Beacon Hills Post-Apocalyptique :
10 ans plus tard
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Nom : Douglas LockHeed
âge : 39 ans
genre : masculain
métier / mode de subsistance : Docteur
état civil : célibataire
Relations amicales de base : Dick, et des rencontres expliqué dans la petite histoire de Douggy.
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2020 : l’année du Black-out et de la naissance de la maladie. Dans son bureau, Douglas travaillait sur les dossiers de ses patients, entrait la comptabilité de ses activités et ses heures, heureux d’en avoir presque finir, jusqu’à au moment où l’écran devint noir. Fatiguées, les yeux plissés, ses lèvres se fendirent d’une grimace qui se voulait mauvaise. D’un geste rageux, il frappa l’ordinateur, tenta de le rallumer, mais rien. Tout resté sombre, même son bureau. Il leva la tête, regarda l’ampoule devant lui et rejoignit ses collègues. Une femme le bouscula, courant vers les patients. Là, Douglas comprit qu’il y eut un problème : un black-out. Par chance, comme pour tout hôpital qui se respectait, les groupes électrogènes s’activèrent, sauvant les malades. Enfin certain, vu que cela a pris quelques minutes avant… Des patients, trop dépendant des machines ne survécurent pas à tout cela… Une mauvaise nuit, qui amènera une journée pourris. Il fallait prévenir les familles…
Sept jours s'ajoutèrent à l'anomalie et les groupes électrogènes continuaient de fonctionner. Douglas, content, ne s’inquiéta pas du manque de réponse de l’extérieur. À ses yeux, ils allaient réactiver les centrales. Pourtant les semaines passèrent sans un retour à la normale et l’énergie demandait par le bâtiment bouffant trop d’essence et un nouveau choix doit être fait. Comme d’un commun accord avec les autres médecins et le pouvoir en place, il fut décidé de couper certaines parties de l’hôpital, qui, de toute façon, n’aurait pu tenir longtemps sans énergies. Fini la période où on arrivait à garder en vie les patients dans le coma. L’électricité devenait bien trop précieuse. Ce choix, horrible, mais nécessaires fut fait trois semaines après le black-out : une décision qui hanterait les docteurs qui avaient survécu… Comme Douglas.
Suivant les ordres, et les changements, Douglas et un petit groupe de médecin restait à Beacon Hills – surtout des natifs de la ville ou des habitants sans familles extérieures – décidèrent de continuer à guérir les personnes, même si leur méthode n’était plus autant à la pointe… C’est ainsi que les années passaient. Douglas aidait en soignant les gens, d’une simple blessure. Sans l’appui des grands hôpitaux, les malades du cœur ne résistèrent pas longtemps, leur pacemeker étant en fin de vie. Un crève-cœur pour Douglas, même si beaucoup d’habitants tentaient de le consoler, ou de l’aider.
Pour survivre, il garda la maison qu’il avait et proposa aux gens de venir cultiver le petit jardin qu’il possédait, ne voulant pas gâcher cette parcelle qu’il ne pouvait utiliser lui-même. Ceux qui travaillaient la terre, car n'avaient pas d’endroit pour eux, partageait leur dû avec lui… Un choix intéressant pour sa survie. Douglas passait le plus clair de son temps à soigner les gens, mais aussi à enseigner à certaines personnes ses connaissances. Il fallait toujours des médecins, ce fut à ce moment qu’il rencontra Tama, qui proposait son aide. Voyant qu’il désirait à la vie des autres, il lui expliqua les rudiments… Les cachets n’étant pas produits aux É.-U., il parlait parfois Mafdet pour lui demander de ramener des médicaments, certains, vu que beaucoup venaient de Chine, donc n’existait pas en Californie.
L’hôpital, par chance était toujours intact, Douglas pour ses recherches sans atteindre les autres. Pour tout ce qui touchait au soin, il le faisait dans un dispensaire, moins gourmand en énergie : même s’il s’en servait surtout pour enseigner, la plupart du temps, il se déplaçait vers les patients… Durant son temps libre, il lisait beaucoup de livres liés à la médecine, aux vaccins pour tenter à son tour d’en trouver un, mais sans vraiment y arriver, mais en 2026, il dut abandonner ses recherches. Même s’il n’allait jamais au front, trop précieux pour la ville, lui et ses collègues étaient réquisitionnés pour sauver leur population et celle des Kawaiisu. Un travail qui lui prit beaucoup de temps et de malheur, vu qu’il devait trier comme dans l’ancienne époque : patient soignable, ou impossible à guérir. Douglas n’aimait pas cela, mais il devait s’y faire. C’était son job, la nouvelle vision de la médecine. Chaque cas devait être découvert très vite, savoir si oui ou non, il pourrait être soigné, s’il pourrait supporter un travail, une amputation… Avec le temps il s’y était fait et, même s’il compatissait avec les combattants, il se devait d’être le plus neutre possible.
Puis la guerre s’arrêta, Beacon Hill était en paix de nouveau. Douglas pouvait respirer un peu plus et reprendre ses recherches sur un vaccin. Avec l’aide des Kawaiisu, il travaillait sur beaucoup de médicaments à base de plante, tentant de modifier certaines substances introuvables sans la technologie d'hier. Ils devinrent amis avec le temps et échangèrent beaucoup sur leur différence façon de voir la médecine.
Mais pour Douglas, le projet numéro 1 resta le vaccin. L'espoir de produire le remède était encré en lui. Un optimisme qui l'aidait à faire ses recherches, à faire d'étranges demande à Mafdet, qui au bout d’un moment lui voulut savoir ce qu'il manigancer. Il lui expliqua qu’il travaillait sur un vaccin, mais ne pouvait rien faire, car il n’avait pas toutes les connaissances pour y arriver. Il était coincé.
En 2030, Beacon Hill était en paix, une paix que personnes ne ressentaient, vu que l’ennemi rodait toujours autour de la ville. Ils n’avaient que peut de nouvelle et était parfois appelait par les gardes pour aider leurs collègues via les radios, car il ne pouvait aller à l’extérieur pour leur offrir les premiers soins. Douglas, avec tout cela avait presque coupé ses sentiments ne se fiant qu’à l’intérêt du groupe, même s’il gardait toujours le contact avec ses amis, comme Dick et sa famille ou Tama, qui, de temps à autre venait lui prêter main forte. Même s’ils étaient peu nombreux, ce petit groupe d’ami lui donnait confiance, l’encourageait et surtout l’empêchait de se morfondre, tout comme les patients qu’il avait soignés.