec lui ?
Je me mord la lévre inférieur en voyant l'inquiétude dans son regard. Elle semble figé, j'essaye de la faire revenir sur terre, la bouscule légérement. Elle me regarde et je lui répond d'un non de la tête, esquissant un petit sourire désolé pour elle. Ma raymonde se redresse d'un bond, m'attrape par la main pour me remettre sur mes jambes avant de m'entrainer à sa suite.
Je dévale les escaliers 4 a 4 avec elle, j'ai l'impression de retrouver mes 15 ans quand j'étais chez mes amies et que l'on se dépêchaient de sortir. La voix de Miri résonne dans la maison, ma Raymonde se fige je lui rentre dedans, manque de me casser la gueule. J'écoute ce que la mére de cette derniére dit avant de rire, une main sur la bouche. Un coude dans les côtes je lache un "aouch!" muet avant de lui rendre son tirage de langue.
-Chut Sylvie! Sinon j'dis à Jay que t'es en kiff sur lui.
J'ouvre de grands yeux et blémis avant de murmurer :
-'Spéce de cinglée! Je suis pas en kiff dessus! C'est juste que… Il a du charme pour son âge et c'est troublant, voilà. Et si tu fais ça, je dis a Vicky ce que tu penses de son presque mec!
Jared en bas des escaliers nous regarde, tête penchée sur le côté. Andy beugle a sa mére la permission de sortir de sa chambre comme une gosse, je me marre de nouveau. Mirie met fin à mon rire. Je fronce le nez et les sourcils , murmure toujours :
-Y a des caméras dans la maison? Mais elle fait comment?!
Andy se contente d'hausser les épaules, Jay se marre et ont peut l'entendre de là ou on est. Pas le temps de répliquer, on remonte avec la vitesse de bip bip poursuivis par le coyote.
(…)
Je tire sur les morceaux de tissus qui sont censé caché ma poitrine, tente de replacer la jupe. Andy m'asséne une tape sur les mains. Je grimace et me dandine :
-Je peux pas m'habiller comme ça! Pas devant tes parents!
Elle s'en fou. Elle s'en fou complétement. Elle termine de remonter mes cheveux, de glisser une pince pour que sa tienne pour finalement m'entrainer dans le salon à sa suite. Je pique un fard quand je vois Jay. Non mais non en fait. Même pour Will je ne met pas des robes pareil! Et ceux pour la bonne raison que je ne suis pas à l'aise dedans. Je me contorsionne pour tenter de cacher ce qui dépasse, mais c'est encore pire. Quand je serre les bras, ma poitrine parait … Enorme. Andy se jette au cou de son parrain en mode koala. Miri m'offre un sourire auquel je répond un peu génée.
-Salut ma crapule. Ton père a le droit aux larmes et moi aux câlins ? -Je lui ai trouvé un gendre et il est pas content. -Gendre n'est pas le mot qu'il a utilisé. C'est la première fois que je l'entend parler de tuer quelqu'un.
Je grimace. C'est mal barré ont dirait. Je soupire légérement, profondément désolé pour ma meilleure amie et la tournure des choses qui ne se fait pas vraiment bien… Andy retrouve le plancher, lache Jay qui se contente de la tenir par la taille dans un geste paternelle. Je reléve le regard sur la masse qui approche derriére Andy. Samuel me fait signe de me taire alors que ma meilleure amie continue de discuter avec son parrain :
-Il ferait pas ça. -Non il ne le ferait pas. -A vrai dire j'en sais rien.
Raymonde se retourne vers son paternel. Elle marmonne quelque chose que je ne comprend pas. Samuel se contente d'étouffer sa fille dans un calins. Je comprend d’où vient cette manie chez Raymonde du coup…
-Je suis désolée. Mais je refuse de t'obéir cette fois. Sylvie le connaît, on est parties avec nos hommes à la neige.
Le fameux Week-End… Week end catastrophe qui m'a value de me sentir redevable à ma sylvie pendant un long moment. J'ai bien cru que j'avais bousiller leur couple pour le coup! Et ce, malgré le réconfort de mon homme sur ce point.
Deux grosses pattes se posent sur mes épaules, je sursaute et me fige en relevant le regard sur celui du pére d'Andy.
-Amance, -Plait-il? -Dit moi si oui ou non je dois aller dans votre patelin paumé arracher la tête de ce garçon. On m'a toujours dit d'écouter la voix de l'innocence en cas de doutes.
Je lache un petit rire nerveux. La voix de l'innocence. Il m'a pas bien vue la je crois. Je rougis, hausse les épaules avant de bégayer :
-Bah non… Enfin, Aless il est cool. Il a même protéger Andy quand la voiture a glisser sur la glace et lui a dit de monter en voiture avec nous pour pas qu'elle soit bléssé… Je crois qu'il l'aime. En fait, il l'aime. Ils s'aiment, beaucoup.
Le silence plane dans le salon. Jared brise le silence en baillant à mes pieds. Je me ratatine, Samuel n'a pas détacher son regard du miens, Andy et Jay sont tourné vers moi et Miri semble attendre un dénouement qui n'arrive pas. Je tortille mes doigts nerveusement.
-J'ai dit une bétise…?
(…)
Le repas de Miri était absolument fantastique. Mais j'ai craqué. L'odeur du bœuf carotte dans l'assiette de Raymonde était bien trop tentant, et , prétextant lui voler un morceau pour Jared, j'en ai volé une bouchée dans son assiette. De toute évidence, vivre avec des carnivores H-24 semble influencé sur mon alimentation… Samuel est, semble t-il, rassuré de mon avis sur la question vu qu'il n'a a aucun moment reproché à sa fille de fréquenté Aless. Miri est… Je ne sais pas, à dire vrai. Elle est Miri, à répéter à sa fille de se tenir correctement, a son homme de ne pas filer en douce ses légumes au chien. Je ne sais pas comment elle fait. Elle doit avoir une ouïe super fine! Ou alors… La théorie des caméra tiens toujours dans mon esprit. Cette femme m'intrigue.
La fin du repas se fait dans la convivialité, je propose mon aide pour débarrasser mais c'est avec un sourire que l'on me dit de rester assise… Et c'est Samuel qui s'y retrouve coller. On se retrouve à 3 a table avec Jay. J'ai précautionneusement évité son regard durant tout le repas. Il croise les mains sur la table et se penche pour parler à sa filleule :
-Andy, je pense avoir besoin de tes services en tant qu'avocate très bientôt… Tu penses pouvoir faire ça pour moi?
Pardon? Je ressemble à un tex averi, la bouche ouverte en grand. Raymonde? Ma Raymonde? Avocate? J'étudie de la tête au pied le gros chat qui me sers de meilleure amie. Pourquoi je l'imagine mal dans la robe noir et tout le tintouin? Et pourquoi elle fait des job minable dans ce cas? Je la questionne du regard avant de lâcher :
-Il a dit ce que j'ai compris? T'es avocate? T'es avocate et je suis quand même obligée de te préter ma lessive en fin de mois ?? Mais pourquoi tu bosses pas dans un cabinet ?!
Brumes du Passé : Puma Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 30 ans
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Sujet: Re: Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête [FT Sylvie] Mar 26 Nov 2019 - 17:40
Andy Turing & Amance Jouve
Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête
Amance ouvre la bouche, hésitante au début, puis délivre ce qui semble être le salut du couple de la puma, aux yeux de son père en tout cas. Les deux blondes retiennent leur souffle. Jason quant à lui fixe la brune comme si cette dernière prononçait une nouvelle évangile. Samuel se contente de scruter Amance, chercher la faille dans ce cœur qui pourtant n'a pas flanché, prouvant là la véracité des dires de l'amie de sa fille. Andy ose un soupir, sur le point de se ruer sur sa colocataire pour la serrer contre elle à l'en étouffer. Mais elle ne bouge pas, se contente de laisser un sourire naître sur ses lèvres quand la brune demande au reste de l'assemblée si elle n'a pas dit une bourde. Une de ses habitudes.
L'instant de flottement se prolonge quelques secondes, puis c'est le parrain de celle dont c'est l'anniversaire qui met fin à ce moment devenu presque gênant. Un grand sourire aux lèvres, il change de sujet, coupe la chique à Samuel qui semblait sur le point de se remettre à parler.
-Crapule, ton père t'as montré comment il a cramé sa haie et celle du voisin en tentant de faire joujou avec son nouveau grill ?
Le père de famille finit par s'éclipser pour aller chercher de quoi débuter l'apéritif, sans se donner la peine de se défendre de sa maladresse. Samuel bougonne, Miranda garde son sérieux habituel mais peine toutefois à dissimuler son amusement. L’atmosphère gagne en légèreté.
[...]
Les hors d’œuvres ont terminés engouffrés dans les estomacs affamés, le plat principal a suivi le même chemin. Du coin de l’œil, Andy n'a rien loupé de l'infraction de son amie. Le sacro-saint régime végétarien semble avoir été oublié le temps d'un repas, et ce n'est certainement pas Jared qui a mangé le bout de viande que la brune a volé dans l'assiette de son amie. La seule nourriture dont a été gratifié le chien fut les morceaux de carottes jugés indésirables dans certaines assiettes. Et ce malgré les remontrances de la cuisinière à l'égard de son mari et de sa fille. Andy boulotte comme un ogre, son appétit étant revenu en même temps que sa bonne humeur. Entre deux morceaux de pain couverts de sauce, elle répond aux questions de ses parents sur sa nouvelle vie. Le sujet Alessandro reste quant à lui oublié pour l'instant. Principalement pour ne pas faire crier un Samuel nouvellement calmé. Mais cela ne fait aucun doute aux yeux de la jeune femme, si son père se force à faire bonne figure, son invitée ayant tué sa colère face à cette découverte dans l’œuf, à ses yeux son gendre n'est toujours pas idéal.
Assiettes vidées, vin bu jusqu'à la dernière goutte, Miranda se lève pour aller chercher le dessert. Amance se propose immédiatement comme volontaire pour donner un coup de main, mais elle finit gentiment remerciée et c'est un Samuel dépité qui se retrouve de corvée avec son épouse.
Andy sourit alors que son paternel empile les assiettes, les faisant claquer les unes contre les autres, ces dernières échappant par miracle à la casse. Mais quand son père quitte sa bouderie, vole un baiser à sa mère, se croyant loin des regards indiscrets, cela confirme à la jeune puma que tout le reste importe peu. Elle reste dans la lune un instant qui aurait sans doute duré plus longtemps si la main de son parrain ne venait pas de se poser sur la sienne. Elle sursaute, fait les gros yeux, puis quand elle est sur le point de demander à Jay pourquoi il a besoin d'une avocate, elle se fait couper par la française. Vraisemblablement peu heureuse de découvrir que sa colocataire lui dissimule une chose aussi énorme après autant de temps passé à vivre sous le même toit.
Dans la bouche de la brune, cela sonne comme l'évidence même. Pourquoi son amie voudrait rester cloîtrée avec des soucis financiers quand elle pourrait s'en sortir bien mieux qu'elle ne le fait actuellement ? Un non sens évident aux yeux de l'humaine. Andy répond par automatisme.
-J'suis pas avocate. -Bien sûr que si.
La blonde laisse tomber sa tête sur la table, son crâne cogne contre le meuble alors qu'elle laisse échapper un long feulement, ses yeux devenus bien moins humains qu'à l'accoutumée. Près d'elle Amance semble montée en boucle. Ce qui est un choix de vie valable aux yeux de la professeur de yoga qui aurait pu être avocate dans un autre monde, ne l'est visiblement pas pour la française. Elle finit par s'affirmer alors que son amie parle de l'emmener déposer des candidatures dans des cabinets lorsqu'elles seront de retour chez elles. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase du ras le bol pour Andy. Si elle refuse de laisser son père diriger sa vie, ce n'est certainement pas pour laisser ce droit à Amance.
-Je n'irais pas bosser dans un cabinet. Je suis avocate sur le papier, mais ça s'arrête là. J'aurais su que ça se passerai comme ça je ne serais même pas allée passer le barreau. Si tu n'étais pas au courant c'était pour une bonne raison Amance ! Ta belle morale garde la pour toi pour changer !
La blonde s'est redressée, jauge son amie du regard. Cette dernière semble choquée. Voir la féline en colère et affirmer ses opinions avec autant de conviction n'est pas une chose habituelle. Andy d'ordinaire si douce, si peu encline à foncer tête baissée dans les conflits a décidé qu'aujourd'hui ne serait pas la journée où elle s'écraserait face à ses proches pour satisfaire leurs envies. Après son père, c'est le tour de Sylvie. Et gare au prochain qui viendra lui casser les pieds. Son regard accroche celui de son amie. Amie dont les yeux commencent à s'embuer. Là ou cela inquiéterait normalement la blonde, en cet instant elle trouve ça plus énervant qu'autre chose. Trop de gens lui demandent de faire des efforts ces derniers temps. Des concessions qui ne semblent jamais prendre fin. Des choses futiles prennent une importance démesurée dans son esprit. D'autres plus grandes, qui bouleversent sa vie et l'idée qu'elle se faisait du monde qui l'entoure.
Tout cela donne au chaton des envies de carnage.
Elle est sur le point de dire à la brune qu'elle va lui repayer sa lessive pour qu'elle puisse la becter si ça lui chante, mais une voix timide la coupe. Chaude et rassurante. Celle de son parrain qui sait qu'elle arrive à ses limites. Pourtant sans connaître les raisons de l'état de sa filleule. Jason qui la questionne du regard tout en serrant sa main fine un peu plus fort dans sa grande paluche.
-Norma et moi c'est fini.
La blonde lève les yeux au ciel et lorsqu'elle ouvre la bouche pour rétorquer que ce n'est un scoop pour personne, Jay la coupe dans son élan.
-Elle demande le divorce et un peu plus de trois millions que j'ignorais avoir avant de recevoir les documents.
Andy laisse un juron lui échapper sans chercher à maîtriser son vocabulaire. Près d'elle, Amance semble sur le point de faire une attaque, répète en boucle le montant qui vient d'être énoncé. Andy lève une main, tapote le haut du dos de son amie pour aider la pilule à passer, sans jamais lâcher son parrain du regard.
Cette fois ce n'est pas la jeune fille insouciante qui s'exprime, mais celle qui pendant plus de dix ans s'est imaginée passer sa vie à courir les tribunaux.
-Tu es de la famille, ma légitimité serait limitée. Et je n'ai jamais réellement plaidé. On risque tout les deux de passer pour un duo de clowns. -Je suis ton parrain, mais techniquement on a pas de liens par le sang. Tu aurais la possibilité d'avoir de belles honoraires, de quoi faire en sorte que ta banquière te lâche les basques. -Et puis tu pourrais y prendre goût.
Samuel ajoute son grain de sel à toute cette histoire. Tout en posant les assiettes à dessert sur la table, il ne lâche pas sa fille du regard. La mère de la jeune femme fait son entrée à son tour, flûtes à champagne entre les mains. Elle annonce à son invitée, clin d’œil à l'appui, que ce dernier vient de France. Jason serre un peu plus fort encore la main d'Andy, murmure du bout des lèvres.
-Juste cette fois. Une seule fois. Pour ton vieux parrain.
Le bouchon de la bouteille saute, traverse une partie de la pièce. La jeune femme se sent incapable de dire non, pas dans une situation pareille. Pas à cette personne.
-Demain matin. Si tu passes pour m'emmener le dossier, je verrais ce que je peux faire.
Au moment où elle termine de prononcer cette phrase, Andy décide de faire totalement abstraction des sourires des trois plus vieux. Ces expressions de joie qui lui confirment, comme si elle pouvait encore en douter, qu'elle vient de se faire avoir.
️️clever love.
Amance Jouve
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Sujet: Re: Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête [FT Sylvie] Mer 8 Jan 2020 - 23:58
Au royaume des chats
Andy & Amance
Ses yeux verts sont plantés dans les miens alors qu'elle est debout, me jugant de toute sa hauteur, me crachant au visage chaque mot. "Ta belle morale". Je détourne les yeux, retiens un sanglot qui menace de sortir. Je ne la comprends pas, je me contente de secouer tristement la tête, ne lui adressant même plus un regard. Puisqu'elle ne veut pas de mon avis, je vais le garder dorénavant. Pour le moment, je suis blessée et choquée, et surtout je n'ai pas la tête à répondre à son attaque.
La voix chaude de Jay coupe court à ce moment horrible. Rapidement, j'essuie les larmes qui perlent au coin de mes yeux et me tourne vers l'homme qui parle de sa rupture avec une certaine Norma… Et de trois millions de dollars. J'ai un hoquet de surprise mêlé à la stupéfaction. Il est sérieux la? Andy jure, je marmonne le chiffre en me tenant la tête d'une main. Ont peut réclamer autant dans un divorce? C'est possible ça? Déjà d'avoir autant, c'est possible? Raymonde me tapote le dos, la pilule a quand même du mal à passer…
Je les écoute parler, la tête ailleurs, m'imaginant la vie que je pourrais avoir avec Will si on possédait 3 millions de dollars… Will pourrait avoir la salle de bains de ses rêves, j'aurais ma propre voiture et Jared aurait la meilleure qualité de croquette possible et… Je sursaute quand les assiettes à dessert se posent sur la table. J'ai pas compris ce qu'a dit Samuel, mais au regard qu'il jette à sa fille je comprends qu'il a le même point de vue que moi. Miranda arrive à la suite, bouteille de champagne et flute dans les mains. Elle me sourit me fait un clin d'œil :
-C'est un vrai champagne. Il vient de France!
Je souris, lui demande poliment si je peux prendre la bouteille pour regarder l'étiquette. Elle me la laisse volontiers et je souris, heureuse de pouvoir lire quelque chose dans ma langue natale. Il fait partie des meilleurs que je connais, qui plus est, ils n'ont pas fait dans la demi-mesure. Ici, la petite bouteille de mousseux vaut un bras… Voir un rein.
Je rends la bouteille a sa propriétaire, le bouchon saute et je ris en voyant Jared courir après pour me le ramener, queue battante. Andy accepte le dossier de son parrain. Quand je relève le regard, les autres ont le leur braqué sur mon amie, sourire aux lèvres. Je jette un œil a Raymonde, elle semble blasée. Cette fois, c'est moi qui lui tapote le dos pour qu'elle s'en remette.
(…)
Tête sous l'eau, je chouine tout ce que je peux alors que mon amie me rassure.
--Arrête de me mentir, je suis sûr que je suis chauve!!! Mais qu'elle idée t'as eu de vouloir prendre le gâteau avec les bougies allumées pour une photo?! On t'a jamais dit qu'on penchait pas une assiette??
J'entends nettement ma Raymonde marmonner, mais avec le bruit de l'eau je ne comprends pas. J'attrape une serviette, me sèche la tête et me redresse pour contempler mon reflet dans le miroir… J'hurle à plein poumon. Mes boucles brunes… La moitié de mes cheveux sont grillés, bons à couper. Raymonde se marre dans mon dos. Je vais la tuer, les larmes montent alors que je la menace avec une brosse a dent :
--Je te jure que ça tu me le payeras!!
Je lui jette la brosse a dent, elle l'esquive sans effort. Ça m'énerve les garous et leur super réflexe. Je me tourne de nouveau vers le miroir, contemple les dégâts… Et cette odeur de cochon grillée… Un haut-le-cœur, je rends tout ce que j'ai dans l'estomac. Mon amie me tapote le dos et me parle du coiffeur de sa mère qui pourrait me rattraper ça le lendemain matin. Je me rince la bouche, lui jette un œil. Elle semble tout ce qu'il y a de plus sérieux. Ma puma et ses quatre pattes gauches a encore frappé. Mais ma meilleure amie réussit une fois de plus à me réconforter. Avec tout ça, je n’ai même pas pu goûter au champagne.
(…)
Pourvu que Will aime. C'est tout ce qui m'inquiète. Je n'ai jamais eu mes cheveux aussi courts… L'avantage, plus besoin de faire de chignon… Ça ira plus vite à coiffer… La coiffeuse de Miranda termine de me coiffer en me souriant par le biais du miroir. Je ne suis pas sûre de m'habituer. J'ai encore envie de pleurer.
Je rejoins Raymonde à l'extérieur, replace une mèche derrière mon oreille, soupire. Elle me sourit, tente ce qui ressemble à un compliment.
--Je t'en veux toujours. Et pour plein de trucs. J'hallucine que l'on vive ensemble depuis quoi… 7 mois? Je te dis tout, je te parle de tout… Et en fait je connais rien de toi. Ou très peu. T'es avocate, et je le sais depuis moins de 24h. Et je sais même pas pourquoi tu ne fais pas ce travail, tu t'es contenté de.. De me feuler dessus comme une mal propre. Et en plus tu m'as brûlé les cheveux.
On se défend, on me rabâche les oreilles sur le fait que c'était un accident. Les cheveux oui, les secrets, non. Malgré tout, je n'arrive pas à lui en vouloir. On a tous des secrets. Plus ou moins gros. Je lui propose une glace, une comme on a mangé quand l'on c'est rencontré la première fois. Ses yeux s'illuminent. Je prends ça pour un oui.
(…)
3 glaces, deux crêpes myrtille et coulis de caramel et un brownie chocolat noix de macadamia plus tard, on rentre enfin chez les parents d'Andy, une boîte de donuts sous le bras. Miranda nous attend sur le pas de porte, et à la tête qu'elle fait je suis à peu près sûre qu'elle se doute de tout ce qu'on a mangé… On se rue dans la cuisine, ouvre la boîte et avant même d'avoir le temps de croquer dedans, Jay et Samuel débarquent à leur tour. Je me contente d'un petit signe de la main en guise de bonjour, engouffre un morceau de Donuts dans ma bouche :
-Très jolie ta nouvelle coupe.
Je rougis, le remercie, avale un nouveau morceau tandis qu'il tend un dossier énorme à ma Raymonde.
-Voilà tout le dossier… Je te laisse y jeter un œil…
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Sujet: Re: Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête [FT Sylvie] Mar 14 Jan 2020 - 13:02
Andy Turing & Amance Jouve
Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête
-Mais non t'es pas chauve. Et Martha va sauver ta coupe demain matin, c'est une super coiffeuse.
Sans prêter plus d'attention aux jérémiades de son amie qui est en train de noyer les dégâts, la tête coincée sous le jet d'eau de l’évier de la salle de bain du rez de chaussée, Andy achève d'envoyer un message à Wesley, qui part son absence à Phoenix vient de louper un grand moment.
"Ses cheveux ont prit feu direct. Adieu cheveux longs, salut la coupe à la Jeanne d'Arc"
Elle joint la photo qui a tout de même été prise, puis clique sur envoi. Depuis Beacon Hills leur colocataire est en train de se fendre la poire, alors que la puma se force à garder son sérieux, pour ne pas s'attirer encore plus les foudres de la française. Ce qui était dans son esprit une idée sympa, était en fait une belle bêtise en devenir. Dans son élan de joie, elle a penché le gâteau, et les cheveux longs de la brune sont partis en fumée. Andy se félicite quand à elle d'avoir eu la bonne idée d'attacher les siens, ce qui leur a évité de subir le même sort.
La blonde n'a même pas besoin de lever les yeux vers son amie pour éviter le projectile. Et quand l'humaine ouvre à nouveau la bouche, c'est pour rendre l'intégralité de son repas. Une partie file dans l'évier, le reste échoue lamentablement sur le sol. Rendant l'odeur qui règne dans la pièce plus insupportable encore. La puma passe une main dans ce qui reste de la chevelure de son amie, refoule un sourire. Puis elle crie, avertit le reste de la maisonnée de ce qui vient de se passer.
-Sylvie a encore vomi !
[...]
La brune mire son reflet dans la glace du salon de Martha. Sa nouvelle coupe est canon, plus jolie que l'ancienne selon la puma qui trouve que le court va à ravir à son amie. Mais par peur de se faire reprocher sa bourde une fois de plus, elle évite d’annoncer sa préférence.
-T'es belle ma Sylvie. Will va adorer. Les accidents ont parfois du bon, et on en a la preuve sous les yeux.
Visiblement son compliment sonne dans le vide. Quand Amance ouvre la bouche, c'est uniquement pour laisser un nouveau flot de reproches se faire entendre. La puma ne peut s'empêcher de serrer les dents à l'évocation de ce que son amie perçoit comme de vils secrets. Elle refuse de voir la discussion revenir sur ce sujet, et ne veut pas se disputer à nouveau avec la française, même si cette dernière n'a pas l'air prête à lâcher l'affaire. Si la puma est aussi secrète sur sa vie personnelle, même des sujets qui peuvent sembler essentiels aux gens qui l'entourent, c'est uniquement pour se protéger. Du jugement des gens, de conseils soit-disant bienveillants mais qui au final ne sont que malaisants. Andy choisit la voie qui lui semble la plus saine, esquive ce qui lui déplaît, pour faire une nouvelle fois son mea culpa.
-Juste un accident, j'aurais jamais fait exprès de détruire tes cheveux. Si tu veux je connais une bonne adresse pour des crèmes glacées.
La bouffe contre le pardon. Amance est comme elle sur ce point, un vrai estomac sur pattes. Une nana toute fine qui engouffre de la nourriture à longueur de journée et qui après une unique gorgée de bière sait roter comme un camionneur. Vu le regard de la brune, cet argument est le bon. Andy lui offre son plus beau sourire, passe la carte bleue de sa mère à la coiffeuse pour régler la coupe de cheveux. Dans ce salon c'est hors de prix, et elle est heureuse que Miranda ait immédiatement décidé que cette coupe serait à sa charge. Ce qu'elle ignore, c'est qu'elle va également payer le goûter des filles.
[...]
La panse provisoirement remplie de délices sucrés en tout genre, Andy pousse la porte d'entrée, se glisse furtivement dans la maison, en espérant ne pas se faire juger suite à la présence de l’énorme boîte de donuts qui trône entre les mains de son amie qui la précède. C'est un échec critique, sa mère est déjà là, les attend, main tendue pour récupérer les clés de sa voiture et sa carte bleue. À son regard, la jeune femme devine que leur excursion imprévue à elle et Amance est grillée sans même qu'elles aient eu besoin d'en parler. Sans prononcer un mot de plus, elle tente un sourire auquel Miranda se contente de répondre par un regard qui se lève vers le ciel.
-Des gouffres à nourriture.
Les filles filent dans la cuisine avant de laisser le temps à la mère de la blonde d'en dire plus. Miranda est blasée de toute façon, des années à voir son mari et sa fille se ruer sur la nourriture comme s'ils étaient des affamés l'ont habituée à cette situation. Même si Taylor avait lui aussi un bon coup de fourchette, il savait pourtant résister à la tentation des diverses boutiques de friandises qui se trouvaient sur son chemin.
Boîte de donuts ouverte, Andy se fige dans son mouvement quand son père et son parrain arrivent à leur tour dans la cuisine. Samuel sort une bouteille de jus du frigo, profite de l'absence de sa femme pour boire directement au goulot. Lui aussi a apprit à se tenir pour éviter les remontrances de la maîtresse des lieux.
-Jolie coupe Amance.
Jay se fait souriant, se veut sans doute même rassurant, puis tend un dossier à Andy qui l'attrape sans perdre de temps. Les beignets attendront. Elle pose ses fesses sur un tabouret, croise les jambes, ouvre au hasard sur le premier feuillet qui lui fait immédiatement de l’œil. Hors de question de gâcher ce weekend en travaillant, mais elle ne peut s’empêcher de laisser sa curiosité prendre le dessus sur sa détermination à profiter de ce moment en famille. Si Taylor était encore en vie, il serait présentement en train de la traiter de rat de bibliothèque. Elle finit par refermer le dossier, par crainte de se laisser prendre au jeu et ainsi devenir asociale. C'est souvent le cas lorsqu'elle se plonge dans le travail, c'est pour cela qu'elle préfère généralement se mettre à l’écart pour bûcher. Andy sourit à son parrain, puis lâche une première conclusion évidente du bout des lèvres.
- C'est un gros dossier. Je verrais ça quand on sera en Californie. Je contacterais le bureau du juge et l'avocat de Norma quand je serais plus au point. -Tu seras là pour le jugement du divorce ?
Instant de flottement, sa mère est arrivée à son tour dans la cuisine, semble elle aussi soudainement pendue aux lèvres de sa fille, qui finit par se prononcer sur ce point. D'un ton lascif qui trahit l'évidence.
-C'est mieux pour toi si ton avocate est là je présume...
La joie de son paternel éclate sans crier gare. Il lève les bras, symbole de ce qu'il doit voir comme une victoire personnelle. Fait claquer ses deux mains contre celles de son meilleur ami, avant de réitérer l'opération avec sa femme. Puis il subtilise le dossier que sa fille tient toujours en main, colle deux donuts dans sa bouche avant de partir en courant.
Dépitée Andy soupire.
-M'man. Ton mari est fou. -Surtout heureux je dirais. -Heureux et fou. -L'un empêche pas l'autre.
C'est au tour d'Andy de lever les yeux au ciel, Elle bourre son amie du coude, cette dernière manque de s'étouffer avec son donut, tousse, postillonne sur l’îlot central. La puma se marre, puis fait un clin d’œil à sa mère.
-Amance aussi est barge. Je savais qu'elle s’intégrerait bien à la famille.
[...]
Sur le green, Andy a envie de se moquer de son père face au triste spectacle que ce dernier offre au reste du groupe. Enfin elle le ferait s'ils n'étaient pas tout les deux dans la même équipe. Miranda a cédé sa place et son boulet personnel à sa fille, est partie en direction du spa quand elle a comprit qu'aujourd'hui elle ne perdrait pas au golf.
-Bordel papa sort de ce bunker ! Pas ta faute si t'es nul. T'as rien à prouver ! J'ai la dalle et c'est le dernier trou ! Jay et Amance ont déjà gagné !
Pas besoin de compter les points pour le savoir. On a promit aux filles un bon repas si elle suivaient le groupe au club, mais la blonde se dit en cet instant que la récompense n'est pas assez grosse pour ce qu'on est en train de lui infliger. La française s'est révélée être une débutante plutôt douée, à la plus grande surprise de la principale intéressée. Andy a un niveau moyen, son père est pitoyable, se prend une volée à automatique lorsqu'il vient ici avec son meilleur ami. Tout en espérant sortir vainqueur de leur affrontement hebdomadaire à chaque fois. L'espoir fait vivre.
Jason file rejoindre son ami dans son trou, lui ordonne d'en sortir. Rapidement ça se met à gueuler dans tout les coins. Et finalement les deux sales gamins commencent à se jeter du sable. Andy soupire, puis fait demi tour, attrape la main de son amie et l'entraîne en direction de la voiture de golf.
-Marcher les calmera. On va rejoindre maman et manger.
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Amance Jouve
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Sujet: Re: Si le soleil ne nous tombe pas sur la tête [FT Sylvie] Mar 14 Avr 2020 - 17:21
Au royaume des chats
Andy & Amance
Je tente de jeter un œil dans le dossier, comprend à peine 3 mots. J'hausse les sourcils, détourne le regard et croque de plus belle dans mon Donuts. Sous la table, Jared chouine légérement. Je déchire un morceau pour le donner au chien qui s'empresse de le dévorer. Raymonde, elle, semble absorber par le dossier que lui a confier son parrain. Ses sourcils se froncent et se souléve alors que ses lévres mimes chaque mot qu'elle lit. Elle au moins, elle comprend ce qui est écrit. Elle referme le dossier après un temps, pose le tout sur la table avant de sourire a Jay :
- C'est un gros dossier. Je verrais ça quand on sera en Californie. Je contacterais le bureau du juge et l'avocat de Norma quand je serais plus au point.
Je tourne la tête vers mon amie. Elle accepte alors? Samuel semble tirer la même conclusion que moi au vue de la tête qu'il fait. Est-ce de la fiertés ou de la stupéfaction ? Ou un peu des deux peut-être… Jay lui, semble avoir besoin de l'entendre à haute voix:
-Tu seras là pour le jugement du divorce ?
Moment de tensions dans la cuisine. Mon donuts reste en suspend au dessus du vide, nous attendons tous la décision de Raymonde, les yeux rivées sur elle. La sentence tombe:
-C'est mieux pour toi si ton avocate est là je présume…
Je sursaute alors que Samuel laisse éclater sa joie, laisse choire mon donuts qui atterrit directement entre les crocs de mon chien. Les mains de Jay et Samuel claquent l'une contre l'autre dans un signe de victoire, puis ce dernier se tourne vers sa femme pour réitérer le même geste. J'ai l'impression qu'ils viennent de remporter un match de foot. Je secoue la tête négativement, laisse un sourire étirer mes lévres alors que le pére de mon amie s'empare à la volée de deux donuts , et du dossier, avant de disparaitre derriére une porte. Je ris gentiment face à ce spectacle. Je me tourne vers ma meilleure amie qui soupire, ris de plus belle:
-M'man. Ton mari est fou. -Surtout heureux je dirais. -Heureux et fou. -L'un empêche pas l'autre.
J'attrape un nouveau donuts, croque dedans au moment ou ma Raymonde a l'ingénieuse idée de me donner un coup dans les côtes. Je manque de m'étouffer, recrache la moitié de mon donuts en toussant avant de lui rendre son coup de coude. Elle me traite de cinglé. Je fais la moue, mais ce qu'elle ajoute me fait sourire. M'intégrer à sa famille.
"Il y a la famille et il y a les amis. Et puis, il y a les amis qui deviennent de la famille."
(…)
Je me marre comme une enfant aux côtés de Jay. Il se penche sur moi pour me dire sur le ton de la confidence :
-A chaque fois c'est le même cinéma. Il boude parce qu'il est aussi doué au golf qu'un éléphant en danse classique.
Je me bidonne encore plus, tente de cacher mon hilarité derriére ma main. Je n'avais jamais joué au golf, ou si mais sur la Wii je ne crois pas que cela compte. Et peut-être une fois un mini-golf avec mes parents. Mais je ne devais pas dépasser les 10 ans à ce moment là. Au final, je me révéle plus doué pour ce sport que je ne le croyais, même si je ne fais clairement pas partie de ce monde. Bien trop guindé pour moi… Andy beugle sur son pére, ce dernier se contente de rester silencieux. Je regarde mon partenaire de jeu rejoindre Samuel pour tenter de le résonner. Finalement ça se transforme en bataille de sable. Je ris encore plus. Raymonde me rejoint, m'attrape la main et m'entraine à sa suite:
-Marcher les calmera. On va rejoindre maman et manger. -Soit ça les calme, soit ça les énerve encore plus . Ou les deux.
Je monte en voiture avec ma meilleure amie, la laisse conduire ce truc tout petit. Je prend un long moment pour observer cette jeune femme secrète. Je la découvre morceau par morceau. Mais ce qu'elle a dit aujourd'hui m'a fait chaud au cœur, m'intégrer a sa famille. Pour moi, elle fait déjà partis de la mienne.
Nous rejoignons Miranda aux spa, avons le temps de profiter avec elle de l'endroit avant que Jay et Samuel ne reviennent, recouvert de sable. Même Miranda n'a pas eu le courage de réprimander les deux garnements. C'est avec deux bonhommes de sable que nous rejoignions le restaurant.
[…]
A l'aéroport, Samuel nous sers dans ses bras si fort que je crois suffoquer. Je lui rend malgré tout son calin. Miranda attrape sa fille tandis que je dis au revoir a Jay. Quand la puma se jette dans les bras de son parrain, Miranda viens vers moi. Je lui souris, la serre dans mes bras un instant. Je me détache, m'appréte à suivre Raymonde pour aller a l'enregistrement, mais elle me retient par la main :
-Va voir un médecin en rentrant. Et tu verras, tout ira bien. Prend soin de toi et bon courage pour la suite.
Elle m'offre un sourire tout ce qu'il y a de plus sincére. Je lui rend, sans comprendre ce qu'elle veut dire. Je rejoins Raymonde en quelques enjambées, Jared dans sa cage que je traine à ma suite. Il déteste toujours autant ça. Nous nous tournons vers la petite famille qui nous offre de grand signes d'au revoir. Nous leur rendons et je mettrais ma main à coupé que Samuel pleure. Je souris à ma meilleure amie, nous passons les douanes. J'envoie un texto à Will avant de ne plus pouvoir le faire.
"On est à l'aéroport. Je t'envois notre heure d'atterrissage après. Je crois que j'ai trouvé une nouvelle famille. Tu me manques, je t'aime <3 "
Je vois les yeux de ma meilleure amie trainée sur mon écran de téléphone, je fais mine de lui cacher. Elle me nargue sur le fait que mon couple ressemble à de la guimauve. Je ne répond rien, me contente de passer mes bras autour d'elle et d'écraser un énorme baiser sur sa joue.
-T'es une chiante. Mais bon sang que je t'aime. Meilleures amies du monde, hein?
On rit en chœur. Sylvie et Raymonde. Elle passe son bras sous le miens, on imite en chœur notre passage favoris de Wayne's World avant d'aller se faire enregistrer. Retour chez nous.