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 Le fil de la vérité [FT Ryan]

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Richard Turner

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MessageSujet: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyMar 4 Aoû 2020 - 13:34




 


Le fil de la vérité
FT Ryan O'Connell


 

Un maigre dossier tenu dans une main, il attend patiemment le retour du shérif. Richard qui certains jours se forçait déjà à sourire dans cette ville où rien ne va ne prend même plus la peine de se montrer charmant depuis quelques temps. Il compte les heures quand il arrive au poste, compte les jours qui le séparent de ces congés dont il a grand besoin. Prendre une bonne bouffée d'air pollué à Vancouver, retrouver les siens et cet endroit qu'il appelle toujours son chez lui. Même si ses parents ont déménagé il y a quelques années quand son paternel est parti à la retraite, il sait qu'il n'aura que quelques rues à traverser pour retrouver le quartier insalubre et dangereux de sa petite enfance.

Deux semaines de pause avant de reprendre sa vie en Californie. S'il n'y avait pas Mafdet, si la meute n'était pas là il ignore s'il reviendrait. À son retour c'est la pire des sanction qui l'attendra. Un voyage dans un passé pas assez lointain pour qu'il n'ait pu essayer d'oublier. Sacramento, Ripouland. Trois jours seulement. Richard espère bien que ce ne sera pas là les trois jours de trop. Il inspire, se passe une main sur le visage. Un sourire de nostalgie effleure ses lèvres quand il songe à ce qui l'a mit dans cette situation délicate. Même si à ses yeux le châtiment est pire que le crime, il ne regrette pas d'avoir cogné cet enfoiré. Non. Son seul regret c'est de s'être fait pincer... Le voilà qui se met à penser comme ceux qu'il est censé mettre hors d'état de nuire. On dirait bien que son cas s'empire.  

Stilinski arrive enfin, fauche le dossier de Richard avant d'aller s'enfoncer au fond de son fauteuil. Il ouvre le feuillet couleur pastel. Le canadien grimace de concert avec son supérieur.

-Vous avez quoi ?

Rien ne va pas être une réponse acceptable. Il le devine sans même avoir besoin de lever les yeux sur son patron. C'est pourtant le cas, dans ce dossier il n'y a rien. Ou presque. Richard se passe la langue sur les lèvres, pose son doigt sur le papier, près d'une des photos. Une des plus supportables à regarder. Une image qui fait partie de celles où le massacre est plus suggéré que montré.

-Les photos qu'on a prises avec la légiste. L'heure approximative du décès, le témoignage de la joggeuse qui a vu le corps. L'identification de la victime est tombée hier.  

Stilinski cherche et trouve rapidement la maigre déposition de la jeune femme qui a fait cette macabre découverte. Les sourcils de l'homme se froncent face à l'absence presque parfaite de données.

-C'est tout ?
-Elle pleurait et a finit par se moucher sur mon uniforme. Ce presque rien c'est ce que j'ai de mieux pour l'instant. Ça ne me plaît pas non plus et je suis même pas certain de finir par trouver un coupable dans cette histoire ! Je dois aller questionner les proches de cet homme aujourd'hui.
-Je sais. C'est bien pour ça que je vous ai fait venir dans mon bureau. Vous prenez O'Connell avec vous. Ça le changera des chiottes et il fera peut être moins de conneries.

O'Connell. C'est bien ce gars venu de New York il y a quelques semaines ? Ils se sont seulement croisés au poste. Brian et ce type sont tout les deux sur une affaire qui se retrouve liée à celle du double homicide de la blanchisserie. Une autre enquête qui est toujours au point mort. Celle qui a fait vibrer l'instinct du canadien peu de temps après son arrivée à Beacon Hills. Même s'il sait que cette enquête n'est pas la sienne, il la mène à sa manière durant son temps libre. Certain de connaître d'identité de celui qui se trouve derrière tout ça. Amaro tient les rênes dans trop de domaines pour une si petite ville, mais pourtant cette enflure continue sa route sous ce torrent de saloperies tout en parvenant à passer entre les gouttes de la loi. Joue son jeu avec tant d'habileté que les preuves, si elles existent se font introuvables.

-O'Connell ? C'est le lanceur de conserve qui confond victime et agresseur ?  

En fait Richard aurait lui aussi aimé pouvoir interpeller l'avocate quand il l'a reconnu en arrivant dans cette ruelle ce jour là. La nana d'Amaro. Son mec aurait peut être enfin révélé sa vraie nature aux yeux de tous si sa copine s'était retrouvée dans les ennuis jusqu'au cou. Dick n’éprouve aucune honte en ressentant de pareils sentiments à l'égard de cette jeune femme qui ne lui a pourtant rien fait. À la guerre tout les coups sont permis. Ce voyage forcé à Sacramento ne restera pas sans conséquences.  

-Lui au moins n'a pas cogné sur un innocent.

Nouvelles grimaces partagées.

-Il ne vous aime pas beaucoup. Essayez de changer ça.

Dick ouvre la bouche pour rétorquer qu'il n'est pas ici pour faire ami-ami avec tout le monde. Brian et Will lui suffisent entièrement. Mais on ne lui en offre pas l'occasion. Le shérif referme le dossier d'un geste vif, le colle sous le nez du canadien qui ne perd pas de temps avant de récupérer son bien.

-Et pour continuer sur la voie du changement... Ne faites pas de conneries cette fois. Si un type avec un accent italien vous provoque vous l'ignorez.

Richard renâcle mais se force à quitter les lieux avant de dire quelque chose qui serait certainement répréhensible. Sa patience, divine patience qu'il entretient pourtant au quotidien avec ses enfants n'est plus qu'un lointain souvenir. Il file à travers le poste de police, s'arrête près du bureau de son collègue. Son ancien bureau à l'emplacement plus que douteux. Trop de policiers et pas assez de place pour les ranger confortablement dans cet endroit. O'Connell à qui il est censé faire la gueule sans même le savoir brille par son absence. Soudainement le doute se fait dans l'esprit du canadien. Son patron sous l'emprise de la sénilité naissante ne l'aurait tout de même pas collé en équipe avec un gars qui n'est même pas de service ? Le fatras de l'irlandais encombre le peu d'espace qui lui a été donné mais cela ne veut rien dire. Richard alpague la première personne qui passe près de lui.

-Maggie ? Le patron me colle O'Connell dans les pattes pour l'emmener en balade mais il est là au moins ?
-Ouais. Il est juste allé pisser. Soit cool avec lui, je crois qu'il t'aime pas.
-...

Sans un mot Richard attend patiemment. Cherche ce qu'il a bien pu faire à cet homme à qui il a à peine adressé la parole jusqu’à aujourd'hui. Il est en train de se gratter le nez, plongé dans cette réflexion qui se veut intense quand l'irlandais sort enfin des chiottes. Sans prendre de gants Dick lui fourre le dossier entre les mains. Son regard brun s'attarde sur l'autre. Il le jauge sans même y songer, cherche quelle bourde il a bien pu faire pour se mettre son collègue à dos.

-O'Connell. Le shérif nous met en équipe ensemble. J'ai une enquête de voisinage à faire à propos d'un corps retrouvé dans les bois y a une dizaine de jours.

Richard fixe l'autre, se demande si ce froncement de nez dédaigneux qui vient de se payer une place de choix sur le visage de celui qui lui fait face est réel ou bien juste le fruit de son imagination. Patience, patience... Douce vertu où es-tu ? Dick se mord la joue, force un sourire qui en pleine nuit et par temps de brouillard pourrait presque passer pour quelque chose de naturel.

-En fait ce serait bien qu'on puisse partir rapidement parce qu'on a pas mal de personnes à aller voir. Je pensais commencer par la copine du gars si ça vous va et après on élargit en fonction des données qu'on aura.

Ils vont commencer par cette jeune femme. Diana Kent de son doux nom. Si le canadien peut sembler ouvert à la négociation ce n'est là rien de plus qu'une illusion. Cette enquête est la sienne et même si ce mystère paraît insondable actuellement, il est certain qu'à un moment où un autre, il découvrira la vérité qui se cache derrière ce crime digne d'un film d'épouvante.  







   

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Dernière édition par Richard Turner le Mer 5 Aoû 2020 - 17:43, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyMar 4 Aoû 2020 - 14:51



Le fil de la vérité



Richard Turner & Ryan O’connell


Croyez-le ou non, mais Ryan avait réussi à oublier, du moins à passer l’autre soir. Non qu’il traquât un dangereux trafiquant de marijuana, ou mettre en péril un plan mener par des terroristes, mais devant supporter sans doute, la femme la plus difficile au monde. Enfin, cela c’était plutôt bien terminée, et la vie semblait reprendre son cours normal. Néanmoins, l’irlandais ne pouvait s’empêcher de repenser au fait qu’il venait de rencontrer sa première chatte garou. Était-elle unique ? Pouvait-il nourrir l’espoir d’en croiser une autre afin d’éviter de poser des questions à celle qui le rebutait encore ? Il pourrait poser la question à Brian quand il aura un moment de libre. Enfin libre, il s’était prit quelques minutes pour réfléchir, alors qu’il était à son bureau, se tournant presque les pouces.

Le son de l’échappement de la pendule, les sonneries à tout va des téléphones dans le bureau avait un quelque chose d’hypnotisant. Comme un fond sonore semblable à celui de la mer, Ryan se laissa bercer pour méditer sur tout ce qu’il venait de vivre en si peu de temps depuis son arrivée à Beacon Hills. Lycanthropes, chats garous et élémentalistes semblaient venir vivre ici, au lieu des grandes villes. Il était curieux de savoir quoi d’autre se cacher ici. La petite stratégie qu’il éroda pour y arriver, fut celle de se confier au Shérif, lui avouer qu’il était un loup garou et ainsi bénéficier des affaires du genre « spéciales ». C’était ce qu’il comptait faire, mais avant, une pause urine avant tout.

Pour le moment, le boulot était plutôt tranquille. Ryan aurait aimé se pencher sur l’affaire de la farine volé sans doute lié au double meurtre de la blanchisserie et du troisième corps trouver. Ça, ça lui plaisait davantage. Mais ce n’était pas à lui de choisir et sans doute que comme il était encore le petit nouveau ici, on préférait le faire chercher les chatons perdus ou le vol de journaux. "Qui voudrait voler un journal alors que t'as Google ?" L’humain pouvait bien être étrange, il fallait l’avouer.

Une fois ce qu’il avait à faire fut accomplis, on épargnera les détails, l’irlandais retourna à son bureau. Il pensait vraiment que cette journée serait tranquille, jusqu’à ce qu’il tombe sur le « célèbre » Richard Turner. Un peu une célébrité du poste à ce qu’avait comprit le garou. Surprit de le voir là, il se demandait bien ce que le canadien faisait ici. Sans aucune cérémonie, Turner lui balança la raison de sa visite, tout en agitant un dossier sous le museau.

"Ah ! Cool ok..." Répondit l’irlandais sans une once de motivation.

Oui, il se plaignait de ne pas avoir d’affaire sérieuse ou trop rarement. Mais la mauvaise surprise d’apprendre qu’il fut désigné pour seconder sans doute l’homme que Ryan supportait le moins, l’emportait sur l’enthousiasme.
Le ressentiment du garou pour l’humain était justifié ou non, cela dépendait du point de vue. En tout cas, ce dernier n’était pas vraiment ravi de cette situation. Pourquoi le lui coller ? On n’avait pas assez d’agents ici ? Il était vrai que concernant la fameuse soirée avec Andy… On avait un peu réprimandé le flic sur son comportement. Il avait arrêté un suspect avec une boite de conserve ou une canette, lancer sur la tête. Serait-ce une forme de punition ? Ryan le pensait et comptait bien protester plus tard.
En tout cas, il se plia aux instructions, ne cherchant pas à faire de scandale. Il écouta donc sans broncher, mais le regard lourd. Tout son être lui criait que ce sera une torture, de prétexter ne pas pouvoir. Mais des fois, O’connell pouvait faire preuve de bon sens. Même si cela ne l’empêchait pas d’être cinglant.

"Ouais la procédure classique quoi. Vous conduisez je suppose ?"

Normalement, les policiers se tutoyaient entre eux. Dans un boulot où on risquait sa vie constamment, on se familiarisé vite avec ses collègues et on pensait plus à se protéger face au crime que de se soucier des formules d’usages. Et puis, c’était Dick qui avait commencé par le vouvoiement, dans un sens Ryan respectait son choix, qui d’ailleurs, l’arrangeait très bien.

"J’attrape mes affaires et je vous suis."

Se penchant au-dessus de son bureau, Ryan saisit tout ce dont il avait besoin. Armes, plaques, clefs et papiers… En quelques secondes il fut déjà paré.



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O’connell
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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyVen 7 Aoû 2020 - 14:40




 


Le fil de la vérité
FT Ryan O'Connell


 

Cette absence d'émotions dans la voix de son collègue ne veut absolument rien dire. Dick tente en tout cas de s'en persuader même si inconsciemment il ne peut s'empêcher de vouloir savoir à quel moment il a pu aller à faute et ainsi s'attirer les foudres de l'irlandais. Devoir ramener l'avocate à bon port alors que la mésentente entre ces deux là était évidente ? Si c'est tout ce qu'il a fallu à cet homme pour le détester, ce dernier devrait peut être envisager une reconversion professionnelle. Les gens sont rarement charmants avec les policiers, qu'ils aient ou non quelque chose à se reprocher. Alors si en plus on joue la carte de la succeptiblilité. En dix-sept ans Richard a eu le droit à plus de mauvais mots que de compliments. Un flic qui rend service on ne le remercie pas, c'est normal il fait son job. Par contre le jour où ce même flic commet une erreur, même minime, on ne le loupe pas. Le canadien ravale sa parodie de sourire amical, attrape ses propres clés puis quitte le poste avec son collègue sur les talons dès que ce dernier se montre prêt à partir.

Quand ils croisent Maggie et que celle-ci offre un grand sourire biscornu à Richard accompagné d'un pouce discrètement levé vers le ciel, il voit ça comme une moquerie et non comme un encouragement. Dents serrées il frôle sa collègue, lève les yeux au ciel. Cette journée qui vient à peine de commencer, il la sait déjà longue et pénible. Comme un retour en arrière, quelques mois plus tôt. Un passé pas si lointain où le collègue qui faisait la gueule c'était lui. À Sacramento il n'avait pas d'amis sur son lieu de travail. Dans un lieu où la corruption était monnaie courante, être un flic réglo et droit dans ses bottes était devenu une tare. Et il faut bien avouer que Richard n'a pas arrangé cette situation en enquêtant sur ses collègues pour tenter de trouver l'identité de ceux qui les aidaient à arrondir leur fins de mois.

Policier ça ne paie pas beaucoup. En tout cas pour un boulot dans lequel on risque sa vie chaque jour sans savoir si le soir on pourra rentrer chez soi pour retrouver les siens. Il n'en faut pas plus pour que certains finissent par franchir la barrière qui sépare les bons des mauvais. Si le droit chemin est pavé de nids de poules, on doit parfois se faire violence pour ne pas aller rejoindre le celui pavé de bonnes intentions qui mène en enfer.

Dick ouvre sa voiture de patrouille, s'installe sans surprise sur le siège conducteur. Il ne faut que quelques secondes à son collègue pour venir le rejoindre. Le moteur se lance et les voilà déjà sur la route. Richard inspire, regard chocolat rivé sur la circulation. Puis enfin il déballe ce qu'il a. Un bien maigre début pour une enquête dont il devine déjà que la fin ne sera pas aisée à signer.

-On a eu l'identification de la victime hier. Hal Queen. Il avait pas ses papiers d'identité sur lui et c'est quand un des collègues de ce gars est venu signaler sa disparition qu'on a pu recouper les informations. Le dossier dentaire a fait le reste.

Le gars n'avait jamais eu de soucis avec la loi, mais par contre son dossier médical montrait une mâchoire des plus particulières. La victime était boxeur à ses heures perdues. Un loisir qui lui avait valu d'avoir la partie inférieure du dentier sacrément amochée. Suffisamment pour qu'on ait de sa dentition de belles radios. C'est selon Richard, un des points les plus étranges de cette enquête. La copine du gars n'a déclaré aucune disparition alors que cela fait déjà dix jours que son corps a été retrouvé. Le canadien ignore même si cette mademoiselle Kent sait que son conjoint n'est plus de ce monde. Ils vivent ensemble, elle devrait être au courant. Avoir compris qu'un truc clochait.

Ils approchent de la zone commerciale proche du lieu de vie du couple. Richard adapte sa vitesse de croisière à celle du deux-roues qui est devant eux. En plein milieu de la voie, tout dépassement serait aussi impossible qu'illégal. Dick soupire de dépit puis finalement continue à parler. Ce n'est pas comme s'il avait autre chose à faire. Et puis O'Connell a à peine fait entendre le son de sa voix depuis qu'ils ont quitté leur lieu de travail.

-Ça ressemble à une attaque d'animal. Sans doute un puma. Mais bon, sa copine aurait dû se rendre compte qu'il avait disparu donc y a peut être un truc à creuser.

Puma. La meilleure des versions a donner à O'Connell qui ignore peut être ce qui se trame dans cette ville. Richard doute de tout le monde dans ce coin paumé depuis qu'il a apprit que les garous et autres n'étaient pas que des méchants pour film d'horreur. Et puis personne ne vient dans cette ville par hasard. Ce Nemeton qui lui a servi d'urinoir la nuit où Lecter est venu s'incruster sur leur campement, cette souche gigantesque attire le surnaturel. Pire que du sirop dans un piège à guêpes de fortune.

Will lui a bien dit. Selon l'alpha personne ne débarque à Beacon Hills par hasard. Que l'on soit ou non doté de super-pouvoirs.

Richard gare la voiture de patrouille près de l'adresse qui lui semble être la bonne s'il se fie aux instructions de son GPS. Sort de l'habitacle du véhicule et alpague directement l'homme qui est en train de tailler les rosiers qui vivent dans les parterres installés devant la maison.

-Monsieur. Agent Turner et voici mon collègue, l'agent O'Connell. Nous cherchons mademoiselle Kent. Vous savez si elle vit ici ?

Sécateur toujours en main, le gars se redresse sans prononcer un mot. Il entre dans la maison, puis crie.

-Chérie y a des flics qui veulent te voir ! 
 







   

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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyLun 10 Aoû 2020 - 8:58



Le fil de la vérité



Richard Turner & Ryan O’connell


S’il était clair que Ryan n’éprouvait pas de grande joie à faire équipe avec Richard, il comptait tout de même faire son boulot sans chercher à créer le moindre scandale. Certes, il restait ronchon et pouvait être sarcastique, mais c’était Ryan, il ne fallait jamais trop lui en demander. Donc, même si on pouvait le voir comme un ado boudeur, on pouvait compter sur lui pour faire ce qu’on lui demandait. Regard un peu perdu à travers la vitre, O’connell écoutait quand même le petit topo de Richard Turner. L’irlandais était un peu un homme d’action, mais ne perdit pas une miette. Il fallait bien savoir où on mettait les pieds après tout et minimiser les gaffes.

Au moins, on connaissait l’identité de la victime. C’était un bon début. Sinon, il aurait fallu sans doute retourner toute la ville pour lui coller un nom et ceci pouvait être long, une perte de temps, en laissant au tueur pour pouvoir s’en fuir. Hal Queen, ce nom fit bien rire l’irlandais. Intérieurement, il ne se permettrait pas un tel manque de respect. Il fut tenté de dire que cela lui faisait penser à ces fameux super-héros, mais sentant comme quoi, Dick était un homme très rigide, la plaisanterie risquait de mal tourner.

Son coéquipier enchaina sur la thèse du puma et comme quoi c’était étrange que la compagne eût mit tant de temps pour signaler la disparition de son homme. Face à ses intro gâtions, Ryan leva les épaules.

"La fameuse thèse du Puma. Après on va découvrir qu’il s’agit d’un loup-garou et personne ne va nous croire et le monstre dévorera les gens un à un jusqu’à ce que l’un de nous deux l’arrête."

Entendons-nous bien. A cette époque, Ryan ignorait que Richard puisse être au courant de l’existence des créatures. En réalité, l’irlandais jouait sur les clichés qu’on voyait dans les films d’horreur. Ceux avec un monstre qui tuait dans les bois ou petite ville. A chaque fois le shérif ou tout responsable de l’autorité concluait à une attaque d’animaux sauvage. Et puis paf, on découvrait un loup-garou, vampire ou autre joyeuseté. Le héros veut prévenir tout le monde, mais personne ne l’écoute jusqu’au drame. Ceci fit bien rire O’connell. Car on pouvait rire de ces clichés, mais il savait parfaitement que les lycanthropes et les monstres existaient. Et il ne doutait pas un seul instant qu’une de ces créatures soit mêlée. Concernant Richard, il devra se montrer adroit s’il comptait le lui cacher ça.

"Je te paris que si la copine a mis belle lurette pour le signaler, t’as deux choix. Soit le couple s’et s’éparer ou connait une crise, ou bien elle la tuer."

Ryan n’était pas un novice dans le métier. Il en avait vu pas mal des cas étranges, mais souvent les raisons poussant à un meurtre, il a pu les lister. Règlement de compte, tromperie, problème d’argent etc. Mais comme on le disait souvent, les deux plus probant mobile étant le sexe et l’argent et Ryan était prêt à parier aussi que ce meurtre soit lié à ça. Après si un garou était mêlé… On pouvait imaginer tout et n’importe quoi.

Les deux agents arrivèrent donc chez la dame. Rencontrant un homme, Turner les présenta et demanda s’ils pouvaient parler à Kent. Et là, ce fut la surprise quand l’homme appela cette dernière sous le nom affectueux de « chérie ». Là, Ryan tourna la tête avec un large sourire destiné à Dick. Cela sonnait pour lui comme « Tu voies, je sens que je vais gagner. » Il aurait dit miser de l’argent d’ailleurs.

Quelques instants plus tard, Kent sortie de chez-elle. Une belle jeune femme, devant avoir tout juste la trentaine. La peau bronzée légèrement tacheté, mais de cheveux ondulés couleur miel qui tombaient en-dessous de ses épaules. Et des yeux clairs qui faisaient penser aux vagues sur une plage tropicale. Ryan la trouva mignonne. Mais quelque chose lui déplaisait. Elle dégageait une aura déplaisante. En tout cas, il ne pouvait s’empêcher de sourire et de la saluer comme s’il portait un chapeau de cow-boy.

"Oui ? C'est pour quoi ? Que puis-je pour vous ?" Demanda t’elle avec une voix aussi douce que le velours et le regard inquiet.

"Mademoiselle Kent..." Prit donc les devant Ryan pour lui répondre. "Nous sommes envoyés par le bureau du Shérif." Cela allait de soi, mais il fallait toujours le signaler. Ryan ne se souvenait plus trop pourquoi, mais on y avait insisté à l’école de police. "Connaisez-vous un certain Hal Green ?"

Le visage de la jeune femme devenait livide, les bras croisés sur la poitrine. Signe de protection, elle était mal à l’aise et chercher à se cacher, à se fermer. O’connell ne loupa aucun signe.

"Oh oui… Enfin, c’est un ami. On a travaillé ensemble un temps seulement."

Elle se montrait timide, inquiète, mais l’irlandais remarqua qu’elle cachait quelque chose. Déjà, il sentait rien qu’à l’odeur que Kent portait non seulement un parfum féminin, mais mélanger avec un autre, pour homme. Et cela ne pouvait être celui de l’homme présent, car il n’était pas parfumé de façon artificielle et que celui qui planait au-dessus de Kent s’estomper, étant à peine perceptible.



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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyMar 18 Aoû 2020 - 15:03




 


Le fil de la vérité
FT Ryan O'Connell


 

Le sourire du canadien se fige, puis fatalement se meurt à l'entente de l’appellation dont l'homme aux rosiers vient d'user à propos de mademoiselle Kent. Si Richard trop choqué pour réagir convenablement perd un peu pied face à cette situation inédite, ce n'est pas le cas de son collègue. O'Connell se tourne vers lui, un large sourire éblouissant rivé aux lèvres. Une expression narquoise qui donne envie de se planquer dans son trou de souris au père de famille. Il ouvre la bouche, balbutie quelques mots.

-Il a dit... Chérie ?

Bien sûr que ce gars vient de dire chérie, ajoutant par cet acte encore plus de zones d'ombre dans une enquête qui pourtant n'en manquait déjà pas. Voilà ce qui en effet pourrait expliquer le manque d'inquiétude dont a fait preuve mademoiselle Kent suite à la disparition de son conjoint. Car la victime est l'officiel de cette jeune femme rayonnante qui sort de cette maison qui ressemble à toutes les autres habitations de ce quartier. Le nom de monsieur Queen et de son amie sont tout les deux notés sur le bail qui va avec la baraque, et surtout c'est d'après les collègues de la victime un couple qui roule plutôt bien depuis déjà plusieurs années. C'est perdu dans une réflexion intense face à cette situation plutôt insolite que Richard accueille la jeune femme. Plutôt jolie, dans la bonne moyenne en tout cas. Naturellement le canadien laisse la suite des opérations entre les mains de son collègue. Dick se passe une main sur le visage, souffle comme un bœuf pour tenter de retrouver ses esprits et sa jugeote habituelle. L'inédit c'est la routine de tout bon flic qui se respecte. Si en cet instant il est un peu déstabilisé par la tournure que prend cette simple enquête qu'on pourrait aisément décrire comme étant de voisinage, c'est parce qu'il s'attendait à des pleurs. Ou en tout cas pas à cette scène qui semble tirée d'une mauvaise sitcom. Si un gars tenant une caméra sortait de derrière les buissons en criant "Surprise", il ne serait même pas étonné.  

O'Connel fait le beau devant la jolie dame comme si cette dernière allait lui donner un sucre. Un peu de seins, une peau bronzée et une taille fine, sans doute n'en faut-il pas beaucoup plus à ce gus pour qu'il se mette à remuer la queue. Dick ouvre la bouche, mais ne pipe pourtant pas mot. Ce type ne l'aime pas, rajouter de l'huile sur le feu serait une mauvaise idée alors que la journée ne fait que commencer. Dans quelques heures si la situation ne s'arrange pas, le père de famille verra s'il peut ranger cette inimitié dans la catégorie des sentiments réciproques.

-C'est plus qu'un ami. Nos sources sont fiables car purement administratives mademoiselle. Le bail de la maison est à vos deux noms et un des collègues de monsieur Queen nous a dit que vous étiez un couple officiel depuis plus de trois ans.

Richard n'aime pas le mensonge et au fil des années son détecteur à balivernes en tout genre s'est affûté. Les seuls qu'il parvient encore à tolérer sont ceux qu'il invente pour ses enfants dans le vain espoir de les protéger de ce que le monde qui les entoure peut faire de plus dangereux, de plus terrifiant. Mademoiselle Kent se fige, se perd dans les méandres de sa propre couardise.

-C'est juste un ami. Je ne sais pas qui a été vous dire le contraire mais c'est le cas ! Je suis quelqu'un de bien moi.

Richard croise le regard de son collègue, fait glisser son regard chocolat sur ce dernier qui lui intime silencieusement que la jeune femme s'enfonce encore un peu plus dans ses mensonges à chacun des mots qu'elle prononce.

-Mademoiselle Kent. Est-ce que vous insinuez que mon collègue et moi même sommes en train de vous mentir ? Nous sommes venus vous parler de la disparition de monsieur Queen. Disparition que vous ne semblez pas avoir remarquée. Pourtant et j'en suis désolé, son corps a été retrouvé il y a dix jours.
-Il... Hal est mort ?
-Oui mademoiselle. J'en suis navré.

Habituellement il conseillerait à la jeune femme une aide psychologique qui peut être mise au service des familles de victimes pour les aider à se reconstruire mentalement, les guider jusqu'à ce qu'ils parviennent, autant que possible à reprendre le fil de leur vie. Mais le tableau auquel lui et O'Connell ont assisté est encore trop frais dans l’esprit du canadien qui doute que la jeune femme ait besoin d'un accompagnement de ce type pour parvenir à reprendre pied avec la réalité. Et puis pas une larme ne coule sur le visage de la fausse blonde. Juste une bouche pincée, signe franc de contrariété. Richard n'aime pas cette partie de son métier et il se dit qu'il serait fou si un jour il parvenait à annoncer le pire sans que cela ne lui serre le bide. Il se force à se reprendre, donne plus d'informations tout en prenant garde à rester vague sur l'horreur de la mort du jeune homme.

-Ça ressemble à une attaque de bête. J'ai les photographies avec moi mais j'aimerais ne pas avoir à vous les montrer. Le plus surprenant dans cette affaire c'est que vous ne semblez pas vous être inquiétée de la disparition de monsieur Queen. En tout cas pas assez pour venir nous voir au poste de police. C'est monsieur Allen un de ses collègues qui est venu mentionner que votre ami n'était plus venu au travail. Étiez-vous déjà trop occupée à vous remettre de sa disparition pour penser à la déclarer ?

Cette fois la femme réagit et agit enfin. Prévisible pour la première fois depuis qu'ils sont arrivés, elle se rue vers O'Connell, passe les bras autour du cou de ce dernier pour s'y pendre. Des larmes coulent sur ses joues trop maquillées, peut être celles d'un crocodile souffle la raison de Richard. Poitrine plantureuse écrasée contre son torse l'irlandais lève les yeux vers le canadien qui reste de marbre. Et qui finalement s'autorise un sourire mesquin.  

-Il faudrait aussi que l'on puisse parler au remplaçant de monsieur Queen. Savoir depuis combien de temps lui et vous êtes "amis".









   

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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyVen 21 Aoû 2020 - 8:14



Le fil de la vérité



Richard Turner & Ryan O’connell


On pouvait dire que l’enquête prenait une tournure assez inattendue. Ryan dirait « intéressante ». Si le loup-garou s’était juste contenté de faire les présentations et laisser son collègue mener l’enquête, il ne regretta pas du tout. Premièrement le fameux Richard se comporta comme un bourrin. O’connell se retenait de sourire et de rire face à cet excès de zèle du policier. On lui avait dit qu’il pouvait avoir le sang chaud, mais on en fit quand même un beau portrait, ce qui avait gonflé l’irlandais. Et là, le voir perdre si vite son sang froid et sans doute gâcher toute l’enquête à peine à ses débuts c’était… C’est… Exquis ! Ryan jubilerait s’il se faisait taper sur les doigts pour ça.
Deuxièmement, la jeune femme plantureuse s’était jetée dans les bras du beau brun, pleurant sur son épaule. Ryan n’était pas stupide, il savait que c’était du cinéma. Il avait fréquenté pas mal de fille surtout arrivée en Amérique pour savoir quand elles simulaient. Néanmoins c’était plaisant, et offrit une belle ouverture pour le garou.

Richard n’en démordait pas. Toujours violent dans ses paroles, il était clair qu’il n’arrangeait rien. Il parlait de photographie, jugeait déjà la potentielle suspecte, et vint même aux menaces. O’connell était très tenter de le laisser s’enfoncer pour qu’il se fasse violement réprimander. Oh que c’était tentant, oh qu’il aimerait. Malgré cela, il fallait bien agir car on pouvait bien le lui reprocher de rester passif et n’avoir rien fait pour arranger les choses.

"Comment osez-vous ?! Vous venez ici chez moi, me balancer des horreurs et venir briser mon ménage ? Ainsi est le bureau du shérif, croyez-moi je ne vais pas me priver de me plaindre à tout le monde." Cracha t’elle, libérant Ryan, et ayant le visage recouvert de larme, mais aussi rouge que le sang.

Une mauvaise publicité du bureau pouvait être fatale. Si les gens avaient une mauvaise image et perdait confiance envers ceux qui els défendaient, ça sentait mauvais pour les policiers et le chef. Le bureau pouvait finir par être dissout, une nouvelle équipe venant la remplacer. Le poste de police où bossait avant Ryan en fut menacer plus d’une fois, et croyez le ou non, cela n’avait rien à voir avec notre ami.
Dans le cas présent, Ryan se disait que Richard avait de la chance de l’avoir. Comme référence, Turner pouvait faire penser au dieu Thor. Fougueux, dévouer, il ne pouvait s’empêcher de lancer son marteau à la moindre contrariété. Ryan lui, serait plus Loki. Evitant le combat, il préférait user de ruse et de charme pour arriver à ses fins, ce qu’il ne se priva pas de faire pour réparer les pots casser. De son regard ténébreux et de son sourire charmeur, il s’adressa à mademoiselle Kent.

"Je vous prie de pardonner cette approche manquant cruellement de tact. Nous ne doutons pas que la disparition de monsieur Queen vous bouleverse. Nous cherchons seulement à comprendre ce qui s’est passé et nous aimerions vous poser quelques questions pour cela. Nous pourrions rentrer pour en parler dans un coin plus discret qu’ici si vous le désirez."

Les traits de Kent restèrent durs, son visage toujours aussi rouge. Néanmoins, son regard commençait à s’adoucir et acquiesça de la tête. Elle fit juste un petit signe à son compagnon qui lui emboita le pas avant d’ouvrir la marche et d’entrer, invitants les deux inspecteurs à les suivre.

Arrivant au seuil de la porte, Ryan demanda à Richard, avec le ton le plus amical qui soit, mais le regard taquin, voir un rien provocateur :

"Tu veux ouvrir le bal ou me laisser faire ?"

L’intérieur de la maison était charmant. Chaleureuse même, avec une tapisserie beige orné de quelques motifs géométriques, et un mobilier moderne, avec canapé en cuivre marron au design carré, et une table basse transparente. On y trouvait aussi deux fauteuils faisant face au canapé, comme si la personne qui avait fait la décoration, avait prévu la visite des deux policiers. Ryan huma l’intérieur, et fut agréablement surprit de découvrir que la maison était parfumée de senteur de fleurs sauvages avec un peu de menthe.



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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyMer 26 Aoû 2020 - 12:23




 


Le fil de la vérité
FT Ryan O'Connell


 

Il lève les yeux au ciel un bref instant, écrasé par cette lassitude qu'il sent déjà poindre au fond de lui. Enfoncée dans sa mauvaise foi, la copine de la victime prend l'option des pleutres, celle qui demeure la meilleure défense de ceux qui se trouvent face à leurs erreurs et leurs mensonges : elle accuse pour ne pas avoir à se défendre. Assumer les conséquences de ces méfaits ne plait guère et mademoiselle Kent ne fait pas exception à cette règle qui se trouve être régulièrement mise à l'épreuve. Richard inspire, garde les lèvres scellées pour ne pas s'enfoncer en comprenant que son collègue d'un jour n'est en aucun cas décidé à faire son boulot de manière conventionnelle. Dick aime les règles et les faire respecter. Là où il a grandit c'était la meilleure chose à faire s'il ne voulait pas être tenté par tout ce qui aurait pu lui faire quitter le droit chemin. Parfois il se dit qu'entre lui et un gars comme Amaro, la différence ne tient qu'à peu de choses. C'est l'accompagnement qu'on leur a offert, l'éducation qu'on leur a donné qui a fait d'eux ce qu'ils sont devenus. Richard aurait pu mal tourner en grandissant dans un quartier où un uniforme de flic fait de vous une cible mouvante. Mais son père, officiant lui même dans les forces de l'ordre lui a donné le meilleur des exemples à suivre. Le gamin turbulent qu'il était est devenu un père de famille responsable et raisonnable. Un flic droit dans ses bottes et rigoureux.

Muet et plus professionnel qu'il ne l'a jamais été depuis le début de cette journée, Richard laisse son regard chocolat glisser sur son collègue qui semble enfin parvenir à se tirer hors des griffes vernies de mademoiselle Kent. Il ignore toujours ce qu'il a pu faire à O'Connell pour que ce dernier en vienne à le détester alors que jusqu'à aujourd'hui, ils n'ont rien échangé hormis des civilités basiques entre collègues. Une chose est claire, ce gars n'a pas dû lire le contenu du dossier. Sinon il ne se contenterait pas de faire le beau auprès de cette jolie dame aux manières volages. Cette enquête devient du grand n'importe quoi sous les yeux du canadien qui se doute que sa prochaine parole sera celle de trop. Son co-équipier semble vouloir jouer le jeu dangereux de l'approximation tandis que Richard aimerait se cantonner aux règles et passer à la maison suivante aussi rapidement que possible. Queen s'est fait attaquer par une bête. Un puma. Ce fameux puma sur le compte duquel on met toutes les enquêtes anormales dans cette petite ville. Dick n'a rien précisé sur ce sujet à l'irlandais quand ils étaient encore dans la voiture, s'est contenté de froncer les sourcils à l'entente de la réaction de son co-équipier. Impossible de savoir si celle-ci était celle d'un homme qui sait et qui a oublié que le surnaturel devait demeurer secret. Ou bien si tout cela n'était que les élucubrations d'une personne qui regarde trop de mauvais films d'épouvante.

Sans sourciller, Dick suit le mouvement. Entre dans la maison. Acerbe il laisse la main à son collègue sans omettre de glisser le fond de sa pensée avant de pénétrer dans le salon.

-Vas-y. Mais oublie pas de rester pro. T'es pas son toutou ni son copain. Et souviens toi de ce que tu es censé avoir lu dans le dossier. Tu sais. Cette chose qui relie le peu de preuves qu'on a.

Certes ce n'est pas lourd, mais il a dû travailler pour obtenir ce peu de choses. Et voir que tout cela ne sert à rien entache sa fierté et son ego qui pourtant ne sont pas ses plus grands vices. Richard prend rapidement place dans un des fauteuils. La décoration de la maison est jolie, certainement plus réfléchie que celle de son propre appartement où tout est pensé utile avant d'être voulu agréable à l’œil. Dans la foulée il refuse bière, café et verre d'eau. Plus pour montrer qu'il ne souhaite pas s'attarder que pour demeurer professionnel. Stature droite, presque martiale il attend. Lève un regard plein d'espoir vers son collègue quand ce dernier s'apprête à prendre la parole.

Ce sont soudainement celles du shérif qui lui reviennent en tête.

"Il ne vous aime pas beaucoup. Essayez de changer ça."

C'est un challenge qu'il a bien peur de ne pas parvenir à relever. Entre lui et l'irlandais, un grand fossé semble se former naturellement. Les méthodes divergent et ce froid déjà installé n'aide en rien cette situation à s'améliorer. Et puis Richard n'aime pas perdre le contrôle des opérations. En choisissant tout de même de laisser la main à l'irlandais, il espère avoir une bonne surprise. Et peut être réussir à enterrer cette hache de guerre, le temps d'une journée en tout cas.








   

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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyLun 31 Aoû 2020 - 8:52



Le fil de la vérité



Richard Turner & Ryan O’connell


Les choses ne semblèrent évoluer dans le bon sens entre les deux policiers. Chacun d’eux était totalement opposé. La lune et le soleil, le blanc et le noir. Quoi que… L’irlandais ne s’était jamais considéré comme quelqu’un ou quelque chose de radicale, se considérant comme une nuance de gris qui s’adaptait à la situation. Et c’était ce qu’il était en train de faire. La femme s’était braquée face à Richard, et O’connell utilisait donc une technique plus « diplomatique » pour calmer les esprits et amadouer la belle. En tout cas, Turner laissa champ libre à son partenaire. Mais ce dernier sentait que ce n’était pas de guetter de cœur, plutôt une menace sourde du genre « vas y montres que tu sais mieux faire ! » En guise de réponse, il lança un petit sourire malicieux comme il savait si bien le faire.

Une fois à l’intérieur, chacun prenait place. Ryan et Richard faisant face à mademoiselle ou madame Kent qui elle, se tenait juste à côté de son nouveau compagnon. Ryan savait que Richard suivait la procédure, c’était une qualité, mais il trouvait qu’il avait balancer trop vite l’information comme quoi Queen était mort. Il aurait fallu attendre un peu, garder ce drôle de couple dans l’ignorance et voir si on pouvait tirer des informations avant, procédure à New-York. On le voyait même à la télé. Bref, ce sera plus compliqué, mais O’connell ne baissa pas les bras.

"Nous vous présentons toutes nos condoléances pour votre ami." Pour l’instant il jouait le jeu de Kent, afin de mieux discerner si oui ou non, elle cachait quelque chose et réussir à la prendre au piège. "Nous aimerions mieux comprendre votre statut. Vous savez, nous voyons que vous étiez en couple encore à la veille de sa mort et nous vous voyons avec quelqu’un d’autre. Pouvez-vous nous expliquer afin de nous aider à mieux comprendre les circonstance ?"

Ryan savait qu’il avait souvent de l’effet sur le gente féminine et n’hésitait pas à s’en servir. Sauf avec cette folle furieuse d’Andy, mais il faudra attendre que beaucoup d’eau coule encore avant que l’irlandais eût une opinion qu’on pouvait dire positive de la féline. Mais là n’était pas le sujet. Regard doux, voix calme et réfléchit, cela semblait fonctionné, car madame Kent semblait bien plus calme à présent, même si elle lançait des éclairs par ses yeux sur le partenaire de Ryan.

"S’il vous plait, appelez-moi Barbara. Oui je veux bien comprendre et pour vous répondre… Effectivement Hal et moi fussent en couple il y a un moment. Mais… Les choses finirent par se dégrader. Nous connaissions une forte crise et si Franck n’était pas-là…"

Elle cacha son visage derrière sa main comme si elle voulait dissimuler les quelques larmes qui perlaient de ses yeux. Ryan se montra attendrit, mais au fond de lui, il riait de la prestation médiocre de cette actrice de série Z. En plus, étant un garou, il pouvait sentir, entendre les battements de cœur comme à la Daredevil et savoir si oui ou non, on se payait sa tête. Mais c’était encore trop tôt pour confronter Barbara Kent, il fallait qu’elle s’enfonce un peu plus encore.
Son compagnon posa une main réconfortante sur son épaule et la jeune femme semblait retrouver son calme.

"Si je n’ai pas parler de la disparition de Hal c’est que… Nous nous sommes séparés à ce moment-là."
"Je voie. Vous dites que les choses se sont dégradés. Est-ce que Franck…"
"Rayner !"
"Monsieur Rayner en est la cause ou en est lié ?"
"Quoi ? Non ! La conséquence. En réalité Hal… Je n’aime dire du mal d’une personne surtout si elle est morte depuis mais… Il se montrait violent vers moi. Tant physiquement, que verbalement. J’ai toujours mis cela sur son addiction à la bouteille. Surtout à la veille quand j’ai vu son état…"

Là, Ryan du faire appel aux forces de l’univers pour ne pas éclater de rire. La violence faite aux femmes n’était pas drôle, mais là son détecteur de mensonge était sur le point d’exploser. Bien qu’elle se montrât calme, le ton de sa voix un rien hésitante, son cœur nerveux comme si elle espérait que la pilule passerait sans compter la fine sueur sur son front… Et pas mal d’autre signe aussi visible pour notre policier.

"Vous avez déjà porter plainte ?"

Ryan se doutait de la réponse. Technique classique où on cherchait à minimiser son rôle ou envoyé la responsabilité à un mort ne pouvant plus se défendre.

"Et pour quoi faire ?! Pour relâcher ce taré et continuer à dormir à votre bureau."

Ryan préférait l’ignorer et tenter un premier assaut avec ce qu’il avait.

"C’est étrange, car d’après les premiers examens, monsieur Queen n’a pas bue une goutte d’alcool ces derniers jours. Et vous dites l’avoir vue la veille alors ? Pourquoi, si vous étiez séparé ?"

Barbara se rendait compte de son énorme erreur. Elle semblait dépassée, perdue et les joues qui redevenaient rouges. "Décidément, cette fille ne savait que pleurer ou crier quand ça ne lui va pas." Souffla intérieurement Ryan. Mais en même temps il jubilait en mettant en face la femme face à sa contradiction.

"Je… Je ne sais pas. Il disait avoir besoin d’aide et je ne suis plus sûr que ce fût la veille. Tout est brouiller dans mon esprit…"
"Ne voyez-vous donc pas que vous faite souffrir Barbara ?!" Intervint Patrick Rayner pour protéger sa compagne.

Le petit couple se créa donc une forteresse pour bloquer toute autre question embarrassante. Ryan hocha la tête en signe d’excuses.

"J’en suis navré. Mais c’est une enquête criminelle que nous menons et nous devons poser ce genre de question. Donc si vous cachez la moindre information utile…"
"Nous ne cachons rien ! Veuillez-vous en allez je vous prie. Nous avons… Besoin d’être seuls."

Pas le choix, les deux policiers doivent s’en aller. Ryan les salua et suivit son partenaire vers la sortie. Mais au moment de franchir le seuil de la porte, le loup-garou se retourna vers le couple et demanda avec un sourire bien enfantin :

"Avez-vous un chien au fait ?"
"Quoi… ? Euh pourquoi ? Et puis partez s’il vous plait !"


Une fois à l’extérieur, les deux agents se retrouvaient seuls, occasion de se faire un compte rendu. Enfin, Ryan soupçonnait Richard le sermonnait, il préférait donc en premier parler et donner son impression.

"Pas besoin d’être expert pour savoir qu’ils nous mentent, mais ca les met au moins en tête de liste des suspect. J’aimerais appeler le bureau et l’hôpital, voir si vraiment il n’y aucune trace d’une affaire de violence conjugale. J’imagine que tu veux voir d’autres personnes ?"



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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyMer 2 Sep 2020 - 21:13




 


Le fil de la vérité
FT Ryan O'Connell


 

La mine vierge de toutes émotions et la posture toujours aussi droite, il se contente de garder le silence sans louper une miette de ce qui se dit. Les méthodes d'O'Connell ne lui sont pas inconnues. Mais il faut dire que des flics, il en a vu de tout gabarit en dix-sept ans de bons et loyaux services dans les forces de l'ordre. Plus de tact, plus de diplomatie. Devenir copain avec les gens pour essayer d'en tirer le maximum. Le jeu du bon et du mauvais flic. Un cliché dont on a tant usé et abusé qu'il a fini par être reprit dans toutes les mauvaises séries policières. En tout cas cela suffit à délier les langues sauf que ce qui se raconte dans ce salon digne d'un magazine de décoration ressemble plus à un long flot de calembredaines qu'à autre chose. S'il était cynique, Richard lâcherait un mot d'esprit douteux. Un de ces trucs qui donnent un peu d'importance à ceux qui se croient au dessus du lot. Du sarcasme. Joanie aime ça, son père beaucoup moins. C'est un uniforme de flic qu'il porte et non pas un costume de clown.

En tout cas le canadien n'est pas dupe, et un regard chocolat glissé en direction de son collègue lui confirme que ce dernier ne l'est pas plus. Soudainement plus confortable dans ses rangers, Dick inspire et laisse la situation devenir plus risible encore. Mademoiselle Kent qui se pense dans son bon droit et qui tend à croire que son auditoire lui est acquis s'enfonce et son ami lui tape sur la tête pour s'assurer qu'elle restera bien au fond du trou. Un secours négligeable qui achève de mettre ces deux menteurs au même niveau. Dick grogne pour la forme quand c'est au tour de la police d'en prendre pour son grade. S'il devait se laisser pousser sur la pente de l'agacement depuis qu'ils sont face à ces gens, ce serait en cet instant. Il sait que son métier n'a pas toujours une bonne image et qu'à cause de quelques mauvais, on en arrive vite à faire des généralités sur toute la profession. Il suffit d'un fruit pourri pour donner mauvaise mine à tout ses voisins.

-Vous oubliez les beignets et la chope de bière en plein service. C'est qu'on tient à notre réputation...

Son regard se hausse vers le ciel pour appuyer plus que nécessaire son ironie. Cette mauvaise blague dure depuis trop longtemps déjà et tout cela n'aide en rien leur affaire. Une femme volage et mythomane ne donnera sans doute rien de nouveau à l'enquête, aucun grain à moudre qui ne soit pas pourri. Juste du temps gâché.

L'irlandais reprend seul, montre que finalement ce dossier il en a un peu regardé le contenu. Cette fois c'est Ryan qui devient le méchant flic après avoir été le favori de ces braves gens. La méthode douce n'a rien changé à la donne. Ils sont arrivés avec pas grand chose et repartent avec encore moins. O'Connell a juste agacé un peu plus Diana Kent et son copain. Dick se dresse sur ses longues jambes dès que ce jeu de mauvais goût touche à sa fin. Tend une main à madame qui semble tentée par l'idée de l'esquiver.

-Mademoiselle. Au besoin je vous ferais envoyer une convocation même si je doute de votre utilité dans cette affaire. Encore navré pour cette nouvelle que nous sommes venus vous porter.

Il ne s'excuse toutefois pas pour le dérangement occasionné. Il fut une époque lointaine où il le faisait, avant de se rendre compte que l'excès de sympathie ne sert à rien dans un pareil cas de figure. La mauvaise volonté affichée par ce couple qui aurait pu être aubergiste en Ardèche dans une autre vie ne donne pas envie à Dick de jouer les gentilhommes. Un dernier au revoir et il quitte la pièce puis les lieux, une ébauche de sourire amusé aux lèvres à l'entente de la question de son collègue. Celle de trop, celle qui ne veut rien dire pour celui qui ne connaît pas l'affaire sur laquelle ils sont. Celle qui ne veut rien dire pour celui qui ne sait pas pour le surnaturel ? Porte fermée et loin des oreilles susceptibles, Richard se permet une vacherie avant de retourner s'installer derrière le volant de la voiture de patrouille.

-Ce mec a déjà une chienne. Cette femme aboie et mordrait presque mais elle est pas assez grosse pour être l'animal à mettre en cause dans ce merdier. Par contre ses ongles... Sacrées griffes.

Les portières claquent sur les deux policiers enfin de retour dans leur domaine. Enfin la partie mobile de leur domaine... Richard soupire et met le contact après avoir attaché sa ceinture. Un bref et efficace regard dans les rétroviseurs plus tard et les voilà de nouveau engagés sur la route. C'est à cet instant que le canadien desserre enfin les dents pour donner son avis sur ce qui vient de se passer. Un avis qu'il souhaite aussi constructif que possible, comme une main tendue pour que la suite de cette journée se déroule aussi bien que possible.

-C'était pas mal.

Un avis un poil concis également.

Il les guide vers le poste. Au troisième carrefour il profite d'un feu rouge pour donner la suite des opérations.

-Appeler l'hôpital c'est bien. Même si j'ai l'impression que chier dans le cul d'une huître aurait été aussi utile que ce qu'on vient de faire.

Silence dans l'habitacle et doute qui s'installe. Dick questionne.

-Ça a pas un trou de balle une huître ?

Ryan ne sait pas et cette tentative pour briser la glace est un échec. Quand ils se garent sur le parking du poste de police, le canadien ne perd pas de temps avant d'extirper sa grande carcasse de la voiture. Il pose ses mains sur le toit de l'automobile, souffle et enfin se lance.

-J'ai ma gamelle à aller chercher. Je pense que se trouver un coin où manger pendant que tu appelles ce serait pas mal. Ensuite on pourra aller voir le collègue qui a déclaré la disparition de Queen. Et comme ça on a large de temps pour aller à l'hôpital au cas où on devrait y récupérer des documents médicaux. C'est bon pour toi ?

Richard aimerait que ce soit le cas, que ce plan et cette main tendue qui fait écho à cette première tentative faite chez mademoiselle Kent parvienne à donner naissance à autre chose que de l'animosité entre lui et son collègue. Certes il a pour habitude de séparer vie privée et vie publique, ne mêle plus outre mesure son métier à sa vie personnelle depuis le désastre de Sacramento. Une leçon apprise à la dure. Brian est pourtant devenu un ami, Willem aussi. C'est amplement suffisant à son goût, mais il ne veut pas non plus rentrer en conflit ouvert avec l'irlandais. Pas s'il peut faire quelque chose pour empêcher cela.









   

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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptySam 5 Sep 2020 - 9:10



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Richard Turner & Ryan O’connell


La petite plaisanterie de Richard sur le rapprochement de Kent et d’une chienne… Semblait avoir de l’effet. Ryan se surprit à sourire à la remarque. Il devait avouer qu’elle était bien bonne et qu’il partageait également son avis. Au moins, on gagnait quelques points pour l’amélioration de leur relation, c’était déjà ça, mais il ne fallait pas s’attendre déjà à voir l’irlandais et le canadien tombaient dans les bras l’un de l’autre et commencer une bromance, comme disent les jeunes. O’connell restait tout de même suspicieux vis-à-vis du partenaire qu’on lui avait imposé. Mais bon, la petite blague et ce qui ressemblait à un compliment jouaient à son avantage, le loup-garou le gratifia d’un clin d’œil.

Par contre, le fait de dire que ce qu’ils venaient de faire ne servait pas à grand-chose le tiqua, il voulu retorquer, mais finalement, Richard dévoila qu’en réalité, il était un showman, exprimant des blagues de mauvais goûts, qui forçaient à sourire. Bon, Ryan leva plus les yeux au ciel que de rire sur ce coup-là, mais n’avait aucune pensée négative sur son compagnon, sachant mettre de côté son ressentiment.

"Je n’en sais rien et je ne veux pas le savoir. Néanmoins détrompes toi. On n’a pas eu des infos directes, mais maintenant on sait qu’ils nous cachent des choses. Je compte bien les garder à l’œil."

Une fois arriver devant le poste de police, le canadien sortit en premier et proposa un petit programme, il irait chercher son repas, pendant que Ryan téléphonerait à l’hôpital. Le garou ne voyait aucun inconvénient, même, trouvait cela fort pratique.

"Ok ça marche. Si tu pouvais me ramener la mienne, une boute transparente qui est dans le premier tiroir de mon bureau, ce serait cool."

On pouvait dire que tous deux faisaient des efforts pour que le courant passe. Ryan accordait une très grande confiance même, en celui qu’il ne pouvait pas piffer, en confiant justement la responsabilité de lui rapporter son sandwich à la viande. Si ça n’était pas bon signe.
En attendant, O’connell resta à l’extérieur près de la voiture. Il en profitait pour prendre l’air un peu, n’aimant pas être enfermer entre quatre murs et appela donc les services médicaux. On pouvait dire qu’on se montrait assez coopératif. Ryan disait le nom de la fille et de son compagnon décédé et on lui passa le médecin qui s’était occupé d’eux. A Beacon on se faisait plus facilement confiance à New-York, en tout cas, le médecin en profita pour exprimer quelques doutes, des inquiétudes qui intéressaient notre ami irlandais. Remerciant pour son aide, l’irlandais raccrocha.

Richard revint donc avec la nourriture et l’irlandais agita son téléphone devant lui.

"C’était rapide, mais instructif. Oh cool tu n’as pas oublier mon sandich j’espère."

Demanda donc notre ami, les yeux brillants et la bave aux lèvres en voyant revenir Richard avec de la nourriture. Enfin brave, façon de parler bien entendu.




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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyMer 9 Sep 2020 - 18:57




 


Le fil de la vérité
FT Ryan O'Connell


 

-Alors ça se passe comment ?

Le canadien redresse la tête quand sa collègue s'adresse à lui. Il fronce le nez en guise de réponse provisoire, pas certain de pouvoir convenablement décrire ce début de journée. Sa propre gamelle en main, il met un peu de temps lui même savoir comment nommer cette relation étrange entre lui et l'irlandais. Puis pour ne pas trop en dire sans pour autant laisser Maggie parler dans le vide, il se lance enfin.

-Ça pourrait être pire. On a rien sur l'enquête, enfin rien de nouveau en ce qui me concerne.
-Il t'aime bien maintenant ?
-J'en sais rien je suis pas dans sa tête. Je suis même pas conscient d'avoir fait un truc en particulier pour m'attirer ses foudres. De toute façon je cherche pas à m'en faire un ami.

Il s'éloigne de son bureau et file en direction de celui qui était sien il y a encore peu de temps. Il ne regrette rien de ce changement. Les cabinets et lui ont à présent mit une distance respectable entre eux, ce qui ne fait que ravir le flic qui n'appréciait que très peu d'être constamment noyé dans des odeurs dont il ne voulait pas connaître la source. Il ouvre le tiroir dont O'Connell lui a parlé, fauche le casse-dalle qui lui fait de l’œil. Puis perd toute envie de gourmandise à la vue de la viande qui déborde entre deux morceaux de pain largement imbibés. De jus de viande sans aucun doute. Ou alors peut être de bière ?  Les  irlandais semblent confondre cette boisson avec de l'eau.

Sans s'attarder plus longtemps dans le poste de police, il retourne dehors, ses deux trophées en main. Sa boîte à l'effigie de Bob l'éponge tranche visuellement avec le simple cellophane qui couvre le repas de Ryan. Son collègue n'a pas perdu de temps et a déjà contacté l'hôpital. Dick prend note de l'efficacité de l'irlandais. Un bon point, la marque d'un homme actif qui n'aime pas voir les choses traîner plus que nécessaire. La copine d'Amaro avait sous entendu que le flic tenait plus de l'amuseur de rue que du redresseur de tords lors de sa déposition après l'agression de la ruelle. Dur de savoir si l'avocate lui offrait là un ressenti réel, ou bien si elle ne faisait que passer son énervement sur un pauvre flic innocent à l'idée de sa fin de journée gâchée.

-Tu me diras ça en mangeant. C'est une bonne chose que tu sois pas juste resté les bras ballants en m'attendant. Y a un parc pas loin de la boîte où bossait la victime. On doit voir son collègue dans un peu plus d'une heure. On est donc larges niveau timing. C'est toujours bon pour toi ?

C'est une drôle d'habitude qu'il est en train de prendre. Richard quémande presque une autorisation à chacune de ses actions. Il essaie de dompter l'hurluberlu qui lui sert de co-équipier aujourd'hui et toute sa maîtrise se noie dans une diplomatie qui lui ressemble guère. Presque paternelle, comme s'il parlait à son fils de neuf ans. Leurs méthodes divergent, il faudrait être sot pour ne pas s'en rendre compte. Si l'un des deux se veut professionnel en toutes circonstances, le second déjoue les règles et adapte ce qu'on lui a apprit pour prendre un chemin plus personnel. Mais fort heureusement pas sans résultats probants à la clé. Avec Brian c'est plus facile. La méthode est similaire et la confiance instinctive. L'ex-marin est devenu un ami naturellement, tout comme Alex qui pourtant n'avait que peu d’atomes crochus à partager avec Dick au premier abord.

La voiture de patrouille démarre avec les flics à son bord, puis se stoppe moins d'une dizaine de minutes après. Un parc verdoyant, trop pour la Californie, leur tend les bras. Dick attrape sa boîte qu'il avait confortablement rangée sur la banquette arrière et ne perd pas de temps avant de se préparer à dévorer les restes de la veille. Il entraîne son collègue près d'un banc non loin d'un espace de jeu en plein air où il est déjà venu emmener Troy. Il fait sauter le couvercle de sa boîte compartimentée d'un mouvement sec. Un peu de ragoût de haricots noirs, du guacamole qui commence à perdre ses belles couleurs et quelques chips au fromage. Dick sourit et sans laisser le temps à l'irlandais de jauger son repas du regard il se lance.

-T'ont dit quoi à l'hôpital ?








   

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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptySam 12 Sep 2020 - 8:54



Le fil de la vérité



Richard Turner & Ryan O’connell

Ryan se contenta d’acquiescer de la tête et tous deux partirent pour le parc afin de casser une graine comme on dit, et discuter boulot. Le parc n’avait rien à voir avec celui de Central Park. La célèbre zone verte de New-York était bien plus grand qu’un quartier. S’il était déconseillé de le fréquenter la nuit, le jour c’était un magnifique bois avec des lacs en plein cœur d’une ville où on trouvait plaisir à se balader. L’irlandais aimait arpenter ces chemins, croiser du monde et voir ces spectacles organisés un peu partout qui lui rappelait un tout petit peu son Irlande natale. Vous décrire ce Park serait trop long. Mais celui de Beacon était bien entendu beaucoup, mais beaucoup plus modeste.

De la verdure dans une ville densément moins peuplé. C’était vert, il y avait quelques arbres, et on voyait l’autre bout facilement dès l’entrée. L’endroit semblait tout aussi plaisant et plus reposant avec moins de monde. O’connell s’assit donc sur un banc à côté de son coéquipier près d’une zone de jeu à peine occupé. Il n’avait pas remarqué avant, mais leva un sourcil en voyant la boite de son coéquipier qui était à l’effigie de la célèbre éponge des mers carré et fit une grimace en voyant le repas qui lui évoqué un ragout mal tourné plus que de la vraie nourriture, ce qui le fit bien plus aimer son sandwich. Mais pas le temps pour faire la moindre remarque, Dick questionna son partenaire sur son appel.

"Des choses intéressantes. Alors oui, ils sont bien aller à l’Hôpital pour des blessures. Mais le plus souvent ce fut ce pauvre Hal la victime. Si effectivement certains bleus pouvaient être attribuer à son amour de la box d’autres viendraient d’objets contendants, ou de coups de lame. Madame eut quelques bobos aussi, mais largement moindre. Le médecin s’était inquiété, mais tous deux disaient que ce serait inutile de prévenir qui que ce soit. Il fut ravi de tout me raconter quand je lui en est parler."

En gros, l’actrice Kent n’arrangeait pas son cas. Si ce couple battait de l’aile, les scènes de ménages devaient être bien violentes. Et il fallait croire que c’était madame le monstre. Ceci rappelait à Ryan la fois où il devait intervenir lors d’une bagarre familiale. Un couple de russe où arrivait sur scène, l’irlandais et son coéquipier, virent la femme battre son mari et crier avec un fort accent « Arrêtez ce monstre violent ! » Mais ne nous attardons pas sur cette affaire. En tout cas, Ryan espérait que celle présente, se terminerait mieux qu’à New-York.

Pour l’instant, le cas de Kent semblait compromis. Tout pointait du doigt vers elle, mais il valait mieux ne pas se précipiter. Ryan fut momentanément distrait par les cris des quelques enfants qui jouaient sur les jeux offerts par la ville, sous l’attention de leurs responsables légaux. Ces petites têtes blondes souriantes et tous parties dans un univers fantastique dans leur tête pouvait prêter à sourire, mais Ryan détestait les « sales mioches. » Mais voir un monde en paix, loin des inquiétudes de la vie, ignorant des dangers qui rodaient tout autour d’eux, avait un quelque chose d’attendrissant.

"Mais bon. Vu que le pauvre guy fut attaqué par une bête. Je suppose que l’affaire sera vite classée en accident. Tomber sur un ours, un chien sauvage ou un autre truc débile et qu’on ira pas plus loin." Disait-il d’un air désappointer.


Ryan se doutait que la chose ayant attaquer la victime, n’était pas un loup. Ces bestioles avaient peur de l’homme. Un chien sauvage, à peine plus plausible. Mais le coin regorgeait de loups-garous psychopathes, et l’un d’eux devaient bien être le tueur. Le shérif semblait être au courant de cela, mais Dick… Ryan ignorait qu’il était oui ou non dans le secret des dieux. Sans doute que non. En tout cas, le lycan ne comptait pas baisser les bras aussi vite, il trouverait bien une manière détournée pour résoudre l’affaire, comme il le faisait toujours.



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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyLun 14 Sep 2020 - 13:16




 


Le fil de la vérité
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C'est malheureusement presque un fait divers comme un autre que lui conte son collègue. Dans le cadre de leur travail ils finissent tristement par s'habituer à tout ce que l'homme, avec une majuscule, peut faire de pire. Même si ces actes demeurent intolérables, de véritables infractions à la morale, c'est devenu leur quotidien. Il en faut beaucoup plus à présent pour parvenir à choquer Dick. En dix-sept ans de métier, il a vu le pire, bien souvent a été surpris en découvrant que celui-ci pouvait toujours gagner en gravité. À croire que dans la grande famille des mammifères, l'humain est le seul à avoir un pet au casque assez sérieux pour à ce point chercher à se détruire. Aimer son prochain n'est plus la norme depuis belle lurette. Il se contente de manger sans prendre la peine d'ajouter quoi que ce soit. On parle là d'objets contondants mais pas de bêtes enragées. Si mademoiselle Kent avait dû faire partie de la grande famille des surnaturels, la liste des antécédents médicaux du couple aurait été tout autre.  

Avec son instinct comme seul guide dans cette affaire, le canadien range sans y réfléchir plus longtemps cette Diana Kent dans la liste des innocents. Certes cette bonne femme semble bourrée de vices, une parfaite personnification de plusieurs péchés capitaux, mais ce n'est pas elle qui a sauvagement tué son compagnon. Dick plonge sa cuillère dans son ragoût de haricots, puis renchérit pour la forme.

-C'est pas utile pour mon enquête. La victime n'est plus en état de poursuivre sa nana pour violences conjugales. Et c'est pas à coups de couteau qu'il a été tué. C'est triste. C'est illégal. Mais on ne peut rien faire sur ce point.

Il compte tout de même le mentionner dans son rapport. Ne pas commettre une bévue que l'on pourrait venir lui reprocher par la suite. Dans cette enquête qui prend des airs d'impasses criminelles il ne veut rien négliger. Mettre de côté la moindre information serait une folie. Il fera son travail comme il l'a toujours fait. De manière rigoureuse et dans le respect des règles dictées par la société et son métier. Sans procédures et sans lois, c'est l'anarchie qui pointe. Même s'il a récemment failli et sali l'image de son uniforme en laissant ses nerfs prendre le pas sur sa raison ce jour où il a cogné sur la saloperie italienne, il ne remet pas pour autant tout le reste de son fonctionnement en question. Une bourde pour tant d'années, c'est peu. Et trop à la fois. Il mange tranquillement, une oreille distraite attentive aux dires de son co-équipier du jour.

-On a rien ou presque rien. Même si l'affaire devait finir classée je veux faire mon travail de la même manière que les autres jours. Si on part immédiatement avec un mauvais état d'esprit, c'est certain que l'on arrivera à rien de bon. Si j'avais voulu un job facile, je me serais prit un camion et je vendrais des glaces.  

C'est presque de cette manière que son père parlait du métier de flic. Sauf que ce dernier mentionnait rarement les crèmes glacées. Dans leur quartier c'était de la drogue qu'il fallait vendre pour être respecté, pour réussir à payer le loyer sans mal à la fin du mois. Un lieu de non-droit complet, un de ces endroits où le simple fait de porter un uniforme vous transforme immédiatement en cible mouvante. Flic n'est pas un bon plan de carrière à Downtown, en tout cas pas si on veut voir ses vieux jours, pas quand on tient à la vie. L'admiration que le canadien éprouve pour son paternel n'a fait que croître avec les années. Quand adulte il est allé travailler sous les ordres de son père, il a vu un homme nouveau en celui-ci. Ce bonhomme souriant à l'humour bon enfant devenait alors strict, plus attaché aux lois et aux procédures qu'à sa propre vie. Richard mange tranquillement, l'esprit déjà parti dans sa patrie qu'il retrouvera dans moins d'une semaine. Ses congés approchent au fil des cases qu'il coche sur le calendrier.

Ce sont des sanglots enfantins à peine étouffés qui le sortent de sa léthargie. Une petite fille dont le visage ne lui est pas inconnu court vers eux. Puis se stoppe devant le canadien. Sa voix nasillarde se fait tremblante lorsqu'elle quémande.

-Monsieur Turner ! J'ai perdu ma maman. Je suis allée aux toilettes pour faire pipi mais je la trouve plus. Elle doit me ramener à l'école dans pas longtemps mais je la trouve pas. J'ai perdu maman !

Les valves s'ouvrent et c'est un véritable déluge qui prend place sur les joues de la petite fille. Il n'en faut pas plus pour que le canadien referme sa boîte repas d'un geste sec. Il attrape une des mains de la fillette, se penche près d'elle pour se mettre à son niveau. Sa voix se veut rassurante tandis que de son regard chocolat il passe les environs au crible. Cherche lui aussi cette maman qui ne doit pas être bien loin.

-Ma puce. Tu veux bien me redire ton prénom. Tu vas à l'école avec Troy. C'est bien ça ?

L'enfant renifle, opine du chef et marmonne. Dans ce grand désordre émotionnel elle trouve toutefois le temps de jeter un regard suspicieux à Ryan. Il ne faut pas parler aux inconnus, cette petite semble en tout cas connaitre les bases de la sécurité. Malgré son uniforme rassurant Ryan demeure un visage inconnu. Bien moins confortable que celui du père d'un des camarades de classe de cette petite. Elle ouvre une bouche morveuse, se fend d'une réponse.

-J'm’appelle Abby. Troy est venu à mon anniversaire et vous ne connaissez même pas mon prénom ?  

La panique de la petite vient de trépasser face à la puissance de sa fierté égratignée. Richard n'ose soupirer. Il attrape l'enfant dans ses bras et abandonne son repas sur le banc avant d'interpeller son collègue.

-Voilà un peu d'action qui se présente. On a une maman à retrouver. Tu peux laisser ton casse dalle sur le banc, personne n'a envie de te le voler.









   

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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyJeu 17 Sep 2020 - 8:55



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Richard Turner & Ryan O’connell

Ryan était plutôt d’accord. Le meurtre ressemblait à un bête accident contre un chien ou un loup. Nous nous doutons déjà de la vérité, mais dire devant le commun des mortels qu’un loup-garou était le tueur, c’était bon, Richard croirait que l’irlandais se payerait sa tête, ce qui serait amusant à bien y penser. Mais aussi taquin soit le policier, ce dernier était suffisamment malin pour savoir qu’il ne fallait pas trop provoquer son partenaire. A petite dose sans doute, mais pas trop tôt et aussi fort. De toute manière, O’connell avait plus à cœur de résoudre cette affaire que faire son one-man-show. Et si on en voulait une preuve, il n’y avait qu’a noter l’exaspération dans la voix de l’irlandais.

"Alors on fait quoi ? On conclut l’affaire que le mec à énerver un chiwawa enragé ?"

Comme à la télé, quand un loup-garou était à l’origine d’une attaque, on classait vite l’affaire sur « attaque animal sauvage », on organisait une battu infructueuse et on passait à autre chose. O’connell ne doutait pas que la chose allait se passer ainsi. Il commençait en avoir un peu marre aussi de voir de si bonnes et juteuses affaires lui filler sous le nez, ne pas pouvoir avancer alors qu’ils étaient dans une « fichue de ville de banlieue paumée ! » Le brun se mit donc à réfléchir. Vu que le shérif était lui au moins dans le secret des dieux, il pourrait aller lui parler. Ryan lui demanderait de plutôt lui filler le bébé et qu’avec ses compétences déjà dévoilé lors de sa mutation, il pourrait faire avancer plus vite les choses que d’attendre auprès d’un humain qui lui paraissait un peu à la ramasse.

Ryan fut interrompu dans le fil de ses pensées quand une enfant courue vers eux. La fillette était en larme et l’irlandais pensait qu’il s’agissait d’un enfant caché du canadien. Toute la scène se passa donc devant ses yeux et O’connell joua donc les spectateurs, ne sachant s’il devait en rire ou en pleurer. Mais ce qui l’amusait beaucoup moins, fut cette « nouvelle affaire qu’on lui collait dans les pattes. A croire que cette ville ne pouvait résoudre les « vrais » problèmes de criminalités et laissait sa police si « compétente » s’occupé de cas qui ressemblait pour le flic à du bizutage. "Elle a intérêt à s’être faite enlever par des gangsters coréens." Se disait le loup-garou, une fois de plus vexer de n’être pas prit au sérieux par l’univers.

"Pas plus que ta bouillit de légumes." Répliqua peut-être un peu trop sèchement notre ami quand Richard lui suggéra de laisser son repas sur le banc et que personne ne viendrait le voler.

Ryan fit tout de même l’effort d’essayer. Il ne voulait pas faire pleurer d’avantage une gosse. Pas seulement parce que son cœur pouvait être attendrie par notre futur, mais qu’une gamine se mettant à brailler était un vrai supplice, surtout pour une espèce à l’ouïe fine. Pour commencer, le brun se mit à la hauteur de l’enfant pour ne pas l’intimider et le sourit chaleureusement. Il évita d’user de son accent pour rester le plus compréhensible possible.

"Comment s’appelle ta maman mon cœur ?"
"Je ne parle pas aux inconnus !"

Cela commençait bien. Le loup-garou sentait son exaspération grimpait en flèche. Malgré cela il parvint à garder son self-contrôle, toujours aussi charmeur.

"Tu as parfaitement raison, ce n’est pas bien. Regarde, tu voies je travails avec monsieur Turner, je suis un collègue. Je suis là pour l’aider à retrouver ta maman. Tu peux lui dire comment elle s’appelle et lui dire aussi à quoi elle ressemble ?"

La petite Abby semblait acceptée l’idée. Elle se tourna donc vers la figure familière et lui décrivit sa mère. Bon elle disait qu’elle était belle et tout, une vision de gosse classique où on idéalisait souvent ses géniteurs, avant d’enfin parler de ses vêtements. Elle n’était pas spécialiste de la mode, alors cela restait classique comme description, mais pourrait suffire. Ryan se releva et regarda tout autour de lui. Grâce à sa vision améliorer et son ouïe, il « analysa » chaque personne qui se trouvait dans le parc, cherchant quelqu’un pouvait correspondre au signalement.

Sans attendre qui que ce soit, l’irlandais avança à travers le parc, regardant chaque personne présente. Le parc n’était pas très peuplé. Rien que pour ça, l’irlandais pensait que son idée de kidnapping pouvait se tenir, mais rapidement, il fut détrompé. Près d’une des entrées de la zone verte, il voyait une femme correspondre à la description entrain de discuter avec une seconde femelle humaine. D’un pas décidé, il alla à leur rencontre, faisant signe à Dick de le suivre et montrer qu’il l’avait déjà retrouvé.

"Excusez-moi madame ?"
"Oui ?" Lui répondit une femme quelque peu incrédule, sans doute inquiète de voir un agent venir l'interpeller.

Ryan n’eut le temps de demander quoi que ce soit, que déjà la petite Abby se jeta dans les bras de sa mère en criant un fort et puissant "Maman !" A travers des larmes. Une scène très touchante dont le loup-garou voulu bien se laisser attendre jusqu’à ce que l’enfant lâchât dans sa joie un :

"Merci monsieur Turner ! Vous l’avez retrouver !"




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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyJeu 24 Sep 2020 - 15:19




 


Le fil de la vérité
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Richard n'écoute que d'une oreille distraite les grognements de son collègue. L'irlandais ne l'apprécie pas, et n'a visiblement pas changé d'avis sur le sujet depuis le début de cette journée. Un chemin de croix, un fardeau inexpérimenté et allergique aux procédures qu'il balade avec lui. Le bleu a pourtant déjà eu l'occasion d'apprendre à faire son job de manière réglementaire. Les académies de police restent les mêmes. On vous forme durant quelques temps avant de vous pousser dans le grand bain. Vos flotteurs sont vos collègues, le supérieur hiérarchique est le surveillant de bassin. Celui qui vous empêche de couler en cas de soucis. Ryan tente une approche avec l'amie de Troy, se fait rabrouer immédiatement par la gamine qui a su voir un allié chez le canadien. Ne pas parler aux inconnus, ne pas accepter de bonbons de la part des gentilles personnes qui parfois peuvent attendre devant l'école. La méfiance constante. Cette valeur n'est pas toujours aisée à faire entrer dans l'esprit des petits. Mais Abby ne manque visiblement ni de caractère ni de jugeote.

O'Connell s'éloigne en persifflant. Ce binôme fonctionne mal et pas uniquement par la faute du manque de volonté des deux policiers. Ce mélange des genres est une véritable punition, un coup donné au canadien pour sévir suite à l'accrochage avec Amaro. Dick sait qu'il aurait pu demander à travailler avec une autre personne, pour sans doute se faire entendre un non tonitruant de la part de Stilinski en guise de réponse.

En parlant de réponse, la petite lève son regard bleu nuit sur le père de Troy, puis murmure quelques indications sans jamais parler directement à O'Connell. La police se veut généralement rassurante auprès des civils, mais parfois quelques fous remplissent les faits divers de leurs excès de pouvoir. Les forces de l'ordre deviennent donc fatalement effrayantes. Tout cela à cause de quelques brebis galeuses. L'irlandais s'éloigne sans que le canadien n'esquisse le moindre geste pour le retenir. La gamine ne pleure plus en tout cas, c'est là un progrès non négligeable.

Lèvres pincées et sourire fatigué aux lèvres, Richard annonce la couleur.

-Il va trouver ta maman. Elle est sûrement dans le coin.

Sûrement. Une promesse trop incertaine pour parvenir à rassurer la gamine. Abby renifle à nouveau. Visiblement prête à recommencer à pleurer.

-Je suis presque sûr que mon collègue va la retrouver. Les policiers ne sont pas des inconnus comme les autres. En cas de problèmes, n'hésite pas à venir nous parler. On est là pour aider les gens. Ryan va retrouver ta maman.

C'est une affirmation qui suffit enfin à rassurer la petite Abby. Ils ne bougent pas, demeurent dans les environs proches du banc où il s'était assit avec son collègue pour l'heure du repas. L'irlandais semble être un cas particulier, mais il ne devrait pas peiner à comprendre que c'est à lui de revenir près d'eux avec la maman d'Abby à son bras. La petite lui parle du dernier livre que sa grand-mère a bien voulu lui acheter, enchaîne avec un discours ayant pour sujet l'épisode de Peppa Pig qu'elle a regardé ce matin. Richard acquiesce par automatisme, se fend parfois de quelques mots pour ne pas laisser l'enfant parler toute seule.

Mademoiselle Hunt, la maîtresse, a confisqué une bille à Troy ce matin puis l'a rangé dans le premier tiroir de son bureau. Grace à sa nouvelle amie la commère, Dick devine déjà qu'il aura un mot à signer dans le carnet de suivi de son fils ce soir. Le troisième en deux semaines. Le canadien lui même ancien enfant turbulent devenu adulte malicieux n'en veut même pas à son garçon. Leur situation familiale n'est pas simple à comprendre ou même à vivre. Cela a des répercussions.

-Troy n'aura plus le droit d'emmener ses billes à l'école pendant un temps. Il fera attention par la suite.

Il entend plus qu'il ne voit le retour de son collègue. La gamine hurle sa joie, si près de ses oreilles qu'il ne se fait pas prier pour reposer la jeune fille à terre. Elle court vers sa mère, saute dans les bras de celle qui pensait que son enfant était toujours en train de faire du toboggan. Les sourcils du père de famille se froncent quand la petite le remercie. Il regarde, un peu hagard, son collègue qui tente de se montrer aussi blasé que possible. C'est la vague de l'injustice qui traverse Richard qui le pousse à agir avant que quiconque ne puisse voir un peu de vérité dans ce quiproquo.

-Non Abby. C'est faux. On sait bien tout les deux que c'est l'agent O'Connell qui a trouvé ta maman. Nous sommes juste restés là pour attendre son retour. Quand on se perd on ne doit pas bouger. Les adultes reviennent toujours.

Penaude l'enfant consent à remercier celui qui devrait être son héros du jour. Le vrai, pas juste une copie dotée d'un visage rassurant. La mère d'Abby se perd elle aussi en excuses et en remerciements, puis attrape le bras de sa fille pour mieux l'approcher de l'irlandais.

-C'est ce monsieur qui m'a trouvée. Pas le père de ton ami. Dit lui merci. Un merci aussi heureux que celui qui tu as donné au papa de Troy.
-Merci monsieur.

Le petite tente un geste, esquisse un simulacre d'accolade avant de se figer. Hésitante elle fait un premier pas à reculons, suivi de son double. Regard rivé au sol, Abby attend la fin de cet instant gênant. Ryan parvient toutefois à faire naître un sourire sur le faciès encore baigné de larmes de l'enfant. Celle-ci renifle plus amusée qu'autre chose par le mot d'esprit du policier. Mère et fille s'en vont, Richard approche son collègue.

-C'était pas mal. Un imprévu qui te transforme en héros aux yeux de cette petite pour le reste de la journée. Maintenant on mange, les gamins vont bientôt reprendre l'école. On ne devrait plus être dérangés. Et si quelqu'un t'a piqué ton repas, je te paie un hot-dog.

Son regard croise celui de son collègue. Dick se sent malgré lui obligé de préciser.

-Avec de la viande. J'en mangeais encore y a pas si longtemps et j'en cuisine pour mes enfants et ma copine. Ça ne me dérange pas. C'est juste l'idée de la manger qui coince, mais la cuisiner ou voir les autres se faire un steak ça ne me fait rien. Nous sommes... On est de la viande, j'ai du mal à me dire qu'on est pas si... différents de ce que tu as mit dans ton casse-dalle.

Lecter hante toujours ses songes, l'idée même de savoir que ce gars, cette chose n'était pas un cas unique lui donne des sueurs froides. Pire que le Crocotta. Richard est toujours dévoré par cette peur primaire : Finir mangé par un autre bipède.









   

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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyMar 29 Sep 2020 - 13:05



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On pouvait dire que la chose ne plaisait pas à Ryan. Il aurait dû avoir l’habitude depuis le temps de voir d’autres récoltés les lauriers de la gloire. Cela faisait un peu partie du contrat passer avec les forces de l’ordre. Lui, il voulait l’adrénaline d’une enquête et le plaisir d’attraper le méchant, un inspecteur ou détective bien en vue s’attribuait le mérite. Mais là… ça avait du mal à passer. Sans doute qu’en arrivant à Beacon Hills qui avait encore un air de punition, il s’attendait à une nouvelle vie. Or, cette salle gosse lui rappelait de façon violente le passé. Ce n’était rien pourtant, aider une gamine à retrouver sa mère, bah ! Rien d’intéressant. Mais quand même.
Et puis, voir ce Richard pour qui, l’irlandais vouait de l’animosité, devenir le héros de la journée grâce aux méthodes éhontées dont on venait parler, ça faisait réfléchir. Turner… C’était quelqu’un, mais on le présentait sous un si bon jour que le loup-garou suspectait quelques casseroles bien salles. Si cet homme en plus prenait plaisir à récolter aussi le labeur d’autrui sans honte, ses suspicions se retrouveraient renforcées.

Or surprise ! Bien que le policier soit apprécié et connue de la victime, il rétablit les choses en ordre en donnant à César ce qui était à César. Il mit en avant l’implication et le travail de son collègue et même si cela semblait difficile pour elle, la gamine remercia l’étranger. Il avait l’impression qu’elle préférerait lui donner un coup de pied ou lui tirer la langue, mais fut contrainte de se retenir. Ryan avait du charme auprès de ces dames, mais les enfants c’était autre chose.

"De rien mademoiselle. Le bureau du shérif est là pour t’aider." Répondait-il malgré tout avec un sourire et mimant le geste de baisser un chapeau comme dans les western.

Après cette incident, Richard proposa de retourner manger. Ryan le regarda bizarrement quand ils retournèrent au banc. Le voyait-il toujours mal ? Il se posait la question justement. S’il s’était fait un avis sur le personnage, le prenant pour un de ses anciens « partenaire » voir plus, il avait l’impression de découvrir quelqu’un d’autre. Richard ne serait donc pas un de ces policiers suffisant se prenant pour le roi de la montagne ? Ou bien ce n’était qu’un jeu ? Trop tôt pour le dire, en tout cas le lycanthrope se montrait disposer à revisiter son jugement si besoin était.

De retour sur le banc, chacun reprit son repas là où il en était. Dick en profita pour se confier sur son alimentation. N’importe qui au début, le voyant avec sa gamelle, le prendrait oui pour un gros gamin, mais voyant la nourriture, le penserait du genre activiste. Un végétarien qui défendrait la baleine et la loutre, la viande c’est mal et passerait son temps à faire la morale. Au lieu de ça, on découvrait un personnage singulier qui cachait bien des surprises.

"On finit tous bouffer un jour ou l’autre de toute façon." Se contenta de répondre Ryan, sans avoir fait trop attention à l’allusion.

Pour lui, qu’on soit herbivore ou non, on viendra toujours nous manger. Si on meurt et fini enterrer, ce sont les verres qui finissent le travail. Et devenant de l’engrais, les plantes mangent et se feront manger. Bref, le cycle de la vie en gros. Ryan suivant cette philosophie, faisait comme tout le monde repoussait au maximum le jour où il contenterait une bestiole.
Vu qu’ils étaient sur le sujet de la nourriture, le brun posa des questions après une énième bouchée de son sandwich.

"Excuses-moi si c’est trop perso. Mais tu as vu un doc ou un truc du genre pour te sentir coincé ?"

O’connell avait senti que cela avait un lien avec un traumatisme. Ce genre de sujet était sensible, alors il évita certains mots et se contenta de cette unique demande. Si Richard ne comptait pas se confier, pas grave. Ils n’étaient pas amis après tout, et Ryan demandait ça surtout par curiosité, n’étant que peu intéresser par la vie de Turner, même si le policier à côté de lui, commençait à peine à l’intriguer…



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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyMer 30 Sep 2020 - 14:37




 


Le fil de la vérité
FT Ryan O'Connell


 

Il manque de recracher ce qu'il vient de glisser dans sa bouche quand son collègue lui répond avec une sincérité désarmante. Cette fatalité, Richard n'est pas prêt à l'accepter. Quand il s'imagine finir de cette manière, ce n'est pas aux petits vers et autres bestioles qu'il pense. Non c'est toujours la tête de ce monstre qu'il lui vient à l'esprit quand il est fait mention de nourriture carnée. Un traumatisme dont il peine à se défaire. Même si la marque de morsure n'est plus qu'un souvenir grâce aux bons soins de Willem, le canadien se souvient. De sa peur, de ces bois mal éclairés et trop fournis pour qu'il parvienne à s'y frayer un chemin. Le poulet des villes s'est cru bête de basse-cour, a foncé sans réfléchir. Avec pour seul but celui de protéger la veuve et l'orphelin. Le civil innocent. Il ne veut même pas songer à ce qui se serait passé si Willem ne l'avait pas retrouvé aussi vite. Le canadien sait que ça aurait été sa fin qui se serait dessinée à l'horizon. Une fin horrible que personne ne devrait avoir à connaître. Il soupire, avale une bouchée, trempe un morceau de nachos dans le guacamole. Pas très beau mais excellent, même si ajouter un peu plus de tabasco à sa préparation n'aurait pas été une mauvaise chose.

-C'est pour ça que je vote pour l'incinération en ce qui me concerne. Je veux juste... Ne pas imaginer ce genre de truc. On voit déjà assez d'horreurs dans notre métier.

Ryan mange en silence, Dick l'imite. Ils ont encore un peu de temps devant eux, cet imprévu ne les a pas mit en retard. Comme souvent ces derniers temps, le flic songe déjà à la fin de son service. Il a hâte de rentrer dans son appartement pour y retrouver ses enfants. Ses gamins innocents qui sont devenu une raison majeure de se lever pour le canadien. C'est pour eux qu'il veut rendre le monde meilleur. Ses moyens sont certes maigres mais l'union face au mal fait la force. Entre les permissions qu'on lui donne et celles qu'il s'offre seul, le flic lutte à sa manière. Le tout pour un salaire minimum qui suffit à peine pour payer les factures. Cette fois c'est une lampée d'eau qui manque de fausser sa voie dans la gorge du père de famille quand son collègue lui montre un intérêt auquel il ne s'attendait pas.

Richard ignore si l'autre sait. Si l'irlandais n'est pas au vent du surnaturel, cela se fera prochainement. Dans cette ville c'est compliqué d'évoluer au milieu de toutes les bizarreries sans jamais douter de l'existence d'une puissance inconnue et supérieure.

-J'ai failli me faire becter y a quelques mois. Par quelque chose d'un peu plus gros qu'un asticot. C'est assez compliqué pour moi de passer au dessus de tout ça. Je pense que ça le serait pour n'importe qui.

Il referme sa boîte repas, certain de ne plus être capable de manger quoi que ce soit à présent. Le faciès de Lecter s'imprime dans son esprit, sa cheville le brûle. Tout ça c'est dans sa tête, tout ça n'est rien de plus qu'un souvenir. L'autre ordure a fini brûlé vif, une pioche fichée dans le crâne. Toutes ces dents illuminées par la lune, tout ces cris tandis que l'antre du wendigo cramait en même temps que ce dernier. Les souvenirs se sont mués en terreur. Les mains du canadien tremblent un peu, il a bien du mal à reprendre pied soudainement. Doit même se forcer pour donner une fin heureuse à cette histoire.

-Mon meilleur ami était là. Il a sauvé mes fesses et tout le reste. Il bosse au poste de police, enfin plus ou moins. Willem Shepherd, c'est le médiateur. Un gars très sympa.

Parler d'autre chose pour ne plus songer à ce qui a failli être le pire. Pour ne pas trop en dire également. Certaines des paroles de son collègue lui reviennent en tête. De drôles d'idées lancées, des choix de mots étranges. Leur enquête n'a rien d'un homicide classique. Le shérif et Dick savent ce qui se cache derrière cette victime dont le corps a été sauvagement mutilé. Un loup... Ou autre chose. En ce qui concerne Lecter, l'anthropophagie est un mode de vie déjà connu des humains. Certaines tribus vivent sans doute encore de cette manière, et puis les contes et le monde du cinéma a créé un mythe autour de ces ignobles criminels avides de chair fraîche.

Richard soupire, pose son regard chocolat sur son collègue. Entre eux l'entente n'est pas parfaite. Les divergences dans les méthodes et façons d'être sont parfois des freins aux relations sociales. C'est leur cas. Un rossignol chante la sérénade un peu plus loin, caché dans son arbre. C'est un rire nerveux qui échappe au canadien.

-Je suis toujours en vie. J'arriverais à trouver du positif dans toute cette histoire un jour ou l'autre. Cette ville est étrange. Un joli trou perdu en comparaison avec Vancouver. L'ironie dans toute cette histoire c'est que je suis venu habiter ici pour avoir une vie calme avec mes enfants. Je me suis planté sur la destination, mais on m'a dit que personne ne venait par hasard dans cet endroit.

Dick chérit cette idée. Un point de vue rassurant que celui de son meilleur ami sur ce sujet. Le hasard et les coïncidences n'existent pas vraiment, on s'en rend vite compte quand on travaille dans les forces de l'ordre. Le chat du poste de police est devenu sa femme. Une femme sublime. Magnifique. Un véritable avion de chasse, ça avait été sa pensée la plus primaire lorsqu'il s'était présenté devant la porte de la classe de Mafdet. Puis ensuite il avait vu le reste. Une intelligence et une insolence délicieuse.

Il refuse de croire que tout cela puisse être dû à un simple jeu du hasard.  







   

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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptySam 3 Oct 2020 - 12:46



Le fil de la vérité



Richard Turner & Ryan O’connell

Ryan écouta donc Richard sans l’interrompre. Si le loup était un beau parleur, il savait en tout cas écouter. Son père lui avait dit qu’il aurait put bosser dans le social, devenir psychologue ou quelque chose dans le genre. Mais ce n’était pas dans le tempérament de l’irlandais. Ecouter oui, il le faisait, mais se voyait pas faire que ça et il n’avait pas la patience des médecins, même s’il pensait réussir à être aussi charlatan que ces derniers. Après, notre ami était quand même d’une nature très sociale, l’abordait et lui parler était facile. Curieusement d’ailleurs, on se confiait facilement au loup-garou. Son sourire charmeur devait jouer sans doute, mais n’importe qui, se sentait pousser à lui confier quelques secrets. Il devait avoir une bonne tête. Cela lui rappela comment Brian avait parler de lui alors qu’ils se connaissaient à peine. Après, O’connell n’avait pas la même considération pour l’un que pour l’autre.

Pour revenir à Richard, ce dernier parla d’expériences traumatisante. Appariement, l’agent Turner eut manquer de se faire dévorer par une grosse bestiole. Pour le railler, Ryan voulu suggérer l’idée d’un verre géant carnivore, mais se reteint. Si avant il ne se serait pas privé, là il se sentait un peu gêner de le faire. Alors il écouta jusqu’au bout, l’attaque et comment son ami a put le sauver. Pour finir, on abordait le point concernant la ville, son aura étrange. Dick n’était qu’un humain, l’irlandais ne pouvait le suspectait qu’il parlait depuis le début d’êtres surnaturelles. Pourtant, à travers chacune de ses phrases, il ne pouvait s’empêcher d’y voir une allusion. O’connell devait se faire des films. Depuis qu’on lui a dit que la ville regorgeait de créatures en tout genre, Ryan avait l’impression d’en voir une à chaque coin de rue.

"Bah… Le positif tu la dis, t’es toujours en vie, plus fort et prévenu. Tu peux encore profiter de tes mioches comme ça."

Croyez-le ou non, mais Ryan avait tenté de se montrer réconfortant. Il hésitait à éprouver de la pitié, et dû se forcer. Voilà un peu pourquoi, on trouverait sa phrase mal tournée. Et puis, autant que Ryan pouvait en vouloir à Dick, du moins ne pas le sentir, il n’aurait pas souhaité sa mort dans toute cette histoire. Enfin… Pas tout de suite.

L’irlandais dévora un morceau de son sandwich. S’il comprenait la position de son partenaire, son récit de l’eut pas dégouté de son plat dont il y trouvait toujours autant de plaisir. Pendant qu’il machait, il réfléchissait à tout cela, avant de reprendre, le morceau avaler.

"Cette ville est entourée de bois. Pas étonnant qu’il y est autant d’attaques de critters*."

Ryan avait jeté un petit coup d’œil dans les affaires classées, du moins les numérisés, car toutes les archives papiers, ce n’était pas pour lui. Et souvent il tombait sur une attaque d’ours ou de loup, ou de chien sauvage. On dirait cas classique, mais quand on connaissait la liberté… Ryan était persuadé du surnaturel caché derrière et après en avoir parler avec une ou deux personnes dans le secret des dieux, surtout le chef, il eut confirmation. Il était sûr que si on était au courant de sa nature, on ne le mettrait pas sur cette affaire uniquement pour rien, ou le plaisir de le torturer en présence de Dick.

"Après question hasard je ne sais pas trop. Suis surtout muter dans le coin comme punition, mais tu dois le savoir déjà."

Quoi que… Tout ceci pouvait prêter à réfléchir. Si on voulait le « calmer » en l’envoyant dans un trou perdu, il fallait avouer que c’était une curieuse coïncidence que de finir dans une ville moins peuplée que New-York, mais abritant bien plus de créatures. Un tour du destin ? O’connell n’y croyait pas, un autre point qui le différenciait de Turner. Mais il n’écarta pas cette possibilité totalement. D’ailleurs, et si on le mettait sur cette affaire car effectivement, une créature était soupçonnée ? Et si oui, pourquoi lui coller dans les pattes un simple humain ? Ryan devait s’en assurer.

"Tu sais ce qui t’as attaquer ? Et si c’est si monnaie courante ce genre de chose ?"

*Bestioles


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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyLun 5 Oct 2020 - 14:56




 


Le fil de la vérité
FT Ryan O'Connell


 

Visiblement cette sinistre anecdote ne suffit pas à dégoûter Ryan de son sandwich. C'est une bonne chose car Dick aurait été capable de se sentir coupable s'il avait transmit inconsciemment une partie de son traumatisme à son collègue. Le canadien vient quant à lui d'abandonner toute idée impliquant l'ingestion de nourriture en ce qui le concerne. Il repose la boîte colorée que Troy lui a offert il y a quelques années pour son anniversaire. Un cadeau pour papa, payé avec la carte bleue... De papa. C'est ainsi que sa vie fonctionne depuis des années. Les enfants, leurs besoins, leur sécurité puis s'il le peut il pense à ce qu'il pourrait faire pour parvenir à améliorer son propre quotidien. La plupart du temps le bonheur de ses petits suffit à son confort, mais parfois il a lui aussi envie d'une petite étincelle. Un extra, un cadeau bonus. Un morceau de sucre pour aider la médecine à couler. Enfin ça c'était avant, une traversée du désert qui n'a que trop duré pour prendre fin sans crier gare après leur arrivée dans cette petite ville. Le flic s'ouvre aux autres, Mafdet a fait éclater cette bulle de solitude dans laquelle le canadien vivait depuis presque dix ans.

Le père de famille esquisse un sourire. Il en a sûrement trop dit, et Ryan ne doit finalement rien connaître de ce qui se trame dans cette ville. Sinon l'irlandais qui lui paraît comme un homme plutôt sanguin lui aussi aurait sans doute rebondit sur le sujet. C'est un secret, tout ce merveilleux merdier surnaturel est un foutu secret. C'est ce qu'on dit à Dick depuis le début. Ce n'est pas lui qui lâchera le morceau à son collègue. Quand ce dernier donne au canadien la raison de sa venue dans cette ville, le père de famille sent sans avoir besoin de le voir un pli soucieux prendre forme sur son front. Il ne sait quelle impression il a pu laisser à l'irlandais. La première est bien souvent décisive dans une relation. Presque indigné malgré lui, Richard ouvre la bouche pour rétablir la vérité une fois de plus durant cette journée qui les mène de surprise en surprise.

-Je l'ignorais. J'évite de mettre mon nez dans les dossiers de mes collègues. Je suis ici... Disons que c'est un choix de ma part, mais qu'il a ravi pas mal de gens. Y a certains flics qui aiment pas qu'on leur colle notre intégrité sous le nez.    

Il ne demande pas à connaître la bourde qui a fait gagner cette punition à O'Connell. Ils ne sont pas amis et Dick ne doit pas sembler être un confident idéal. Ce rôle ne l'intéresse pas, il apporte bien trop de responsabilités qu'il ne veut pas avoir à porter. Sa gentillesse est comme toute chose, elle a ses limites. Des barrières parfois floues, voir complètement malléables. Mais quand il revêt son uniforme pour aller défendre les valeurs de celui-ci, il n'est plus qu'un simple flic. Droit, et il l'espère, juste dans ses choix et ses actes.  

Richard jette un regard à son téléphone portable. L'heure tourne même s'ils sont loin d'être en retard. Un courant glacé traverse le canadien quand son co-équipier d'un jour questionne. Il a tendu une perche sans trop le vouloir, espérant inconsciemment une bonne surprise à la clé. Stilinski ne l'aurait tout de même pas mit en équipe avec un benêt non au vent du surnaturel pour cette enquête qui paraît plus que sensible ? Le policier espère, puis fatalement se remémore sa première rencontre avec son ami Alex. Une enquête tout aussi sensible. Où on l'avait collé, lui petit puceau du surnaturel à cette époque pas si lointaine, dans les pattes de ceux qui sont devenus ses amis.

Le vieux est marteau. Il mettrait une loutre en équipe avec G-I Joe en cas de besoin. Juste pour le plaisir de torturer mentalement ses troupes.

Le regard chocolat du père de famille coule sur l'irlandais. Une langue claque contre un palais. Désapprobation totale de Richard face à cette situation.  

-Oui et non. C'était une sale bestiole mais dans cette ville ils savent gérer ce genre de problèmes. Faut dire qu'on a pas mal de pumas dans les parages, les gens qui vivent ici sont habitués et savent se défendre.

Il fait de son mieux pour changer le sujet de conversation. Il avait espéré malgré lui que ce clin d'œil ferait réagir son collègue mais cela n'a eu aucun effet. Richard lève les yeux vers le ciel, observe les oiseaux qui passent de branches en branches. Là haut, perché dans son arbre, un écureuil leur jette ses coques de gland. L'instant est paisible, la nature revigorante lorsque la civilisation demeure assez proche pour garder son côté rassurant. Le père de famille reste un citadin dans l'âme. Un gamin qui a vécu dans une tour de béton, dans un environnement parfumé aux gaz d'échappement. Là où il a grandit, les rares arbres servent à faire de l'ombre aux dealers ainsi qu'à des prostituées qui ont déjà vécu leurs meilleures années. Ryan termine de manger tandis que Richard se fait toujours aussi silencieux. Il ne sait que dire à cet homme avec qui il partage bien peu de choses. Quand le casse croute de son collègue touche à sa fin, le père de famille se redresse sur ses jambes. Attrape sa boite en plastique et finalement reprend.

-J'ignore pourquoi on m'a dit de te prendre avec moi. Généralement je bosse avec Brian. Je crois qu'aujourd'hui c'est moi qui suis puni.

Ryan pourrait se vexer à l'entente de cette affirmation. Dick agite une main nonchalante pour montrer à O'Connell qu'il n'a rien contre ce dernier. La situation est compliquée et l'enquête sort des sentiers battus. Rien de ce qu'ils verront aujourd'hui ne pourra aider le flic à trouver un coupable. Le vrai. Pas juste une copine volage et portée sur la mythomanie.

-Tu m'aimes pas, on arrête pas de me le dire depuis ce matin. J'avais rien remarqué. Principalement parce que je cherche pas à copiner avec tout le poste de police, et puis je vais être honnête : Je ne vois pas ce que j'ai pu faire contre toi. Le patron a dû trouver fendard de nous coller en équipe. J'ai cogné sur un sale con provocateur y a une dizaine de jours et tout le poste est déjà au courant. J'aurais dû me douter que ça aurait des répercussions.  Je suis désolé que tu te retrouves impliqué.










   

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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyVen 9 Oct 2020 - 13:42



Le fil de la vérité



Richard Turner & Ryan O’connell

Qu’est-ce qui a bien put l’attaquer ? Ryan était tenté de penser que le flic fut victime d’un loup-garou ou quelque chose comme ça. Il pourrait lui souffler l’idée, rien que sous le couvert de la plaisanterie, mais se doutant du traumatisme, et voyant le caractère du canadien, le garou se retenais de la moindre remarque. Si aussi vrai que Ryan ne pouvait pas le supporter, il éprouvait une certaine compassion pour le policier zélé. On lui avait peint une image si précise du personnage, que là, O’connell avait le sentiment de découvrir une toute autre personne. Allait-il changer d’avis le concernant ? L’irlandais n’était pas fermé à l’idée. Même si au fond, on ressentait encore une ambiance électrique ente eux. Ils étaient si différends, pouvaient-ils réussir à s’entendre ? Peut-être. Ryan voulait voir justement jusqu’où ils pourraient aller, hélas son élan fut annulé quand Richard s’exprima.

Ce n’était pas au sujet de la chose l’ayant attaqué qui le fit sortir ses grands chevaux. Non, il aborda sans détour à présent le sujet qui devait trotter dans la tête de chacun d’eux. On pouvait parler d’un retournement de situation ? Là où on sentait une possible amélioration entre eux deux, d’un coup la bonne entente se retrouva violemment fragilisé. Bien que surprit au départ, Ryan dévisagea le canadien, ne sachant trop comment prendre sa remarque. Il se maudissait un peu d’avoir accorder trop vite sans doute, le bénéfice du doute à cet homme. Trop sentimental peut-être bien.

En tout cas, le loup-garou toisa Turner avant de décocher un petit sourire mesquin. Il lui semblait comprendre la situation. Et au lieu de maudire aussi ceux ayant conduit à cet instant, salua la plaisanterie du monde. On voulait du show ? On voulait voir ces deux hommes se déchirés pour du spectacle ? Ryan était doué pour décevoir dans l’unique but de s’en moquer. Néanmoins, la chose qui le surprenait vraiment, serait de voir que tout le monde était au courant de son animosité envers Richard. Il pensait son sentiment secret, mais comme quoi, les flics ici se montraient au final bien plus efficace pour dénicher un potin que mettre quelqu’un sous les verrous.

"Qu’on s’apprécie ou non ? Cela a-t-il une différence ? Cela nous empêches-t-il de faire notre job ?" Question un peu difficile, sachant que chacun avait un peu sa manière de faire. Mais Ryan se convainquit qu’avec quelques concessions l’un et de l’autre et une bonne organisation, ils pourraient former une bonne équipe temporaire, juste le temps qu’il fallait avant que l’un vienne éventrer l’autre.

L’irlandais se leva à son tour et fit face à Richard. Il était calme, parlait encore et toujours avec douceur, avec un accent amusé.

"Si cela peut te rassurer, t’aider à mieux dormir la nuit, saches que tu ne m’as rien fait. Tu n’as pas à craindre que je t’attende à un tournant pour t’en coller une ou désire ta déchéance. D’ailleurs, cette histoire où t’as tabasser ce fanfaron d’italien, j’avoue avoir applaudit, de l’inattendue et te ne jetterais pas la pierre."

A cet instant, Ryan pouvait en profiter pour écraser Dick, dire ses quatre vérités, le blesser, l’enfoncer. Ce serait un tord de penser qu’il ne ferait jamais une chose pareille. Seulement là, le loup-garou imagina un tout autre plan, et ce dernier l’encourageait à chercher à se montrer réconfortant pour l’homme qu’il ne pouvait pas supporter dans cette ville.

"Et puis.. Tu ne sembles pas m’apprécié non plus, alors on va dire qu’on est quitte ok ? Que dirais-tu de résolve cette affaire en bonne harmonie et cloué le bec de ceux du bureau ? Une bien douce et belle vengeance en faisant appliquer la loi ?"



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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyVen 16 Oct 2020 - 13:20




 


Le fil de la vérité
FT Ryan O'Connell


 

Richard sait qu'il a potentiellement mit les pieds dans le plat en étant aussi franc. Il n'aime pas les non-dits, trouve même dangereux que des tensions de ce genre entre lui et un de ses collègues puissent exister. Un flic se doit de pouvoir faire confiance à ceux qui l'entourent, ceux qui un jour peuvent tenir sa vie entre leurs mains. Leur boulot n'est pas le plus simple qui soit. Loin d'être une sinécure, la carrière d'un flic est souvent parsemée d'embûches et de danger. Cette inimitié c'est un bâton jeté dans la roue de sa survie en milieu hostile. Richard ne prend même pas la peine de forcer l'apparition d'une expression avenante sur son faciès qui se veut habituellement sympathique en toute occasion. Il renifle, fait un premier pas dans la direction de la sortie du parc, puis répond enfin à l'irlandais.

-Absolument pas. Mais j'aime pas les non-dits. J'ai rien contre toi. Je suis juste méfiant. C'est comme ça qu'on survit, en faisant attention à ce qui peut se tramer dans notre dos.

Des paroles qui peuvent sembler dures, mais ce sont avant tout des mots limpides habités par une vérité qu'on ne saurait contredire. La franchise plaît rarement, alors que les mensonges, plus doux et pernicieux peuvent parfois apaiser les conflits naissants. Dick ne le sait que trop bien, lui qui agit souvent de cette manière avec ses propres enfants. Les beaux principes ont des limites, la naïveté aussi. Face à l'adversité le canadien n'hésite plus à mal agir quand il le juge nécessaire. Ryan paraît plus amusé que chagriné devant un pareil cas de figure. Cela pourrait faire sourire Richard, mais pas durant ses heures de service.

-On est flics. Un job dangereux et parfois notre uniforme fait de nous des cibles mouvantes.

Comme dans cette ruelle avec Willem. Une des premières sorties de Dick dans cette ville. Tout a dégénéré si vite ce jour là. Comme souvent quand il officie, Richard a eu peur et c'est le courage qui l'a fait agir. Peur pour sa propre vie, mais aussi pour celles des gens qui étaient autour de lui. Son ami s'est fait tirer dessus mais il devine sans mal que leurs rôles auraient pu être inversés. Et puis ces mômes dans cette ruelle, trop jeunes mais déjà adultes. Des caïds en mousse que beaucoup pensent irrécupérables. Le canadien pense à eux, des mômes paumés nés dans le mauvais endroit. Comme lui si on écoute les médias. La société leur donne ce rôle de méchant de l'histoire. Parfois cantonner les gens à une place aussi facilement est plus simple que de leur tendre la main pour leur proposer un peu d'aide. Richard n'est certes pas un saint mais il croit en l'humain.

-J'ai juste besoin de pouvoir placer un minimum de confiance en le gars qui bosse avec moi et qui peut avoir à me sauver la vie. Je n'ai rien contre toi, mais je t'avoue que je ne viens pas au poste de police pour me faire des amis. Je suis pas un saint-homme, pas un bisounours non plus. Je veux juste faire mon job. Pas devenir Miss Canada.

Il ne note pas la mention du coup donné à Amaro. Il n'est pas fier d'avoir dévié du droit chemin avec autant d'aisance. Finir en cellule, même pour une petite heure, c'est la honte pour tout bon policier qui se respecte. Le début d'une déchéance, la perte de contrôle. Richard ne se trouve que des défauts dans toute cette histoire, même si dire qu'il n'a pas prit de plaisir sur le moment serait un franc mensonge. Ses collègues, hormis Brian, ignorent tout des répercussions de cette bavure sur la carrière de Dick. Son ami sait pour Sacramento, connaît cette histoire sordide qui a poussé les Turner à quitter le navire de manière précipitée. Richard sait qu'après ses congés qui débutent dans quelques jours, dans moins d'une semaine, il devra retourner dans cette ville maudite. Contrôle de la colère, une colère née dans cet endroit infernal. L'avocat d'Amaro est une belle saloperie. Il sait sans avoir eu besoin d'en avoir la preuve sous le nez que cette fouine italienne a été fouiller dans son passif. Il ignore juste à quel point.

Sans offrir une promesse qu'il ne veut pas avoir à tenir, Richard laisse son collègue parler de résoudre cette affaire avec lui. Cela ne se fera pas aujourd'hui et certainement pas avec cet homme là. Ryan ne sait visiblement rien du surnaturel et Dick refuse d'être celui qui lui en parlera en premier. Le canadien fait tourner les clés de la voiture entre ses doigts, sa boîte repas encore à moitié pleine coincée dans son autre main. Ce drôle de duo rejoint la voiture de patrouille. Encore une fois c'est sans surprise que le plus vieux de deux policiers se range derrière le volant.  

-Le lieu de travail de la victime est proche. J'ose espérer que ce sera plus intéressant que le charmant tableau qu'on a joué devant nous ce matin.

L'homme qui doit les entretenir est celui qui a prévenu pour la disparition de la victime. Il sait que la police doit lui rendre visite en début d'après-midi. Richard tourne la clé dans le contact, inspire lentement quand l'automobile crachote plus qu'elle ne rugit. Le poste de police manque cruellement de moyens et cela n'est pas prêt de changer. Sauver le monde et protéger les civils, c'est là leur charge. Mais toujours à prix discount.









   

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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyMer 21 Oct 2020 - 8:40



Le fil de la vérité



Richard Turner & Ryan O’connell

Ryan écouta le canadien avec attention, non sans ce petit sourire malicieux dans le coin. Richard ou Dick, balançait tout son ressentiment et on ne vit pas le garou rougir, s’empourprer, rien. On aurait dit que tout lui glissait dessus ou presque. Avec ses dires, on serait tenté de le croire, Ryan pouvait considérer que son partenaire n’était pas comme ces inspecteurs qu’il exécrait. Mais ces derniers aussi jouaient l’image de l’humilité pour se donner justement une bonne image. Quelle belle ironie. Au moins, Turner ne semblait chercher toute la gloire. Il avait laissé la reconnaissance pour la mère disparue à son collègue. Pas assez prestigieux à son goût ? L’irlandais lui accorda tout de même le bénéfice du doute.

Après, la méfiance de Richard était tout à fait légitime. Le métier de flic était dangereux. Quand on sort, on pouvait aussi bien être acclamer qu’écraser. New-York, quand on voyait un policier, il devenait aussi bien le défouloir du peuple, que de la justice et même du pouvoir. Ils servaient de bouc-émissaire et les flics pouvaient même s’entre dévorer dans cet environnement toxique. A Beacon Hill, difficile de savoir où ça en était, mais Richard venait en ville comme Ryan, avec un bagage et des marques. Le loup-garou tenta de se montrer rassurant.

"Ne t’en fais pas. Quel que soit mon ressentiment, j’aime finir mon travail jusqu’au bout aussi. Si je voie un méchant vouloir te tirer dans le dos, je serais là pour te chosaint… Protéger. Ta vie sera précieuse en mission."

Ryan pouvait avoir l’air d’un filou. Mais il savait reconnaitre ses priorités. Avoir un partenaire qui mourrait en mission avec vous, bonjour la paperasse et les enquêtes qui suivent etc. Cela amènerait bien trop de choses compliquées. Et puis bon, Dick n’avait encore commis aucun grand tort à l’irlandais pour mériter un coup bas de sa part. Pour le moment, il pouvait être tranquille et se dire qu’il était entre bonnes mains… Tant qu’il laissait le garou faire à sa manière.

Visiblement, le temps des confidences touchait à sa fin. L’agent Turner proposa d’aller voir le collègue sur le lieu de travail. Ryan acquiesça légèrement de la tête.

"Je te laisse l’aborder en premier ou tu veux que je lui fasse un numéro de charme aussi." Railla donc notre ami.

Si Richard trouvait la rencontre avec la « compagne » inutile, pas pour Ryan. Son petit numéro pour mieux la prendre au piège à put prouver une chose, la miss n’était qu’une grande manipulatrice, une menteuse. Donc on pouvait être sûr qu’il ne fallait pas prendre ses dires pour argent comptant. Il était même persuadé qu’elle cachait quelque chose d’autre. Peut-être n’ayant rien à voir avec l’affaire, mais O’connell ne la sentait pas cette fille.

Le collègue lui, effectivement s’était montrer plus inquiet pour la victime. Sans doute sera-t-il plus coopératif. Il avait déjà vue Richard un peu bosser, mais il était curieux de le voir pleinement à l’œuvre. Si jamais l’interrogé venait à se braquer à cause de la rudesse du canadien, peut-être que l’irlandais pourrait un peu réparer les pots casser. C’était drôle, mais en y réfléchissant bien, il usait si souvent de son charme pour calmer les ardeurs des suspects qui se braquaient, à cause de la violence des mots de ses collègues. Ryan rapportait un peu de paix pour dénouer une situation, mais quand on cherchait à accuser quelqu’un pour la maladresse d’un interrogatoire… Vous avez compris à qui on pensait.

Si on parlait de tout cela, ce n’était pas pour rien. Ces souvenirs bien pénibles revenaient souvent hanter l’irlandais, surtout depuis qu’il à Beacon Hill, s’attendant à revivre la même chose. Il avait déjà envisagé de quitter la police, ce serait une décision logique. Mais le loup-garou était un drogué de l’adrénaline. Il adorait courser les méchants, jouer sur sa supériorité lycanthropique pour venir à bout facilement de ces derniers. Et peut-être avoir le plaisir d’aider et protéger les civils, mais là on avait un petit doute.



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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyJeu 22 Oct 2020 - 16:28




 


Le fil de la vérité
FT Ryan O'Connell


 

Comme prévu la distance à parcourir entre le parc où ils ont prit le temps de déjeuner et l'ancien lieu de travail de la victime n'est pas longue. Il ne se passe qu'une poignée de minutes avant que la voiture de patrouille ne se gare devant un bâtiment crème à l'apparence désuète. Richard habituellement sûr de lui hésite sur la marque à suivre. Il y a celle qu'il connaît et qu'il maitrise, puis celle bien plus novatrice de son collègue du jour. Même si leurs méthodes divergent, Dick se doit d'avouer que l'irlandais a su obtenir des résultats lors de sa démonstration matinale. Le canadien coupe le moteur et fait glisser son regard chocolat sur Ryan qui se tient près de lui, toujours aussi silencieux depuis qu'ils ont quitté le parc. Un abcès a été crevé, chose nécessaire selon le père de famille. Sa conscience se fait plus légère, sa confiance est quand à elle plus forte qu'elle ne l'était au début de cette journée qui ne rime à rien. Cette affaire est sombre et il peine à discerner l'once de lumière qui pourrait les guider vers une nouvelle piste. Sourire pincé rivé aux lèvres, il fait sauter sa ceinture de sécurité puis enfin se lance.

-C'est le type qui est venu nous voir. Normalement ça devrait bien se passer. On voit ce qu'il a à nous dire, on tente de savoir s'il sait quelque chose à propos du merdier qu'était le couple de la victime. On a pas besoin de s'attarder. Sauf s'il nous dévoile un scoop qui peut ressembler à une piste viable.

Ils devront ensuite rentrer au poste de police. Puis Richard fera son rapport en prenant garde à n'oublier aucun des évènements de cette journée. Si Ryan est présent dans cette ville, c'est parce qu'il a fait une bourde dans son ancien poste. L'irlandais n'a nullement besoin que l'on vienne lui tirer dans les pattes. Sa façon d'officier est certes perturbante, parfois loin des procédures réglementaires, mais elle fonctionne. En tout cas suffisamment pour ne pas leur avoir attiré des ennuis.

-On fait ça dans les règles, mais si tu veux tenter un truc tu peux. Tant que c'est légal ça me va.

Une permission donnée. Richard ne prend pas la peine d'ajouter qu'il sera sévère en cas de débordements. Avant cette rencontre avec l'italien, il avait un dossier exemplaire. Dix-huit ans de bons et loyaux services dans les forces de l'ordre, avec si peu de fautes à son actif que les chiffres se sont perdus au fil du temps. Plus jeune il lui est arrivé de se la jouer héros des temps modernes. C'était alors son supérieur, son propre paternel qui l'avait ramené sur le droit chemin. Certes Hank Turner ne porte plus l'uniforme depuis deux ans et n'est pas dans les parages pour sermonner son fils en cas de besoin, mais les leçons de morales ne sont pas oubliées pour autant.

Rapidement ils pénètrent à l'intérieur du bâtiment, pour se stopper face à la dame de l'accueil. Une petite cinquantaine, tempes brunes habitées par de rares mais bien présents cheveux blancs. Richard sourit, les présente lui et Ryan.

-Bonjour messieurs.
-Bonjour madame. Agents Turner et O'Connell. Nous avions une entrevue de prévue avec monsieur Allen.

La bouche de la femme se fige dans une expression froissée qui laisse supposer qu'elle sait bien qu'elle est la raison de la présence des deux hommes en uniforme qui viennent de se poster face à elle. Richard baisse les yeux un bref instant par respect pour le défunt et ces gens qui étaient peut être ses amis. Si ce matin ils n'ont rencontré que mensonges et froideur, il semblerait qu'ici Hal Queen était un homme apprécié, un bon collègue en tout cas. Suffisamment pour que l'on daigne s'inquiéter de son absence. Les mains de la secrétaire se posent quelques secondes près du téléphone, puis elle se met à l'action. Des murmures timides se font entendre. Dick préfère regarder ailleurs durant ce court échange téléphonique, redresse seulement la tête quand la femme les interpelle.

-Nathan... Enfin monsieur Allen arrive dans quelques minutes. Il y a eu un soucis avec une machine ce matin et comme Hal... Enfin nous sommes peu nombreux donc c'est assez compliqué à gérer.

La voix de la femme, Janice si Richard se fie à l'étiquette qui orne son chemiser à motifs, tremble un peu. C'est toujours compliqué de devoir faire face à des gens en plein deuil. On ne parvient jamais totalement à s'habituer à de pareilles situations. Richard opine du chef avec lenteur, se voulant aussi rassurant que possible. Près de lui Ryan joue lui aussi le numéro de la sympathie. Flic ce n'est pas un métier simple, on ne cesse de changer de casquettes tout au long de la journée. Il faut savoir s'adapter à l'humain et ce sans pouvoir s'accrocher à une méthode dite universelle. L'instant est lugubre et lourd de sens. C'est après avoir dardé la femme d'un dernier regard doux que Richard s'installe sur une chaise en plastique rouge.

Ryan fixe ses chaussures, ils sont bercés par le ronronnement du distributeur de boissons chaudes. La trotteuse court et décompte les secondes et les minutes de leur attente, puis enfin une porte s'ouvre en fracas sur un homme au visage défait. Les deux policiers se lèvent comme un seul homme puis Richard offre une main franche à celui qui vient de les rejoindre. Si les siennes sont propres, celle du collègue de la victime sont couvertes de poussière noire. En s'en rendant compte ce dernier s'excuse, frotte ses mains souillées contre son pantalon.

-Bonjour. Je suis désolé de vous avoir fait attendre. Ma collègue qui gère la maintenance est en arrêt maladie et j'avais oublié que vous viendriez si tôt.

À nouveau c'est le grand bal des présentations d'usage qui se joue dans l'entrée de l'entreprise. Puis rapidement Nathan Allen les guide jusqu'à son bureau.

-Nous sommes venus pour vous parler de votre défunt collègue. Ce matin sa compagne a été brève, si ce n'est désagréable avec nous. Nous aimerions donc savoir si vous lui connaissiez des ennemis. Des soucis liés au travail ou même à sa vie privée. Vous m'aviez dit que vous étiez amis il me semble.  

 








   

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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyMar 27 Oct 2020 - 8:27



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Richard Turner & Ryan O’connell

Richard semblait accepter que Ryan intervienne, mais voulant quand même qu’on respecte les règles. Ryan inclina la tête. Il s’adaptait en réalité à la situation, et quand il sentait que la procédure standard ne suffisait pas alors même qu’on sentait qu’on nous cachait quelque chose, il se devait de modifier ses méthodes. Pour lui, un flic était un chasseur de vérité. Quand cette vérité devenait insaisissable, le chasseur devait changer d’arme. Pourquoi s’embêter avec quelque chose qui ne marchait pas sur ce coup ? Mais soit, il se montrera le plus professionnel possible, tant que la situation le permettait. En tout cas, ce début de confiance, du moins qui y ressemblait, de Dick, semblait faire mouche chez notre ami.

Ils arrivèrent donc au lieu de travail qui ressemblait à la fois à une usine et un immense box de bureau. Ce genre d’endroit, il y en avait des tas à New-York, en voir une isolée ici fit une drôle d’impression à l’irlandais. Pour le reste, ce dernier laissa son collègue agir. Il compatissait avec la secrétaire et suivit son collègue. Quand Allan fit son entrée, les deux policiers le saluèrent. Ryan en profita pour utiliser sa vue perçante et son odorat surdévelopper pour déceler quoi que ce soit. Mais à par la crasse des machines qui le recouvrait, il ne décela rien de suspect. Même la peine de cet homme malgré un sourire quelque peu forcé, semblait sincère. Tous trois se rendirent donc dans le bureau de Nathan Allen.

"Je vous pries de m’excusez, je sais que cela ne se fait pas, mais je ne suis pas étonner pour elle. Honnêtement je n’ai jamais compris pourquoi Hal sortait avec elle. L’amour rend aveugle. Après pour vous répondre amis oui. On a commencé un peu en même temps, je n’étais là même pas un mois avant lui et on me la mit dans les pattes pour lui servir de parrain." Disait-il avait un petit rire à la fin très vite brisé par un visage rouge. Il devait tenter un peu d’humour pour échapper à sa peine, mais cette dernière était bien trop puissante.

Visiblement la copine avait une sacrée réputation, le loup-garou était curieux d’en savoir un peu plus dessus. Il était clair qu’elle ne devait être la tueuse, Ryan avait du mal à le croire, mais impliquée d’une manière pourquoi pas. Respectant le peu de confiance que son collègue, le lycanthrope débuta de son côté par des questions standards.

"Pouvez-vous nous parler de monsieur Queen avant sa disparition ? Comment il était, si tout allait bien."

Le visage de Nathan devint confus. Réaction typique.

"Je croyez qu’il est mort tuer par un animal sauvage. Vous ne pensez pas que..."
"Nous ne devons écarter aucune piste monsieur. Plus nous aurons des informations, plus nous connaitrons les circonstances exactes de son décès." Répondit avec un sang-froid, un détachement l’agent de police.

Nathan acquiesça, comprenant bien la démarche.

"Oui bien sûr. Hal était la personne agréable. Ouverte, attentif, il pouvait impressionner avec sa carrure car il était boxeur. Mais c’était le type le plus sympa que je connais, toujours prêt à aider les autres. Mais il est vrai que ces derniers jours… Il semblait différends. Bien triste. J’ai tenté de savoir ce qui lui arrivait, mais resta vague et il utilisait ce sourire qui vous mettait en confiance."

Ryan, tout comme Dick, prirent notes de ces détails. Possible que cet état d’esprit maussade soit en lien avec la mort qui le menaçait ou pas du tout. Mais c’était une piste même mince. Comme tout le monde, on avait ses secrets. L’homme le plus adorable qu’il soit sur Terre, devait bien cacher quelques petites choses bien sombres, passant d’un ange à un démon caché.

"Connaissez-vous lui des ennemis ?"
"Peut-être un ancien adversaire mécontent. Quand on sortait ensemble pour aller boire un coup par exemple, il arrivait qu’il se retrouve au milieu d’une bagarre. Mais à la fin tout le monde finissait par picoler ensemble et à rire. C’était incroyable. Non, à part sa copine je ne voie pas. Vous savez… Elle la déjà frapper, elle l’humilie. Et Hal encaisse toujours sans rien faire et pourtant, elle arrive à le faire passer pour un monstre auprès de beaucoup de monde."

Voilà qu’on revenait à l’ex de la victime. Cette dernière était bien moins nette que son compagnon et si même, elle n’avait rien à voir avec sa mort, O’connell serait tenter de l’envoyer au trou rien que pour la calmer. En comparaison, il trouverait l’avocate féline, Andy, plus sympathique et attirante que cette mante religieuse. D’ordinaire Ryan n’était pas difficile en matière de femme, mais il avait des principes. En tout cas Nathan semblait vraiment porter beaucoup d’affection pour son collègue et ami. Il avait de la peine pour lui. Ryan n’avait jamais connu de sentiment aussi fort, ou bien préférait-il l’ignorait.

"Il… Il avait accepté il y a une semaine de devenir le parrain de mon enfant à naître."



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MessageSujet: Re: Le fil de la vérité [FT Ryan]   Le fil de la vérité [FT Ryan] EmptyLun 2 Nov 2020 - 15:40




 


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L'évocation de la copine de la victime est visiblement un sujet qui suffit à délier bien des langues. C'est une véritable perche que vient de tendre le canadien à l'ancien collègue du défunt. Une femme étrange dont la mythomanie ne semble pas être l'unique vice. Richard sort un calepin d'une de ses poches et fauche un stylo dans un gobelet plein présent sur le bureau de Nathan. Il note tout ce qui se dit, ne laissant transparaître aucune émotion parasite sur son faciès souvent fatigué depuis quelques semaines. Ryan prend les rênes de ce qu'on ne pourrait réellement nommer interrogatoire. L'irlandais met les formes, respecte pour l'instant les procédures. Richard espère que cela va continuer ainsi. Le père de famille n'aime pas les surprises, en tout cas pas durant ses heures de travail. L'improvisation est toujours un jeu risqué, un amusement pour flics trop zélés. C'est souvent ainsi que prennent vie les bavures.

Reste à savoir si c'est une de ces prises de liberté qui a valu sa mutation à O'Connell...

Dick serre les dents mais choisit toutefois de conserver le silence quand l'ancien collègue de la victime parle de la mort de ce dernier. Un animal sauvage, la version officielle à donner aux civils et à tout ceux qui ne sont pas dans le secret des dieux pour éviter de créer un mouvement de panique générale sans précédent. Il n'ose imaginer ce qui se passerait si toute cette histoire, cette vérité venait à être dévoilée. La surprise serait alors la reine de la fête. Puis la peur prendrait bien vite une place de choix chez tout ceux qui découvriraient que leur monde n'est en rien celui en lequel on les pousse à croire depuis le début.

La peur. Un sentiment qui peut pousser au meilleur comme au pire. Il y a ceux qui se terreraient chez eux, puis les autres. Des hommes et des femmes qui partiraient en guerre contre un ennemi doté d'une puissance inimaginable. Il suffit d'ouvrir un livre d'histoire pour connaître le nombre de crimes causés par la terreur. Sans broncher, Richard continue sa prise de notes alors que dans son esprit des images horrifiques sont en train d'éclore les unes après les autres. Un monde fou, guidé par le plus effroyable des sentiments.

Impulsivité sous-jacente. Dépression. Alcool.

Comme chacun des membres de leur petite communauté la victime avait des défauts. Il était un de ces hommes qui auraient pu finir en cellule après une rixe à la sortie d'un bar. Finalement c'est un portrait peu flatteur que leur dépeint son ami, même si Dick ne parvient pas à douter ouvertement de la bonté de celui dont on a retrouvé le corps à l'orée des bois. Dans un tel état qu'il était devenu impossible d'identifier cet homme. Sans son collègue prévenant qui aujourd'hui se révèle aussi avoir été un véritable ami, qui sait si on serait parvenu à redonner un nom à ce corps détruit. Quoi qu'il en soit Richard ne dit rien, laissant son avis personnel de côté. Nul n'est parfait et il serait injuste et immoral de parler en mal d'une personne qui n'est plus là pour se défendre. Et avec un pareil spécimen en guise de petite amie, la victime devait bien souvent avoir besoin de se vider l'esprit.

C'est quand cette entrevue se fait larmoyante que le canadien comprend qu'il ne tirera rien de plus de monsieur Allen aujourd'hui. Le policier range donc son calepin, fait retrouver sa place au stylo précédemment dérobé par la même occasion. Quand il ouvre finalement la bouche, c'est pour prononcer des mots sélectionnés avec soin. Des paroles un peu bateau, le guide du parfait flic se révélant encore une fois une bonne base à suivre à la lettre.

-Mon collègue a contacté l'hôpital car nous avions déjà eu des doutes après notre visite au domicile que partageait votre ami avec sa compagne. Nous ne pouvons rien faire, car malheureusement votre ami aurait dû venir nous voir de son vivant. Mais mon expérience dans les forces de l'ordre me permet d'affirmer une chose. Une personne violente le restera, et ce toute sa vie. Si mademoiselle Kent battait régulièrement votre ami, nul doute qu'elle recommencera avec son remplaçant.

Il se relève sur ces entrefaites et tend une main franche à l'endeuillé. Son sourire se fait presque commercial. En dix-huit ans de métier il s'est malheureusement habitué à ce genre de scènes. Ryan l'imite car les voilà officiellement sur le point de quitter cet endroit. La main du canadien serre brièvement celle qui vient de lui être offerte, puis il ajoute quelques mots qu'il espère de circonstance.

-Si quelque chose vous revient, n'hésitez pas à venir nous voir. Même si la théorie impliquant un animal sauvage est la plus plausible dont nous ayons connaissance en ce moment, nous ne voulons négliger aucune piste. Sans vous et votre vivacité d'esprit nous n'aurions sans doute pas identifié le corps de votre ami à l'heure qu'il est.

Il ajoute juste une dernière salutation avant de quitter la pièce, O'Connell sur les talons. La secrétaire leur souhaite une bonne journée d'une voix morne. Visiblement ici tout le monde appréciait la victime, ce qui ne rend sa disparition que plus cruelle encore. Ils retrouvent leur voiture de patrouille et Dick se glisse derrière le volant les clés à la main.

-Il faudra voir ce qu'on peut trouver sur la femme, mais je pense qu'elle n'a rien à voir avec la mort de monsieur Queen. Parler à son nouveau mec serait une bonne chose, comme je l'ai dit à monsieur Allen : Cogneuse un jour, cogneuse toujours. Mais surtout faut les voir séparément.  

Il met le moteur en route et s'engage sans perdre de temps sur la voie qui va les ramener au poste de police. Richard demeure silencieux et concentré sur sa conduite. Il ne peut s'offrir le luxe de prendre le risque de se faire distraire par le monde extérieur. Il ne leur faut que dix minutes pour retrouver leur lieu de travail, Dick coupe le moteur et enfin se lance.

-Enquête sur cette femme si tu veux. Je pars pour deux semaines dans 6 jours. J'ai pas eu de congés depuis un bail et j'ai clairement besoin de changer de décor. Je te laisse continuer ta journée, je crois que les romanichelles sont revenus squatter le sud de la ville. Vu que t'es le bleu, tu vas sûrement finir ta journée là bas. Je me débrouille avec le rapport et je le poserais sur le bureau du patron avant de rentrer chez moi.
 








   

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