Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont]
2 participants
Auteur
Message
Tobias Rapier
Brumes du Passé : Humain Meute & Clan : Rapier's Familly Âge du personnage : 45 ans
Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 46 ans
Brumes du futur : Loup Alpha Meute & Clan : Rapier's Pack Âge du personnage : 55 ans
Alias : Le Freak Humeur : Dantesque Messages : 1132 Réputation : 295 Localisation : Jamais loin de sa flasque
Sujet: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont] Ven 19 Oct 2018 - 11:24
Tobias Rapier & Wesley Beaumont
Comment se ridiculiser en une leçon
En train de tirer sur sa cigarette comme un forcené pour se calmer les nerfs, il pensait aux recherches qu'il avait fait sur le jeune libraire. Monsieur Beaumont avait 25 ans, fils aîné d'une famille plus qu'aisée de la Louisiane, avec un petit frère qui avait visiblement été éloigné du reste du troupeau en cours de route. Wesley avait finalement finit par lui aussi s'éloigner de ses parents, une petite amie un poil intrusive sur les bras. Cette dernière chose avait eu le don de le faire sourire, puisqu'il connaissait lui même le sexe vers qui était désignées les inclinations romantiques du libraire.
Il avait finit par le contacter, alors que le professeur n'y croyait plus vraiment. Il avait craint que le jeune homme ai changé d'avis, ou tout simplement répondu positivement à son invitation uniquement pour lui faire plaisir, sans vouloir y donner suite. Au bout de neuf jours il avait reçu un message, lui demandant s'il était toujours d'accord pour boire un verre en sa compagnie, et le chasseur avait dû se faire violence pour ne pas répondre immédiatement. Il avait fait attendre le libraire deux longues journées avant de lui demander quelles étaient l'horaire et la date qui lui conviendrait le mieux.
C'était ainsi qu'il se retrouvait un vendredi à dix neuf heures trente précises devant le Pink Print, terminant de fumer sa cigarette, pompant dessus comme un noyé cherchant une bulle d'oxygène, ou juste un peu de cran dans son cas. Si son visage restait aussi impassible qu'à l'habitude, son ventre se serrait à l'idée que le blond lui pose un lapin, se retrouve face à une imprévu ou tout simplement vienne pour se rendre compte que le professeur n'était rien de plus qu'un détraqué. Car c'était ce qu'il était. Qui irait donc déposer chaque matin, aux première heures de l'aube un bouquet de fleurs devant un commerce ? Surtout quand il était si simple de revenir plus tard dans la journée et remettre celles-ci directement entre les mains de leur destinataire. Des roses, toujours les mêmes. De délicats boutons, dans les teintes rosées, tirant progressivement vers le carmin. De ce qu'il avait pu en voir à travers la vitrine de la petite échoppe, celle-ci en était à présent remplie, signe que ses présents ne finissaient pas directement dans la poubelle. Se sentant encouragé face à cette constatation, il avait continué. Ne comprenant pas que son comportement pourrait être vu comme quelque chose de gênant, à la limite du harcèlement.
Il finit par jeter sa cigarette au loin, achevant de l’éteindre en la frottant entre ses doigts, puis il poussa la porte du bar. Il salua Jerry en pleine action d'un simple mouvement de la tête, évitant de laisser son regard s'attarder trop longtemps sur les bouteilles, viles tentatrices, rangées derrière lui. Il n'alla pas vers son siège habituel, préférant partir à la quête d'une table pour un peu plus d'intimité. Cette pensée fit se serrer son ventre un peu plus, alors qu'il continuait de se demander s'il n'était pas en train de faire une belle bêtise. En tout cas, même si c'était une erreur, il voulait la faire. Il avait eu deux semaines pour réfléchir, prendre sur lui et finalement comprendre qu'on ne pouvait pas tromper une femme morte depuis bientôt seize ans. Sa sœur Jasmine qui l'appelait régulièrement depuis son internement avait failli s'étouffer lorsqu'il lui avait demandé des conseils. Il avait lui même frôlé l'attaque quand il avait reçu un mail, quelques heures plus tard, remplit de liens vers des sites expliquant de façon trop détaillée le fonctionnement des relations intimes entre hommes.
Il s'installa à une table, observant Jessie et Alessandro s'affairer en salle. Ce dernier donnait des coups de mains de plus en plus réguliers à son personnel depuis le départ de Conrad. La jeune femme finit par venir vers lui, semblant un peu surprise de le voir si loin du bar. Il se senti forcé de répondre à son interrogation muette, avant de passer commande.
-Bonsoir Jessie, un café et un whisky double sans glace. Je laisse le choix à Jerry, mon ami voudra sûrement commander lui aussi en arrivant.
La jeune fille s'évapora en direction du bar, et il fixa calmement ses mains, tentant de trouver une occupation à son cerveau. Puis il les fit courir le long de sa veste noire, remettant en place des faux plis qui n'existaient que dans sa tête. Il se força à inspirer doucement, souriant à nouveau à Jessie quand elle posa sa commande devant lui. Il sucra son café, le remuant délicatement, laissant le métal résonner contre la céramique, cherchant un peu plus de calme au fond de lui avant de finalement serrer son verre de whisky pour le vider d'une longue gorgée. Un chose était claire il appréciait bien plus ce liquide ambré depuis sa sortie de l'hôpital, et avait surtout apprit à le consommer avec modération. Toujours un peu trop, mais bien moins qu'à son arrivée en ville.
La porte s'ouvrit, laissant entrer le libraire. Toujours aussi charmant, sa candeur ne le rendant que plus beau. Le professeur leva une main, l'agitant doucement avant de donner sa localisation.
-Wesley...Enfin je veux dire, Monsieur Beaumont.
Les regards se croisent, les sourires gênés font également leur apparition.
clever love.
Invité Invité
Sujet: Re: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont] Dim 21 Oct 2018 - 19:22
Wesley & Tobias
Comment se ridiculiser en une leçon
Me voilà stresser comme je pouvais l'être lors de rendez-vous très importants. J'avais mis une bonne heure, si ce n'est bien plus afin de trouver une tenue correcte pour ce soir. Voilà un petit moment que j'avais accepté l'invitation de Monsieur Rapier à boire un verre dans un bar. Nous avions finalement convenu à une date et une heure et c'était enfin le Jour J. J'avais l'impression d'être un gamin... J'avais réfléchi de loin en large avant de réellement donner une réponse à mon "client". Oui ce mot résonnait bizarrement alors que je devais l'attribuer à Tobias Rapier. Un libraire n'accepte pas forcément de boire un verre avec une personne lorsqu'il la considère comme un simple client? Et puis j'étais présent alors qu'il était encore interner à l'asile... Non ce n'était une relation commerçant-client ordinaire... Mais pour le moment je n'arrivais pas à poser les mots adéquats sur la nature de notre relation. Peut-être que cette soirée éclaircira un peu plus la situation.
De plus qu'il n'y avait pas que ça qui me trottait en tête. Depuis un moment j'avais remarqué que quelqu'un déposait des fleurs devant ma boutique. Bien évidemment je les avais entreposées dans la librairie, mais également chez moi, ne voulant pas les laisser les dehors. Et puis je pense qu'elles m'étaient destinés vu que le lendemain j'en avais de nouvelles et que personne n'était venu me les revendiquer. Cela était une délicate attention, quoi qu'un peu étrange, mais je trouvais ça très sympathique. J'aurai cependant bien voulu savoir qui était mon "admirateur secret".
J'avais alors fini de me préparer en me rendant compte que j'étais en retard. Je me dépêchais. En passant au salon je saluais alors les filles qui me taquinaient quant à mon rendez-vous. Andy m'avait même suggéré, me voyant prendre ma veste sur le porte-manteau, que ce client avec qui j'avais créé une sorte de lien ambiguë et mon admirateur était la même personne. Étrangement cette idée me plaisait, mais je ne lui répondis juste qu'elle devrait arrêter de regarder des films à l'eau de roses ou ce genre de programme. J'évitais de justesse une télécommande lancée par la blonde avant de rire et de fuir par la grande porte.
Sur le chemin, je fumais une cigarette pour me calmer les nerfs. Une fois devant le Pink Print, j'y entrais. L'ambiance était vraiment sympathique et mon regard cherchait Tobias dans cet espace. Une fois que nos regards se sont croisés, il me fit un signe en m'appelant. Je ne pus empêcher mes joues de prendre une légère teinte rosé avant de m'approcher de la table où il se trouvait. Je devais avoir l'air d'un idiot avec mon sourire tout gêné... Mais en vérité c'était pour éviter de trop sourire, comme un idiot. En voyant Tobias Rapier en sa tenue du soir je n'avais pu m'empêcher de le trouver très séduisant... "Bon Dieu ressaisis-toi Wes ! M'énervais-je mentalement contre ma propre personne. Je me reprends vite en toussant un peu et m'asseyant à sa table.
"Je pense qu'avec tout ça... On peut se tutoyer, non ? Enfin si vous voulez."
J'essayais de lui décocher un sourire pas trop gênant en jouant un peu nerveusement avec mes doigts. Puis une serveuse arrive et je lui passe ma commande. J'avais demandé une bière, pour commander "soft". Mais je me connaissais et si la soirée s'éternisait, ou se passerait bien j'allai commander plus de choses plus fortes...
clever love.
Alessandro Amaro
Brumes du Passé : Loup Oméga Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 31 ans
Meute & Clan : Amaro Organizzazione Âge du personnage : 32 ans
Brumes du futur : Loup Alpha Meute & Clan : Corleone Organizzazione Âge du personnage : 41 ans
Alias : Le Sicilien - La Rafale à voyelles Humeur : Dangereusement votre Messages : 1992 Réputation : 512 Localisation : Au Pink Print
Sujet: Re: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont] Mar 23 Oct 2018 - 19:39
clickAlessandro & Tobias & Wesley xxx« Comment se ridiculiser en une leçon » Ma relation avec Andy prend une tournure étonnante. La puma est imprévisible autant que spontanée. L’attraction entre nous est indéniable, mais nous appartenons à deux mondes antagonistes. Je n’ai aucune idée de l’évolution que prendra cette relation. Mon cœur me pousse à poursuivre, alors que ma raison m’ordonne d’y mettre le haut là. Tracas amoureux dont j’ai peu l’habitude. Lorsque je vois Tobias pointer son museau au bar, je me dis que je vais lui en toucher deux mots. Mio amico avec son esprit cloisonné aura peut-être le bon mot pour m’aider à y voir plus clair.
Mais quand il jette son mégot dans le caniveau et entre enfin, le chasseur boude sa place habituelle pour chercher une table.
- Ma cosa mi sta facendo ?
Jerry hausse les épaules, aussi surpris que moi. Si mon regard surveille les faits et gestes de Tobias, mes mains s’activent au comptoir. Dix-neuf heures trente, c’est le coup de feu. Je n’ai pas eu le temps de remplacer Conrad et c’est bien navrant. Jessie court partout en attendant que Kada’an arrive.
La table que Tobias a choisie est celle que Therencio affectionne quand il vient avec une copine et qu’il souhaite être tranquille pour roucouler en paix. Elle est disposée de façon à avoir une vue sur la porte d’entrée et le bar, tout en n’ayant pas d’autres tables trop proches. Celle que je choisirai également pour soit pour traiter une affaire discrète, soit pour draguer. Tout dans l’attitude de Tobias montre sa fébrilité. Je suis curieux de l’affaire qui l’intéresse à ce point et flatté qu’il ait choisi mon établissement pour l’honorer. J’irai bien faire le curieux, mais je n’ai pas le temps. Jessie enchaîne les commandes sans relâche.
- Un café et un whisky double sans glace pour la huit. C’est pour monsieur Rapier, Jerry, il te laisse le choix du whisky. Deux coca, une demi-pression pour la cinq, et cinq pintes de Guinness pour la deux.
Je m’attaque aux bières pendant que Jerry s’occupe du reste. Je reste la main sur la tireuse, quand un bel adonis entre dans le bar.
- Mademoiselle Turing vous arracherait les yeux, Patron, si elle vous voyait mater ce client ainsi. - Arg ! Non mais Jerry, tu as vu cette belle gueule et ce fessier ! - Ce n’est pas que les yeux qu’elle va vous arracher…
Rien d’officiel avec Andy, mais elle est déjà passée au Pink et mon barman a trente ans d’expériences derrière un comptoir. Incroyable comment il arrive à deviner la vie des gens et leur lien en quelques minutes. Je souris à l’image de tigresse qu’il se fait d’Andy. C’est effectivement une des facettes de la jeune femme. Téméraire et effrontée, Andy n’est pas sans courage, mais cela n’est qu’une carapace qui cache une femme bien plus sensible et parfois perdue, en quête de réconfort et aussi de reconnaissance.
- Patron !
Jerry s’exclame et me bourre du coude. Tobias est en train d’agiter la main comme un benêt amoureux. - No, sul serio ? - Cela doit être un rendez-vous d’affaire. Monsieur Rapier est fidèle à la mémoire de sa femme. - Non Jerry. Tu ne fais pas une tête pareil pour un rendez-vous d’affaire ! Surtout pas Tobias ! - S’passe quoi ?
La tête de Charlie vient de fleurir entre mon épaule et celle de Jerry.
- Tobias a un rencard avec un homme. - Ah ?
Jessie revient avec la commande du rendez-vous de Tobias.
- Un demi pour la huit. - Jessie, tu as entendu son nom ? - Wesley je crois Patron. Mais arrêtez de les regarder comme ça vous trois ! Vous n’êtes pas discrets. Et ça ne se fait pas. - L’est amoureux le Tobias. - C’est un peu tôt pour le dire. - Bon, on va faire en sorte que ça se passe bien. - Boss! Ne vous en mêlez pas ! C’est une histoire privée. - Je leur fais des gâteries au miel Aless’ ? - Oui, et aussi sans miel. Fais leur un antipasti digne d’une saint Valentin. - Il me reste une bière de la saint Valentin avec une bouteille avec un joli Cupidon. Patron, c’est grave si je remplace le demi commandé par ce Wesley par une bière bouteille ? - Non, fonce. Il nous reste des sous verre avec des cœurs ? - Oui, je crois qu’ils sont à la réserve. Je vais les chercher.
Jessie nous rappelle à l’ordre, que les autres clients patientent qu’on ait fini nos causerie sur Tobias et son invité mystère. Mes mains s’activent alors que je ne lâche pas la table huit du regard, ni de l'oreille.
- Je pense qu'avec tout ça... On peut se tutoyer, non ? Enfin si vous voulez.
OK, c’est encore bien timide tout ça. Quoi qu’il en soit, je suis ravi pour mio amico. La mort de la bêta de Shepherd l’avait bien plombé. Je ne sais pas ce qu’il recherche avec ce jeune homme. Mais ce dernier me semble quelqu’un de calme et posé. Tout ce qui convient à Tobias qui a un caractère un peu particulier, sinon difficile.
(…)
- Voilà Aless’.
Charlie pose devant moi un plateau en érable. Ce qu’il y a mis dessus frôle l’œuvre d’art. Légumes à croquer à la découpe suggestive, avec des sauces variées côtoient des salaisons italiennes. Le tout dessine un cœur transpercé par une flèche faite en gressins.
- Euh, la branche de céleri là. - Oui ? Très ressemblant hein ! - Trop ressemblant Charlie...
Je retire et mange la sculpture en forme de pénis de l’ours.
- Greuh ! - Tu vas trop vite Charlie. Aller, je vais mettre mon grain de sel.
(…)
Je ne sais pas si c’est de la gêne que je lis dans le regard de Tobias quand il me voit arriver avec mon plateau, ou l’attente d’un avis de ma part.
- Ciao’ Tobias ! Comment vas-tu ? Buonasera cher monsieur qui arrivez à faire sourire mio amico.
J’écarte le verre de Tobias et pose le plateau de Charlie entre eux, ainsi que la bière bouteille à l'étiquette suggestive, tout comme le sous verre en forme de cœur. J’oriente le plateau de façon que chacun puisse admirer le chef d’œuvre. Je savoure leur regard. Est-ce de la détresse que je lis à ma droite, et de l’effroi à ma gauche ?
- Offert gracieusement par la maison. Je me présente, vu que Tobias gobe les mouches. Alessandro Amaro, le propriétaire de cet établissement.
J’offre au compagnon de soirée de Tobias mon plus beau sourire. C’est qu’il est ravissant vu de prêt. Un pied vient butter contre le mien dans un avertissement. Je ne résiste pas à pousser le trait. Tobias est coincé à faire bonne figure. Quand son invité se présente, je pose ma main sur son épaule et la presse délicatement. Nouveau coup de pied sous la table, quand je glisse mes lèvres près de l’oreille de ce Wesley Beaumont.
- Il fait le ronchon, mais il n’en est rien. N’est-ce pas Tobias ?
Si un regard pouvait me foudroyer… Je lâche l’épaule et l’oreille de Wesley pour me pencher vers Tobias en prenant soin d’éviter tout contact physique. Je profite du brouhaha ambiant pour que Wesley n'entende pas et lui murmurer ce à quoi il a échappé.
- Charlie t’avait sculpté une magnifique bite en céleris. Je l’ai croqué avec délice pour t’éviter des sueurs.
Le cœur de Tobias s’arrête de battre, puis repart vaillamment. Je me redresse, fais un clin d’œil et repars. J'ai du travail, Jessie est au bord de la panique.
- Bonne soirée messieurs. Je viendrais prendre un verre avec vous quand le service sera plus calme.
Nouveau clins d’œil à Tobias, alors que je suis dans le dos de Wesley. Et non mio amico, tu ne te débarrasseras pas de moi ainsi.
Spoiler:
Si vous le voulez bien, je repasserai bien plus tard, voir vers la fin de ce RP. Ou si vous souhaitez plus tôt, => MP
Brumes du Passé : Humain Meute & Clan : Rapier's Familly Âge du personnage : 45 ans
Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 46 ans
Brumes du futur : Loup Alpha Meute & Clan : Rapier's Pack Âge du personnage : 55 ans
Alias : Le Freak Humeur : Dantesque Messages : 1132 Réputation : 295 Localisation : Jamais loin de sa flasque
Sujet: Re: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont] Ven 26 Oct 2018 - 1:02
Tobias Rapier & Wesley Beaumont
Comment se ridiculiser en une leçon
Wesley est magnifique, et à vrai dire son apparition ne fait que renforcer le sourire qui a déjà élu domicile sur les lèvres de Tobias. Certes toujours un peu gêné par cette situation et le courage que cela lui demande, mais vraiment sincère. Wesley veut qu'ils se tutoient. C'est plutôt bon signe, on ne tutoie pas un simple client. En tout cas pas aux yeux du chasseur. Certes les mœurs ont changé avec les années, et le jeune homme est peut être plus familier que lui dans ses interactions avec les autres, mais pour lui ça signifie beaucoup plus.
-Bonsoir Wesley, cela me convient tout à fait. Et vous, enfin tu peux m'appeler Tobias.
Il accepte que le tutoiement se fasse une place entre eux, et sa langue fourche déjà. A vrai dire il n'utilise la seconde personne du singulier qu'avec peu de personnes, ses amis ou ce qui y ressemble, sa famille proche et c'est à peu près tout. Cette distance est une carapace de plus qu'il met entre les autres et lui même.
Jessie emmène la commande du libraire au bar, et c'est en la suivant du regard qu'il se rend compte que quelque chose semble se préparer là bas. Trois têtes dirigées dans un même sens. Il regarde autour de lui, cherchant ce qui peut intéresser à ce point le trio formé par le barman, le patron et le cuisinier avant de pâlir en comprenant que c'est Wesley et lui même qui semblent être au centre de toutes les attentions. La petite troupe se disperse et il n'en est pas rassuré pour autant. Il reporte son regard sur le jeune homme qui lui fait face, un air un peu surpris au visage avant de se mordre l'intérieur de la joue pour se forcer à retrouver un minimum de contenance.
-En tout cas je suis très heureux que tu aies répondu positivement à mon invitation. J'ai eu peur que tu ne changes d'avis en cours de chemin et cela m'aurait peiné.
Il attrape son verre, le déleste d'une nouvelle gorgée alors qu'il tente de trouver quoi dire au garçon. Les rares choses qu'il connaît sur lui, il les a découvertes seul. Déballer le fruit de ses recherches n'est certainement pas la bonne technique s'il veut entretenir une bonne relation avec le blond. Ce dernier à l'air aussi mal à l'aise que lui, et c'est à cet instant qu'il se rend compte que cette rencontre va droit dans le mur. Vite il doit trouver quelque chose à dire. Rapidement, et une chose intelligente serait encore plus appropriée. Et surtout rester délicat, ne pas énerver le libraire.
-Il a fait très beau aujourd'hui...
Originalité zéro pointé.
C'est en levant les yeux en commençant à se demander ce qui cloche avec lui, qu'il voit Alessandro débarquer. Il lui lance un regard plein d'espoir, avant de comprendre qu'il va l'enfoncer sur ce coup là. Au moins son arrivée à le don de détourner l'attention du jeune homme face à lui qui semble lui aussi choqué par son intervention sur la météo. Il leur pose la commande de Wesley sur la table accompagnée d'un bonus. Ce qui pourrait être charmant si ce n'était pas aussi risible. Sa bouche s'ouvre d'effroi alors que son regard passe de la bouteille dont l'étiquette dévoile un angelot les fesses à l'air et le plateau qui semble avoir été fait pour un petit couple fêtant la Saint Valentin.
Amaro continue avec ses grands sourires et ses petites blagues. Il va lui faire manger son cadeau, plateau inclus s'il ne se calme pas très vite. Le loup semble bien décidé à continuer, et Tobias lui donne un coup de pied bien placé, lui écrasant les orteils par la même occasion. Par chance Wesley ne voit rien, mais cela ne semble pas calmer l'italien. La situation empire et il voit rouge alors que son ami pose sa main sur l'épaule du libraire qui vient de se présenter. Son pied repart à l'attaque, cognant la cheville du loup alors qu'il tente de rester impassible pour toute personne qui le fixerait. Alessandro le prend à parti, se moque, alors qu'il vient de pulvériser toute la subtilité qu'il espérait pouvoir mettre dans cet aparté avec le blond.
Il lance un nouveau regard noir à son ami, alors qu'une petite voix dans sa tête lui chantonne que la subtilité et le Pink Print ne vont pas de paire. Pourquoi a t-il fallu que cet endroit soit celui dans lequel il se sent le plus à l'aise dans cette ville ? Son souffle se fait plus léger quand Alessandro s'éloigne enfin de Wesley. A t-il peur qu'on aille dire à la petite blonde fatigante qu'il fréquente qu'il s'amuse à tripoter les jeunes éphèbes qui entrent dans son bar ?
Quand son ami se penche près de lui, il se décale légèrement par réflexe pour éviter un contact physique inutile. Il a beau travailler sur ce point, il n'aime toujours pas cela. Alessandro murmure à son oreille, et son visage se fige en même temps que son cœur. Il va tuer Charlie. Avec ces abrutis et la jeune Victoria il va finir par mourir d'une attaque avant son prochain anniversaire. Il lance un regard terrifié à son ami alors que ce dernier s'éloigne en direction du bar, promettant son retour prochain. Le dernier clin d’œil du loup ne le rassure pas bien au contraire et c'est un peu perturbé qu'il se retourne, fixant Wesley en se raclant la gorge pour tenter de se remettre de ses émotions.
Le blond a les yeux rivés sur sa bière et se décide enfin à en prendre une gorgée. Il semble plutôt chamboulé lui aussi, et Tobias se penche vers lui avec un sourire voulu rassurant.
-C'est dommage qu'un si gentil garçon soit détruit mentalement par son traitement pour la syphilis. Mais je te conseille de goûter ce cadeau, le cuisinier est très inventif.
Il regrette immédiatement ce choix de qualificatif alors que les mots "Bite en céleris" résonnent toujours dans son esprit. Il faut qu'il pense à autre chose, tout de suite sinon il va finir par faire ou même dire une bêtise. Le libraire grignote et il l'imite, le trouvant toujours aussi beau, encore plus même si cela est possible avec les quelques rougeurs qui ont élu domicile sur sa peau qui à l'air douce et délicate. Son esprit s'évade et il s'imagine y déposer un baiser, au moment ou ils se sépareront ce soir. Sur sa joue, et la fossette qui lui donne des airs de chérubin lorsque le jeune homme sourit. Il ferme les yeux, inspirant calmement avant de finalement boire son café d'une seule traite.
-Et dire que j'espérais rester dans la subtilité ce soir. Mais il y a là des gens qui ne me laissent pas ce luxe. Finalement les fleurs quand elles s'expriment le font avec bien plus de délicatesse que les hommes.
Un sourire naît sur son visage alors que la surprise puis la compréhension font leur apparition dans les yeux du jeune homme.
-"Il est d’étranges soirs où les fleurs ont une âme" Ce n'est pas de moi, mais je pense pouvoir ajouter que ses roses que je t'offre ne sont là que pour te montrer que ton regard à réveillé mon âme.
Bon, l'angoisse est toujours là mais les choses sont dites. De façon bien plus rapide qu'il ne l'aurait voulu, mais c'était peut être tout simplement le coup de pied aux fesses dont il avait besoin pour se réveiller et oser se dévoiler. Maintenant tout n'est qu'espoir, de ne pas se faire rembarrer comme un malpropre, gifler ou bien même rire au nez.
clever love.
Référence de la citation.:
Donc comme précisé dans le post, la citation n'est pas de Tobias. Elle vient du poème "Il est d'étranges soirs..." d'Albert Samain
Invité Invité
Sujet: Re: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont] Jeu 8 Nov 2018 - 0:23
Wesley & Tobias
Comment se ridiculiser en une leçon
Bon, ce qui était bien, c'est que mon client était enclin au fait qu'on se tutoie, ce qui me rassure beaucoup. Je souris alors qu'il me répond. Je hochais la tête alors qu'il m'autorisait à utiliser son prénom à l'avenir, ce qui montrait un vrai rapprochement entre nous à partir de ce moment-là. Il en profitait par la même occasion pour me confier qu'il était content que j'ai bien accepté et le fait qu'il ait pensé que j'aurai pu refuser me fit légèrement froncer les sourcils.
"Non, je suis du genre à ne pas revenir sur mes décisions. Je prends mes décisions avec réflexion auparavant."
Je lui souris de nouveau. C'est au départ un moment, ou devrais-je dire, un silence gênant et je vois bien que Tobias essaie de briser ce silence.
J'aurais aimé faire de même, mais il ne m'en laisse pas le choix en me déclarant tout simplement que la météo a été clémente en ce jour.Bon ce n'était pas des plus originaux, mais au moins le silence a été brisé sur le moment.
Au moins cela me faisait une déclaration à laquelle répondre, mais, une fois de plus, je suis interrompu par l'arriver d'un jeune homme plus charismatique. Il vient déposer sur la table nos commandes avec d'un petit extra. Ce qui me fit rougie et émettre un petit rire fut la bouteille de bière à l'étiquette quelque peu original, mais également du plat. Mais pour le coup je ne souhaite rien dire, le rouge colorant toujours mes joues et un sourire un peu gêné collé sur le visage alors que mes yeux passent de cet homme à ce qu'il nous a ramené, avant de se fixer sur Tobias. Je ne m'attendais pas à ce que cet inconnu se penche vers moi, tout sourire, en se présentant et blaguant sur Tobias par la même occasion. Je décide de répondre un peu, en apprenant que cet individu est en réalité le propriétaire du bar dans lequel Tobias m'a invité.
"Wesley, ravi de vous connaître."
Il me délaisse alors pour parler à l'oreille de mon client. Je me demande ce qu'ils peuvent bien se dire. Puis Alessandro nous laisse en nous souhaitant une bonne soirée, nous prévenant par la même occasion qu'il reviendrait plus tard.
Tobias fit une remarque sur le patron du Pink Print qui m'arrachait un autre sourire. Je commence alors à grignoter les éléments du plat ramené précédemment, Tobias fait de même. J'en profite également pour boire quelques gorgées de la bière, oubliant un peu son étiquette quelque peu originale.C'est alors que mon client, mot bien peu adéquate, mais je ne pouvais pas le qualifier autrement pour l'instant, reprit la parole. Lorsqu'il parle de manque de subtilité en cette soirée, je pense qu'il parle de l'intervention et l'échange qu'il a eu avec M. Amaro, mais je ne fis pas plus de commentaires.
Ce qui me surpris de suite était qu'il mentionne les fleurs et leur signification. Mon coeur fit un bond et j'essayais de ne pas m'étouffer avec la gorgée que je venais de prendre. Je commence à comprendre ce que tout cela signifie. Il continue en énonçant un poème que j'avais déjà étudié lors de mes études. Un rouge bien plus intense que le précédent vient prendre place sur la peau de mes joues. Un rire nerveux s'échappe de mes lèvres et je tente de masquer mon sourire quelque peu idiot derrière ma main, mais en vain...Je décidais alors de briser le silence.
"Et bien... Je te remercie d'avoir eu ces intentions avec moi. Cela m'a beaucoup plu je dois l'avouer. J'en ai disposé dans la boutique, mais également dans ma colocation. Cela rend bien plus vivant ma chambre. Mais la prochaine fois... Ramène les moi en mains propres, cela me plairait plus de te voir me les ramener. C'est, en tout cas, la plus belle attention que j'ai reçu de quelqu'un... Qui me plait..."
Et voilà, il fallait que je boive un peu pour que je commence à tout dire, sans barrières, ni filtre. D'autres mots s'échappent alors, citant un autre poème sur le thème abordé par Tobias.
""Chaque parole réprimée qui meurt sur mes lèvres de feu, n'osant même à la fleur aimée d'un nom chéri livrer l'aveu"."
J'espérais ainsi qu'il comprenne qu'avec ces fleurs, j'avais l'impression de parler de mon attirance pour ce brun ténébreux, et probablement fou.
clever love.
Référence de la citation:
La citation vient du poème Les esprits des fleurs de Alphonse de Lamartine.
Tobias Rapier
Brumes du Passé : Humain Meute & Clan : Rapier's Familly Âge du personnage : 45 ans
Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 46 ans
Brumes du futur : Loup Alpha Meute & Clan : Rapier's Pack Âge du personnage : 55 ans
Alias : Le Freak Humeur : Dantesque Messages : 1132 Réputation : 295 Localisation : Jamais loin de sa flasque
Sujet: Re: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont] Lun 12 Nov 2018 - 11:01
Tobias Rapier & Wesley Beaumont
Comment se ridiculiser en une leçon
Quand le blond ouvre la bouche, son cœur bat à un rythme rendu effréné par l'angoisse. Sa respiration aussi a quelques loupés, pourtant il tente de conserver un minimum de contenance, cherchant au fond de lui un peu de calme et de contrôle. Lorsque le jeune homme parle, il met un peu de temps à comprendre le sens des paroles qui s'échappent de sa bouche. Les yeux rivés sur celle-ci, il tente pourtant de saisir la signification de ses mots, mais la peur d'y trouver un refus le bloque totalement.
C'est quand il entend le jeune homme parler d'une personne qui lui plaît que la magie opère enfin. Ses joues chauffent subitement, et balbutie une réponse à cette invitation à venir lui remettre les bouquets en main propre.
-Je n'aurais... Jamais je n'aurais osé espérer qu'un jeune homme aussi charmant que toi n'accepte un telle attention d'un homme tel que moi.
Il se passe une main sur le visage cherchant à se rafraîchir, et aussi a retrouver une certaine logique dans les pensées qui tournoient sous son crâne. Wesley et les mots de Lamartine qu'il prononce ne l'aident pas à retrouver ce contrôle qui chérit tant habituellement. Pourtant il doit cesser d'agir comme un adolescent trop sentimental, sinon Amaro va le voir. S'il remarque cela, Tobias est certain que l'italien va le charrier pendant des semaines sur ce premier rendez-vous. Cette idée lui fait immédiatement retrouver une couleur de teint bien plus naturelle, et son regard glisse des lèvres de Wesley, à leur table, avant de finalement se stopper. La bière du jeune homme est vide. Il lui faut un autre verre sinon le jeune homme n'aura plus de raisons réelles pour rester dans ce bar.
Jessie semble entendre son appel muet, car elle arrive près de leur table. C'est une brave fille, il est certain qu'elle n'a pas été impliquée dans l'affaire "Bite en céleris". Il lui demande un nouveau café, conscient que laisser son amour pour le whisky prendre le pas sur cette soirée ne ferait que des dégâts q'il risquerait de regretter par le suite. Hors de question pour lui de prendre ce risque. Le stress le pousserait à boire, et une ivresse non souhaitée pourrait mettre fin à toute possibilité de relation avec le libraire.
Ce dernier semble avoir fait le cheminement inverse si l'on se fie à sa commande. Si le jeune homme boit trop, il va devoir le raccompagner chez lui pour s'assurer de sa sécurité. Si les choses se passent bien, il pourrait peut être même l'embrasser. De nouveaux ses joues rougissent, et il se mord la langue pour se forcer à se reprendre. Le sourire encourageant de Jessie, presque compatissant même. Le regard plein d'incompréhension du blond, tandis que le chasseur se demande comment faire boire son rendez-vous.
Il est en train de tout gâcher avec la facilité qu'aurait un pachyderme à ruiner une boutique de porcelaine. Dans sa tête une voix lui hurle qu'il n'est qu'un crétin dépossédé d'une partie de son anatomie. Au sonorités insultantes pour quiconque tenant à ses oreilles, et au langage peu recherché, il reconnait immédiatement sa sœur Jaz. Pour ne plus entendre ça, il se reprend en main et tente de lancer une discussion qui l'aidera peut être à se sentir plus à l'aise.
-De la poésie et des fleurs pour tenter de séduire un libraire, on ne peut pas dire que je sois très original sur ce coup. Mais l'art de faire la cour à quelqu'un est une chose que je n'ai pas pratiqué depuis des années. Et comme à l'époque ma femme m'a mit le grappin dessus, je n'ai pas vraiment eu le temps de m'exercer. C'est d'ailleurs ma sœur qui m'a guidé pour que j'ai le cran d'ouvrir la bouche en ta présence ce soir, elle avait peur que je sois moi-même si je reprend ces propres mots.
En parlant de mots, cela fait bien longtemps qu'il n'en a pas prononcé autant. L'angoisse le rend loquace, et l'amour un peu idiot. Jessie revient, commandes à la main et les dépose sur la table avant de s'éloigner vers d'autres clients. La pauvre à l'air surchargée de travail, mais arrive à conserver son sourire et un calme apparent devant les clients. Il détourne ses pensées de cette prouesse avant de se souvenir d'une recommandation supplémentaire de sa sœur à propos du comportement à tenir avec le blond.
-Elle m'a aussi ordonné de te préciser que les fleurs ne sont pas une de ses idées. Ma façon de faire ayant même été qualifiée de perverse, puérile et super flippante.
Son café entre les mains, il fait tinter la cuillère contre le fond de la tasse avant de la porter à sa bouche. Immédiatement il grimace en se rendant compte qu'il a oublié d'y ajouter du sucre. Une expression figée dans l’écœurement, il repose l'objet avant de sucrer le liquide noir.
clever love.
Invité Invité
Sujet: Re: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont] Mer 28 Nov 2018 - 19:37
Wesley & Tobias
Comment se ridiculiser en une leçon
J'avais envie de me mettre des gifles, j'étais en train de me confier sans pudeur à Tobias sur mon attirance pour lui. J'avais peur que pour le coup ça soit moi qui le fasse fuir. Mais c'est en l'entendant répondre à la proposition vis-à-vis de ses dépôts de fleurs devant la librairie où je travaillais. Je ne le savais pas si peu assurant, mais je trouvais ça touchant, en quelque sorte. Le rouge se fit un peu plus présent sur la peau de mes joues à ses mots, j'essayais alors de répondre en essayant de parler distinctement et de ne pas bafouiller des absurdités.
"Et je ne pensais pas non plus qu'un homme comme toi puisse s'intéresser à moi..."
Surtout que Tobias ne semblait pas avoir remis en doute sa sexualité tournée envers les femmes, comme il me l'avait montré auparavant. Mais bon, c'était un sujet complexe et chacun avait sa façon de l'aborder. Je jouais nerveusement avec mes mains alors que ma bière était terminée depuis un petit moment.La serveuse revient alors pour prendre de nouveau nos commandes, tandis que Tobias prenait un simple café je me laissais guider par ma nervosité et commanda une autre bière pour pouvoir me détendre. Certes ce n'était certainement pas une sage décision, mais il me fallait au minimum un peu d'alcool, car je ne me sentais pas de me calmer pour le moment.
Mon regard passe un instant sur Tobias qui semble un peu mal à l'aise... Ou je ne sais quoi. Je n'arrive pas encore à bien définir ce qui se passe dans sa tête alors qu'il semble m'observer. Cela devrait me gêner, mais depuis que je suis entré et ai pris place ici je ne ressentais plus aussi intensément cette gêne. Je pense également que la bière du début en est aussi pour quelque chose. Mon vis-à-vis reprend alors la parole notifiant que sa façon d'attirer mon attention n'était pas des plus originales, quelque chose que je trouvais faux... D'ordinaire je ne me faisais pas draguer, c'était plus moi qui draguais et encore... Cela me fit quelque peu rire, mais rien de méchant, lorsqu'il m'énonçait le fait que c'était sa femme qui avait pris les devants en ce qui les concernait, donc je pouvais aisément comprendre son envie de bien faire à présent, vu que c'était lui qui avait fait les "premiers pas" avec les fleurs devant la librairie. Par la même occasion j'appris que Tobias avait une soeur, information toujours bonne à savoir en tout cas. Je manquais de m'étouffer lorsqu'il mentionnait que cela faisait pervers, flippant et même puérile, pour reprendre ses mots, l'histoire des fleurs déposées en secret. Je hochais la tête négativement lui montrant que je n'étais pas d'accord avec ce qu'il venait de dire. Après l'avoir laissé parler, je me tentais alors à le rassurer.
"Et bien détrompe-toi, je ne trouve pas tes gestes si ordinaires...D'ordinaire je serais plus du genre à être le type qui drague, mais là on peut dire que tu m'as devancé. Et puis les fleurs et les poèmes sont des manières qui me semblent plus romantiques comparées aux manières qu'ont les gens draguer de nos jours. Tes attentions m'ont vraiment fait plaisir."
Je reprends après avoir pris une gorgée de bière que la serveuse venait de ramener en plus du café donné à Tobias.
"Certes, vu que ça ne se fait plus trop, ça peut paraître louche. Mais je ne trouve pas. Et puis... Je dois te confier que j'espérais que cela soit de toi et pas d'un autre client... Ou cliente si tu vois ce que je veux dire."
Je reprends à nouveau une grosse gorgée et l'alcool entrait avec hâte dans mon organisme pendant que mon regard se perdait tout autour de nous avant de se fixer à nouveau dans les yeux de Tobias, un sourire sincère et quelque peu taquin apparaissant sur mon visage.
clever love.
Tobias Rapier
Brumes du Passé : Humain Meute & Clan : Rapier's Familly Âge du personnage : 45 ans
Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 46 ans
Brumes du futur : Loup Alpha Meute & Clan : Rapier's Pack Âge du personnage : 55 ans
Alias : Le Freak Humeur : Dantesque Messages : 1132 Réputation : 295 Localisation : Jamais loin de sa flasque
Sujet: Re: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont] Ven 7 Déc 2018 - 11:10
Tobias Rapier & Wesley Beaumont
COMMENT SE RIDICULISER EN UNE LEÇON
Il se sent un peu penaud en entendant Wesley. Bien conscient d'avoir joué dans l'excès au niveau des fleurs, le regard de la fleuriste étant suffisant pour lui faire comprendre chaque matin au moment ou elle encaisse ses billets. L'amour est une chose qu'il n'a pas pratiqué depuis des années, et il a oublié que la retenue pouvait aussi être une amie dans ce genre de situation. Mais entre le savoir et le mettre en pratique il y a là tout un monde.
Le principal réside dans le fait que Wesley ne semble pas lui en vouloir pour cet entrain trop prononcé qu'il a mit dans cette cour qu'il lui a faite. Le jeune homme a apprécié ses gestes, et pour Tobias ce simple fait est la seule information réellement importante à retenir. Muet, sa voix tarie par l'émotion et le trac, il laisse le libraire s'exprimer. C'est la chose la plus sage à faire, cela lui évite de faire des gaffes. Il ne peut s'empêcher de fixer le visage du jeune homme, ses lèvres principalement, se demandant s'il va avoir l'autorisation de poser sa bouche dessus pour en goûter la douceur. Distrait de cette vision enchanteresse par la déclaration du blond au sujet d'une possible admiratrice, il laisse un rire léger lui échapper. Une pure exclamation de joie, sincère alors qu'il reprend sa tasse en main, la soulageant d'une partie de son contenu en hochant doucement la tête.
-On peut dire que j'ai de la chance. La personne qui fait s'agiter mon cœur de façon incontrôlée est plus effrayée par la gente féminine que par un homme étrange fraîchement sorti d'une maison de fous.
Le sourire qui apparaît sur son visage est timide, mais il montre que ce sujet n'est pas aussi tabou qu'il ne pourrait l'être. Son séjour à Eichen House était une nécessité plus qu'autre chose, il en avait besoin, il aurait finit par franchir les limites qu'il s'est interdit de dépasser s' il avait pas fait ce choix, et ne serait sans doute plus de ce monde s'il s'était entêté à rester seul avec ses soucis. Certes des parts d'ombres restent présentes car il ne peut décemment pas se livrer sur certaines de ses activités face à une tierce personne, mais il a pu commencer un travail sur lui même. Un premier pas vers une normalité toute relative, une normalité qu'il espère retrouver un jour. Une sorte de rédemption. Son regard se baisse toujours lorsqu'il croise Shepherd dans les couloirs du lycée, impossible pour lui de poser les yeux sur cet homme qu'il a brisé en lui arrachant une de ses Beta. La main de Miss Jouve semble avoir trouvé sa place dans celle de l'Alpha, il en est heureux. Il souhaite juste pouvoir prendre celle de Wesley dans la sienne pour soigner cette solitude qu'il entretient depuis trop longtemps.
La bière du libraire se vide à une vitesse ahurissante, Tobias espère que ce n'est pas lui qui le met mal à l'aise et le force à boire avec autant d'entrain. De son côté il est heureux d'avoir prit la décision de prendre un second café au lieu d'un nouveau verre, la caféine étant devenue sa nouvelle addiction. Moins d'alcool, plus de café pour le rendre assez réactif et une passion toute nouvelle pour la cuisine. Enfin pour l’empoisonnement s'il se fie aux dires de son colocataire. Il a même repéré un cours de cuisine en ville, il sait qu'il n'est pas un colocataire des plus agréables, et veut se rendre utile, montrer à son ami qu'il lui est reconnaissant de sa présence près de lui dans les moments difficiles.
Et puis l'idée d'inviter Wesley à la maison, lui préparer un bon repas et finalement l'embrasser, passer du temps avec lui, parler de bons livres ou même de la dernière pièce de théâtre à la mode. Tout cela devient une motivation à part entière. Les sentiments qui secouent son âme le rendent fleur bleue, lui donneraient presque des envies de vie rangée, loin des armes et de la violence. Mais celle-ci fait parti de lui, il faudra d'ailleurs qu'il voit avec Alessandro si la proposition qu'il lui a faite tient toujours. Tuer, mais tuer utile.
Il sent le regard du libraire posé sur lui et se demande quelle bêtise il a bien pu faire. Le blond semble gêné, et Tobias en est peut être la cause. Ça ou la charmante mise en scène qu'on créé Alessandro et sa petite troupe.
Ébranlé par un courage nouveau, Tobias se redresse, ouvre la bouche, posant cette question qui le hante depuis déjà de longues minutes, et même pire d'interminables journées.
-Wesley, je vais sans doute te sembler un peu cavalier, mais il y a quelque chose que j'aimerais tenter depuis quelques temps.
Leurs regards se croisent, et pour Tobias le sourire que lui renvoie le blond est une autorisation. Sans un mot de plus, il se redresse, se penche par dessus la table et vient poser en douceur ses lèvres sur celles du libraire. Une légère pression de sa bouche sur la sienne fait s'emballer son cœur dans sa cage thoracique. Sa main vient caresser la joue du blond dans un geste tendre alors qu'il sent la bouche de ce dernier se fendre d'un sourire tandis qu'ils s'éloignent l'un de l'autre.
️️clever love.
Petit edit:
Alessandro on vient d'en parler avec Wesley de notre côté, tu reviens quand tu veux.
Invité Invité
Sujet: Re: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont] Dim 16 Déc 2018 - 23:26
Wesley & Tobias
Comment se ridiculiser en une leçon
C'est vrai qu'on pouvait dire que je n'avais pas les idées claires à plutôt craindres les filles que lui qui semblait n'avoir pas avoir eu une vie facile et saine depuis que je le connais, mais également auparavant avec ce que j'avais pu savoir lors de nos discussions lorsque je lui avais rendu visite à Echoes House.
Je sifflais ma bière assez rapidement, je sentais l'alcool passer très rapidement dans mon organisme et rester dans mon sang, certes je n'étais pas non plus le type le plus ivre présent dans les alentours, mais je n'étais pas non plus le plus sobre de toute façon. Mais je ne voulais pas non plus paraître comme un alcoolique pour Tobias, ça serait la dernière chose que j'aimerais qu'il voit de moi: une facette "négative" de ma personne.
Il semblait penser à quelque chose et je le regardais en fronçant un peu les sourcils, l'air perplexe. De ce fait il m'avait remarqué et semblait être revenu parmi nous, loin de ses pensées. Je ne pouvais pas m'empêcher de me demander à quoi il était en train de penser à ce moment.
Du coup, m'empêchant de boire à nouveau, il piquait ma curiosité en me demandant s'il pouvait faire quelque chose. Une chose qu'il avait envie de faire depuis un moment, m'avait-il dit. Je souris en hochant très discrètement et légèrement la tête pour l'autoriser à faire ce qu'il avait en tête. En le voyant se redresser et se pencher vers moi, mon coeur battait encore plus fort et je sentais le rouge et la chaleur monter très rapidement dans mes joues.
Mon coeur manquait un battement lorsque les lèvres de Tobias entrèrent en contact avec les miennes. J'avais l'impression que plus rien n'existait à ce moment, juste lui et moi, en train de s'embrasser. Bon ce n'était pas non plus un french kiss, mais une simple pression qui faisait battre mon coeur à tout rompre et continuait de me faire rougir. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire avec ses lèvres contre les miennes. Alors que le professeur s'éloignait de moi, Tobias posait aussi sa main sur ma joue. Machinalement je posais alors ma main par-dessus la sienne, ne pouvant m'empêcher de sourire encore comme un bien heureux. Mon regard restait fixer au sien.
Essayant de reprendre mes esprits et de retrouver la parole, je racle un peu ma gorge.
"J'espère que tu as apprécié... Car en ce qui me concerne j'ai vraiment apprécié ce moment..."
L'embrasser, j'en avais eu envie par moment, mais je ne me serais jamais permis cela. Après si j'avais continué à boire, j'aurai eu un tout autre discours. Mais par chance j'étais assez lucide et "sobre" pour gérer cette situation. Je recommençais à parler après un petit moment de silence.
"Puis-je me montrer aussi entreprenant que toi?"
En voyant son petit air ravi de ce que j'avais proposé, je l'embrassais exerçant un peu plus qu'une pression sur les lèvres de l'homme pour qui mon coeur battait. Je me sentais bien, mon coeur battait toujours aussi fort et j'avais l'impression d'avoir des milliers de papillons dans le ventre.
clever love.
Alessandro Amaro
Brumes du Passé : Loup Oméga Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 31 ans
Meute & Clan : Amaro Organizzazione Âge du personnage : 32 ans
Brumes du futur : Loup Alpha Meute & Clan : Corleone Organizzazione Âge du personnage : 41 ans
Alias : Le Sicilien - La Rafale à voyelles Humeur : Dangereusement votre Messages : 1992 Réputation : 512 Localisation : Au Pink Print
Sujet: Re: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont] Dim 23 Déc 2018 - 18:16
clickAlessandro & Tobias & Wesley xxx« Comment se ridiculiser en une leçon » Je ne sais pas ce qui m’étonne le plus. Que Rapier s’autorise enfin une infidélité à la mémoire de sa femme, ou qu’il le fasse avec un homme. À se demander ce qu’ils lui ont injecté à Eichen house ! Je l’ai laissé avec son rendez-vous pour m’occuper du bar. Les travaux d’agrandissement nous offre une nouvelle clientèle. Le fait d’avoir mis en sous-sol la scène et avec toutes les activités bruyantes permet au bar de proposer deux tendances. Une ambiance un peu underground en bas dans ce que j’appelle maintenant « la cave » et une plus calme au niveau zéro. J’ai réconcilié la clientèle des après-midi avec celle des soirées et je ne suis pas loin de doubler mon chiffre d’affaire. Qui dit activité, dit travail. J’emploie pas mal d’étudiants, ils s’occupent principalement de « la cave », où le service ne demande pas la rigueur à laquelle j’ai habitué ma clientèle.
J’ai fini par faire tomber la veste, car il fait trop chaud. Un glock est accroché dans mon dos à ma ceinture. Moins impressionnant que mes deux magnums, je reste toutefois armé. Depuis l’attaque devant le Pink, je sors systématiquement armé. J’ai un port d’arme en règle et ma qualité de patron de bar, me donne la justification.
De temps à autre, je regarde vers Tobias. Je ne sais pas si c’est le plateau de Charlie qui fait effet, mais l’atmosphère semble se détendre entre eux. Beaumont semble être un homme posé. Il sourit facilement, mais ne s’agite pas outre mesure. Je crois que cela convient parfaitement à Tobias qui a horreur de l’agitation inutile.
Je raccompagne un groupe de filles vers la sortie, j’accepte les bises plus ou moins proche de mes lèvres, je tiens la porte, paye de mon charme ces clientes qui ont laissé un bon pourboire à mes employés. C’est quand je me dirige à nouveau vers le comptoir que je le vois se lever.
Mes lèvres s’écartent dans un grand sourire en regardant Tobias embrasser sans ambages son rendez-vous qui ne refuse pas le contact. C’est qu’il a des palle mio amico ! Quelques gorgées d’alcool plus tard, le date de Tobias lui retourne sa politesse. À côté de moi Jessie s’aère exagérément le cou, comme si ce finalement chaste échange était des plus torrides. Jerry est moins discret en tétant avidement le goulot d’une bouteille de bière vide qu’il range vite sous mon regard faussement courroucé.
Je passe derrière le bar, pose le torchon que j’avais sur l’épaule et attrape trois verres de petite contenance, ainsi que la bouteille de Limoncello qui est au frais. Sans chichis, les doigts imbriqués dans les verres, la bouteille dans l’autre main, je viens m’inviter à la table des nouveaux amoureux. Jessie m’aide en emportant assiette, bouteilles, tasse et verres vides.
- Je crois que nous avons quelque chose à fêter i miei amici.
J’ai attrapé une chaise vide à la table voisine et complète le dernier sommet d’un triangle isocèle. Avec une emphase quasi religieuse, je remplis les verres à la limite du débordement.
- Il y a une tradizione dans ma famille qui dit que le lemon(*) est un gage d’éternité.
J’invente en même temps que je leur brode mon histoire, en forçant sur mon accent pour donner une couleur véridique à mes propos. Quand les trois verres sont pleins de cet alcool citronné, je les pose devant chacun de nous sans en renverser la moindre goutte malgré mon geste vif. La force de l’habitude et du geste professionnel. Car mine de rien si on accumule les heures de travail, je suis plus barman que gangster. Je lève mon verre pour porter un toast et regarde Tobias dans les yeux. Mon vœu est sincère. Je l’apprécie tel qu’il est, ne lui demanderais jamais de changer. Je sais qu’il répondra présent si je lui demandais de m’aider et réciproquement. Les vraies amitiés sont ainsi. Elles se construisent sur le moment et non à force de se côtoyer et elles sont indéfectibles.
- A ta nouvelle vie mio amico.
Puis je me tourne vers Wesley.
- Merci de lui donner sa chance.
(*):
Il y a évidement tous les sous entendus possible sous ce terme.
Brumes du Passé : Humain Meute & Clan : Rapier's Familly Âge du personnage : 45 ans
Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 46 ans
Brumes du futur : Loup Alpha Meute & Clan : Rapier's Pack Âge du personnage : 55 ans
Alias : Le Freak Humeur : Dantesque Messages : 1132 Réputation : 295 Localisation : Jamais loin de sa flasque
Sujet: Re: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont] Jeu 3 Jan 2019 - 19:34
Tobias & Wesley & Alessandro
COMMENT SE RIDICULISER EN UNE LEÇON
La main du blond sur la sienne le fait se tendre un peu, alors que ce geste n'est rien de plus qu'une marque de tendresse. C'est peut être bien ça le soucis, toutes ces choses qui lui ont été familières ne le sont plus à présent. Il va devoir se réhabituer en douceur, laisser le temps à certains de ses mauvais réflexes de disparaître lorsqu'il sera en compagnie de Wesley. Incapable de répondre quelques mots intelligibles au libraire, il se contente de lui sourire. Son cœur bat fort, la peur d'être repoussé s'évanouissant pour laisser place à une joie totale quand le blond lui confirme que cet instant lui a plu.
Il ne le quitte pas des yeux, ne sachant pas comment retrouver un sujet de conversation normal après ce qui vient de se passer. Entre la remarque sur la météo et ses quelques mots empruntés à un autre homme, il fait comme à son habitude, contrôlant ce qui sort de sa bouche, y mettant encore plus d'ardeur pour ne pas sembler déplaisant face au jeune homme qui accepte sa compagnie en ce début de soirée. Pourtant, un regain d'attention le gagne lorsque Wesley fait à son tour une demande des plus charmantes. Il sourit, son visage retrouvant la même expression que plus de 20 ans plutôt alors que ses lèvres se posaient pour la première fois sur celles d'une autre personne. Il tend le cou, accueille la bouche du libraire tout contre la sienne. Celui-ci semble un peu plus aventureux qu'il ne l'a lui même été, mais cela ne rebute pas Tobias au contraire. La langue du jeune homme passe sur ses lèvres, il ouvre le yeux, surpris, avant de finalement laisser le passage à cette aventurière. Puis du coin de l’œil, il distingue le bar qui entre dans son champ visuel. Alors qu'il s’apprête à fermer les yeux à nouveau, son cerveau fait le lien entre ce qui se passe à sa table, et Jerry ainsi que son étrange comportement. Ses joues s'enflamment à cause du choc, il manque de s'étouffer et les lèvres de Wesley s'éloignent.
Il se sent gêné, un peu trop. Il ose un regard vers le bar, rassuré en constatant que chacun semble à nouveau de retour à son poste, en train de travailler sérieusement, l'option gestes obscènes totalement supprimée. Il baisse les yeux un peu honteux avant de faire ce qu'il déteste depuis qu'il est tout petit, principalement parce qu'il n'arrive pas à en concevoir l'utilité.
-Je suis désolé. J'ai avalé de travers.
Wesley semble ne pas lui en tenir rigueur, son sourire par contre passe de compréhensif à surpris, un de ses sourcils se hausse, et Tobias se demande ce qui peut bien causer ce revirement de situation. Il cherche dans ses dernières paroles ce qui pourrait avoir eu un tel effet sur son galant. Puis il repense à ce fichu lien que lui envoyé Jasmine le matin même, et passe de rouge vif à blanc comme un linge en une fraction de seconde. Il ouvre la bouche, aussi prêt que possible à bafouiller et finalement s'enfoncer un peu plus mais il est sauvé par une apparition divine, ou plutôt lupine en l’occurrence. Jessie débarrasse, et Alessandro s'ajoute à leur table. Sa présence qui était plus gênante qu'autre chose lors de son premier passage devient alors un soutien rassurant. Il sourit légèrement, son regard ne décrochant pas de celui de Wesley alors que son ami pose les verres face à eux, remplis à la limite du débordement.
Il passe ses longs doigts autour du verre, laissant le loup parler traditions, l'accent plus présent que ce à quoi il est habitué. Petit moment de théâtre à l'italienne, il ne veut même pas savoir si cette tradition existe réellement ou non. Alessandro est comme ça, bavard, droit et joueur. Parfois un peu trop, mais vouloir faire changer les gens contre leur gré ne mène jamais à rien de bon. Il lève son verre, le fait résonner contre celui du loup, son regard ne quittant pas le sien avant de le porter vers son blond pour trinquer avec lui les yeux dans les yeux. La gorge un peu serrée par l'émotion, il porte le verre à ses lèvres, le soulage d'une longue gorgée, laissant l'alcool citronné et sucré caresser sa langue. Puis il soupire face à la présence des deux hommes à sa table. Pourtant les deux ont une utilité ce soir. Alessandro est un soutien, quelqu'un qui ne le juge pas pour ce qu'il est en train de faire. Puis Wesley, sans qui ce moment n'aurait pas d’intérêt car il brillerait tout simplement par son absence sans l'existence du jeune homme. Tobias glisse sa main sur celle du libraire, en caresse la peau douce du gras du pouce. Il sourit, timidement avant de finalement se dévoiler un peu plus.
-Il me connait bien. C'est même lui qui me connaît le mieux dans cette ville. Il en sait plus sur moi que mes propres parents sur certains points. Il sait aussi que je ne serais pas présent ici si je ne voulais qu'une passade, c'est je pense pour cela qu'il fait un excellent chaperon ce soir.
Il sourit, laisse son pied glisser sous la table pour partir caresser la jambe de Wesley. Le sourire du blond, les légères couleurs qui font leur apparition sur ses joues sont la preuve qu'il lui faut pour s'assurer qu'il n'est pas en train de faire du rentre dedans à l'italien. Il laisse un semblant de rire lui échapper, cassé mais sincère avant de sourire au loup.
-C'est très bienveillant de ta part de ne pas lui souhaiter bon courage. Ça me fait penser au fait que je t'en dois un. Pour ta petite blonde. Jerry à la langue bien pendue, je sais que la demoiselle parle autant que toi, et a un sacré caractère. Et en a visiblement une bonne paire.
Il fait un clin d’œil rapide à Wesley, se vengeant pour cette sombre histoire de céleris avec les moyens qui sont à sa disposition. Son pied remonte vers la cuisse du blond, il tente de conserver une expression des plus sereines alors que son pantalon commence à se faire étroit. Une dernière gorgée d'alcool, et son verre vide finit sur la table, près de celui du jeune homme.
-Wesley, merci encore de bien vouloir de moi près de toi.
️️clever love.
Invité Invité
Sujet: Re: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont] Dim 20 Jan 2019 - 19:13
Wesley & Tobias
Comment se ridiculiser en une leçon
J'avais eu peur sur le moment de trop brusquer Tobias, mais il tentait à me rassurer. Malgré tout je ne peux pas m'empêcher d'être un peu surpris sur le moment. Alors que je pensais que nous allions discuter un peu seul à seul de nouveau, le patron du Pink Print refait son apparition à notre table, la serveuse débarrasse alors qu'il s'installe avec nous. Je ne peux m'empêcher de rougir alors que l'italien confirme que nous avons quelque chose à fêter, en effet il a bien dû voir les baisers échangés entre le professeur et moi, ce qui me gênait un peu dans le fond. Même si je m'assumais un peu plus, j'avais toujours cette horrible sensation que les gens me scrutaient et me jugeaient... Mauvaise habitude de mon ancienne vie avec mes parents, mes anciens amis etc.
Je laissais les deux hommes discuter et me parler, tout en gardant un sourire sur le visage. J'étais content que le patron m'apprécie, surtout s'il était un ami proche de Tobias. Je n'ai pas envie qu'on me déteste, j'étais déjà suffisamment détesté par le passé... Ma main rencontre celle de Tobias pour ne pas la lâcher et le rouge monte doucement à mes joues alors que je passe mon regard de l'italien au professeur. De mon autre main je prends le verre servi par le propriétaire des lieux. Puis je trinquais avec eux avant de boire une gorgée et de reposer le verre un instant. Cependant je me tends un peu en sentant Tobias me faisant du pied, je ne le connaissais pas si... entreprenant à mon égard. Le baiser était certes entreprenant, mais surtout car il ne savait pas si j'allais accepter, là c'était une autre histoire. Mais je n'étais pas contre, j'essayais de conserver un peu mon sérieux, mais avec son geste je ne pouvais que rougir un peu plus.
Pour tenter de dissiper ma gêne je bois rapidement le reste du contenu de mon verre, en soufflant un peu. Je relève la tête en entendant Tobias me remercier. Je hochais la tête en souriant et me penche pour déposer un baiser sur sa joue et murmurer à son oreille.
"Je promets d'essayer de te rendre le plus heureux possible."
Puis je reprends un peu après avoir un peu ricaner sur le moment.
"Merci surtout à toi de me donner aussi ma chance Tobias."
clever love.
Alessandro Amaro
Brumes du Passé : Loup Oméga Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 31 ans
Meute & Clan : Amaro Organizzazione Âge du personnage : 32 ans
Brumes du futur : Loup Alpha Meute & Clan : Corleone Organizzazione Âge du personnage : 41 ans
Alias : Le Sicilien - La Rafale à voyelles Humeur : Dangereusement votre Messages : 1992 Réputation : 512 Localisation : Au Pink Print
Sujet: Re: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont] Lun 28 Jan 2019 - 18:39
clickAlessandro & Tobias & Wesley xxx« Comment se ridiculiser en une leçon » Wesley semble du genre timide. Tobias et lui ont échangé de gentilles phrases, bien loin des sarcasmes auquel mio amico m’a habitué. Preuve, j’imagine, de sa sincérité. Je souris quand il me donne le rôle du chaperon. Dans tous les cas, je suis heureux de leur rapprochement. C’est ce qu’il manquait à Tobias, un but dans la vie. Ils n’en sont pas encore à se projeter dans l’avenir, mais rien que l’idée d’avoir de la compagnie le temps d’une soirée, ou pour la nuit entière, d’avoir quelqu’un qui se préoccupe de vous, tout cela n’a pas de prix.
-C'est très bienveillant de ta part de ne pas lui souhaiter bon courage. Ça me fait penser au fait que je t'en dois un. Pour ta petite blonde. Jerry à la langue bien pendue, je sais que la demoiselle parle autant que toi, et a un sacré caractère. Et en a visiblement une bonne paire.
Aïe, chassez le naturel et il revient au galop. J’incline la tête et souris. J’accepte de bonne grâce la pique.
- Andy a ces mérites effectivement. Je ne suis pas un garçon toujours facile, j’en ai bien conscience. Soit tu t’allies à ton contraire, soit à ton semblable…
Je ne doute pas que ma relation avec la puma sera entachée de moments explosifs. Nous avons déjà vécu le pire et ce triste épisode dont je ne suis toujours pas fier a été surmonté. Peu à peu je change. D’abord cela a été Therencio qui a éveillé en moi un besoin que je ne pensais jamais connaître, celui d’être un padre. Je me moque qu’il ne soit pas de moi, au contraire, cela nous permet un rapprochement parfois fusionnel qui aurait été mal venu si nous étions du même sang. Puis Andy m’est tombée dans les bras avec une hordes de Mexicains aux fesses. La brusquerie de notre rencontre est à l’image de nos caractères. J’observe Tobias, c’est incroyable combien la présence de Wesley l’apaise. Suis-je ainsi quand Andy est avec moi ? Mon téléphone me chatouille la cuisse avec insistance, je regarde discrètement qui cherche à me joindre : Ryan. La persistance donne le degré d’urgence.
- Je vous laisse les tourtereaux, j’ai du travail. Passez une agréable soirée.
Je me lève, range la chaise que j’avais prise à une autre table, salue les deux hommes et vais m’enfermer dans mon bureau.
Spoiler:
Rp terminé pour moi, je vous laisse entre vous. Soyez sages.
Brumes du Passé : Humain Meute & Clan : Rapier's Familly Âge du personnage : 45 ans
Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 46 ans
Brumes du futur : Loup Alpha Meute & Clan : Rapier's Pack Âge du personnage : 55 ans
Alias : Le Freak Humeur : Dantesque Messages : 1132 Réputation : 295 Localisation : Jamais loin de sa flasque
Sujet: Re: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont] Mar 29 Jan 2019 - 19:40
Tobias Rapier & Wesley Beaumont
COMMENT SE RIDICULISER EN UNE LEÇON
Alessandro quitte la table, accaparé par son travail. Il se contente d'un hochement de tête pour le saluer tandis que ce dernier s'éclipse en direction de son bureau.
Son attention est de nouveau entièrement focalisée sur le jeune homme face à lui. Un sourire doux aux lèvres il le fixe tandis que son pied continue de caresser sa cuisse à l'abri des regards. Cela ne semble pas déranger Wesley qui même si ses joues on prit quelques couleurs ne se sépare pas de son sourire lui non plus. L'assurance de Tobias gonfle face à cette vision, puis il murmure, espérant une réponse favorable à la question qu'il s’apprête à poser au jeune homme.
-J'espère que tu n'as rien contre le fait que l'on continue à se voir.
Wesley le rassure, le faisant se sentir idiot par la même occasion. Apaisé par cette réponse positive, le professeur se redresse détachant son pied de la jambe du blond, préférant attraper sa main entre les siennes pour la porter à sa bouche, y déposant ses lèvres dans un délicat baiser.
Il se redécouvre une douceur qu'il s'imaginait morte en même temps que les siens, des émotions nouvelles et anciennes à la fois font battre son cœur qu'il a fait l'erreur de croire gelé pendant des années. Les rencontres faites depuis ces quelques mois ou il est arrivé dans cette ville nouvelle lui ont montré qu'il avait tord. Sans être le plus chaleureux des hommes, loin de là, il est tout de même apte à éprouver de nouvelles émotions, faisant de son cœur autre chose qu'une vulgaire pompe à sang.
Les lèvres de Wesley sur les siennes sont un nouveau déclic. Tout comme l'a été le regard de Lewis il y a des années. Les protéger, c'est tout ce qui importe.
Il redresse la tête, fixe le jeune homme, son regard doux qui le fixe. Cette chaleur qui s'étend dans sa poitrine. Les craintes qu'y était les siennes en arrivant sont comme apaisées. Certes elles seront encore présentes demain, mais moins fortes.
Ses lèvres glissent à nouveau sur les doigts du jeune homme, lui tirant un rire léger et délicat comme une bulle de savon.
[...]
Quelques verres plus tard, ils ont quitté le bar après avoir parlé de tout et de rien. Littérature, musique, voyage. Le brun a pu surprendre Wesley en lui apprenant qu'il savait jouer du piano sans toutefois jamais s'être risqué à chanter autrement que bien caché dans sa voiture. Il semblerait que le libraire chante un peu lui aussi, mais uniquement sous la douche. Sa famille semble être aussi compliquée que ce qu'avaient indiqué les recherches menées par le professeur au préalable. Mais Wesley semble fermement décidé à s'émanciper de ses parents, voulant de vivre sa vie comme il l'entend plutôt que de le faire a travers leurs désirs.
Le jeune homme passablement éméché l'a boudé pendant quelques minutes en voyant que Tobias avait prit la liberté de régler l'addition seul. Le libraire visiblement touché dans sa fierté n'a pas apprécié, et le brun n'a même pas cherché à argumenter, ne se laissant pas démonter par des joues rougies et un regard faussement énervé. Il a attrapé le garçon par la main, l'a traîné avec lui dans la rue éclairée par les lampadaires et la lune encore timide, non sans avoir donné son avis à Jerry sur les bouteilles de bière vides et leur utilisation.
Un dernier baiser sur les lèvres du blond alors qu'ils sont face à sa maison. Les sentiments que la candeur de son visage et la tendresse que Wesley exprime font naître dans le cœur du plus âgé des émotions qu'il ne peut encore se résoudre à transformer en mots. La peur d'effrayer ce jeune libraire qui laisse une place dans sa vie à un homme qui est presque de vingt ans son aîné. L'angoisse de tout voir s'évanouir à cause d'un aveu prématuré. Cette terreur absurde qui le traverse à l'idée de voir le passé se répéter, et la vie lui reprendre ce qu'elle le laisse miroiter.
Son visage se fige alors qu'il discerne trois frimousses. derrière la baie vitrée tandis qu'il détache sa bouche de celle du jeune homme. Deux femmes, Andy, l'amie d' Alessandro et sa collègue professeur de français Miss Jouve accompagnée d'un chien au faciès lupin. Miss Jouve. Miss Jouve qui vit une idylle avec le professeur de SVT. Shepherd. En bonne reine du drame il s'imagine faire une attaque, au beau milieu de cette pelouse face à cette découverte avant d'être stoppé dans cette pensée par une main qui se glisse sous sa veste un peu trop près de son holster.
Un peu figé, il se contente d'un grognement quand Wesley lui souhaite une bonne soirée avant de se diriger vers la porte. Cette petite blague de la vie à le mérite de lui faire perdre toute excitation, bien plus aisément que ne l'aurait fait une douche froide.
️️clever love.
HRP:
Fin du RP pour moi aussi. Mon ange, je lance le prochain dans les jours à venir. Alessandro, merci d'avoir prit le temps de passer dans le coin.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont]
Comment se ridiculiser en une leçon [ft Wesley Beaumont]