Douglas LockHeed ; chasseur-médecin ! (Terminé).

Description : Physique et Caractère

Physique - D’après la police, je viendrai du Groenland, même si j’ai du mal à le croire. J’ai de longs cheveux noirs, frisées, la peau très claire. J’ai surement été adopté une première fois par ce clan. Je suis un homme préparé pour une chose : le combat. J’ai des muscles, visible et bien travaillé par tout type de combat. Avec mon mètre soixante-quinze et mes soixante-quinze kilos de muscles, je me prépare à ce que je n’ai jamais eu : le duel pour devenir chasseur de mon clan.

Mes habits, je prends n’importe quoi, je ne cherche pas à plaire aux autres, ni même à prendre les marques les plus chers, un vêtement sert simplement à nous réchauffer, à nous cacher. Le seul vêtement offert que j’ai, vient de la personne qui m’a fait découvrir l’univers surnaturel. Une tenue pour mon rôle de chasseur les créatures de la nuit. Il m’aide à me protéger des créatures du mal. Celle qui me les donne, m’a expliqué qu’ils étaient tissés main, avec un mélange spéciaux : de l’aconit tue loup, et d’autre plante vu dans mon bestiaire (et mon herbier) retrouvé avec moi, mêlé au coton des vêtements. Je ne le porterai qu'en étant chasseur, sinon, je m'habillerai, comme je le désire.

Toutes ma jeunesse et jusqu’à la destruction du clan, je n’ai appris qu’à me battre contre les autres… Et rien d’autre. Peut-être que ma haine vient de là ?

Ah oui, une dernière chose, je me nomme Douglas LockHeed et j’ai vingt-neuf ans. Du moins, c’est le nom que j’ai reçu à l’orphelinat.

Caractère - Treize ans, c’est là où je me suis réveillé dans un lit d’hôpital et tout ce que je sais d’avant mon réveil, me vient des médecins, c’est-à-dire, ma découverte au Groenland. J’ai oublié tout ce que j’ai vécu jusqu’à mes treize ans, tout ce qui m’a fait évolué, mon histoire.

Je suis amnésique.


Et mon caractère dans tout cela ? Je ne peux rien dire dessus. Je ne me connais plus autant qu’avant. Je le redécouvre tout autant que vous, cependant, je peux dire que je suis quelqu’un d’obstiné, assez méticuleux et très carré. D’après les sites internet, je serai quelqu’un de « Profond, retranché au fond de soi, voire farouche, je serais cependant porté sur l’amitié, la camaraderie, et l’enthousiasme pour peu que la confiance lui paraisse de mise. Solitaire-solidaire : telle est sa devise. Un templier des rivières noires. Doublé d’une ironie à toute épreuve : Douglas n’est jamais las puisque l’as ne se lasse pas. » Mais bon, qui croit en ces trucs ?  

Mes découvertes, au fils du temps sur mon caractère, ne me rassurent pas. J’ai peur, je me fais peur. Je ne pense qu’à l’horreur… La mort.

Une haine vit en moi, mais elle se terre bien profondément, va-t-elle sortir quand je me souviendrais de tout ? Et contre qui ? Les êtres surnaturels ?

Cette animosité, qui me contrôle de temps à autre, prend de plus en plus de place. J’essaie de la retenir, mais j’ai du mal. Heureusement que personne n’a remarqué cette malveillance. Quand j’ai vu le corps de mes parents adoptifs, couché sur le métal froid, mort, je n’ai même pas pensé à eux. Juste à moi. Que me veulent-ils ? Car oui, c’est pour moi qu’ils sont là… Ma peur, ma tristesse, ma détresse était liée à ma vie. Je ne peux pas me laisser bouffer par eux.

Ne suis-je que cette agressivité ? Ai-je d’autre sentiment en moi ? Amour ? Jalousie ? Ou me reste-t-il que l’horreur de la folie.

Suis-je devenu un Apanuugak, ces guerriers qui tournent mal dans la mythologie Inuit ?

Ton Histoire

Groenland, 20 juillet 2000.

J’avale l’air avec difficulté, étouffe et crache du sang. Mes doigts deviennent lourds. Mon cerveau utilise les dernières ressources pour me sauver d’une mort certaine. Il supprime les membres sans intérêt, bloque les veines des pieds, des mains, et diminue le chemin du sang entre mon cœur et mon cerveau. Son unique but : sauver les organes vitaux. Bientôt, mes jambes et mes bras ne serviront plus. Le sang n’y circulera plus, les engelures suivront.

La porte grande ouverte, laisse l’hiver polaire du Groenland, entrer dans la maison de mes parents d’adoption. Il s’infiltre et aide la mort à me prendre. Je ne sens plus mes jambes.

J’use de mes dernières forces pour poser ma main sur la poitrine, qui se soulève avec difficulté. Elle enserre doucement l’arme, plantée à quelques centimètres de mon cœur. J’essaie de l’enlever mais, mes bras n’ont plus de force. Ils sont perdus… Jusqu’où ça va finir ?

Je ferme les yeux, espérant ne pas m’endormir, espérant qu’on me trouve avant de mourir, ou que mon dernier souffle se fasse au plus vite... Non !  Je dois rester en vie pour les venger. Qui sont-ils ? Les maisons autour de la nôtre ont volé en éclat, comme si des montres nous attaqué… Des ours ?  Je n’arrive plus à penser, la fatigue, le couteau, le froid, tout cela m’engourdit et m’offre qu’une possibilité, qu’une envie : me reposer et ne plus rien sentir.  

Je tremble sous la douleur, mon cœur a des dératés. Il vibre. Au loin j’entends les cris des membres de ma famille. Ils hurlent et se battent contre cet ennemi invisible. Un bruit envahit la pièce. Une présence qui arrive trop tard. Je m’enfonce doucement dans le noir. Mes yeux s’éteignent à leur tour.

Mon ouïe va bientôt suivre le même chemin, même le sang, dans ma bouche, n’a plus de gout. J’étouffe, le liquide carmin s’engouffre si vite que je n’arrive plus à le recracher.

Avant de devenir totalement sourd, j’entends au loin, la voix d’une femme. Elle me hurle dessus, essaie de me tenir éveiller.

Elle me ramène à la réalité. La douleur revient, plus forte. L’arme est toujours en moi. Personne ne cherche à l’enlever. Je bouge dans tous les sens, mais une poigne m’enserre. Qui sait ? Je me débats. Enfin je pense le faire. Je n’ai plus la force. Sont-ils là pour terminer leur tâche ?

On me tourne, me mets sur le côté. Je crache le sang qui bloque l’air. Je respire mais le sang revient. Il revient toujours pour bloquer ma respiration. Il coule sur le plancher, coagule et se glace…

Je m’enfonce doucement dans les limbes. Je m’endors dans un lit soyeux… La fin approche, l’esprit du clan va venir me chercher et m’amener avec lui… Mais autre chose se passe. Je sens quelque chose prendre le contrôle. La haine s’insinue en moi, pour y rester à jamais…


***

USA, 13 septembre 2000

Je me relève soudain, entouré d’un tissu qui gratte. Je respire, avale toute l’air autour de moi. Mon rêve s’efface doucement de mon esprit, il disparait comme tous mes souvenirs d’avant mon réveil. Je n’ai plus rien en tête, même pas mon nom. Qui suis-je ? Où suis-je ? Quel âge ai-je ? Je me lève, regarde partout autour de moi.

J’entends des bruits, des bips qui m’assaillent. Que fais-je ici ?

— Monsieur calmez-vous…
— Qui suis-je ? Où suis-je ?

Je ressens juste l’envie de me venger, de détruire plein de chose autour de moi. Et les médecins qui ne me disent rien, eux aussi ne savent rien sur mon passé ? A côté de moi, je vois un livre. Un cahier étrange et ancien. M’appartient-il ? Je réussi à la prendre et le lis. Dessus, je trouve des éléments étranges. Des noms de plantes, des espèces imaginaires, des explications sur chaque élément… Des techniques de combats…

Les jours passent sans que rien ne me reviennent en tête, je perds espoirs.  Je reste dans cet hôpital à me morfondre. Je dois être quelqu’un d’actif vu que mon corps désire bouger.

Au tout début, on m’a expliqué mon amnésie. J’ai oublié tout mon passé, jusqu’à mon nom à cause d’un traumatisme. D’après les docteurs, j’ai une chance sur deux de recouvrer mes souvenirs. Sois tout me reviendra, soit je ne me rappelai de rien, tout dépend de mon mental.

De temps à autre, une femme vient me voir plusieurs fois par semaine, brune, les yeux bleus... Elle me parle d’un clan de chasseur anéantit par un monstre, un ours garou... Enfin d’après elle. Je n’arrive pas à lui faire confiance. Je n’arrive pas à la comprendre. Rien de ce qu’elle me dit n’a de sens. Elle me parle de loup, de monstre, elle me raconte tout ce qui est dans mon livre. Elle m’affirme que c’est la réalité, mais je ne la crois pas. Elle me ment.

J’attends d’autres discussions sur le sujet de mon amnésie, les inquiétudes et le pire d’entre tous, certaines messes basses prouve ce que dis cette femme. Je sais qu’on m’a retrouvé dans un village Inuits. Que tous les habitants sont morts, qu’ils ont tous était griffé ou poignarder par un monstre. Ils n’arrivent pas à dire autre chose que montre quand ils parlent de l’horreur qu’est survenu... Je suis le seul à avoir survécus à l’attaque. Mais rien, je ne me souviens de rien de tout cela, m’a vie débute dans cette chambre d’hôpital à mes yeux.

Les mois passent et les visites de la femme cessent. Je n’ai rien retrouvé de mon passé. Sauf cette haine qui grandit. Je ne sais pas pourquoi mais je n’aime pas les ours. Ni les loups ou les renards… C’est étrange… Avait-t-elle raison ?

Sans parent et ne pouvant rester à vie dans cet hôpital, je me suis retrouvé dans un orphelinat. J’en suis ressorti assez vite grâce à une famille américaine.  

La mère, dans l’incapacité d’enfanter à cause d’un accident, a décidé d’adopter un jeune enfant, avec son époux. De suite, ils ont voulu me prendre comme héritier. Fait étrange, habituellement les gens préfèrent prendre des bébés pour vivre leur premier pas, leur première dent…  

Mes parents adoptifs travaillent tous deux comme Docteur. Ils m’ont donné le gout pour ce métier et ont tout fait pour que j’y arrive. Ils m’ont aussi offert des courts de combat, dont je ne connais rien. Des techniques que j’ai maitrisées en peu de temps, presque comme un réflexe… Du passé ?

Passé qui ne m’est toujours pas revenu. Le massacre du clan d’Inuit, conté par les médecins, et les journaux restent un inconnu dans ma vie, peut-être est-ce mieux ainsi ?

Bref, depuis mon adoption, ils me préparent pour de longues études mais aussi pour autre chose dont ils ne veulent pas me parler pour l’instant. Sous la demande de mes familles, j’étudiais aussi le profilage, matière que je délaissai pour la médecine. Comme si je voulais suivre les traces de Ducky dans NCIS, même si le personnage est assez intéressent.

Mon bac en poche, j’entre dans l’université pour étudier pendant six années la médecine en général, tout en travaillant dans un petit hôpital du comté en tant qu’Externe… Après, j’ai enfin pu faire ce que je désirai et me suis spécialisé dans les urgences. J’ai passé ces quatre années en tant qu’interne dans un hôpital loin de chez moi. Les études terminées, mon doctorat en poche, je retourne voir mes parents quand un policier s’approche de moi. Elle s’inquiète de ma réaction. Elle a une mauvaise nouvelle. Je le ressens. Que veut-elle me dire ? Elle me mène à la morgue de la ville de mes parents. Je m’inquiète… Je tremble quand il ouvre la porte et sortent des lits d’aciers où deux corps sont allongés. C’est mon père et ma mère… Ils sont griffé de partout… Un poignard en plein cœur. Je n’arrive pas à y croire. Je bloque sur l’image. Elle me ramène quelques choses à mon esprit. Je suis allongé à terre, un couteau planté dans la poitrine… J’ai du mal à respirer, quelqu’un s’approche de moi, me vient en aide. Je respire avec difficulté. Je me tiens au métal froid qui porte le corps de ma mère. Pourquoi j’ai ce souvenir ? D’où ça vient ? Est-ce que c’est le traumatisme qui m’a fait perdre la mémoire ? Je garde cette image en tête mais rien d’autre ne surgit, je suis toujours dans le flou total…

A côté la policière sourit. Elle me regarde et s’excuse. Mais je ne la crois. Tous ses gestes montrent qu’elle jubile de l’intérieur. Elle n’est pas sincère. Son visage s’inscrit en moi. Brune, yeux bleus. Visage fin, bouche fine. Corps Velte… Je me rappelle d’elle. C’est la femme qui était à l’hôpital avec moi. Elle sort un nouveau corps à côté de mes parents. Elle me fait découvrir un monde que j’ignorais. Un monde ou le surnaturelle existe. Elle m’explique que certain groupe d’humain, des chasseurs combattent les monstres qui ont tué les deux docteurs m’ayant adoptés. Après avoir enlevé une plante, entourant le corps de l’assassin, j’arrive à voir des poils sur le corps. Des poils blancs, totalement blancs…

Que se passe-t-il ? Qu’est-ce que c’est ? Je me retourne vers la femme, le cœur battant, les mains tremblantes. J’entends autour de moi les gens respirer, comme si mes sens se décuplé. La peur me donne des ailes.

— C’est l’assassin. Le tueur des deux personnes devant toi. D’autre membre de son espèce existent de par le monde et ton rôle sera de les tuer. Tiens ton affection. Beacon Hill. Et n’oublie pas, tu es là, grâce à moi…

Puis, avant de partir, elle me sort :

— Ton passé reviendra. Il se rappellera à toi, dès qu’il se répètera, mais pour ça tu dois aller à Beacon Hill. Chacun de tes gestes peuvent te rendre la mémoire.  

Pourquoi cette bête a-t-elle tué mes parents adoptifs, eux qui ne désiraient que sauver des vies, avec leur travail ? Qui a anéanti tout ce clan et dans quel but ? Pourquoi ne suis-je pas mort moi aussi ? Le monstre va-t-il revenir pour en finir ?

Je ne dois pas laisser faire cela, je dois empêcher ces démons de tuer d’autres humains. Je me prépare, laisse tout derrière moi et part à Beacon Hill. Je n’ai même pas besoin de trouver un job.

Toi et le forum

► Prénom / Pseudo : Moi, moi mon moi.
► Âge : l'âge que j'ai
► Comment nous as tu trouvé ? Via Google ?
► Un mot sur le forum : génial.
► Tu as lu le règlement ? Oui ? Alors réponds à la question suivante. ;p
► Quelle est la phrase cachée ?

► Écrire [Terminé] sur le titre quand tu as fini. Merci !