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 [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée.

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Matrim Damodred
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MessageSujet: [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée.   [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée. EmptyJeu 7 Mai 2015 - 18:42






Ça commence mal.


Respire doucement... Ne fais pas de bruit. C'est bien, maintenant avance de quelques pas sans te faire repérer et ancre bien tes jambes au sol. Parfait, cible en vue. Allez Liam, prend ton bâton sans faux mouvement, vise et attrape. En joue, feu !

Click.

J'ai dit de tirer, crétin de lanceur de balle ! Ce n'est pas possible ! J'appuie plusieurs fois sur la télécommande afin qu'elle fonctionne mais, rien ne se passe à part ce foutu click - click. Je m'acharne sur cette pauvre zappette en grommelant mille et une malédiction à son encontre et de nombreuses tortures que je lui ferai subir si elle ne coopère pas.

Évidemment le temps continu sa route et ma bonne humeur s'est fait la malle. Cette foutue machine n'a pas conscience que j'ai spécialement réservé ma journée pour me détendre en renvoyant quelques balles ?! Maudite chance des Dunbar ! La journée était bien trop belle pour continuer, hein? Furieux, je  laisse un grognement sortir hors de mes lèvres et balance par terre mon ex-batte et la télécommande. Ensuite, je me retourne vers le lanceur puis le fusille du regard.

- Maudit engin ! Je m'occupe de toi depuis deux ans et c'est comme ça que tu me remercies ?! Tomber en rade au moment où je compte le plus sur toi ? Tu devrais avoir honte de ton comportement !

C'est vrai, quoi. Je me rappelle encore le jour où je l'ai reçu, toujours emballé dans son grand carton coloré, attrayante avec son magnifique viseur, son canon lustré et son gigantesque réservoir de balles. J'en ai faillit pleurer de joie devant elle. Oui, faillit. Faut pas écouter les rumeurs qui circulent déclarant j'ai pleuré comme une fillette dessus en la surnommant « ma chérie ». J'aurai dû éliminer les témoins au lieu de les faire chanter....

Pour me répondre, celle-ci se décide d'envoyer une rafale de balle vers ma direction. Surpris, je me prends sur le front la première balle. Aie ! Ça fait un mal de chien ! Pour esquiver les autres je m'accroupie sur le sol et attends que cela finisse. Silence... Je crois bien que la tempête c'est calmé. Pensant qu'elle redémarre, j'appuie sur le bouton en vain. Je crois bien qu'elle me boude maintenant. Quel sale caractère !

Bredouille, je me relève, ramasse mes affaires et m'en vais rentrer à l'intérieur de ma maison. D'ailleurs, va falloir que j'aille chez un réparateur ou un métier de ce genre-là afin qu'il puisse réparer ma machine rapidement. La dernière fois que l'on m'en a prêté une en attendant, j'ai fini les quatre fers en l'air avec l'impact de la balle. Je suis certain que c'était un lanceur-bazooka ce truc !

Devant ma seule et unique mère, je lui raconte ma mésaventure et me plaint de ne pas pouvoir jouer tranquillement. La voyant hilare, je suis obligé t'attendre qu'elle se calme un peu. Enfin, attendre est un grand mot, c'est surtout que je suis trop vexé pour lui faire des reproches. Dès que sa crise de rire se termine, elle m'envoie au centre commercial pour aller faire les courses afin de me remettre de mes émotions. En remarquant un sourire moqueur au coin de ses lèvres, je me lève de ma chaise, prend la liste puis la carte bleue et m'en vais hors de la pièce en claquant la porte.

Il est vrai que cette scène peut être drôle vu de l'extérieur mais, je commence à regretter de m'être plaint devant ma mère. J'aurai dû pourtant prévoir que cela allait finir comme source de moquerie. Pas méchante, je vous rassure. Ma mère aime juste un peu trop me taquiner. Ne vous inquiétez pas, je le lui rends bien.

Enfin bref, je traverse quelques rues avant de rejoindre le centre commercial. Je n'ai vraiment pas de chance. Pourquoi a-t-il fallu que les habitants de Beacon Hills décident justement de venir ici quand j'y suis ? J'ai du mal à supporter tous ces bruits en plus des différentes odeurs, corporelles ou non. Les cris, les bousculades, les personnes avec une hygiène de vie douteuse, les sans-gènes qui piquent ce que tu voulais prendre... Rien que d'y penser, j'en ai une migraine.

Je respire à fond, prie Bouddha et toutes sa clique de ne pas déchaîner ma colère pendant tout le temps que je reste dans ce bâtiment et avance d'un pas conquérant ou plutôt celui d'un pauvre mec allant à abattoir. Objectif du jour, récupérer tous les objets noté sur la liste en tentant de m'énerver un minimum. Ça ne va pas être de la tarte. Je visse bien ma casquette sur ma tête puis fouille les poches de ma veste à capuche pour y extraire la liste des courses. Dire que c'était pourtant une banale journée....


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Dernière édition par Liam Dunbar le Mar 13 Oct 2015 - 14:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée.   [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée. EmptyVen 8 Mai 2015 - 10:53

(hrp : dès que je décris des éléments se rapportant directement à toi, ou à tes actions (je tente de te laisser le max de liberté), je dirais « tu » )
Torche Wood
’Ma joe & Liam
Le changement. ‘Ma joe le sentais, depuis un moment. Elle avait mal au dos, aux jambes, et se lever était parfois un vrai calvaire… Alors qu’elle maudissait sa condition mortelle, pour la nième fois, elle se leva, ses os protestants, en direction de la cuisine. Le thé frémissait déjà, mais elle lui jeta un regard noir. Pas question de prendre du « pisse-mémé » aujourd’hui.

Elle sortit la boite de café, huma d’un air satisfait l’arôme qui s’en dégageait, et le mit à torréfier dans sa magnifique machine qu’elle s’était offert il y a déjà bien longtemps. Le temps qu’il se prépare, elle retourna dans son rocking chair, se balançant. Ça lui faisait un bien fou, et ça la détendait. L’odeur lui parvenait déjà aux narines, et elle en appréciait chaque instant.

Elle finit par se lever, et alla se servir une grande tasse. Elle sourit benoitement lorsqu’elle respira la bonne odeur du café, puis alla le vider entièrement dans l’évier en soupirant de frustration. Elle avait besoin d’aller « LA BAS ». Et elle savait que ce café l’en empêcherait… Elle était trop vieille pour ses conneries, mais elle était la seule à pouvoir encore le faire. Dans l’ancien temps, il parait que ce n’était pas comme ça, que chaque ville avait sa torche, et que ça se transmettait. Maintenant, elle en était réduite à manger sainement, chienlit ! Et à espérer vivre assez longtemps pour trouver sa successeuse  ou son successeur, même si c’était plus souvent une femme qu’un homme.

Personne ne viendrait la déranger, perdue dans sa cambrousse. Personne ne viendrait la sauver si ça tournait mal… C’est comme ça, elle avait accepté ça depuis longtemps…
Finalement, elle alla se rassoir dans son fauteuil, mis une couverture sur elle, et plongea en eaux trouble.
Au début, rien ne lui indiquait qu’il y avait quelque chose d’anormal. Mais un œil intérieur exercé comme le sien ne mit pas longtemps à repérer l’influence de cette saloperie… Elle cracha une étoile moribonde, qui explosa en petites étincelles argentées… Elle détestait toutes ces métaphores, mais ce n’était pas elle qui racontait son histoire…

Et puis elle le sentit. Ce vide, cette peur, ce bourbier qui s’étendait. Elle était prudente, ‘Ma Joe, sinon elle n’aurait pas survécu aussi longtemps. Elle savait comment se déplacer entre les ombres. Caché derrière une idée, elle put observer la… chose. Et pour la première fois de sa vie, elle eut peur dans ce monde qu’elle pensait connaitre parfaitement. La créature exhalait de la haine, de la peur, et semblait regarder dans le vrai monde, celui qui faisait mal aux os. Elle l’influençait, ‘ma Joe le sentait. Et elle se nourrissait aussi. Saloperie !

L’urgence était déjà du passé, elle n’avait plus de temps, il fallait qu’elle trouve sa première torche, et qu’elle la guide. Alors qu’elle posait son Œil, qui avait pris la forme d’un lévrier, sur les rêves des gens, elle finit par renifler une piste prometteuse… Le lévrier partit ventre à terre, alors que la chose qui avait pris la forme d’une immonde araignée géante posait ses multiples yeux sur lui. ‘Ma Joe se déplaça d’un pas de côté, et se retrouva à l’opposé de ce qui, elle le savait maintenant, allait être, était déjà, son ennemie. Cette dernière avait elle aussi trouvé la torche. Bon repas, bien nourrissant. Saloperie !
(…)
Le jeune homme n’était visiblement pas ravi d’être ici. Sa liste de courses à la main, il déambulait l’âme en peine, comme un condamné, dans le grand centre commercial, pas désireux pour un sou de rester ici, mais s’acquittant bravement de sa tâche.
Alors qu’il fouille ses poches, pour en sortir la fameuse liste, il ne remarque pas l’étrange musique, presque envoutante, lancinante, qui se déverse des hauts parleurs du magasin. Tous les autres clients semblent écouter, penchant la tête, et bientôt leurs regards vitreux deviennent des billes noires, et ils se regardent les uns les autres, à la recherche de quelque chose.
Pendant ce temps-là, tu es arrivé au rayon frais, et il s’en dégage une odeur infecte. Te penchant pour regarder si tu trouves ton bonheur, tu es écœuré par ce que tu vois. Des asticots, blancs, gros, semblent proliférer entre les ingrédients. Dégoutté, tu passes ton chemin, et te fait bousculer par un gros type, qui te regarde étrangement. Ses yeux sont deux billes noires, et tu ne restes pas pour t’appesantir la dessus. Tu passes rapidement devant le rayon jouet, et une scène d’horreur te remues les trippes. Tu vois une mère, et sa petite fille, cette dernière semble jouer avec un jouet sans doute pris dans le rayon, car il y a un emballage à ses pieds, ouvert. Mais, alors qu’elle se retourne, te fixant avec ses petits yeux noirs, tu vois qu’elle s’amuse à coiffer une tête humaine, sanguinolente, sous le regard attendris de sa mère. Cette dernière se retourne, te regardant, et te dit

-qui est tu toi ? Il faut pas être seul ici. Toujours accompagné. Si tu es seul, tu n’es pas nous…
-il est avec moi ! Te retournant, tu vois une jeune femme black, qui fait une bulle avec son chewing-gum, et la fait claquer, regardant la mère. Cette dernière semble tressaillir, et détourne le regard, comme si une vive lumière l’avait éblouie. A tes pieds, un magnifique lévrier te renifle, battant la queue de joie, semble - t-il. La jeune femme te prend le bras et te murmure
-viens, toi, il faut pas rester ici, joli jeune homme. Je suis Joe. Si tu restes la, tu es cuit…

Quelque chose en elle te fait comprendre qu’il y a une urgence, et qu’elle est peut-être la seule « personne » fiable du coin. Voulant t’en assurer, tu tentes d’écouter les cœurs, comme te l’a appris Scott, mais ton propre cœur se contracte d’angoisse quand tu te rends compte que le seul qui bat, hormis le tien, c’est celui de Joe. Tous les visages se tournent vers vous
-merde ! Cours…
Joe se met à courir, te laissant derrière elle, espérant sans doute que tu la suives. Le lévrier pousse un jappement d'urgence, mais reste à tes côtés. Les autres personnes ne semblent pas rapide, mais elles commencent à se diriger vers vous.


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MessageSujet: Re: [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée.   [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée. EmptySam 9 Mai 2015 - 3:23






Emplettes tournant au cauchemar


Ô rage, ô désespoir ! Qu'est-je fais de si mal pour mériter cette corvée ? Ma mère est un démon. Un dragon sadique qui n'hésitera pas une seule seconde à me punir jusqu'à mes 90ans, si je faillis à la tâche qu'elle m'a confiée ! Elle sait pourtant que j'ai du mal à supporter la foule et encore moins devoir déambuler dans les rayons en quête d'ingrédients. Je me renfrogne tandis que je vais en direction du rayon frais. Au passage, je prends mes céréales pouvant provoquer une overdose de sucre et une confiture à la rhubarbe pour mon beau-père.

Règle numéro un, autour de toi les gens, tu oublieras. Règle numéro deux, abstraction des bruits parasites, tu feras. Règle numéro trois, dans un temps record, tes emplettes, tu réussiras. Avançant droit devant moi, les yeux fixés sur ma liste, je récite sans fin ces règles d'or inventés. Enfin devant les viandes, mon loup intérieur jappe de plaisir. Ma moitié, on va se faire un festin ! Décidé de repartir avec la plus belle pièce et la plus savoureuse, je me penche vers le bac.

Ce que j'y vois me statufie sous le choc. Des vers blancs comme la neige grouillent dans les chairs ! D'énormes invertébrés dont leurs présences m'indispose ! Se multipliant comme des cellules à une vitesse phénoménale ! Je crois que je vais vomir. Je respire une goulée d'air pour chasser la nausée qui envahi ma gorge mais, c'est pire qu'autre chose. L'odeur putride qui se dégage de ce lieu me donne l'envie de dégobiller mon dernier repas sur le sol dans la minute suivante.

Horrifié, je recule de quelques pas et risque de me faire renverser par un homme au poids fortement au-dessus de la moyenne, le visage pâle et les yeux noirs tel les ténèbres. Alors qu'il ne quitte pas mes gestes du regard, je m'affole. La transformation lupine vibre sous ma peau, tentant de bondir hors de mon corps. Je n'accorde que peu d'attention envers cet humanoïde aux réactions douteuses. Mon instinct primaire m'hurle de m'échapper au plus vite avant qu'il ne m'arrive malheur.

Me précipitant vers la sortie, je m'approche du rayon des jouets. J'y découvre une mère couvant du regard sa petite fille, jouant tranquillement avec une poupée du magasin. Rien d'anormal. J'ai dû halluciner ce qu'il vient de se produire à l'instant.... Je baisse mes yeux vers le jouet et un frisson de terreur traverse ma petite enveloppe charnelle. C'est une tête décapitée !!! Une vraie tête humaine servant comme jouet ! Je mets rapidement mes mains sur ma bouche pour retenir les nausées qui m'assaillent. Un gémissement franchi mes lèvres. Soudain, la génitrice se retourne vers moi, me fixant elle aussi avec ces drôles d'yeux noirs.

-Qui es-tu, toi ? Il ne faut pas être seul ici. Toujours accompagné. Si tu es seul, tu n'es pas nous...

-Il est avec moi !

Avant même que je ne puisse répondre, une jeune femme à la coupe afro, se trouve derrière moi. Je me retourne, à toute vitesse, effrayé par ce qui m'arrive. Le claquement d'une bulle résonne dans le magasin silencieux. J'aperçois les yeux de cette nouvelle venue et constate avec soulagement qu'il n'y a pas cette couleur sombre colorant ses pupilles. Tout à coup, elle m'agrippe le bras et la peur refait surface dans mon esprit.

-Viens, toi, il ne faut pas rester ici, joli jeune homme. Je suis Joe. Si tu restes là, tu es cuit...

Fuir ? Bon plan, très bon plan. C'est justement ce que j'essayais de faire avant de me stopper dans mon escapade. Sauf que je ne suis pas certain de te suivre brave Joe. Rien ne me dit que tu me conduis à un piège mortel. Que tu sois une ruse pour je ne sais quelle raison. Je vérifie ses paroles en écoutant le rythme cardiaque. Boum-boum. Aucun changement, la jeune femme déclare donc la vérité. Cependant, un truc cloche. Un bidule gigantesque que je ne parviens pas à définir.

Un silence règne en maître dans le bâtiment à part les pulsations cardiaques m'appartenant et celle de la dame à la coupe afro.... Attendez une minute. Seulement deux battements de coeurs ?! C'est quoi le problème ici ? Je devais juste faire quelques courses, pas tomber dans la quatrième dimension. Une crise d'angoisse prends place dans mon être. Par Bouddha, c'est un cauchemar ! Je me suis évanoui lorsque la balle m'a frappé au front et tout ce que je vis en ce moment n'est qu'illusion !

-Merde ! Cours...

Au secours ! Sortez- moi de ce foutu cauchemar. Liam, réveille toi, bon sang ! Toutes les têtes se sont déplacées vers ma direction et commencent à se mouvoir. J'ai peur, je panique, je suis à deux doigts d'avoir une fuite urinaire. Un jappement me sort de mes pensées. Un lévrier est à mes pieds et pointe son museau où Joe s'est enfuie, à vive allure. Poussé par mon loup et comprenant que la seule personne pouvant m'expliquer ce qu'il se passe est cette femme, je la poursuis. Le chien sur mes pas, je la rattrape facilement avec mes pouvoirs lupins.

-Dites, c'est quoi ce foutu merdier ? Et c'est quoi ces choses, là-bas, qui veulent nous attraper ? Je suis perdu et je suis mort de trouille. Qu'est-ce qui viens de se passer ?! Dis-je colérique.


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Dernière édition par Liam Dunbar le Mar 13 Oct 2015 - 14:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée.   [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée. EmptyDim 10 Mai 2015 - 16:31

Torche Wood
’Ma joe & Liam
’Ma Joe en avait vu d’autre. Elle n’en doutait pas, le jeune homme allait lui poser plein de questions. Mieux valait qu’il les lui pose lorsqu’ils seraient hors de danger. Alors elle courait. C’était facile, ici, et elle aimerait tellement pouvoir le faire autour de sa maison, avec son fidèle lévrier. Il était mort il y a bien longtemps, maintenant, mais il avait été un guide pour elle dans sa vie sous le vrai soleil, et il servait de guide spirituel, maintenant, dans ce monde. C’était son Œil, et c’était le lien qui pousserait Liam à courir et à se sentir en sécurité. Du moins, un peu plus.

Si elle ne se trompait pas, Liam était plus qu’une Torche potentielle. C’était un hybride. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’en avait pas entendu parler. Du moins en dehors de ce monde. En même temps, elle ne croisait pas grand monde, autour de sa maison, perdue au milieu des champs de bleuets et de maïs. Rien que d’y penser, sa tenue se modifia, sans qu’elle n’y prenne garde. Elle portait à présent une robe bleue, comme ses bleuets, jupes plissée lui arrivant en haut des cuisses, et des bottines en cuir lui arrivant à mi mollet. Elle se retournait fréquemment pour voir si Liam et Ganja, son lévrier, n’étaient pas trop à la traine. Elle sentit battre sur sa cuisse quelque chose de lourd et pris le temps de regarder… Elle soupira, cracha au sol et lâcha « évidemment ». Ahh ces jeunes !
(…)

Alors que tu te secoues, et que tu rattrapes sans problème la jeune métisse, tu te rends compte que son accoutrement à changé. Elle porte désormais une robe couleur bleuet, des bottines en cuir, un boléro également de cuir, et, fait plus surprenant, elle à un fusil à pompe dans le dos, attaché par une sangle, et un long couteau tenant par une lanière de cuir à la cuisse.

-Dites, c'est quoi ce foutu merdier ? Et c'est quoi ces choses, là-bas, qui veulent nous attraper ? Je suis perdu et je suis mort de trouille. Qu'est-ce qui viens de se passer ?!
Elle te regarde, ne baissant pas le rythme pour autant, et fronce les sourcils. Le lévrier ne te lâche pas d’un pouce.
« Dis donc, toi, j’ai l’âge d’être ton arrière-grand-mère… Un peu de respect… » l’espace d’un instant, tu vois se superposer une image d’une vieille femme noire, mais encore fringante, et surtout un grand sourire contagieux sur le visage. Elle respire tout simplement la joie et la bonté, et surtout beaucoup de malice.
Remarquant ton regard étonné sur ses armes, elle crache au sol
-ah vous les jeunes ! Tu aurais pas pu passer tes soirées ou tu t’emmerdais à regarder autre chose que des séries sur les zombis ou je sais pas trop quel survival movie à la con ? Un beau jeune homme comme toi, plein de sève ! Tu pourrais pas rêver à des grands parcs, des étendues boisées, du baseball ou ce truc de plouc de ton coin, la, cross machin ?
Elle s’arrête le temps de mettre sa main devant la bouche.
-merde, scuse.. C’est ce lieu. Si on ne fait pas gaffe, ça nous influence.

Alors que vous vous approchez, toujours en courant du vigil de l’entrée, tu remarques que ce dernier a le même regard et à déjà sortis son arme… La suite est juste hallucinante. La jeune femme court encore plus vite, glisse au sol, en sortant son long couteau d’un même mouvement, et tranche la main du vigil en se relevant, pour finalement loger une balle dans son crâne.
Deux autres types, armés eux aussi, et visiblement plus rapide, courent vers vous.
-je suis trop vieille pour ces conneries ! Trouve toi une arme, je peux pas te passer les miennes, elle marcheraient pas.. Visualise les, ou devient véritablement toi-même, je sais que tes jolis yeux et ton visage d’ange cachent autre chose… Mais fais le maintenant.

Tu te rends compte que tu peux exacerber ton loup, ici, ou même te visualiser des armes adaptées à ton caractère. Mais tu dois choisir vite.
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MessageSujet: Re: [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée.   [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée. EmptyLun 11 Mai 2015 - 20:17






Incompréhension


Je crois bien avoir quelques problèmes oculaires. Je suis pourtant persuadé que la dame que je suis en ce moment ne portait pas ces vêtements-là. Encore moins d'arme à feu ni d'arme blanche ! Je ne sais pas quelle sorte de magie, elle utilise pour transformer ses habits mais, la robe bleue... Ça ne doit pas être pratique pour combattre. Courir, peut-être. Elle lui offre une plus grande liberté de mouvement. N'étant pas une fille, je ne peux pas vous dire réellement si c'est le cas. Je suis un mec non travesti durant toute sa courte vie.

Je ne parle même pas des bottines. Comment font les femmes de nos jours, rien que pour marcher avec autant de talons ? Cette réussite force le respect à toutes celles qui y arrivent. Pour avoir plaisanté avec les talons aiguilles de ma mère lorsque j'étais en primaire, j'en ait rapidement conclus que c'était un piège mortel et casse-gueule. Je n'avais même pas avancé d'un pas avant de me rétamer sur le sol. Conclusion : talons égale danger.

- Dis donc, toi, j'ai l'âge d'être ton arrière-grand-mère... Un peu de respect...

'Ma Joe me fixe du regard comme si j'étais un enfant insolent et fronce les sourcils. Ma course faillit ralentir en traitant l'information. Une arrière grand-mère ?! Elle a un physique bien trop jeune pour cela. Je lui aurai donné dans les 40ans, pas dans les 80ans ! Je tente de trouver des preuves montrant son âge réel. Sauf qu'une image d'une vielle femme à la Mama Odie s'imprime dans mes rétines. Grand sourire chaleureux, rempli d'énergie malgré son grand âge, coupe afro toujours d'actualité et attaché avec un grand bandeau assorti à sa tenue. Manque plus que le serpent-canne et c'est bon.

Je pense que je vexerai sûrement Mason si je lui dis un jour que je l'imagine bien dans ce rôle-là. Pourtant, cette icône du Bayou, c'est la classe incarnée ! On lui fait facilement confiance malgré ses petites taquineries et elle est super forte. C'est le type de grand-mère que je rêverai d'avoir. Une qui est toujours là pour toi et qui préfère te voir sourire en toute circonstance.

Si Joe est comme ça, je lui offre mon respect sans contrainte... Enfin, c'est ce que je pensais avant de la voir cracher au sol. Dégoûtant... On ne lui a pas appris que ce n'était pas hygiénique ? A croire que non. Comment répandre ses microbes, facilité leur transmission et salir un endroit ? Simplissime, vous abandonner votre crachat par terre. Effet garanti ! Je perçois des symptômes de maniaquerie dans mes réflexions, faudra que je surveille.

-Ah vous les jeunes ! Tu n'aurais pas pu passer tes soirées où tu t'emmerdais à regarder autre chose que des séries sur les zombies ou je sais pas trop quel survival movie à la con ? Un beau jeune homme comme toi, plein de sève ! Tu pourrais pas rêver à des grands parcs, des étendues boisées, du baseball ou ce truc de plouc de ton coin, là, cross machin ?

J'ai la décence de rougir et regarder le chien proche de mes jambes. Je sais que j'aurai dû éviter de jouer à 'The last of us' hier soir... Cependant, je n'ai pas réussi à m'y opposer. Le péché m'a vaincu avant même que la bataille commence. J'aurai préféré que ce secret ne soit jamais révélé. J'avoue être un sportif accro aux jeux vidéos. Je ne suis pas fan des zombies, j'en ai plutôt une peur bleue. Nonobstant, l'histoire de ce jeu, les graphismes et les sentiments perçus sont génials ! Une merveille, si vous voulez mon avis.

Hé, mais comment la fausse-vieille sait que j'ai regardé un truc de zombie ? Comment elle connaît mes rêves favoris ? Je ne parle à personne que j'adore m'imaginer courir dans de vastes zones ni jouer à attraper la balle sous forme de loup. Oui, influence du loup-garou... Bref, passons. Je marmonne entre mes dents que je fais du Lacrosse. Toi qui voulais du respect, je pense qu'il te reste que des miettes. Faut pas insulter le sport que mon beau-père m'a appris de A à Z. Il était si heureux de partager ce moment en ma compagnie.

-Merde, scuse.. C'est ce lieu. Si on ne fait pas gaffe, ça nous influence.

La voyant mettre sa main devant la bouche comme par réflexe, je lui pardonne son écart. Cette dame à la coupe afro ne peut pas savoir tous les souvenirs liés à ce sport. Par contre, je ne comprends pas cette histoire d'influence et de rêve. Avant que je ne puisse la questionner, un agent de sécurité nous pointe avec son revolver. Mer..credi ! C'est quoi ce délire ? En regardant ses yeux, je conclus qu'il est lui aussi possédé par une entité inconnue.

Je m'inquiète pour la grand-mère et le risque qu'elle prenne une balle. Pour moi, ce n'est pas très grave, je guérirai si on ne me tire pas à la tête ni droit au coeur. Je renifle mais, ne perçois pas d'autre odeur que celle de la pourriture. S'en ait décourageant. A quoi peuvent bien me servir mes pouvoirs lycanthropes, si je n'arrive même pas à me sauver d'une situation comme celle-ci. Je vous le demande.

Joe viens de trouver la réponse à mon interrogation. Elle file tel une fusée en direction du vigile, sort son couteau dont l'étui est accroché à sa jambe tout en glissant, coupe la main de l'homme dans une gerbe de sang et pour finir, lui tire une balle dans le crâne. De la cervelle éclatée s'écrase sur le sol immaculé. Cela à le don de me stopper dans ma course pour vomir une bonne fois pour toute par terre. Cette vision en plus de celle que j'ai vécu était insupportable pour mon estomac.

Je m'essuie la bouche d'un revers de manche, le visage pâle. Je me sens honteux. Même Ellie n'avait pas dégobiller face à Joël après les sanglants massacres. Je ne pense pas être assez courageux pour tuer d'un coup un homme ou n'importe quelle forme de vie. Paradoxale pour un mangeur de viande, n'est-ce pas ? Comme a déclaré Derek, on peut être des prédateurs mais, pas des tueurs. Pour ma part, je suis dans la catégorie : donner des coups non létales sauf si elles peuventparalyser.

-je suis trop vieille pour ces conneries ! Trouve toi une arme, je peux pas te passer les miennes, elles marcheraient pas.. Visualise les, ou devient véritablement toi-même, je sais que tes jolis yeux et ton visage d'ange cachent autre chose... Mais fait le maintenant.

Je ne me demande même plus d'où elle peut savoir que je suis un loup-garou ni comment elle veut que je fasse apparaître une arme comme par magie. Hé, ho ! Ici bébé loup totalement perdu. En tout cas, pour une personne âgée, elle de défend parfaitement bien vu la boucherie qu'elle a commit. Bon, je n'ai plus le choix. Les deux hommes sont bien trop proches de nous pour que j'essaye son truc magique à la Marie Poppins. Je n'ai pas de sac avec des bricoles à l'intérieur, désolé. Je préfère largement usé de mes propres compétences.

J'expire l'air de mes poumons et prends une grande inspiration tout en fermant les yeux. L'odeur du sang et de la chair en décomposition titille mes narines. Il ne faut pas que j'y pense. Concentre-toi surtout sur ta colère, lâcher les chaînes entravant ma moitié animale, le laisser pointer son museau. Lorsque j'ouvre mes paupières, je sais que mes pupilles étincellent d'une couleur or. Mon visage est sous forme lupin, des crocs éraflent mes lèvres et mes griffes me démangent du bout des doigts.

-C'est parti. Place au loupiot enragé.

N'aimant pas me battre pour blesser à vie ou mortellement, je lâche prise. Mon loup saura certainement quoi faire. C'est comme une crise de TEI, une partie de soi prend le contrôle à ta place durant un laps de temps limité. Tes actions sont les tiennes sans l'être. C'est assez perturbant au début, mais on s'y fait au fur et à mesure du temps. D'un geste rapide, j'attrape le bras armé du premier gars, le tord en me plaçant dans son dos jusqu'à que j'entends un craquement lugubre et lui offre un bon coup de griffe à la gorge. Un de moins !

Je me retourne et plante directement mes crocs dans la chair molle du cou afin de l'arracher d'un seul mouvement de tête. Dès que c'est fini, mon corps reprend immédiatement forme humaine. Sans attendre, je crache sur le carrelage le sang de l'autre qui s'est écoulé dans ma bouche lors de la morsure fatale.

-Je déteste m'emporter autant...



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Dernière édition par Liam Dunbar le Mar 13 Oct 2015 - 14:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée.   [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée. EmptyMar 12 Mai 2015 - 10:39

Torche Wood
’Ma joe & Liam
’Ma Joe était contente. Le petit loup réagissait vite, et son cerveau, curieux, ne lui faisait pas obstacle. Il était nerveux, bien sur, voir même un peu apeuré, mais son corps réagissait comme il le fallait. Elle ne pouvait pas encore en être sur, mais elle pensait avoir trouvé une Torche. Il allait falloir le tester, pour ne plus avoir de doute. C’était trop important, cette fois-ci l’ennemi était puissant. Ils se trouvaient tous les deux pris dans sa toile. ‘Ma Joe n’avait jamais vu de rêve réagir aussi violemment à une intrusion onirique. Ça devait signifier que l’ennemi, la Tisseuse, comme elle venait de lui trouver un surnom, avait elle aussi jeté son dévolu sur le jeune homme. Sa mission était donc double : le sauver, ou plutôt lui donner les moyens de se sauver, et le former, et en version accélérée. Elle n’avait pas le temps.

Après s’être débarrassé du premier homme, elle s’en était remise au jeune homme. Elle n’avait pas le choix, bien sûr, mais cela lui permettrait de voir ce qu’il allait choisir. Son moi profond, ou une visualisation. L’un ou l’autre lui allait très bien, mais celui lui donnerait de précieuses indications sur le type de Torche qu’il pouvait être. Elle était anxieuse, mais ne se permettait pas de le montrer, pour ne pas donner de prise à l’ennemi. Elle avait souris lorsque son image réelle s’était superposée, car le jeune loup y avait apporté ses propres projections. Elle aurait aimé être comme ça, forte, qui en impose, mais ça lui allait très bien.

Bien sûr, il avait vomit. Mais ça ne comptait pas, elle-même n’en menait pas large, au fond, dans ses premières incursions. Et à présent, c’était à lui de jouer. Elle espérait ne pas s’être trompée, mais elle n’avait pas le droit d’intervenir directement. C’était son rêve, elle ne pouvait que jouer les seconds rôles, sinon l’apprentissage n’avait aucune valeur. Et surtout, le jeune homme devait prendre les rennes, sinon ils seraient tous les deux piégés dans cette boucle. Elle l’observe et un large sourire se peint sur son visage. Le beau garçon change, il devient plus bestial, il prend le pouvoir. La couleur magnifique de ses yeux est remplacée par une autre encore plus belle, et surtout, pas de bleu. ‘Ma joe est satisfaite. Ici on peut tout changer, sauf sa nature profonde. Pas de bleu, donc. Parfait. Elle se permet même un petit rire alors que Liam commente

-C'est parti. Place au loupiot enragé.

La suite est à la fois encourageante et triste. ‘Ma joe était triste de voir la peine que cela occasionnait à Liam, mais il avait été d’une efficacité exemplaire.

-Je déteste m'emporter autant...
(…)

‘Ma Joe se rapproche de toi, un air grave, mais un grand sourire sur le visage. C’est de nouveau une vieille femme, celle que tu as aperçu plus tôt. Elle se regarde, étonnée, puis hoche la tête.
-c’est bien jeune loup, tu prends le pouvoir. Je ne suis pas tout à fait comme tu le projettes sur moi, mais je suis contente de la forme que tu me fais prendre.
Le lévrier vous suit alors qu’elle te prend par la main, visiblement pas gênée du tout par tes griffes et ton apparence. Elle est cependant moins rapide que précédemment.

-on va sortir d’ici, et je t’expliquerai tout ce que tu voudras savoir.

Alors que vous franchissez les portes, au lieu du parking et des éléments habituels du centre commercial, vous vous trouvez dans une zone grise, comme si tout était dessiné ou peint en nuances de gris. Les seuls éléments colorés sont toi, ‘Ma Joe et Ganja, le lévrier.

-voilà, on ne craint plus rien pour le moment. Ça ne durera pas, mais ici, c’est une zone neutre, en quelque sorte. Je m’appelle ‘Ma Joe. Grand-mère Joe. Et nous sommes tous les deux dans un de tes rêves.

Elle t’observe, pleine de gentillesse.
-je sais, ça fait beaucoup d’un coup. Oui, tu es en train de rêver. Mais quelque chose influence ton rêve. Si tu étais blessé ou mort dans ce rêve, tu aurais été également blessé dans la réalité. Mais, plus grave, ta mort ici signifierait que tu lui appartiendrai. Je l’ai appelé la Tisseuse. C’est une vraie saloperie. Elle essaie de poser ses sales pattes dans notre monde. Dans ton monde.

Elle te regarde, désolée, alors qu’elle te voit ingurgiter toutes ces informations.
-tu es quelqu’un de remarquable, Liam. Tu es comme une lumière dans toute cette obscurité. Tu es, je pense, une Torche.
Elle prononce ce mot d’une certaine façon, te faisant penser qu’il signifie bien autre chose que le mot usuel. Elle pose une main sur ton épaule.
-n’ai pas peur. Je sais que tu dois te dire que puisque tu rêves, tout ça c’est du vent… L’attaque est finit pour ce soir, tu peux te reposer. Mais il va falloir qu’on se trouve, tous les deux, car, et je suis désolée de te le dire, elle ne te lâchera pas. Tu l’intéresses, et je ne pense pas qu’elle sache que tu es une Torche.
-tu ne te rappelles pas comment tu es arrivé ici, n’est-ce pas ?
Elle fouille dans ses poches, et tend quelque chose, qu’elle te fourre immédiatement dans la main, la refermant.
-il faut que tu me trouves, Liam, c’est important. Je dois vous réunir, toutes les Torches. C’est le seul moyen d’y arriver.

Elle se rapproche de toi, et tu vois qu’elle grimace de douleur alors que sa hanche lui fait visiblement mal. Elle te dépose un baiser sur le front, et tu as l’impression que tout ce monde gris se contracte sur lui-même, dans un mouvement vertigineux.
(…)
Tu te réveilles, sur le terrain que tu n’as finalement pas quitté. Ton front te fait mal, et ton lanceur de balle vient de terminer son mitraillage frénétique. Tu sens quelque chose dans ta main. La desserrant, tu vois la première balle que tu as du attraper par réflexe après son impact. Mais elle est bien plus vieille que les autres, elle semble d’un autre temps. En la retournant, tu vois l’adresse d’un site web, rajoutée au feutre. C’est un site de vente entre particuliers.

(hrp : tu peux m’envoyer par MP ce que tu comptes faire, et je te donne quelques pistes en réponses pour ton rp ici)


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MessageSujet: Re: [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée.   [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée. EmptyMer 13 Mai 2015 - 2:08






Un songe ou non ?


Je retiens mes larmes de s'écouler sur mes joues sans mon accord. Manquerai plus que je chiale pour compléter le pathétique tableau que je dois représenter. Des bruits de pas se rapproche d'où je me situe. Je lève mon visage en sa direction tout en essuyant les résidus de sang avec les moyens du bord.

Je cligne plusieurs fois des paupières. Quand je rentre chez moi, je demande illico presto un examen visuel au mari de ma mère. Je suis persuadé qu'elle était plus jeune et ressemblait moins à la sorcière du Bayou de Disney. Elle m'offre un sourire chaleureux malgré quelques lignes sévères qui dessine son visage.

-C’est bien jeune loup, tu prends le pouvoir. Je ne suis pas tout à fait comme tu le projettes sur moi, mais je suis contente de la forme que tu me fais prendre.

'Ma Joe me prend par la main pour m'aider à me relever . Je suis étonné qu'elle ne se méfie pas de moi ni qu'elle me rejette alors que j'ai fais apparaître des griffes et des crocs. Il en est de même pour le chien. Ces braves bêtes sont intelligentes et fidèles. Cela ne m’impressionnerais pas de savoir qu'il m'a reconnu sous une petite couche de fourrure. Main dans la main, je constate que notre vitesse de déplacement est lent. Sûrement dû au fait qu'elle a changé d’apparence.

-On va sortir d’ici, et je t’expliquerai tout ce que tu voudras savoir.

Oh des explications ! Ça me serait extrêmement utile. Je suis dans le noir le plus complet. Mais avant, la priorité, c'est de sortir hors de ce bâtiment de malheur. Nous ouvrons les portes du magasin et au lieu d'apercevoir le parking, j'ai l'impression d'avoir atterri dans une pièce nuancé de gris.

-Voilà, on ne craint plus rien pour le moment. Ça ne durera pas, mais ici, c’est une zone neutre, en quelque sorte. Je m’appelle ‘Ma Joe. Grand-mère Joe. Et nous sommes tous les deux dans un de tes rêves.

Zone neutre. Par définition, nous sommes protégé d'attaque ou autre. Au moins, le temps que ça durera me permettra d'avoir des informations. En tout cas, enchanté de te rencontré 'Ma. Par politesse, je me présente de même. J'ai juste un problème... Comment ça nous nous trouvons dans mon rêve ? Je ne me souviens pas de m’être endormi.

-je sais, ça fait beaucoup d’un coup. Oui, tu es en train de rêver. Mais quelque chose influence ton rêve. Si tu étais blessé ou mort dans ce rêve, tu aurais été également blessé dans la réalité. Mais, plus grave, ta mort ici signifierait que tu lui appartiendrai. Je l’ai appelé la Tisseuse. C’est une vraie saloperie. Elle essaie de poser ses sales pattes dans notre monde. Dans ton monde.

J'essaye tant bien que de mal à analyser ses propos. Je me croirai plongé dans un épisode du Docteur Who. Sauf qu'a la place du merveilleux Ten, j'ai une grand mère aussi fantastique que Mama Odie. A la fin, plus rien ne va m'étonner dans ce monde surnaturel. Il y a toujours un psychopathe avide de pouvoir se baladant dans le coin de cette foutue ville ! C'est pas croyable.

-Tu es quelqu’un de remarquable, Liam. Tu es comme une lumière dans toute cette obscurité. Tu es, je pense, une Torche.

Une torche ? C'est un métaphore... acceptable. Je ne suis pas sur de savoir comment prendre ce compliment. Par ailleurs, elle est certaine de ne pas s’être trompé de personne ? Je ne suis pas aussi flamboyant que ce que pense la vieille dame. Un héros ça brille. Ce n'est pas mon cas. Un héros, ça affronte ses ennemis et ses peurs. Moi je m’enfuis et me cache derrière mon loup ou ma partie sombre.

-N’ai pas peur. Je sais que tu dois te dire que puisque tu rêves, tout ça c’est du vent… L’attaque est finit pour ce soir, tu peux te reposer. Mais il va falloir qu’on se trouve, tous les deux, car, et je suis désolée de te le dire, elle ne te lâchera pas. Tu l’intéresses, et je ne pense pas qu’elle sache que tu es une Torche.

Évidemment. Qui pourrait-être la nouvelle cible d'une folle dingue jouant avec les songes ? C'est bibi ! Tout ca, c'est un cauchemar tiré de mon imagination et de mes longues soirées devant la télévision. J'en suis persuadé.

-Tu ne te rappelles pas comment tu es arrivé ici, n’est-ce pas ?

C'est une question piège ? Je hausse un sourcil interrogateur. Si je rêve c'est que je me suis vraiment fait assommer par une ridicule balle ou je me suis fait agresser au centre commercial. Joe me tend un objet cependant, avant que je ne puisse le définir, elle me le referme dans ma main.

-Il faut que tu me trouves, Liam, c’est important. Je dois vous réunir, toutes les Torches. C’est le seul moyen d’y arriver.

Je pense que ma Mama Joe (mon songe, ma possession) s'est blessée à la hanche vu la grimace qu'elle vient d'esquisser. Un baiser maternelle se pose sur mon front et cet endroit gris disparaît dans le néant en même temps que mes yeux se clos.

Tout à coup, je me réveille hagard dans ce qui semblerai être mon jardin. Je regarde autour de moi et constate avec stupeur que je n'ai pas bouger d'ici depuis la violente réplique de mon lanceur-mitraillette alias ma chérie. Des balles sont éparpillés un peu partout autour de mon corps étendu sur le sol. Mon front me picote, je dois sûrement avoir la trace de la balle inscrite sur ma peau. Heureusement que j'ai un super pouvoir de guérison sinon j'étais bon pour arborer une magnifique bosse.

Je tente de me redresser malgré qu'un objet, s'avérant être ma première balle tirée, m’empêche de le faire. Curieux, je l'examine et remarque qu'elle est bien plus âgée que les miennes. Un gribouillis y est écrit dessus. En déchiffrant l'écriture faite à la main et à la va-vite, je constate que c'est une adresse internet. Je fronce les sourcils à cette observation. C'est impossible.

C'était une rêverie, une scène tout droit sorti de mon imaginaire. Je déni toute réalité s'étant produit dans mon hallucination. Cette similarité n'est que pur hasard. Cette balle a dû atterrir je ne sais comment dans ma machine et c'est tout. Pas de taré surnommée Tisseuse, de zombies dans les grandes surfaces ni de grand mère super cool avec leur chien me suivant à la trace.

Fier de mon raisonnement, je laisse en plan toute mes affaires dispersés sur le gazon et rentre dans ma maison pour me changer les idées. Chercher une personne imaginaire, c'est du n'importe quoi. Je refuse de m'abaisser à suivre les recommandations d'un delirium. La prochaine fois, ça sera quoi ? Une visite chez Clochette et compagnie grâce à de la poussière de fée ? Note à moi même, arrêter de mater des vidéos ou de jouer à des jeux. Une cure de désintoxication s'impose fortement au vu des dégâts mentaux provoqués.

La journée s'écoule lentement. Je me suis tût par rapport à ma mésaventure et ai refuser d'aller faire les courses. Je n'ai pas envie de savoir si ce n'était pas plutôt un songe prémonitoire. Je ne suis pas voyant mais, je n'écarte pas une hypothèse plausible. Le voyage à travers les rêves n'en ait pas un. Malgré mes multiples regards en direction de mon bureau où j'ai abandonner cette vieille balle, je ne démordrai pas.

Nonobstant, je suis un homme. Un être humain, ça a dû mal à tenir ses promesses. Possiblement l'attrait du danger nous les fait rompre. C'est pour cela que je n'aime pas tenir parole. On y reviens toujours dessus au bout d'un moment. Garder un secret c'est différent, là c'est ta fidélité que tu mets en jeu. Se taire est facile, s'interdire de faire quelque chose l'est moins.Je peux fermer ma bouche à propos de la lycanthropie mais ne pas pouvoir résister à aller voir ce que cache cette url.

J'abdique donc, allume mon ordinateur et tape l'adresse du site. Je peux tout de même être fier d'avoir tenu environ sept heures avant de céder à mon désir. Dès la page d'accueil, un gros titre me fait comprendre que c'est un site de vente de particuliers. Je ne sais pas pourquoi cette url me mène jusqu'ici. Mon regard jongle plusieurs fois entre mon objet et l'écran. Sérieusement ? Si je recherche, cela veut dire que j'accepte l'idée que mon rêve était en quelque sorte réel. Je n'arrive pas à me décider entre mon coté rationnel et celui qui est blasé par tout ce qui peut se passer dans le surnaturel.

Ma curiosité et mon envie d'attirer les ennuis me font pencher la balance. Avant que je ne change d'avis, je me met à la recherche d'une annonce ayant rapport avec une balle, des zombies, de personne perdu de vue, de lévrier ou de grand-mère. Bref, un pantelle assez large pour ne rien rater. Je défile de page en page quand ma souris se stoppe sur une annonce pouvant concorder.

-Une balle spécifique réclamé par une vielle dame avec une photo correspondant à ma balle, j'aurai du mal à trouver mieux. Par contre je ne sais pas si elle date réellement de 1965. Bref, ce n'est pas très important de toute manière.

Je regarde  les moyens mis à disposition pour contacter la personne. Une maison en pleine cambrousse d'après Google map avec au minimum cinq heures de route à faire. Par Bouddha et ses acolytes. Comment vais-je faire pour m'y rendre ? Pas que je crois à cette histoire abracadabrantesque, juste pour vérifier si c'est vraiment la même dame que j'ai imaginé. Plus qu'une solution. Je ferme le clapet de mon pc et descend les escaliers pour rejoindre la cuisine et par extension ma mère.

-Mamaaaaaaaan ? Dis moi, tu connais un bon moyen pour aller dans un coin paumée à cinq heure de route d'ici ? C'est pour rapporter un objet à une vielle dame qui sera ravie de récupérer son bien.


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Dernière édition par Liam Dunbar le Mar 13 Oct 2015 - 14:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée.   [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée. EmptyMer 20 Mai 2015 - 16:36







Deux étrangers alliés




Décidément, cette journée est étrange, mais est-elle plus étrange que tout ce qu'il m'est arrivée depuis que ma sœur a été mordue? Ce n'est pas si sûr...Enfin, la barre est quand même très haute, là. Je regarde Frozen et j'ai encore du mal à croire qu'elle puisse être ici, pourtant c'est bien elle, telle que je m'en souviens...telle qu'elle était quand elle avait deux ans. Avec la protection que je lui ai créé grâce à mes capacités, elle peut désormais se balader ne pleine lumière. Mon bouclier se voit à l'ombre qu'il projette sur le sol, mais qui ferait attention à cela, une ombre un peu plus large qu'elle ne devrait l'être?

Le husky s'assoit devant le porche d'une villa. Je vérifie le nom en passant devant la boîte aux lettre, Dunbar. C'est bien le nom inscrit sur le médaillon. Je dois retrouver un certain Liam ici. je réfléchis quelques instants à quelle excuse je vais pouvoir donner, et je décide de me laisser porter. cela m'a généralement réussi. Je suis très observateur et mon instinct est fiable. Est-ce parce que je suis un Kamiga que c'est ainsi ou est-ce parce que je suis dotés de ces dons que je suis un Kamiga, je ne saurais le dire, mais le fait est que je suis habile pour me sortir des situations rocambolesques. Alors je me lance et je presse sur le petit bouton et déclenche ainsi le son classique de la sonnette.

J'entends la voix d'une femme demander à un certain Liam de venir ouvrir, puis un silence, puis des pas précipité et passablement énerver s'approcher. C'est donc la femme qui vient m'ouvrir et si j'en crois le ton employé pour appeler le fameux Liam, il s'agit de son fils. Voilà une première indication très utile. La porte s'ouvre sur une femme d'âge mur encore très bien conserver. J'offre mon plus beau sourire et un air gêner qui la calme. L’instinct maternel reprend le dessus, elle veut me rassurer comme toutes les mères. Et puis il y a une pointe de flatterie, dû à mon sourire et à mon regard, qui fait son effet. Elle se radoucit et sa voix se fait plus mielleuse qu'elle ne l'aurait été avec l'énervement provoqué par son fils. Nul doute qu'elle est fidèle et amoureuse mais un regard appréciateur est toujours flatteur.

En un coup d'oeil je note plusieurs détails dans l'entrée immédiate de sa maison. Je dégage naturellement une aura qui met les gens en confiance. Amaterasu n'y est pas pour rien. les gens aiment le soleil. Ils se sentent bien quand il est là. Sans même s'en rendre compte, en se sentant en confiance, elle a ouvert la porte un peu plus grand me permettant de voir l'entrée et une partie du couloir qui mène aux différentes pièces de la maison. J'ai ainsi remarqué plusieurs photos. Un fils, probablement au lycée si j'en crois ses traits sur les photos les plus récentes. Et la canne de cross posée contre le mur, me donne l'excuse parfaite.

- " Bonjour, Madame Dunbar. Luka Ama, enchanté. Est-ce que Liam est ici ?

La mère se fait protectrice. Un léger recul. Qu’est-ce que je peux bien vouloir à son fils ? Je suis trop vieux pour être un camarade. Se serait-il attiré des ennuis ? Techniquement, oui, mais je ne suis pas celui qui le met en danger, à priori.

- « N’ayez crainte. Il ne s’est pas attiré d’ennuis, bien au contraire. J’ai été engagé par le lycée pour réaliser une fresque sur les gradins du stade et j’ai eu l’occasion de voir votre fils jouer. Il est très talentueux. Je souhaiterais qu’il soit mon modèle pour la partie de la fresque concernant le Lacrosse.

Je flatte son égo, je gonfle sa fierté. Son fils a été remarqué pour ses talents. Et que je sois engagé par le lycée la rassure sans doute aucun. Sur ce point, au moins, je n’ai pas menti. J’ai bel et bien un contrat sur le point d’être signé avec l’établissement scolaire. J’en ai pour des mois de boulot, mais cela va me faire une belle rentrée d’argent. Enfin, je dois encore terminer la façade au parc ; En attendant, je ne suis pas véritablement là pour ça, mais l’excuse est convaincante. Elle s’écarte et s’apprête à me faire entrer, mais le jeune homme a entendu notre conversation et il a décidé de venir voir cela par lui-même.

Ce que j’ai humé lorsqu’elle a ouvert la porte se confirme. Il est un hybride. Un loup plus exactement. Sent il que je suis un loup moi aussi ? Même si mon cas est particulier, seuls les nez les plus fins peuvent déceler que je ne suis pas un simple loup-garou à mon odeur. Je suis souvent catalogué comme étant un lycan, ce qui est juste, en partie. D’un regard, Liam intime à sa mère de retourner à ses affaires. Je peux sentir qu’il veut se débarrasser de moi. Qu’importe si la proposition évoquée à sa mère l’intéresse ou non, son esprit est tout entier concentrer sur un autre sujet. Est-ce le même qui m’a amené jusqu’à lui ? Il s’apprête à me renvoyer d’où je viens et je m’apprête à chercher les mots pour exposer la véritable raison de ma venue ici mais nous sommes tous les deux coupés par un aboiement de Frozen. Elle se redresse et son médaillon se balance sous l’effet de mon mouvement. Quelque chose me dit que ce sera une preuve suffisante, alors je retire le médaillon du collier et je la tend à Liam.

- « Apparemment, je suis censé te rejoindre. Alors me voilà. Tu sais qui, comment et pourquoi on m’a adressé ce message ?




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MessageSujet: Re: [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée.   [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée. EmptyMer 20 Mai 2015 - 23:59






Solution devant ma porte


Renvoyé dans ma chambre. On a osé refuser d'accéder à ma requête. Pourtant ce n'était pas un truc compliqué que je demandais. Juste un petit voyage de rien du tout dans un trou perdu au fin fond de la campagne. Rien de bien méchant. Toutefois, on me l'a refusé sous prétexte que c'était bien trop loin pour mon jeune âge et que l'essence coûtait bien trop cher pour se permettre des folies de ce genre là. Sympa, merci maman de ne pas me laisser assouvir ma curiosité. La prochaine fois, je partirais de la maison sans te prévenir. Ce sera plus facile.

Je grogne sur le fait de ne pas avoir de véhicule quand la sonnette résonne jusqu'où je suis. Comme je m'y attendait, on me demande pour ouvrir la porte. Désolé maman chéri, va falloir que t'y ailles toute seule, je ne bouges pas d'ici. Non, je ne boudes pas, j'exprime mon mécontentement envers ta réaction. Allongé sur mon lit, je l'entends pester à mon encontre et courir vers la porte. De toute manière, ce n'est sûrement pas pour moi à cette heure ci.

Soudain, la voix de ma génitrice devient plus douce. Bizarre. Normalement, après m'avoir engueuler, elle est toujours teinté de colère refoulé. Ce n'est vraiment pas normal. Qui peut bien être cet inconnu devant le pallier de ma porte d'entrée ? Pas une personne de la meute en tout cas, ils passent généralement par ma fenêtre de chambre que d'aller rencontrer ma mère. Intrigué, je concentre mon audition sur la conversation. Pet être en apprendrais je plus sur sa venue ?

- Bonjour, Madame Dunbar. Luka Ama, enchanté. Est-ce que Liam est ici ?

Qui c'est ce mec ?! Je ne le connais ni d'Eve, ni d'Adam. De plus, comment cela se fait qu'il sait mon nom, mon prénom et mon adresse ? Inquiet, je prends dans mes mains mon portable, me lève de mon matelas et sors de ma chambre pour me poster en haut des escaliers. Si c'est un ennemi, ma mère risque d'être en danger. Hors de question qu'elle soit blessée dans une bataille qui ne la regarde pas.

- N’ayez crainte. Il ne s’est pas attiré d’ennuis, bien au contraire. J’ai été engagé par le lycée pour réaliser une fresque sur les gradins du stade et j’ai eu l’occasion de voir votre fils jouer. Il est très talentueux. Je souhaiterais qu’il soit mon modèle pour la partie de la fresque concernant le Lacrosse.

Menteur, menteur ! D'après les battements de son cœur, il a omis certains détails en arrangeant la vérité à sa sauce. Vu mon niveau, je ne pourrais pas exactement dire sur quel point il a menti. Je sais juste qu'il l'a fait. Ce Luka n'est pas venu en premier lieu pour m'utiliser comme modèle. De plus, le lycée n'a pas officiellement confirmé que cela se produira. Conclusion, je dois descendre en bas pour savoir réellement ce que me veut cet homme.

Rapidement, je marches les escaliers pour aller au rez de chaussée. Une odeur lupin titille mes narines. Un loup-garou ? Évidemment, il n'y a qu'à moi que des choses comme cela arrive. Un loup non identifié traversant mon territoire sans autorisation, c'est tout à fait génial. Comme si j'en avais pas assez sur les bras avec ce mystère de la balle trouvée dans la paume de ma main et mon rêve des plus effrayants. Et dire que maman était à deux doigt de le laisser entrer chez nous. On va devoir ravoir cette discussion sur la confiance face aux inconnus.

Je lui fait comprendre que je m'occupe de ce monsieur et soupire intérieurement. Depuis quand ma vie est devenu un tel foutoir ? Qu'on me laisse en paix chercher un moyen de joindre ma Mama Joe ! Si on me fout des bâtons dans les roues toutes les demi-heures, je ne vais pas aller très loin. Bref, virons ce gêneur et retournons à nos tâches bien plus importantes, tel que de trouver un véhicule et un conducteur.

Je m’apprête à lui dire que je ne suis pas du tout intéressé par sa proposition quand un aboiement se fait entendre. Surpris, je sursaute puis baisse les yeux vers la source du bruit. Un chien. Son pelage est d'un blanc pur et ses yeux sont d'un bleu glacier. Il me paraît magnifique. Oh désolé, monsieur est une madame. Je n'avais pas vu avant. Le brun au cheveux long s'abaisse pour retirer une médaille accroché au collier de l'animal puis me l'offre. Je regarde ébaubi le médaillon dans le creux de sa main.

- Apparemment, je suis censé te rejoindre. Alors me voilà. Tu sais qui, comment et pourquoi on m’a adressé ce message ?

Ah. Ce bidule doit signifier quelque chose pour moi ? Je prends le médaillon et le retourne dans tout les sens jusqu'à apercevoir un message gravé dessus. Pas de doute, on lui a bien ordonné d'aller à ma rencontre. Pour savoir qui l'on doit rejoindre, je pense avoir un petit doute sur son identité. Des objets avec des messages dessus dans la même journée, ce n'est pas une coïncidence. Je dois bien l'admettre, ce qu'il m'est arrivé plus tôt n'était pas une illusion. C'était de la réalité dans un songe. Paradoxale, n'est ce pas ?

-Ça, c'est un coup de ma Mama. J'avais raison quand je disais qu'elle était génial.

Au moins c'est un coup de chance. A croire qu'elle avait déjà tout prévu et qu'elle savait que j'aurai besoin d'un adulte pour m'accompagner. Trop fort, la grand mère ! Là, elle vient de gagner tout mon respect. Par contre, il va falloir que j'explique ça à Mr loup-garou. Déjà que j'ai à peine compris et eu du mal à accepter ce qui s'est passé, alors transmettre mes informations va être difficile.

-Hum... T'as pas fait un rêve chelou juste avant de venir ou un truc dont tu croyais que c'était la réalité mais ça ne l'était pas ? Parce que ça m'est arrivé à cause d'une tarée qui manipule les songes et j'ai été sauvé par une grand-mère du nom de 'Ma Joe. L'idée c'est que je dois la revoir et tadaaam ! T'es devenu mon nouveau chauffeur !

Je lui laisse quelques minutes pour assimiler ses données tout en réfléchissant à l'excuse foireuse je vais donner à mes parents. Je ne pense pas que le coup du 'je me barre avec un inconnu dans sa voiture pour aller à la rencontre d'une petite vieille que j'ai vu en rêve' va leur plaire. Oh et puis zut !  Je leur dis que je m'en vais un petit moment et puis basta. Je vais pas me trouer la cervelle pour des broutilles.

-Attends moi là, je vais prendre mes affaires et on discutera du reste en chemin. Je sais que ça peut paraître étrange, j'en suis passé par là, mais faut me croire. C'est important d'aller chez Joe. C'est elle qui nous a convoqués et qui pourra répondre à nos questions.

Je détalles dans les profondeurs de la maison en laissant la porte ouverte. Arrivé dans ma chambre, j'embarque mon sac de voyage déjà préparé, des affaires personnel tel que mon porte-feuille, mon portable ou les clés de la maison, puis je récupère la balle de tennis tant réclamée et l'adresse que j'avais noté sur un post-it. Paré, je redescend à toute vitesse, dévie ma course en direction de la cuisine et embrasse ma mère.

-Bye, M'man. J'ai mon téléphone au cas où. J'reviens aussi vite que je peux.

Avant qu'elle ne proteste vigoureusement, je m’enfuis hors de la cuisine pour rejoindre mon compagnon de route. Je ferme après moi la porte d'entrée et sourit en entendant ma mère jurer avec tant d'ardeur sur ma personne. Qu'importe les années, elle ne changera jamais. Qu'on ne se demande pas après de qui je tiens ce caractère impulsif. La réponse est flagrante. J'abandonne ma mère et ses proliférations pour donner mon post-it à Luka dans un grand sourire. Vu que c'est lui qui conduit, connaître notre destination lui sera fortement utile.

-C'est bon, on peut y aller. J'suis prêt !


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MessageSujet: Re: [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée.   [Event Tisseuse] C'était pourtant une banale journée. EmptyMar 26 Mai 2015 - 19:24



 



 
En Route!




La manipulation des humains n’a rien de difficile. Ils sont faciles à lire. Je ne pense pas être manipulateur mais je sais m’adonner à cet art lors des missions les plus délicates et je pense que l’on peut affirmer qu’entrer en contact avec un parfait inconnu simplement parce qu’un chien qui devrait être mort porte un médaillon qui dit de le faire est une mission délicate. Si l’innocente Madame Dunbar se laisse facilement amadouer, le jeune loup est moins dupe et ne s’en cache pas. Alors qu’il s’apprête à me fermer la porte au nez, Frozen intervient et je comprends que je ne dois pas emprunter de détours. J’annonce alors clairement que j’ai reçu un message m’indiquant de le retrouver et il semble bien que cela soit la bonne solution.

Ses mots me font lever un sourcil. Sa « Mama » ? "Géniale" ? Mais de qui parle-t-il ? Qui peut être capable de faire revenir Frozen et de lui imposer un collier pour transmettre un message ? L’adolescent m’interroge sur mes rêves récents et enchaîne en m’expliquant qu’il a fait un rêve rassemblement trop à la réalité pour que ce ne soit pas louche, que cela est dû à l’influence d’une « tarée » et que « Ma’ Joe » l’a sauvé. Il doit la revoir et JE suis son chauffeur ?! Ah bon ? Depuis quand ? Je cligne plusieurs fois des yeux et pose mon regard sur mon chien. Pourquoi je m’étonne encore ? Après tout, si elle est là, je peux bien croire ce qu’il vient de me dire.

Finalement et après un premier regard signifiant explicitement "mais dans quoi je me suis embarqué", je regarde le dénommé Liam et je hausse les épaules et les sourcils. Soit, je serais son chauffeur. Il me demande de l’attendre le temps qu’il aille chercher ses affaires. Nous allons donc nous rendre chez la fameuse Ma’ Joe. He bien, heureusement que j’ai l’habitude de me faire trimballer par la source de vie ! Il disparaît dans les escaliers et je l’entends s’activer à rassembler quelques affaires, à aller dire au revoir à sa mère sans lui laisser le loisir de l’arrêter, puis le voilà de nouveau de nouveau moi, un post-it à la main. Je le prends entre mes doigts et je comprends aussitôt que je vais devoir m’arrêter remplir mon réservoir !

Je tourne sur moi-même et fais signe au jeune homme de me suivre. Je suis venu à pied, nous devons d’abord rejoindre mon logement ponctuel où j’ai garé ma Hime. Je me mets rapidement à courir pour rejoindre plus rapidement le véhicule. Liam étant lui-aussi un loup, il me suit sans mal et nous rejoignons rapidement la Z4 noir perlée. Je regarde Frozen et je n’ai jamais été aussi content d’avoir pris le modèle avec un peu plus de place « à l’arrière ». La Husky s’engouffre dans la voiture et Liam monte côté passager alors que le moteur puissant se réveille.

Je fais un arrêt rapide pour faire le plein et j’en profite pour interroger Liam sur ce qu’il s’est passé pour lui. Comment a-t-il reçu le message de Ma’ Joe. Il m’explique qu’il s’agissait d’un rêve incroyablement réaliste, qu’elle lui est apparue avec un lévrier, et qu’elle la sauver de quelque chose d’horrible. Tout en l’écoutant, je dois intensifier ma concentration sur la route. Le paysage et les gens semblent parfois faits d’encre et de fumée. Il y a quelque chose qui cloche. Est-ce l’influence de cette chose dont Liam a parlé, cette créature qui tisse sa toile dans les rêves, a-t-elle trouvé le moyen de percer la frontière de la réalité ? Si c’est le cas, je comprends mieux pourquoi cette Ma’ Joe s’est adressée à moi. J’ai en quelque sorte cette capacité d’influer sur la réalité. Je ne peux rien faire disparaître. Je peux créer certaines choses, mais tout a un prix, et je préfère raréfier ces démonstrations. La création de ce bouclier pour Frozen ne m’a pas laissé indemne. C’est sans doute pour cela que je suis si sensible à ces bizarreries dans la réalité.

Après avoir bouclé la boucle en faisant rejoindre son histoire à notre rencontre, Liam me demande quel rêve m’a imposé la sombre créature et comment Ma’ Joa m’en a extirpé. Ah ! Bah justement !

— «  Je n’ai pas rêvé. Mais peut-être qu’en ce moment même nous sommes dans un rêve, ce qui est tout à fait possible étant donné que la chienne installée à l’arrière a deux ans. Ou tout du moins, elle avait deux ans lorsque j’ai quitté ma maison…lorsque j’avais huit ans, donc. Et je peux te certifier que c’est bien elle. Ce que je sais, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche. Le monde s’enfonce dans une atmosphère sombre et dépressive. C’est palpable et je suis curieux de savoir qui en est à l’origine et comment on peut le contrer !  Ta Ma’ Joe, doit savoir ce que je suis pour me donner une mission aussi important que de conduire quelqu’un chez elle. J’ai pour habitude de suivre mon instinct, et il me dit de te conduire là où tu me le demande. Alors prépare-toi car la route va être un peu longue. Cet endroit est complètement paumé !

Je ponctue cette phrase avec un sourire. Il va falloir qu’on discute pour passer le temps. Il pourrait dormir, mais quelque chose me dit qu’il n’y tient pas particulièrement si j’en crois son dernier rêve.  À l’arrière, Frozen est sage et silencieuse et Ash s’est blotti dans ses pattes. Je profite de la route pour faire connaissance avec le jeune homme.

«  Alors, Liam ? Tu as quoi ? Quinze, seize ans ? Tu es au lycée de Beacon Hills, si je ne me suis pas trompé tout à l’heure, n’est-ce pas ? Tu te débrouilles bien au Lacrosse ?

Je le laisse répondre et lui pose quelques autres questions en rapport avec les cours et sa vie d’étudiant. Je n’essaye pas de me faire intrusif. Je veux juste passer le temps. Je suis prêt à répondre à ses questions moi-aussi. C’est un échange, il faut donc échanger !

— «  Tu as été mordu il y a longtemps ? Tu as un alpha ? La transformation et le contrôle, ça va ?

C’est important. Une question de confiance, de contrôle mais aussi de famille. Il n’est jamais bon d’être seul, mais c’est encore plus vrai lorsqu’on est comme nous.


 


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Chad Wilder
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