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 Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias}

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Kada'an Ravewood

Kada'an Ravewood


Meute & Clan : Shepherd's Pack
Âge du personnage : 19 ans

Alias : Kadastrophe
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MessageSujet: Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias}   Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias} EmptyVen 7 Fév 2020 - 10:57




Souffrance



Quand le réveil sonne ce matin, je suis contente. Ce fut une nuit sans rêves. Une nuit calme. Pourtant, j’ai la sensation que quelque chose ne va pas bien. Je baille, m'étire. En refermant la bouche, je comprends. Mes crocs se plantent légèrement dans ma lèvre inférieure. Qu’est-ce que ça veut dire ? Pourquoi ? Je descends en trombe dans le salon, sachant très bien que mon alpha est debout depuis longtemps. Quand je me plante devant lui, griffes et crocs dehors, il sursaute. Puis il voit mon regard d'interrogation. Je ne comprends pas ce qui se passe..

-Me suis réveillé comme ça. Dis-je innocemment.

Je le vois froncer les sourcils. Sans un mot, je me retrouve enlacé par mon alpha pendant que son aura vient me rassurer, me calmer. Petit à petit, l’humaine reprend le pas sur la louve.

-Tu vas me dire ce qui ne va pas depuis quelque temps ? Tu sais mieux que moi ce qui arrive quand tu te renfermes, Kada’an..

-Je.. Je rêve de James. Je rêve qu’il revient, et qui demande à revenir. Et ça me mets hors de moi, il n’a pas à demander ça…

Il me parle, mais je l’écoute à moitié. Je ne contrôle pas mes tremblements, Will resserre les liens. Je ferme les yeux, et sans savoir comment ni pourquoi, ma tête finie dans son cou alors que des larmes mouillent son haut. Quand il considère que la louve est de nouveau rassurée, que j’ai arrêté de pleurer, il me relâche pour me regarder dans les yeux.

-La prochaine fois, tu viens me voir de suite avant de garder tout ça.

Je lui souris avant de réaliser qu’on va être en retard au lycée. Je m’habille en vitesse, Will m’attend, cette fois, je ne rechigne pas à venir en voiture. Son Impala gronde, et nous partons en vitesse.
Pile à l’heure, Will explose de rire et m’entraîne dans l’enceinte du lycée….


…. Les cours s'enchaînent. Mon esprit vagabonde, et n’écoute pas la moitié des cours. Quand finalement arrive celui de littérature. Je ne sais même pas quelle heure il est où combien de cours sont passé. Ce sont les murmures de mes camarades qui me sortent de mes rêveries.

-... seur Rapier.. Ça fait combien de temps qu’il est absent ?

-3 semaines. Dis-je avec ennuie.

Et c’était bien comme ça. J’avais du mal à le regarder en face alors que part sa faute, nous avions perdu Maxine.. Je commence tout juste à concevoir que c’était un accident. Mais la douleur reste la même. C’était la petite dernière de la meute.. Elle était avec nous depuis si peut de temps… Si une personne aurait dû être à sa place, c’était moi. Elle était l'innocence.. Pas moi.

Je serre les dents et essaie de refouler les sentiments qui m’assaillent d’un coup. Ce n'est clairement pas l’endroit, ni le moment pour ce genre de chose. J’inspire profondément.

“Je plie et ne romps pas, mais surtout, je persévère.. Je plie et ne romps pas…”

Quand la porte s’ouvre, je sursaute. Là où les autres se lève, je reste ancré dans ma chaise. Quand il passe à côté de moi, mes poings se serrent. Je refoule un grognement. Et c’est alors que je la sens. Son odeur. Elle est.. Différente. Il y a une légère différence. Il sent… La souffrance. La vraie. Ça ne date pas d’hier. Mais ce n’est pas vieux non plus. Pour avoir torturé des gens, sous ordres de mon père, je reconnais cette odeur. Et pour une fois, j’oublie que c’est un chasseur. Je me redresse, croise son regard. Je tremble. Quelqu'un l’a torturé. Ça se vois. Même s’il le cache. Ça se vois. Ça se sens. Je renifle. L’antiseptique m’agresse les narines. Il a eu des blessures. Grave. 3 semaines…

-Qui… À pus bien faire ça…

-Qu’est-ce que tu racontes, Kada ?

-Rien, laisse tomber, dis-je à mon camarade à côté de moi. Les yeux toujours dans ceux du prof. Les tremblements de ce matin recommencent. Je serre le coin de la table. Un grincement se fait étendre. Oups.. J’ai griffé la table.

-Professeur Rapier….? Ma voix est un appel à l’aide. Mon regard un signe de détresse. C’est un chasseur ; mais à l’heure actuelle, c’est le seul en qui je peux avoir une maigre confiance.. Confier ma vie au type qui a causé l’accident de Maxine… Que va-t-il faire… ?


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Tobias Rapier

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MessageSujet: Re: Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias}   Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias} EmptyVen 7 Fév 2020 - 12:45

Tobias Rapier & Kada'an Ravewood


Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort



Face à lui, la dame de l'intendance fouille du regard la paperasse que le britannique a prit le soin d'emporter pour son retour. Une ordonnance médicale récupérée par Alessandro. De quoi assurer un minimum de tranquillité au chasseur qui ne veut pas prendre le risque de perdre son poste au lycée de la ville. Il a besoin de ce travail, que cela soit pour l'aider à conserver sa santé mentale parfois fragile, où même de façon plus factuelle, lui permettre de continuer à résider dans un pays qui n'est pas le sien sans avoir de comptes à rendre aux services de l'immigration. Impatiente, la gratte papier attend plus d'informations, cherche sur le visage du professeur une trace de ce mal dont il est censé avoir souffert ces trois dernières semaines.

-Vous n'avez pas l'air très malade. Qu'est ce qui me prouve que ce papier est un vrai ?
-Le cachet de l'hôpital.

Rapier économise ses mots, ne veut pas nourrir une conversation qui ne peut avoir qu'une seule issue possible à ses yeux. Expédier les formalités d'usage est un vrai ennui quand l'administration ne veut pas plier. Il donne un coup de pied au chat qui se frotte contre ses jambes. Sa confrère semble avoir décidé que la meilleure façon de connaître les derniers ragots était de se trouver dans les pattes de celui qui a joué les grands absents le jour de son retour dans le monde des vivants. Ou en tout cas dans le lycée. La bestiole feule puis revient à la charge, enfonce ses griffes dans le mollet de Tobias qui soupire de dépit suite à la réaction de la revancharde en chef.

-Faites un peu preuve de bonne foi monsieur Rapier.

L'anglais lève les yeux au ciel un bref instant, puis finalement obtempère. Il retire délicatement un de ses gants de cuir noir, puis pose sa main et le stigmate ainsi dévoilé sur le meuble qui le sépare de la secrétaire. Cette dernière ne prend même pas la peine de dissimuler une expression de dégoût face à la vue de la main mutilée de professeur. À la moue de cette dernière, Tobias devine sans mal que son cœur est en train de lui remonter dans la gorge. Dans un réflexe pour préserver la couleur noire et parfaitement uniforme de son costume, le chasseur fait un pas en arrière, monte sans le vouloir sur la queue du chat qui n'avait pas vu le coup venir.

La Bastet en mousse beugle.

-Si cela ne vous dérange pas, je vais aller dans ma salle de classe. Peut-être devriez vous appeler les services vétérinaires pour le chat de gouttière qui traîne dans vos locaux.

[...]

Premier cours de l'après midi. Il a profité de la pause réservée au repas pour gober ses antidouleurs. La dose recommandée a sûrement été dépassée, mais il en avait besoin pour tenir le choc suite à cette matinée à laquelle il n'était peut être pas aussi bien préparé qu'il ne l'avait cru en venant prendre son poste au petit matin. Il pousse la porte de sa salle de classe, fragrance de nicotine le suivant comme son ombre à travers les couloirs qu'il traverse. Sa sacoche de cuir élimé achève sa route sur son bureau. Ses gestes ne sont pas aussi souples qu'à l'accoutumée, mais aujourd'hui il se veut illusionniste. Faire comme-ci tout allait bien pour éviter d'entacher encore plus la sombre réputation qui a déjà fait son nid à son sujet dans l'enceinte du lycée.

-Bonjour.

C'est rauque, froid. Cassant aussi, mais loin d'être méchant. Il n'est pas monsieur chaleur humaine en personne, et ses élèves semblent s'être fait un raison sur ce point. Sévère mais juste. Les gamins qui s'étaient donnés la peine de se dresser à son arrivée s'installent sur leurs sièges sans attendre qu'on les y invite. Tobias laisse ses yeux noirs vadrouiller parmi les élèves, puis se fige quand la rouquine qui bosse chez Alessandro le fixe étrangement. Le professeur s'attarde sur elle quelques secondes avant de remarquer un idiot deux rangs plus loin. Ce dernier vient de sortir son critérium, se le fourre dans une oreille avec peut être l'intention d'y trouver du miel.

-Monsieur Graham. Si vous coincez cet objet dans un de vos orifices naturels sans parvenir à le retirer par la suite, vous finirez le cours avec une tête plus abrutie qu'à l'ordinaire. Le défi est intéressant mais vous devriez prendre garde à ne pas toucher votre simulacre de cervelle au passage.

Une scission se crée dans la classe. Monsieur Graham qui repose son instrument sur son bureau, triste mine alors qu'il n'ose répliquer. Tout ses autres petits camarades, qui même s'ils n'ont pas le cran de se mettre à glousser de façon éhontée en présence de leur acariâtre enseignant, ne se gênent pas pour se tourner vers leur compagnon de déboire, sourires moqueurs rivés aux lèvres.

L'homme en noir, heureux de constater que malgré son absence les enfants ne semblent pas avoir oublié le sens du mot respect, cherche une nouvelle proie pour amuser un peu plus la galerie. Mais il est bien vite coupé dans sa distribution rituelle d’humiliations par une voix discrète qui l'interpelle. Sourcils froncés, il redonne toute son attention à la jeune beta du professeur de science, devient plus pâle encore quand des griffes apparaissent dans son champ de vision.

Dans une gestuelle aussi vive que douloureuse, il attrape la trousse de la serveuse du Pink Print, la pose sur les mains de cette dernière. Un vain essai pour tenter de dissimuler à la vue de tous ce qui ressemble au début des emmerdes.

Sa cervelle tourne à plein régime, il oublie son programme scolaire. Cherche comment manœuvrer pour éviter qu'une jeune fille dont il sait qu'elle n'est pas la reine de la stabilité transforme sa salle de classe en scène horrifique. Son arme est certes contre son flanc, mais sans munitions elle est aussi inutile que la cervelle de  Monsieur Graham. Tobias balbutie, cherche dans le regard de son élève une solution. Mais ce qu'il parvient à y lire ressemble trop à de la panique pour que l'enfant se révèle d'un grand secours.

-Nous allons faire un jeu pour fêter mon retour.

Silence dans la salle. Uniquement troublé par la respiration erratique de la jeune mademoiselle Ravewood. L'adulte à deux doigts de la panique également fait tourner son esprit dans tout les sens, cherche une manœuvre qui pourrait vider la pièce de ses occupants en quelques secondes. L'improvisation n'est pas son fort mais en cet instant il n'a pas le choix, doit forcer ce talent dont il n'avait jamais regretté d'être à ce point dépourvu jusqu'à ce jour.

-Vous devez vous rendre à la bibliothèque. Trouver un livre. Le premier qui y parviendra aura la note maximale à la prochaine évaluation.

Une envolée joyeuse parcourt la salle de classe. Et fatalement un imprudent finit par ouvrir la bouche pour mettre un coup de pression à l'enseignant.

-C'est quoi le livre ?

Tobias cherche, puis sans réfléchir cite un titre qui ne correspond à rien.

-Les fleurs du bien. De monsieur Wagner.

Ces élèves sont soit stupides soit heureux de fuir les lieux. L'astuce fonctionne. Tobias se contente juste de souffler à son élève l'ordre de ne pas bouger.

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Dernière édition par Tobias Rapier le Ven 7 Fév 2020 - 20:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias}   Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias} EmptyVen 7 Fév 2020 - 15:35




Vous puez...



Ma trousse s'abat sur mes mains. Je retiens un nouveau grognement. Ses mains. C’est de là que vient l’odeur la plus forte de l'antiseptique. Je me mords l'intérieur de la joue. Le goût métallique du sang réveille la louve. Mes yeux bleu électrique indiquent au chasseur que le moment fatidique approche. La panique monte en lui. Son rythme cardiaque est presque aussi rapide que le mien. Ma respiration devient rauque au possible. Le combat intérieur qui me tourmente prend le moment sens. L’humaine est en train de perdre.

-Les fleurs du bien. De monsieur Wagner.

Hein? Je relève la tête pour observer mes camarades filer. Le temps d’un battement de cils l’humaine prend le dessus pour se rendre compte qu’il n’y a plus que le chasseur et moi.. Un battement de cils… Ma table de classe finit dans le mur en face.

-QUI ?

Face à la mine incrédule du prof, la chaise rejoint la table d’un coup de main armé de griffes.
-C'était qui ?

Le prof n’a pas l’air de comprendre de quoi je parle, pourtant, c’est évident non ? Le sang de la blessure que je me suis infligée commence à sortir de ma bouche. Merde t’es un chasseur ou un tas de rouille ????
Je grogne contre le prof et envoie une autre table en l’air. Réagis avant que ce soit ton corps à la place des tables bordel !

Finalement, des bras m’entourent. Instinct de survie, je me débats avec force. Je grogne. J’essaie de mordre, mais mes crocs ne touchent que le vêtement du prof. Puis, je me souviens de cette fois où Aless m’a parlé de Tobias. J’étais dans le même état. Révoltée, torturé, entre haine, colère et tristesse. Il m’avait pris contre lui. De la même manière. M'affirmant que Tobias était un ami. Quelqu’un de bien. J’ignore si l’homme qui me maintient contre lui parle. Mais j’entends son cœur battre. J’ai mon oreille toute proche. Son cœur. Je renifle à la recherche d’une odeur quelconque. J'observe les mains du chasseur, cachées sous des gants noir. Me tenir le fait souffrir inutilement. Je le sais. L’humaine revient à l’assaut, encouragé par le professeur. Petit à petit, son étreinte se fait moins forte. Je me rends compte alors que je m'apaise.

Soudain, une perte d'énergie me fait lâcher prise. Dès que l’homme desserre l'étreinte, je m'écroule. Ses réflexes me retiennent avant que je touche le sol, mais j'éclate en sanglots. Je ne comprends rien. Pourquoi..

-Vous puez… L'antiseptique… Et il y a cette odeur amère, désagréable.. Que je reconnais.. Je m’en délectais… Avant… Aujourd’hui, elle me répugne.. Qui.. Pourquoi..

Je regarde mes griffes qui ne veulent pas se ranger. Ma langue m’indique que mes crocs sont toujours dehors. Je relève la tête pour observer le visage du chasseur, de mes yeux bleus.. Yeux qui prouvent mes crimes. Malgré lesquels Will m’a accepté dans la meute.

-Vous avez encore sur vous, les odeurs de souffrances, ce sont des odeurs qu'on oublie pas… Aless m’a affirmé que vous êtes un ami à lui.. Je l’ai attaqué quand je l’ai su…

Ce souvenir.. La louve en profite pour se remettre à grogner... Mais j’arrive cette fois à garder un minimum de contrôle...

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MessageSujet: Re: Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias}   Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias} EmptyDim 9 Fév 2020 - 16:01

Tobias Rapier & Kada'an Ravewood


Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort



La porte se referme derrière le dernier lycéen, mais il n'a pas le temps de s’inquiéter de l'état de son élève. C'est déjà trop tard, la jeune fille fait voler sa table à travers la classe, le bureau s'écrase contre un des murs dans un grand fracas. Là où lui a tenté de minimiser tout drame, Mademoiselle Ravewood ne semble pas s'inquiéter des gens qu'un tel vacarme pourrait attirer dans les environs. Même si beaucoup de personnes dans cette ville sont au courant à propos de ce qui devrait normalement demeurer un secret, il doit pourtant bien rester ici quelques personnes pour qui le surnaturel et ses déboires ne sont rien d'autres que des légendes uniquement bonnes pour nourrir des scénarios de navets cinématographiques.

Prit au dépourvu par les questions que lui jette au visage la jeune serveuse, Tobias fixe muettement le désordre en cours de création. C'est après un second lancer de table qu'il réagit enfin, sentant que s'il ne le fait pas, il risque lui aussi de finir par prendre le rôle d'un malheureux projectile sur lequel la rousse pourrait vouloir se passer les nerfs. Le professeur frémit, puis finit par prendre le problème à bras le corps. Dans tout les sens du terme, et ce pour son plus grand déplaisir. Des gestes fermes qui font naître une grimace douloureuse sur son faciès habituellement fait pour la neutralité. Il passe ses bras autour du corps frêle de la lycéenne. Mais malheureusement pour l'homme, la force de la louve ne va pas de paire avec son apparence. Quand elle se débat avec vigueur, c'est presque un cri qu'elle arrache au chasseur qui tente d'outrepasser sa répulsion des contacts pour éviter que ce capharnaüm ne tourne au drame.

-Mademoiselle. Calmez-vous.

Son cœur s'emballe. Tobias resserre sa prise malgré tout tandis qu'il ne sait toujours pas comment se sortir de cette mauvaise passe. La beta de Shepherd ne l'aime pas beaucoup et il ne peut lui en tenir rigueur. Le contraire serait même fou, alors que par sa seule présence l'anglais a causé la mort d'une des membres de la meute du professeur de science. Le tueur remercie le ciel et tout ce qu'il peut bien abriter quand enfin, la jeune fille cesse de remuer avec autant d'entrain. Souffle rendu lourd par l'inconfort, il relâche son étreinte. Il a mal, et lui qui commençait déjà à penser que son retour dans l'établissement scolaire était peut être prématuré, se dit qu'il n'était surtout pas prêt pour une pareille lutte.

Mais la jeune fille ne lui laisse pas le temps de reprendre son souffle devenu laborieux. Kada'an s'écroule, seuls les réflexes du professeur l'empêchent de s'échouer au sol.  Quand elle se met à pleurer, renforçant l'effet de mauvais comique de cette scène, Tobias pense à Victoria, elle aussi toujours sur le point de livrer sa tristesse aux yeux de tous. Le brun impuissant inspire, souffle comme un bœuf alors que derrière ses côtes, son cœur s'emballe. Il ferme les yeux, murmure une vague réponse quand la gamine s'exprime à nouveau. Autrement que par la violence cette fois.

-C'est personnel.

Il crache sa réponse. Ne veut en dire plus malgré l'engouement de la louve à se mêler de ce qui ne la regarde pas. Tobias pose son regard fatigué sur la jeune fille, sur ses yeux bleus, preuve irréfutable qu'elle non plus n'est pas un enfant de cœur. Chez les loups, nul besoin de tribunal pour juger des horreurs commises, alors que chez les hommes elles se cachent. L'humain ne dévoile la noirceur qui règne dans les cœurs qu'au moment où arrive l'heure des aveux. Le chasseur frémit, tente de dissimuler ses mains comme il le peut. Ces marques, il les sait indélébiles. Stigmates de la trahison et de l'horreur avec lesquelles il devra vivre tout sa vie. Avoir fait confiance au meurtrier de son fils, prit ce dernier pour un sauveur, un ami. Son seul ami pendant quinze longues années. Un monstre qui l'a guidé sur la pente glissante du sang, celle revigorante de la vengeance. Trop perdu dans sa douleur mêlée de terreur il y avait vu son seul salut.

-J'ai découvert il y a peu que le vrai monstre de l'histoire est le chasseur. Un vieil ami m'a trouvé et a voulu régler nos contentieux. Si je suis en vie c'est grâce à ceux que j'ai tué durant toutes ces années.

Triste conclusion, il sait à présent qu'il a gâché un pan entier de sa vie. Que ces illusions qui ont menés chacun de ses gestes n'étaient que de doux mensonges. D'atroces balivernes.

Un mensonge, quand il est prononcé avec suffisamment d’aplomb peut parfois sembler plus véridique que la vérité elle même. Après la mort de sa femme et de son fils, il lui fallait des coupables, des hommes à châtier pour ne pas voir sa propre culpabilité. Celle de celui qui n'avait pas su préserver les siens. Un échec, celui d'un époux, celui d'un père qui inconscient de ce qui se tramait autour de lui ne s'était pas préparé à l'arrivée d'un tel danger dans le paysage paisible de sa vie de Monsieur tout le monde.

Il recule, marque la fin de cette discussion dont il ne veut pas, dont il refuse toute l'existence. Parler lui est déjà compliqué, lui qui n'a comme confident que le mafieux du coin. Un voyou pour en écouter un autre. Un tueur a qui il peut conter ces horreurs qui emplissent sa cervelle, quelqu'un qui ne le juge pas. À tant côtoyer la mort, on peut parfois en oublier sa fatalité.

Et finir par se prendre pour Dieu, ou pire encore pour le Diable. C'est ainsi qu'on finit ivre et proche d'une falaise, une jeune femme innocente sous les yeux. On fait peur car c'est devenu un jeu, aussi amusant que sinistre. Et quand la vie trébuche, c'est comme un électrochoc. Trop tardif pour être bénéfique. Voix rauque, douleur et peine affaiblissant son éloquence, le professeur murmure, attise sans le vouloir la bête.

-Je suis navré pour votre amie.

C'est le mot de trop. La parole déplacée dont il aurait dû se passer. Malgré les intentions premières de celui qui vient de parler ça semble empirer les choses. Tobias s'en rend compte alors qu'il achève sa phrase. La poigne de Mademoiselle Ravewood le lui confirme sans mal quand violemment elle se referme sur son poignet. Réflexe humain né de la terreur, il hurle. Refuse ce contact, tente de repousser la jeune femme tandis que cette dernière lui arrache un de ses gants, transformant sa peur en douleur alors que lancinante, la vision de cette mutilation lui rappelle les sévices subits il y a peu.

On le relâche. La pression sur son épiderme taché de brûlures s'évanouit. Il sanglote presque. Honteux de son état.
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MessageSujet: Re: Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias}   Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias} EmptyMer 12 Fév 2020 - 21:03




Confidence ?



Je ne comprends pas vraiment la phrase de Professeur. C’est grâce à ceux qu’il a tuer, qu’il est en vie.. Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire. Avec une de mes griffes, je me gratte l’oreille avec insistance. Tic convulsif depuis le commencement de mes cauchemars. Mes crocs claquent, comme si j’avais froid. Le calme semble revenu dans cette pièce et mon regard balaye le désastre occasionné par ma perte de contrôle. Willem doit être occupé.. Il a dû ressentir mon état. Le savoir me rend honteuse, mais me rassure. Ma respiration se fait plus calme, plus sereine. Mais impossible à effacer mes traits surnaturels.

Mes yeux croisent le petit miroir près de la porte. Ainsi, je ressemble beaucoup à ma maman. Elle me manque. Ma famille me manque. Et je ne peux même pas en vouloir à des chasseurs, car c’est tout simplement la faute à mon géniteur.. Comment l’appeler “papa” ? J’en suis inapte. Il a fait de moi une arme si violente et sadique.. Je frémis de dégoût au souvenir… De cette femme.. Cette future mère… Innocente.. Qui commis pour seul crime de croiser mon chemin. C’était bien avant que Willem arrive en ville. Mais je m’en souviens avec des détails tellement ignoble. Je ne m’étais pas contenté de l’égorger. Non.. Il a fallu que je lui ouvre le ventre.

Un haut-le-cœur me prend, et je retiens le mouvement en avant. Fermant les yeux pour respirer, j’arrive à oublier l’image de cette boucherie dont j’avais été l'unique créatrice.. Un goût de sang remonte entre mes lèvres et je me rends compte qu'à nouveau, je me suis mordu fort. Je relâche ma joue et secoue la tête.

-Je suis navré pour votre amie.

Je relève la tête, d’abord surprise de percevoir la voix du Prof. Perdue dans mes souvenirs morbides, j’avais oublié le chasseur. Puis, ses mots arrivent enfin à mon cerveau. Maxine.. Il est navré.. Navré.. Dans un premier lieu, je reste interdite. Stupéfaite. Et finalement, la rage que j’avais canalisée refait surface sans crier gare. D’une rapidité décuplée par ma lycanthropie, j’agrippe un poignet de Monsieur Rapier. Ce n’est plus mon prof, seulement un chasseur.. J’en néglige même l’endroit ou nous sommes. J’oublie que mes camarades peuvent revenir d’un instant à l’autre, ou même qu’un des collègue de Tobias entre.
Le hurlement de l’homme est effrayé. L’humaine s’en inquiète. La louve s’en délecte. Je fronce les sourcils. Kada.. Qu’est-ce que tu fous.. Meute.. Famille.. Solitude.. Guidé par l'instinct, je suis l'animal. Guidé par la raison, je suis une femme. Je plie et ne romps pas, mais surtout, je persévère.. Mais rien n’y fait. Aucun des mantras que j’ai appris ne fonctionne. Je soupire, mais s’est un grognement qui sort. Sans même m’en rendre vraiment compte, j’arrache le gant de mon professeur de littérature. C’est d’abord l’odeur qui me prend aux narines. Le cuir masquait le parfum de ses mains. Et c’est alors que je vois l’étendu des dégâts. Je lâche l’homme, et recule. Prenant les pieds dans la chaise, mon mouvement m’entraîne cul par terre.

-Je..

Je suis désolée. Je ne comprends pas. Je n’aurais pas dû. Je m’en veux. Je dois aller vomir.. Vomir.. Je retiens ce que mon estomac à envie de sortir avant de ramasser ce que j’ai retiré si violemment, puis le rend sans un seul mot. Le seul avantage à cette scène, c’est que j’ai rétabli ma forme humaine. Plus un seul poil de trop est de sortie. Mes ongles et mes dents sont humains. Je ne comprends pas la honte que je lis sur le regard du professeur.

-Elle se prénommait Maxine. Dis-je en me dirigeant vers ce que j’ai envoyé valser plus tôt. Je les remets en place, en silence. Préférant laisser le chasseur avec ses démons. Quand je reviens vers lui, il n’a pas vraiment bougé. Je le regarde. Même si une part de moi ne l’aime pas, je ne peux pas le détester à l’heure actuelle. Et même si je le voulais, je n’y arriverais pas.

-Je ne suis pas innocente non plus… J’ai fait bien pire que faire peur à une jeune femme, jusqu’à la chute. J’ai fait bien pire… Que.. Ce.. Que vous avez subit.. Ça me hante. J’étais bien trop tendre. Qu’une enfant… Et j’ai fait pire.. Que celui qui vous a fait ça.. Manipulée par mon propre… Père… Willem et Aless m'ont sauvé de ce cercle de haine, de torture.. Et de plaisir à la souffrance d'autrui.

Je baisse la tête. Me confier à ce type. Aless n’en serait pas choqué, peut-être serait-il rassuré de savoir que je n’ai pas abattu son ami alors que j’étais en pleine transformation sous la colère. Je ne serais pas me prononcer pour Willem. Mon alpha est un bon alpha. Mais il ne porte pas son collègue dans son cœur. Pas plus que moi. Cependant, ils restent collègues. Et c’est dans l’enceinte du lycée que cela, c’est passer. Je ne formule plus rien.. Le regard vide..

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Guidé par l'instinct, je suis l'animal. Guidé par la raison, je suis un homme.  Là où commence le renouveau.
Je plie et ne romps pas, mais surtout, je persévère  L'instant de symbiose au sein d'une nouvelle famille  

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Tobias Rapier

Tobias Rapier


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Meute & Clan : Rapier's Familly
Âge du personnage : 45 ans

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Âge du personnage : 46 ans

Brumes du futur : Loup Alpha
Meute & Clan : Rapier's Pack
Âge du personnage : 55 ans

Alias : Le Freak
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MessageSujet: Re: Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias}   Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias} EmptyLun 17 Fév 2020 - 18:44

Tobias Rapier & Kada'an Ravewood


Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort




Trop prostré sur lui même et sa douleur, il ne réagit plus. Totalement coupé du monde, sa main meurtrie serrée contre lui, comme pour la cacher à son élève autant qu'à lui même, il n'entend plus rien. Mademoiselle Ravewood choit au sol, et il ne s'en inquiète pas, lèvres serrées, corps tendu à l’extrême. Souffle lourd, il se jette sur son gant, cache cette marque qui l'insupporte, visage crispé par cette douleur qui renaît, encore plus présente qu'à l'accoutumée. L'urgence le rend imprudent, Tobias oublie que cette plaie est trop fraîche pour qu'il ne puisse se permettre de malmener sa main de cette manière.

L'anglais respire enfin quand tout est revenu à la normale. Il ne note rien des dires de son élève qu'il entend sans prendre la peine de les écouter. Sur son visage, la honte transparaît sans mal. Il est devenu proie, proie de celui qui lui a apprit à être prédateur. Pour ne plus souffrir. Camoufler ses émotions, lui qui était un homme distant est devenu réfrigérant au fil des leçons apprises.

Incapable de bouger pour fuir et ainsi éviter une possible nouvelle approche brutale de la serveuse, le tueur se contente de sursauter quand cette dernière passe près de lui, table entre les mains, visiblement motivée à remettre en ordre le chaos qu'elle a créé il y a quelques minutes à peine. Des minutes qui semblent être devenues des heures. L'esprit fatigué et usé de l'anglais n'est pas un bon guide. Et ce qui lui fait encore plus peur que la rousse en cet instant, c'est l'idée de voir apparaître des élèves, ou bien un de ses collègues dans cette pièce. Sa déchéance n'a clairement pas besoin d'un spectateur de plus. Il doit donc se reprendre, prendre sur lui pour camoufler son trouble. Afficher ce masque de neutralité dont il a use et abuse depuis des années. Depuis aussi longtemps qu'il puisse s'en souvenir.

Petit enfant, il n'aimait déjà pas côtoyer ses semblables. À l'école les adultes le jugeaient orgueilleux là ou ses petits camarades se contentaient de le trouver étrange. Le dernier né Rapier était bien sombre par rapport à sa collection d’aînés. Un môme qui fuyait tout événement sportif ou festif, pour préférer se réfugier dans un monde fait de livres dès que l'occasion de le faire se présentait à lui. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le cas de Tobias ne s'est pas arrangé au fil des années.

Son cœur s’apaise à grand renfort de tergiversations mentales. La peur sur son visage a laissé place nette pour une expression qui lui permet de rester sur ses gardes. Le masque signe son grand retour. C'est une protection comme une autre, la meilleure qu'il connaisse. Du flegme britannique dans toute sa splendeur. Sans broncher, seules ses jambes demeurant encore un peu tremblantes, il ouvre la bouche, sinistrement amusé par la diatribe de la jeune fille qui il y a quelques instants encore n'avait plus grand chose d'humain dans sa façon d'être.

-Alessandro collectionne les gens cassés dans son entourage. Et il parvient, je ne sais par quel miracle, à leur redonner l'impression de valoir quelque chose. Ça fait de lui un homme bon, meilleur que ce que peuvent penser les gens.

L'italien. Un homme plein de fêlures lui aussi. Tobias en connait certaines mais ignore combien lui sont encore inconnues. Un homme précieux avec qui il est simple de lâcher ce qu'on a sur le cœur. Bien plus performant que tout les psys de la maison de fous de la ville dans le cas de l'anglais. Leur amitié fonctionne bien, même si leur première rencontre avait de quoi faire penser aux prémices d'une catastrophe. Un homme sur le chemin de l'ivresse qui au détour d'une bouffée de nicotine avoue à l'autre qu'il tue des loups. Le second qui trouve juste de lui souffler sans prendre la peine d'enrober cette révélation qu'il est lui même un de ces loups.

C'était plus suicidaire que téméraire. Un jeu risqué, un défi même. L'anglais a songé à abattre l'autre. Puis sa conscience, celle dont il voulait encourager la renaissance lui a soufflé que tuer un patron de bar devant son propre commerce serait inconvenant.

Tobias lâche un simulacre de rire. Cassé et froid, presque grognement animal.

-Je ne pense pas que vous soyez pire que l'homme qui m'a du mal.

La jeune femme désapprouve ses dires sans même lui laisser le temps de placer une parole de plus dans la conversation. C'est en la jaugeant d'un regard coincé entre le paternalisme le plus profond et la médisance complète qu'il continue, hausse la voix pour faire entendre son avis sans avoir besoin de se répéter à nouveau.

-Cet homme a fait de moi un chien de chasse. Un chien d'exception. Tueur de loups et sans conscience réelle. Puis le jour où j'ai fauté, où j'ai laissé une proie s'échapper, il m'a battu comme plâtre. Puis laissé mariner durant de longues heures, même des jours complets. J'ai cru qu'il m'abandonnait. Mais il est revenu. Et ça a recommencé, ma laisse brutalement raccourcie en guise de punition. Il y a plus d'un an, j'ai fini par fuir. Je me suis contenté bêtement de l'amocher. Trop sot, enjoué par la vision d'un renouveau.

Le visage du brun se durcit. Puis il fait tomber le couperet final, avec une voix qu'il veut aussi morte que Gabriel.

-Il a tué mon fils. Je l'ignorais. Cet homme était un monstre, pire que moi qui suis pourtant bien loin d'être un enfant de cœur. Votre père devait en être un aussi. Sans doute sont-ils compagnons de chambrée en enfer.

Tobias se tient droit, de son regard noir il fixe sa jeune élève. Peu décidé à flancher face à elle, même si l'issue d'une altercation entre eux aurait une fin aussi sinistre que prévisible. Il n'est plus tout jeune, et même si ces réflexes sont toujours aussi bons, son état actuel ne lui permet pas de se battre. Et encore moins de se défendre face à une jeune louve aguerrie et formatée pour donner la souffrance.


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MessageSujet: Re: Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias}   Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias} EmptyMer 15 Avr 2020 - 12:31




Confidence Bis



-Je suis désolée, Professeur.


J’insiste sur le dernier mot, pour lui, mais surtout pour moi. Je n’ai pas le droit de déraper comme ça en salle de classe. J’espère que lui rappeler le cadre où nous sommes va l’aider à se sortir de cette sorte de transe douloureuse. La torture qu’il a subie et bien trop récente. Ce gars a besoin d’aide. Et la seule chose que j’ai trouvée de mieux à faire, c’est le replonger dans sa souffrance. Il a besoin de soutien, pas d’une gamine effarouchée qui l'engueule pour ce qu’il subit. Mais il ne semble pas m'entendre pour l’instant. Il a l’air encore loin de la réalité actuelle. Il est dans sa réalité du passé.

La façon dont il parle d’Aless est très juste. Beaucoup de personnes voient le patron du Pink Print comme une raclure, mais ils sont loin du compte. C’est un mec au cœur caché dans un bloc de pierre, mais qui l’ouvre à toutes les pauvres âmes en souffrances.. Et en plus de les accueillir, il arrive à leur montrer, qu'eux aussi, ils ont le cœur qui croyaient avoir perdu depuis longtemps.

-Aless m’aide à canaliser… Ce genre de moment… Il repère les signes avant même que moi-même, je m’en rende compte…

La confession du chasseur est troublante, je dois me l’avouer. Troublante, car nos mentors se sont servis comme de nous comme d’une arme. Mais à la différence de l’homme, je n’ai jamais laissé fuir de proies.. Mais sans doute que j’en ai moins que lui à mon effectif. Il a bien plus d'expérience que moi. Et le pire, c’est que si je vis avec les souvenirs de mes victimes, ça doit également être le cas pour lui.

La suite de ses paroles me glace le sang. Pas, car elles sont dures, mais, car elles ressemblent tellement à ce que j’ai vécu également.. Même si, comment dire, ce fut d’un autre niveau.

-Mon père a tué toute ma meute. Ma mère, mes frères et sœurs de meute, il n’a pas eu mon grand-père. L’alpha. Il s’est tué lui-même, car il ne voulait pas que le meurtrier qu'était mon père devienne alpha. Il aurait fait un massacre avec ce pouvoir. . Il a eu toute ma famille. Nous étions une meute familiale. Il n’y avait pas de bêta mordu par mon grand-père. Nous étions une famille de loups certes, mais personnes n’avaient mordu personne. Quand mon père... A fait ça… Ce fut devant moi. Mais je ne savais pas qui il l’était jusqu’au jour ou il me l’a avoué. Ce fut la première mort que j’ai donné de mon plein gré.

Je n’avais aucune envie de me battre après toutes ses confessions. Nous étions tout les deux meurtris… Et meurtrier. Je ne pouvais pas reprocher à un homme ce que j’ai également fait. Et même si ça n’effacera jamais la mort de Maxine, ça n’effacera pas non plus la mort de ce bébé à naître dont j’ai volé la vie avant qu’elle ne commence…

Je secoue la tête, prends deux verres au fond de la classe. Je les remplis d’eau fraîche et en donne un au prof de littérature.

-Je suis sincèrement désolée pour cette scène, professeur.

Un bruit, des rires m'alerte. Je l’aide à se relever en vitesse. Certains camarades sont en train d'arriver. Alors que la porte s’ouvre, j’attrape un livre.

-Et donc cette figure de style, c’est une Anacoluthe ? C’est bien ça ?
Dis-je en montrant une phrase avec une rupture dans la construction syntaxique de la phrase. ça ne risque d'étonné personne, car tout le monde sait que je suis en difficulté avec les figures de style...

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MessageSujet: Re: Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias}   Ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort {feat Tobias} EmptyLun 20 Avr 2020 - 1:25

Tobias Rapier & Kada'an Ravewood


Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort




Sans jamais baisser les yeux face à cette jeune fille qui pourrait le briser en deux avec autant d'aisance qu'il s'il n'était rien d'autre qu'un fétu de paille, Tobias reste attentif aux dires de cette dernière. Par respect et aussi grâce à l'action de ce sentiment des plus sournois : La curiosité. Aussi morbide que malsaine. Et pourtant aussi vivifiante qu'une bouffée de nicotine. C'est ce que c'est après tout. Une bouffée de vérité pour lui faire croire que sa vie n'est pas aussi atroce qu'elle pourrait le sembler. Pour un jour écrire ses mémoires, il faut avoir vécu. Avoir quelque chose à transmettre. Tobias ne fait pas partie de ceux qui ressentent ce besoin narcissique, celui de prendre le temps de coucher sa vie sur le papier pour forcer les autres à en devenir spectateur. Sa vie est sombre, froide comme la mort. Aussi étouffante que les cendres du Tartare. Et la simple lecture de ses exploits l'enverrait irrémédiablement finir sa vie dans une cellule.

Mais celle de cette jeune femme aux longs cheveux de feu n'a rien de plus enviable. La mort, l'horreur et le sang jouent dans leurs récits le rôle de sordides similitudes. Trop respectueux pour couper la louve dans ses dires, l'anglais laisse le silence reprendre ses droits. Ce fameux silence qu'il est parvenu à détester durant ses dernières semaines. Machinalement l'assassin lève la main, attrape doucement le verre que lui tend la tueuse. N'y touche pourtant pas. Ce n'est pas d'eau qu'il a besoin dans son état. La flotte c'est tout ce qu'il a eu le droit d'avaler pendant ces six jours d’enfermement et de torture. Ce liquide qui l'indifférait il y a un mois encore le débecte à présent. Quand la jeune femme s'excuse, c'est maladroitement que l'enseignant répond à cette politesse qui semble pourtant sincère.

-Pas autant que moi.

Il n'aime pas se livrer. Sa vie est privée et doit le rester. Son passé il a trop longtemps tenté de l'oublier pour à présent en parler comme si tout était terminé. Certes une page s'est achevée il y a peu, mais cela ne veut pas dire que tout est réglé. On oublie pas quinze ans de vie décousue du jour au lendemain. On ne peut parvenir à accepter d'avoir servit le meurtrier de son fils pendant tant de temps sans mettre du temps à encaisser la lourde vérité quand celle-ci éclot.

Et puis ici tout le monde le sait bien. Le professeur Rapier est le dernier adulte à qui les élèves viennent confier leurs tracas quand sonne la fin des cours.  

Cet instant qui devenait plus gênant à chaque seconde écoulée est interrompu par une cavalcade dans les couloirs. Moins de quinze minutes, c'est tout ce qu'il aura fallu à ces chères têtes blondes pour comprendre qu'on tentait de les rouler. Tobias lève la tête un bref instant quand la porte s'ouvre et que le flot d’élèves s'engouffre dans la classe. La louve s'enquiert de son avis, pose une question qui pourrait faire croire qu'elle et lui n'ont parlé que de littérature et rien d'autre. Sans un sourire, l'anglais hoche la tête à l'affirmatif pour confirmer les dires de la jeune femme, puis finalement soupire quand l'un des amoureux des radiateurs s'exclame.

-Il existe pas votre bouquin ! La documentaliste nous a regardé comme si on était des teubés. C'était pas cool !
-Je sais bien que ce livre n'existe pas. C'était une sorte de test. Pour voir si vous aviez gagné en jugeote pendant mon congé. Vous avez tous échoué à l’exception de Mademoiselle Ravewood.

Ça soupire et grogne derrière les pupitres. Joie de l’adolescence et de l'ingratitude qui accompagne cette période de la vie de chacun. Le jeune qui se veut rebelle est un animal simple et souvent simplet. Il aime prendre son prochain pour un idiot mais déteste devenir proie. C'est pourtant presque amusé que Tobias continue tout en se dirigeant vers son propre bureau.

-Je ne suis parti que trois semaines. Et vous en étiez arrivés à me penser cool. Je trouve ça vexant.
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