[Event] "Crasse" Over - Phase annexe parallèle | Punition - Nettoyer le potager des spectres

Maison SERPENSEURS

- Grrrr!

Je fais une tête de Caliméro qui a le don de faire Rire la jeune Griffonnel, Arès et Matrim.


- E-V-A-N-E-S-C-O !

Maison SERPENSEURS

- Ouinnnnnnnnn! Mat’ Ma baguette est cassée!!! Foutue ! Caput !

Un spectre en profite pour me réfrigérer. Berk ! J’espère que Mick s’en sort mieux que moi.

- Evanesco…

Maison SERPENSEURS

- Tsssssssssss!

Je suis fâché, et vexé par ces échecs à répétition. Je tente donc autre chose…

- Confringo…

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- …

Je reste sans voix. Le spectre a littéralement explosé. Enfin ! Ce n’est pas trop tôt. J’examine prudemment ma baguette. Pourquoi ça foire autant ?!

Maison des SERPENSEURS

L’irascible concierge semble aussi surpris que moi de me voir seul au milieu de la vague spectrale déferlant sur le potager à partir d'une sorte de faille immatérielle se trouvant quelque part dans les environs. Pour ma part, je continue d'étudier mentalement les diverses formules me passant par la tète histoire de m'éviter une dizaine de sorts d'évanouissement à la suite. Quitte à pouvoir pratiquer la magie quand bien même il s'agit de le faire dans le cadre d'une punition autant se diversifier pour progresser plus vite. Néanmoins, je peste intérieurement devant le peu de choix s'offrant à moi pour m'acquitter de ma délicieuse tache. Pourquoi délicieuse ? Parce qu'en comparaison des autres punitions celle ci semble étonnement reposante et pas franchement ardue. Je pense que j'ai trouvé. Allons y pour l'élimination de ces êtres lumineux sans consistance appréciant sans nul doute les légumes pour venir coloniser un tel endroit avec un entrain comparable à celui d'un ours découvrant un pot de miel. Mais au moment ou je m’apprête à lancer mon nouveau sort, une jeune fille apparaît  derrière Rusard. La jeune louve court à toute allure et s’arrête devant le concierge qu'elle salue poliment d'un petit signe de la main avant de s'avancer plus tranquillement dans le potager. Je reconnais finalement la jolie rousse des Griffonnels bien plus douée en potion que moi. Kada'an si je ne m'abuse. Je veux la saluer mais elle s'est déjà lancé dans sa tache avec détermination. Alors, je me tourne vers elle et l'observe quelques instants pendant qu'elle fait une nouvelle tentative malheureusement de nouveau infructueuse. Je m'approche de l'apprenti Griffonnel d'un pas tranquille et lui lance : T'en fais pas Kad...

Mais, mon encouragement est interrompu par un cri de la jeune femme contenant une bonne dose de rage et d'insultes envers les spectres qui continuent de voleter ça et là autour de nous comme pour narguer la jeune louve avec une verve toute spectrale. Je ne peux réprimer un sourire amusé tandis qu'elle m'adresse un sourire innocent après avoir jeté un coup d’œil en biais à la sortie. Non, Kada ne m'abandonne pas dans ce potager avec cette corvée machinalement ennuyante au possible. La louve tripote ses cheveux avec nervosité et je vois la détermination s'accentuer sur les traits de son visage et traverser ses yeux d'un joli bleu clair. Je murmure pour l'aider dans sa prochaine tentative car je suis persuadé que la Griffonnel est une battante qui n'abandonnera pas avant d'avoir réussi : Relâche toi Kada'an. Respire. Ne te crispe pas et ne te focalise pas sur l'objectif. Laisse les choses se faire d'elle même.

J'esquisse un grand sourire lorsque la jeune sorcière parvient à faire disparaître le spectre dans un nuage de fumée verdâtre. Ma baguette pend désormais au bout de ma main orientée vers le sol dans lequel une rangée de légumes tente de grandir tant bien que mal malgré le vandalisme spectral des alentours. Pauvres courgettes, citrouilles et potirons ce n'est pas une vie ça. Je murmure de nouveau pour la jeune louve lorsque je me rends compte que sa transformation s'est déclenchée malgré elle : Tu vas y arriver. Inspire. Expire et vas y. La jeune louve esquisse un sourire féroce après avoir retrouvé son calme et parvient à envoyer un autre spectre dans les abysses. Je m'approche de la louve et tends une main pour qu'elle tape dedans avant de lui adresser un grand sourire en disant : Bien joué Kada'an. C'est à ce moment là que deux Serpenseurs débarquent à leur tour dans le potager et je reconnais rapidement Chad et Matrim. Je me tourne vers les deux hommes et leur adresse un signe de tète avant d'éclater de rire lorsque le loup me demande si j'apprécie la sensation  que procure le passage d'un spectre à travers mon être. Je réponds : C'est spécial. Il faut aimer les bains glacés je dirais.


Satisfait d'avoir reçu autant de renfort en si peu de temps d'autant plus qu'il semble que Chad n'était pas puni et est donc volontaire, je me dis qu'il suffit donc de demander intérieurement quelque chose et paf. Cormier avait peut être raison finalement. J'ai peut être du sang de génie dans les veines ou un ancêtre génie, un cousin au troisième degré. Non personne, je me fais des films bien évidemment. Mais, il faut dire que je suis ravi d’être assisté dans ma tache par autant de personnes. Avec un tel contingent, nous ne devrions pas y passer la nuit et je pourrais aller profiter du confort de mon lit plus tôt que prévu ou fouiner dans les installations des Serpenseurs pour tenter de dénicher des preuves de l'existence de mon paternel dans ce monde caché. Je lève de nouveau ma baguette, prêt à me remettre dans le bain si je puis dire. Rien à voir avec l'expérience de tout à l'heure. Une fois cela m'a suffit. La froideur reste plus longtemps que je ne croyais dans les os, c'est frigorifiant. Mais rien d'étonnant à cela car tout ce qui a trait à la mort a tendance à avoir cet effet. Je suis plus que bien placé pour le savoir.

Un sourire étire lentement mes lèvres lorsque l'exclamation de Chad atteint mes oreilles. Je suis heureux de constater que je ne suis pas le seul à utiliser un langage aussi délicat que celui des grossièretés ayant trait au monde magique. Le loup garou m'adresse une grimace amicale prouvant qu'il ne m'en tient nullement rigueur puis il retente sa chance. Je lance un sourire à Chad après sa réussite mais n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit puisqu'il a poussé la jeune Griffonnel en arrière pour lui éviter de se faire traverser par un spectre. Kada'an me percute brutalement et je la rattrape de justesse avant qu'elle ne tombe. Je me fends d'un simple haussement d'épaule pour lui indiquer que ce n'est rien. Les pitreries de Chad dues à ces échecs successifs ont le don de nous faire rire et de mettre la bonne ambiance dans le groupe mais je remarque que ses échecs ont minés le moral du Serpenseur qui finit par faire exploser un spectre. L'explosion de l'ètre immatériel illumine les lieux et durant quelques secondes la nuit est parfaitement éclairée et nous voyons le monde comme en plein jour.

Je manque d'exploser de rire en notant l'expression de Rusard. Mais retrouve bien vite mon sérieux lorsque une volée de spectres fonce sur notre petit groupe visiblement rendue furieuse par l'attaque de Chad. Je lève ma baguette, inspire longuement, relâche mes muscles tout en me concentrant sur le sort que je souhaite lancer. Encore une fois, je ne me focalise pas sur le résultat mais plutôt sur la magie qui vibre au bout de ma baguette puis je lance mon sort en fermant les yeux. La magie est un art délicat et complexe et les moyens de parvenir à l'utiliser semblent différents pour chaque individu. En ce qui me concerne, je lâche prise à chaque sort lancé. Lâchons prise. Le sort s'échappe de mes lèvres tel un murmure porté par le vent. Confringo. Si ca a marché pour Chad...

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Autant pour moi. Je voulais dire ce qui a marché pour Chad ne marche pas franchement pour moi et puis il semblerait que je sois bien plus doué pour lancer des sorts informulés. Comme si la magie n'acceptait de passer à travers ma personne seulement lorsque je m'abandonnais entièrement à ses bons soins et que tout devenait instinctif et non soumis à la rationalité que crée l'usage de la parole. Car à la base, ce que nous manions n'est rien de plus que de l'énergie pure. Je suppose que l'énergie n'aime pas que je crée d'interférences entre mon être et sa substance en utilisant des mots. Les mots dénaturent les choses et ôtent de la saveur à l'émotion. On ressent les choses sans pour autant avoir besoin de mettre une explication dessus. Je pars sûrement très loin dans mon délire là et essaie par la même de mettre des explications sur des choses inexplicables mais que voulez vous foirer ne fait jamais plaisir. Ma baguette se baisse irrémédiablement en même temps que mon bras et un sourire étire mes lèvres tandis que je lance à Chad avec un haussement d'épaule nonchalant : Il semblerait que je n'ai pas ton talent pour faire exploser les choses. Puis, je me jette sur le coté pour esquiver un spectre bien désireux de me donner un avant goût d'une expédition non désirée au Pole Nord et parviens à l'esquiver de justesse avant de me faire traverser par un de ses congénères bien plus vicieux qui attendait sûrement son moment pour frapper au moment propice. Je frissonne malgré moi et peste contre ces satanés transparents qui ne pouvaient pas prendre de pause entre leurs assauts désagréables. Je pousse un bref soupir de mécontentement car je n'avais pas vraiment dans l'idée que cette corvée nous pose autant de soucis. Après tout nous étions quatre. Trois élèves confirmés et une apprentie. Cela me semblait amplement suffisant pour régler le compte d'une bonne dizaine de perturbateurs narquois à travers lesquels on pouvait apercevoir la bâtisse à priori en ruines servant de QG aux élèves de Griffonnels. Une bâtisse qui semblait en ce moment me narguer en chantonnant : Et bien tu n'es pas prêt de te remplir la panse le serpent. Et encore moins de roupiller comme un dragon. Bon d'accord, c'est complètement stupide et les rimes laissent clairement à désirer. Mais, je vous livre mes impressions brutes comme elles viennent alors. Ne me jugez pas trop vite. Bon, hors de question que nous nous fassions ridiculiser par ces crottes d’hippogriffes fantomatiques. Je me baisse de justesse pour éviter le vol plané d'un Casper arrogant et lance mon sort suivant avec une hargne bien réelle comme si je souhaitais et pouvais les faire tous disparaître d'un seul coup de baguette magique pour le coup. Je vise le Casper revenant à la charge avec un plaisir évident et récite mentalement la formule désirée comme pour renforcer son effet attendu et m'assurer que je vais réussir. S'il fallait de l'émotion en voilà plus qu'il n'en faut. J'ai envie de faire flamber ce ramassis de fantômes des bois avec une ardeur sauvage. La formule tenant en un mot s'échappe de mes lèvres telle une balle de fusil quittant le canon d'une arme à feu : Duro !

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Et. Et. Et c'est un lamentable échec pour ma tentative de solidification spectrale ce qui est bien dommage parce que j'aurais adoré voir le spectre changé en statue en plein vol s'écraser aussi lamentablement que mon échec sur le sol terreux du potager et se briser en une multitude d'éclats de pierre. Tant pis. Je jette un coup d’œil vers mes partenaires de corvée et me contente d'un haussement d'épaule désabusé. Notre prestation collective étant bien en deçà de nos attentes respectives, je ne souris plus et grommelle quelque chose en rapport à cette foutue corvée. Mes renforts ne m'auraient tout de même pas apporté la poisse hein. Non, cela ne peut que venir de moi même. Tss. Je me sens bien stupide d'avoir donné des conseils à Kada'an tout à l'heure alors que je ne suis pas fichu de faire disparaître deux ou trois spectres. Je jette un coup d’œil vers la nuit désormais tombée et ne peste même pas lorsque je suis traversé par un autre spectre qui virevolte quelques instants autour de ma personne après son forfait avant d'aller jeter son dévolu sur un autre sorcier présent. Pour ma part, je n'ai plus aussi froid que les autres fois puisque ma colère me réchauffe suffisamment pour ne pas me sentir frigorifié. Je fais tourner ma baguette entre mes doigts avant de plonger mon autre main dans ma poche pour en ressortir une dragée que je porte à mes lèvres avec appréhension tout en observant Matrim. Le seul à ne pas encore avoir lancé de sort. Je pense quelque chose comme allez vas y éblouis nous. De toute manière, cela ne pourrait pas être pire que nos échecs respectifs n'est ce pas. Je crache la dragée qui traverse un spectre récidiviste lorsque l'immonde goût vient souiller mon palais. Non, mais sérieusement. Quand vous vous dites que vous ne pouvez pas tomber plus bas. Fourrez les mains dans votre poche, sortez y une dragée de Bertie et vous verrez vous retrouverez très vite le sourire à moins que vous ne maudissiez le fabricant de ces douceurs aux goûts étonnants pour cause d'envie de vomir pressante. Je jette un autre regard vers notre petit groupe et souris devant leurs expressions amusées. Je lance un : Quelle soirée de merde on est d'accord ? Mais bon au moins on s'est bien marré pas vrai.

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Je souris grandement à Arès pour ses encouragements qui semblent être efficaces, car j'arrive à me calmer au son de sa voix, grave mais amicale. Rassurante. Je le remercie d'un mouvement de la tête et regarde autour de moi. Si Matrim n'arrive pas bien...
Une vois me coupe dans mon élan et je me tourne vivement. Comment je ne les ai pas entendu arriver ? Matrim est accompagné de.. Euh.. There... Non... Chad ? Oui, c'est plus juste que Therence, je crois. Ils n'ont pas la même allure.. Puis un élément me tape l’œil. Chad n'a reçu aucune punition non ? Il est donc volontaire. Je pousse un soupir de soulagement à 4 ont est plus efficace qu'à 3.. Normalement..

-Oui ! Je crois que l'on a besoin de renfort.. J'ignore pourquoi.. Mais la magie semble.. capricieuse..  

J'espère qu'au moins lui aura plus de succès que moi..Il sort sa baguette et se lance... Pour rater sa cible. Et comme pour moi.. Son échec est soldé par un autre.. Je ne peux me retenir de rire quand il peste avec autant de politesse que moi et secoue sa baguette dans tous les sens. Et avec une voix forte et déterminée, il réussit enfin à faire disparaître sa cible..

-Capricieuse hein..

Avant que je puisse dire autre chose, un attention surgis de sa bouche et il me bouscule. Arès me rattrape entremis et j'explose littéralement de rire devant sa tête drôle à s'en péter les bretelles.

-Oui, je vais bien ne t'en fais pas Chad ! Et merci, j'avoue que me faire traverser par un truc aussi répugnant ne m'emballe pas vraiment..

Son nouvel échec me plis en deux. Jamais je n'aurais pensé qu'une punition aussi laborieuse pourrait être aussi drôle. Les garçons sont vraiment adorables amusant. La corvée en devint plaisante. Je regarde Chad échouer encore.

-On va y arriver ! Je ne sais pas si ce sont les spectres ou les baguettes qui nous font tourner en bourrique, mais on ne va pas se laisser abattre !

Suite à ça, le serpenseur volontaire essaie un nouveau sort "Confringo".. Je regarde le résultat et sursaute quand le spectre explose.. Intéressant.. Je le note dans ma tête pour l'essayer plus tard quand Arès se lance dans le même sort... Et loupe.. Je  grogne peux peu face à.. notre malchance à tous et me demande si c'est une bonne idée de faire exploser quelque chose... Mais pourquoi pas après tout ? Qui sait...

Suite au "duro" raté  d'Arès, je me concentre pour tenter le sort d'explosion... je vise un spectre qui fonce sur la droite de  Matrim et essaie de lui éviter une douche froide..

Confringo !

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C'est avec un certain ébahissement que je regarde le spectre exploser à un cheveu du serpenseur. Mais c'est avec incompréhension que je vois le sort ricocher sur un second spectre qui suivait le premier de très près. Euh.. Ok.. Je suis donc une durite sur patte et fait exploser les choses fantomatiques comme une grenade fait exploser des maisons.
-Bon bah.. Matrim, je te prive de deux douches désagréables.. J'espère que tu ne m'en veux pas trop... D'après Chad c'est quelque choses d'impressionnant si j'en crois son"beurk" magnifique de toute à l'heure...

Je préfère ranger ma baguette une bonne fois pour toutes. La magie, c'est aussi effrayant qu'un.. qu'un quoi ? Qu'est-ce qui peut être aussi effrayant que cela ? Un scremeur ? Une araignée de deux mettre de haut qui t'envoie sa toile dans les cheveux alors que tu as rendez-vous pour une répartition ? Qu'un hooligan à jupette courte qui envoie de l'encre verte ? Non.. voilà qui est drôle en fait. Chiant d'avoir un truc vert dans mes cheveux roux, mais drôle. Un homme en jupe quoi.. c'est du jamais vu..

-En effet, Arès. Je crois que je ne me suis jamais autant plié en deux à rire aussi fort. Du bon dans du mauvais, ça rend la chose meilleure non ?

V’la les Points

+ 10 points pour Mademoiselle Kada'an Ravewood pour sa réussite critique.

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Mes déboires avec mes sorts font beaucoup rire la jeune fille de la maison griffonnel. Mais son hilarité n’est pas méchante, et je prends aussi le parti d’en rire. Arès connait à son tour des déboires successifs, m’amenant des larmes dans les yeux tant notre situation en devient burlesque. Au milieu des spectres, c’est un groupe d’élèves plutôt joyeux qui brassent à faire un ménage somme toute pas si aisé. J’espère que Mick passe un moment pas trop pesant avec Garnet dans les pieds.

- Quelle soirée de merde on est d'accord ? S’exclame le grand baraqué. Mais bon au moins on s'est bien marré pas vrai.

Kada’an encouragée par notre nonchalance s’active aussi et réussi de main de maitre un nouveau sort.

-Bon bah.. Matrim, dit-elle,  je te prive de deux douches désagréables.. J'espère que tu ne m'en veux pas trop... D'après Chad c'est quelque choses d'impressionnant si j'en crois son"beurk" magnifique de toute à l'heure...

- Oui et Berk était bien faible pour exprimer mon avis ! Renchéris-je.

Le potager raisonne de bruits qui devraient être lugubres si nos rires ne couvraient pas les râles des spectres. J’ai même l’impression qu’ils sont vexés de notre réaction. Ils virevoltent de partout.

- Mat’ ? Dis-je à mon ami. Tu as l’intention de les photographier ou tu dors debout ?

Je taquine mon ami qui nous regarde le regard un peu dans la lune. Nouvelle attaque des spectres qui nous foncent dessus en formation groupée. J’attrape la jolie rousse par la taille et dans un pas à quatre temps digne d’une valse, j’emporte la griffonnel hors du passage des spectres. Nous prenons la pose un instant, ma main sur sa hanche et l’autre lui tenant galamment la main. Mais nos pitreries nous valent de nous faire surprendre à revers et deux spectres nous traversent de concert.

- BEURK !!! M’écrié-je en cœur avec la rouquine. C'est froid !!!

C’est désagréable, mais ne nous empêche pas de nous plier de rire sitôt les spectres passés. Je fais un grand geste avec ma baguette.

- Poussez-vous le grand Chad Wilder va jeter un sort !

Je prends les airs de Mickey dans fantasia, les bras levés avec emphase je fais le geste de manière dramatique. Kada’an hulule de rire à mes côtés et Arès se moque de ma « classe ».

- Salveo maleficia !

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- Tadam !!!

Tel un maestro, je salue la foule en délire. A gauche, à droite, au mili…

- Berk !!!!

J’ai bien posé un sort de protection… piégeant les spectres à l’intérieur ! La bonne nouvelle c’est qu’il n’en arrive plus de nouveaux. Un ectoplasme vient encore de s’inviter dans mon corps. Je pars en courant, mimant une terreur sans nom, un spectre aux fesses. Je passe sous le nez de la rouquine dont le rimmel coule à force de rire. Un spectre toujours à mes trousses, je finis par tourner autour d’Arès qui se demande quand j’aurais fini mes pitreries.

- Arg ! Je viens d’écraser une courge ! Je vais être maudit !

Je manie à nouveau ma baguette. Il faut quand même qu’on en finisse.

- Evanesco !

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- Oéééé! J’ai trouvé une chocogrenouille !

J’attrape la jeune louve pour un pas de danse avant de lui coller Arès en cavalier.

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Je suis surprise lorsque Chad m'attrape et m'entraîne dans une valse que, jamais, j'aurais cru réussir si l'on m'avait demandé de danser. En 4 temps, il me semble, on tournoie ensemble, le rire qui pend au nez et évite ainsi un groupe de spectres que notre amusement semble rendre fou ! Ce n'est plus nous qui attaquons mais eux ! et à plusieurs en plus ! La danse s'arrête et je n'arrive pas à arrêter l'hilarité. Ce n'est alors qu'un second groupe que l'on voit qu'au dernier moment nous traverse ! Et avec enthousiasme et synchronisation, on s'exclame en même temps.

-BEURK ! C'est froid !

La connerie est à son comble et j'ai plus l'impression d'être avec un groupe de copains un soir d'Halloween que dans une école de sorcellerie avec des gras de la maison adverses en train d'effectuer une punition pour un sort ou une potion raté !

Quand le Grand Chad décide alors de faire un nouveau sort, je me recule gentiment. Autant il peut le réussir, autant avec la chance que nous avons, il peut le foirer. Mais j'aurai dû faire confiance au Grand Chad qui réussi haut la main.

-Bravo au Grand Chad ! Dis-je en attrapant mon chapeau imaginaire et le baisse bien bas dans un salue théâtral.

Mais le spectre n'a pas trop aimé de se retrouver enfermé dans un sort de protection et s’élance sur le sorcier responsable le traversant. Je regarde Chad courir dans tous les sens avec un spectre au cul, criant et gesticulant imitant avec ironie une personne fuyant la mort. J'en pleure de rire tellement que je n'arrive plus à arrêter. Il continue son manège en tournant autour d'Arès..

Après avoir écrasé une courge et sortit à nouveau sa baguette pour faire disparaître un spectre, Chad me rattrape une nouvelle fois et dans un pas de danse, me pousse gentiment dans les bras d'Arès.

J'ai mal aux cotes à force de rire et me penche, la tête contre le ventre du sepenseur, le visage à moitié effacé..

Je crois que j'ai plusieurs ris en 1 heure que mes ancêtres en 5 générations !

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Les ténèbres nocturnes emplissaient désormais complètement le ciel crépusculaire et un croissant de lune balayait de ses éclats nacrés les aspérités de l'étendue terrestre au milieu de laquelle un petit groupe de vivants tentait d'enrayer la fantomatique menace d'une nuée de spectres moqueurs virevoltant sans ordre de bataille et dans le chaos le plus complet. De temps à autre, un spectre parvenait habilement à traverser un des élèves prédestinés à remplir cette fastidieuse corvée par un curieux concours de circonstance. Les assauts des immatériels étaient désorganisés et ne suivaient aucune logique prédéfinie ce qui rendait bien plus difficile toute application d'une tactique humainement réfléchie. Tout n'était qu'adaptation dans le cas présent. Ils frappaient sans crier gare et nous leur rendions la pareille le mieux possible en prenant en compte le fait que nous échouions une fois sur deux. La magie était elle capricieuse ? Nos baguettes de qualité moyenne ? Ou étions nous tout simplement mauvais ?

Impossible à déterminer et au fond cela n'avait pas grande importance pour la simple et bonne raison qu'il n'y avait aucune compétition ici, aucune rivalité mais seulement de la coopération, de la bonne humeur et du plaisir. Autant de choses que l'on ne s'attendait pas franchement à trouver dans un lieu de punition postérieur à un premier jour de cours éreintant et laborieux. Mais qui avait pourtant bien vite pris racine dans ce lopin de terre cultivé contre toute attente. La camaraderie présente était belle à voir et prouvait que la plupart des élèves ne prenaient pas à cœur la séparation des maisons d'une manière excessivement exacerbée. Enfin, je supposais que cela dépendrait des personnes et que les affinités au cours de l'année à venir seraient bien plus le fait des différences de caractères et des antagonismes entre les individus. Comme le prouvait la relation idyllique entre Chad et Therence par exemple. Quoi qu'il en soit, je ne comptais pour ma part pas me prendre la tète avec des futilités quelles qu'elles  puissent être. Étant donné que je n'étais pas venu à Beaconlard pour traiter de telles futilités. Une bien mauvaise idée que de penser au nom de l'académie magique nous accueillant. Mon estomac me le faisant très vite comprendre. Quelle idée de nommer une école magique de cette manière ? Y' aurait t'il une ironie à saisir dans ce propos ? Quoi qu'il en soit ma faim grandissante allait devoir attendre car notre tache était loin d’être terminée.

Je me tourne alors vers la noirceur envoûtante de la foret toute proche et observe les rais de lumière lunaire créer des ombres sur les grands arbres majestueux et laisse mes oreilles capter le fourmillement des sons de la lande forestière plongée dans l'obscurité nocturne. Une symphonie de cris, hululements, hurlements et autres chants bestiaux étaient décelables pour qui se donnait la peine de tendre l'oreille et de s’imprégner de la vie grouillante des alentours. De nombreuses créatures diurnes commençaient tout juste à s'activer sans compter les créatures magiques propres à ce nouveau monde s'étendant devant nos yeux. Je reporte finalement mon attention sur le potager en me demandant pourquoi aucun cousin maléfique de Casper n'ait profité de mon moment de contemplation pour me chatouiller les entrailles d'une manière fort courtoise et distinguée comme ils appréciaient visiblement tant le faire. J'imagine que c'est bien plus agréable de noyer quelqu'un dans la glace alors même qu'il fait tout pour l'éviter. Sans la volonté d’opposition de l'adversaire cela n'a pas la même saveur pas vrai le spectre. Je me baisse vivement dans la foulée pour m'éviter un autre contact désagréable avec nos redoutables mais collants spectres. Un mince filet de vent fait voleter les cheveux roux de la jeune griffonnel tandis qu'elle ne se laisse pas abattre par nos échecs successifs et nous encourage d'une voix claire et forte. Ainsi, c'est la plus jeune d'entre nous qui montre l'exemple et nous harangue avec une verve féroce. Un sourire s'étire de lui même sur mon visage miné par mes échecs et ce sourire s'élargit de lui même devant l'expression de Kada'an lorsqu'elle constate que son confringo a fait explosé le spectre qui fonçait en piqué sur Matrim.

Un petit rire s'échappe de mes lèvres pourtant closes. Quand on pense que cette soirée de punition est le moment le plus agréable de ce premier jour de cours, il y a de quoi se marrer. Mon expression reflète rapidement celle de la jolie rouquine qui se demande comment son sort a pu atteindre un autre spectre dans la foulée. Son expression est littéralement hilarante mais je me retiens de rire étant donné que la mienne est très proche de la sienne. Bien que je pourrais très bien rire de moi même notez le bien. L'auto ironie ne me déplaît pas. Un orgueil n'acceptant pas la moquerie est un orgueil démesuré. Et, le nombre de personne pouvant en revendiquer un devrait être à mon goût bien plus bas qu'il ne l'est en ce monde. Car bien peu de gens ont accompli de quoi  s'en revendiquer. Autrement dit, les légions de péteurs plus haut que leurs culs m'horripilent. J'ai toujours l'envie de balancer à ce genre de personnes qu'il finiront comme les personnes n'ayant pas leur orgueil. C'est à dire mort et enterré, rayé de la surface du monde. Sagesse macabre d'un enfant de la mort à vot'service messieurs dames. La jeune louve me confirme qu'elle est d'accord avec moi  au sujet de cette soirée fort agréable contrairement à ce que l'on imaginait probablement tous en venant l'effectuer.

Je lui réponds de nouveau avec un sourire: Bien meilleur tu as raison. L'enfer est pavé de bonnes intentions comme on dit. Je jette un coup d’œil vers Chad et Matrim et éclate de rire en constatant que mes échecs ont donné les larmes aux yeux au loup. J'esquisse une moue faussement boudeuse avant d'éclater de nouveau de rire puis d 'écouter  la discussion des deux loups garous autour de la sensation que procure la traversée d'un spectre à travers notre personne. Je me dis qu'ils y vont un peu fort au sujet de cette traversée car pour ma part c'est simplement désagréable sans pour autant être mortifère ou d'un dégoût profond. Il y a bien plus dégoûtant notamment et j'en suis persuadé la dératisation des sous sols. Mais, ce genre de perception varie fortement selon les individus. Néanmoins, ils ont parfaitement raison sur le point que c'est franchement une expérience à oublier. Mes os glacés ne me le font que trop bien comprendre. Les rires de notre groupe couvrent amplement les râles lugubres des spectres qui semblent mal le prendre et redoublent d'efforts pour nous faire regretter notre insouciance. Je bondis sur le coté pour esquiver un glace les os téméraire tandis que Chad taquine son ami Matrim qui semble perdu dans ses pensées au milieu du potager. Je baisse une nouvelle fois la tète pour ne pas sentir les os de mon visage se geler au passage d'un glace les os au moment ou Chad se lance de nouveau dans la bataille avec une telle emphase que je ne parviens pas à réprimer un nouveau rire et lance : Quelle classe Chad ! Tu nous en mets plein les yeux. Allez vas y éblouis nous.

Je sifflote avec appréciation lorsque son bouclier piège les spectres restants dans une sorte de et bien de piège tout simplement. Tous ? Ah ben non pas tous puisque quelques resquilleurs ont échappé au joli coup de notre grand magicien en chef. Kada'an explose de rire et me donne l'impression qu'elle ne va pas tarder à pleurer de rire à son tour. Pour ma part, je tourne sur moi même en fixant Chad avec un air sévère sur les traits-le genre d'air que l'on s'attend à voir sur les traits de Severus Argent par exemple- néanmoins un sourire en coin prouve que je tente tout simplement de rester digne face à cette farce dont nous sommes tous les dindons tout autant que nos désagréables amis sans consistance. Je dois faire des efforts pour ne pas me rouler par terre en riant. Mes efforts admirables il convient de le souligner portent leurs fruits puisque je parviens à épargner ma dignité. Avant de m'exclamer d'un air solennel : Repose en paix O toi jeune courge. Morte innocente d'une guerre qui n'était pas la tienne. Tu nous manqueras. Non tu ne seras pas maudit mon vieux. Elle m'a dit qu'elle te pardonne.

Le garou serpenseur fait ensuite disparaître un autre spectre d'un mouvement sec de sa baguette. Un sourire étire de nouveau mes lèvres lorsque j'entends Chad s’exclamer comme un gamin le jour de Noël qu'il a reçu une chocogrenouille. Je me plie en deux lorsqu'il se met à valser avec la jeune griffonnel. Après une bonne minute de mouvements chaloupés ,Chad pousse gentiment Kada'an dans mes bras et je pose mes mains sur son dos en riant. Contre moi, Kada'an est littéralement morte de rire et pliée en deux la tète contre mon ventre. Durant une poignée de secondes, je m'inquiète qu'elle ne manque de souffle à cause de tout ce rire. On ne sait jamais les drames peuvent sortir de nul part. Mais, quand elle ramène son visage un peu plus haut son expression m'indique que la seule chose qu'elle risque c'est une nouvelle crise de fou rire. Je confirme d'un petit signe de tète que c'est également mon cas. Je ne me rappelle pas m’être déjà autant marré et pourtant avec Jasy et Mala ou même Trey, Milan ou d'autres membres du clan j'avais amplement de quoi faire. Voilà quelque chose de magique pour le coup. Nous sommes tous retombé en enfance l'espace d'une soirée et je n'aurais pas cru pouvoir prendre autant de plaisir à effectuer une punition.

Je lance à Kada'an : Je crains de ne pas avoir le talent de Chad pour la valse. Mais... J’entraîne la louve dans un pas involontaire pour esquiver l'attaque plongeante d'un glace les os. Puis un autre pour esquiver l'un de ses camarades semblant très attiré par la perspective de traverser deux corps humains à la fois. La présence de la jeune griffonnel contre moi est agréable car réchauffante. La température d'un corps étant relativement élevé, mes os se réchauffent grâce à ce contact inopiné. J'esquisse un grand sourire et reprends : J'imagine que la perspective de nouveaux beurks nous aide à nous améliorer en valse. Je te libère bientôt mais j'aimerais bien profité de ta bonne fortune si tu le veux bien. Je lève brusquement ma baguette et fais un nouveau pas avec Kada'an pour m'orienter vers le petit groupe de spectres encore coincé dans le piège de notre ingénieux grand Chad. Puis, je lance : Bombarda Maxima Autant faire d'une pierre trois coups.