[Event] The good, the Bad and the Ugly ||| Le Saloon

Le Saloon
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Un long bar, derrière lequel un miroir vous renvoie votre image un peu piquée de vert de gris. Le plancher est poussiéreux et rayé des ferrures des bottes de cow-boy. Dans un coin, un piano mécanique joue inlassablement une rengaine que personne n’écoute. Dans la salle, il y a plusieurs tables rondes où se disputent des parties de poker. Les étagères offrent un choix limité de boissons. Entre le tort boyau local, une bière de seconde choix et un whisky d’un niveau à peu près correct, le soiffard a vite fait son choix.

C’est ce que fait Buck, qui sirotant un verre de mauvais alcool, tente de gagner une partie de poker en trichant. Le croque mort, Severus Argent occupe sa place attitrée en bout de bar, le nez face à la porte. De ses yeux de fouine, il scrute chaque nouvel entrant, jaugeant combien de jours il lui reste au compteur. Seul à une table au fond du Saloon, dos au mur pour ne jamais être surpris, Pierre Argent lit la feuille de choux locale.

Sachez que, quel que soit celui à qui vous allez parler, tout le saloon vous écoutera.



Présents au saloon : Severus Argent, Buck Lancaster et Pierre Argent

Une semaine que je suis arrivé en ville. Je loge dans une piaule pas trop miteuse au-dessus du saloon. En arrivant, j’ai livré au shérif ma cargaison de voleur de bétail. Les deux primes sur la tête des types que j’avais attrapé, me laissait de quoi venir, de profiter du bordello d’à côté et du tort boyau du saloon. Une oisiveté que je mets à profit pour observer les gens. J’écoute et regarde. Je cherche qui sera ma prochaine cible.

C’est un peu étonné que je me suis pointé au bureau du shérif. Toutefois au fur et à mesure qu’il nous a raconté son problème, à moi et à une poignée de péquenots, mon sourire s’est élargi. Je n’ai que faire d’un lopin de terre bien placé ou d’une concession minière. Mais je suis certain que la prime sur la tête du meurtrier sera conséquente, vu le foin que cela fait pour un banal lapin poignardé. Qu’on le colle dans une casserole !

Fort des informations dont je dispose, c’est-à-dire pas grand-chose sinon un dessin de l’arme du crime, je retourne au saloon pour ma première investigation. Une semaine que j’y ai pris mes quartier, c’est donc l’endroit le plus favorable et également celui où j’ai le plus de chance de croiser un des suspects du shérif. Et bingo ! Buck Lancaster est là, l’œil morose devant un verre vide. Je commande deux verres d’alcool au barman et vais m’asseoir à sa table sans lui demander la permission. Le verre que je dépose devant son museau semble couper court à tout refus.

- Bonjour amico ! Étrange époque où l’on fait un tel foin pour un lapin ! Vous avez une idée de ce qu’il s’est passé la nuit du meurtre. Enfin si tuer un lapin peut être appelé un meurtre… Vous avez vu quelque chose ce soir-là ?


   

Je regarde mon verre vide. Mes finances sont au plus bas et le barman ne veut plus me faire crédit. Je rumine ma soif lorsqu’un type s’assoit à ma table. Je vais pour le dégager de là, mais il pose un verre sous mon nez. Mais assieds-toi donc mon seigneur. Si je le pense très fort, je retiens ma langue. Faut pas exagérer non plus. Pour faire bonne mesure, je ne touche pas au verre tout de suite.

- Bonjour amico ! Étrange époque où l’on fait un tel foin pour un lapin ! Vous avez une idée de ce qu’il s’est passé la nuit du meurtre. Enfin si tuer un lapin peut être appelé un meurtre… Vous avez vu quelque chose ce soir-là ?

- Peut-être, peut-être pas, répliqué-je avant de vider mon verre cul sec.

Je retourne le verre de façon ostensible.

- C’est vide…

L’homme que je reconnais, car il loge juste au-dessus de nos têtes, fait un signe au barman pour renouveler sa tournée. Il semble être à l’aise côté dollars… Amaro, tu vas étancher ma soif et tu vas vite t’apercevoir qu’elle est sans fin.

Suite en MP...

Spoil MP a écrit:

Je n'ai rien vu de spécial ce soir là..., mais par contre la veille... le 30 octobre vers 14h10 j'ai vu Ezéquiel sortir de la maison de Minerva par la porte arrière... Louche ce vieil indien chez cette veuve.

Il parait qu'Argus rêvait de voir le lapin mort car il faisait des ravages dans sa réserve. Je dis ça, je dis rien.

   

Je n'ai pas de coupable pour le lapin, mais au moins j'ai une nouvelle jument pour soulager les vieux os de ma chère Senza. Elle m'a suivis dans tellement de contrées, eu beaucoup de frayeur, mais me suivait partout. Je lui flatte l'encolure et lui présente notre nouvelle compagne de voyage. La jeune pouliche de trois ans et vive et me correspond. Sa robe alezane me plait. Ce son des robes pas forcement rechercher, je n'ai pas trop de risque de me la faire voler. Elle s'appelle Destiny. Je lui embrasse les naseaux et la charge de nos vivres et de nos gourdes. Senza semble revivre de ne plus avoir tout ce poids à porter, et la plus jeune semble heureuse de partir à l'aventure.

Après avoir payer l'homme de Fiona, je rentre en ville. Lentement, pas besoin d'être pressé, je regarde ce qu'il me reste. J'irais bien boire un petit verre de wiskey. Même si j'ai appris que ce n'est pas le cru le plus divin, et qu'il se rapproche plus de la pisse de chien, mais, j'ai soif.
Arrivée au Saloon, je laisse mes amies faire plus ample connaissance entre elles. Et je rentre. Je commande un verre, et regarde autour de moi. Un mec ronchonne de son verre vide, un autre lis. Je remercie le barman, et me dirige sans crainte vers le chasseur de Prime. Je m'assoie en face de lui, mais ne dit rien. Je l'observe avec ténacité. Il va bien sentir mon regard à un moment donné..

Puis je penche sur la table, et d'un murmure, je lui demande avec ironie

-Dites, on vous à payer combien pour le lapin..? vu comment il est important, j'espère que la somme en été digne..

Je ricane. Bien sur que c'est de la pure provocation, même si je sais comment je réagirais à sa place. Mais je me trompe peut être, et il cacherai une petite partie d'humour..

Le Sheriff s’affole et brasse de l’air. Les bigots et les superstitieux lui demandent des comptes. Ce lapin est là où il doit être : mort. Quoi que je l’aurais bien apprécié en civet comme une bonne partie de la ville. Le saloon est calme, à peine troublé par les borborites de Buck. Ce type est tellement minable que sa prime ne couvre pas le prix d’une balle. Quoi que l’animation arrive. Il y a déjà ce type avec un accent qui pourrait le faire passer pour mexicos s’il n’avait pas la peau blanche. C’est un confrère, un concurrent. C’est vrai que la prime pour l’assassin de Civet est sympathique. Seulement qui l’a flingué ? Cela reste la question. Amaro a cuisiné Buck. Il ne semble pas avoir sorti grand-chose de cette outre à vin.

Bercé par le bruite des mouches qui volent, je me replonge dans la lecture du journal. Les portes battantes du saloon grincent. Sans lever la tête, je jette un regard en biais. Le bord de mon chapeau me cache le visage de la nouvelle arrivante. Car c’est bien une femme qui s’aventure dans ce lieu de perdition. La belle marque un temps d’arrêt avant d’aller au bar commander à boire. Avec le plancher en bois, il est aisé de deviner els déplacement de chacun sans lever les yeux. La chaise en face de moi grince. Je reste concentré sur mon journal.

-Dites, on vous à payer combien pour le lapin..? vu comment il est important, j'espère que la somme en été digne.

Mes doigts froissent imperceptiblement le journal. Elle y va fort la donzelle. C’est que j’aurai bien un mobile pour tuer ce rongeur imbécile. Avec ses insinuations, elle serait bien capable de jeter l’opprobre sur moi. Et dans un tel bourg de ploucs, il suffit de désigner un coupable, qu’importent les preuves ou la vérité. Il est facile de se retrouver pendu haut est court sans comprendre pourquoi. J’avale cul sec mon verre et le repose d’un coup sec sur la table.

- Sachez mademoiselle… (suite en MP)

Spoil MP a écrit:

Vous savez qu'il est de notoriété public que Fiona tente de faire destituer le Sheriff pour le remplacer par son fils Chad ? Les problèmes liés au meurtre de Civet vont immanquablement retomber sur le Sheriff au profit de Chad... Vous vous trompez de cibles .

- Mais on ne m’accuse pas impunément d’assassinat. Femme ou pas, je vous provoque en duel ! Je vous attends dans la rue !

J’ai noté qu’elle ne porte pas de ceinturon aux hanches, mais un poignard et un couteau de lancer. Je tire la lame qui est glissée dans l’une de mes bottes et la lui montre, pour lui faire comprendre que je la provoque au couteau. J’ai une réputation à tenir, donc ce duel sera à armes égales.


Le soleil est accablant lorsque je me poste au milieu de la rue principale. Les gens sont habitués aux duels et s’écartent d’instinct de ma ligne de mire. La jeune femme sort du saloon et prend son temps à s’installer face à moi. De la main, je lui montre le clocher de l’église. Il reste à peine deux minutes avant la demi-heure.

- Quand la cloche sonne OK ?

Accord tacite entériné, je laisse glisser ma veste à terre afin d’être plus à l’aise pour mon lancer. Je suis meilleur à la gâchette, mais je me défends bien au couteau. Chasseur de prime demande d’être polyvalent. Mes yeux sont rétrécis à une fente sous l’ardeur du soleil. Je sens l’implacable chaleur peser sur mes épaules. Les gens se sont arrêtés et observent la scène. Je vois quelques paris s’échanger. Le bras le long du corps, je tiens ma lame par le bout de sa pointe. La cloche sonne. Je lève mon bras et lance ma lame.




 

J'esquisse un sourire mesquin à sa réaction. N'importe qui aurait pu penser qu'il agit ainsi car il est coupable, mais, son regard semble sincère. Ne pouvant pas refuser un duel j'affiche un nouveau sourire. plus sadique. C'est tellement vivant, et puis ça peut remettre les idées en place. Il me montre sa lame et je lui fais un clin d'œil. Pas besoin d'être de la ville pour comprendre. Les codes sont les même partout. J'abaisse mon chapeau en signe d'acceptation. Je bois mon verre d'une traite, et tousse.. Merde ! De la pisse de chien sans aucun doute ! Comment ont peut vendre ça ? Je me rince la bouche avant de poser le verre au comptoir. Le vieux à l'air fatigué, si je peux lui économiser des pas.. Son regard et vitreux. Homme ou sorcier mort ? Je grimace une seconde, avant de marcher lentement à la suite du chasseur de prime. Il est en place. L’ambiance ce fait attentive. Mais quand ils voient qu'une femme se place en face du duelliste, les gens semble surpris. Quoi ? Il n'y a jamais eu de femmes qui aiment les défis dans cette ville ?  

Je prends cette enquête comme un jeu. Trouver l'assassin d'une créature mangeuse de carotte (ou de citrouille..) ne m’intéresse qu’à moitié. Un duel peut faire mal, mais c'est toujours plus intéressant que de parler à mec plus sale qu'un cochon qui a fait un bain de merde.

Face à mon adversaire, je suis sereine, car je n'ai rien à perdre. De la dignité, j'en ai plus depuis longtemps. Et rien n'a était miser. La seule chose que je vais perdre, c'est mon temps. Il m'informe que dans deux minutes les cloches vont sonner, et que c'est le signal. Je penche la tête en signe d'accord, et tien mon couteau prêt. On se fixe, longuement. Quand la cloche retentis, les couteaux fusent et...

Je vois la lame du chasseur de prime arrive comme un bolide et se fige dans mon épaule droite. Alors que le mien ne fait que lui frôler l'oreille , ne faisant que du vent. Assommée, je ne me sens pas tomber. Mon genoux s'aplati au sol et je retire la lame de mon omoplate. Les gens applaudissent, d'autre sifflent. Mais j'en ai que faire. Je me lève en appuyant ma blessure, et je me dirige vers l'homme, pour lui rendre son couteau.

-Beau lancé ! Et, sans rancune, c'était instructif. Merci pour cette mise en garde. A une prochaine fois.

J’apprécie. Même la défaite est une victoire sur soit. Je récupère mon couteau, et fait la forte. Mais j'ai sacrement mal ! arriver à mes juments, je farfouille pour trouver de quoi empêcher le sang de couler. Aaah.. Je rigole sous mon chapeau, malgré la douleur. Je nettoie tant bien que mal ma blessure. Quand c'est chose faite, je soupire et me dirige vers le bureau du shérif.

Je joue les trouble-fête… ou pas…

Pour vous aider, j’ai révélé tous les MP envoyés par les suspects à ceux qui les ont questionnés.

Relisez leurs réponses
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Les suspects ne disent pas tout en une visite…
Posez leur aussi des questions précises sur ce qui ils ont vus et à quelle heure…