[Event] Monopoly's Party

Stiles, ne parvient pas à atteindre un livre en hauteur. Vous lui donnez un coup de main (courte échelle) quand tout le rayonnage dégringole.
Vous empruntez un livre sur les sirènes, surtout à causes des images dénudées qu'il à dedans. Manque de bol, le professeur de Grec, Braise Valentine, le veut aussi. Comment arriverez vous à le détourner de son idée ?
Endormis derrière une étagère, vous finissez par rester bloqués dans la bibliothèque après les cours. Vous trouvez une réserve de nourriture mais pas de commodités pour passer la nuit. L'envie pressante vous guette…
Vous êtes consignés à la bibliothèque pour un devoir supplémentaire. Au bout d'une heure vous entendez des bruit de pas et une respiration étrange. Un "Je suis ton père Luke" vous fait marrer… jusqu'à ce qu'un vrai combat au sabre laser se passe juste sous votre nez, fendant les étagères en deux. Dans votre fuite vous vous emplâtrez dans une grand truc poilu : Choubaka...
Vous voilà coincés à la bibliothèque pour écouter un auteur, plutôt rasoir, expliquer ses romans. Avec votre ami vous imaginez les gens autour de vous se transformer soit en sorcière, en Grimlins, en E.T. l'extraterreste, etc… Le soucis est que, vos divagations pour passer le temps, deviennent réelles.

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 1ère Maison

Bribri et Gros minet… Je feule méchamment quand on nous attribue ce nom d’équipe débile. Si j’attrape le crétin qui a imaginé cela, je lui fais passer l’envie d’imaginer quoi que ce soit. Je laisse Brian le soin de lancer le dé, comme ça j’ai toujours l’option de l’accuser si cela ne convient pas.

Nous voilà parti en direction de la bibliothèque du lycée. Évidemment les animaux ne sont pas autorisés à entrer, mais trottiner à coté, d’un gars plutôt bien foutu et en uniforme m’ouvre toutes les portes.

L’endroit est calme et relativement désert. Peu de lycéens se donnent la peine d’étudier sérieusement… Je suis Brian dans les allées entre les rayonnages. Il semble que notre mission est d’aider quelqu’un quand j’aperçois l’autre agité de la meute de Scott tenter de se grandir pour atteindre une étagère qui se trouve hors de sa portée. Stiles, car il s’agit de lui, fait la danse du ver de terre contre la bibliothèque comme si onduler du bassin allait le grandir ou abaisser la position de l’étagère qu’il vide.

Nous nous arrêtons à un mètre de lui. J’entreprends une toilette en règle, j’ai quelques poils qui ont été dérangés sur le trajet. Et puis ce n’est pas un chat qui va lui faire la courte échelle au fils de flic. J’ai un œil intrigué sur l’ouvrage qu’il tente d’attraper. Je comprends qu’il est été mis hors d’attente des mains des plus jeunes… c’est un bouquin sur la libido des chiens… Le rajeunissement d’un certain grand méchant loup semble taper sur le système du plus jeune…

Brian se propose de lui faire la courte échelle… mais dose mal son impulsion. L’autre crétin vole presque par-dessus l’étagère, le livre me tombe dessus, ainsi que les autres ouvrages de la bibliothèque qui s’écroule sur nous.

Enseveli sous un monceau d’ouvrage, je pousse un grognement de mécontentement qui n’a rien à voir avec les capacités pulmonaire d’un simple chat. C’est le regard apeuré de Brian que je croise à moins de dix centimètres de ma truffe que je comprends que pour encaisser le choc… j’ai pris de l’ampleur et que de minette je suis passée à panthère. Et merde…

Que faire dans une telle situation sinon continuer comme si de rien n’était ? JE m’assoies donc sur mon postérieur et attends sagement la suite.

- Donne Maf’ !

Je lève le museau vers Stiles. Il veut quoi ce pignouf ? Et c’est là que je m’aperçois que je tiens son bouquin dans ma gueule. Pouah ! La vie sexuelle des caniches coincée entre mes babines… Bon il a fini de me regarder avec des yeux ronds le flic ?!

- Miaou?

Ok, ce n'est pas crédible sous cette forme...

- Groahhh!

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison N°1

Je n’ai encore jamais mis les pieds dans l’enceinte du lycée. Si les couloirs sont plutôt bien encombrés de jeunes gens, la bibliothèque contraste par son calme et son silence. Je ne me préoccupe plus du chat qui semble me suivre comme s’il comprenait vraiment de quoi il retournait. Demain je parlerai à Jordan. Il y a un truc, ce n’est pas possible autrement. Il a dû le dresser ou c’est un chat de cirque ou quelque chose y avoisinant.

Je m’approche de la bibliothécaire pour lui demander ce que je dois faire. Visiblement elle n’est pas ravie que la mairie ait mis son lieu de travail dans ce jeu accessible à tous. Toutefois en m’apercevant du peu de monde présent, je trouve que l’idée permet au minimum de faire découvrir l’endroit et pourquoi pas d’amener de nouveaux lecteurs.

La première étape ici, s’agit d’aider une personne. Je parcours donc les rangées de livre à la recherche de quelqu’un à aider. Mais avec la désertification de cette bibliothèque, la tâche s’annonce plus délicate que prévue.

Enfin, au détour d’un rayon, je vois un jeune homme qui désespère atteindre un livre qui se trouve hors de sa portée. Il y a pourtant une mini échelle dans la rangée d’à côté, mais le jeune homme s’acharne à sauter sur place. Il manque sérieusement de détente celui-là.

- Je te fais la courte échelle ?
- Je veux bien merci !

Je croise mes droits et me baisse un peu pour que le lycéen y place son pied. Je donne une impulsion pour le soulever, mais je calcule mal l’élan que je lui donne. Il est bien plus léger que je ne le pensais… Le jeune homme décolle carrément et pour ne pas se prendre le plafond, il se vautre sur le dessus de l’étagère. L’élan déstabilise les rayonnages et c’est la catastrophe. Une pluie de livres nous tombe dessus ainsi que le lycéen que je récupère dans mes bras.

Le fatras terminé, je le redépose vite sur ses pieds. C’est alors que j’entends le grondement sourd d’un fauve. Je me retourne et  totalement ahuri , j’observe une masse de livres qui se soulève du sol. Quand ils glissent comme une vague, un… une panthère d’un noir de geai apparait, un livre dans la gueule.

- Maf’ ! Trop cool tu as trouvé mon livre !
- … Maf’ ?!

Ce n’est pas possible, cet animal ne peut pas être le chat de Jordan. Effaré, mon regard va de la panthère au lycéen. J’en oublie même d’avoir peur de cet animal sauvage. J’assiste, non moins atterré, au véritable sketch de l’étudiant qui se dispute son livre avec le fauve qui y a planté ses crocs dedans.

- Aller donne ! Bon chacha ! Je te donne toutes les croquettes que tu veux !

Je préfère ramasser les livres et les ranger machinalement dans les rayonnages de nouveau stables que d’essayer de comprendre ce qui se passe ici. Heureusement la bibliothécaire semble être sourde ou s’en moque totalement, mais elle n’a pas rappliqué. Alors que j’ai fini de ranger le fatras que l’on a mis, le jeune homme s’en va avec son bouquin troué en me saluant ainsi que le … chat... panthère… chat ?

- Merci Maf’ !

A mes pieds, un chat noir fait sa toilette…

- Je suppose que je relance le dé ?
« Miaou ! »

Bon, je crois que je ne vais rien demander à Jordan, il pourrait avoir envie de me faire interner…

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : première maison
 
Une fois sortie de la prison, on s’éloigna du chemin pour se trouver dans un lieu discret. Je lançais le dé, j’étais tiraillé entre l’envie de tomber sur le lac et de ne pas y tomber. Qu’est-ce que ça faisait d’être mordu par Liam ? Je ne savais pas mais je voulais savoir. Et pourquoi je voulais qu’il me morde ?  Je secouai la tête, et retournai vers le dé. Quand il réussit à tomber une bonne fois pour toute sur l’une des faces, il nous montra la bibliothèque, le premier lieu que j’avais visité, en arrivant dans cette ville ou je m’étais fait plein de super ami. Mais, je fis une moue étrange, baissai mon bras, déçu, je n’avais jamais été mordu. Puis ma bonne humeur revenait à l’appel. J’étais content. Je regardai Liam un instant et lui souris :
 
— Hey, mais c’est là où j’ai vu Stiles, le premier type que j’ai rencontré, il est devenu mon confident, et je suis le sien je crois ? Et je l’entraine mais chut, il ne faut pas le dire. Tu crois qu’on le verra ça serait chouette.
 
Je souris et pris les devants. Cette fois-ci, c’était moi qui menais Liam vers le lieu qu’on cherchait. Je ne cherchais pas à prendre les raccourcies, ni autre chemin, j’empruntai le seul que je connaissais pour aller vers la bibliothèque. Trouvant le temps, je proposai un plan à Liam :
 
— Le premier arrivait gagne un bisou !
 
On fonça droit devant tous les deux. Liam courait bien plus vite que moi, toujours content de gagner un jeu. Moi, si je gagne, ou si je perds, je ferais un bisou à Liam. Je me demandais même pourquoi j’avais fait ce jeu stupide. Liam arriva sur l’escalier en premier. Je stoppai net en bas de l’escalier, et montai les marches une à une pour le rejoindre. A ses côté, je stoppai. Liam venait de vaincre. Je fis un bisou sur sa joue et partis en courant vers la bibliothèque. Je parcoure les derniers mettre qui me séparait du dé pour gagner une maison de plus, me trouvai nez à nez avec la porte fermé. J’essayé de l’ouvrir d’un coup de pied sans succès. Je me tapais la tête, et pris la carte qui me permettait d’y entrer. Je franchis le seuil et appelai Liam d’un hurlement, quand soudain, j’entendis un autre cri, celui de la vieille peau qui nous servait de bibliothécaire. La première fois que j’étais entré ici, j’avais été accueilli de la même manière. Je m’attendais même à voir Stiles tomber d’une chaise. Pour rigoler, je le cherchai et pouffai. J’avais raison, Stiles était bien à terre.
 
— Hey, qu’est-ce que tu fais là ? C’est quand qu’on fait notre prochain séance ?
— Hey salut carry. Tu peux m’aider à chopper le livre là-haut.
— Yep je veux bien ! Par contre, après tu m’aideras à prendre les dés là-haut. On joue à un jeu avec Liam.
 
Il me sourit, je lui fis la courte échelle et l’aida à monter pour prendre son livre. Stiles posa ses mains sur l’étagère et tout dégringola, comme une pile de domino. La bibliothécaire, au vacarme crée par nous trois, hurlai et s’approcha de nous… Moi, j’étais inquiet pour Stiles. Je regardai Liam un instant, lui suppliant d’aider Stiles qui allait se faire mal et le remerciai une fois fait. Une fois atterrit, Stiles se baissa et prit son livre tout en riant. Pensait-il à notre première rencontre, où il était aussi tombé. La bibliothécaire s’approcha de nous, voyant que la victime était mon ami, elle l’invectiva.
 
— Encore une de vos erreurs bien sûr monsieur Stilinski. Combien de fois faudra-t-il vous dire qu’on ne doit pas faire de bruit dans une bibliothèque.
 
Stiles fit le Stiles pour se sortir de son affaire et s’approcha de nous. Il sourit à Liam et lui sortit :
 
— C’est bientôt la pleine lune, faudra t’attacher ? Bon, vous voulez le dé là-haut ?
— Liam, tu lui fais la courte échelle cette fois-ci ? Et tu pourras tirer le dé.
 

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Première maison

Attendant impatient le résultat du dé, je ne le quitte pas des yeux. Pas le lac, tout mais pas ça. Je vous en supplies, pas le lac ! Caracole, croyant dur comme fer que c'était reparti pour un tour, me tends son bras. Ok, note à moi même, éviter l'ironie, il ne le comprends pas très bien. Voir pas du tout. Béni soit le dieu des dés, nous tombons sur la bibliothèque du lycée. Un lieu que je ne visite pas souvent. Je préfère l'esquiver pour des raisons peut être toute bête mais personnelles. Je pense avoir déjà bien assez hanter les rayons sport et psychologie comme ça.

On commence à prendre la direction du Lycée quand le brun me parle de Stiles. Son confident ? Je croyais que c'était Scott et Lydia les confidents de l'hyperactif. J'ai du me tromper quelque part alors. Où est ce lui qui a mal interprété les signaux. Je ne sais pas. Ce qui m'intrigue par contre, ce sont ces entraînements cité. Je ne vois pas qu'est ce qu'il pourrait lui enseigner. Si Stiles à besoin de pratique, il irai plutôt voir son père ou la meute de Ruby qui sont bien plus qualifié pour le combat. Ça n'a pas de sens.

Je ne dis rien à ce sujet pour ne pas le vexer. J'ai pas envie qu'on m'envoie encore un fois au poste pour maltraitance. Caracole pris le pas devant moi, comme pour montrer le chemin. Mouais... Il devrait plutôt prendre les raccourcis que ce chemin là qui rallonge beaucoup plus notre parcours. Si l'on perd du temps par sa faute, je lui met toutes mes bêtises sur le dos.

-Le premier arrivait gagne un bisou !

Hein ?! Je crois avoir mal entendu. Il a bien proposé d'offrir un bisou ? .... Mais on est pas en primaire ! Et puis ça sous entend quoi ? Qu'il est plus rapide que moi et que je ne suis qu'un escargot narcoleptique sous cacheton ? Hors de question que je laisse passer ça. C'est comme un défi à mes yeux. Pour mon honneur, je vaincrai. Et puis sa récompense, je m'en bats les steaks. C'est un truc de gamin ces choses là.

De toute façon, l'amour c'est un machin superflu et vraiment pas fait pour moi. Tous ces bidules romantiques ne m’intéresse guère. Je préfère taquiner les gens, jouer avec, faire le sale gamin que de m'engager dans une relation. Ces histoires de confiance absolu me dépassent. Voulant gagner ce défi imposé, qui pour moi est juste un moyen de montrer qui est le plus fort, je cours de toutes mes forces. Facilement je double le loup-garou et qui reste à la traîne jusqu'à que j'arrive sur les marches de la bibliothèque. C'était couru d'avance, je suis le meilleur.

Arrogant, j'attends mes louanges venant du perdant qui doit regretter d'être aussi lent. Mais elles ne viennent pas. A la place, j'ai le droit à cette fichu bise sur la joue. Beurk ! Je reste statufié devant autant d'audace. Qu'est ce que je fais ? Le menace de l'enterrer au fond des bois s'il recommence cet entourloupe ou carrément l'élimine dans un coin sombre ? Parce qu'on embrasse pas les gens comme ça sur le coup. C'est gênant et inconvenant. Il n'y a que moi qui ait le droit de faire ça. C'est interdit d'user de ma personne pour plaisanter à mes dépends.

Le temps que je reprenne mes esprits, Caracole s'acharne sur la porte. Bien fait. La porte me venge. J'essuie puis frotte ma manche sur ma joue pour tenter de faire disparaître la sensation mouillée. J'aime pas les bisous. Même ma mère le sait. C'est un truc pour les gamins ou les amoureux. Et on est ni l'un ni l'autre. Il n'est juste qu'une connaissance amicale ou peut être le futur président de mon fan-club. Ouais, plutôt ça. On peut se permettre des familiarités, cependant il y a des limites à mon auguste personne.

Je m'approche de la porte d'entrée quand un hurlement retenti puis un deuxième.... Je lèves les yeux aux ciels et me demande vraiment pourquoi je me suis inscrit à ce jeu. Ah oui, pour la récompense. Aucun jeu ne me résistera. Même si je dois me trimbaler tout le long un mec qui n'a pas idée de cacher ses pouvoirs et qu'hurler c'est mal. Surtout quand tu franchis la porte d'une bibliothèque.

Je vois justement la bibliothécaire venir comme un furibond à son encontre pour lui crier le silence. Bien sûr, monsieur s'en occupe pas et préfère vagabonder à travers les rayons. M'abandonner avec Miss-plante-verte, ce n'est pas sympa. Pas sympa du tout même. Je regrette quelques secondes de t'avoir sauver lors de cette fête. J'aurai plutôt dû te laisser te battre avec ton caillou. Je regarde Mme pince-sans-rire avec mes yeux de chiots brevetés et tout le tralala pour l'attendrir. Puis la lèvre tremblante, je lui dit d'une petite voix que je n'ai rien à voir dans cette histoire.

Crédule, elle tombe facilement dans mon piège et me laisse passer en s'excusant de son comportement. Hurler sur les braves petits qui ont soif d'apprendre n'est pas dans ses habitudes. Elle me demande aussi qui si je vois cette hurluberlu, de le lui envoyer afin qu'elle puisse le sermonner sur les protocoles à suivre dans une bibliothèque. A savoir, le silence absolu. Je lui dis que c'est noté et part à la recherche de Caracole alias l’hurluberlu de Madame plante verte.

Pourquoi ce surnom me direz vous ? Tout simplement parce qu'à chaque accueil de bibliothèque, vous trouverez une plante verte d'intérieur pas loin de celui ci. Théorie testé et approuvé lors d'une thèse de fin de semestre. Bref, revenons à nos loups. Quand je le retrouve enfin, il est en train de faire la courte échelle à Stiles qui tente de prendre un livre sur les langues anciennes. Surement pour traduire le bestiaire.

Soudain, l'étagère tangue puis s'écoule de tout son long sur eux, s'arrêtant à quelques pas de moi. Les maladroits, le retour ! Prévenu par ce vacarme, madame la bibliothécaire arrive en brans-bas-le-combat prête à tirer sur les oreilles des perturbateurs. Je ne m'occupe pas d'elle, m'adonnant à sauver Stiles des décombres. Plus de peur que de mal. A part un sacré bleu qu'il arborera les prochaines semaines sur le derrière et peut être la hanche, il n'y a rien d'autre.

Alors que la plante verte s'acharne injustement sur un membre de ma meute, celui ci arrive à l'emberlificoter en un tour de bras. Trop fort, total respect. Dès que je rentre à la maison, je lui voue un culte dans un coin de ma chambre. Toutefois, Stiles étant Stilesque, blagua à mon propos tout en restant un minimum sérieux. Ça c'est de la prouesse verbale.

-Mes chaines n'attendent plus que toi, Scott et mon arbre.

Refusant la demande du brun, je vais à la recherche d'un escabeau qui doit bien se cacher dans un coin sombre. Trouvé. Une fois celui ci en main, je le déplies en face de l'étagère ciblée, grimpe dessus et réussi à atteindre le dé, sur la pointe des pieds. Le premier qui se moque de ma petite taille, je lui fait bouffer mon escabeau, c'est bien compris ? Redescendant de celui ci, je lance le dé sur une table en face de moi. Pitié, évitez le lac et le poste de police encore un petit bout de temps, je commence à en avoir une overdose.
 

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 2

Je me suis vraiment bien amusée au Pink Print. C’est sans aucun complexe que j’avais ondulé sous le feu des projecteurs et les sifflets flatteurs de la gente masculine. Brian était resté assis à notre table essayant de se faire le plus petit possible et surtout de se faire oublier des gens qui pouvait le trouver mignon.

Mais il patienta sagement que je me lasse de jouer à la reine de Saba sur mon estrade pour me ramener jusqu’à chez moi. Le dé nous donna la bibliothèque comme prochaine étape. On avait convenu qu’il venait me chercher le lendemain pour neuf heures.


Qui tambourine donc ainsi à ma porte ? Je lève le nez sur le radio réveil… 9 :15… Ma mémoire s’active, me rappelant le rendez-vous. J’émerge donc du lit et m’étire dans tous les sens. La place à côté de moi est vide. Erick est parti de bonne heure comme à son habitude. J’ouvre la porte à Brian en lâchant un puissant bâillement.

- ‘Jour !

Je file à la cuisine en me grattant la tête, ouvre le frigo et bois à même la bouteille de lait.

- Ha ! Ça fait du bien ! Fait comme chez toi et mange ce que tu veux. Je m’habille vite fait…

Quarante-cinq minutes plus tard, je retrouve Brian installé dans le salon en train de regarder une chaine sportive à la télévision. Je note bien son regard désapprobateur. Mais depuis quand il croit une femme quand elle lui dit qu’elle n’en a que pour cinq minutes pour se préparer ? Quel naïf !

Il y a un peu plus de monde cette fois à la bibliothèque. Des élèves discutent autour d’une table sur un sujet qu’ils doivent rendre au professeur de littérature. Je suppose qu’il doit s’agir de Peter vu que cela parle de Shakespeare.

La bibliothécaire, toujours pas ravie de nous voir  surtout après le bazar que l’on a mis la dernière fois avec cet empoté de Stiles, nous indique que l’on doit trouver un certain livre.

Nous voilà donc partis dans les rayonnages à la recherche de l’ouvrage. C’est un livre traitant des sirènes. J’ai toujours trouvé ces garces insupportables. Leur chant n’ayant d’effet que sur les mâles, elles n’ont jamais réussi à m’amadouer. Mais comme le bassin méditerranéen n’a jamais vraiment été mon lieu de prédilection, je les ai rarement rencontrées. Et elles ne trainaient pas du côté du delta du Nil pendant ma période égyptienne à Bubastis. Enfin, j’arrive au rayon mythologie. Brian se pointe en même temps et nous voyons tous deux, un gars prendre l’ouvrage que nous convoitons. Je le reconnais à l’odeur de fumée. C’est lui qui habite chez Fhury, Braise Valentine. En m’approchant de lui, je vois els images suggestives que contient l’ouvrage. Bon, Brian n’a pas fini de rougir et il va falloir négocier pour que cet hédoniste nous cède le livre…

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 2
Quinze minutes que je tambourine à la porte de la maison de Mafdet. Je commence à m’impatienter. La veille elle avait vraiment profité de la soirée organisée par le Pink Print, nullement gênée de danser lascivement exposée aux yeux de tous sur les tribunes. J’avais remercié Jansen plus chaudement quand il était venu renouveler nos consommations. Je ne sais pas comment il avait deviné ma peur de devoir m’exhiber en publique. Je lui étais reconnaissant d’avoir menti sur le numéro de la bille sur laquelle il était tombé. C’est sidéré que j’appris que Mafdet lui avait donné son propre numéro dans l’intention d’être choisie. Cette femme dépasse l’entendement.

Tout le long de la soirée, j’avais fait profil bas pour ne pas être importuné. Et globalement j’avais également passé une soirée à regarder Mafdet se déchainer sur la piste de danse. Elle avait le sens du rythme et je crois que le succès de la soirée lui doit beaucoup. Même dans la voiture quand je l’ai ramenée chez elle, elle continuait à gigoter en cadence sur une musique imaginaire. Si bien que ce matin cette féline dormait encore les poings fermés.

Je vais pour encore cogner à la porte quand celle-ci s’ouvre sur une Mafdet ensommeillée. Elle grogne une vague invitation à entrer et file dans ce qui semble être la cuisine. Amusé, je la regarde descendre la moitié d’une bouteille de lait sans prendre la peine de prendre un verre. Je note la présence d’une veste masculine sur le porte manteau à l’entrée. C’est vrai que je ne l’ai pas interrogée sur sa vie. Elle me dit de patienter cinq minutes le temps qu’elle s’habille.

… J’ai eu le temps de suivre un match de basket sur la chaine sportive… Je me souviens des filles avec lesquelles je suis sorti. C’était la même histoire à chaque fois. L’échelle de temps n’est pas la même quand il s’agit pour ces dames de se préparer…

C’est un peu énervé que je prends la direction de la bibliothèque avec une Mafdet enfin coiffée et pomponnée. Je me demande ce qui lui a pris autant de temps car elle ne semble pas très maquillée.

La bibliothécaire nous indique le nom d’un livre à trouver. Comme je ne connais pas les lieux, et Mafdet non plus alors qu’elle enseigne pourtant au lycée, nous nous partageons les étagères à chercher. Nous arrivons ensemble au rayon mythologie. Je constate qu’un lecteur est en train de consulter le livre que nous cherchons. Je regarde autour de moi, car je sens une odeur de fumée. Un élève tenterait-il de cloper ici alors que c’est strictement interdit ?

- Bonjour, je me nomme Brian O’Conner, nous participons au jeu du Monopoly organisé par la ville. Nous devons ramener ce livre à la bibliothécaire. Puis-je vous l’emprunter quelques instant ?

Un échange de regard plus tard, me fait comprendre que je dois être plus persuasif…

- S’il vous plait ?

Je donne le livre à la femme de l’accueil qui valide notre passage. Mafdet est étonnée de la facilité que j’ai eue pour obtenir le livre. Comme quoi parfois la politesse est puissante. Quand je viens ramener le livre à l’homme à qui je l’ai emprunté, je ne le trouve plus. Je le repose donc sur son étagère et lance notre dé.

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 3

Le lancer nous est favorable puisque nous restons sur place. Mafdet a repris l’ouvrage sur les sirènes que j’ai reposé à sa place. Personnellement, je cherche un livre traitant des loups garous. Je tombe sur une quantité de livres impressionnante. Beaucoup sont des romans assez mauvais, voire de pur navet. Je me laisse embarquer dans la lecture de l’un deux dont le résumé ne me semblait pas trop abracadabrant. Le temps passe est ma lecture avance. Toutefois cela reste un roman et les loups garous qui y figurent n’ont rien à voir avec le jeune lycéen croisée dans les vestiaires du lycée.

Je tombe ensuite sur un gros livre poussiéreux. Cela ressemble à une encyclopédie sur les choses surnaturelles, ou une sorte de bestiaire. Il y a des dessins des créatures qui sont cités. Tout cela fait un peu « vieux grimoire », mais je me prête au jeu de la lecture. Si j’en crois l’ouvrage, il n’y a pas que des loup garous en créatures surnaturelle.

Je tire sur mes bras, et bouge la tête pour enlever la raideur qui me prend la nuque et les épaules. Combien de temps suis-je en train de lire… ou plutôt de somnoler car le livre que je tenais est maintenant sur le sol.

Je me redresse et me lève en m’étirant comme un chat. Tiens en parlant de chat, où est donc passée Mafdet ? Je ramasse mon livre, fait une moue en voyant une des feuilles froissées et le pose délicatement sur la table avant de partir à la recherche de ma camarade de jeu. Elle ne m’aurait as planté là tout de même ?

Apres avoir parcouru trois allées d’étagère, je me rends compte que je n’ai croisé personne.

- Mafdet

Je tourne et retourne pour finir par la trouver roulée en boule sur rayon consacré à l’Egypte. Le chat dort profondément…

- Mafdet !

Elle remue une oreille mais sans plus. Doucement je la soulève et la prend dans mes bras. Le chat s’étire, plante ses griffes dans ma chair et se rendort. Elle est vraiment impossible. Je me dirige vers la sortie pour m’apercevoir qu’elle est fermée et verrouillée. Nous nous sommes fait enfermer ! La bibliothécaire n’est pas très sérieuse à enfermer des lecteurs ainsi !

- Mafdet ! Nous avons un problème !

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 3

Brian renoue avec les lancer de dé favorable. Nous restons sur la bibliothèque. C’est bien car cela nous équilibre avec les maisons possédées sur le stade. Par contre on n’a pas encore abordé le poste de police. Vu que c’est le lieu de travail de Brian, cela risque de se corser.

Je suis intriguée par le précédent livre qu’on nous avait demandé de trouver. Je suis donc Brian qui va le rendre au colocataire de Fhury. Mais celui-ci étant parti, il le repose sur l’étagère. Je veux savoir ce qu’ils disent sur ces mégères. J’emprunte donc le bouquin et vais m’installer confortablement pour lire.

Du coin de l’œil, je vois Brian coller le rayon fantastique et ésotérisme. Sa rencontre avec Liam semble lui avoir donné envie de se renseigner sur le monde surnaturel. Il fait quelques allers retours et se retrouve très vite avec un bon paquet de livres. J’aperçois certains titres qui ne sont que des foutaises, mais je le lui dis rien. Il doit se faire son opinion par lui-même.

Mon livre est truffé de bêtises comme beaucoup de livres historiques. La mémoire collective a tendance à enjoliver ou amplifier les événements… quand elle ne les invente pas tout simplement pour que cela fasse plus classe. Notez que Charlemagne n’a jamais eu la barbe fleurie, mais des poils hirsutes qui gardaient en mémoire ses repas du mois passé…

Il en est de même pour les sirènes qui étaient franchement laides. Mais leurs chants hypnotiques pouvaient faire prendre un thon pour une beauté. J’étouffe un bâillement, j’accuse la fatigue. Comme Brian semble plongé dans la lecture intense d’un gros ouvrage, je profite qu’il n’y a pas de monde pour me changer en chat et me rouler en boule le temps d’une sieste.

- Mafdet !

- Meow !!

Je dormais si bien… Je papatte la chemise de Brian et me cale pour me rendormir

- Mafdet ! Nous avons un problème !

Je lève un œil fatigué vers la porte d’entrée qu’il me désigne. Je me dis qu’il n’y a qu’à défoncer la serrure, puis je vois une petite led qui clignote… mauvaise idée, il y a une sécurité magnétique. Nous sommes enfermés. Brian me repose sur le bureau de la bibliothécaire et prend le téléphone… pas de tonalité… Bon… je devine que nos portables ne passe pas non plus sinon cette consigne du jeu serait bien pourrie…

Nous sommes bel est bien coincés. Brian cherche de quoi passer la nuit, moi je cherche la réserve de bouffe. Mais cette pimbêche de bibliothécaire semble très attachée à sa ligne. Je ne perçois aucune odeur de nourriture.

Brian a trouvé un stock de couverture qui semble servir à protéger les étagères pendant la fermeture de l’été. Il nous installe un campement provisoire entre le rayon policier et celui des romans historiques. La bibliothèque ouvre demain matin à sept heure trente… Je reste sous ma forme animal car c’est ce qu’il y a de plus confortable pour dormir ainsi à la cloche… et aussi pour me caler sans vergogne contre Brian.

Sept heure… Je tourne en rond depuis une demi-heure. J’ai une envie pressante, mais les sanitaires sont de l’autre côté de la porte verrouillée. Sept heure trente, l’employée arrive, je lui file entre les jambes. Çà presse ! Je laisse Brian se débrouiller pour sortir et lance le dé.

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 4

Evidement notre nuit passée dans la bibliothèque n’est pas passé inaperçue. Brian s’est fait surprendre par la bibliothécaire. Elle le consigne donc pour des travaux d’intérêt généraux et voilà mon pauvre policier en train d’épousseter les livres sur les étagères. Je ne suis pas une sans cœur… bien que cette définition est pour moi sujet à variations… Je le rejoins et prend part à sa punition. L’employée est tout de même gonflée, car s’est tout de même elle qui nous a enfermés sans vérifier qu’il ne restait pas quelques lecteurs endormis sur leur bouquin.

Je discute de chose et d’autre avec Brian. Il me pose des questions sur ma nature. Je lui réponds honnêtement. Je n’aurais peut-être pas dû, car maintenant il me parle comme à un vieillard… Bon ok j’ai cinq mille ans, mais faut pas pousser mémé dans les orties ! Je n’aime pas qu’on me rappelle mon âge !

Nous avons nettoyé toute une étagère et attaquons la suivante quand un bruit de pas imposants se fait entendre, ainsi que le sifflement d’une respiration assistée. Je me penche entre deux rangées de livre pour observer l’asthmatique de service et j’entraperçois un grand type avec une cape noire et un casque comme dans la guerre des étoiles. Ce n’est pourtant pas carnaval aujourd’hui !

- Je suis ton père Luc !

A ben faut croire que si.

- Brian ? T’as vu Skywalker ?

Brian hausse les épaules quand je vois le Jedi juste derrière lui.

- Baisse-toi !

Un bourdonnement passe au-dessus de nos têtes avec le sabre laser qui va avec. Euh… La bibliothèque n’est peut-être pas le meilleur des lieux pour ce genre d’animation

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 4

Le hasard du dé nous fait jouer trois fois de suite à la bibliothèque. Cela nous assure un jeu efficace contre nos concurrents. Mafdet s’est faufilée à l’extérieur dès que la porte d’entrée a été ouverte. J’ai bien essayé de m’éclipser en mode furtif, mais l’employée de la bibliothèque semble être vigilante, sauf quand il s’agit de ne pas enfermer des lecteurs le soir…

C’est une Mafdet visiblement soulagée qui revient. Entre temps, j’ai écopé d’une corvée de dépoussiérage de livre. Ma coéquipière de jeu m’aide à cette tâche pour en finir le plus rapidement possible. J’en profite pour la questionner et comprendre un peu ce qu’elle est réellement. Alors évidement quand elle me dit être née il y a plus de cinq mille ans, j’ai un peu de mal à admettre le fait. J’essaye de me projeter sur une telle longueur de vie. Car cela signifie qu’elle a vécu tous les éléments majeurs de la civilisation humaine. Elle peut témoigner de ce qui s’est réellement passé. Je devine que les livres d’histoire sont truffés d’erreurs, ce qu’elle me confirme. Je ne comprends pas vraiment ce qu’a été son rôle jusque-là. Elle dit ne pas être une déesse, mais a son portrait sur des temples en Egypte. Je suis en train de dépoussiérer des livres dans une bourgade inconnue de Californie avec Bastet… Rien que ceci est très déstabilisant…

Alors quand Mafdet me demande si j’ai aperçu Luc Skywalker, je hausse les épaules pas plus étonné ou choqué que ça.

- Baisse-toi !

J’ai l’habitude à obéir très rapidement à ce genre d’ordre et c’est une bonne chose car une odeur d’ozone me parvient quand un zonzonnement passe au-dessus de nos têtes. Je crois que j’accepte assez bien de voir ce sabre laser couper proprement en deux l’étagère que je viens de nettoyer et de voir apparaître… Dark Vador ?

Mafdet et moi courront pliés en deux loin de ce qui semble un vrai combat sorti de l’imaginaire cinématographique de Steven Spielberg.  Nous assistons à une bataille titanesque. Les pages des livres volent partout à moitiés carbonisée. La bibliothèque commence à ressembler à un champ de ruine.  Un borborygme  et la voix de Ian Solo me préviennent qu’on va entrer en contact visuel avec Choubaka.

- Je lance le dé, non ?

Mafdet acquiesce. Il est temps de s’en aller de là.

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP libre

Nous revoilà parti pour la bibliothèque. Nous pourrions prétendre à l’achat de l’hôtel s’il nous manquait pas une maison aux vestiaires.

Les lieux sont dans un état cataclysmique. La guerre des étoiles a bien eu lieu ici.

Nous retrouvons la bibliothécaire en total désarrois face au monceau de livres saccagés au sabre laser.

Il y a beaucoup de monde qui est là et aide à nettoyer. Je m’avance et… les regarde faire

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 3^e maison  
 
Voilà, nous n’avions pas eu à entrer dans le commissariat, nous étions libres d’aller à la suite du jeu. Enfin, un endroit où on pourrait gagner une maison : la bibliothèque. Rassuré, je me congratule (pour une fois) et me pose des questions. Après, Stiles, Braise, qui allons-nous rencontrer ? Ou se trouve le dé ? Dans la bibliothèque ailleurs… Puis repense à notre passé. Liam est venu chez moi… Bon, s’était pas une invitation, mais il est venu chez moi… Je secoue la tête. Pense à autre chose. Réfléchi… Qui allons-nous rencontrer ?
 
Je souris à l’idée. J’essaie de m’imaginer la personne face à nous. Le jeune Derek que j’ai vu une fois ? Therence ? Non… Peut-être Andrewouide ? Au souvenir de ce nom, je souris puis regarde Liam. Son regard en dit long sur l’enchainement de l’histoire. Ses yeux pétillant, son sourire presque ironique, forme me montre l’état où se trouve Liam. Il a une idée saugrenue derrière la tête. Je commence à comprendre ce regard. Sans attendre, il m’explique ce qu’il a à l’esprit : Se laisser enfermer dans la bibliothèque pour rechercher le dé pour la suite de l’histoire…
 
Je souffle, baisse la tête, et le regarde… Comment fait-il pour avoir autant de défis en tête ? C’est un génie à ce sujet je crois… Il aimait se mettre dans des situations impossible, voire mortelle je crois. J’essaie de trouver un autre plan sans le trouver… De toute façon, on n’a pas d’autre solution… La fin de journée approche et attendre demain… Impossible.
 
— Ok !
 
Une fois qu’il comprend que je marche à son idée, nous parcourions la distance entre le poste des polices et l’école pour réussir à avoir cette nouvelle maison. Nous arrivions assez vite devant les cours. Les élèves commencent à sortir. Les cours sont finis. Que faire ? On doit attendre qu’un élève sorte de la biblio pour que le bibliothécaire nous voit et nous oblige à sortir…
 
On rentre et attends devant la porte d’entrée. Le battant s’ouvre doucement, une fille en ressort. Elle sourit à Liam. Je le pousse et pénètre le lieu tandis que Liam charme la femme, pour ne pas être vu. Une de ses fans ? Moi, je n’ai le droit qu’à un regard sombre…
 
Je retiens la porte, et Liam en profite pour abandonner son fan. Je lui souris.
 
— Pourquoi tes fans ne m’aiment pas ? Je leur ai rien fais… Je ne les connais même pas ! Elles sont jalouses ?
 
Une fois à l’intérieur, la porte se referme. On essaie d’éviter les yeux robotiques de la bibliothécaire. On balaie doucement les étagères avec nos habits pour ne pas se faire voir. On s’éloigne le plus possible du poste de la folle.
 
Un lieu nous semble bien. On se cache et doucement, on s’endort… Nos journées de jeux nous ont fatigués et on ne s’est pas reposé…
 
Un gargouillis me réveille. Liam commence à avoir faim. Pour le laisser dormir un peu plus longtemps, je pars à la recherche de nourriture et tombe sur un tas de nourriture. Comme si les créateurs du jeu y avaient pensé…
 
Je prends quelques morceaux et les apportes à Liam. A l’odeur de la nourriture il se réveille…
 
Une envie pressante me vient, mais je n’ai pas trouvé de toilette. J’ai même oublié ma carte… J’espère que Liam avait une idée pour y remédier.
 
— Liam, t’as ta carte ? J’ai envie d’aller au toilette et il y a rien d’intéressent dans cette bibliothèque…
 
Je sautille sur place, l’envie pressante augmente. Je regarde Liam avec des yeux de chiens battue… Liam réfléchit à quelques choses… Je n’espère pas à une nouvelle idée bizarre… Et pourquoi ils n’ont pas pensé à faire des toilettes dans une bibliothèque. C’est tellement bien pour les gens qui ne veulent pas partir trop loin pour les révisions.
 
Je regarde Liam, lui aussi a une envie pressante, je n’étais pas dans le même état, j’aurai pu rire…
 
— On fait quoi Liam ?