Brumes du Passé : Puma Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 30 ans
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Brumes du futur : Puma Meute & Clan : Corleone Organizzazione Âge du personnage : 39 ans
Alias : Il gattino Humeur : En pleine crise de maturité Messages : 484 Réputation : 173 Localisation : Près d'un radiateur
Sujet: Monde à l'envers [FT Ryan O'Connell] Mar 9 Juin 2020 - 10:49
Andy Turing & Ryan O'Connell
Monde à l'envers
Sac sous le bras et fraîchement douchée, elle quitte le dojo après avoir salué Shin et Nathan une dernière fois. Demain elle ne travaille pas, en tout cas pas dans cet endroit. La blonde compte donc bien en profiter pour trouver le temps de faire ses premiers cartons et continuer à chercher un petit appartement qui peut rentrer aisément dans son budget souvent un peu serré. C'est la fin de la douce époque de la colocation. Amance partira bientôt vivre chez son homme avec toute la famille de ce dernier. Si les nausées de la brune semblent reculer au fil des jours qui passent c'est pour mieux laisser un léger renflement s'installer là où demeurait jusqu'ici un ventre parfaitement plat. Régulièrement Andy tente des approches auprès de son amie, ne veut pas qu'elles partent vivre chacune de leur côté sans avoir eu le temps de redevenir proches. Ce bébé fait le bonheur de la française tout en la poussant parfois sur la voie de l'angoisse. Elle n'a pas besoin de devoir gérer une puma lunatique en plus de tout le reste.
Andy s'amuse à faire tourner l'anneau du porte clé qui soutient celle de son auto autour d'un de ses doigts tandis qu'elle se dirige souriante vers le parking non loin de son lieu de travail où dort sa voiture depuis ce matin. Sa place habituelle est dans un coin de reculé, le plus proche de la petite boulangerie qui fait régulièrement les frais de sa gourmandise. Alors qu'elle songe déjà aux beignets qu'elle a vu être installés dans la devanture en arrivant tôt dans la matinée, elle se fige quand un cri lui broie les oreilles. Cri qu'elle est visiblement la seule à entendre. En effet près de la blonde, un passant continue son petit bonhomme de chemin comme si tout était normal. Andy presse toutefois le pas, inquiète quand elle croit reconnaître la voix d'une des élèves qu'elle a eu en dernière heure.
Nouveau passant. Une femme qui évite le regard de la professeure de yoga quand elle passe près d'elle. Il se passe quelque chose d'inhabituel c'est certain. La puma allonge le pas, puis finalement se met à courir malgré ses hauts talons avant d'arriver dans une ruelle où reposent des bennes à ordures. Son sang se glace un bref instant à la vue du sinistre spectacle qui s’offre à elle. Un déchet sur pattes maintien une jeune femme coincée entre un mur et une des bennes. Le tas de fumier ambulant ne cherche même pas à dissimuler ses actes, visiblement persuadé que personne ne viendra aider sa victime en mettant fin à cette horreur. Et le pire c'est que cette logique odieuse n'est pas si loin de la vérité. Le comportement de cette femme qu'Andy vient de croiser donne raison à l'agresseur.
Laisser de telles atrocités se commettre aux yeux de tous de peur de finir à son tour victime. Triste choix mais cruelle vérité nourrie par la terreur. Les lèvres de la puma tremblent quand un grondement sourd naît dans sa poitrine. Un éclair de sauvagerie traverse son regard habituellement doux quand elle s'élance sur l'agresseur d'Hannah sans perdre une seconde de plus.
L'homme, s'il en mérite encore le nom, n'a pas le temps de comprendre ce qui lui arrive quand il se fait tirer en arrière brusquement avant de se retrouver projeté contre le mur. Dans un cri où se mêlent fureur et douleur l'autre devine qu'il est tombé sur plus fort que lui. De nouvelles insultes fusent quand l'ordure fait volte-face, croise le regard de ce petit bout de femme qui vient de le couper dans son forfait.
-Andy ! Comment ? -Hannah il faut que tu partes ! Je maîtrise la situation ! On se revoit mardi.
Hannah tremble, visiblement pas en état de se remettre droite sur ses jambes. Choquée la rousse fixe sa professeure de yoga qu'elle devait penser si douce avant d'assister à cette scène. Il faut dire que la puma cache bien son jeu. Dans cette ville, elle a apprit que pour vivre heureuse, il fallait cacher ses capacités aux yeux de tous. Dans la bouche de Derek, elle a découvert une vérité qu'elle imaginait absurde jusqu'ici. Les humains ne sont pas tous bons et parfois certains d'entre eux, avec comme seule excuse la différence, jugent bon de tuer sont qui n'ont d'humaine que l'apparence.
Voyant que son élève met du temps à réagir, la puma quant à elle agit. Et vite. Elle attrape le bras de la jeune femme affolée, la force à se redresser rapidement. Une fraction de seconde, c'est tout le temps dont elle dispose avant que tas de merde ne trouve intelligent de rendre les coups. Et cela ne manque pas. Hannah est encore dans la ruelle quand l'autre se rebelle, attrape le bras d'Andy pour tenter de la tirer à lui et lui faire payer son acte de bravoure.
-Sale garce ! T'aurais dû te mêler de ce qui te regarde. Mais ça m'arrange, t'es mieux gaulée que ta copine.
Cette fois c'est crocs apparents qu'Andy se rue sur l'homme pour lui faire biser le mur une fois de plus. L'ordure grogne quand la prise de la puma se resserre autour d'un de ses poignets. Et lorsque fatalement des os craquent et se brisent, que l'homme se met à hurler, Andy murmure à son oreille. Faisant plier l'autre, implacablement. Simple humain contre fauve furieux, il n'a là aucune chance de prendre le dessus sur cet affrontement.
-T'as rien dans le pantalon et pas de fierté non plus tas de merde. Vas-y, crie. On va voir si quelqu'un va venir sauver tes fesses.
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Ryan O’Connell
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Sujet: Re: Monde à l'envers [FT Ryan O'Connell] Ven 12 Juin 2020 - 9:15
Il fallait avouer qu’une petite ballade de temps en temps, aidait à apprécier le coin paumé où nous vivions. Enfin bon, au départ Ryan était partie avec un semblant d’espoir en arrivant à Beacon Hills, puis très vite s’était dit que la ville était aussi ennuyeuse que les petites cités qu’on voyait dans les téléfilms de l’après-midi et qu’on s’était bien fichu de lui à la fin. Mais depuis qu’il avait découvert que ce petit coin perdu abritait bien plus de créature que New-York même, sa vision du coin avait fortement changé. C’était curieux, mais bizarrement, O’connell se demandait si au final, il ne pourrait pas enfin se sentir chez lui. Plus d’agression d’odeur et de son déjà, et savoir que d’autres personnes semblables à lui vivaient ici l’aidait à se sentir à l’aise. Remontant donc les rues, mains dans les poches, sourire à toutes les jolies passantes et passant, le flic en pause se demandait si tel ou telle pouvait être une créature ou non. Grâce à son flair, il arrivait mieux à distinguer ce qu’on pourrait nommer race. Et maintenant qu’il en découvrait de nouvelle, les reconnaître devenait plus facile. Bon, il n’y avait pas de garous ou de contrôleur de vent à chaque coin de rues, mais Ryan retrouva un peu d’espoir de trouver une bonne compagnie. Quelqu’un avec qui parler, qui pourrait comprendre ce qu’impliquait d'être un lycanthrope au milieu d’humains qui ne vous voyaient qu’à travers la télévision.
À part cela, il fallait avouer que Beacon Hills avait aussi son petit charme. Il y avait de l’activité, on était entre la ville et le village, donc on y retrouvait facilement les avantages des deux. Ryan appréciait passer devant ces boutiques si différentes les unes des autres colorés, le peu de circulation sur la route, et de ne pas devoir surveiller là où il marchait, car à la grosse pomme, on ne pouvait poser le pied ailleurs que sur des mégots, des magazines abandonnés, et même des seringues. Vous imaginiez l’ambiance. Là, on respirait bien, on se détendait, on était moins stressé et les gens semblaient bien plus accueillant. L’irlandais se souvenait quand il saluait avant. Les gens passaient sans le regarder, de bonnes petites machines qui accomplissaient leurs besognes et rien de plus. Si cela choquait notre ami au départ, il s’en amusait à la fin, riant du comportement détaché des citoyens. Beacon était différente, plus hospitalière. Il fallut un petit moment pour le policier de s’y faire et y retrouver du plaisir, chose qui arriva plutôt rapidement finalement.
Sifflant donc pendant qu’il marchait, le policier eut le rappel que malgré le cadre sécurisant de la ville, l’endroit avait aussi sa part d’ombre. Bandits et agresseurs vivaient ici aussi et il fallait croire qu’œuvrait le jour ne leur posait aucun problème. Qu’est-ce qu’il lui faisait penser cela ? Alors qu’il passait devant une des nombreuses ruelles de Hills, Ryan entendit tout d’abord le bruit d’une altercation. Revenant sur ces pas en mode marche arrière, le policier se pencha pour voir ce quoi il en retournait et découvrit qu’effectivement, deux personnes se battaient. Il pourrait bien ne pas s’en occuper et poursuivre sa marche. Mais il était flic, le devoir avant tout. Et même s’il appréciait le cadre vacance de Beacon, Ryan restait un amant de l’adrénaline. Attaquer et tabasser de la racaille ou mieux, cela l’excitait. Donc on pouvait dire que sa journée avait tout pour plaire.
"Hey !" Interpella t’il tout en bondissant dans la ruelle.
Son réflexe fut d’attraper l’agresseur, ou plutôt l’agresseuse pour l’éloigner de sa victime. On se serait dit « Ne serait-il pas mieux d’aider la femme ? » Dans la pensée populaire sans doute, mais Ryan fut entraîné et on lui avait appris qu’il fallait avant tout neutraliser la personne qu’on voyait en premier, menacer l’autre. Pourquoi ? Car on ne pouvait savoir qui avait commencé en premier et que la première personne vue se montrant menaçante était rapidement la principale suspecte. Bon encore, il n’était pas en service, juste ses leçons et son expérience qui jouaient, car là, il chercha juste à mettre fin à une altercation.
"Police ! On se calme ici !" Ordonna t’il.
Alors qu’il fit tournoyer en quelque sorte la jeune femme pour libérer l’humain, le policier remarqua quelque chose, même si cela ne pouvait durer qu’une fraction de seconde, quelque chose d’étrange chez elle. Il aurait juré avoir vue des crocs, de belles dents pointues dans la bouche de la femme, ceci ne manqua pas de le surprendre.
"Quoi ?" Murmura t’il. Une autre créature ? Génial dans ce cas ! Mais que pouvait-elle être ? Il ne reconnaissait pas l’odeur des loups et la seule autre créature à dents pointues agresseuse d’humain qui lui venait à l’esprit fut… Vampire !
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Sujet: Re: Monde à l'envers [FT Ryan O'Connell] Mar 16 Juin 2020 - 11:45
Andy Turing & Ryan O'Connell
Monde à l'envers
L'agresseur de la pauvre Hannah se tortille contre le mur pour tenter d'échapper à la poigne de la puma. Visiblement il ne pensait pas tomber sur quelqu'un de plus fort que lui, certain de pouvoir parvenir à ses fins. Triste réalité, le cœur de cette ordure n'a même pas flanché quand il a menacé Andy à son tour. Il n'y avait aucun mensonge, aucun faux-semblant qui aurait pu laisser espérer que tout cela n'était qu'une mauvaise blague. La blonde souffle tandis que l'autre sanglote. Il l'insulte, trop sot pour prier pour le salut de son second poignet qui risque de subir le même sort que son jumeau.
La puma sourit. Habituellement pacifiste dans l'âme, elle a toutefois ses limites. Des faits et des gestes chez autrui qui peuvent la faire sortir de ses gonds. La rendre violente. Comme une jouissance d'appuyer son pouvoir sur l'agresseur devenu victime, elle tord un peu plus le poignet déjà brisé de ce dernier. Sur le point de le forcer à s'agenouiller pour mieux quémander sa pénitence, elle est figée dans son action par un gêneur. Un de plus. Quand le nouveau joueur la touche pour la forcer à se retourner, Andy feule. Instinct primaire. L'homme sent le loup. Une fragrance qu'elle connaît parfaitement à présent. Mais on est bien loin de l'odeur chaude d'Alessandro, nuance de chaleur et de musc.
Non... Le nouveau venu sent juste le chien mouillé. Chien qu'on aurait fait tremper dans une barrique de bière. Le nez de la puma se fronce, mine écœurée elle observe l'homme sans même chercher à dissimuler les crocs qui emplissent sa bouche. L'autre andouille les a déjà vu de toute façon, c'est une des raisons qui fait qu'il s'est rapidement mit à pleurer comme une fillette. Et nouvel arrivant, un loup, doit déjà savoir ce que c'est. Après tout sa nature le dote lui aussi d'attributs particuliers. La réponse de la puma est des plus spontanées quand le loup annonce sa fonction.
-Vous étiez où y a cinq minutes ? En train de siffler une bière avec un beignet ? Vous avez un don pour arriver quand on a plus besoin de vous.
C'est l'énervement qui rend la jeune femme aussi virulente. Si les passants ont manqué de laisser un drame se produire dans cette ruelle, préférant fuir pour ne pas s'attirer d'ennuis, ça n'a pas été son cas. Et dans le ton qu'utilise cet homme, ce représentant des forces de l'ordre, quelque chose lui déplaît fortement. Comme s'il la jugeait coupable sans savoir ce qui a pu se passer avant son intervention dont l'utilité demeure encore à démontrer. Mine renfrognée, elle relâche toutefois sa prise sur le malotru. Ce n'est plus à elle de faire valoir la loi à présent et elle en est bien consciente. Tout attributs primaires à nouveau dissimulés à la face du monde, Andy fixe le flic. Audacieuse dans sa posture, non loin d'être impertinente elle s'exclame. En rajoute une couche sans véritablement s'inquiéter des conséquences. Après tout, elle est innocente dans cette affaire.
-Enfin. Mieux vaut tard que jamais.
S'il veut s'attirer tout les mérites dans cette histoire, cela ne la dérangera pas. Du coin de l’œil, elle ne loupe rien de ce qui se trame. L'agresseur d'Hannah profite de cet instant de calme pour prendre la poudre d'escampette, se croyant discret dans la manœuvre. Et le membre des forces de l'ordre ne réagit même pas, n'a toujours pas lâché le poignet de la blonde qui finit par brusquement se libérer de cette prise qui n'en était pas vraiment une.
Le temps s'écoule, avant que railleuse, elle ne pointe une nouvelle fois du doigt l'incompétence de celui qui lui fait face.
-Il se barre. Le méchant. Vous savez, le gars qui agresse les jeunes femmes sans défense. Il me semble que c'est normalement à vous d'agir à présent.
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Ryan O’Connell
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Sujet: Re: Monde à l'envers [FT Ryan O'Connell] Sam 20 Juin 2020 - 8:17
Que pouvait-elle bien être ? Ryan n’avait jamais rencontré de pareilles créatures jusque-là, à croire que Beacon abritait tout un bestiaire bien plus riche que les grandes villes de ce monde. Au vue de l’odeur et du comportement, on aurait dit un gros chat. Une femme chat vampire ! Bon très bien, laissons donc de côté cette histoire de vampire qui semblait de moins en moins crédible et restons sur celle du félin. En tout cas, suceuse de sang ou de pâté, la jeune femme se montra sans hésiter agressif envers le représentant de la loi. En même temps, il l’arrêta donc elle ne risquait pas de trop l’aimer. Un peu dommage, car elle avait quand même un joli minois, mais le flic ne cherchait pas à se faire aimer ce soir. Donc, il ne se laissa pas impressionner par les crachats de la demoiselle.
"Je crois que j'arrive pile au bon moment." Répondait-il sur un ton froid en pointant du menton l’homme qui pleurait comme une Madelaine au sol, les poignets complétement s retournés.
Ryan se fit l’idée suivante. "Pourquoi les créatures, se comportaient-elles comme à la télé ? Genre agresser les gens dans les rues et tout ça !" Bon, on même temps cela lui promettait du sport, même si au fond de lui, O’connell avait une préférence pour les adversaires plus faibles. Même en étant loup-garou, l’irlandais n’était pas le plus fort de sa race, il restait faible en comparaison d’eux, et devait plus souvent utiliser sa tête et son instinct de survie. Enfin bon, il ne s’était pas encore mesuré contre la moindre créature pour le moment. Alors qu’il neutralisait l’agresseuse, l’homme se leva. L’irlandais pensait pouvoir s’assurer de son état, la procédure l’exigeait, mais aussi savoir si oui ou non, il comptait porter plainte et avait besoin qu’on le conduire à l’hôpital. Au lieu de cela, l’humain prit les jambes à son coup, fuyant tout le monde, ce qui laissa quelque peu penaud le représentant de l’ordre. La féline se libéra donc de l’emprise du loup, et cracha que c’était en réalité, l’humain qui fuyait non Ryan, un agresseur de femme et qu’il était de son devoir d’agir.
Considérant tantôt du regard la féline puis l’humain qui devenait de plus en plus petit dans la ruelle, l’officier attrapa une boite de conserve vide, sans doute tomber des poubelles à côtés, recula d’un pas ou deux, donna de l’élan à son bras puis… Lança le contenant vide devant lui. La petite boite en aluminium décrivit un arc de cercle pour retomber rapidement sur la tête du fuyard. On entendit un « poc » au loin, suivit d’un cri de douleur, avant de voir s’écrouler au sol la victime qui devenait suspecte à présent. Le policier fit un signe de victoire.
"J’ai besoin de sa déposition." Prétexta-t-il, pour cacher qu’il n’était d’humeur à jouer à la course. "Mais vous n’êtes pas sortie d’affaire, j’attends des explications de votre part Catwoman."
N’étant pas en service, Ryan n’avait ni arme, ni voiture, ni menottes. Enfin, ses menottes étaient restées dans sa voiture perso, ne posez pas de question. Il avait juste son badge sur lui, alors le mieux à faire serait d’appeler le bureau pour qu’ils envoient quelques agents pour l’épauler. Mais avant, il tenait à comprendre ce qu’il se passait avant de livrer les deux énergumènes aux forces de l’ordre. Car on lui demandera malgré tout un rapport et il vaudrait mieux en savoir un maximum pour éviter quelques ennuis. Quand des passants ralentissaient pour voir ce qu’il se tramait, O’connell sortait justement son badge, expliquant qu’il s’agissait d’une enquête. Cette réplique marchait parfaitement, les gens passaient leur chemin sans demander quoi que ce soit.
"Bon à nous. Nom, prénom et profession. Et racontez moi votre version des faits."
On disait que depuis la nuit des temps, chats et chiens se livraient une guerre sans merci. Cela était sans doute vraie. Ces créatures ont transmis cette haine, cette méfiance à leurs cousins thérianthropes car les deux personnes, semblaient se vouer déjà un certain mépris. En plus de l’altercation, Ryan sentait quelque chose qui le dérangeait chez cette femme, sans trop savoir quoi.
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Sujet: Re: Monde à l'envers [FT Ryan O'Connell] Jeu 25 Juin 2020 - 13:54
Andy Turing & Ryan O'Connell
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Le flic la regarde, puis fixe le malotru qui fuit tranquillement sans demander son reste. Il se pense certainement sorti d'affaire. Le loup attrape une boîte, fait un pas en arrière, un second pour la forme. Puis sur un coup de chance parvient à envoyer son peu ragoûtant projectile sur l'agresseur d'Hannah. Bruit sourd, comme si soudainement cette ruelle était devenu le théâtre d'un vieux dessin animé à l'humour dépassé. Le voyou crie, n'aide en rien cette scène à gagner en crédibilité.
Andy refuse de jouer le rôle de la cruche en détresse. Et celui de l'admiratrice ébahie par la puissance de monsieur flic n'est pas non plus à son goût. Elle se redresse, digne au milieu des poubelles. Hausse simplement les épaules quand le loup appuie son geste que rien ne rendra digne d’intérêt aux yeux de la féline. Tout ce qu'elle désire en cet instant, c'est rentrer chez elle. Prendre une bonne douche, manger, faire quelques cartons et se remettre à travailler. Un programme chargé qui ne tolère pas l'approximation. Alors quand devant elle, le membre des forces de l'ordre tente de se justifier après ce qu'elle nomme une longue liste de bourdes, c'est presque trop pour les nerfs de la puma. Et ce surnom, familiarité qui ne va pas de paire avec leur actuelle situation empire les choses. De son regard devenu noir, Andy fusille le loup. Sa colère de se savoir mise de cette manière à la mauvaise place dans toute cette histoire suffit à lui mettre les nerfs en pelote.
Pour ne pas s'enfoncer, elle choisit la plus sûre des voies. Celle du silence. Pour laisser le flic s'embourber encore un peu plus, elle lui laisse le devant de la scène. Et ce dernier semble apprécier cette idée. Le voilà qui montre sa plaque à tout les passants. Même pas un syndrome du héros, non c'est en dessous de ça. Une fierté à avoir le droit de porter un uniforme qu'il n'a même pas sur le dos en ce moment. Pas inspecteur, sinon il le préciserai pour cajoler son ego. Donc certainement pas en service. C'est sans doute pour cette raison qu'il se donne des droits qui ne vont pas de paire avec sa plaque. Andy inspire, lassée de voir cette situation s'étirer, empiéter sur ce qu'elle espérait être son temps libre. Prête à se racler la gorge pour rappeler le mariole à l'ordre, elle n'en a toutefois pas le temps. Le loup s'adresse à elle, un ton de voix désagréable habitant ses dires.
Elle n'est donc pas la seule à ressentir un profond mépris pour l'autre. Revancharde, elle soupire puis se lance. Le minimum, c'est tout ce qu'elle va lui donner. Il n'y a rien d'officiel dans cette scène qui se joue au milieu de cette ruelle. Mais elle est pourtant forcée de collaborer si elle souhaite que cet instant dure le moins de temps possible.
-Andy Turing. Professeure de yoga dans le dojo qui fait l'angle de la rue.
Elle refuse d'en dire plus. Certaine d'être dans son bon droit en agissant de cette manière. La loi elle la connaît bien. Et elle a pour habitude de la respecter, sauf en cas de force majeure cela va de soi. Si elle sait les activités de son homme, elle refuse toutefois d'en savoir trop à ce sujet. Pour ne pas se donner la peine d'avoir à choisir. Même si de ces deux chemins, elle sait déjà lequel elle suivrait si elle devait un jour se retrouver face à un ultimatum. Alessandro prime et ce sera toujours le cas. Il fait de son mieux pour protéger la blonde et c'est tout ce qu'elle lui demande. Ne pas la mêler plus que nécessaire à ce monde sombre dans lequel il évolue et dont il ne sortira jamais.
Nez en l'air, elle jauge le loup. Cherche chez lui un peu de grandeur. De quoi lui donner envie de vouer un quelconque respect aux forces de l'ordre. Mais après Jeff qui l'a trahi, qui l'a donné à ceux qui sont responsables de la mort de Taylor, elle a bien du mal à voir quelque chose de louable chez le flic lambda. Le loup insiste, devient insupportable tant il se pense bon dans ce qu'il est en train de faire. De son côté Andy compte les points. Positifs et surtout négatifs. Elle sait que son malus dans cette histoire, c'est ce poignet brisé. Mais s'il en avait eu l'occasion, l'agresseur d'Hannah aurait fait bien pire quand ils se sont retrouvés tout les deux dans cette ruelle.
-Avocate également. Vous pourrez vérifier ça au poste quand vous aurez prit la peine d’appeler un de vos collègues. Car je refuse de vous suivre. Vous n'êtes pas en service, vous ne m'avez même pas dit mes droits et je ne pense pas que le lancer de conserve soit dans les procédures habituelles. La plaque que vous avez montré à qui voulait bien la voir n'est rien d'autre qu'un substitut de pénis dans notre situation monsieur O'Connell.
C'est sans remords qu'elle insiste sur le titre qui accompagne le patronyme du loup. Elle ne le voit pas comme un agent des forces de l'ordre et refuse de le faire tant qu'il ne se comportera pas comme tel. La blonde croise les bras sur sa poitrine, aussi fermée physiquement que verbalement à toute discussion. Rien de ce qu'elle pourra dire ne jouera contre elle, Andy en est certaine. Même si elle n'est pas une blanche colombe dans cette affaire, elle sait qu'elle peut parvenir à s'en sortir sans trop de mal. Et ce quitte à prendre le risque d'égratigner la carrière du pauvre gars qui lui fait face.
Toutefois, elle tente mentalement de se remémorer le numéro de téléphone d'Hannah. Bientôt elle n'aura plus d'autres choix que celui de devoir justifier cet abus de force dont elle a dû faire preuve pour maîtriser celui qui pigne maintenant sur le sol en se frottant la tête de sa main valide.
Le témoignage de son élève lui sera alors des plus précieux.
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Sujet: Re: Monde à l'envers [FT Ryan O'Connell] Sam 27 Juin 2020 - 9:08
On pouvait dire officiellement et sans avoir peur de se tromper, que les deux ne s’aimaient pas du tout. Ryan, qui d’habitude aimait jouer de son charme auprès de la gente féminine, fut rapidement couper de cette envie, dès le départ. Au moins, la fille collabora, du moins au strict minima, et l’agent nota les quelques informations qu’on voulu bien lui communiquer. La pique qu’elle lança, ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. Quand on touchait à l’égo de notre chère ami irlandais, cela pouvait vite dégénérer. Néanmoins, aussi fantasque et sang-chaud qu’il était, il savait au moins où était la ligne à ne pas franchir et pouvait faire preuve d’une bonne maîtrise, du moins… Au strict minima.
"Je vais appeler mes collègues ne vous en faites pas. Et non, je ne lis pas vos droits, car je ne vous arrête pas alors relax. Et si je n’avais rien fais ? Vous auriez râlé pour ça aussi ? Le gars est neutralisé non. Et on dirait que vous avez quelque chose à compenser."
Ryan n’alla pas bien loin, mais lança un regard bien mesquin à la jeune femme, attrapant pour téléphone pour demander des renforts. Il était en civil oui, mais un flic, un bon, arrêtait les méchants et sauvait les gens qu’il est un uniforme ou non sur le dos. C’était un métier de tous les instants, où le devoir appelait même quand on était en pause. Quel drôle de monde quand même non ? On se plaint quand les flics ne se bougeaient pas pour X raison, mais quand c’est le cas, on protestait encore. Il ne fallait pas s’étonner après, que la police criait au ras-le-bol ou que même Ryan prenait quelques libertés. Il se rappelait de ses débuts dans la police justement. S’il s’est engagé justement pour des raisons personnelles, le jeune homme avait tout de même cette vision quelque peu idyllique de la police. Il essaya d’être sérieux dans son boulot. Mais, pour des raisons qui lui échappaient encore, les gens venaient s’en prendre à lui quand un autre policier leur a fait un affront. C’étaient souvent les mêmes agents en torts, mais l’irlandais servait de défouloir et très vite… Finissait par se relâcher, encore plus, sur le plan comportement.
Donc, cette Andy pouvait cracher, menacer, se moquait etc. O’connell ne tremblait pas devant elle, même, il en riait. Bon, il se marrait intérieurement, car il se doutait que si la féline le voyait s’esclaffer devant elle, ça risquait de barder sévèrement.
"Bon, mes collègues ne vont pas tarder. Vous dites que ce gars agresse les jeunes femmes ? Vous en êtes une de ses victimes ?"
Ryan avait un peu de mal à le croire, tout simplement parce qu’il avait surpris Andy malmener cet humain. Elle lui avait briser le poignet, ce qui était largement pire que recevoir une conserve sur la tête. Pour le moment, c’était parole contre parole, mais O’connell ne voulait écarter aucune piste. Comme quoi, il pouvait être bourrue, mais n’était pas fermer. Néanmoins, c’était tentant de l’envoyer de suite derrière les barreaux histoire de la calmer un peu. Très bien, le loup-garou pouvait comprendre que cette jeune femme soit légèrement à cran pour diverse raison, comme une soirée qui tournerait mal, si elle ne lui mentait pas. Mais l’agent de police n’était pas là pour servir de défouloir. Les habitants de cette ville semblaient avoir le même sale caractère que ceux de la grosse pomme.
Il se rassura cependant, en se disant qu’une fois que la voiture de patrouille sera là, ce sera le problème de ses collègues après. En tout cas, déjà cette histoire risquait d’avoir raison de l’envie de l’irlandais de jouer les bons samaritains. Pour revenir à l’homme, potentiellement la victime, ce dernier se massa la tête, et semblait encore sonner. Lui aussi, Ryan va avoir besoin de sa déposition, et connaitre sa version des faits. Il appela donc ce dernier, qui regarda de manière agar le policier qui l’invita à les rejoindre.
"La police arrive mon gars ! Vous pourrez tout expliquer comme ca."
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Sujet: Re: Monde à l'envers [FT Ryan O'Connell] Mar 30 Juin 2020 - 11:13
Andy Turing & Ryan O'Connell
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Elle a profité que le policier s'éloigne pour envoyer un discret message à son élève. Lui indiquant qu'elles devaient se retrouver au poste de police dans moins de quinze minutes. La raison : Un flic horripilant était venu à son tour dans la ruelle, loupant de quelques minutes l'instant où il aurait pu passer pour un héros. Un vrai. En secourant la demoiselle en détresse et en arrêtant le vilain. C'est trop tard pour ça et même si envoyer des piques à celui qui a oublié qu'il n'était pas en service est un jeu amusant, Andy sait qu'elle ne fait là que donner plus de corps à la mauvaise image que le loup s'est déjà construite à son sujet.
Sourire faux mais charmant aux lèvres, la féline redresse la tête quand ce O'Connell revient vers elle. Visiblement il hésite toujours. N'est pas encore parvenu à déterminer qui était la victime dans toute cette affaire. Avec un flic lambda, un petit humain cela aurait sans doute été bien différent. En effet qui aurait pu soupçonner une petite blonde gracile, juchée sur de hauts talons d'avoir pu briser un poignet en deux de cette manière.
-J'aurais pu l'être. Il agressait une de mes élèves quand je suis arrivée. Et il a clairement affirmé qu'il était prêt à changer de proie. Je n'allais tout de même pas me faire violer entre les poubelles pour simplifier votre travail monsieur. Ne sachant pas qu'un boy scout allait nous rejoindre j'ai préféré prendre les choses en main. Je suis navrée si cela vous dérange.
Elle n'est pas desolée du tout. Elle pointe juste une nouvelle fois l'incompétence du loup, souligne par la même occasion le manque de jugeote criant donc il fait preuve depuis le début. Il sait lancer des canettes certes, mais il semble aussi plus porté sur le physique que sur le cérébral. Tout les clichés sur les forces de l'ordre sont réunis en un seul étrange spécimen. En cet instant la blonde sait qu'elle tient des cartes en mains, ignore juste combien. Devine qu'avec un peu d'aide, celle d'Hannah, elles lui suffiront à gagner cette bataille qui se dessine à l'horizon. Égratigner la carrière du rigolo est un objectif de plus en plus tentant. Ce qu'elle veut à présent, c'est aller au poste. Prouver à l'autre qu'elle était dans son bon droit. Elle doute qu'il connaisse les textes de loi aussi bien qu'elle. Le manipuler pourrait être aisé.
Physique mais pas cérébral. Le genre à faire du zèle tout en parvenant à se persuader que c'est normal d'agir ainsi.
Andy recule d'un pas quand l'agresseur de demoiselles arrive près d'eux. Le gars baisse les yeux pour ne pas avoir à croiser son regard. Visiblement la leçon du jour a porté ses fruits. Méfies toi des filles que tu penses fragiles mon gars, parfois elles sont capables de cogner plus fort que tu ne le fais. La violence pour contrer la violence. Quand aucun arbitre n'est présent, la loi du plus fort reprend ses droits. Prime sur l'humanité. Aujourd'hui l'arbitre est arrivé avec un temps de retard et ce n'est pas plus mal. Ce type n'est sans doute pas prêt de retoucher un femme sans avoir obtenu son consentement. Mais la violence n'a pas de genre, pas de sexe. Un vagin ne rend pas plus doux qu'un pénis. Dans son hésitation le flic brille cette fois par son intelligence. L'exception qui confirme la règle.
-C'est une bonne chose. J'aimerais que cette affaire se règle au plus vite. J'ai un emploi du temps chargé. Donc pas de temps à accorder à une bavure en devenir.
En silence, ils attendent le reste de la cavalerie. Qui prend tout son temps pour faire son apparition. Ils ne doivent pas faire partie de la catégorie des urgences. C'est quand son téléphone vibre que la blonde réagit enfin. Un numéro non enregistré dans son répertoire. Mais une série de chiffres qu'Andy connait bien vu qu'elle vient de les composer après avoir dû faire travailler sa mémoire. La féline lève une main en guise de geste d'excuses, s'éloigne d'un pas. À l'autre bout de la ligne c'est toujours l'angoisse qui habite la voix d'Hannah. La jeune femme a du mal à se remettre de ce choc émotionnel auquel rien ne pouvait la préparer.
Andy inspire, cherche comment mettre à mort cet élan de panique qui traverse son élève. La jeune femme est déjà au poste, espérait la trouver sur place. Mais au lieu de ça, tout ce qu'elle y a dégoter c'est un homme un brin macho qui lui demande de ne pas le déranger pour si peu. Pas de blessures, pas d'agression.. Drôle de logique.
-On arrive bientôt. Tu poses tes fesses sur une chaise. Tu nous attends. Et tu ne sors pas. Même si on veut t'y pousser. Récupères moi le nom de cet monsieur si tu le peux. Je te passe le policier qui est avec moi.
Andy tend son téléphone au flic.
-Elle s’appelle Hannah Gutterman. C'est la jeune femme qui se faisait agresser. Je lui ai dit que nous n'allions pas tarder à arriver au poste de police et qu'il allait vous falloir son témoignage. Elle y est déjà et semble au bord de la panique. Je pense qu'il serait bien que vous tentiez de la rassurer.
La blonde offre au loup une possibilité de briller. De montrer que derrière ses manières rustres et peu conventionnelles, il est aussi probable qu'il puisse agir comme un bon flic. Une voiture se gare près de la ruelle, rapidement ils sont rejoints par deux hommes en uniforme. Le voyou dégage une forte odeur de panique. Fragrance primaire, celle de la peur de celui qui comprend que les ennuis sont là.
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Ryan O’Connell
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Sujet: Re: Monde à l'envers [FT Ryan O'Connell] Ven 3 Juil 2020 - 9:15
La situation entre la féline et le lupin ne semblait s’arranger, et aucun des deux ne paraissait disposer à courber l’échine. Ryan fit appel à une puissance colossale pour garder son calme. Il avait encore le sentiment qu’on lui faisait payer les erreurs de certains de ses collègues. Après tout, Ryan avait vue une agression et était intervenue. Il aurait pu aussi mettre les menottes aux poignets de la dame et la faire arrêter. Non, il se forçat également à lui accorder le bénéfice du doute, même en pareille occasion. Une histoire de fille agressée et la jeune femme se serait prise pour Black Widow ? Pourquoi pas, on était en Amérique après tout et à New-York, on voyait beaucoup se prendre pour des supers héros. Sauf qu’au lieu que ce soit des mecs et femmes de trente ans passés en costume flashis, c’était une femme ayant de réels pouvoirs là.
"On aura l’occasion de vérifier cela."
Que c’était tentant de l’inculper rien que pour rabattre son caquet. Voir cette femme hautaine chuter violemment de son petit nuage. Mais autant de zèle que pouvait prendre Ryan, il se devait de rester professionnel avant tout. N’avait-elle pas dit être avocate ? Sans doute de la défense, les pires ennemis des flics. Car comme on le disait « On les arrêtes, et eux les libèrent ! » O’connell fut aussi la victime de ce petit jeu entre ces deux groupes. Il se rappelait du jour, où il fut heureux d’avoir arrêter un gros dealer de drogues qui refilait ses produits dans une école. Il pensait que cette pourriture finirait rapidement derrière les barreaux, mais son avocat, pire qu’un sorcier, fit abandonner toutes les charges contre lui. Ceci l’avait bien enrager.
La victime/suspecte revint donc vers eux, visiblement bien déboussoler. Il comprima d’une main le haut de son crâne, la canette a dut bien le sonner. Il semblait effrayer par la jeune femme, normal. Mais ne semblait pas plus rassurer en voyant la plaque de l’irlandais. Petit détail intéressant. La fameuse Andy reçu un appel et s’éloigna de quelques pas. Néanmoins, Ryan ne perdit pas une miette de la conversation. Puis, l’avocate du Yoga tendit son téléphone à Ryan, lui faisant comprendre qu’il s’agissait de la principale victime. Le policier attrapa donc l’appareil qu’il approcha de son oreille. On pouvait suspecter le cas d’une éventuelle complice, mais voyant l’air paniquer de l’homme, Ryan donna un peu plus de crédit à la féline.
"Allo mademoiselle Gutterman ? Ici l’agent O’connell. Vous dites avoir été victime d’agression ce soir c’est bien cela ?" Effectivement, la jeune fille était totalement paniquée. On aurait dit qu’elle était au bord de la crise, qu’elle allait faire une attaque. "Tout va bien madame, vous êtes au poste de police, vous ne risquez plus rien. Vous êtes en sécurité et votre amie aussi." On aurait dit qu’Hannah commençait à retrouver son souffle et un peu de son calme. "Nous avons appréhender un homme qui pourrait être le suspect. Il sera bientôt emmené au poste pour interogatoire. Avez-vous fait une déposition ? … Non ? … Ah ! Bon, passez-moi je vous prie l’agent qui vous as reçu… Allo ? Ici O’connell … Oui écoute. Vérifie bien les appels. Tu verras bien que j’ai demandé des renfortsk ils ne vont pas tarder arriver je les entends. Pour une agression … Voilà, j’ai besoin que tu prennes la déposition de la jeune femme merci… Ecoutes, tu enregistre ce qu’elle a à dire et c’est tout … Ca je m’en moque, on a une affaire sur les bras et tu te bouges … Ok, merci. Allo mademoiselle Guterman ? Il va vous écouter. Nous arrivons bientôt, ne vous en faites pas. Au revoir."
Hannah semblait un peu plus rassurée, mais pas complétement. Logique. Ryan rendit le téléphone à Andy Turing, la laissant discuter encore si elle voulait ou non avec son élève. Effectivement, la police était déjà là. L’homme n’était pas rassuré du tout. Il aurait pu prétexter, hurler qu’il était innocent, que c’était cette « FOLLE DINGUE ! » qui l’avait agressé etc. Non, il agissait plus comme un homme prit sur le fait, ayant quelque chose sur la conscience. Ryan voulu éviter le moindre problème, en disant qu’on aura aussi besoin de son témoignage. Mais ce dernier ne semblait disposer à coopérer, criant qu’Andy était un monstre. Sur ce point, Ryan voulu bien le croire, mais quand l’inconnu tenta de frapper, soit l’un ou l’autre, difficile à dire, Ryan esquiva pour lui retourner le bras dans le dos.
"Bon là je commence à en avoir un peu marre."
Finalement, ses collègues arrivèrent dans la ruelle, d’un pas tranquille, mais écarquillant les yeux en voyant leur compère maîtriser quelqu’un.
"Ah enfin vous voilà ! Pas trop tôt. Accompagnez ces gens au poste pour écouter ce qu’ils ont à dire s’il vous plait."
On pouvait dire que Ryan était un peu remonté. Non seulement contre le dédain exprimé par Andy, mais aussi de voir qu’effectivement, ses collègues même à Beacon Hills, prenaient les choses avec tant de légèreté. A New-York, on reprochait souvent le comportement quelque peu enfantin de l’irlandais. Trop de zèle dans ses actions oui. Mais là, il avait l’impression de devoir rattraper un peu tout le monde. Heureusement qu’il pouvait compter au moins sur un ou deux flics sympas.
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Sujet: Re: Monde à l'envers [FT Ryan O'Connell] Mar 7 Juil 2020 - 13:32
Andy Turing & Ryan O'Connell
Monde à l'envers
Cette fois elle ne dit plus rien, laisse le policier prendre les choses en main sans chercher à l'embrouiller. Il y a un moment pour tout et faire tourner ce pauvre loup en bourrique n'est plus à l'ordre du jour. Andy rumine intérieurement à propos de sa journée qui lui paraît déjà comme perdue. Dans un monde où tout va trop vite, le temps est une notion précieuse. Surtout quand on cumule presque trois boulots et qu'on voit sa vie prendre un nouveau tournant.
La puma ne loupe rien de l'échange téléphonique entre le policier et Hannah. Finalement l'autre comique n'est pas si mauvais quand on lui offre le temps nécessaire pour mettre sa cervelle en route. La jeune femme se détend à l'autre bout de la ligne, puis c'est au tour de l'autre flic, celui qui a été odieux avec celle qui venait de se faire agresser. Le loup lui remonte les bretelles et ordonne. Le poste de police paraît comme un lieu anarchique où pour se faire entendre et obéir, il suffit d'être capable de crier plus fort que les autres. Dire qu'on fait respecter la loi dans cet endroit où celle du plus fort est en vigueur. Si la situation s'y prêtait, la blonde oserait se fendre d'un nouveau trait d'humour corrosif sur ce sujet. Mais suffisamment intelligente pour deviner que ce O'Connell l'a toujours dans le collimateur, elle préfère garder le silence. Chaque mot, chaque virgule de trop pourrait lui causer des soucis. Et surtout lui faire perdre encore un peu plus de son précieux temps. Le père d'Alessandro lui a fait remarquer sans prendre la peine de s'essayer à la diplomatie qu'elle pouvait se montrer insolente. Mais cette bourrique bouffie par l'ego et le pouvoir avait tord. Andy peut se taire et se faire toute petite quand elle sent que la parole ne lui fera gagner que des ennuis. La finesse est une vertu dans ce monde où parfois, il faut laisser la certitude de la raison à ceux qui ont tord.
Le flic lui tend son portable. La blonde récupère son bien, glisse quelques mots rassurants à son élève. Des promesses qu'elle est certaine de pouvoir tenir. Tout va bien se passer et dans quelques heures elles seront toutes deux de retour chez elles. Et l'agresseur ira faire un tour en cellule. Sûrement pas assez longtemps, mais dans le cas de ce type ce n'est pas là que demeure la leçon à retenir. Un poignet brisé net, des crocs sur un visage qu'il pensait être celui d'une victime. D'ailleurs le voilà qui se met à brailler, à paniquer quand la cavalerie débarque dans la ruelle.
Andy s'en amuse, lève une main discrète et mime un salut narquois du bout des doigts. Vas-y. Hurles encore un peu. Joues donc la carte de l'hystérie pour mieux perdre en crédibilité. Ce ne sera que plus facile de te charger un peu plus, de justifier de manière encore plus aisée ce poignet brisé. Légitime défense malgré les apparences. Quand O'Connell se fait violent, bloque l'individu malveillant dans une position que la puma espère douloureuse, cette dernière se contente de hausser les épaules avant de souffler quelques mots.
-Et bien vous voyez. Vous avez du mal à rester calme. Faites quand même attention à ne pas lui casser le bras. Vos collègues pourraient penser que c'est vous l'agresseur.
Pas un mot de travers, juste une constatation. Un petit rappel à l'ordre pour faire comprendre au loup que dans la vie la première impression n'est pas toujours la bonne. C'est sans perdre de temps qu'Andy monte dans la voiture de police. À l'arrière avec l'autre tâche... L'homme se glisse dans un coin, se fait tout petit tas de rien pour échapper à celle qu'il voit comme un monstre. La puma inspire, puis sourire au coin des lèvres à l'appui, elle courbe l'échine avant de laisser son regard virer au vert une fraction de seconde.
-JE VEUX PAS RESTER AVEC CE MONSTRE !!! PITIÉ !
Quand un des policiers se retourne pour leur faire face et connaître la raison de ce nouvel élan de panique, Andy se contente de lui renvoyer un grand sourire tandis que tas de merde se transforme en tas de morve. Trois humains sont dans cette voiture avec elle, rien ne saurait remettre en doute son humanité. Sur les trois hommes, un vient de mouiller son pantalon si la blonde se fie à l'odeur qui la prend au nez.
Dépositions des victimes, aveux de l'agresseur. Ce dernier va avoir le droit à une visite à l'hôpital pour soigner son poignet et ensuite il ira faire coucou à un psy pour lui conter sa rencontre avec l'affreux monstre. Andy relit soigneusement les papiers que lui donne le policier qui s'est occupé d'elle, paraphe chaque feuille avant d’apposer la date du jour et sa signature sur la dernière.
Légitime défense, elle n'a même pas eu besoin de se donner la peine de plaider pour sauver ses fesses. Quand l'autre nigaud s'est effondré dans la voiture de patrouille, quand en salle d'interrogatoire il s'est dit d'accord pour tout avouer, même des crimes qu'il n'a sans doute pas commit l'affaire a vite été remisée aux oubliettes. Et puis le larron était déjà connu des services de police pour quelques agressions. Des filles qu'il a trop collé dans quelques bars des environs, d'autres qu'il a tenu à suivre jusque chez elles contre leur gré. Archie est loin d'être un enfant de cœur et Andy est heureuse d'avoir collé la frousse de sa vie à ce mécréant qui ne l'oubliera pas facilement.
-En tout cas vous avez une sacrée poigne madame. Ce gars n'est pas prêt de recommencer.
La puma sourit à cet homme aux yeux bruns qui a été si gentil avec elle. Il sent le chat, elle trouve ça drôle. Il a su se montrer sympathique et détendu. Son cœur a juste faiblit quand elle lui a donné son identité. Un bref instant. Peut-être se connaissent-ils et la blonde ne s'en souvient plus. Andy tend une main, serre celle que lui offre cet homme.
-Je vais tenter de vous trouver un collègue. Pour qu'il vous ramène à votre voiture. Je vous envoie quelqu'un à l’accueil dès que possible. -Merci agent Turner.
Nouveau sourire. Un peu forcé sans doute chez cet homme dont l'expression ne colle pas avec la fragrance qu'il dégage.
[...]
Assise sur une chaise en plastique qui un jour a dû être rouge vif, tasse de mauvais café dans une main et portable dans l'autre la féline attend que son chauffeur se présente à elle. Redresse la tête quand une paire de fesses lui passe sous le nez. Se cambre un peu plus pour voir à quoi ressemble le propriétaire de ce postérieur trop plat à son goût.
-Mon dieu... C'est vous le chauffeur que m'a trouvé l'agent Turner ?
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Dernière édition par Andy Turing le Mer 15 Juil 2020 - 11:45, édité 1 fois
Ryan O’Connell
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Sujet: Re: Monde à l'envers [FT Ryan O'Connell] Sam 11 Juil 2020 - 8:46
Venir au poste pour faire un rapport avait un quelque chose de rassurant pour Ryan. Car il se disait qu’après cela, tout ceci ne serait plus son problème. Il n’avait qu’à rapporter ce qui s’était passer et voilà, fini. Enfin… Les choses ne se passèrent jamais comme on l’imaginait. Car si notre ami loup se voyait couvert d’éloge ou avoir une belle petite tape dans le dos, il n’échappa à quelques réprimandes et vanneries de ses collègues. Tout ceci ressemblait à un bouillon d’arguments et de moqueries dont le lycanthrope se défendait tant bien que mal, par finir de faire des proches à l’homme ayant refusé au départ de prendre la déposition. En tout cas, Ryan se fit comprendre qu’il était assez limite sur ce coup, et qu’il avait beaucoup de chance que l’homme eut avouer et qu’il était déjà connue pour d’autres agressions antérieures.
Une fois tout ce petit cirque terminer, l’irlandais joua avec un trousseau de clef, pressant le pas pour partir. Il avait hâte de retrouver son petit chez lui, se laisser mourir sur son lit et d’aller se faire voir son réveil si ce dernier sonnait au petit matin. Là, il désirait plus que tout oublier cette soirée et retrouver une petite vie tranquille. Bien entendu, le policier était curieux d’en apprendre plus sur la nature d’Andy, sa première féline garou. Mais comme il s’agissait bien d’Andy, le policier en pause préféra passer son tour et se dire qu’il en croiserait un autre sans nul doute plus sympa. Malheureusement pour lui, à peine eut-il passer la réception qu’un de ses collègues l’interpella.
"Ryan tu t'en vas déjà ?" "Ouaip." Lui répondit le brun avec de grands yeux qui se perdaient dans le vide. "J’ai fini mon rapport… Le referais au propre… Et répondu à toutes les questions. Terminus, sans faute ! J’ai gagné un million d’heures pour aller pieuter." "Le shérif a chercher à te joindre. Y’a encore un truc que tu dois faire ?" "Quoi ?" Interrogea donc l’irlandais, devenant d’un coup nerveux et exaspérer. "Que tu ramènes Andy Turing." "Quoi ?! Mais pourquoi moi ! Pourquoi ?!" Grogna le loup devenant digne d’un personnage d’une tragédie qui voyait son monde s’effondrer autour de lui, frapper par le sadisme des dieux. "Tous nos agents sont occupés en réalité..."
Un rapide coup d’œil de la part du lycanthrope, lui démontra plutôt le contraire en voyant quelques flics se baladaient à droite et à gauches, et quand ils ne parlaient pas entre eux, ils semblaient terminer une affaire sur Tetris ou Pac-Man sur leur vieux pc.
"Sérieux ?" "Aussi pour calmer le jeu. Apparemment plusieurs ont dit que tu fus bien limite ce soir et Turing ce n’est pas n’importe qui alors… Et puis c’est Turner, c’est son idée."
Ryan balança par la suite de nombreux arguments pour se défendre. Mais comme ils furent tous balayer rapidement, inutile de tous les rapporter. L’irlandais comprit qu’il n’avait pas trop le choix, surtout quand on fit quelques petites menaces, sous-entendus sur son avenir au plan professionnel. Bref, il céda et attendit donc Andy à l’extérieur. Il avait entendu beaucoup d’éloge pourtant sue ce policier, Turner. Mais là, le gars venait de commettre une belle bourde qui le fit dégringoler dans l’estime de l’irlandais, déjà qu’il n’était pas très haut.
Cette dernière ne mit pas longtemps pour sortir. A peine quelques minutes seulement, le loup-garou n’eut le temps d’être gêner par la fraicheur et l’attente. Pas besoin d’être mentaliste pour deviner ce que pensait la jeune femme, cette dernière exprima ce qu’elle avait dans le cœur directement sans rien cacher.
"C’est un honneur pour moi aussi. Je vous reconduirais sans encombre à votre château et blablabla aller montez." Sans plus de cérémonie.
Une fois que tout le monde était prêt, Ryan démarra le véhicule et s’engouffra dans la ville. Il n’osait rien dire. Même si provoquer pouvait l’amuser, il se disait que moins il entendait Andy, plus il y aura de chance que cette soirée se finisse au moins bien. Malheureusement pour lui, des forces qui le dépassaient voulurent s’opposer à son désire. Car rapidement, le trafic se fit compliquer. En quelques secondes seulement, la voiture se retrouva bloquer dans un bouchon, faisant presque du cinq à l’heure si ce n’était moins. Agacer, Ryan tapa sur le volant.
" Uamhnach ! Au moins on n’est pas à New-York."
La circulation dans la grande pomme fut largement plus dense. On pouvait se retrouver bloquer pendant des heures à faire du surplace. Entre les particuliers, taxis et autres véhicules en tout genre, se déplacer à pieds étaient plus pratiques. Il fut bien content de voir qu’à Beacon Hill, les voitures furent plus rares, mais il fallait croire que ce n’était pas toujours le cas. Sans doute qu’un événement avait lieu, genre une fête ou un spectacle…
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Sujet: Re: Monde à l'envers [FT Ryan O'Connell] Jeu 16 Juil 2020 - 14:22
Andy Turing & Ryan O'Connell
Monde à l'envers
Il n'a pas l'air bien content d'avoir été désigné comme son chauffeur par l'agent Turner. Dire qu'elle avait trouvé cet homme sympathique et gentil. Alors que finalement ce policier ne fait que rendre cette journée encore plus lourde à vivre pour la puma. Le chat et son boulet, on ne change pas une équipe qui perd. Elle grimace un sourire déconfit, lève les yeux au ciel. Crache presque une réponse au trait d'humour habité par l'énervement dont la gratifie O'Connell. Brian ou Ryan, elle ne sait plus et cette information ne mérite que l'importance que la puma est prête à accorder au flic. Aucune.
-Carrosse. Faut suivre un peu. La princesse retrouve son carrosse et vous votre tabouret au pub.
Et après ils n'auront plus à se voir. La jeune femme n'est pas une fanatique des postes de police et a pour habitude de toujours respecter la loi. Au pire ses fonctions lui feront peut être remettre les pieds dans cet endroit mais elle vivra avec tout en évitant le loup comme la peste. Normalement dans quelques minutes leurs chemins vont se séparer pour ne plus jamais se retrouver. Andy force son sourire, trop mielleux pour être sincère. C'est nerveusement que ses zygomatiques se mettent en action quand enfin elle peut se laisser tomber sur le siège passager de la voiture du rigolo. Pas trop vilaine la voiture, mais pas récente non plus. O'Connell serait-il assez honnête pour refuser des pots-de vin à défaut d'être brillant ? La jeune femme fait glisser son regard sur son voisin. L'instant est bref, furtif, suffisamment pour que l'autre ne remarque rien alors que déjà la circulation se ralentit. Elle jauge cet homme qui ne lui laissera pas un bon souvenir. Sans doute pas un mauvais bougre. Mais le jeu de la première impression a déjà été fait, avec quelques loupés dans la manœuvre. Ce qui est rarement rattrapable. Andy sort son téléphone, envoie un message à Amance. Quelques mots pour lui dire qu'elle a été retardée par un imprévu dont elle se serait bien passée. Rassurer son amie devenue bombe hormonale prompte à l'explosion. Ce soir elle contera cette petite anecdote de vive voix à son homme. Ce n'est pas tout les jours qu'elle a l'occasion de faire tourner un flic en bourrique et de se payer le luxe de passer pour une héroïne en même temps.
Elle soupire, la voiture ne roule plus cette fois. Dehors ça ne klaxonne pas encore mais elle sent que le bout de la patience de son chauffeur se fait plus proche à chaque seconde qui passe. Cela ne loupe pas, il cogne son volant, ouvre la bouche pour faire entendre son énervement à la princesse du siège passager. Sourcils haussés Andy soupire, cherche une répartie qu'elle ne va pas se permettre. Ne pas jeter d'huile sur le feu, la fin de leur périple est proche. Si proche. Sa fin de journée est déjà fichue de toute façon, elle ne va pas faire un scandale pour dix minutes supplémentaires vécues près de celui qui étrangement est devenu son compagnon d'infortune. Elle se contente donc de ranger son téléphone dans son sac à main, regarde par la fenêtre. Tant de voitures dans leur petit coin perdu au fond de la Californie. Il doit se passer quelque chose d'étrange dans les parages. Une fête, la venue d'une célébrité au CV sans nouveautés depuis les années 90, un accident de bus ou tout simplement l'arrivée de la civilisation. Dehors ça sent bon les gaz d'échappement. C'est comme à la maison en plus frais.
Bâillement de chat, la puma laisse son crâne reposer contre la vitre, regard dans le vide, son reflet dans le rétroviseur extérieur qui lui chatouille le coin des yeux. Nouveau coup sur le volant quand enfin ça redémarre. Pour mieux freiner trois mètres plus loin... La féline feule lorsque ça braille une fois de plus derrière le volant. Oui ils ne sont pas à New-York, elle l'a bien comprit. Et monsieur ne l'aime pas beaucoup, elle aurait dû être aveugle pour ne pas le remarquer.
-Cessez-donc ! C'est pas en braillant derrière votre volant qu'on va arriver plus vite. Vous êtes du genre impulsif comme mec. C'est assez flippant de se dire qu'on vous laisse une arme entre les mains et qu'on vous demande de faire respecter la loi.
Long échange de regards. Le nez de la féline se fronce alors qu'elle glisse une sournoiserie de plus. Attiser les braises pour voir s'il n'y a pas des soucis entre certaines des personnes qui travaillent au poste de police. On a tous un collègue qu'on aime moins que les autres, celui qui nous rend fou rien qu'en respirant. Et cette situation, la façon dont les choses se sont goupillées au poste, elle est certaine d'avoir trouvé la faille chez ce Ryan. Jouer avec les nerfs des gens c'est amusant, un peu comme une pelote de laine qu'on peut emmêler à l'infini. Et puis ils sont pour l'instant toujours coincés ensemble dans cette voiture. Le temps se fait bien long lorsqu'on s'ennuie.
-J'aurais jamais cru que vous seriez l'heureux élu.
Léger moment de flottement, quelques secondes seulement puis enfin elle reprend. Appuie là où elle espère que cela fera mal. S'il y a des soucis internes parmi les flics, ça pourrait peut être intéresser son homme de le savoir.
-L'agent Turner est très gentil. Peut être un peu tendu. Vous auriez vu sa tête quand je lui ai parlé de la boîte de conserve. C'est peut être pour ça qu'il vous a puni.
La voiture devant eux avance enfin. Andy reprend son téléphone d'un geste nonchalant. -Ma voiture est garée près de la ruelle où a eu lieu l'agression. Tournez à droite après le prochain carrefour, c'est moins fréquenté.
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Sujet: Re: Monde à l'envers [FT Ryan O'Connell] Lun 20 Juil 2020 - 8:36
On ne pouvait pas dire que la tension descendait de beaucoup. Les deux protagonistes ne semblaient prêts à enterrer la hache de guerre et même si Ryan usait de forces surhumaines pour tenter de rester courtois, et bien ce n’était pas vraiment gagner. Le comportement d’Andy pouvait se comprendre, sans doute un mauvais passif avec la police et le fait que Ryan l’eut pris pour l’agresseuse. La jeune femme avait quelques raisons de se montrer froisser. Mais l’irlandais n’était déjà pas de un, un psychologue ou diplomate et de deux, ce n’était pas facile pour lui non plus. Car il avait une fois de plus l’impression de servir de défouloir pour quelqu’un ayant une dent contre la police.
En tout cas, quand Turing lui fit le reproche de ne pas s’énerver contre son volent, O’connell en resta sourd. Il fut bien trop occupé, à s’énumérer tous les mauvais trucs qui lui sont tomber dessus rien que ce soir. Et quand on disait que la tension n’était pas prête à descendre, la jeune femme parla non sans une pointe de sarcasme, de l’agent Turner. Ce nom… Il semblait capable d’exaspérer le loup-garou. Il était tenté de corriger les dires d’Andy et lui balancer ce qu’il en pensait… Ce serait dans sa nature. Mais le lycanthrope se montra un peu plus rusé que cela, et lui répondit avec une petite note sarcastique, sans doute plus marqué qu’Andy.
"Oh oui l'agent Turner ! Un excellent flic vraiment, le meilleur de tous, un brave gars."
Ryan n’avait pas côtoyé le policier en question, juste croiser quelques fois et échanges de mots bien polis. Alors pourquoi un tel ressentiment pour cet homme ? Ryan, depuis qu’il est arrivé au poste, n’arrêtait pas d’entendre que du bien de cet agent « à en vomir ». « Le meilleur, très bon, très fiable et blablabla. » Envieux ? Peut-être un peu. Pourtant, O’connell ne recherchait aucune reconnaissance dans son métier, même si quelques compliments faisaient toujours plaisirs. Pour lui, trop en faire sur quelqu’un, ça cachait quelque chose. Il se souvenait bien de deux ou trois cas à New-York justement. Un l’avait bien marqué. C’était à ses débuts, un inspecteur de police adulait par tous. Presque toutes ses affaires furent résolues en un temps records, il était aimé et respecter. Ryan s’était laissé aller au jeu et prit cet humain pour exemple. Puis…Ce fut le scandale. On avait découvert que le gars faisait chanter, rackettait, un petit ripou. Et cette histoire avait amener sur d’autres cas peu glorieux de d’autres agents. Bref, Ryan avait bien appris que malgré les médailles et les beaux discours, le mec qui parait le plus droit de tous, pouvait être une vraie ordure. Sans doute ce qui la motiver à ne pas chercher à trop briller parmi eux. Et là, même si rien de moche ne fut encore découvert concernant Richard, le loup avait le sentiment que l’histoire se répétait à nouveau.
Au moins, Ryan eut la présence d’esprit de ne pas cracher directement son sentiment à une inconnue n’ayant rien à voir. Il défendait dans un sens celui dont il ne supportait pas, mais surtout, cherchait à défendre un peu l’image du bureau du shérif.
Andy donna les indications menant à sa voiture, que l’irlandais suivait. Il n’aura pas besoin de la ramener jusqu’à chez elle, c’était déjà ça. Très vite le paquet sera larguer et très vite, comme elle l’avait si bien dit, le jeune homme retrouvera son tabouret de bar. Sur qu’après cette soirée, l’irlandais avait un grand besoin de boire quelque chose. Néanmoins, ayant réussit par un miracle à retrouver un rien son calme et un rythme cardiaque disons correcte, l’agent du shérif sauta sur l’occasion pour faire cette déclaration :
"Même si cela à déboucher sur un malentendu, vous avez bien fait de défendre votre amie, vous méritez quelques félicitations."
Surprenant, c’était difficile pour lui de dire cela. Ryan pouvait avoir le caractère le plus étrange, compliqué à gérer sans doute, mais ce n’était pas un gros ingrat, et savait, en prenant du recul, reconnaitre certaines choses à leur juste valeur. Après tout, on ne pouvait pas en vouloir à quelqu’un qui eut à cœur de défendre un de ses proches, Ryan le comprenait… S’il avait quelqu’un à protéger.
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Sujet: Re: Monde à l'envers [FT Ryan O'Connell] Ven 31 Juil 2020 - 22:44
Andy Turing & Ryan O'Connell
Monde à l'envers
Son chauffeur fait preuve de suffisamment de bonne foi pour accepter de suivre les indications qu'elle lui dicte. Des petites rues qui ne sont pas censées être les voies les plus directes pour se rendre au dojo, mais qui durant les heures de pointe deviennent de véritables trésors de raccourcis. Il faut dire que la puma les connait bien tout ces petits recoins. Peu fréquentés, ils étaient le moyen le plus sûr pour elle de se rendre au travail il y a encore quelques mois, quand elle n'avait plus de voiture pour se déplacer mais seulement un vieux vélo. C'est dans le silence le plus serein qui soit que le loup les conduit jusqu’à la fin de ce périple qui n'avait rien d'heureux. La mâchoire du flic semble moins crispée maintenant qu'ils arrivent à la fin de ce cauchemar.
Alors qu'ils débarquent à nouveau sur une large rue moins bouchée que celle où ils étaient coincés, il se remet à parler. La jeune femme ne s'attendait pas à une telle déclaration de la part de ce gars qui donne l'impression que chaque seconde passée en sa compagnie est la pire des punitions jamais inventée. Sourcils désormais juchés bien plus hauts sur son front qu'à l'ordinaire, la puma restée bée un bref instant. Guère plus longtemps que quelques secondes, mais ce sont celles de trop venant de la part de cette jeune femme qui habituellement répond plus vite que son ombre à ses interlocuteurs. Presque rendue muette à l'entente de ce compliment qu'elle ne pensait pas recevoir, la blonde ne réagit même pas quand ils longent le parking où dort sa voiture. Mine de poisson rouge échaudé au visage, Andy ne retrouve ses esprits que tardivement. Pointe du doigt son auto. Lie la parole au geste au cas où ce dernier n'aurait pas été assez clair.
-Ma voiture est là. La rouge.
Enfin rouge est un bien grand mot au vue de la couleur fade de son automobile. Sa voiture ne lui a pas coûté très cher et on en devine la raison dès qu'on la voit. Mais elle roule et la féline se rassure en se disant que l'ancienne n'était pas bien récente elle non plus. Le policier se gare près de la voiture de la puma sans faire le moindre commentaire sur ce qu'elle a osé nommer carrosse quand ils étaient encore au poste de police. Flic n'est pas un métier que l'on fait pour devenir riche, en tout cas pas si on reste droit dans ses bottes. Le gars près d'elle n'a pas l'air d'être un mauvais bougre même s'il faut bien avouer que ses méthodes sont loin d'être conventionnelles. Et puis sa voiture n'est pas très jolie elle non plus ! C'est peut être là une preuve de son honnêteté. La blonde fait sauter sa ceinture de sécurité tandis que le loup coupe le moteur de sa lincoln. Nez froncé la jeune femme fixe du coin de l’œil celui qui s'est montré odieux avec elle depuis qu'ils se connaissent mais qui pourtant vient de la complimenter. Elle se passe la langue sur les lèvres, fixe cet étrange individu. Songeuse elle l'observe en silence.
Puis enfin se lance.
-Vous n'êtes pas si mauvais vous non plus.
Moins charmant que son collègue certes mais Andy a comprit le message. Entre l'agent Turner et O'Connell ce n'est pas le grand amour. Le cœur du loup a joué la mélodie de la rancœur quand sa langue n'était que mensonge sur ce sujet.
-Et vous avez eu raison de douter. Il y a aussi des femmes qui agressent des hommes. Moins peut être, mais ça existe. Vous êtes donc un bon policier. Un crétin fini n'aurait sûrement pas gâché la fin de ma journée mais il ne mériterait pas sa plaque.
C'est là le meilleur compliment qu'elle offrira au loup. Trop revancharde et trop fière pour admettre ses fautes la puma ne jouera pas plus longtemps à ce petit jeu. Elle ne perd d'ailleurs pas de temps à le faire comprendre à son malheureux chauffeur qui aura eu la chance de passer quinze minutes de plus en sa compagnie. Andy ouvre la portière dans un grincement sinistre avant de se glisser souplement hors de la voiture. Sac à la main elle fait claquer la portière, mime un au revoir rapide avant de s'intéresser de plus près à son propre moyen de locomotion.