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 La favola del lupo e il leone | PV Lionel

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Alessandro Amaro

Alessandro Amaro


Brumes du Passé : Loup Oméga
Meute & Clan : Aucun
Âge du personnage : 31 ans

Meute & Clan : Amaro Organizzazione
Âge du personnage : 32 ans

Brumes du futur : Loup Alpha
Meute & Clan : Corleone Organizzazione
Âge du personnage : 41 ans

Alias : Le Sicilien - La Rafale à voyelles
Humeur : Dangereusement votre
Messages : 1983
Réputation : 509
Localisation : Au Pink Print

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MessageSujet: La favola del lupo e il leone | PV Lionel   La favola del lupo e il leone | PV Lionel EmptyLun 19 Juin 2017 - 21:01


La favola del lupo e il leone


J’ai donné à Arès des jours de congé forcés. L’enlèvement de sa femme l’a ébranlé. Sa capacité à protéger celle qu’il aime est mise à l’épreuve et cela le perturbe. Mon second et vigile au Pink devient un peu trop paranoïaque. Il commence à faire peur aux clients à force de grogner comme le tigre qu’il est.

- Tu as besoin d’espace mio amico.
- Et toi de ton garde du corps Aless’.
- Finn va se charger de ça pendant quelques temps ! Toi, tu prends des vacances. Je n’ai pas besoin d’un tigre en rogne dans les pattes.


Mio amico est énervé et n’apprécie pas que je le mette sur la touche. Pourtant c’est préférable. Les renégats de la Bratva ne sont maintenant plus qu’un tas de cendres. Aleixei en voulant se venger d’Arès par le kidnapping de sa belle épouse, la lionne Azalea, n’a fait que souder un peu plus une squadra qui l’était déjà. Le russe et ses hommes ont refait la décoration du hangar miteux où ils détenaient la donna de mio amico avec leurs tripes, avant de partir en fumée histoire que la volaille ne retrouve pas nos empreintes. Nous avons fait un carnage. L’outrage sur la femme de mio amico méritait de mourir en emportant dans son âme, une terreur sans fond.

(…)

Mon organisation prenant de l’ampleur, la pression devient de plus en plus forte. Je n’ai pas encore totalement écrasé Victor Barnes, celui qui m’a précédé à la tête de cette ville. Je songe d’ailleurs à le laisser en vie, car il faut toujours un contre-pouvoir pour régner sur l’underground. Cela permet d’identifier les mécontents et aussi de faire des exemples. Sans ennemi, on règne sans gloire. Laisser une concurrence que je contrains, me permet de garder ce climat de tension qui me donne une ascendance sur ceux qui sont directement menacés. Barns va vouloir récupérer son territoire par des pressions et des menaces. J’ai même mis Ryan sur le coup, pour que mon concurrent direct trouve encore des hommes de main à recruter. Il lui faut constamment du sang neuf, puisque mes hommes viennent constamment en sauveurs dans les bas quartiers qu’il tente de récupérer. La volaille est surchargée par les règlements de compte.

Parrish, l’adjoint en chef des poulets de Beacon Hills se doute bien de mes activités. Pourtant je passe sous son radar. Puisqu'il ne peut rien contre l’omertà, la loi du silence qu’impose la Cosa Nostra dont je fais partie. Cent ans que la mafia italienne se gère ainsi, cent ans que ce schéma fait ses preuves. Les noms des plus grands mafieux de ce pays sont connus des flics, pourtant ils dorment tous tranquillement dans le confort de leurs spacieuses maisons-bunker.

Sam remplace donc Arès et pour le moment il fait son job de videur au bar de manière efficace. La recette de la soirée sera bonne. Le Pink est plein pratiquement tous les soirs. Nous ne sommes pas les moins chers, mais nous offrons un service et des produits de qualité. Mon établissement commence à devenir à la mode, le bouche à oreille faisant son office. Conrad et Kada’an ne sont pas de trop pour aider Jessie au service. De mon côté, j’épaule Jerry derrière le bar. Je lui laisse la confection délicate des cocktails pour l’avancer sur le reste. Voilà presque un an que j’ai repris la gérance du bar. Mon équipe est rodée et surtout mon personnel s’entend comme une famiglia. C’est le point particulier de ma gérance à l’italienne. J’ai aidé Jerry que j’avais surpris à piquer dans la caisse pour éponger les dettes de drogue de son fils. J’accorde sans sourciller des libertés à Jessie qui, en mère célibataire, doit souvent faire face à des imprévus avec son enfant. Jansen me doit de ne plus faire de numéro de danse dégradant comme il devait s’exécuter avec l’ancien propriétaire. Anna a une liberté totale sur ses numéros. Beaucoup de clients me tutoient, n’imaginant pas un seul instant que derrière cet italien charmant et à l’accent chantant se cache le parrain de la ville. Je force le trait juste ce qu’il faut, légèrement caricatural pour que l’on ne me prenne pas au sérieux. Et pourtant, cet italien d’opérette que beaucoup pense que je suis, est bel et bien réel comme dans les films. Je brille et me montre pour mieux me cacher. Un jeune architecte m’a récemment dit qu’il était possible de cacher une forêt derrière un seul arbre. Je lui ai rétorqué que je savais le faire avec le cure-dent qui piquait l’olive du verre d’alcool que je lui avais offert pour notre discussion.

(…)

- Sì Carlo, je comprends. Dis aux gars que je passe après la fermeture du Pink.

Ressortant de mon bureau, où je m’étais isolé pour répondre aux appels insistants d’un de mes relais de quartier, j’avise Finn que nous faisons une sortie après la fermeture.

- Vous voulez que j’appelle quelques hommes de la Squadra Boss ?
- Non Finn. Les gars ont besoin de repos. C’est juste un problème territorial de racket. Tu me couvres, ça ira.
- Ok.


Je retourne au bureau lancer mes bons de commandes pour le lendemain. Si je n’ai pas l’exacte quantité de ce qui sera consommé ce soir, j’ai sorti un état partiel de la caisse enregistreuse. Avec l’habitude j’arrive à extrapoler pour commander au plus juste ce qu’il va nous manquer.

Mon impatience à régler le conflit qui m’attend ce soir m’a poussé à allumer une sigaretta. Je n’ai pas eu ma dose de nicotine aujourd’hui, car je dois fumer sur le trottoir à cause des normes d’hygiène et le travail m’a retenu dans le bar. Lorsque Finn entre pour me signaler que le bar est fermé, un brouillard violet fait un nuage au plafond. Je n’ai surtout pas aéré pour profiter un maximum de la fumée.

(…)

C’est Finn qui conduit bien que prendre le volant me démange. Seulement je dois tenir mon rang et me plier à ce protocole écrit nulle part. Le Don ne conduit pas, il se fait conduire. Mon emprise sur le milieu se fait sur de nombreux détails qui séparément ne sont rien. Mon pouvoir tient autant sur la précision de tir de mes hommes que sur ma capacité à être persuasif. Pas mal de mise en scène qui sied à mon tempérament latin.

Il y a des guetteurs dans la ruelle où Finn a stoppé la voiture. J’attends patiemment qu’il vienne m’ouvrir la portière. Je suis attendu.

Une enfilade de halls et de couloirs nous amène dans une arrière-cour chichement éclairée par deux ampoules qui ont vu des jours meilleurs. Deux groupes de gars se regardent en chiens de faïence. Je devine le fiel qui a dû se déverser pendant qu’ils attendaient ma venue. Je vais devoir trancher sur des limites et des frontières. Impossible de faire des contents, car l’avidité humaine fait que chacun veut plus et surtout ce que l’autre possède.

Carlo fait partie des types qu’Arès et Ryan ont recruté çà et là dans la ville. Ils sont nos correspondants locaux. Celui qui veut nous voir doit passer par eux. Ce rôle est envié car bien payé. Le corolaire est d’être une cible pour mes ennemis. Toutefois Carlo connait la chanson, puisqu’il est comme moi originaire de la little Italy de Los Angeles. Il connait les méthodes de la Cosa Nostra, c’est un précieux atout.

La mise en scène se poursuit lorsque je lui donne une accolade à la manière de deux cousins très proches. Le message est clair, celui qui touche à Carlo, me touche.

- Sto ascoltando ora.

Carlo attrape une poubelle dans un angle de la cour pour l’amener au centre. Sur le couvercle, il y dépose un plan de Beacon Hills. Dessus, deux zones ont été colorées, représentant les désidératas de chacun. Bien entendu, les deux prétentions se recouvrent largement. Le campus et le lycée sont deux lieux très prisés par les bandes de racket, ainsi que le quartier qui entoure le centre commercial. Je prends mon temps, étudiant la carte. Je ne la regarde pas vraiment vu que je connais le secteur par cœur. En fait j’écoute le silence autour de moi. Un silence qui n’en est pas vraiment un. Les deux bandes rivales se provoquent avec des gestes sans équivoque.

- Bene, ça c’est ce que vous souhaitez. Comment sont répartis les territoires actuels ?
- Ça ne compte pas !


Je lance un regard acéré en direction de la voix qui vient de parler. Le type recule dans l’ombre pour masquer son visage. Courageux mais pas téméraire. Carlo se racle la gorge puis me fait un topo de la situation. Il pense être impartial. Des protestations de part et d’autre m’invitent à penser qu’effectivement le partage de la ville est bien flou. Je les écoute sans les interrompre. Plus le débat avance, plus l’évidence se fait. Ils sont trop nombreux pour cette ville. Il n’est pas possible de contenter tout le monde. Un choix cornélien s’impose.

Les deux bandes rivales ne sont pas égales en force ou en nombre. La plus importante a longtemps été sous la protection de Barns, mon rival actuel. Je dois choisir entre des types qui ont déjà roulé pour mon ennemi, ou leurs outsiders moins nombreux mais potentiellement plus fidèles. Lentement, je tourne autour de la poubelle, centre des discussions. J’observe chaque visage, ausculte chaque battement de cœur. Finn s’est mis en retrait. Je le sais prêt à sortir son arme le cas échéant. Mon garde du corps sait faire oublier sa présence.

Mon choix est fait. Une des deux factions ne va pas être ravie.

- Je sais que la référence ne va pas dire grande chose à beaucoup d’entre vous. Toutefois, je suis devant un jugement qui est semblable à ce que le roi Salomon a eu à juger. L’enfant étant ici représenté par Beacon Hills.

Je vois des regards interrogatifs, d’autres inquiets et le reste impatients que je sois plus clair.

- Il n’y a pas assez de place pour vos deux gangs. Vous en êtes conscients, sinon cette réunion n’aurait pas lieu d’être. La décision que je vais prendre, va donc forcément en mécontenter beaucoup d’entre vous.

La tension monte d’un cran, le silence se fait pesant. Je stoppe mon cheminement devant Rick Carlyle, le caïd qui sert de chef au gang historique de la ville, le plus nombreux et ayant toujours des attaches avec Barns. Le type a la peau recouverte de tatouages et la tête cernée de piercings. Devant moi, il se gonfle comme un buffle, il pue la sueur et le mauvais alcool. Une logique prudente me conduit à lui donner la ville. Car ma squadra aura du mal à gérer une guerre ouverte avec eux. Carlyle le sait, c’est pourquoi il se permet cette attitude arrogante. Je ne peux pas lui laisser une victoire éclatante.

Je pousse la provocation en lui tournant le dos pour me diriger vers celui qui représente l’autre gang. Ils sont plus jeunes et moins bien organisés. Par contre je sais qu’ils me seront plus aisément loyaux que la bande de Rick.

- Matt ? J’ai une proposition à te faire.
- Oui monsieur Amaro ?
- Pas ici. Sache simplement que ta bande y sera gagnante sur le long terme.
- Je…


Il comprend que sa bande vient de perdre le droit de racketter sur la ville sans être inquiétée. Des protestations fusent çà et là, me demandant des comptes immédiatement. Je lève la main pour calmer les ardeurs et lâche un avertissement d’une voix sèche.

- Je ne fais mes offres qu’une fois et unique fois.

Coupant court à d’autres protestations, je me retourne vers Carlyle. Son visage offre un sourire mauvais. Il a gagné son territoire.

- Qui est ton second ?
- Euh ? C’est Ben, pourquoi ?
- Pour qu’il prenne ta succession à la moindre merda.
- Genre !
- Tu dépasses les limites de ton business, je te bute. Tu attires l’attention de la volaille sur l’organisation, je te bute. Tu fais mine d’aller voir Barns, je te bute. Même topo pour ton second qui prendra ta place, et ainsi de suite.


Guerre de regards et guerre des nerfs. Le message est passé. Carlyle gagne le territoire mais avec un cadre strict et rigoureux.

- Matt, je t’appelle demain pour te fixer un rendez-vous. Maintenant dispersez-vous !

Je ne reste pas plus longtemps et prends le chemin de la sortie de ce dédale de cours intérieures. Le poids de mes armes glissées dans mon dos me rassure. C’était audacieux de ma part de venir avec un seul homme en garde du corps. Seulement c’est la mise à parier pour imposer le respect. Mon organisation est encore jeune, je dois encore faire mes preuves. J’aime ce challenge, même si cela signifie avoir la mort aux trousses. Toutefois une menace de plus ou de moins ne va pas changer mon quotidien.

(…)

Soufflant un long trait de fumée, je débouche enfin sur la rue où Finn a garé la voiture. Il me suit deux mètres en arrière, la main sur son holster. L’action est rapide. J’entends des bruits de pas qui se précipitent. Finn a dégainé en même temps que moi. Un coup de feu retentit, Finn plonge d’instinct se prenant la balle qui m’était destinée. Mes lèvres lâchent ma sigaretta alors que je tire à mon tour avant qu'elle n'atteigne le sol. Je suis gêné par la carrure de Finn qui joue au bouclier humain et manque ma cible d'un cheveu. Il fait sombre. Je pourrais courser le fuyard, mais cela reviendrait à abandonner Finn à la merci d’un autre mécontent.

- Porca puttana troia !

Je n’ai pas vu le visage du tireur, par contre j’ai mémorisé son odeur. Cet homme est mort. Cela arrivera demain, dans un mois ou dans un an, mais cela arrivera, foi d’Amaro ! Finn est touché au flanc droit. Il est livide et son visage est crispé par la douleur. D’une main j’appuie sur sa blessure pour comprimer la plaie et aussi le soulager un peu de sa douleur. De l’autre j’appelle le docteur Lakway, mais je tombe sur sa messagerie.

- Bordelo !

Pour tout arranger, j’entends le cliquetis caractéristique d’une arme dans mon dos. Pas le temps de tergiverser, je lâche mon téléphone mais avant qu’il se brise sur le sol, il y a un vivant de moins sur terre. Le canon de mon arme fume, les yeux du macchabée me toisent pour l’éternité. Un nouveau nom s’inscrit sur ma liste noire, celui de Rick Carlyle. C’est un de ses hommes que je viens de refroidir.

Je scrute la nuit tout en rassurant Finn. Il semble que la tempête soit passée, la nuit redevient calme. Je tente d’appeler Ryan pour qu’il vienne nous chercher. Finn perd trop de sang, je dois continuer à comprimer sa blessure. Je ne sais pas où se trouve le docteur Lakway, mais au pire nous irons voir le vétérinaire qui est à l’angle de la quatrième et de la seizième. Mon Téléphone est HS.

- Figlio di buona donna !

Alors que je m’apprête à attraper celui de Finn, une sirène retentit.

- Bordelo ! La volaille !


Avant que j’aie le temps de soulever Finn pour nous virer de là, je vois une ambulance bloquer la sortie de la ruelle. Un infirmier est soudainement à côté de nous, comme s’il s’était téléporté directement de l’ambulance à ce bout de trottoir où Finn s’est écroulé. Rapide le gars ! Je comprends dans la foulée. L’homme sent le chat comme Arès. Pendant un laps de temps je crois qu’il fait partie du clan de la fumée, mais il ne m’adresse aucun signe de reconnaissance. Je ne sais pas comment réagir. Une blessure par balle va devoir nous faire rendre des comptes. Je dois me débarrasser de ce gêneur.

- J’ai déjà appelé une ambulance privée.

Mon téléphone avec l’écran en miette qui choie lamentablement au sol dément mes propos. Pourtant j’insiste.

- Je vais le conduire dans une clinique privée où il va recevoir les soins nécessaires. Ça va aller.

De métamorphe à métamorphe, il pourrait comprendre. Mais non. Le félin semble prit d’envie de faire du zèle. Avant de côtoyer Arès qui est devenu mio amico, je n’appréciais pas les félins. Ce soir je me rappelle pourquoi : ils n’en font qu’à leur tête.

- J’ai dit que nous nous débrouillons ! Capito ?

Je gronde un peu. Si c'est un tigre comme Arès, le rapport de force ne sera pas à mon avantage. Mais grosso minetto ou pas, une balle en plein cœur rétablira équilibre.

[HRP] : En espérant que cette petite entrée en matière te convient.

© Fiche par Mafdet Mahes

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