[Event] Monopoly's Party

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP libre

Mafdet est une femme vraiment trop imprévisible pour moi. Elle ne fait aucun cas de la méthode et ne regarde que son but final. Pourtant je sens une grande sagesse en elle, mais le côté gamine-rebelle de prime abord me déstabilise.

Je ne dis rien dans la voiture alors que nous fuyons ce qui est vraisemblablement le propriétaire du manoir. Je n’ai rien demandé, mais Mafdet a compris que j’avais besoin de cet outil. Son intention de m’aider est louable, la méthode absolument pas. Trop la fréquenter va m’amener à de sérieux problèmes.

La bibliothèque est un spectacle comme je n’en verrais jamais plus. Des feuilles volent partout. Les œuvres contenues ici sont totalement ruinées. J’espère que l’on va attraper les coupables de ce geste monstrueux.

J’aide les bénévoles à faire un peu de place pour enlever ce qui est en équilibre instable et dangereux. Nous n’avons rien d’autre à faire ici, il nous manque une maison aux vestiaires pour prétendre à l’hôtel.

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Troisième maison  

Allez, on retourne rendre visite à notre très chère bibliothécaire. A la fin, elle va penser que j'ai un coup de foudre pour elle ! La bonne blague. Plutôt embrassé un crapaud que d'imaginer ne serait-ce qu'un moment cette stupide idée. Rien que l'image me donne des nausées. Dans la bibliothèque, je laisse Caracole vagabonder dans ses pensées. Je ne sais pas qu'est ce qu'il imagine mais cela à l'air d'être agréable.

Moi, je préfère pensé à des plans les plus loufoques les un que les autres. J'ai déjà vu le film "une nuit au musée". Je me suis même fait la trilogie pour rire dans un musée en plein milieu de la nuit. Cependant, rien ne s'est passé de mon coté. Mais c'est là que je me demande comment ça peut être la nuit dans une bibliothèque. Le rêve. Lire sans être dérangé ni espionner par Mme plante verte tapi dans l'ombre à nous gueuler dessus si l'on prends ses aises ou que l'on mange à coté de ses "précieux bébés". La pauvre, vivre à plein temps ici lui faire perdre pieds. Elle n'arrive plus à distinguer les humains des livres.

Bon sang, elle a plus d'amour pour ses bouquins qu'elle dorlote toute la sainte journée que pour les étudiants qu'elle traumatise à vie. Un sourire qui ne dit rien de bon plaqué aux lèvres, les yeux pétillants de malice, je me tourne vers Caracole qui a l'air de reconnaître ce visage. Ça sens le coup foireux mais tellement hilarant. On va bien s'amuser, je vous l'assure.

Je lui explique mon idée sans entendre ses protestations. De toute façon, s'il refuse, je l'oblige de force, que dois-je utiliser le chantage s'il le faut.Les bisouloups sont facilement manipulable. Un sourire charmeur, de douces paroles et hop ! Je l'ai dans la poche. Si j'écoutais ma conscience, celle ci me hurlerai que c'est méchant de jouer avec les sentiments des autres. Mais je la laisse de coté. Les gens se sont bien moqués de mes sentiments à moi après mes crises de colère. Je peux bien en faire de même.

Décidé, nous allons nous cacher pour traverser la bibliothèque sans se faire repérer par son cerbère. Il nous faut une planque en attendant l'heure. Cependant, dès que j'ouvre la porte d'entrée, je tombe nez à nez avec une de mes fans. Sourire charmeur et yeux de chiots en place, je la salue et la complimente sur ses vêtements qui la mettent en valeur. Ah, que j'aime qu'on me désire. Ça donne un coup de boost à votre confiance en soi et votre sex-appeal.

Bien évidemment, le brun me redemande pourquoi mes fans le considère comme un pestiféré. Je n'en sait rien. Je ne suis pas devin ni télépathe. La jalousie doit être surement la cause de tout ce cirque. Mais je ne comprends pas pourquoi serait-elles jalouses. Je suis certes désirable mais pas à ce point. C'est pas comme si j'allais sortir en rencard avec l'une d'elle. L'amour et moi, On est pas pote pour le moment. Je préfère franchement m'amuser que de me foutre une corde au cou.

Entrant à l'intérieur, nous nous faufilons en rasant les murs de la bibliothèque tel des ninjas. On trouve une salle libre et peu utilisé par l'odeur de poussière qui s'en dégage. J'en profite pour monopolisé la chaise la plus confortable et une grande partie de la table pour reposer mes pieds dessus puis somnoler jusqu'à l'heure prévu. Une visite nocturne d'ici, ça ne se loupe pas.

Mon ventre gargouille de faim mais je n'ouvre pas les yeux. J'ai envie de rester un peu plus longtemps dans les bras de morphée. Cependant, une douce odeur titille mes narines. Je renifle plusieurs fois avant de me lever et d'ouvrir les yeux devant un tas de nourriture. La cachette secrète de la bibliothécaire à été mis à jour ! Je dévore une bonne partie de celle ci quand je remarque que Caracole sautille en croisant les jambes.

Il me demande la carte que je n'ai pas. Attendez, ça veut dire qu'on est bloqué ici ! Comment in va faire si j'ai aussi une envie de pisser ? Pourquoi n'y a-t-il jamais de toilettes dans cette foutu bibliothèque. Toutes les autres en ont ! On est dans la seul qui n'en a pas par soucis économique. Mon oeil, je suis sur que c'est le sadisme de la bibliothécaire qu'est à l'oeuvre dans cette histoire.

Je soupire et réfléchi à un moyen pour que le loup se soulage enfin. Si ça continu, il risque de faire dans son pantalon. Et je ne pense pas qu'il apprécie cela. Je scanne mentalement les lieux et ait soudain une idée. Ca va pas lui plaire mais on a pas le choix. Faut faire avec ce qu'on a. Et comme je suis généreux, je lui laisserai même un peu d'intimité.

-Viens avec moi avant que tu te pisses dessus.

Je l'entraine jusqu'à devant le bureau du cerbère et lui montre du doigt la plante verte qui se trouve à coté de celui ci. Il me regarde comme si j'étais en train de me moquer de lui. Sauf que je suis très sérieux. A part s'il veut pisser dans une bouteille, c'est le seul moyen que j'ai à lui offrir. Il a le choix. Une plante ou une bouteille.

Après chose faites et vessie soulagée, je farfouille en attendant le bureau de la bibliothécaire. J'y trouve les dés dans un des tiroirs. Je le prends et remarque que Caracole est rouge écrevisse. Ne me dites pas qu'il est dans cet état là parce qu'il a du sortir son engin à quelques pas de moi. Quel timidité. Je n'ai même pas regarder une seule seconde. J'ai des principes. En premier lieu, celui de respecter l'espace vital de quelqu'un et de lui faire garder sa dignité. Je sais que je n'apprécierai pas que l'on me regarde ainsi donc je ne le fait pas aux autres.

-On attends que le concierge arrive et on dégage pour continuer la suite. J'ai trouvé le dé.

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Quatrième maison

L'avenir n'est pas très accueillante comme vous pourrez le constater dans quelques minutes. Nous devons retourner à la bibliothèque. Vous savez, le lieu retenu par un cerbère tapis dans l'ombre, guettant tout vos faits et gestes. Ouais, celui là. Là où nous avons dormis comme des bienheureux, vider notre vessie sur des plantes vertes et dévorer la cachette secrète de nourriture confisquée.

Qu'est ce que j'y ai hâte de retourner ! C'était de l'ironie. Faudra vachement bien marchander pour que j'y rentre dans ce lieu après cette aventure. J'en ai eu ma dose pour les vingts prochaines années. Y allant à reculons, nous marchons vers notre destination. Je n'ai même pas envie de courir pour y aller. Devant la porte d'entrée, je lance même un regard désespérant, demandant silencieusement si nous sommes obligé d'y aller à deux. Bon, c'est pas sympa de jeter Caracole dans la fausse aux lions, mais pour le bien de ma survie, il ferait un petit sacrifice de sa personne, hein ?

C'est interdit ? Bin mince. Prudemment, je rentre à l'intérieur, guettant l'arrivée soudaine de la bibliothécaire. Rien en vu. Nous marchâmes quelques pas vers le rayon le plus proche pour s'y planquer derrière quand j'entends une toux derrière mon dos. Je sursaute de peur et me retourne. La bibliothécaire, les cheveux ébouriffées, nous fusille du regard. Loupé. Celle ci, furieuse en apprenant par le concierge que nous avons dormis dans sa demeure et faillit assassiner Marguerite, son ficus, nous colle un devoir à rendre sur l'impact de la série Star Wars sur les différentes générations. Et en dissertation surveillé monsieur !

Quand je vous disais que l'avenir n'était pas clémente envers nous. J'avais raison. Assis sur une chaise imposée d'office, je bûche sur ce sujet complètement délirant. Je ne vois pas le rapport entre des élèves de secondes et un film datant des années 70-80. Mais bon, on a jamais dit que la bibliothécaire avait une parfaite santé mentale.

Au bout d'une heure et cinq copies rédigées, oui j'ai plein de truc à dire sur ces films là, j'entends pas loin de nous un gars imitant Dark Vador avec sa célèbre réplique "Luke. Je suis ton père !". Je pouffe de rire en entendant cela. Toi t'es en train d'écrire une dissertation à propos de Star Wars et t'as un plaisantin qui se moque de nous en nous sortant la phrase culte du film. Je retourne donc à ma copie quand j'entends le bruit de sabre laser. Nan, ils ont pas osé pousser le ridicule jusqu'à là ? Si !

Je relève immédiatement mes yeux pour suivre le faux combat. Cependant, je reste bloqué en voyant un Dark Vador plus vrai que nature combattre un Luke Skywaker avec des sabres très réels. Et très coupant en voyant l'étagère être fendu en deux. Je regarde Caracole et d'un accord commun muet, nous fuyons courageusement la salle. Toutefois, notre couse est de courte durée. Après avoir dévier quelques étagères, je me prends ce qui me semble être un mur couvert de poil et me retrouve l'arrière train sur la moquette avec un sacré bleu si j'étais toujours humain.

Choubaka, dans tout sa splendeur me grogne dessus. Ou parle. En faites, j'en sais rien, je ne parles pas cette langue bizarre et je n'ai pas non plus de traducteur à ma disposition. Même ses fans ne savent pas correctement parler son dialecte c'est pour vous dire la complexité de celui ci. Je me relève précipitamment, pointe du doigt la zone de combat d'où nous sommes partis et signale que la dispute entre père et fils est par là. En remerciement, il donne le dé à Caracole. Puis nous partons aussi vite que des flèches hors de la bibliothèque pour lancer le dé et connaitre notre prochaine destination. Très loin d'ici, s'il vous plait. Le temps que ça se calme.
 

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 4^e maison  
 
Et nous voilà de nouveau à devoir tomber sur un lieu d’horreur. Depuis que ce jeu a commencé, j’ai l’impression de détesté la moitié de la ville… La ville, la forêt, le bar (ou on m’a volé Liam). La bibliothèque, avec la folle… Ce qui est amusant, c’est que la moitié du temps, ce sont des filles qui nous ont embêtés… Lydia, la bibliothécaire, les filles du bar…
 
Bon arrêtons avec cela. Passons à la suite.
 
Nous marchons droit devant nous, sans vouloir vraiment atteindre le but. Revoir la folle après ce que l’on avait fait… Pas bon pour notre matricule. A ce souvenir, je rougis et n’ose pas regarder mon ami. Je baisse la tête.
 
— J’espère qu’elle n’est pas au courant…
 
On est devant la porte du lycée, chose assez étrange, quand on désire plus que tout, ne pas atteindre un but, il arrive tout guilleret en peu de temps. La porte, cette porte, la quatrième fois qu’on est devant elle, qu’on doit entrer pour subir les foudre de quelques choses, quelqu’un et dire qu’on doit encore la voir une cinquième fois… Du moins, si on arrive à avoir les quatre maisons du vestiaire.
 
Nous rentrons discrètement. Nous essayons de ne pas nous faire remarquer. Le dé ne doit pas être loin. Enfin je l’espère…
 
Un pas après l’autre, on tente de refaire le même coup qu’hier, mais sans succès. Nous sommes repérés en un rien de temps. La bibliothécaire râle à notre présence.  Elle est au courant de tout. Elle est démoniaque ou quoi ?
 
Elle nous impose un examen. Je me demande si elle a le droit. Bon on va dire que oui. Nous avions fait une erreur en restant dans sa bibliothèque la nuit…
 
Elle nous regarde, souris et nous impose un thème dont je ne connais rien. On doit le faire tous les deux… Ouf, car je ne connais rien à ce sujet. Star Wars ? C’est quoi ?
 
Je me tourne vers Liam et lui demande. Il semble désespérer par ma non connaissance de l’œuvre. Bin, il a qu’à m’expliquer. Pas ma faute si on m’a forcé à me battre et interdit toutes distractions.
 
Nous travaillons tous les deux sur le sujet. Liam écrit plusieurs pages du contrôle. Moi je vais chercher tous les livres qu’il me demande. Soudain, nous entendons une voix. Liam est perplexe et souffle. Comme si quelqu’un se moque de nous. En fouillant, j’ai lu certain passage de l’histoire, et quand j’entendis la remarque, (et une fois que Liam m’a expliqué que s’était la phrase culte du film, ou l’une d’entre elle), je me demande si ce n’était pas un petit plaisantin…
 
La bibliothécaire a payé quelqu’un pour nous embêter… Elle en est capable. Elle est folle. C’est Liam qui le dit. Il a raison. Toujours. Ou pas toujours.
 
 Nous courons vers l’endroit d’où provient la voix et découvrons avec stupeur, que ce qui se passe devant nous n’était pas une parodie ou autre. C’est bien réel. Les sabres coupent les étagères. Les livres, rien n’y résiste. Par peur, et sous un regard de Liam, nous nous attaquons à l’ennemi, en tournant des talons vers l’infinie et l’eau delà.
 
Une fois loin, Liam est projeté, j’essaie de l’aider à se relevé et un truc tout plein de poil nous parle. Qui s’est ? Je ne comprends rien à ce qu’il raconte… Liam lui, semble comprendre. Il indique le lieu de combat. Après un temps, le truc plein de poils nous donne le dé. On s’enfuit avec notre trésor.
 
Une fois à l’extérieur. Je lance le dé. Où devons-nous aller ?

— Je ne veux plus y aller Liam. Pourquoi on rencontre que des fous ? 
 
 

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : L’hôtel !

Ce calvaire pour gagner un hôtel… Mais le sourire resplendissant de Mafdet  vallait bien ce sacrifice, d’autant plus que le dé nous envoie chercher notre deuxième hôtel de cette zone à la bibliothèque. Nous n’avons que le grand couloir du lycée à traverser pour nous y rendre.

Le spectacle est étonnant. Les débris dangereux ont été déblayés. Et la bibliothèque semble avoir repris son activité comme si de rien n’était. Le passage de Dark Vador ne semble pas avoir traumatisé les gens plus que cela…

Il semble y  avoir une séance de lecture en cours, des gens nous font signe de ne pas faire de bruit et de nous assoir sur une pile de livre ou sur le sol. Mafdet choisit une encyclopédie, moi des livres sur l’indépendance américaine.

C’est l’auteur du livre qui nous lit son histoire. C’est une histoire fantastique. Je me laisse porter par la voix du narrateur.

Au bout d’un moment j’imagine les gens qui écoutent sous les traits des personnages qui sont dans l’histoire. Cet homme pourrait bien être le grand sorcier blanc, cet adolescent qui mâche un chewing gomme, le gnome vert et Mafdet cette guerrière redoutable…

… Euh pourquoi je suis habillé d’un pourpoint ? C’est quand Mafdet porte son regard vers mon ceinturon que je m’aperçois qu’un glaive y est attaché. Le sorcier blanc s’adresse à moi me demandant de défendre le château…

- Euh quel château ???

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Hôtel

La chance nous sourit. Nous gagnons l’hôtel sur le terrain de lacross. Brian a bien fait rire en jonglant avec ses pompons. Il a finalement trouvé une façon de s’en sortir sans trop de ridicule. Ce policier a de la ressource.

Et maintenant, non seulement nous n’avons pas à bouger, mais nous allons rafler le deuxième hôtel du lycée, celui de la bibliothèque.

Comme Brian, je suis étonnée que la bibliothèque reçoive un auteur dans les ruines que sont les rayonnages après le passage de certains protagonistes de la fameuse guerre des étoiles. Nous sommes même invités à nous assoir là où nous pouvons pour écouter –en silence– l’auteur lire son livre.

Cela parle de mage blanc de farfadet et autres mièvreries du genre fantastique pour adolescent pré pubère. Je n’écoute que d’une oreille distraite et regarde l’auditoire qui semble captivé par le récit.

Au bout d’une dizaine de minutes j’ai une drôle d’impression. Le merdeux là-bas qui avait collé son chewing gum sous une des étagères encore debout ressemble de plus en plus à un gnome vert. Et l’homme assis en face de moi ferait un mage parfait…

C’est quand je regarde du côté de Brian que je comprends que quelque chose d’anormal arrive. Il est habillé  comme au moyen âge et surtout il porte une large épée à la ceinture.

- Noble chevalier, vous devez défendre le château !

- Euh quel château ?

A quel moment je sentis le carquois dans mon dos et l’arc dans ma main, je ne saurais le dire. Mais la réponse à la question de Brian me parut évidente.

- Mais celui-ci qu’une horde étrangère vient de saccager !

Je bondis de ma place, encoche une flèche et défends ce lieu enchanté.

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP libre

Les clients du bar se sont retournés. Mafdet n’a pu s’empêcher de grogner… La bibliothèque… nous avaons déjà l’hôtel.

Bon gré, mal gré nous retournons au lycée et approchons de la bibliothèque que nous retrouvons… intacte…

- Mafdet… les étagères sont intactes ! Nous avons rêvé ou bien ?

J’entre à la suite de la femme-chat. Tout est en place. Aucun livre coupé en deux, rien qui ne témoigne du passage de la guerre des étoiles et du conte fantastique…

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP libre

Le dé ne nous est plus favorable depuis quelques lancers. Il faudrait que l’on tombe sur le poste de police, mais nous voilà obligé de faire un détour par le poste de police. Je ne peux m’empêcher de grogner mon mécontentement.

Je démarre la moto, Brian monde dans mon dos. Je roule un peu vite, mais cette fois il ne me fait pas de remarque. Je crois qu’il en a assez de tourner en rond. Je me gare pile devant la porte du lycée, là où s’est interdit. Quelques couloirs plus loin, nous sommes devant les portes de la bibliothèque.

- Mafdet… les étagères sont intactes ! Nous avons rêvé ou bien ?

- Ou bien…

J’entre dans la bibliothèque. Celle-ci est intacte comme si rien ne s’était passé.

- Aller je lance le dé et on se casse !

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Rp Libreuhh

La bibliothèque… Nous possédons déjà l’hôtel. Mais c’est un endroit toujours plus agréable que les WC du lycée. Je gare correctement la moto et nous allons rejoindre ce lieu qui a vu d’étrange chose se passer.

Je fronce les sourcils, car lorsque nous entrons, la bibliothèque est plongée dans le noir. Je m’avance doucement avec Brian à côté. Un bruit de conversation nous parvient du fond.

Quand nous arrivons enfin vers la source de ce bruit, nous nous trouvons en pleine projection d’un film. C’est un très vieux film, je vois que les élèves s’ennuient. C’est clair qu’intéresser des adolescents avec « Les Oiseaux » d’Alfred Hitchcock est un pari audacieux.

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP libre

Un froid est jeté entre Mafdet et moi. Je crois que ce jeu commence à nous taper sur le système à tous les deux. Je suis prêt à abandonner mais pas elle. Quand je ressors des WC et du lycée, elle m’attend à côté de sa modo. Le lancer du dé ne nous amène pas bien loin et toujours pas à une destination qui nous intéresse.

Retour donc à la bibliothèque. Les élèves nous évitent dans les couloirs. Il est vrai que nous faisons moult passages dont certains pourraient être suspect avec nos régulières visite des toilettes…

Mafdet s’arrête à l’entrée de la bibliothèque. Elle semble sur le qui-vive. J’en fais autant en voyant l’obscurité du lieu. Nous avançons prudemment pour tomber sur une classe en train de visionner un film culte avec son professeur de français.

Nous nous installons pour regarder le film. Le film en noir et blanc a vieilli. Les expressions des acteurs sont trop convenues, et l’héroïne fait bien la bécasse. Je ne suis pas fâché lorsque cela se termine, je ne suis vraiment pas fan de ce genre de film. Nous sortons sans un mot, toujours fâchés l’un contre l’autre. Le dé va nous dire si cela va empirer… ou pas…

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : hôtel
 
Je regarde le dé rouler un moment puis il tombe sur la bibliothèque. Notre dernier hôtel dans cet endroit, la ville. Cela nous en fait donc quatre et deux terrains entre nos mains, la forêt et le lycée. Maintenant, je vais laisser Liam tenter le tirage de dé. Là, il doit tirer le bar dans le prochain lancé pour qu’on puisse prétendre au centre-ville.  
 
Je le regarde et lui souris.
 
— T’es génial Liam ! Grâce à toi on va gagner.
 
Je lui fais un clin d’œil et on se dirige en quelques foulées vers l’école, car avant d’entrer dans la bibliothèque, il faut réussir à trouver l’école. Et elle se présente à nous. Nous arrivons devant le mur portant le nom du lycée. Il est entouré par un chemin. L’école de Beacon Hills. L’unique école avec un Stiles.
 
On entre dans la bibliothèque pour chercher le dé, quand nous entendons parvenir au loin, la voie d’une personne. Il raconte une histoire. Autour des élèves écoutent l’histoire, il semble s’ennuyé grandement.
 
La bibliothécaire, cachée subrepticement derrière nous, nous attrapes par l’épaules et nous mènes vers l’auteur. Il lève la tête, comme si nous l’avions déranger pendant un passage important de son histoire. J’écoute pour voir l’intérêt que je porte sur lui. J’écoute et j’ai mal aux oreilles. J’ai même l’impression qu’il n’arrive pas à raconter son histoire. Il roule les « r », dit des phrases sans queue ni tête… Cela fait mal aux oreilles. Impossible à écouter plus longtemps. A se demander s’il s’est relu.
 
« Il regarde le ciel, et prend un verre à côté de lui… »
 
L’auteur est retourné à sa lecture. Moi, pour faire passer le temps, je repense au passé. A notre balade dans les bois… Là, au moins, je ne m’ennuis pas. Je me tourne vers Liam, peut-être fait-il comme moi. Il ne peut pas aimer cette histoire. Six pages de lu, et il parle encore de la même scène. Il boit son verre… Il a trouvé le moyen de nous décrire la scène seconde après seconde ?
 
— Hey Liam, on s’invente une histoire, on ne pourra pas faire pire que lui. Genre, on s’imagine que des monstres s’attaquent à lui. Des ours garous, des démons… demandé-je à Liam en murmurant ma phrase pour que lui seul puisse m’entendre.
 
J’ouvre la bouche, sort un son et souris.
 
J’imagine un sorcier, baguette en main, combattre un démon qui se balade sur la tête de l’auteur. Le magicien lance un sort pour détruire le démon mais le sortilège ricoche et touchent l’auteur. Puis, j’observe les gens, les imagines tantôt en monstre, tantôt à gentil. Grimlins, sorcier, elfe de maison et même extraterrestre, un truc informe, qui ne nous ressemble pas, sauf pour la posture debout. Sinon, ils ont une grosse tête grisâtre, voir marron. Je fais cela sur tout le monde, sauf Liam, lui c’est un loup. Le super loupio Liam. On n'a pas besoin de le changer, il est bien comme il est. Je continue jusqu’à ce qu’autour de moi, j’entends les gens hurlent de peurs. Ils regardent la tête de l’auteur. J’oubli mon histoire et voit une personne s’attaque au démon. Que se passe-t-il ? On est où dans cette bibliothèque ? Dès qu’on imagine un truc, cela se réalise ? Star wars puis maintenant cela ? Non, impossible. Même les autres se transforment en truc bizarre. Il se passe quoi ? Le sorcier derrière l’auteur sourit, comme s’il venait de faire un méfait. Un sortilège ? J
 
— Liam, que se passe-t-il ? Pourquoi tout le monde se transforme ? Ils n’ont pas fait comme la dernière fois à la fête hein ? Je veux pas subir cette horreur une nouvelle fois.
 
L’auteur nous regarde ahurie. Il se demande ce qu’il fait ici. Il est aussi perdu que nous tous. Il se lève et se dirige vers nous. Nous donne des ordres pour qu’on le sauve. Il hurle des choses incompréhensibles… C’est quoi ce truc ? On devient fou ?
 
— Liam, on trouve le dé et on se tire ?
 
J’attends qu’il me réponde, j’espère que lui au moins à penser à chercher ce dé pour la suite. Je ne peux pas rester plus longtemps ici. Je me demande même si je pourrais y revenir.
 
 

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Hôtel

Les dés ne comprennent qu'un seul langage. Ca devient terrifiant à la fin d'arriver à cet extrême pour gagner. Mais bon, qui veux la fin, veux les moyens. Allons donc chaparder le dernier Hotêl du lycée. Il nous restera plus qu'ensuite la maison du bar, son hotel et l'hotel du poste de police.

Bizarrement, je sens beaucoup de flop à venir. Faudrait avoir une chance de cocu pour tomber directement sur les bons lancer de dés. Allez, passons. Nous quittâmes le poste de police pour aller en direction de la bibliothèque du lycée. Caracole me complimente en cours de route sur mes capacités de lancer, ce qui boost mon orgueil.

On entre à l'intérieur du royaume des livres détenu par le cerbère, gardien de ses lieux, à la recherche du trésor convoité : le dé magique. Cependant, je ne m'attendais pas à la lecture d'un livre par son auteur dans notre charmante bibliothèque. A la vue des pauvres âmes en détresse obligé d'assister à cette torture, le livre est à mourir d'ennui. Vite, fuyons avant de se faire repérer !
 
Un poids se pose sur mon épaule. Zut. Trop tard. On s'est fait choper par la plante verte ninja. Je ne veux pas décéder si jeune en ayant fait une overdose de blablatage soporifique. J'ai même pas fait mon testament, laisser moi sortir d'ici ! On se retrouve donc assis sur une chaise, à écouter ou plutôt décrypter ce que dit l'auteur.... Mon dieu, même lui en a marre de son texte rébarbatif !

Mais laisse tomber ton bouquin tout nul bon à mettre dans la cheminée et casse toi. On a un dé à aller chercher nous, pas à écouter déblatérer un auteur de série Z pathétique. Pfff... Même pas cinq minutes et je m'ennuis. Je m'ennuis, je m'ennuis, je m'ennuis.... Mince, même mes répétitions me gavent.

Caracole me sort de mes pensées où je trucide ce mec qui prétends être un auteur et me demande si je suis d'accord pour jouer avec lui. Ok. Rien que pour éviter de mourir désecher sur cette chaise, je suis prêt à n'importe quoi. J'écoute le brun me raconter un truc à propos de sorcier, de démon maléfique possédant un écrivain. Puis des E.T, et autres créatures sorti de films connus. Bien sûr, on va aussi avoir un alien nous sortir un "ET, téléphone, maison" et voler à bord d'un vélo. Ou bien les petites créatures imaginaires qui vont ravager la bibliothèque et se reproduire dès qu'ils sont mouillés avec un Gizmo kamikaze qui tente de rejoindre son maître.

Tout à coup, ce que Caracole raconte se produit... Euh, oups ? Fallait nous dire que les histoires se recréer en réalité. Je comprends mieux pourquoi maintenant on a eu le droit à une histoire merdique. Elle au moins ne fait pas de dégâts. Je regarde les gremlins déchiqueter les livres et s'attaquer aux personnes présentes. Puis le sorcier fou et le démon près de l'auteur avec un sourire carnassier. Ok... On va profiter de la panique général pour se barrer d'ici.

Sachant que je ne suis pas apte à combattre des sortilèges aussi complexe, je préfère opter pour une retraire stratégique. Ca fait plus classe dit comme cela. Laissant les autres se dépatouiller tout seul comme des grands, nous courons vers la sortie. Entre temps, sur le bureau de la bibliothécaire, le brave Gizmo m'interpelle pour me donner le dé tant convoité. Aww, qu'il est trop chou ! Je l'adopterai bien. Je lance le dé en roucoulant sur cette adorable boule de poil.
 

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP libre:/

Le sort nous désigne la bibliothèque… Résignés nous rentrons à l’intérieur du lycée. La bibliothèque est calme. Pas e projection de film, pas de sabre laser, pas de…

Je prends un livre et commence à feuilleter un compte pour enfant. « Le petit Chaperon Rouge ». Je souris car quand on connait la véritable histoire et la véritable nature de l’enfant soit disant sage…

La bête sait se déguiser en agneau…

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition :  RP libre

Tourner en rond, nous devons.
A la bibliothèque nous y seront
L’inspiration, nous y trouverons.
L’ennui nous combattrons…

Nos ennemis nous combattrons
Les agaceurs nous ignorons.
Un tour nous passerons.
Le dé nous lancerons.

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition :  Rp Libre

C’était prévisible, nous voilà de retour au lycée. Nous devons aller à la bibliothèque. Quand nous passons les portes de celle-ci, la bibliothécaire nous interpelle un peu sèchement nous demandant quand nous auront fini notre manège.

Mafdet passe en l’ignorant superbement. Plus embêté par le dérangement que nous occasionnons à aller et venir constamment, j’explique à la femme que nous approchons du but car il nous reste que des hôtels à acquérir… encore faut-il que le dé nous soit cléments. Nos adversaires, aux dernières nouvelles, sont pratiquement au bout.

Je retrouve Mafdet au rayon histoire. Elle semble pester contre un ouvrage « qui raconte des énormités » sur la guerre de cent ans.

- En fait ça s’est passé comment ?

Je pensais qu’elle allait m’envoyer paître, mais non. Elle m’invite à m’assoir sur une liseuse et commence à me narrer l’histoire avec un grand H, ou plutôt la triste vérité qui n’est pas vraiment honorable.