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 Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]

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Derek Hale
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Derek Hale


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MessageSujet: Une mousse ou deux PV Jay /I [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyMer 28 Oct 2020 - 17:38

“Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.”
Charles Baudelaire
Une mousse ou deux.
Cela fait deux jours qu’un vent d’est, chaud et humide, balaye la ville. Mystères de la météo. De fortes perturbations plombent le centre du pays inversant le sens des vents. La brise du pacifique nord se fait refouler aux côtes. Dans ces conditions, la région gagne un climat subtropical qui rend l’air moite. Il fait chaud et les vêtements collent à la peau alors qu’il y a trois jours à peine on fermait les blousons. Pourtant, je ne suis pas contrarié le moins du monde. Plusieurs événements s’enchaînent. Cela a commencé par cette avocate entre deux âges venue frapper à la porte du manoir. J’ai conscience qu’elle m’utilise à des fins politiques, mais si elle a le pouvoir de bouger les choses et secouer les puces à quelques fonctionnaires fainéants du département des eaux et forêts, je lui offre mon vote sans hésitation. Puis, le plus important, je viens de gagner un nouveau client qui possède des sociétés cotées au NASDAQ. L’homme d’affaires souhaite s’acheter une respectabilité avec des investissements écoresponsables. Une nouvelle mode dont j’ai fait ma ligne de conduite bien avant que ces riches se préoccupent soudainement de leur image. La profusion de hashtags, les cabales des réseaux sociaux semblent être devenues le seul contre-pouvoir contre les milliardaires sans conscience.

Depuis le développement éthique de ma fortune familiale, je m’étais lancé dans le conseil, puis la gestion de portefeuilles d’actions avec un mécène de choix : Stephan Wilder, le père de Chad. Grâce aux clients qu’il m’avait envoyés, j’ai pu me bâtir une réputation. Faire de l’argent propre est une entreprise délicate, surtout dans un pays ultra libéral qu’est le nôtre. Cependant, les modes de pensées changent et si la politique sociale reste fluctuante suivant le locataire de la Maison-Blanche, les avancées sociales avancent. À pas de fourmi diront certains, mais quoi qu’il en soit, la situation d’un américain du bas de la classe moyenne est de facto plus confortable qu’il y a cinquante ans.

C’est donc vêtu comme un golden boy avec attaché caisse et ordinateur portable en bandoulière que je pousse la porte du Pub. Après un dîner d’affaires au restaurant le plus haut de gamme de Beacon Hills, j’ai besoin d’une ambiance plus légère avant de retourner dans la quiétude du manoir. Puis, il y a le match des Lakers qui passe dans une quinzaine de minutes et que je sais affiché sur les télévisions du Pub.

Plus de place au bar, je m’installe à une table haute de bistrot de façon à être face à un écran, et pose mon fatras sur le tabouret qui me fait face. Une serveuse à la jupe courte et au débardeur qui dévoile un piercing au nombril prend rapidement ma commande. Je commence par un coca. J’ai chaud et soif. Ma cravate atterrit dans la poche de ma veste et je soupire d’aise après avoir fait sauter les trois premiers boutons de ma chemise immaculée. Discrètement, je vérifie que je n’ai pas d’auréoles disgracieuses aux aisselles. Rassuré sur ce point, je retire ma veste pour l’accrocher avec soin au dossier de ma chaise haute.

Première gorgée de soda glacée, je revis. Les points clés de ma réunion de travail me reviennent en tête. C’est du lourd à six chiffres. Pourtant, je me sens serein. Stephan Wilder a accepté d'être mon banquier relais avec une commission ridicule qui se résume aux frais inhérents aux ordres d’achat et de vente en place boursière. Le père de Chad est un as en la matière. Un homme au cerveau qui fonctionne H24. Je sais qu’il n’hésitera pas à m’alerter s’il considère que je fais une erreur de jugement. Il sait se faire didactique, comme très méprisant, si en face de lui il trouve une intelligence médiocre ou paresseuse. Cet élitisme me donne envie de me dépasser. Une façon de me sentir vivant, utile. Une manière de sortir de la routine du manoir et de la solitude.

Les pubs avant le match commencent, je hèle la serveuse pour avoir une bière et des chips. Je ne suis pas le seul être venu voir le basket-ball. La majorité des gens semble être pour l’équipe de Los Angeles.






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Jay Knezevic

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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyVen 30 Oct 2020 - 20:32


Une mousse ou deux ω Derek Hale

Je suis arrivé dans la bourgade de Beacon Hills il y a déjà quelques semaines. J’ai rapidement pris mes marques et j’ai ainsi pu retourner rapidement à un rythme qui me convient. Le détail de ma routine est affiché sur le réfrigérateur, jusqu’à ce que je l’aie bien intégrée. La plupart de mes nouveaux collègues sont sympathiques. Je pense pouvoir établir de bon liens avec quelques-uns d’entre eux, sans croire pour autant que nous nous côtoieront en dehors du boulot. Le weekend approche à grands pas. Dès que je termine de compléter le dossier de mon dernier client, je me rend à la salle de sports attenante à la clinique. C’est l’un des avantages de ma carrière : il y a généralement un gymnase à proximité.

Une heure plus tard, je monte au pas de course l’escalier menant à mon appartement au troisième, chargé de mon vélo. À bout de souffle, je referme le panneau de la porte derrière moi et accroche mon mode de transport secondaire au mur. N’allez pas croire que je suis l’un de ces fanatiques à deux roues. Simplement, je m’attendais à un peu plus de dénivellation, dans une ville ayant un nom comme celle-ci, et je pensais que ce serait un excellent exercice de fin de journée. Force est de constater que cela ne me suffit pas, après les collines San Franciscaines. C’est aussi la raison pour laquelle je course dans les escaliers avec une telle charge. Je lance mon tee-shirt détrempé dans la panière et saute dans la douche. Froide, pour oublier un moment cette température de sauna qui s’abat sur la bourgade.

Je dois aller m’acheter des rideaux.

C’est ce que je me dis lorsque je ressors de la salle d’eau, cinq minutes plus tard. J’ai constaté la semaine dernière que la voisine d’en face à changer la disposition de son salon. Je viens d’avoir la confirmation de mon hypothèse, alors que je la surprends à m’épier. Elle enfouit rapidement son visage écarlate derrière le livre qu’elle prétend lire. Son front et ses oreilles écarlates dépassent. J’ai un moment d’hésitation et hausse les épaules. La serviette a rejoint mes vêtements dans la panière, et je suis déjà à mi-chemin. Je ne suis pas exhibitionniste, puisque je ne cherche pas activement à m’afficher, mais je ne cherche pas à me cacher non plus. Si la voisine peut se rinser l’œil, ce n’est qu’un concours de circonstance, et non pas une intention de ma part.

Une fois un slim et une chemise blanche enfilées, je met un peu de pommade dans mes cheveux.  Je range ensuite la boîte du nouveau jouet que j'ai reçu hier. Un dernier tour de l'appartement me confirme que tout est soigneusement rangé.

<…>
C’est sans réaliser que j’ai une fois de plus oublié de me laisser un mémo que je sors sur le trottoir. Quelques minutes plus tard, je gare ma voiture devant le pub que j’ai découvert après mon arrivée. Cela reste le meilleur des trois que j’ai eu l’occasion de visiter. Étrangement, je suis à la fois surpris, et pas du tout, qu’il y ait un tel choix dans ce bled. D’abord, cela me semble être une haute densité de débits d’alcool. Par contre, vu le peu de divertissements et d’activités accessibles ici, je peux comprendre la popularité de ces endroits. Autre surprise : la carte de l’établissement, qui offre une gamme respectable de bières et de spiritueux. Je poursuis ma logique précédente et me dit qu’à force de n’avoir rien d’autre à faire, les locaux développent certainement un certain raffinement au niveau du palais.

J’ai pris place au bar, avec une bonne vue d’ensemble sur la pièce ainsi que sur les clients qui entrent dans l’établissement. La serveuse me drague et je lui rends sa politesse. Je ne suis pas dupe, je sais qu’elle espère ainsi me rendre plus généreux lorsque viendra la note. Elle se doute peut-être que ses compliments ont plus de chance de parvenir à ces fins que son uniforme aguicheur. Elle aurait raison. Elle ne se doute certainement pas, par contre, que je pourrais me concentrer pour séparer la sincérité de la pure flatterie dans ses propos. Cela ne m’intéresse pas.

Les badauds vont et viennent entre la rue et l’intérieur, et discutent entre eux sans m’apporter une grande attention. Un visage inconnu dans un village est toujours source de méfiance. Trois sièges plus loin, un homme corpulent demande de mettre le poste de sport, pour voir le basket. Son pote demande quelles équipes jouent et je me penche au-dessus du bar pour lui répondre. Les Lakers affrontent les Warriors. Comme je retourne à mon observation des allers et retours des quidams, un mec entre. Avant que je ne remarque que son habillement détonne avec le reste des gens ici rassemblés, ou que je ne sente son odeur, mon flair reconnaît la présence de l’alpha en lui. Voilà que ma curiosité est piquée. Y a-t-il une meute dans ce bled odieux? Le mec doit être de passage, seulement. À en juger par son accoutrement et son accessoire, il est soit avocat, soit homme d’affaires. Il est probablement venu se désaltérer avant de retourner à son hôtel. Ma théorie est soutenue par la place qu’il choisit, seul. S’il était du coin, il connaîtrait quelqu’un.

Je l’observe un moment.  J’évalue mes chances et l’angle d’approche qui me serait le plus avantageux. Je n’étais pas venu strictement dans le but de trouver quelqu’un pour la nuit, mais cette éventualité m’est toujours à portée d’esprit. Si ça avait été le cas, j’aurais pu ouvrir une application sur mon portable. Je n’en ai tout simplement pas l’envie ce soir. C’est peut-être ma partie loup, qui préfère une technique plus classique, presque désuète, mais également si similaire à la chasse.

À en juger par ses habits, l’alpha au costard ressemble à tant de ces étudiants qui courraient le campus à San Francisco, autour des facs de droit et de business. La plupart aussi coincés qu’ils en ont l’air, mais parfois il en est un qui se dévoile d’un grand potentiel. Le coca que je voie arriver à sa table me contrarie. Certes, l’alcool ne lui fait rien et il peut très bien apprécier un virgin coca-rhum, mais tout de même. Le portrait que je me dresse de l’homme est simple. Le costard me donne l’impression qu’il est un peu plus vieux que moi, mais je me doute bien que ce n’est qu’une illusion vestimentaire. Pour le reste, j’imagine qu’il n’est pas très aventureux.  Je termine ma stout impériale et prend ma décision. Ce type me donne l’impression de boire de la blonde, peut-être de la ambrée lorsqu’il se sent aventureux. Je commande deux rousses à la barmaid et lui tend un pourboire plus que convenable. Je veux déstabiliser ma cible, pas le faire fuir, c’est pourquoi j’ai opté pour ces rousses.

« Cosa fa questo bel ragazzo da solo ? »  

Angie m’a appris quelques phrases en italien. Que des trucs pour flirter. Parce que ça fait chic et que les gens craquent plus facilement pour ce genre d’exotisme que pour celui de la langue croate. On m’avait même trouvé un faux nom italien. Sans attendre la réponse de celui que j’importune, je pose sa bière devant lui. Je m’installe ensuite sur le tabouret face à ses affaires, de sorte à pouvoir suivre la rencontre sportive de biais, sans inconfort.  Je remarque que, le temps que je passe ma commande et que je me rende à la table, l’alpha semble avoir pris ses aises. Disparue, ou presque, la cravate, ainsi que la veste. Toutefois, ce sont sur les boutons ouverts de la chemise que mon regard s’attarde. Je me trouve peut-être en compagnie du rare mec à mallette qui sait faire d’autres gymnastiques que celles arithmétiques. Sinon, je me fais des idées. Mon regard ne s'attarde pas trop sur ce que laisse deviner cette échancrure et cherche celui à qui je viens d'offrir une bière.

« Ce serait dommage de laisser deux beaux gosses sans bière ni compagnie. »

Je lui lance un clin d’oeil, alors que tout sourire je penche ma pinte vers la sienne pour trinquer.

« Moi, c’est Jay. J’imagine que tu prends pour les Lakers? »

Je repense à Angie, qui m’avait menacé de choses pires que la mort lorsque je lui avais dit que je préférais l’équipe de Los Angeles à celle de San Francisco. Sa fureur n’avait qu’augmenté lorsque j’avais prétendu que mon choix reposait uniquement sur le choix de couleur de leurs maillots, plus audacieux.
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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyJeu 5 Nov 2020 - 21:55

“Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.”
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J’écoute les consommateurs donner leurs prédictions sur le match. Les warrior sont dans une bonne période, leurs bons joueurs en forme. Les Lakers vont devoir jouer sérieusement s’ils ne veulent prendre aucun risque. J’entends quelques paris amicaux s’échanger. Ma profession pourrait me porter sur les paris, mais comme en bourse, je ne joue que sur ce que je connais à 200%.

- Cosa fa questo bel ragazzo da solo ?

Absorbé à écouter ce qu’il se dit sur le match à venir, je n’ai pas entendu ni perçu l’homme qui m’accoste si cavalièrement. J’hésite une seconde entre du français et de l’italien, pour opter pour le second. Je pourrais lui répondre en espagnol si je ne trouvais pas cela ridicule. Je me questionne sur les intentions de ce loup, son odeur me parvient avec une fragrance de chocolat et de café. Quelque chose qu’il vient de boire ou de manger. Plusieurs hypothèses allant du positif au négatif.

- Ce serait dommage de laisser deux beaux gosses sans bière ni compagnie.

Son expression reste avenante, je ne perçois pas l’ombre d’une hostilité latente. Il semblerait bien que je me sois fait accoster pour draguer. Je me suis souvent demandé comment faisaient les minorités sexuelles pour trouver chaussure à leur pied. Mes préférences ne sont pas gravées sur mon front. Le culot semble être la méthode de celui-ci.

- Moi, c’est Jay. J’imagine que tu prends pour les Lakers ?

Un sourire franc, une chope levée qui attend une réponse de ma part. Ce type sait ce qu’il veut. C’est la première impression qu’il me donne. Je réalise que je ne suis pas habillé comme d’habitude, ce Jay serait peut-être déçu s’il me voyait dans mon apparence ordinaire qui tend plus du loubard que de l’homme d’affaires. Ma journée s’est montrée excellente jusque-là, comme si je surfais sur une vague d’ondes positives. J’attrape la chope offerte et la choque contre sa jumelle.

- Derek. Je supporte effectivement les Lakers. Et toi ?

Les Lakers également. Mon regard se décale quelques secondes de Jay pour se reporter sur l’écran de télévision, le match vient de commencer. Durant les premières minutes de jeu, les deux équipes se cherchent, prennent la température. Des préliminaires en somme. J’ai conservé une attitude neutre et polie, feignant ne pas voir le flirt. Je suis intrigué par son approche, j’ai envie de voir comment il va s’y prendre. Mon expérience en matière d’homme se résume à une petite moitié des doigts d’une main. Quant à la gent féminine, si on oublie Beacon Hills, il me suffisait de sourire et montrer mes muscles pour obtenir à peu près ce que je convoitais. Ma grande sœur me charriait, affirmant que le jour où je rencontrerai mon âme sœur, je serais incapable de la conquérir. Il s’est révélé qu’elle avait tort. Seulement avec le recul, il aurait mieux fallu que Laura ait eu raison. Il y a des blessures dont même un loup ne guérit pas. L’amour est un poison qui court dans vos veines et fait cogner votre cœur plus fort qu’un tambour. Quand il s’en va, une part de notre vie s’enfuit aussi, le tambour cassé. Aimer au sens large, c’est surtout pleurer.

J’attends que Jay scrute le grand écran pour le détailler. Un grain de beauté à la racine du nez, les cheveux courts apprêtés avec de la cire, chemise immaculée sur un jean cintré. Il cherche à plaire et semble à l’aise avec son corps. Difficile de lui deviner une profession, ses mains sont soignées, mais son corps trahit le mouvement. Il pourrait être prof de gym ou membre d’une équipe sportive.

La serveuse arrive avec la bière que j’avais précédemment commandée avec des chips. Elle me lance un sourire faussement gêné. La poitrine en avant, comme l’autre fois quand j’étais avec Andy. Même si nous sommes simplement amis, la puma n’avait pas apprécié le racolage de l’employée et le lui avait fait savoir comme seul un félin sait le faire. Pas de femme à notre table…

- Je peux la renvoyer, je vais me débrouiller pour qu’il ne vous la compte pas, minaude-t-elle.
- Laissez là, c’est bon.

C’est surtout les chips qui m’intéressent. Elle se penche, pose ma commande sur la table et son sein contre mon bras. Je sors un billet et le lui donne.

- Gardez la monnaie.

Le sourire de la serveuse s’épanouit, elle s’en va en dodelinant de la croupe que je fais semblant de mater. Je me tourne vers Jay.

- Parfois, je me demande s’il elle ne fait ça que pour les pourboires…

Une bonne blague machiste pour brouiller encore un peu plus les pistes. Et si cela ne suffit pas, j’ai le doudou de secours de Ian dans mon attaché caisse. Cependant, j’ai l’impression que Jay n’est pas du genre à patauger pour si peu, quoi que. Il est bel homme, sportif, mais il est trop tôt pour dire s’il est de bonne compagnie.

- Nouveau dans la région ? Et merci pour la bière.






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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyVen 6 Nov 2020 - 18:10


Une mousse ou deux ω Derek Hale

D’un tintement des pintes, l’inconnu qui se nomme Derek signe l’acceptation de ma venue à sa table. Si j’ai forcé la mise, je ne l’ai pas contraint pour autant, et c’est la conscience légère que je prend une plus grande aise sur le tabouret. J’accroche mon pied à la petite barre métallique entre les pattes. Peut-être est-ce la façon qu’a mon corps de signifier inconsciemment que je ne compte pas déloger subitement.

« Aussi. »

Je lui fais une réponse courte et précise, car je ne considère pas important de m’épancher sur les raisons de mon choix auprès d’un coup d’un soir. Nos justifications doivent être similaires, de toutes manières. Meilleures statistiques, meilleurs joueurs étoiles, gestion plus saine et, surtout, une allégeance qui tient souvent plus de la tradition que de la raison. C’est ce que tout fan vous sortira, dans un ordre quelconque. J’ai connu suffisamment de discussions du genre, au vestiaire autant qu’au bar ou dans les estrades pour vous en assurer.

Je porte la bière à mes lèvres et m’efforce de ne pas grimacer alors que ce que je redoutais se produit.  Ma langue, habituée au goût du malt torréfié, a du mal à saisir les nuances de la rousse que je partage maintenant. Par-dessus mon verre, je tourne également mon regard sur le téléviseur pour suivre la rencontre. D’un geste mécanique, ma main trouve le sous-bock et y dépose ma chope. Je laisse ma main traîner à proximité, sur le bois vernis de la table. Je ne cherche plus à savoir pourquoi elles ont toutes, dans les bars, cette moiteur un peu collante, comme si personne ne réussissait à nettoyer toute la bière qui y a été renversée. C’est probablement une laque spéciale. Ou des torchons malpropres.

Les Warriors emportent la mise au jeu, ce qui me surprend. Il s’agit d’une équipe dont la force est le jeu défensif. C’est d’ailleurs ce qui en fait leur faiblesse à mon regard : ils ne foncent pas assez. Les Lakers reprennent possession du ballon, et les joueurs parcourent le terrain durant quelques minutes avant que le premier panier ne soit compté. Le jeu ralentit à l’écran, car le joueur en possession du ballon est en position difficile. La caméra prend alors un plan global du Staples Center. La masse assombrie de la foule me permet alors d’apercevoir le reflet de notre tablée. Mon objectif de la soirée m’observe. En fait, il semble me détailler bien plus que m’analyser. Ces deux secondes offertes par la caméra me permettent de constater que j’ai peut-être vu juste. Me faire jeter ne me poserait pas particulièrement problème. Cela fait partie du jeu de la chasse. Particulièrement lorsque nos intérêts en matière de partenaires ne sont pas ceux de la majorité. J’ai déjà été repoussé, et me suis même fait quelques amis de la sorte. Deux, à la fac. Deux soirs différents, je précise.

Pour la deuxième fois, je réprime une expression qui pourrait me trahir. Cette fois, c’est un sourire amusé qui naît dans l’oeuf, et la serveuse m’offre une excuse pour ramener mon attention au premier plan. Elle fait son petit numéro, et je les observe tous les deux. Elle lui offre de ramener sa commande au bar et je commente mentalement le refus de Derek : bonne réponse. Nous faisons tous trois mines de ne pas percevoir le jeu qui se déroule sous nos yeux, beaucoup moins impressionnant que celui à l’écran, où mon regard retourne fréquemment.  Mon intérêt n’est pas feint. Je parviens tout de même à attraper le regard de la jeune femme tout juste avant qu’elle s’en retourne. D’un signe de la main ponctué d’un clin d’oeil, je lui laisse comprendre que je prendrai également une nouvelle bière.

Nous observons tous deux les reins de la femme tanguer un instant, et mon acolyte de la soirée me tire un rire. Je ne sais pas à quoi il joue. S’il croit pouvoir passer pour un naïf avec un tel commentaire, ou brouiller les pistes en me faisant croire que j’ai halluciné ce que mon odorat pourrait confirmer. Chez un humain lambda, du moins.

« Elle le fait purement par confort. Comme quand tu portes ta cravate. Remarque, pour nous elle y va peut-être un peu plus de gaieté de coeur. Personne n’est imperméable à un regard flatteur. »

Personne.

Je ne le nomme pas, mais je parle donc également de lui. Et de moi. Je dois admettre qu’après ces quelques semaines de spleen, le jeu de la séduction me plaît. Le partenaire de jeu peut y contribuer. Dès qu’il ouvre la bouche, je divise mon attention entre le jeu à la télévision et le pouls de Derek, afin d’y déceler je ne sais quoi. M’assurer de la sincérité de ses réponses me suffira pour le moment. Je me doute bien qu’il fait de même de son côté.

Absorbé par la rencontre je ne répond pas immédiatement à Derek. Les Warriors viennent de faire un excellent jeu et ont marqué trois points. De toute manière, l’alpha semble vouloir jouer les inaccessibles. Je ne vais pas lui courir après comme une midinette en manque d’amour, mais je peux jouer son jeu un moment. Tant qu’il soit prêt à changer de main avant que je ne m’impatiente et ne retire ma mise. Je prends une nouvelle lampée de bière avant de lui répondre d’un signe affirmatif de la tête. Je ne sais pas si je devrais m’inquiéter ou m’amuser que les nouveaux arrivants soient si rapidement identifiés. Les locaux connaissent-ils réellement chacun de leurs concitoyens, comme dans les bons vieux stéréotypes sur la campagne.

« Je suis nouveau en ville, oui. »

Le mot me gratte la trachée, comme s’il ne voulait pas sortir de ma gorge. Il semble toujours y être, de travers, alors que je me demande ce qui permet de qualifier la bourgade de ville. Je garde toutefois cette pensée pour moi et le relance plutôt.

« C’est mon plaisir. De passage également? »

La réponse me stupéfie. Je n’aurais pas cru que ce mec à mallette était un local. Je n’irai pas jusqu’à affirmer que j’imaginais tous les locaux en haillons, avec le cou rouge et des habits de bûcherons en guise de tenue du dimanche. J’ai quand même eu l’occasion de rencontrer d’autres gens depuis mon arrivée. J’ai pu remarqué que les gens étaient ici comme ailleurs en Californie.  Et puis, une fois dévêtus, les vêtements n’ont plus d’importance.

N'empêche, la façon dont il a parlé de la serveuse aurait dû suffire à me mettre la puce à l'oreille sur sa qualité d'habitué.

« Ah! »

Pris de court, c’est tout ce que je parviens à exprimer, puis une image naît dans mon esprit et me fait sourire. Je ne sais pourquoi, j’imagine Derek en un espèce de Clark Kent de Beacon Hills. Chemise, cravate et attaché-caisse de jour. Terrible alpha de nuit.  Ce n’est pas Superman, mais c’est tout de même ce qui s’en rapproche le plus dans le monde réel. Un doute me prend : les journalistes se fringuent-ils comme les avocats et autres businessmans? La question n’a à peine le temps de m’effleurer l’esprit que je la chasse. Trop banale. À la place, j’ai une meilleure idée. Ce sont les autres clients qui me l’ont soufflée, à leur insu. Mon regard quitte une nouvelle fois l’écran au mur et se pose dans celui de Derek. Je ne romps le contact qu’une fois que j’ai terminé de parler, pour retourner au match.

« Ça te dit un pari? Comme on prend tous deux pour les Lakers,  le gagnant sera celui qui détermine avec le plus de justesse le score qu’ils auront en fin de partie. Pas besoin de parier de l’argent. Un verre me convient. »

Ou autre chose, me dis-je alors que mon regard pétille à cette pensée. Une seconde plus tard, j’ai détourné la tête.  L’oreille tendue, j’attends une réponse.
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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyDim 8 Nov 2020 - 18:04

“Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.”
Charles Baudelaire
Une mousse ou deux.
Jay commente ma remarque sur le déhanchement de la serveuse et la nuance au profit de celle-ci. Comme si je pouvais encore douter de ses intentions, il ponctue sa dernière phrase d’un ton suivi d’une pause dont l’implication est limpide.

« Personne n’est imperméable à un regard flatteur. »

Avec quelques années de moins, j’aurais répliqué, balancé une acidité pour rétablir l’ordre des choses. Je me contente d’un sourire en coin. Je suis plus familier du rentre-dedans féminin que masculin. À New York, je ne calculais pas les hommes et mon attitude… j’en ai un peu honte maintenant que mes certitudes d’autrefois ne soient plus ce qu’elles étaient. J'ai beaucoup changé depuis , muri aussi.

Je relance sur une banalité. Ce type de rencontre se prête peu aux sujets plus personnels. Jay ne m’a offert que son prénom, j’ai répondu de même. Un visage, un prénom, un anonymat confortable si nos chemins se séparent à la prochaine bière. Je scrute son cœur. C’est un homme sûr de lui, pas en stress alors qu’il vient de se lancer dans une aventure où se manger un refus récolte un fort pourcentage de probabilité. Il me retourne ma question, me demandant si je suis aussi de passage. Je retiens le « également » qui laisse penser qu’il n’est là que pour une poignée de jours.

- Je suis nés ici et j’y vis.

Boum – Boum… Il ne s’y attendait pas. Ma tenue qui tranche avec celles des autres clients l’a leurré sur mon compte. Je suis heureux de sortir des prévisions mentales qu’il a projetées sur mon compte et lui offre un authentique sourire. Il réplique de même, je ne sais pas à quoi il pense, mais j’ai un doute que ce soit flatteur à mon égard. Son regard oscille entre la télévision et moi. Il cogite à mon sujet, cherche à me cerner. D’ordinaire, je n’aime pas que l’on s’intéresse de trop près à qui je suis. Je ne vis pas au milieu de la forêt pour rien. Or, Jay me semble être une personne plus urbaine. Je l’imagine plus soigner ses muscles dans une salle de sport, qu’en plein air au milieu de la forêt et des broussailles.

Les Warriors font la surprise avec un jeu actif. Les Lakers tardent à réagir à mon goût. Jay ramène mon attention sur lui avec un pari. Il propose de deviner au plus juste le score des Lakers en fin de match, le challenge étant un verre. Il détourne le regard vers le match aussitôt sa tirade terminée. Les Lakers sont réguliers dans leurs matchs. Si Jay est, comme il le prétend, un supporter de l’équipe, le pari risque d’être serré.

- Je prends, mais pas à moins d’un repas.

« Petit joueur »… Est-ce de la jubilation que je perçois à côté de moi ?  Une clameur monte dans le bar, j’ai besoin de me dresser sur ma chaise pour voir l’écran. Le pivot des Lakers est à terre, il se tient la cheville. Le match est arrêté.

- Ça va réviser le score à la baisse, mais ils gagneront quand même.

La serveuse récupère nos verres vides et laisse l’assiette de chips où il en reste deux qui se battent en duel.

- J’aimerais un single mat s’il vous plaît. Jay ? Tu prends quoi ?

Je lui retourne sa politesse pour la bière. Pendant qu’il expose ce qu’il veut, je remonte les manches de ma chemise, c’est qu’il commence à faire chaud ici ! Si je gagne le pari, je lui proposerais d’aller manger ailleurs, dans un lieu plus calme, plus pour soulager mes oreilles de loup que pour une plus grande intimité.






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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyDim 15 Nov 2020 - 20:53


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Un repas? Je souris, affichant ce qui pourrait être mépris pour des années d’orthodontie. Derek, qui feignait l’indifférence, vient de se vendre. On n’augmente pas la mise ainsi si on ne pense pas pouvoir apprécier d’allonger le temps passer ensemble. Ma compagnie est toujours agréable, ce n'est pas quelque chose dont on pourrait douter.  Ce qui me convient le plus, surtout, est que je n’ai pas goûté, et que je comptais effectivement casser la croûte dans un avenir à moyen terme. J’ai déniché un comptoir bien sympathique, sur le chemin menant ici. La fin de l’affrontement me convient comme délai pour me sustenter. Je hoche donc la tête pour signifier mon accord au terme édicté par Derek.

Malheureusement, cette courte victoire doit laisser sa place aux huées de la foule, alors que nos deux regards marrons se rivent simultanément à l’écran. Le basketball n’est pas un sport de contact et se montre, par définition, bien moins violent que le football ou le lacrosse, par exemple. Cela n’empêche pas qu’il s’y produit parfois des incidents causant des blessures aux joueurs. Mon partenaire de bière émet un commentaire qui me tire un sourire serein, sans que mon amusement ne soit feint pour autant.

« Ah ! Tu parles comme un véritable supporter! », louangé-je, sans décoller mes pupilles de l’écran. Je profite de l’intermède pour faire une petite gymnastique mentale. Les warriors ont un jeu défensif, ce qui signifie que les deux équipes feront peu de points. Les Lakers en feront moins que leur moyenne, surtout.  Celle-ci se situe autour de 110 à 115 points par rencontre, à vue de nez, et le pivot blessé signifie également un plus faible score, selon le joueur qui prendra sa place. Dans le coin supérieur gauche du téléviseur, le score et le temps restant sont affichés. Comme le jeu était encore lent, je me dis qu’un simple  produit croisé devrait me donner une projection assez juste du score final. Toutefois, je préfère encore attendre la reprise du jeu avant d'annoncer mes couleurs, pour ne pas être trahi par le choix du remplaçant.

Alors que mes lèvres plongent dans ma pinte et que je conclue mon calcul, je réalise qu’elle est bien légère. Lorsque la serveuse vient débarrasser  notre table, je ne quitte pas son minois des yeux, un sourire entiché aux lèvres. Jusqu’à ce que Derek m’offre finalement mon verre, sans égard pour le pari. Je lui lance alors un coup d'oeil et un hochement de tête en guise de remerciement. Il tombe dans mes filets sans parachute.

Je prend un instant pour observer la carte. J’y trouve le prix du whisky et, en gentleman, je cherche quelque chose de similaire. Je pourrais prendre deux des bières les moins chères, ou l’une des plus chères, en restant légèrement sous sa valeur cible. À la place, je change rapidement de catégorie et j’opte sans hésitation pour un gin que je connais et dont j’apprécie les arômes herbacés. La serveuse n’a pas le temps de s’impatienter que je passe ma commande.

« Un Pier View, je vous prie. »

Je la regarde s’éloigner et, lorsque mon attention revient sur le brun, je l’aperçois en train de finir de remonter la manche gauche de sa chemise. Réalise-t-il seulement qu’il admet dans son attitude l’effet que je lui fais? Certes, il prétendra que c'est la canicule, malgré la climatisation qui vrille l'ambiance, en arrière-plan. J’hésite un instant, puis me lance, d’un ton mutin, à lui suggérer une façon plus prudente de draguer.

« Derek, si je peux me permettre un conseil… La prochaine fois que tu offres un verre à quelqu’un, assure-toi de ne pas leur faire une offre trop ouverte. J’aurais facilement pu prendre l’item le plus dispendieux de la carte, et tu aurais eu l’air con de me le refuser. »

Il existe plusieurs manières de baliser poliment les choix de notre convive. Offrir de reprendre la même consommation qu’ils avaient déjà en main, ou que l'on s'offre soi-même, est personnellement ma favorite. J’ai l’impression d’être à deux doigts de me faire grogner dessus lorsque je demande en désignant les chips orphelines :

« Je peux ? »

Sans attendre de réponse, je me saisis des disques et les porte à ma bouche. Je fais généralement attention à mon alimentation, mais de tels écarts ne me sont pas non plus désastreux.  Je peux donc me les permettre sans remords, surtout quand il s’agit d’évaluer une nouvelle rencontre en lui envoyant un sourire chafouin.

À la télévision, le jeu reprend enfin. Le nouveau pivot s’avance vers le centre du terrain.  Il n’a pas le temps d’atteindre sa position que j’annonce mon pari. Il s’agit, selon moi, du meilleur choix que l’entraîneur aurait pu faire. J’y vais donc avec la valeur haute de mon évaluation antérieure.

« Je dis 96 points, et toi? »

Je ne sais pas lequel de nos pronostic sera le plus juste, mais j’estime que je serai satisfait dans les deux cas. Dans le pire des scénarios, cela m’aura coûté un repas sans que je n'y gagne en retour.
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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyMar 24 Nov 2020 - 18:45

“Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.”
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Au petit sourire qu’esquisse Jay, je me sens un peu idiot, un livre ouvert, alors que d’ordinaire, je passe pour être hermétique. De toute évidence, Jay est rompu à cet exercice difficile d’approcher l’autre avec un aplomb doublé d’un naturel rassurant. Deux atouts qui trahissent une pratique familière et courante de la drague ouverte. C’est un challenger dont la confiance en soi permet cette prise de risques : se manger un râteau ou passer pour un homme facile. Ce qu’il n’est pas, je reconnais le prédateur, le chasseur quand j’en croise un. Jay choisit sa proie, moi pour le moment. Pourtant, je ne ressens aucune pression de sa part, aucune contrainte, d’autant que je viens naïvement apporter de l’eau à son moulin.

« Personne n’est imperméable à un regard flatteur. »

Pas même le loup qui vit au fond des bois… L’intérêt qu’il me porte est valorisant et tombe à point nommé dans une solitude qui commence à me peser. Une solitude pourtant choisie. Andy avait été la première à réussir à me sortir de ma tanière, de ma zone de confort. La vie met parfois des gens sur votre route, des petites étoiles, des lumières qu’il faut savoir regarder reconnaître comme un chemin possible, celui d’une amitié dans le cas de la féline. Je repense à son rire communicatif, rien que d’y songer cela éclaire mon regard.

- Derek, si je peux me permettre un conseil… La prochaine fois que tu offres un verre à quelqu’un, assure-toi de ne pas leur faire une offre trop ouverte. J’aurais facilement pu prendre l’item le plus dispendieux de la carte, et tu aurais eu l’air con de me le refuser.

Je lève un sourcil. J’ouvre la bouche, puis la referme sans qu’aucun son n’en sorte. Jay vient de perdre des points. Je n’aime pas les donneurs de leçons ou de conseils. Je vis avec l’un de cette pénible espèce et c’est déjà bien assez. Même si j’arrive depuis longtemps à mettre mentalement Peter sur mute quand il prend ce ton professoral qu’il affectionne pour assener sa vérité jusque sur le temps exact de la cuisson des pâtes al dente.

Je commence à regretter de m’être un peu emporté en relevant son enchère pour un repas et le verre. Aurais-je compensé un manque de « pratique » par la facilité qu’apporte une situation financière aisée ? Je grimace en regardant l’écran géant, mais c’est sur moi que je peste, non contre les joueurs qui font de leur mieux sur le terrain. Jay grignote les dernières chips avec un air mutin. Si mon côté bourrin l’a choqué, il semble s’en accommoder. Mais sa répartie m’a agacé. Quoi qu’il en pense, il aurait pu prendre la boisson la plus chère, j’aurais banqué sans sourciller. J’assume mes offres. L’argent n’est pas un souci, toutefois il pourrait le devenir par des situations asymétriques sur ce point. Je ne peux juger de la situation financière de mon vis-à-vis. Je concède que ma « largesse » peut être mal considérée. Je me promets mentalement de faire attention tout en m’irritant de ces codes sociaux bien casse-pieds. Certains aiment profiter de l’opulence des autres, d’autres n’y voient que le reflet de leur manque de moyens financiers. À trop brasser des sommes importantes, je perds peut-être de vue la réalité quotidienne.

- Je dis 96 points, et toi ?

Je plonge mon regard dans le sien, jauge son degré de certitude, puis dodeline du chef, une moue tordant mes lèvres. Je trouve son estimation un peu basse. Est-ce volontaire ou son réel pronostique ? Comment miser ? Ce que j’estime être le pronostique gagnant, ou l’inverse, chercher à être le perdant ? Pour rattraper mon empressement premier à surenchérir, je serais tenté de proposer un score moindre.

- 102.

Finalement non, je décide de miser comme je le pense : le score sera plus élevé. J’ai été tenté de proposer quatre-vingt-dix-sept, mais cela aurait été mesquin. Je bois une gorgée de mon whisky et repose le verre sur le rond en carton aux couleurs de la marque. Le son de la télé a été mis en sourdine au profit d’une ambiance musicale. De la pop européenne, si j’en juge un autre écran qui diffuse les vidéoclips. La chanson parle des héros de notre temps, la voix du chanteur possède des intonations agréables. Côté match, les Warriors se défoncent. Ils ne gagneront pas le match, mais le perdront la tête haute sur un écart honorable.







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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyLun 30 Nov 2020 - 17:52


Une mousse ou deux ω Derek Hale



La moue boudeuse de Derek lui semble plus naturelle que les sourires et les autres expressions que j’ai pu capter auparavant. Cela lui confère un certain charme et parvient à mettre ses traits en valeur. Nul doute que le businessman n’hésite généralement pas à se servir de ce côté mystérieux ténébreux dans le jeu de la séduction.  S’il y participe toujours…

Je refuse de me laisser abattre par cette froideur nouvelle qu’il m’affiche ostensiblement, et conserve mon air jovial. C’est le weekend, la compagnie est agréable et je refuse de me laisser miner le moral pour si peu. Si Derek décide d’abandonner le jeu qui nous lie le temps d’une soirée, grand bien lui en fasse.  Personnellement, je préfère m’amuser, et je ne doute pas de trouver un autre partenaire de jeu si le besoin s’en faisait ressentir.

L’estimation de Derek se fait un peu attendre. Il semble m’observer, comme un joueur de poker qui s’attendrait à ce que je bluffe. Si je bluffais, ce n’est pourtant pas ses yeux qui l’en aviseraient. Mes lèvres prennent une forme lisse, avec une infime courbure, alors qu’il plisse les siennes. Avait-il opté pour la même valeur que moi, ou calculait-il quelques statistiques qui l’avantageraient dans ce pari dont l’importance se trouve bien plus dans son existence que dans l’identité du gagnant. Je suis tout de même suffisamment compétitif pour ne pas faire exprès de me saboter. Je ne reviendrai pas sur les raisons qui me font trouver son évaluation élevée, et je préfère ne pas penser qu’il fait exprès pour me laisser une marge de victoire plus grande. Entre son offre ouverte de m’offrir ce que bon me semble et ce score un poil trop élevé à mon goût, je me demande s’il ne tente pas de jouer au pourvoyeur. J’ai passé l’âge des sugar daddys, et je commence à me demander si j’ai sous-estimé son âge. Pas que cela soit important…

Lorsque je détourne mon regard du match, je surprend celui de Derek fixé sur un autre téléviseur, qui semble synchronisé avec la musique ambiante. Le chanteur est charismatique à défaut d’être un Adonis, et je ne m’y attarde pas longtemps. Je préfère suivre la rencontre entre les Warriors et les Lakers.  Lorsqu’un temps mort est annoncé, je reporte une fois de plus mon attention sur Derek, qui a de nouveau détourné l’oeil vers l’autre téléviseur. Je ne sais pas ce qui exactement me donne cette impression, mais quelque chose me dit qu’il est probablement plus authentique en ce moment qu’à aucun autre depuis que j’ai pris place à sa table. C’est peut-être pour cette raison que, sur un coup de tête, je me penche vers lui au-dessus du coin de la table et requiert son attention en pressant mes lèvres sur les siennes. Rien d’outrageant ou d’impudique : un baiser simple et court qui me permet de humer un peu mieux son odeur étonnamment plus sauvage que son apparence pourrait le laisser croire. Je reprend position sur ma chaise. Ni mon sourire chafouin, ni le clin d’oeil que je lui envoie ne sauraient mentir sur mon état d’esprit, alors que ma main se retire de la sienne en caressant doucement sa peau.

Le jeu reprend, et je dois avouer avoir plus de mal à suivre, alors que je guette également la réaction de l’alpha. La serveuse choisit également ce moment pour revenir à notre table et à son attitude soudainement moins aguicheuse je me doute qu’elle ait surpris le baiser volé. Je lui demande les additions sur le même ton que plus tôt, et ponctue ma demande d’un compliment qui sent la drague. À l’écran, l’arrière-droit intercepte une passe des Lakers. Je reconnais à son dossard l’un des joueurs qui était déjà dans l’équipe à l’époque où j’ai fait un stage au Chase Center. Un mec réputé être l’un des plus beaux de la NBA. Du menton, je le désigne et commente d’un ton badin :

« Le numéro trente-six est une misère au pieu. »

Peut-être cherché-je seulement à choquer Derek et à le faire réagir. Je n’en suis pas certain. Je ne suis normalement pas du genre à me vanter d’anciennes conquêtes, aussi célèbres puissent-elles être. Certainement pas sur un date, non plus. Je ne sais plus si, depuis le temps, la coqueluche des Warriors a  fait son coming-out, mais je doute que mes propos puissent lui causer le moindre tort.

« Je ne suis pas un groupie », précisé-je, « je ne l'aurais jamais accosté. J’ai mes standards, quand même. »

Je reprend ma bourde comme je peux, sourire enjôleur aux lèvres alors que j’insinue que Derek est plus mignon que ce dossard 36. C’est vrai qu’il est plus dans mes goûts, et que l’anonymat relatif me procure un plus grand plaisir que de côtoyer un mec qui aime être le centre du monde. Sur le téléviseur, les Lakers ont passé le cap des 90 points et il ne reste que quelques minutes de jeu. Nous saurons bientôt qui de nous deux gagnera le pari.

« Il y a un petit comptoir thaï, pas trop loin.  Je comptais m'y arrêter et prendre une commande pour emporter, mais on peut manger sur place si tu préfères. »

Sous la table, mon mollet rencontre le sien et, une fois la position connue, je lui fais nonchalamment du pied en faisant faire des cercles à mon verre de gin vide sur la table, d’un air absent.
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Dernière édition par Jay Knezevic le Lun 30 Nov 2020 - 17:53, édité 1 fois
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Le membre 'Jay Knezevic' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyMer 2 Déc 2020 - 18:23

“Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.”
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J’ai le sentiment que mon évaluation du score des Lakers le laisse perplexe. Pourtant, de mémoire, cette équipe faire rarement moins de cent points. Sur l’écran, les Warriors commencent à donner des signes de fatigue. Jeu défensif et mauvais gestes s’installent, la fin de match devient peu palpitante. Je reporte mon attention sur l’écran qui montre les clips vidéo. Je tente de retenir les noms des chanteurs ou groupes qui passent dans l’idée de changer un peu ma playlist. Ce n’est pas de la grande musique, mais ça se laisse écouter, c’est léger et entraînant. Le nom d’un des artistes est une misère avec des ronds sur les voyelles.

Je capte la présence rapprochée de Jay à la dernière minute, et par le geste que j’esquisse pour tourner la tête vers lui, je lui facilite la tâche sans le vouloir. Un peu estomaqué de son audace, je ne bouge pas. Le contact est léger, bref, plaisant. J’ai le temps de sentir sa chaleur et humer son odeur, savant mélange de senteurs corporelles et de cosmétiques pour la peau et les cheveux. Le tout donne une fragrance agréable, moderne dans la palette des senteurs masculines. J’esquisse un sourire avec un seul côté de ma bouche, le regard plongé dans le sien. Ses intentions sont limpides, au cas où je pourrais encore douter sur le genre de rencontre que Jay recherche. Les miennes sont dévoilées par la tacite acceptation de ce baiser volé. Il brûle les étapes : pas de sentimentalisme inutile, pas de points communs à découvrir, si ce n’est une attirance physique mutuelle. Ce qu’il souhaite, c’est un shoot de plaisir, l’ivresse du coup d’un soir. Je réponds à son clin d’œil et secoue la tête, amusé par sa parade nuptiale.

L’accélération de son jeu a éveillé un désir certain de mon côté. Le fait que Jay semble assumer cette drague comme étant sans lendemain me convient. Pas d’engagement, pas d’explication, pas d’étalage de sa vie, rien à justifier, juste le contact, le partage de frissons délicieux. Je le trouve attirant, lumineux, note le grain de beauté sur l’arête de son nez, défaut qui donne du caractère à son visage. Son front se plisse quand il me lance un regard par en dessous soulignant un côté désinvolte. En renchérissant avec un repas, je savais bien où j’avançais mes pions.

La serveuse semble moins ravie en revenant vers notre table pour la délester de ses verres vides. Je cache un franc sourire derrière mes mains jointes devant moi, les coudes posés sur la table. Jay pousse le culot à lui susurrer quelques mots doux. Sa quête de l’addition montre son envie de passer à l’étape suivante. J’espère qu’il est moins pressé dans un lit. Suit un commentaire sur le dossard trente-six. Que cherche-t-il à prouver ? Un tableau de chasse impressionnant, qu’il fraye avec des VIP ? Après des conseils dont je me serais passé, le voilà qui se vante. Jay perd un second point. Bon, c’est le propre des hommes de se vanter, surtout sur le sexe. Est-ce le désert affectif que je traverse en ce moment qui me fait voir du négatif dans sa remarque ?

Jay se rattrape comme il peut. Maladroit pour l’expert qu’il semble être en la matière, charmant au final. Il a des failles, ce point est rassurant. Je me contente de secouer le menton pour signifier que j’engrange l’information : Trente-six est gay et mauvais au pieu. Je crains que cette image négative lui reste collée à vie pour ma part.

- Il y a un petit comptoir thaï, pas trop loin. Je comptais m'y arrêter et prendre une commande pour emporter, mais on peut manger sur place si tu préfères.

Je lève les yeux vers l’écran, le score final approche. Un mollet chauffe le mien, alors que son propriétaire lorgne son verre dans une attitude neutre. Je ne peux pas m’empêcher de l’analyser. Il est tactile tout en adoptant alternativement une attitude intéressée ou neutre. Une méthode, j’imagine, pour se réserver un repli plus aisé. Comment j’opérais à New York ? Je ne m’en souviens plus, alors que je ne suis pas resté très chaste. Uniquement des filles à cette époque, elles me faisaient oublier ce que j’avais perdu ici et penser à autre chose.

- Va pour le thaï à emporter, répliqué-je enfin, en récupérant la note posée devant nous.

Je glisse un pied sur le sol quand l’arbitre siffle la fin de match. Je termine de descendre de mon tabouret et pose une main sur la cuisse de Jay, alors que le score s’affiche.

- Je vais payer. Ne t’enfuis pas. Je saurais garder un appétit modéré.

Une pression sur son jean, un clin d’œil et je file vers le comptoir et la caisse. Sans grande surprise, j’ai remporté le pari. De retour à notre table, je redescends les manches de ma chemise sans boutonner les manchettes, puis remets ma veste.

- T’es à pied ou en voiture ? Je suis garé non loin du Thaï, demandé-je en récupérant attaché caisse et sacoche d’ordinateur.








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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyLun 7 Déc 2020 - 0:03


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Les effluves du bouquet hormonal qui me proviennent du businessman bourru m’orientent dans mon jeu. C’est ce qui m’a permis d’avoir la certitude que le baiser ne serait pas mal accueilli, et de pousser l’audace un peu trop. Certes, j’ai commis des bévues qui l’ont un peu refroidi, mais pas besoin de voir son pantalon pour savoir que l’intérêt que j’ai pour lui est toujours réciproque. À preuve, l’empressement qu’il met à se relever, alors que le coup de sifflet résonne toujours dans mes tympans. Je tente de cacher ma surprise. Quand je disais que je comptais manger après le match, je ne voulais pas dire qu’on était à la seconde près. Bien sûr que j’ai la dalle, mais ce n’est pas non plus Mission : Impossible!

Je note le contact sur ma cuisse, et le juge plutôt intimiste que possessif. Je lui souris toujours, les commissures de mes lèvres se déplaçant infinitésimalement en une position plus narquoise. Après tout, il peut bien penser avoir gagner le pari, j’ai gagné un jeu qui se déroule à un tout autre niveau. Je pose ma main sur la sienne en lui répondant, et la laisse glisser sous ma peau alors qu’il se dirige vers le comptoir.

« Ne t’en fais pas : je paie toujours mes dettes. »

Quant à son appétit, j’espère sincèrement qu’il ne parle que du repas. Autrement, ce serait décevant. Je sais que je suis toujours à portée de son oreille, mais je préfère ne pas lui répondre immédiatement. Il est occupé avec sa carte bleue, ce serait carrément impoli de poursuivre la conversation ainsi alors qu’il n’y a aucune urgence. Derek est rapidement de retour. Mon front se froisse de lui-même en le voyant renfiler sa veste malgré la température qu’il fait sur la ville. Il dit que sa voiture est non loin du restaurant.  Je tend la main pour offrir de transporter l’une de ses charges, alors que je lui réponds.

« À pied. J’habite à à peine plus d’un demi-mille d’ici. Le Thai est sur le chemin. »

Je suis content que ce mec ne soit pas l’un de ces types des campagnes que toute cuisine jugée exotique rebute comme s’ils risquaient de contracter la peste, ou quelques neurones, en la consommant. Je le regarde sortir devant moi en remerciant l’inventeur de ces pantalons qui sont la norme de ces professions qu’exerce manifestement l’alpha. L’incurvation nettement dessinée qu’ils laissent entrevoir saurait rendre presque n’importe quel homme callypige. Derek ne semble pas être du style à négliger les journées dédiées aux jambes lors de ses entraînement, ou bien il pratique un sport équilibré. C’est également bon signe, selon moi.

Nous nous retrouvons sur le trottoir. L’air chaud vient un instant nous happer, puis nous nous dirigeons vers le commerce. L’avantage de la rencontre qui vient de se terminer est qu’elle nous donne un sujet sur lequel converser tranquillement.  J’en profite pour lui offrir le dessert, comme il n’a pas seulement gagné en ayant le score le plus près, mais en ayant carrément misé dans le mille.

« Tu n’as pas à modérer ton appétit », ajouté-je, « On n’a pas mis de conditions sur le repas non plus. »

Je lui souris, car je ne tente pas là de souligner une nouvelle erreur de notre part, mais la confiance que j’ai en son honnêteté. Évidemment, s’il me sort qu’il veut la carte entière, douze fois, je poserai une limite, mais je suggérerai également de manger sur place. Derek ne m’a pas semblé être un corniaud, et  tant que mon impression ne sera pas infirmée, je ne le considérerai pas comme tel. Je passe une main derrière lui et la glisse sur son flanc, avant de la rabaisser à une hauteur plus confortable. Du pouce, je caresse la crête iliaque sous-jacente, d’avant en arrière. La douceur du textile ne ment pas sur la qualité, ni la valeur, du pantalon. J’enfouis ensuite cette même main dans la poche arrière du pantalon. L’écrin soyeux m’offre un contact un peu plus direct sur le second dessert que nous nous réservons ce soir. Je ne mets aucune pression, et me contente de laisser notre marche jouer sur le contact entre mes doigts et les muscles fermes qui se tendent et se détendent au rythme de nos pas. Je ne m’impose pas très longtemps, soupçonnant l’inconfort que je peux causer, et retourne mon attention à la taille du noiraud.

« Jolie bagnole! » complimenté-je sobrement la voiture de l’alpha.

Celle-ci venait une fois de plus corroborer qu’il n’avait besoin de personne pour lui payer à boire, ni à manger. Probablement rien d’autre, non plus. Si j’ai conscience des privilèges qui sont les miens, j’ai l’impression d’être sur un date avec un mec d’une autre strate sociale. Du genre qui ont vécu toute leur vie dans des quartiers fermés*, derrière leurs clôtures immaculées*. Le rêve américain à son meilleur. Ce à quoi nous aspirons tous, citoyens de ce pays plus grand que nature, au risque de devenir déconnectés de la réalité. Pourtant, Derek ne me donne pas cette impression. Étrangement, quelque chose en lui me fait croire qu’il n’a peut-être pas grandi dans la ouate qui semble foisonner dans sa vie. C’est peut-être simplement son air un peu bourru, qui ne correspond pas à l’image naïve et désinvolte qui colle à ces élites sociaux.

Débarassés des sacs et de la veste de Derek, nous pénétrons l’établissement de restauration. Mes sens sont aussitôt assaillis par les odeurs typiques de l’endroit, reconnaissables entre tous. La chair de poule se manifeste le long de mes avant-bras, car la clim semble être réglée pour faire geler les Enfers. Je n’y fais pas attention, et me dirige vers le comptoir au-dessus duquel est affiché le menu.

« Ce sera pour emporter », informé-je l’employé. D’un mouvement du menton, j’indique à Derek qu’il peut commander le premier. Par galanterie, évidemment. Un peu aussi pour ne pas l’influencer dans ses choix. Je lui ai bien dit qu’il avait carte blanche, après tout. À mon tour, je m’avance vers le comptoir et commande poliment un rouleau de printemps et un pad siew.

« Végé, merci », ajouté-je avant même que la question n’ait le temps de fuser.

*:
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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyVen 11 Déc 2020 - 22:46

“Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.”
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Une mousse ou deux.
Jay tend la main pour me soulager de l’un des deux objets qui m’encombrent. J’opte pour l’attaché-caisse, non parce qu’il pèse son poids avec les documents qu’il contient, mais que je préfère conserver la garde de mon ordinateur. Son geste me déstabilise un peu. Je ne suis clairement pas habitué à ce genre de prévenance. D’habitude, c’est plutôt moi qui joue au porte-paquet… Il est venu au pub à pied et affirme habiter non loin de là.

Je parie qu’il est soulagé que je me contente de la bouffe à emporter. Avec ma dégaine d’homme d’affaires, il doit penser que je fréquente plutôt les restaurants traditionnels. Mais l’habit ne fait pas le moine. Sur le trottoir, le soleil me rappelle qu’il fait chaud. J’ai remis ma veste sur le dos pour ne pas m’encombrer les mains. Si j’avais su que Jay se ferait affable… Nous commentons le match, j’explique mon pronostic sur la régularité des Lakers à dépasser les cent points. Mon compagnon de soirée pousse sa générosité à m’offrir le dessert pour mon score exact. Je hausse un sourcil : ce n’était pas compris dans le pari ? Jay ne serait donc pas très porté sur le sucré.

- C’est festival, raillé-je.
- Tu n’as pas à modérer ton appétit. On n’a pas mis de conditions sur le repas non plus.
- C’est juste, et nous ne sommes plus des adolescents qui comptent le moindre bout de pain. Je me contenterai de trois fois la carte…

Je lui retourne son sourire agrémenté d’un clin d’œil. Il semble très à cheval sur ce qui a été dit ou pas, de la portée des mots et l’engagement qui va derrière. J’ai encore en mémoire sa leçon sur mon offre de consommation sans bornage de prix implicite. Je ne suis pas regardant à la dépense, car offrir quelque chose avec un « mais » n’est pas très classe. Cependant, je comprends que tout le monde n’a pas les moyens des folies des grandeurs de son invité. Sa prudence vient certainement d’une mésaventure.

Sa main aventureuse se glisse sous ma veste pour venir cueillir mon flanc pour finir dans ma poche arrière. Je ne suis pas d’un naturel farouche, toutefois l’impression qu’il tâte la marchandise me refroidit un peu. Je ne me dégage pas, car d’un, j’ai accepté le date et que de deux, il me plaît. Je mets mon malaise sur mes dernières expériences foireuses et une solitude qui m’a fait perdre mes repères en matière de drague.

- Jolie bagnole !

Je hausse les épaules nonchalamment et déverrouille le coffre pour y ranger mes affaires. J’hésite avec ma veste : qui sait à quelle heure de la nuit ou du petit jour où je reviendrai vers ma voiture. Je ne fais pas de commentaire sur la Camaro. Elle est le reflet d’un homme que je ne suis plus vraiment. L’idée d’en changer pour un SUV me taraude depuis un moment. Toutefois, je possède beaucoup de souvenirs rattachés à cette voiture. Certains heureux, d’autres non. Je referme le coffre en douceur, m’approche de Jay et l’attire en direction du restaurant, une main à la base de sa nuque. Je le relâche en laissant traîner mes doigts. Je ne voudrais pas qu’il pense qu’il est le seul à interagir.

Je ralentis devant le restaurant pour le laisser entrer en premier. Il semble habitué à l’établissement, j’espérais qu’il commande le premier pour avoir le temps de lire la carte, mais me fait signe de commencer. Je regrette ma veste, il gèle comme sur la banquise ici. Après quelques hésitations, j’annonce ce que je souhaite :

- Un curry de poulet, une salade aux crevettes et un mélange de fruits frais. Merci.

Jay commande à son tour. Je note le « végé », une idéologie que je qualifierais de citadine. J’aurais du mal à me passer de protéines animales. Je m’éloigne vers la porte pendant qu’il paye pour lui laisser la discrétion sur ses moyens de paiement.

(…)

Je me laisse guider, jusqu’à son immeuble. Si le côté entreprenant de Jay me bouscule un peu, me sortant de ma zone de confort, j’apprécie la neutralité de son loup vis-à-vis du mien. Les fauves sont sagement rangés au fond de nous-mêmes, calmes et apaisés. Et j’espère que si cette particularité commune venait à resurgir, cela ne se fasse que pour exacerber nos sens.

Je suis Jay dans la cage des escaliers. Je profite d’une vue agréable de son postérieur, remarque la souplesse de sa démarche. Il est sans nul doute sportif. Un point positif à son actif. Il sort ses clés, la porte s’ouvre, je le suis à l’intérieur, il se dépêche : le sac que l’on nous a donné pour porter les portions de nourriture est en train de lâcher. Je referme donc la porte. Un vélo accroché au mur confirme mon idée sur le côté sportif de Jay et aussi son appartenance à un mouvement écoresponsable qui est en train de naître dans nos sociétés. Ma première impression est un appartement rangé avec soin, nouveau point pour son locataire. Je retire mes chausses dans l’entrée par politesse.

Jay me tourne le dos, alors qu’il s’affaire à ranger notre repas sur un plateau. Je me glisse dans son dos et me colle à lui, le nez près de son oreille. J’avance une main et chipe une crevette de ma salade pour l’enfourner aussitôt. Il n’en poursuit pas moins sa présentation, mes lèvres s’égarent sous son oreille et suivent la courbe de son cou, tandis que mes doigts se frayent un chemin sous la ceinture de son jean. Contrairement à moi, il a les hanches fines. Puis je poursuis mon exploration dans les poches arrière de son pantalon : à mon tour, de tâter la marchandise. Je le soulage de la pression de mon corps contre le sien quand il a terminé de tout déballer.

Le plateau atterrit sur la table basse devant un profond canapé. Je me demande si son appartement est loué meublé, ou si c’est lui qui a acheté le mobilier.









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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyVen 18 Déc 2020 - 2:16


Une mousse ou deux ω Derek Hale

L’alpha semble vouloir se dérider. Si je n’ai pas été certain que sa première raillerie, sa blague suivante me fait rire franchement. Et s’il était sérieux, tant pis pour moi. Je suis content d’avoir craquer son air bourru et sérieux. Pas que cela me dérange, car je ne doute pas un instant que cela fait partie de sa stratégie pour charmer, mais simplement parce que je crois l’avoir mis à l’aise. Probablement aussi parce que je tire une certaine fierté d’avoir accompli cet exploit. Je sais, le mot peut sembler fort, mais on parle quand même d’un mec qui se promène en veste et avec deux valises par cent degrés. Fahrenheit, il y a des limites à l’exagération. J’ai l’impression qu’il est difficile d’amuser monsieur mallettes.

Nous restons un moment à discuter devant le comptoir pendant que l’employé prépare nos commandes, avant de m’approcher de la caisse-enregistreuse. Je note que Derek s’éloigne dans un geste que je conçois comme désirant être respectueux. S’il n’a pas fait la gymnastique mentale pour calculer le montant de son repas, je me dis qu’il doit être davantage de l’acabit des avocats ou des ressources humaines plutôt que des ingénieurs ou des comptables. Ma carte bleue bipe sur le terminal et je sors deux billets de mon portefeuille pour laissé un modeste pourboire au serveur.

Le parfum de nos plats égaye la route vers mon appartement, m’ouvrant l’appétit suffisamment pour que je craigne que mon estomac ne se mette à lancer des cris d’impatience. Je me fais d’abord un peu violence pour me taire, comme Derek ne semble pas être d’une grande loquacité, mais la demi-douzaine de minutes de silence léger se révèle agréable. Je le surprend à m’observer à quelques reprises, et je dois admettre que je le détaille également d’un œil gourmand lorsqu’il feint de porter son attention ailleurs.

Je prends instinctivement les devants dans la cage d’escalier, comme mon invité ne connaît pas le numéro de mon appartement. C’est un bloc de vingt appartements, quatre par paliers en incluant le rez-de-jardin cinq marches plus bas que la porte d’entrée. Je note que le propriétaire n’a toujours pas remplacé le nom de l’ancienne locataire par le mien. Je cesse mon ascension à l’avant-dernier étage et m’avance dans le corridor en direction de la porte menant chez moi. J’entends un faible craquement venant de la porte face à la mienne et me doute que celle qui y vit, Winifred, s’y soit appuyée pour regarder à travers le Judas.

J’entre dans l’appartement d’un pas pressé en me maudissant de ne pas avoir demandé un deuxième sac en doublure. Je parviens à tout poser sur la table de la cuisine avant que tout ne s’effondre au plancher, incertain que le sachet ne subsiste au mètre supplémentaire entre la table et le comptoir de la cuisine. La porte se referme derrière moi. Je me retourne pour voir que Derek a pris cette initiative et je l’en remercie rapidement, sans perdre mon objectif des yeux. Me nourrir est ma principale priorité. Je suis toutefois prêt à y faire une entaille.

L’alpha se fait désormais franchement plus tactile, à défaut de pouvoir dire affectueux dans le cas de la relation qui nous unit ce soir. J’ai à peine eu le temps de sortir la vaisselle sur la table qu’il s’estampille dans mon dos. Je sens ma nuque frissonner et souris avec satisfaction. Pour un moment, je me demande si j’ai réussi à me ramasser un mec pas assumé, qui refuse de s’afficher en public alors qu’il se fait tout chaud derrière les portes closes. Ce n’est pas vraiment un tempérament qui me plaît. Je me suis lassé il y a une dizaine d’années environ des mecs pas sortis du placard. Au début, c’était excitant d’avoir l’impression de briser des consignes et de se fréquenter en secret, comme des relations interdites, mais ça devient rapidement redondant. Bien plus que la fiction le laisse entendre. Heureusement, mon sentiment ne dure pas : Derek ne m’a refusé aucun contact depuis le baiser dans le bar, et ce n’est pas la première initiative qu’il prend non plus. J’en conclus donc plutôt que c’est un timide, à sa manière, ou qu’il tente de jauger le rythme qu’il a envie que la soirée prenne.

Je tend tour à tour chacune de mes jambes pour ajuster la pression de mon bassin contre le sien alors qu’il m’embrasse le cou. Ses narines à quelques centimètres de ma peau me font l’effet de cheminées qui viennent réchauffer mes pores déjà cuites à l’étouffée. Le côté soudainement entrepreneur de Derek me plaît alors que ses doigts rugueux caressent le grain de ma peau durant un instant. Une fois ma préparation terminée, je profite de son éloignement pour me retourner et l’embrasse à nouveau.

« Tu préfères les baguettes ou de vrais ustensiles ? »

Les deux me conviennent. Merci à Alice et ses virées imposées dans le Chinatown. Je me calque sur son choix et lui offre également à boire. J’ai quelques bières, une carafe d’eau et une bouteille de jus de pomme au frigo. J’en referme la porte, sur laquelle est aimantée mon horaire, et dépose le liquide sur le plateau. Le garde-manger contient trois bouteilles de liqueur que je veux bien partager, après le repas, pour ne pas en anéantir le goût.

Devant la table de salon, nous nous jetons sur le canapé. Je l’attire un peu plus près de moi et saisit mon plat en lui souhaitant un très rapide bon appétit. Deux bouchées plus tard, je repose mon assiette. Je ne suis pas rassasié, mais je ne suis plus affamé. Les épices embaument la pièce. Mon regard tombe sur l’écran éteint du téléviseur et une idée me vient à l’esprit.

« Ça te dirait de jouer à la console, après? »

La vérité est que ça me manque un peu. Depuis que j’ai quitté ma famille, je n’y ai presque pas retouché, et les parties avec mes proches me manquent. Nous nous amusions sincèrement, peu importe la différence d’âge entre nous, et c’était toujours des moments à la fois si simples et agréables. Avec le recul, je ne comprend même pas ma nostalgie : nous ne faisions rien de spécial. Voir rien du tout, sauf passer du temps avec des gens qu’on aimait.

Je tend le bras pour récupérer un coussin, et le campe derrière mon dos, pour me retrouver dans un angle large par rapport à Derek, plutôt que côte à côte. Mon genou glisse sous le sien, l’obligeant à réajuster son assise, et je reprend mon assiette, les yeux plissés pour prendre une nouvelle bouchée. Je crois surprendre un regard en direction du pad siew.

« Tu peux piocher dedans si t’en veux. Promis, je te mordrai pas. »

Sauf peut-être tout à l’heure, si c’est son kiff. Derek me rend l’invitation, et je lui choppe une crevette d’un mouvement qui trahi que je n’attendais que ce signal. Nous nous retrouvons donc à partager nos plats dans un certain désordre désinvolte. Le curry est excellent, et j’espère que Derek ne remarque mon expression lorsque je croque un morceau de poulet par surprise. Je repense à ma sœur aînée, ce qui me redonne instantanément la pêche. L’alpha fait une remarque qui me fait rire.

« Repus ? » demandé-je en référence au fait qu’il n’a pas commandé trois fois la carte.

Les assiettes vides devant nous, je me retrouve attiré dans les bras de Derek. Je profite de ce moment d’oisiveté où nos bouches font connaissance et nos doigts brossent nos portraits. C’est Derek qui ramène les jeux vidéos sur la table une fois que nos langues se délient. Je me lève alors pour ramener le plateau chargé de corps morts dans la cuisine.

« Je t’ai promis un dessert. J’en ai pour une petite dizaine de minutes avant de mettre au four. Tu peux voir à quoi t’as envie de jouer en attendant. »

Je lui fais signe en direction des consoles et sous l’arche large qui sépare le salon de la cuisine, je m’arrête soudainement pris d’un doute.

« T’es pas allergique au chocolat, non? »

La réponse est sans équivoque. Je lance un clin d’oeil à Derek et vais allumer le four.  Je commence à sortir les ingrédients pour le très fameux brownies aux épices d’Angie en observant à distance la réaction de mon partenaire du soir.
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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyDim 27 Déc 2020 - 18:04

“Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.”
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C’est quand Jay referme la porte du frigo que mon regard est attiré par ce qui semble être un planning. De loin, ses horaires ne semblent pas réguliers. Je détourne le regard, non que je ne sois pas curieux du métier qu’il exerce, mais trop en savoir crée des liens. Et les liens engendrent de l’attachement. L’attachement, des déceptions… Je suis un peu amusé de l’empressement de Jay à engloutir quelques rapides bouchées d’un geste agile avec ses baguettes.

- Bon appétit, répondis-je, un peu à retardement.

J’attrape ma salade de crevettes et commence à manger. L’assaisonnement acidulé est juste ce qu’il faut par cette chaleur.

- Ça te dirait de jouer à la console, après ?
- Carrément !

Peter n’y joue pas ni Mafdet. Je ne peux me mesurer qu’à Mick et Chad. Seulement, ce n’est pas souvent qu’ils passent au manoir et que nous avons le temps d'y jouer. J’accueille donc l’idée de quelques parties avec joie. J’aime l’idée d’une compétition amicale. Jay s’installe plus confortablement pour manger le dos droit, tandis que je me laisse aller contre le dossier moelleux du canapé. Il s’arrange d’un contact entre nos jambes. Je me surprends de mon appétit et Jay interprète mal mon coup d’œil vers son assiette. Mais puisque l’invitation à piocher dedans est offerte, j’y plonge mes baguettes. Je lui rends la politesse en lui rapprochant mon assiette. Mon entrée terminée, je me penche pour attraper la suite. Je profite du mouvement pour presser le corps de mon hôte contre le mien avant de retrouver ma position, calé contre le dossier du canapé. Jay s’amuse d’un bon mot que j’aurais dit. J’ai encore dû faire un trait d’esprit sans le vouloir. J’esquisse un clin d’œil, pour ne pas passer pour un idiot. Le repas se poursuit, malicieux. Notre appétit vient rapidement à bout du contenu des assiettes.

- Repus ? me demande Jay.
- Mon estomac est satisfait, mais…

Je le cueille à la nuque pour le rapprocher contre moi. Finalement, cette approche purement plan cul, qui écarte les questions d’intérêt de l’autre, me convient. Et pendant que je savoure le goût de ses lèvres, je me souviens d’un temps à New York où je ne me compliquais pas autant la vie que je ne l’ai fait depuis mon retour à Beacon Hills. Je m’écarte un peu, la soirée n’est pas si avancée que cela, et autant prendre notre temps.

- On se la fait cette partie de console ?
- Je t’ai promis un dessert, m’annonce Jay en se relevant pour débarrasser. J’en ai pour une petite dizaine de minutes avant de mettre au four. Tu peux voir à quoi t’as envie de jouer en attendant.
- Ça marche, répondis-je en me levant à mon tour.
- T’es pas allergique au chocolat, non ?
- Y en a jamais assez à mon goût.

Assis en tailleur devant le meuble où est rangée la console, je passe en revue les jeux qu’il possède. J’écarte ce qui demande de longues heures de jeu, ou ceux qui se prêtent plus à une game en solo. J’installe un incontournable pendant que Jay s’affaire en cuisine. Quand il revient, je me suis installé en tailleur sur le canapé, les manettes de jeu devant nous.

- Un bon vieux Mario kart. J’ai toujours trouvé ça amusant. On peut changer après. On a le temps d’une mise en chauffe pendant que ton gâteau cuit.

Jay me laisse choisir mon personnage, j’opte pour mon préféré : Yoshi. L’Omega s’est installé par terre à mes pieds, il lance la partie et nous voilà lancés sur des routes folles à se bourrer pour choper les gratifications et se balancer des vacheries. Nous sommes de niveau équivalent dans l’habileté à manier nos petits personnages. Je décide donc de pimenter un peu la difficulté en dépliant mes jambes et entourer Jay de mes jambes. La manœuvre me vaut une pénalité, Yoshi fait un tête-à-queue, mais je reprends vite le contrôle pour le ramener dans le bon sens. C’est au tour de Jay de perdre le contrôle, quand doucement je me laisse glisser entre son dos et le canapé, mes bras entourant les siens. Je lui laisse de la marge pour ne pas le gêner à bouger sa manette comme il l’entend. Je regarde l’écran par-dessus son épaule. Nous sommes à nouveau au coude à coude. La route est jonchée de pièges. Je tente de prendre le raccourci, Jay me talonne.

- On pourrait coller un gage pour chaque défaite. Le perdant offre une gâterie choisie par le gagnant ?

J’ai murmuré à son oreille, mes lèvres contre sa peau. La réponse à ma provocation ne se fait pas attendre. Jay est joueur. Je me concentre sur l’écran, nous sortons d’une grotte, la route tourne ensuite en épingle à cheveux, il faut ralentir au bon moment pour choper les bonus et ne pas être projeté dans le décor.

- Tu vas perdre, mon loulou, susurré-je ma joue contre la sienne.

J’aime cette proximité, tous les deux concentrés sur l’écran devant nous. L’arrivée se profile à l’horizon, si j’active le booster de vitesse avant Jay, je gagne. Sinon...










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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyDim 27 Déc 2020 - 18:04

Le membre 'Derek Hale' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyLun 4 Jan 2021 - 5:22


Une mousse ou deux ω Derek Hale

Plutôt qu’une réponse immunitaire exagérée, c’est une addiction à la théobromine que je devine chez l’alpha. Son enthousiasme me fiche un sourire un brin paternaliste alors que, le nez dans la dépense, je ma langue vient réhydrater mes lèvres. Le mélange de goûts assaisonnés à l’asiatique y est toujours bien présent, ainsi que celui, plus discret, de celui que j’ai invité pour la soirée. Je chantonne des classiques familiaux sans même m’en apercevoir. Le temps file et je suis bientôt de retour à la section salon de l’appartement. Les lumières sont éteintes en face malgré que le soleil soit couché. J’en déduis que ma voisine n’est pas chez elle, et n’y porte aucune réelle attention.

Je m’installe au sol et saisis la manette qui m’est destinée. C’est un choix intéressant que de jouer à Mariokart. J’avoue que je m’étais attendu à un jeu de sport, ou peut-être un bon vieux call of. J’ai peut-être mal estimé l’homme à cravate. Il est peut-être plus fun qu’il ne veut le démontrer, sinon pourquoi choisirait-il de petits personnages animés? Derek semble ouvert à changer de jeu, plus tard. Dans cette veine, il y a bien Mario Party, mais je ne me sens pas cette patience. Smash pourrait toutefois être prometteur. En fait, maintenant que j’y ai pensé, l’envie d’y jouer risque de s’ancrer en moi.

Je replis confortablement les genoux et les appuie contre mes avant-bras. Je navigue rapidement dans les menus et laisse Derek choisir d’abord son personnage, puis sélectionne Maskass, que j’affuble d’un drap bleu plutôt que rouge. J’ai sélectionné un mode de jeu standard, pas comme Claude qui y allait toujours pour le plus vache ou Remy qui y allait systématiquement pour le plus rapide possible, et choisissait les niveaux avec le plus d’obstacles.  Sur ce point, j’ai balancé la sélection aléatoire. Cela me semble à la fois plus juste et plus rapide. Sans compter que j’aime bien les surprises. C’est mon côté joueur, j’imagine.

Nous nous talonnons sur l’écran, prenant à tour de rôle la tête de notre peloton sans que j’aie l’impression que Derek ne se montre poli. De toute manière, je ne le suis pas non plus. Je suis plutôt compétitif, mais ça n’empêche pas mon côté joueur de faire émerger une idée dans mon esprit. Sous mes traits concentrés, un sourire chafouin naît. S’il s’avère que le duel est juste, je pourrai toujours suggérer ce nouveau pari.

Je ne sais pas quand j’ai changé de position, mais voilà que Derek profite de l’espace devant moi libéré de mes jambes pour me talonner d’une nouvelle manière. Je me retrouve enlacé, si l’on peut dire, par le loup plantigrade. Je durcis instinctivement mon abdomen, réflexe issu d’une jeunesse parmi une famille de louveteaux un brin chamailleurs. Je m’attend à me faire tirer jusqu’au divan, mais je voie plutôt Yoshi partir en vrille dans l’autre moitié de l’écran. Je ricane, mais m’arrête rapidement en le voyant reprendre la piste avec brio. C’est à mon tour que je perd ma concentration lorsque je le sens se glisser derrière moi. Pris d’un doute idiot, je tourne la tête comme pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’une impression erronée, et manque de passer par-dessus le bord de la piste. Heureusement je parviens à reprendre le contrôle et crampe mon personnage presque par-dessus bord. Je parviens au dernier moment à suivre Yoshi sur le raccourci et profite d’un vol plané pour reculer un peu mon bassin et me laisser basculer contre Derek.

La carrure d'épaules de l'alpha, plus large que la mienne, se fait connaître contre moi. Son torse déborde un peu hors de ma silhouette, comme le dossier d'un fauteuil confortable où se caler. Malgré la température indolente de la saison, que ma clim parvient tant bien que mal à chasser, il semble chercher un contact toujours plus important. Je sens sa chaleur contre moi, et son souffle au-dessus de mon épaule. Je ne sais pas s’il osera y déposer son menton. Derek me semble aimer être en contrôle ou, du moins, exalter d’un caractère dominant. Je serais prêt à parier que sa façon de se positionner ainsi derrière moi lui est naturelle, qu’il a l’habitude de jouer les protecteurs, peut-être même les chevaliers servants. Ou les Don Juan. La chevalerie est morte bien avant l’arrivée des suffragettes. Cela ne me déplaît pas particulièrement : sinon j’aurais opté pour un jouvenceau perdu plutôt qu’un carriériste confiant. Toutefois, le petit démon sur mon autre épaule me souffle qu’il est parfois bien plus plaisant, sinon amusant, de forcer les gens hors de leurs habitudes.

Le murmure de Derek, avec sa courte barbe qui brosse le côté de mon cou alors que la mienne frotte contre le coin de ses lèvres, me tire un sourire. Il a donc de la suite dans les idées, ou bien les grands esprits se rencontrent simplement. Sans perdre le téléviseur du regard, je bascule légèrement la tête vers l’arrière, un sourire malicieux au visage.  Je n’attendrai peut-être pas, finalement, pour partager mon idée. Je tourne légèrement le crâne et lui mordille un bout de menton, à défaut de pouvoir le baiser sans risquer de perdre trois places.

« Chiche », répondé-je. Le défi me semble toutefois trop magnanime. Il me semble que son pari nous colle tous deux gagnants, car le coût reste modique pour le perdant. Soit il est timbré et ne pense pas au bon type de gâteries, soit celles-ci devront tout de même être réclamées dans le respect. Il est des choses que je n’accepterai jamais de faire, et un gage n’y changera rien. Je surenchéris donc, pour doubler le gain potentiel. À la fac, les profs appelaient cela la correction à double pénalité. Ils arguaient que c’était particulièrement important pour des étudiants en sciences médicales, car cela déconstruisait la besoin acquis jusqu’alors de répondre à chaque question. Il vaut parfois mieux savoir s’abstenir que de répondre une bêtise qui, dans un examen ne coûterait que quelques points de pourcentage.

« Le gagnant gagne un gage », résumé-je. Après une légère pause, pour me laisser le temps d’appuyer sur la combinaison de boutons me permettant de prendre la courbe aigüe, je poursuis. « Pour épicer les choses, je dis que le perdant doit aussi perdre quelque chose : un morceau de vêtement. »

Nous avons donc une entente. Je sens autant que je ne les entend les propos de Derek, qui résonnent dans ma maxillaire. Cette course est définitivement de celles en famille, et je ne serai pas celui qui s’en plaindra. Je ne répond pas immédiatement à sa provocation, et attend plutôt d’être à quelques secondes de la fin. Je suis un micron derrière lui et, d’un coup de coquille, je pourrais lui faire visiter le paysage. Ce n’est pourtant pas l’approche que j’adopte.

« Si tu le dis ! »

J’appuie sur les freins et, à le voir décoller en fusée, j’en déduis qu’il a utilisé son booster. Ma main glisse sur l’extérieur de sa cuisse alors que je me marre et me contorsionne pour lire son expression. Je lui lance un clin d’oeil mutin.

« C’est cadeau de la maison. T’aurais gagné de toute façon. »

Je me lève et vais chercher un bloc-note ainsi qu’un stylo à la cuisine. Il reste encore une vingtaine de minutes au compteur du four. Je referme le tiroir de papeterie et m’accroupis devant la table basse pour écrire nos noms sur la première page et la diviser d’un trait aussi droit que Derek et moi. Je trace une croix sous le nom de l’alpha pour inscrire sa première victoire.

Nous nous sommes entendus pour dire qu’il est désormais interdit d’utiliser une manœuvre telle que celle-ci. De toute manière, je ne crois pas qu’aucun de nous deux ne l’aurait refait. Pour ma part, ce qui est amusant une fois deviendrait rapidement lourd et gâcherait l’ambiance. Accessoirement, je ne suis pas un gigolo, et j’aime exercer mon libre-arbitre autant que n’importe qui d’autre.

Avant que Derek ne s’impatiente et ne réclame que je remplisse ma part du marché – celle du perdant – je m’exécute et lève le genou pour faire mine de retirer une chaussette. Aguicheur, je n’en fais rien et repose plutôt le pied au sol. Je m’empare du visage de Derek et l’embrasse, une main derrière sa nuque pendant que l’autre déboutonne mon slim. Je lui laisse prendre une goulée d’air avant de renchérir. Lorsque je rouvre les yeux, je remarque la pâleur des siens. Au pub, je les avais cru noisettes, ou plus foncé. C’était probablement dû à l’éclairage, car il est indéniable qu’ils sont en effet bien plus complexes au niveau de la teinte. Mon regard y reste accroché un instant avant que je ne retire complètement mon pantalon. Un slip orange vif, brodé de larges coutures noires, agencées à l’élastique sur mes hanches et sous ma chemise.

Je me relève et reprends ma manette sans le moindre regard pour Derek. Je ne lui laisse pas le temps d’apprécier la vue que la prochaine course est lancée. Je contourne rapidement la table de salon et me place devant, toujours debout. Ainsi, je suis certain d’être dans le champ de vision de l’alpha. Cela devrait suffire à le déconcentrer et me laisser un certain avantage. Lorsque le feu passe au vert, la voiture de mon Maskass pétarade et je bénéficie d’un départ éclair. Par un réflexe inconscient, j’oscille sur mes jambes en unisson avec le joystick sous mon pouce. Les contractions de ma musculature sont donc incontrôlées, bien qu’elles fassent partie de mon plan. Un général illustre a certainement déjà dit qu’il fallait savoir admettre la défaite à une bataille pour mieux gagner une guerre.

Nos voiturettes parcourent le paysage désertique où un train se profile à l’horizon. J’utilise un champignon doré au dernier moment pour passer devant la locomotive et évite de me faire heurter par celle-ci. Appuyant rapidement sur un bouton, je vois Bowser, Mario et la Princesse s’envoler comme des grains de popcorn.

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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyLun 4 Jan 2021 - 5:22

Le membre 'Jay Knezevic' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptySam 23 Jan 2021 - 20:51

“Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.”
Charles Baudelaire
Une mousse ou deux.
- Pour épicer les choses, je dis que le perdant doit aussi perdre quelque chose : un morceau de vêtement.

Je ne réponds rien à cette surenchère. Il n’y a pas que dans le jeu que Jay use de booster. Brûler les étapes, caractéristiques de cette rencontre où le jeu s’est établi sur quelques regards et mots échangés dans un bar. Le temps où je courrais les rencontres sans lendemain est loin, un temps avant mon retour dans la ville qui m’a vu naître. Je m’étais perdu dans des bras accueillants pour oublier celle qui fut mon premier amour. Paige… Tu es bien la seule qui mérite ma tendre mémoire. De celles et ceux qui ont suivis, je ne me souviens que de détails, un parfum, un tic particulier, mais rien de ce qui avait pu embraser mes sens. Même pas cet humain hyperactif que j’ai cru aimer plus que tout. Leoric m’avait fait comprendre ce que je cherchais avec Stiles : être celui que l’on admire. Quelle futilité ! Ma relation avec le Norvégien avait mis mon arrogance au placard. Ma place dans un lit également. Si je lui en veux d’être parti dans un adieu bâclé, le peu de semaines pendant lesquels nous nous sommes croisés a permis de me trouver, de m’assumer aussi. Chaque rencontre est importante, et si l’éphémère semble être de mise ce soir, je compte bien en savourer chaque minute.

L’arrivée n’est pas loin, à deux secondes à peine. Seulement, Jay est à portée de tir, s’il vise bien il m’envoie dans le décor. J’active le booster. Je passe la ligne d’arrivée et me rends compte qu’il a freiné. Je doute qu’il se soit planté. Il s’agite entre mes genoux, me caresse la cuisse, penche la tête en arrière pour juger mon expression.

- C’est cadeau de la maison. T’aurais gagné de toute façon.
- Hum…

Veut-il ménager l’ego qu’il pense que j’ai ? Je n’aime pas les gens faciles. J’espère qu’il n’est pas de cette catégorie de personnes qui font exprès de perdre avec ostentation pour ne pas subir une réelle défaite. Je précise mon sentiment avec tact.

- Ce n’est pas drôle si tu ne luttes pas. Cela retire tout le piment du jeu.

Jay convient que c’est amusant une fois, pas deux. Je ne précise pas qu’il aurait pu s’en passer la première fois. Suis-je trop rigide, ennuyeux ? Peut-être, qu’avec ce qui m’est tombé dessus ces dernières années, je me suis aigri. Je regarde Jay revenir avec un bloc-notes : il est du genre à arriver à me dérider. Il a un je-ne-sais-quoi que je n’arrive pas à cerner. Une nonchalance qui pourrait bien cacher une fêlure. Creuser serait entrer dans une sphère plus personnelle de sa personnalité. Une approche qui n’a pas raison d’être pour cette soirée qui sera la première et peut-être la dernière.

Je lève un sourcil dans sa direction. Que va-t-il retirer ? Je souris et pouffe quand, après avoir fait mine de virer une chaussette, il s’approche de moi, suave, pour m’embrasser. Je devine sa main libre s’attaquer à sa braguette. Il se fige quelques instants, nos nez à se toucher. Je lutte pour ne pas loucher et le fixe dans les yeux. On m’a déjà fait remarquer que la teinte de mon regard est captivante par sa clarté et ses nuances difficiles à nommer. Son pantalon finit par choir au sol. Je découvre son anatomie moulée au plus près par un tissu peu discret par sa teinte. Le tiroir qui contient mes sous-vêtements ne brille pas de couleur, mis à part trois boxers avec des lapins crétins offerts par Stiles et que je ne mets que lorsque je n’ai plus le choix. C’est-à-dire : jamais.

Jay, certain de lui et sans pudeur, se redresse sans un regard pour moi. Il se place de l’autre côté de la table basse, suffisamment décalé pour que ses fesses ne me cachent pas l’écran. La manœuvre est grossière, mais efficace : difficile de décoller mon regard du rebondi finement musclé ceint d’orange vif. Il démarre la partie, ma concentration en prend un coup, d’autant que ses changements d’appuis font rouler ses muscles tentateurs. À la force des cuisses, je me réinstalle sur le canapé pour prendre un peu de hauteur et aussi pour être plus confortable. Instinctivement, je me récite ce qui m’a toujours accompagné lors de mes pertes de contrôle : le mantra de ma famille. Je n’ai plus besoin de me focaliser sur ma colère comme avant. Les fesses de Jay deviennent un point flou dans ma vision périphérique, Yoshi se fait de la place à coup de peau de banane. Jay, lui aussi, a oublié qu’il m’a collé son derrière en ligne de mire et s’applique à ne pas se faire encastrer par le train qui traverse la route. Je le suis et passe de justesse alors que les autres concurrents, joués par l’IA, se font pulvériser.

Trois petites voitures restent en course pour gagner la partie. Quand l’arrivée se profile à l’horizon, je ralentis imperceptiblement, histoire d’avoir le derrière de Jay en ligne de mire, à l’écran comme dans le salon. Au tour précédent, j’ai récupéré un item offensif que j’ai gardé pour ce moment précis. Je lance mon attaque un poil avant que Jay booste sa vitesse. Il part en toupie dans le décor tandis que je le double et passe l’arrivée sans encombre. Le four sonne ma victoire, ou plus raisonnablement que la fin de cuisson du gâteau. Je pose ma manette sur le canapé et enjambe la table basse.

- Tu y étais presque…

Je croche le devant de sa chemise et l’attire vers moi. Puis, les deux mains collées sur ses reins, j’emprisonne ses lèvres. Elles sont douces et souples. Je passerai bien à la vitesse supérieure, mais l’agréable fumet qui s’échappe du four est promesse d’un autre style de délices qui rend l’attente supportable.

- Je t’autorise à virer une chaussette pour rester présentable au dessert.

Mes mains glissent de ses reins à ce qu’il avait sciemment collé dans ma ligne de mire. Comme attendu, ses fesses sont fermes au toucher. Il doit être assidu dans la pratique d’un sport. Car, loup ou pas, ce genre de musculature ne vient pas sans effort. Je caresse le tissu du gras du pouce pendant que mon nez s’égare le long de son cou, sous son oreille. Son odeur, mélange de parfum et de senteurs personnelles est agréable. Il me donne faim, ce genre d’appétit qu’une part de gâteau ne pourra pas rassasier.

|◘|◘|◘|

De retour sur le canapé avec le dessert, j’ai pris l’initiative d’installer Jay à califourchon sur mes genoux, lui laissant l’initiative de me nourrir, mes mains ayant décidé de ne plus quitter son joli fessier.

- Je te laisse un dernier essai avec le jeu que tu veux, proposé-je, la bouche pleine de fondant au chocolat.

Je l’observe plus attentivement et remarque, non sans un pincement au cœur, que Jay est aussi constellé de grains de beauté. Je viens d’en apercevoir une lignée en soulevant un peu sa chemise sur son flanc. Dans une autre vie, je m’étais amusé à dessiner des constellations sur la peau d’un autre. Ce n’est pas si lointain, pourtant j’ai l’impression que cela fait un siècle. Jay est actif, volubile même. Est-ce cela qui m’a séduit ? Non ! Il n’a rien à voir avec Stiles. Ce ne sont pas quelques défauts cutanés et une facilité à parler qui créent une ressemblance. Jay est plus assumé, plus de mon âge aussi. J’ai envie de lui. Son corps me plaît. Sa façon de bouger, de sourire ou de me provoquer également. Jay est un moment de fun dans ma routine qui me paraît austère à comparer de la sienne. L’idée d’un nouveau rendez-vous avec lui m’effleure déjà, alors que nous n’avons pas encore consommé celui-ci. Non ! Je ne dois pas m’attacher.

|◘|◘|◘|

Cette fois, Jay s’est assis à côté de moi sur le canapé. Il est très tactile comme gars et n’hésite pas à nettoyer le chocolat qui reste sur mes lèvres avec son pouce. Il se moque bien du fait que nous ne nous connaissons que depuis quelques heures à peine ou que je sois un alpha. Ce dernier point me plaît particulièrement. Je veux que l’on me calcule pour celui que je suis et non pour mon rang.

La nouvelle partie est aussi serrée que les précédentes. Ni Jay ni moi ne cherchons à influencer l’autre. Je crois que nous avons tous les deux envie de passer à la suite. Le booster que je viens d’activer m’a envoyé dans le décor. Je claque la langue pour marquer mon mécontentement. En suis-je réellement affecté ? Non. Jay s’envole vers l’arrivée et la victoire. Je me lève, m’écarte du canapé comme pour un show et fais mine de défaire mon ceinturon. L’idée de me mettre dans la même tenue que lui serait honorable si, à la place, je n’attrapais ma chemise par le col pour la retirer.

Un éclairage qui s’allume dans l’appartement d’en face attire mon attention. Je tourne le dos à Jay. L’attention réciproque, car j’ai le temps de voir une femme mater de notre côté avant de vite éteindre. Je ne doute pas un instant qu’elle soit encore dans sa pièce à regarder par ici.

- Y a une curieuse en face. Je ne suis pas fan des spectateurs…

[HRP] : pas lancé le dé, avec ta poisse t’aurais pu encore perdre. Rolling Eyes





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Jay Knezevic

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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyJeu 28 Jan 2021 - 2:18


Une mousse ou deux ω Derek Hale

Je pourrais prétendre que c’est la sonnerie du four qui m’a déconcentré. Ce n’est pas vrai. Je n’ai juste pas réussi à déjouer le plan de l’alpha, pourtant prévisible. Il n’est pas difficile de voir dans l’écran partagé, ni même de deviner les desseins d’un autre joueur. Je tourne la tête en sa direction, affichant un air mutin. La bouche ouverte, je fais mine d’être outré par ce ton qui pourrait presque sembler condescendant. Il semble prendre un malin plaisir à cumuler les victoires. Je ne l’empêche pas pour autant de venir chercher une récompense. Je n’ai pas le temps de déposer ma manette, et me retrouve donc le revers de la main entre les omoplates de celui que je presse contre mes lèvres, l’autre main bien appuyée sur son fessier. Je n’hésite pas à pincer lorsqu’il pousse l’audace à me permettre de retirer une chaussette. Avec la chaleur qu’il fait, et que l’on crée, on pourrait certainement se permettre un effeuillage plus rapide, mais ce serait moins amusant. Je me contenterai donc de garder ma chemise et d’obtempérer au moment opportun.

« Si c’est ce qui t’allume... » dis-je un ricanement dans la voix. Je n'ai rien contre les préférences des gens, et si mon pied peut augmenter le désir d'un mec, je saurai m'en servir à bon escient.

Nos têtes s’accrochent de nouveau.  Nos cous dansent langoureusement à la découverte l’un de l’autre. Nos souffles nous caressent. Nos mains caresses nos galbes sans vergogne. Je laisse Derek profiter quelques moments du contact qu’il établit avec mon slip avant de claquer son pantalon lorsque vient le temps de se diriger à la cuisine.

<...>

Je remarque à la manière qu’à Derek de me placer sur lui comme un pantin qu’il doit avoir l’habitude de mener le bal, autant dans sa vie personnelle que professionnelle. Je n’y voie aucun mal et me prête au jeu, qui me convient pour l’instant. Mes genoux sur le coussin de part et d’autre des siennes, je le laisse s’occuper de mon postérieur alors que je m’occupe de son estomac. Lorsque le brownies s’enligne mal et barre la commissure de ses lèvres, je me penche et vais lécher la friandise. À en juger par l’infime changement de pression sur mon corps, je soupçonne que ça ne lui a pas déplu. Je passe mon bras gauche derrière son cou et me penche à son oreille avant de me redresser pour reprendre ma tâche.

« Si tu continues de bouger, tu vas finir tout barbouillé. »

Je ne m’en plaindrais pas, et je ne pense pas que Derek non plus. S’il fallait que quelques grains tombent à l’intérieur de sa chemise, cela pourrait même devenir intéressant. Ce n’est toutefois pas le cas, où alors mon invité préfère ne pas le mentionner.

- Je te laisse un dernier essai avec le jeu que tu veux.

Si j’avais su qu’on ne ferait que trois matchs, je n’aurais pas pris la peine de sortir un bloc-note. Je passerai peut-être pour un étourdi avec une mémoire de gélinotte, ou pour un mec prévoyant. Je ne crois être ni l’un ni l’autre : j’espérais peut-être simplement avoir droit à davantage de gages. Je suis gourmand, certes. Peut-être pas autant pour les sucreries que pour autre chose, par contre.

Le pan de ma chemise se soulève légèrement. Un sourire chafouin aux lèvres, je délaisse la dernière bouchée qu’il me reste à engloutir et avertis plutôt l’alpha en pressant mes hanches contre son estomac pour bloquer ainsi ma chemise.

« Pas de triche ! Tu verras quand tu l’auras mérité. »

Je ne suis pas certain si c’est ma taquinerie qui fait mouche au mauvais endroit, mais l’expression du grand loup me semble soudainement un peu plus sérieuse. Je ne sais pas quelle pensée j’ai pu faire surgir, et je m’en fiche éperdument. Je sais toutefois comment le ramener au moment présent : cette fois, je m’assure d’un coup de langue qu’il ne reste plus de traces de chocolat sur la sienne.

Lorsque nous reprenons une position plus appropriée aux jeux de console, je réalise qu’il reste un morceau de dessert sur sa leppe inférieure. Je le retire rapidement, sobrement également, et lance la partie. L’envie de tirer l’alpha contre moi et de l’étendre devant moi est grande, mais nous nous sommes entendus sur une partie sans interférence. Comme si son odeur de plus en plus entêtante n’allait pas bientôt en devenir une.

<...>

Je ne sais pas si c’est de la malchance ou un manque de coordination qui envoie Yoshi nager avec les poissons. Je ne crois toutefois pas que Derek l’ait fait exprès. Dès que ma victoire retentit officiellement, je tourne la tête dans sa direction, circonspect. Si, pour l’instant, nous nous sommes bien amusée, j’ai aussi l’impression que ses victoires aient pu y être pour quelque chose. C’est maintenant le temps de découvrir s’il est ou non bon joueur et capable d’accepter la défaite. Sa réaction peut transcrire un mécontentement face à sa performance, ou une frustration quant à sa manœuvre ratée, toutes deux légitimes, autant que cela pourrait dissimuler un caractère de mauvais perdant qui sait se contrôler.

Je me retrouve rassuré lorsque Derek se redresse sans que j’aie besoin de lui rappeler sa part de marcher, et fait mine de m’offrir un strip-tease en bonne et due forme. Mes bras s’écarte comme un cormoran qui les ferait sécher au soleil, et viennent draper les coussins du canapé. Je lève le regard, presque certain d’évoquer la majesté du pygargue bien plus que celle d’un oiseau piscivore, pour assister à ce spectacle improvisé. Bon joueur, Derek semble vouloir m’offrir le retrait du même vêtement que moi précédemment, pour finalement faire valser sa chemise encore boutonner dans la pièce.

La voisine gagne notre attention simultanée en éclairant de son côté de la rue. La réaction de Derek ma surprend. Voilà qui fait perdre son élan à la cour que nous nous faisons. Il me faut un moment pour me rappeler que ma prise du moment semble bien plus pudique que moi en public. Bien plus également qu’en privé.

« C’est quand même difficile de la blâmer. Ne lui porte pas attention. »

L’idée ne semble pas plaire. Les lampes ouvertes chez moi nous mettent davantage encore en exergue.  Je glisse un doigt à quelques reprises sur ma montre pour faire glisser les applis, tapote à quelques reprises, et nous voilà également plongés dans les ténèbres relatives. La lumière des réverbères dans la rue nous sert de veilleuse, contrastant avec la lumière bleuté et crue du téléviseur.

Je dois aller m’acheter des rideaux.

Pour bien faire, ou peut-être pour me moquer gentiment, je me saisis du plaid en boule à côté de moi et me lève à mon tour.  Je passe le rectangle de tissu devant Derek et le place autour de son cou, à la manière d’une cape de barbier.  Je fais un nœud rapide avec les coins du vêtement improvisé. Ainsi drapé, Derek donne l’impression d’une mauvaise caricature de ces banditos si populaires dans les vieux westerns. Un bandito sans sombrero.

Ma main glisse sous la toge pour atteindre un détail que j’ai aperçu plus tôt. J’effleure la peau colorée pour en dessiner le motif du doigt, perplexe. Mes parents m’ont toujours dit que les loups ne pouvaient être tatoués. Comme toute autre cicatrice, elle disparaîtrait automatiquement. Claude avait corroboré lorsqu’il avait tenté de se rebeller avec un motif sur le biceps. Je ne désire pas demander ce que représente ce sigle que j’estime tribal : la réponse risque d’être trop personnelle. Je me plaque contre le torse de Derek, et l’enserre de mes bras. D’une voix basse de laquelle je m’efforce d’évacuer toute surprise, j’interroge l’alpha sur un autre sujet :

« Tu as été mordu ? »

La réponse, négative, me stupéfait. Mes parents ne m’ont pourtant pas menti, ni n’ont été mal informés. J’ai vu moi-même l’encre disparaître de la surface cutanée de celui qui était mon frère : ce n’était donc pas une mise en scène. Mes mains glissent des reins de l’alpha à la boucle de sa ceinture. La compétition de Mariokart est terminée, c’est donc le moment de passer à la suite. J’éteindrai l’électronique dans quelques minutes, et rangerai plus tard. Ma question suivante fuse sans restreinte, sur un ton qui trahit sans l’ombre d’un doute ma curiosité autant que mon étonnement.

« Comment ? »

Les premiers mots suffisent à me faire oublier le ceinturon de mon partenaire de jeux. J’enlace plutôt Derek et colle ma joue contre son omoplate pour l’écouter et découvrir qu’il est des choses sur ma nature que j’ignore.  Cette révélation m’abasourdit un moment.  L’explication terminée, je dépose mes lèvres sur la peau à portée. Je termine le baiser en entrouvrant la bouche et pince doucement l’épaule de Derek entre mes incisives.
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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyDim 7 Fév 2021 - 16:09

“Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.”
Charles Baudelaire
Une mousse ou deux.
Jay affirme qu’il ne faut pas blâmer sa voisine de jouer les voyeuses et de ne pas lui porter attention. Nous n’avons de toute évidence pas la même pudeur. L’idée de nous faire surprendre pourrait être excitante, si d’un, c’était voulu et de deux pas dans un cadre aussi banal que par les fenêtres qui nous font face. J’admets que ce n’est pas vraiment mon trip. Jay doit sentir mon malaise et en bon citadin connecté éteint les lumières sans décoller ses fesses du canapé.

Je ne sais pas comment interpréter son geste qui suit, le plaid qu’il me noue autour du cou comme une longue serviette. OK, l’indiscrète me gêne, mais l’extinction des lumières suffit à nous cacher à son regard. La pollution lumineuse effacée, je la décerne, ombre parmi les ombres, quitter la pièce pour les profondeurs de son appartement. Jay se veut léger, un brin moqueur. J’aime moyennement la place du dindon. Heureusement, une nouvelle distraction attire son attention : mon tatouage. Je dénoue l’encombrant tissu autour de mon cou et laisse Jay se plaquer contre ma peau. Sa question me surprend.

- Non, je suis né loup.

Comme toi, poursuivis-je mentalement. Chez les lycans qui se contrôlent, il est parfois difficile de deviner leur origine. Depuis ma mutation, c’est devenu une évidence. Je me souviens de ma mère qui ne se trompait jamais sur ce point. Je sais pourquoi, maintenant. C’est une question d’aura, celle de Jay est indéniablement lumineuse, naturelle, innée. Ses doigts curieux glissent sur mon dos et dévient sur la boucle de ma ceinture.

- Comment ?

Il ne sait donc pas comment garder un tatouage.

- Il faut retracer le dessin au chalumeau.

Ma réponse le fige. Il sait que je n’affabule pas et prend donc la mesure de la volonté de fer nécessaire pour encrer son corps. Je pose ma main sur la sienne et la serre doucement. Je le trouve touchant dans cet instant de doute et de stupéfaction. Il ne semble pas être un homme aisé à impressionner. Ce n’est pas que je vois une faille dans sa réaction, mais la preuve qu’il n’est pas si lisse qu’il le laisse paraître. Cela me rassure un peu, je crains les gens tout en contrôle.

Ses dents qui mordillent ma peau replacent le jeu sur lequel nous étions. Je me retourne pour lui faire face, après tout je l’ai suivi pour une chose bien précise. Les mains plaquées sur ses fesses, je caresse le tissu flashy de son boxer du gras du pouce, tandis que je le laisse m’emprisonner de ses bras. N’étant pas chez moi, je ne le pousse pas dans la direction évidente de sa chambre. Ses doigts agiles ne tardent pas à défaire mon ceinturon et les boutons de mon pantalon qui chute par le poids de mon ceinturon.

|◘|◘|◘|◘|


Jay me pousse sur son lit où je bascule l’entraînant avec moi. Ce qu’il reste de nos vêtements vient d’atterrir sur le sol. Sans m’en cacher, j’observe son corps, sa peau parsemée de grains de beauté, ses muscles dessinés plus finement que les miens. Il fait moins de muscu que moi. J’ai eu le temps d’entrapercevoir son planning hebdomadaire aimanté sur le frigo : de la grimpe, du CrossFit et des arts martiaux. Un entraînement intensif, si j’en crois le bout de papier. Un entraînement équilibré, là où je me contente de courir et de pratiquer des exercices de musculation avec ce que la forêt m’offre comme support. Depuis mon retour de New York, je n’ai plus remis les pieds dans une salle de sport. De fait, nos corps sont musclés différemment, je semble plus en puissance, là où Jay gagne en souplesse et agilité. Une complémentarité intéressante sur un lit.

J’ai lâché les rênes de nos étreintes quand j’ai constaté que mon partenaire était un amant aguerri et à l’écoute des réactions de l’autre. Pour quelques heures, j’oublie mes soucis sur la fragilité mentale de Peter, les conséquences sur Ian, sur l’absence de Ruby qui reste une cicatrice ouverte dans mon cœur, les abandons de ceux qui se sont succédés entre mes bras. Je goutte sa sueur en le torturant d’un coup de langue des reins à ses omoplates, redessinant sa colonne vertébrale. Le lit est devenu un champ de bataille, j’ai perdu la notion du haut et du bas, tant nous roulons l’un sur l’autre. Combien a-t-il de mains ? Il est partout à la fois. Ou est-ce la brulure de ses caresses qui persiste ? Les sensations que Jay fait naître sur ma peau, dans mes muscles sont délicieusement électriques.

Ses mains ont emprisonné les miennes me planquant au matelas, il me toise, la gourmandise illuminant son regard et ses lèvres. Je pourrais me délivrer, mais je n’en fais rien. À l’inverse, je réponds à son sourire chafouin et laisse le loup sortir. Nulle intention de ma part de le dominer avec mon aura, seulement l’envie d’être entier pour l’acte final.






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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptySam 20 Fév 2021 - 15:28


Une mousse ou deux ω Derek Hale


Contenu explicite dans ce post.

Lorsque nous nous dirigeons d’un commun accord vers la chambre, Derek me semble un brin impatient de passer à la suite et n’offre aucune résistance alors que je l’attire par la ceinture de son boxer noir et fort peu seyant. Heureusement pour lui que mon attention est à nouveau piégée par son regard aux tons indescriptibles. Une part de moi se demande combien d’allèles peuvent être responsables d’un tel mystère, alors que la plus grande part espère qu’il en vaut bien le coup. Je ne sais pas qui de Derek ou de moi a le plus de mal à cacher son désir. Il faut aussi dire que nous ne sommes plus dans les tenues les plus aptes à masquer nos envies. Nous nous enlaçons un moment et terminons de retirer dans le désordre ce qu’il nous reste à retirer. Épluchés d’une main de maître comme des épis de maïs, nous nous apprêtons à suer davantage encore que la fournaise dehors ne le nécessite. J’ai levé les mains sur les larges épaules de l’alpha pour l’étendre sur l’édredon marine après avoir plaqué ses cuisses contre le matelas, mes genoux l’emprisonnant. Ma chambre est encore sobre et peu personnalisée, en raison de mon aménagement récent. Outre les rideaux agencés à la housse de couette, quelques babioles et la poutre d’entraînement bariolée au-dessus de ma porte. C’est là que je fais mes tractions, tout en renforçant mes doigts et mes avants-bras en prévision de mes séances de bouldering.

Le thorax nettement plus large que la taille, Derek possède une physiologie idéalisée par la société, et je dois admettre que son corps me plaît. Puissant, il commande le respect et l’autorité. Son torse en point de flèche attire inévitablement l’attention sur son bassin. Ce qui en surplombe me fait légèrement changer d’idée sur mon partenaire d’un soir : il est suffisamment humble pour conduire une camaro plutôt qu’une Mustang.  Une fois libéré de son vêtement d’une autre ère, je peux donc apprécier la vue de l’homme dans toute sa nudité. Moment qu’il met à profit pour faire de même, avant que nous ne foncions d’un commun accord dans le cœur de l’action. J’ai d’abord visé son cou de mes lèvres, alors que mes mains papillonnent dans leur exploration charnelle, alternant leurs positions sur les zones les plus érogènes. Caressant, pinçant, taquinant, comprimant à tour de rôle mamelons, hanches, cuisses, nuque, oreilles, bas-ventre et périnée. Ma bouche prend la relève lorsque je manque de doigts. Je laisse Derek me guider de ses soupirs, pour revenir plus souvent là où il semble préférer mes contacts, mais j’évite pour le moment l’organe qu’il gorge de son sang. Nos corps entrelacés en un étrange nœud celte, je le laisse goûter ma peau et m’explorer de manière similaire, lui envoyant également les signaux nécessaires pour qu’il sache quel geste me plaît davantage. L’amour est un sport d’équipe, et comme tout sport d’équipe la communication y est essentielle. Comme de nombreux sports, je suis également doué à celui-ci. Une partie de cela vient du fait, selon moi, que je sache qu’il m’est impossible de prendre mon pied si mon partenaire ne s’éclate pas également.

Nos têtes se retrouvent. Nous nous embrassons au milieu de cette course folle de découvertes, comme ces explorateurs qui, jadis, voulaient être les premier à découvrir de nouvelles contrées pour y planter un fanion de leur mère-patrie. Obsession possessive des grands empires que je ne leur partage pas.  À mon avis, les terres sauvages peuvent rester sans maîtres, tout comme les corps. Spécialement les corps. Je n’ai jamais compris ces couples qui surenchérissent de déterminants possessifs, comme s’ils craignaient que sans entrave leur amour ne s’envole. C’est un domaine dans lequel je ne suis pas doué, l’Amour. Toutefois, s’il est un oiseau comme on le dit, il me semble qu’il vaut mieux l’apprivoiser. S’assurer qu’il reviendra de lui-même se poser dans le bosquet de notre cœur pour y chanter librement sa chanson, voilà ce que l’Amour m’évoque. Si c’est ce qui vous branche. Je préfère attendre l’oiseau sauvage et l’appréhender alors qu’il se pose non loin. Échanger nos chants en une parade nuptiale sans cesse renouvelée, toujours plus excitante de par l’adrénaline de la nouveauté, avant de le laisser s’envoler au loin pour n’en conserver qu’un souvenir et quelques plumes, dans l’attente du prochain oiselet.

Scène 18+:

<...>

Les parfums acidulés de nos corps entrelacés, à la fois entêtants et enivrants, remplissent ma chambre. Nos peaux salées conservent un certain contact, malgré la chaleur qui semble décidée à baigner le comté. À en juger par le souffle erratique que mon coéquipier de la soirée avait il y a encore quelques minutes, je soupçonne ne pas être le seul à avoir apprécié cette première manche. Si je sais qu’il faut un temps aux corps pour se régénérer, je compte titiller son esprit pour le moment.  L’étreinte de mon bras le libère un instant, que je mets à profit pour me tourner sur le côté, mon torse désormais appuyé de presque toute sa longueur contre le flanc de Derek. Ma verge mollement renversée sur la hanche de l’alpha. Je l’embrasse alors que ma main retourne payer ses respects à son corps bien entretenu. Les yeux plissés de malice, je susurre à son oreille :

« Il te reste deux gages. La soirée est encore jeune, et tu es le bienvenu à passer la nuit. »

Ma main se perd quelques centimètres sous le nombril de monsieur, alors que je lui offre un regard un peu plus appréhensif. S’il s’y trouve un soupçon d’excuse, c’est de casser l’ambiance, et non pas des propos que je m’apprête à délivrer. J’expose donc mes conditions, qui sont les mêmes pour chaque type que j’invite à partager mon lit :

« Je ne te mettrai pas dehors demain : tu pars quand tu veux. Seulement, il faut que tu saches que je ne partage pas le petit-déj. »

Si je caresse toujours le ventre de Derek de manière aguicheuse, je me suis montré honnête envers lui et ne lui fait pas de minauderies, ni de faux espoirs de lendemains ensemble. J’embrasse le saillant de sa pommette avant de me laisser retomber le dos sur le matelas. Ainsi, il a plus de libertés de mouvement et ne risque donc pas d’avoir l’impression que je le brime, ou que j’ai décidé pour lui du cours des choses. Si ma seconde main ne lui a toujours pas lâcher l’arrière-train, c’est purement parce que le poids de son corps la bloque là. Certainement pas parce qu’il s’agit presque d’une œuvre d’art.
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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyVen 26 Fév 2021 - 20:38

“Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.”
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Une mousse ou deux.

Jay sait inspirer le désir. Rien de vulgaire dans son approche, juste une bonne connaissance du corps d’un homme et une écoute sur le retour des stimuli qu’il me donne. En retour, j’analyse ses réactions. Mes expériences d’amour au masculin m’avaient offert deux profils d’amants. Celui qui se donne, quitte à s’oublier, à la jouissance servile, malaisante. Et celui qui prend, qui cherche à dominer sans partage et pense d’abord à son plaisir puis à celui de son partenaire s’il lui reste un peu d’énergie. J’ai cru être heureux un temps avec ces deux hommes. Avec le recul, j’étais loin du compte et pas si serein que ça.

Ma peau s’enflamme. En suivant Jay chez lui, je savais ce dans quoi je m’engageais : une baise d’un soir. Pas de sentiment dans cet acte, rien qu’un plaisir immédiat qui vide la tête et les bourses. Un besoin masculin, une forme de soupape de sécurité dont la gent féminine ne semble pas avoir besoin, ou pas à ce niveau de fréquence.

J’ai empoigné le sexe de mon hôte depuis un moment, alors qu’il s’obstine à contourner le mien dans une douce torture. Il est clair qu’il possède un tableau de chasse sûrement impressionnant et qu’à comparer, je figurerai de presque chaste. Seulement, l’art maîtrisé qu’il démontre à affoler tous mes sens me fait douter sur un point. Jay n’est pas embarrassé par la pudeur, n’a pas honte de ses envies ni de les exprimer ouvertement comme en témoigne son approche au pub. Une désinhibition qui me fait me demander s’il n’a pas été, ou s’il n’est pas un genre d’hôte ou d’escorte-boy de luxe. J’oublie vite mes interrogations quand il toque à la mauvaise porte.

- Je saurai être délicat.

Je vais pour protester quand ses lèvres m’engouffrent sans préavis. Mon corps réagit sans que mon cerveau commande et mes reins se cambrent approfondissant le contact. Mes doigts crochètent les draps pour trouver une attache stable. Je veux bien le croire. J’ai déjà pris du plaisir en recevant l’autre. C’est simplement une question d’orgueil, un sentiment difficile à museler.

- Si tu es sage, tu auras carte blanche.
- Hum…

Je ne sais pas quoi lui répondre. Le prendre en retour est la première idée qui me vient. Banale et attendue. Tandis que mes pouces remontent de ses fesses au creux de ses reins, je me demande quelle note il va me donner. Je ne suis pas naïf pour ne pas comprendre que Jay me comparera à ses autres conquêtes. J'ai toujours rien eu à faire de l’avis des autres. Seulement, il me plairait d’obtenir un score honorable. Ego mal placé ? Certainement. Besoin de prouver quelque chose. Non. Enfin, pas à Jay, plus à moi-même. D’une reptation du bassin, Jay me délaisse le temps d’ouvrir le tiroir de sa table de nuit pour en sortir du gel et un préservatif. Une hygiène qui s’accorde avec ce que j’ai pu deviner de son style de vie basé sur le sport.

J’accepte sa demande quand il s’enquiert de mon autorisation. Sa prévenance me touche et me permet de baisser la garde. La suite ne me fait pas regretter mon choix. Jay cherche son plaisir, il n’en serait pas à draguer des inconnus dans les bars dans le cas contraire, mais il veille à ce que je le suive dans l’embrasement des sens. Un gentleman dragueur. La question du professionnel se repose. Est-ce important ? Non, pas dans le cas d’un coup d’un soir.

L’agilité de mon partenaire éparpille mes pensées, mon sang entre en fusion. Lorsque je retombe sur le matelas terrassé par une jouissance intense, je me bénis d’être sportif et de travailler régulièrement mon cardio. Mon amant d’un soir, reste collé à mon flanc malgré la chaleur de l’air ambiant et celle de nos corps moites de sueur.

- Il te reste deux gages. La soirée est encore jeune, et tu es le bienvenu à passer la nuit.
- C’est gentil de me donner du temps pour récupérer.

Jay n’est pas un amant à coller entre tous les bras, le monsieur est sportif, même au plumard. Je me sens bien, même si je ne sais quoi penser de cette rencontre fortuite. Il mène clairement la danse, même s’il me ménage de l’espace. Je peux reprendre l’initiative, j’ai deux gages rappelle-t-il. Je considère qu’il a épuisé le sien, mais je crains de passer pour un geignard en le lui signifiant. J’appréhende ce qu’il pourrait me demander et regrette de l’avoir laissé gagner. J’ai péché par excès de confiance en lui proposant ces gages. Mon inquiétude monte d’un cran quand le regard de Jay se fait un poil désolé.

- Je ne te mettrai pas dehors demain : tu pars quand tu veux. Seulement, il faut que tu saches que je ne partage pas le petit-déj.
- Ça me va.

Son corps allège le mien de son poids pour reposer sur le matelas. J’imagine que c’est le signal qu’il me laisse la main. Je prends mon temps. Il y a des choses qui demandent un temps de repos avant de reprendre de la vigueur. Je lève mes fesses pour libérer sa main coincée dessous, me penche pour effleurer sa tempe du bout de mon nez.

- La salle de bain ? Besoin d’une douche rapide avant un deuxième round.

Et d’un moment solo… Je me lève et me dirige selon les indications de mon hôte. Je m’observe brièvement dans le miroir. Ce que j’y trouve me plaît et semble plaire à Jay. J’aimerais lui retourner le plaisir qu’il m’a offert. Seulement, je crains être maladroit. Je réfléchis à un gage que je pourrais lui donner. Mais j'ai peur qu’il ait tout vu tout vécu. Quand le jet d’eau froide frappe ma peau, je me reprends. Quel que soit son jugement, il y a peu de chance qu’il y ait une prochaine fois. Je me sèche sommairement avec la serviette à disposition, après avoir hésité à en utiliser une propre. Pour cela, il m’aurait fallu ouvrir les placards. Or, je ne veux pas avoir l’air de fouiller.

(…)

Bras croisés, l’épaule collée au chambranle de la porte de la chambre, je regarde Jay avec de la malice dans le regard. Du menton, je désigne vaguement son armoire.

- Je suis certain que parmi tes affaires tu as de quoi porter pour ton premier gage et réveiller popol avec un striptease.







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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyMar 16 Mar 2021 - 17:14


Une mousse ou deux ω Derek Hale


Contenu explicite dans ce post.

Je retire ma main à contrecoeur, non sans courber les doigts en un ultime quatuor de caresses. Je ferme les yeux alors qu’il rapproche son visage du mien et me caresse du bout de son appendice nasal. Je sens deux utilités à la question qu’il me pose. D’abord, celle évidente de la politesse. On ne va pas chez les gens en ouvrant toute les portes comme s’il s’agissait d’un moulin ou d’un calendrier de l’avent. Puis, cela lui permet de me faire comprendre qu’il a besoin d’un moment seul. Si je suis déçu de ne pas pouvoir nous frotter le dos l’un de l’autre, je suis également fier de deviner l’avoir chambouler suffisamment pour qu’il ait besoin de souffler, ou de se recentrer.

La lumière citadine qui filtre dans les fenêtres à l’avant et à l’arrière de l’appartement suffisent à trouver ses pas. Je reste donc sur les draps, en attendant d’entendre le loquet de la salle de bain. J’ai également besoin d’une toilette et, contrairement à mon habitude, je devrai me montrer spartiate. Je m’étire et pose les pieds au sol. Je sors de la penderie un petit carré de tissu, en songeant que j’aurais pu indiquer à mon invité où trouver serviette et débarbouillette. Je me dirige à l’évier de la cuisine et imbibe le linge d’eau pour débuter une toilette sommaire, à la lueur de la hotte du four. Je me débarbouille et me rince rapidement, sans prendre le temps de me sécher. La fraîcheur de l’eau et de l’évaporation me fait du bien. De retour dans la chambre, j’attends le mec du soir sur le matelas et en profite pour prendre quelques selfies, au cas où j’aurais envie de mettre à jour mon profil sur mon appli de rencontre. Je repose l’appareil moderne en entendant l’alpha se rapprocher.

Un sourire gourmand aux lèvres, je dévore Derek des yeux. Son attitude de dur-mais-décontracté en dit long sur le rôle qu’il a l’habitude de jouer. Cela correspond à ce que j’ai compris de lui : davantage expérimenté avec, sinon intéressé par, les femmes; ou peut-être les twinks. Je ne dis pas que l’image qu’il me renvoie présentement me déplaît, loin de là. Seulement, que cela ne cause peut-être pas chez moi l’effet attendu. Je suis du regard ce qu’il me désigne alors qu’il me lance mon premier gage. Mon front se plisse un court instant alors que je tente de voir ce qu’il sous-entend par là. Il s’attend définitivement à ce que s’y trouve des vêtements sexys. Je ne sais pas par contre ce à quoi il s’attend, précisément : je ne suis pas fan de cuir, si c’est ce qu’il a en tête. L’idée du strip-tease me surprend en elle-même. Nous sommes tous deux déjà nus, et il désrie que je me rhabille pour me déshabiller de nouveau, langoureusement. Plus j’y réfléchis, plus j’en devine l’attrait. Réitérer une parade nuptiale et éveiller de nouveaux désirs. Je me lève et pointe du menton la porte de ce qui est de toute évidence le garde-robe, un air chafouin au visage.

« Tu veux voir ce qu’il y a dans le donjon ? »

Je passe la porte pour sortir de la chambre en effleurant Derek. Le contact de ma peau qui sent la présence de la sienne sans la toucher réellement est électrisant. Je lui claque la fesse au passage et, quelques secondes plus tard, je reviens avec une chaise de la salle à manger. Ma chambre est assez dégagée pour me laisser la place de donner à Derek le petit spectacle auquel je lui suis obligé. Pendant qu’il prend place sur la chaise, j’ouvre le garde-robe, celui-là même que je lui ai désigné une minute plus tôt, et fouille sur le cintre où sont accrochées mes cravates et autres nœuds papillons. J’en saisi une noire, légèrement plus large que les autres. C’est ce dont j’ai besoin pour ce que j’ai en tête. Je la noue rapidement autour de mon cou avant de la retirer.

J’arrive derrière la chaise où siège Derek et me penche en glissant la main sur son corps musclé, de l’épaule au ventre. Je lui attrape l’oreille entre mes dents et, tout juste avant de me redresser pour lui passer la cravate sur les yeux, lui murmure :

« Il ne faudrait pas te gâcher la surprise. »

En vérité, je ne sais toujours pas ce que je ferai. Ce que je mettrai, surtout. La plupart de mes sous-vêtements sont adaptés au sport, aussi colorés soient-ils, ou non. Je fouille parmi la pile de ceux que je conserve pour la vie quotidienne, et les dates. Un stock fréquemment renouvelé, mais insuffisant pour le moment, comme je réalise que je devrais faire une lessive bientôt. Si les jockstraps à proprement parlé font partie de la pile sportive, j’ai bien quelques suspensoirs dans celle-ci. J’hésite un instant. Certains me semblent bien flamboyants, ou délicats : je n’ai pas envie ce soir d’amoindrir ma virilité pour satisfaire l’égo d’un autre. Je poursuis donc ma recherche jusqu’à ce que mon sourire s’éclaire en mettant la main sur un cadeau qu’Oliver au bout de quelques mois de relation. J’oublie le jalon. Ce qui importe, c’est que j’ai rarement porté ce sous-vêtement dont j’avais oublié l’existence. Je l’enfile, ainsi qu’une paire de chaussettes à rayures grises. Sobre, pour aller avec le reste du costume que j’ai en tête. Je referme l’armoire et, un instant plus tard, la porte du garde-robe. Je termine de rentrer la chemise cintrée blanche dans le pantalon noir. Je passe la veste assortie sur mes épaules et ajoute la dernière touche : la cravate dont je libère Derek. Dès que le col de ma chemise se replie sur celui de la cravate, je m’avance en face de l’alpha. Je pourrais passer pour son collègue de travail, dans cette tenue.

Je pense que j’ai le trac. Chaque fois que j’ai fait un truc du genre, c’était venu spontanément, alors que j’ai l’impression d’y avoir mis bien trop de réflexions, cette fois-ci, à sélectionner quoi porter, quelle ambiance musicale ajouter, etc. J’ai presque l’impression que Derek s’attend à une chorégraphie. Je n’en souris pas moins, bravache, alors que d’un glissement du doigt sur ma montre, je lance la chanson préparée sur mon portable.


Scène 18+:

Toujours est-il que, par réflexe, je ferme les yeux et roule mon dos alors que je chute vers l’arrière. Le bruit sourd de mon poids entier qui termine sur la parquet promet de déranger au moins les voisins du dessous. Par réflexe, je vérifie l’heure, puis j’éclate de rire face à ma maladresse. La chanson est déjà terminée depuis un moment. Je reste étendu au sol alors qu’avec un clin d’oeil, j’interroge l’homme nu :

« Je dois reprendre du début, ou juste maintenant? »
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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptyJeu 25 Mar 2021 - 22:44

“Ce qui est créé par l’esprit est plus vivant que la matière.”
Charles Baudelaire
Une mousse ou deux.

Je crains de l’avoir vexé. Je me suis mal exprimé sur ce que je suppose trouver dans ses placards de fringues. Ou plutôt, ma formulation laisse transpirer l’image que je me suis faite de lui : un homme sensuel porté sur la baise avec des inconnus. Possédant donc des vêtements atypiques. Je vais pour lisser mon propos, quand son visage reprend une expression joueuse après avoir été songeur.

- Tu veux voir ce qu’il y a dans le donjon ?
- Si le prince le permet…

J’ai failli dire « princesse », seulement Jay n’a rien d’une princesse. Il me frôle en sortant de la chambre. Je n’ai pas le temps de penser qu’il continue de jouer dans la subtilité des contacts et l’exacerbation des sens, qu’il me claque la fesse d’un geste convenu. Non pas que cela me déplaise, simplement Jay a l’art de me déstabiliser. Ou cela vient du fait que je ne mène pas le jeu, même là, alors que je viens de lui donner son gage.

Il apporte l’une des chaises de son salon et m’invite à m’y asseoir. Je me sens un peu idiot de m’y installer à poil, alors que c’est moi qui propose le jeu. J’imaginai le mater depuis le lit, mais il semble avoir une idée bien précise de ce qu’il veut faire. Sa première préoccupation est de me rendre aveugle. Si je comprends le pourquoi, cela me retire un degré de liberté. J’inspire et expire profondément et me concentre sur les froissements que j’entends.

Quand la vue m’est rendue, je suis surpris de trouver presque mon alter ego. Je ne peux pas m’empêcher de sourire. Est-ce l’image qu’il a de moi : un homme d’affaires en costard ? Mentalement, je retrace les indices personnels que j’ai pu lui donner. Beaucoup peuvent prêter à une analyse erronée. Mon costume, l’attaché-case, l’ordinateur portable laissent penser que je travaille dans un bureau. La Camaro est une voiture de flambeur qui ne contredit pas l’image de l’homme d’affaires ou le citadin. Ce constat me montre que je ne dois pas non plus tirer de conclusion hâtive de mon côté au sujet de mon hôte. Hôte qui laisse transparaître une légère appréhension. Il semble que j’ai touché les limites de sa désinhibition.

Alors qu’il lance un fond sonore depuis sa montre connectée, je sais que je me sentirais bien con s’il me réclamait la pareille. L’autodérision et la mise en spectacle ne sont pas mon fort. J’oublie vite mes digressions mentales quand son fessier ondule presque sous mon nez. Les raisons du pourquoi je l’ai suivi chez lui reviennent en force. Il est attirant. Jay alterne effleurements et ondulations du corps. Rien ne peut cacher l’effet qui me procure. Je profite du spectacle et caresse ce qui arrive à ma portée. Sa chemise subit une petite sauvagerie affriolante. Je me perds à le contempler, et son regard ne flanche pas quand il croise le mien. Sa ceinture termine sur mes épaules. Une perche tendue pour la suite ? Ses lèvres s’approchent des miennes, mais il se dérobe à l’ultime instant. Il aime ce jeu de petites frustrations. Pas le temps de m’attarder sur ces privations. Ses gestes suggestifs, ses pouces qui tirent sur son pantalon dévoilant la couleur de son sous-vêtement attirent mon œil et ma main qui caresse son flanc. Jay joue le jeu jusqu’à ses expressions aguicheur.

Mes doigts tracent des sillons sur sa peau tandis qu’il se frotte contre ma cuisse. Je dois à mes longues courses en forêt, la maîtrise de ma respiration et donc de mon cœur et de mon sexe. Ma première jouissance m’aide aussi à ne pas démarrer au quart de tour. Seulement, mon excitation augmente d’un cran quand il se met à califourchon sur mes cuisses et que ses mouvements lascifs m’amènent au plus proche de son intimité. J’empoigne sa cravate pour le tenir prisonnier, l’empêcher de trop esquiver. Nos lèvres se trouvent avides.

- Il me reste des vêtements à retirer. Je peux garder la cravate, si tu préfères.
- Non, garde juste les chaussettes !

Je lui donne du mou en lâchant du lest à sa cravate. Quelques mouvements plus tard, l’un des morceaux de tissu m’échappe sous un à-coup involontaire de sa part. Je n’ai pas le temps de le retenir, Jay tombe sur le dos. Cela fait du bruit, je doute que ce soit très douloureux, je m’en enquière quand même.

-  Ça va ?

Apparemment oui, puisqu’il éclate de rire. Farceur, il me demande s’il doit reprendre depuis le début ou s’il poursuit son effeuillage. Je prends un air narquois en me saisissant de sa ceinture qu’il a oubliée sur mes épaules. Je la plie en deux et frappe la sangle contre ma paume. Le bruit claque dans le silence relatif de l’appartement. Je ne laisse pas Jay s’inquiéter plus longtemps sur mes intentions. Je me relève et abandonne le fouet improvisé sur la chaise pour lui tendre une main secourable.

Je l’attire contre moi et glisse mes mains sur ses fesses, baissant le tissu de son drôle de slip. Mon envie est trop forte. Je décide d’accélérer et tant pis pour les gages. Je m’accroupis brusquement, entraînant la tenue de camouflage vers les rayures de ses chaussettes. Je ne suis pas le seul au garde-à-vous. Je profite d’être à la bonne hauteur pour le taquiner du bout des lèvres. Je lui rends la monnaie de sa pièce en esquivant quand il cherche à approfondir le contact.

- Tu sais te rendre désirable…

Ma voix est rauque tandis que je le force à reculer vers le lit. Il n’a pas besoin d’aide pour y basculer ni moi pour l’y rejoindre. Je l’attrape sous les genoux que je ramène de part et d’autre de mes hanches.

(…)

Je me suis écroulé comme une masse. Deux rounds plutôt intenses alliés à la chaleur ambiante ont raison de ma résistance. La veille, je m’étais couché tard pour boucler le dossier que j’ai défendu dans la journée. Je n’imaginais pas faire un extra en soirée.

C’est le fait de ne pas être chez moi qui me réveille. Il fait encore nuit. La respiration de Jay est paisible à côté de moi. Je suis satisfait d’avoir accepté son invitation. Je suis fatigué, pourtant je me sens bien. Je profite d’un mouvement du dormeur pour me lever sans bruit. Avant de m’effondrer et un dernier passage aux toilettes, j’avais pris soin de faire un tas de mes vêtements. Je ramasse mes affaires et file me rhabiller dans le salon. La console de jeux a été mal éteinte, un voyant clignote.

Je me suis assis sur le canapé pour remettre mes chaussettes. Sur la table basse, traîne le bloc note avec nos deux noms séparés d’un trait. Jay devait être parti pour une séance de jeu plus longue. Je laisse mon regard traîner dans la pénombre de la pièce. Les lumières de la ville, qui transpercent les fenêtres, sont suffisantes. Je me saisis du crayon abandonné à côté du bloc-notes et griffonne un court message.

« Merci pour cette soirée.
Derek H.
Ր »


J’arrête mon geste au premier chiffre esquissé. J’allais lui donner mon numéro de téléphone. Jay a été clair sur le type d’intimité qu’il souhaite partager ou non. Le matin n’en fait pas partie. Je tergiverse, puis repose le crayon sans avoir complété la suite de chiffres. Dans l’entrée, je récupère mes chaussures et sors pieds nus sur le palier, puis referme la porte doucement. Je ne peux pas empêcher la gâche de claquer légèrement. Je m’oblige à ne pas tendre l’oreille pour savoir si mon hôte s’est réveillé. Il m’a peut-être senti me lever. Je ne suis pas à l’aise avec les adieux, les au revoir. J’ai un doute : ai-je écrit mon nom en entier ou seulement l’initiale ? Je remets mes chaussures dans le hall d’entrée de l’immeuble, puis sors récupérer ma voiture. Une demi-heure plus tard, je me glisse dans mon lit avec volupté et me rendors sans mettre une quelconque alarme. Le réveil de la maison s’appelle Ian, il a trois ans.






I want answers. Did you ?

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Jay Knezevic

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MessageSujet: Re: Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts]   Une mousse ou deux PV Jay /I\ [Contenu explicite dans certains posts] EmptySam 1 Mai 2021 - 22:11


Une mousse ou deux ω Derek Hale


Contenu explicite dans ce post.

Je n’ai pas pris la peine de répondre à Derek. La question me semble polie, sinon rhétorique. Je reste au sol dans l’attente de sa réponse. Lorsque Derek brandit la ceinture, je dresse un sourcil amusé qui fuit vers mes tempes alors que je sens mon regard briller de malice. Un claquement resurgit, et mon sous-vêtement semble tout à coup plus étroit. La trace rouge dans la paume de l’alpha disparaît rapidement, alors que je regarde sa main un instant, hagard. Je n’ai pas appris à me relever, j’attendais ses instructions. Je me saisis tout de même de la main, qui ne nécessite aucun mode d’emploi, et d’une tension de biceps, nous revoilà calés l’un contre l’autre.
Scène 18+: :

C’est le matelas qui tangue, lorsque le second corps se lève, qui me réveille. J’ouvre une paupière endormie, sans rien dire ni bouger. Il n’est pas impossible que mon invité ait envie d’une miction nocturne. C’est assez fréquent. Je le laisse farfouiller dans l’appartement : il est d’un concept ouvert et il n’y a donc pas énormément de portes avec lesquelles il pourrait s’embrouiller. L’esprit un peu embrumé, je ne m’interroge pas à savoir la raison de son court arrêt au pied du lit, et je me rendors en attendant son retour. Je me fais réveiller de nouveau, ce qui me semble être immédiatement, par la porte de l’appartement qui se ferme. Je tâte derrière moi, en remettant de la place dans mes pensées, puis me lève pour vérifier mes hypothèses. Je m’avance, nu, dans l’appartement, pour constater qu’il s’est barré. Frustré par cette grossièreté, je décide de me doucher à l’eau froide pour m’aider à me rendormir. Je crois entendre une voiture démarrer dans la rue, mais n’y porte pas attention. S’il a décidé que je ne valais pas un au revoir, il ne vaut pas la peine que je tourne mon attention sur autre chose que mon gel-douche.

C’est en faisant le ménage que je trouve sa note. À la lecture, je ne me retiens pas de souffler par le nez, toujours énervé par le départ à l’anglaise du fuyard. Je range le bloc-note et le crayon, puis froisse le papier et le jette à la poubelle. Je vais ensuite à la chambre pour ramasser les vêtements éparpillés au sol, et ramener la chaise dans la cuisine. Je m’habille ensuite, enfilant un ensemble de sport. Le soleil est à peine levé, et je compte bien profiter de ce sursis de température matinal pour aller courir.
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