[Event] Monopoly's Party | Pink Print

Vous prenez un verre au bar, quand un jeune photographe vous aborde. Matrim veut absolument que vous posez nus pour lui. Il n'en démord pas.
La police des mœurs fait une descente. Les filles qui s'accrochent à votre bras sont mineures….
Vous prenez part dans une bagarre contre des personnes mal intentionnées.
L'un de vous est tiré au sort pour monter sur le podium et danser avant Jansen. Votre comparse se moque ouvertement de votre gêne
Vous renversez votre verre sur la veste en cuir de Therence. Décidement, celle-ci est maudite. Le jeune arrogant a le verbe facile lorsqu'il s'énerve. Arriverez vous à vous défaire d'un gars qui a la critique acerbe facile et souvent le dernier mot ?

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 1ere maison

Roulement de tambour et bim le Pink Print ! Un regard vers mon binôme et je le vois pâlir. Le beau gosse aurait-il un problème avec les bars gays ? Je sors du lycée la queue droite et plutôt satisfaite de ce hasard. J’étais déjà allé dans ce bar assez branché. L’ambiance y est bonne et leur cocktails excellents. Ce qui est plutôt une bonne chose quand l’alcool qu’ils contiennent ne fait aucun effet sur l’être que je suis.

Mais… quel intérêt d’y aller en tant que chat noir ? Comment reprendre mon apparence sans coller une crise cardiaque au flic qui m’accompagne ? En rejoignant sa voiture, je réfléchis à la meilleure manière de lui apprendre ma véritable nature. Il n’y a pas quinze mille solutions malheureusement et… il serait peut-être préférable que nous soyons à l’arrêt quand…

Je m’installe sur le siège avant. Brian semble traîner pour démarrer la voiture. Visiblement notre destination le trouble. Bon autant ne pas y aller par quatre chemins…

- Ils n’ont encore mangé personne au Pink Print, dis-je.

Je crois que Brian vient de se cogner la tête au plafond de la voiture, tant il a sursauté violemment. Je le regarde avec mon sourire le plus encourageant possible… euh le moins flippant possible serait plus exact.

- Mafdet Mahes, professeure de chimie, druidesse, ex-sentinelle, métamorphe félidé et propriétaire du bureau de Jordan.

- …

Le pauvre chou est devenu blanc comme un caca de laitier… Son petit cœur bat une belle sarabande. Bon, déjà il ne m’a pas fait un arrêt cardiaque. C’est plutôt bien pour un début.

- Bon c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?!

Brian bredouille quelque chose et démarre. Le bar n’est pas très loin, et par chance nous trouvons une place pour nous garer pas très loin de l’entrée. Avant de descendre de la voiture, je fais une rapide inspection dans le miroir de courtoisie et je remets quelques mèches en place. Le policier traine un peu, c’est donc moi qui entre la première. La musique joue de manière pas trop forte. La soirée n’est pas encore assez avancée pour que les danseurs professionnels se déhanchent lascivement. Je m’installe au bar sur un haut tabouret, Brian s’assoit à côté de moi.

- Déstresse ! Ce bar est tranquille et les clients qui le fréquentent ne sont pas méchants !

Je n’obtiens qu’une vague réponse. Il est visiblement mal à l’aise. Il regarde autour de lui comme un animal traqué quand une voix chaleureuse nous interpelle. Je me retourne et vois un jeune homme qui nous scrute, ou plutôt qui scrute Brian. Ce dernier passe de l’état effrayé, à celui de grosse panique. Celui qui nous parle se présente. Il tient une boutique de photo dans une des rues du centre-ville, mais il est aussi sculpteur et est à la recherche de modèles.

- Il faut absolument que vous posiez pour moi ! Dit le jeune artiste.

Au fur à mesure qu’il explique son projet, il devient évident qu’il souhaite faire du nu. Son enthousiasme est agréable, il est vraiment passionné par son art. Cependant, je le suspecte d’avoir un regard pas seulement « professionnel » sur ses modèles. Brian parait de plus en plus mal à l’aise et je trouve que le rouge aux joues lui va à merveille. Matrim semble aussi de mon avis.

- Et bien pourquoi pas dis-je avec chaleur.

A cet instant mon partenaire de jeu semble arrêter de respirer. Mais mon caractère de félin fait que je ne fais rien pour l’aider… au contraire, je fais l’allusion qu’il ferait un très beau modèle.

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 1

Le chat s’impose pour lancer le dé à sa manière. Le résultat me fige d’effroi. Le Print Pink… Je sais très bien ce qu’est cet établissement depuis que Jansen a atterri je ne sais comment dans une de nos cellules. Le jeune homme travaille dans ce bar où le soir il offre à la vue des consommateurs sa plastique que j’imagine superbe. C’est un lieu aussi où on l’a trompé en lui faisant boire une drogue pour abuser de lui. Un endroit où rodent des violeurs potentiels. Je ne crois pas que ce soit une bonne idée que j’aille là-bas et encore moins pour ce jeu stupide. Mais le chat a déjà filé. Je suis obligé de presser le pas pour le suivre.

- Je ne veux pas…

L’animal ne daigne pas m’écouter et attend avec impatience que j’ouvre la voiture. Après la panthère que j’ai aperçue à la bibliothèque, je n’ai pas non plus envi de contrarier cet animal étrange. J’attrape ma ceinture de sécurité quand une femme me parle. Je manque de m’assommer quand je découvre à la place du chat une splendide femme brune.

- Mafdet Mahes, professeure de chimie, druidesse, ex-sentinelle, métamorphes félidé et propriétaire du bureau de Jordan.
- …

Elle me déballe son curriculum vitae comme si c’était le plus ordinaire possible. Je crois que je deviens fou. J’ai dû absorber une étrange substance et j’ai des hallucinations. Oui cela ne peut être que ça, des hallucinations.

- Bon c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?!
-… Pour aujourd’hui….

Je démarre le moteur de la voiture et m’insère dans la circulation dans un état second. Je n’ai pas envie d’aller au Pink Print et je préfère que cette… chose… reste sous sa forme chat. La suite allait me donner raison sur cette dernière préférence…

Je me gare non loin du bar où j’étais venu questionner le patron de Jansen. La décoration arc en ciel donne immédiatement la tendance de l’endroit. Je suis gêné de venir ici et je traine un peu pour laisser le chat… cette femme ?... chose métamorphes… entrer la première. Je suis content d’avoir gardé ma tenue de policier, mon intrusion dans ce milieu peu passer pour une mission…

J’aurais préféré qu’elle choisisse un coin plus discret, mais au lieu de cela elle nous expose en plein milieu du bar, au comptoir. Avec un soupir je m’assoie à côté de cette femme-chat et commande un Canada-Dry. Pas question que je touche une goutte d’alcool ici.

- Déstresse ! Ce bar est tranquille et les clients qui le fréquentent ne sont pas méchants !
- Je ne suis pas à l’aise dans ce genre de milieu branché…

Bel euphémisme… Je ne suis pas à l’aise dans les endroits où les gens se matent. N’importe quel bar ordinaire m’aurait convenu. Pourquoi ils ont collé leur épreuve ici ?! Je rentre la tête dans les épaules quand une voix dans mon dos nous interpelle. Voilà, on  s’est fait remarquer ! Tout ce que je souhaitais éviter… Je me retourne doucement, la mâchoire crispée. Un gars nous scrute, ou plutôt me scrute des pieds à la tête. Il nous explique qu’il est sculpteur et qu’il cherche des modèles pour poser nu dans son atelier.

- Et bien pourquoi pas ?
- Il n’en est pas question !

Je fustige la féline du regard. Mais ça va pas d’accepter si facilement de se dénuder devant un parfait inconnu. Je reprends une goulée d’air. Depuis combien de temps je suis en apnée ?! Le jeune homme insiste, et je comprends que c’est le gars dont parlait Jordan… J’avais pensé lui proposer mon aide pour la séance de photo… Mais là je crois qu’il va devoir y aller solo. Car je risque de carrément disjoncté si….

- Bon je relance le dé, si on veut avancer….

Fuir… Fuir loin !!! Et vite.

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 2

Retour au Pink Print ! Brian grimace. Je lui souris, rassurante.

- Je te protégerai de toutes avances et rentre dedans, OK ? Je te dois bien ça !

Il bougonne une vague réponse en rougissant. Mon pudique policier a visiblement du mal avec tout ce qui tourne autour du sexe. Sur le chemin nous parlons un peu. Je lui explique que j’enseigne au lycée mais aussi au campus où je fais souvent des remplacements. A sa question du pourquoi je squatte le poste de police et les genoux de Jordan en particulier, je reste vague en disant que je suis là pour assurer en cas de problème, sans m’étendre sur le dit problème.

Nous arrivons au bar pour l’heure de l’apéritif. C’est presque midi. A cette heure de la journée, il ne devrait pas y avoir de clients à la libido trop dévoyée. Je laisse Brian choisir la table où il souhaite s’installer. Il choisit un endroit pas trop loin de la sortie. Nous commandons une bière pour moi et un soda pour lui. Sa murge de hier soir le rend plus prudent.

Un groupe de filles arrive peu après que nos consommations nous ont été servies. Je n’aime pas leur genre, leurs vêtements suggestifs sont d’une vulgarité déplaisante. Brian leur tournant le dos, ne peut les voir.

Soudain tout va très vite. Un troupeau de flics investit l’établissement. Brian se retrouve avec deux filles accrochées à lui. Je sens son malaise quand il essaye de s’en dépêtrer en vain. Nous comprenons vite que c’est la police des mœurs. Brian a beau clamer qu’il est de la maison et que ces filles se sont collées à lui sans lui demander leur avis, nous voilà coffré pour le poste de police. Brian pour interrogation et moi comme témoin.

La situation est vraiment déplaisante. Pourvu que Jordan soit au poste !

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 2

Bon j’ai eu chaud que l’autre psychopathe au sifflet me surprenne dans le plus simple appareil sous une des douches du vestiaire. Nous fuyons comme deux voleurs du lycée. Mafdet s’amuse franchement et finalement moi aussi. Les épreuves nous mettent à mal tour à tour. Bon là c’est moi qui ai failli trinquer, c’est donc à son tour. Je regarde le dé tournoyer et… grimace quand il retombe. L’image du Pink Print me promet un tas de déboire.

Est-ce que le photographe sera encore là-bas pour me harceler de poser nu pour lui ? Ce n’est pas vraiment serein que je monte en voiture et démarre avec Mafdet à mes côtés.

- Je te protégerai de toutes avances et rentre dedans, OK ? Je te dois bien ça !
- C’est un peu humiliant ta proposition… Je sais me défendre !

Mais je lui fais un sourire penaud, nous savons l’un est l’autre à quoi elle fait allusion. Je lui suis reconnaissant de veiller ainsi sur moi. Cela vient peut-être de son rôle de druide. Il faut que je la questionne sur ce point.

Mafdet me laisse choisir la table où nous nous installons. Je nous pose pas très loin de la sortie, dans un lieu où la drague est plus délicate à faire. Il est presque midi, je n’aperçois toujours pas Jansen. Il doit prendre son service bien plus tard dans la soirée. Je choisis un soft drink alors que Mafdet attaque à la bière. Ma gueule de bois est passée, mais je préfère rester raisonnable.

Tout d’un coup, deux jeunes filles s’accrochent à moi comme si nous nous connaissions de longue date. Un insigne de flic s’encastre devant moi. Je comprends que la suite va être éprouvante.

- Il y a erreur, je suis…
- Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous.

La police des mœurs… Je suis trop nouveau pour les connaitre et eux me reconnaitre. Me voilà embarqué comme un suspect avec Mafdet. Le comble est que c’est la police des mœurs qui m’arrête… L’ironie du sort me fait grimacer.

Nous débarquons au poste de police avec ce troupeau de jeunes filles qui donne visiblement dans le racolage. Heureusement, le planton me reconnait.

- Alors Brian, bonne péche ?
- Non, je suis le poisson cette fois…

Je lui tends mes mains menottées. Je n’ai pas eu le temps de montrer mon insigne. On m’a gentiment lu mes droits sur le droit de me taire, mais on ne m’a pas autorisé à l’ouvrir… Il nous faut tout de même cinq minutes à Mafdet et à moi pour expliquer la raison de notre présence dans ce bar et le stratagème des deux filles qui se sont collées à moi.

- Aller, je lance le dé !

Mafdet me regarde avec un sourire complice. Finalement, malgré les imprévus ce jeu est amusant.

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 3

Le Pink Print… bon de toute manière on devait revenir… Je passe vite fait chez moi pour me sécher et me changer. Je prends la précaution de remettre des vêtements de rechange dans mon coffre. Mafdet a fait des commentaires plutôt positifs sur la maison que j’ai achetée. Elle s’est extasiée sur la roseraie. Les fleurs… je n’ai rien contre du moment que je n’ai pas à m’en occuper… Mais j’ai promis de garder ce jardin en vie.

Nous revoilà roulant vers ce bar que je commence à bien connaitre. En ce début de soirée, il y a déjà plus de monde. A l’entrée une hôtesse d’accueil nous donne un jeton avec un numéro. Elle parle d’un jeu, sans accepter de nous en dire plus. Mafdet semble plutôt ravie, quant à moi je sens la catastrophe venir.

Nous n’avons pas vraiment le choix de la table, nous ne sommes pas loin des pôles de danse avec soit des barres ou des cages pour les exhibitions des danseurs. Je cherche un serveur ou une serveuse du regard et tombe sur Jansen. Il me reconnait. C’est idiot mais je suis gêné et Mafdet ne peut s’empêcher de se moquer.

- Nous sommes là pour le jeu du monopoly.
- Ah Ok ! Vous prenez quoi ?

Mafdet passe à la vitesse supérieur et commande un cocktail, je préfère m’en tenir à un soda. Je ne recommence pas la même bêtise que hier soir. Nous sommes servis rapidement et nous avons doit à des biscuits apéritifs. Je me sens tout bête dans la peau du client. Mais Jansen est appelé ailleurs, le bar tourne bien. Enfin, l’hôtesse qui nous avait donné le jeton prend un micro et explique à l’assemblée le but du jeu. Je blêmis à l’énoncé de celui-ci. Celui ou celle qui sera tiré au sort, devra danser à une des pool barre. Avec ma poisse habituelle…  

- Tu as quel numéro ?

Je me retourne. C’est Jansen, il a dans ses mains un vase contenant des billes avec des numéros. Je panique encore plus, mais à son regard je crois qu’il comprend mon malaise. Je lui montre alors mon carton. Il repart après m’avoir fait un clin d’œil. Je ne suis toujours pas rassuré. Il y a trois pistes de danse, un premier numéro sort. Je souffle ce n’est pas moi. Des rires accueil le pauvre gars qui se fait ainsi piéger. Mais il y va en roulant des mécaniques.  J’aimerais avoir autant d’assurance. Deuxième angoisse, deuxième numéro… toujours pas moi. Plus qu’un. Je suis en sueur. Jansen pioche de nouveau dans le vase, il a un temps d’hésitation puis annonce un numéro. Mon cœur rate un battement et Mafdet se lève de son siège avec excitation. C’est son numéro qui vient de tomber.

Je vois que Jansen regarde vers moi, je le remercie d’un clignement d'yeux. Il vient de me sauver d'un naufrage.

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 3

Il fallait que je parle à Scott. Il doit se faire plus présent pour ses bêtas. Liam est encore trop instable. Il n’est qu’une boule de colère qui ne demande qu’à exploser. C’est amusant de voir réagir Brian pour son premier loup garou… il lui fonce dessus tête baissée. Je devrais peut-être en parler à Jordan, lui dire que son gars va finir par trouver la mort s’il continue ainsi.

Je ne suis pas au bout de mes surprise avec ce policier quand on fait un détour par chez lui pour qu’il se change. Il est propriétaire d’une maison avec un magnifique jardin avec des roses superbe.  Je n’aurais même pas misé mes poubelles que ce gars sache tenir un tel jardin. J’appris pendant le trajet qui ramenait au Pink Print qu’il venait juste de l’acheter. Ceci expliquait cela…

Le bar est plutôt bien rempli. C’est le début de la soirée. Une fille me donne un numéro quand nous passons la porte. A l’intérieur c’est un peu l’effervescence. De la musique donne le ton, il y a des danseurs qui officient sur leur petit podium. Nous trouvons à nous asseoir non loin d’une de ces scène. Brian est plus pâle que jamais. Il n’aime définitivement pas cette proximité, ni les déhanchements langoureux des danseurs.

Je suis vraiment étonné quand le serveur le reconnait. Je m’amuse car Brian pique un fard. Le policier s’empresse d’expliquer la raison de notre présence. Je ne me gêne pas de mater le beau serveur car il a de magnifiques yeux verts comme les miens. Puis il dégage une odeur musquée, une odeur de forêt qui me donne envie d’aller me frotter contre lui. Quand il nous demande ce que nous voulons, je lui commande un cocktail en lui laissant choisir pour moi. Brian reste au soda. Dommage, il était bien drôle hier soir à la fête des jeunes.

Jansen revient rapidement avec nos consommations. Il me fait un clin d’œil en me tendant mon verre qui contient un breuvage aux couleurs de l’arc en ciel. Le message est clair. Tsss ! Pourquoi tous les beaux mecs sont-ils gays ?... Parce que les beaux mecs hétéros sont déjà pris ?

La fille de tout à l’heure explique les règles du jeu. L’annonce est accueillie par des rires. Brian est proche d’un état liquide. Je lis la terreur sur son visage. Je me moque totalement d’être désignée, voir au contraire, je trouve là l’opportunité de m’amuser. Je vais pour me pencher et demander son numéro à Brian pour échanger si besoin, mais le séduisant serveur me devance. Le décompte des numéros met mon partenaire de jeu à la torture. Au troisième tirage, je note l’hésitation de Jansen, puis il annonce le numéro que je lui avais discrètement montré.

Et c’est parti pour aller faire la chatte langoureuse le long d’une barre en inox !

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 1er maison  
 
Je regarde Liam, un sourire sur les lèvres, enfin nous allions visiter un lieu inconnu. Totalement trempé, (et Liam claque des dents) le comité vient nous voir et s’excuse. Ils nous parlent de leur inattention.
 
Lydia part loin de nous, elle sourit toujours, contente de sa blague.
 
Les hommes du jeu, nous offre quelques choses pour se faire pardonner. Un sachet de bonbon gratuit. Je laisse le tout à Liam, voyant son regard affamé et affolé…
 
Une fois les excuses passées, nous courrions vers le bar.  Je stoppe net un moment.
 
— Liam, on a pas l’âge… Il faut de fausse carte d’identité ou je ne sais pas quoi… Même si (je me regarde) je ne fais pas vingt et un an.
 
 Après une longue course, nous arrivions enfin devant l’entrée du bar. Un homme nous regarde. Il ne nous laisserait pas entrée… Du moins pas si nous n’avions pas les bonnes cartes. On marche à côté du bar. Un adulte vend des fausses cartes par ici non ? Je me demande vu que des élèves de notre classe y entre ?
 
Je cherche autour de moi et vois un homme, un costume noir, une mallette droite devant une voiture. Je m’approche de lui, sans aucune joie. Je reconnu l’homme…
 
— Bonjour !
— Bonjour jeune Caracole, votre père s’inquiète…
— Ouais, ouais, soufflé-je, j’ai besoin de carte pour entrer dans le bar…
— Bien sûr…  Mettez la note sous l’autre…
— Je ne…
 
J’ouvre les yeux en grand, montre le jaune de mes pupilles et il me tend les cartes sans rien dire. Je sens que je vais devoir quelque chose à quelqu’un, moi… PFF, l’horreur de l’avoir comme père. J’espère que Liam ne me posera pas de question. Je n’ai pas envie de tous lui expliquer… J’ai peur qu’il me fuis quand il sera la vérité sur mon père.
 
Une fois le paquet en poche, j’en donne une à Liam et nous rentrons à l’intérieur. Pourtant, le gorille à l’entrée nous empêche d’entrer. Il ne nous croit pas… Que puis-je faire ? Lui montrer mes yeux ? Un petit coup d’œil sous lui, et il nous laisse entrer.
 
Une fois à l’intérieur, je sens l’alcool à plein nez, je ferme les yeux au souvenir de notre deuxième soirée avec Liam. Lors de notre escapade dans la forêt… Un mauvais souvenir.
 
Dans le bar, plusieurs personnes dansent, ils se regardent, boivent des verres. Certain s’embrasse. Je rougis quand j’en vois un, et quand je me tourne vers Liam. Soudain un homme s’approche de nous. Il nous regarde avec un sourire, un appareil photo sur les épaules. Liam semble le connaître, mais pas moi. J’espère qu’il ne va pas tous faire foirer.  
 
— Hey Liam, j’ai envie de prendre des photos de nu de toi et ton ami.
 
Je regarde le photographe, le détail comme je peux. Sur ses épaules, je vois, pendu, notre dé, celui qui nous permettra de partir ailleurs. Je me sens mal à l’aise quand il nous regarde pour ses photos.
 
— Liam, il a le dé…
 
Liam regarde son épaule et fais une grimace. Matrim, vu que s’est ainsi que l’a appelé Liam, propose un deal.
 
— Le dé contre les photos !
 
Je le regarde droit dans les yeux. Lui montrer mes pupilles ne servirait à rien. Il sait pour le monde surnaturel. J’acquiesce et attends la réponse de mon ami. Si on veux gagner, il faut le faire ! Du moins j'espérai au final que Liam trouve une autre idée... On est mineur. 
 
 

Équipe : Les télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Première maison

Non. Nada. Niet. No. J'arrive pas à le croire. C'est impossible voyons. Elle ne ferait pas une chose pareil à son pote de meute. Faut croire que si en fin de compte. Cette femme est le diable incarnée. Lydia, toute souriante, revendique son forfait tandis que je nage jusqu'à la rive. Elle va le regretter. Je saurai me venger un jour ou l'autre. On ne m'oblige pas à me balancer à la flotte sans en subir les conséquences.

Trempé de la tête aux pieds, tremblant de froid, j'écoute d'une oreille distraite les organisateurs s'excuser pour ce malencontreux accident alors que je fusilles du regard la blonde vénitienne qui sourit machiavéliquement. Au lieu de blablater, allez nous chercher des couvertures ! Vous voyez pas qu'on est frigorifier ou vous êtes vraiment aveugles ? Ce n'est pas un sachet de bonbons pour s'excuser qui va me calmer. Et me sécher. Surtout cette dernière partie, j'ai l'impression de marcher sur du beurre avec mes chaussures dégoulinant d'eau qui font splach-splach.

Je prends le paquet, affamé par toutes ces émotions et le dévore en cours de route. Entre temps, on bifurque chez moi pour se changer et mettre des vêtements secs. Je ne pense pas qu'ils nous accepterons dans cet état mouillé. Déjà qu'avec notre âge, ça va pas être du gâteau, mieux vaux mettre la chance de notre coté. Ensuite, nous nous mettons en route vers le pink print.

Cependant, le videur est un gros molosse peu causant et vraiment buté. Il refuse de nous laisser passé suite à notre jeune âge. Je le savais que j'aurai dû prendre ma fausse carte d'identité. Pour qu'au moins l'un de nous deux puisse entrer à l'intérieur récupérer le dé manquant. Refoulé devant l'entrée, je grogne en cherchant un plan pour se faufiler en douce. La porte de service peut être. Si l'on casse le mécanisme, on y arrivera à rentrer sans peine. C'est ce qu'on fait au Jungle quand on veut entrer sans soucis. Ou sinon, il faut soudoyer quelqu'un pour nous faire passer discrètement.

Mission presque impossible sur ce coup là. Je n'ai aucun contact lié au pink print. A part mon meilleur pote. Mais il n'aime pas trop cette boite là. On est dans la panade jusqu'au cou. Comment va-t-on réussir à se débrouiller ? Soudain, je remarque que Caracole ne me colle plus mais discute avec un homme assez louche. Un dealer ? Nan, trop classe. On dirais plutôt un agent secret ou un mec de la mafia. Bref, un truc de ce genre là, costumé comme un pingouin et lunettes teinté.

J'essaye d'intercepter leur conversation par pur curiosité, toutefois, avec le bruit et la musique au alentour, j'ai du mal à comprendre les mots. Je n'arrive qu'à entendre quelques syllabes. Rien d'exploitable en résumé. Je savais que j'aurai du apprendre le langage labial, ça sert toujours et ça m'aurait bien été utile dans cette situation. Tout à coup, il se sépare après s'être échanger un petit mot. Ok.... Le bisounours n'est pas aussi candide que je le pensais. A croire qu'il trempe das des affaires louches.

S'il fait parti des méchants, ça va pas coller entre lui et moi. Je vous le dit. Le président de mon fan-club se doit d'être irréprochable. C'est tout de même la personne qui connait e plus de mes secrets après mes proches évidemment. Quoi que.... Bref, je mets ça sur le coté, préférant penser au plus important pour le moment. Entrer dans ce foutu machin. Ce fut Caracole qui eu la solution en montrant le fameux papier au videur. Celui ci nous laisse passer sans problème. Je suis curieux de savoir ce qu'il y avait écrit dessus.

A l'intérieur, l'ambiance est dès plus passionnantes. Les hormones chauffent à ébullition. Ca danse, ça se collent contre l'autre, ça s'échangent leurs sueurs et leurs salives, ça boit joyeusement en reluquant les arrivants. Excusez moi, en dévorant du regard pour être exact. Je me sens comme un agneau dans la tanière d'un loup. Sauf que celui ci préférerai me manger d'une manière moins orthodoxe. Liam, je te conseille de protéger tes arrières si tu ne veux pas finir à la casserole avec le premier inconnu venu. Sauf si celui si est vraiment très sexy et chaud comme la braise. Là, je ne dirais pas non. Je serai plutôt du genre à me laisser guider le temps d'une petite aventure.

Mon accompagnateur n'a pas l'air très à l'aise par contre. A croire que cet affichage de testostérone le dérange ou le gène. Timide le Caracole ou hétéro à cent pour cent ? Tel est la question ! Bref, je m'approche du bar pour commander une boisson quand je remarque au loin une tête familière avec un appareil photo. Ah ! Ce bon vieux Matrim ! A la recherche d'inspiration pour son art je suppose. C'est vrai qu'ici est un bon endroit pour trouver de très bon modèle, et par extension, baver un peu dessus. Voyons, ne faites pas les choqué ! Ce n'est pas parce que je suis pudique que je suis prude. Faut pas confondre.

Je le salue en lui demandant s'il a trouvé son bonheur parmi ces beaux spécimens. Pour plaisanter, il m'invite à prendre la pose devant son appareil. Automatiquement je rougis et le regarde rire de ma réaction. Heureusement que Charlie n'est pas là, sinon celui ci aurait fait un malin plaisir à me titiller juste pour voir jusqu'à quel nuance de rouge je pourrais arborer. Je m'apprête à répliquer dans une boutade quand Caracole me coupe l'herbe sous les pieds en proposant un échange sans mon consentement.

Quoi ?! J'ai mal entendu. Ne me dites pas qu'il a pris au sérieux cette facétie. Avant que le mentaliste ne le prenne mal, je tente de mettre les choses au clair avec Caracole. Matrim est un gars honnête et n'irai pas prendre des mineurs dans leurs plus simple appareil. Je me sens vraiment mal à l'aise avec cette nouvelle ambiance qui vient de tomber. Ça c'est de la bourde difficile à rattraper. Le sous entendu était des plus voyants. Je m'excuse auprès de l'adulte, sur le fait que Caracole a du mal avec l'ironie, les badineries et encore plein d'autres. Vivre reclus tel une princesse dans sa tour laisse des marques au niveau des relations sociales.

Ensuite, je demande à Matrim s'il peut pas me passer ses dés quelques minutes, le temps d'un lancer pour la suite du jeu. Il accepte dans un sourire. Je les jette sur la table la plus proche puis le lui rends en le remerciant et le saluant pour une prochaine rencontre. Allez, plus qu'à dire à Caracole notre prochaine destination et nous y rendre. Fuir le coin un peu me ferait du bien. L’atmosphère devient trop lourde pour moi après ce flop.

Équipe : Les télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Première maison

Après toutes ces aventures, il me faut d'urgence un verre. Ça tombe bien, on est tombé sur le pink print. Peu importe si c'est un bar gay, hétéro ou encore pour licornes, tant que j'ai un verre, ça me suffit. Je ne me saoulerai pas avec mais la brûlure de l'alcool à travers ma gorge me détendra. Nous quittâmes donc le manoir et les pièges à loups stupidement placés dans la forêt. Je crois que la forêt me donne des hallucinations, c'est impossible que dès le lac, les trucs abracadabrants soient réels.

Nous marchons vers le bar et saluons le videur qui a l'air de nous reconnaître de notre dernière visite. Devant le bar, je commande une boisson sous l'oeil scrutateur du barman. Passe moi ma boisson et on en parle plus. Tu vas pas mourir parce que t'as servi un ado. Vu le nombre de fausse carte qu'il doit voir par jour, cela ne doit pas le gêner tant que ça.

Ayant enfin mon petit verre d'alcool, je le déguste en regardant les gens danser. Foutu pour foutu, mieux vaut en profiter un max. Je me fais même embarquer dans la danse. Oublier ses petits soucis matinaux, collé serré avec des jeunes, c'est sympa. Faut juste faire obstruction des phéromones qu'ils dégagent en masse.

Je le lâche sur la piste de danse, allant de bras en bras, Que ce soit Pierre, Paul, Jacques ou encore Muriel, je m'en contre fiche. Je m'éclate. La musique est assourdissante. De temps en temps, je capte le regard de Caracole sur ma personne. Je lui offre un sourire mutin pour me coller encore plus à la personne contre qui je me trémousse. A la fin, je me fais encerclé par des jeunes filles de mon âge. Quand je disais que des ados passent incognitos ici !

Tout à coup, les gens hurlent et les sirènes résonnent dehors. Les flics ?! A cette heure ci ! Et mince, la police des moeurs arrivent. Les filles à mes bras, griffent ma peau avec leurs ongles. J'appelle Caracole et ensuite, on profite de la panique pour se faufiler à l'extérieur. En tant que mineur, si nous nous faisons choper, ça risque de très mal finir... Très très mal. Et j'ai pas envie d'assister à ce beau gâchis.

Quelques rues plus loin, nous regardons si nous avons bien semer la police. Vu que c'est chose faites, les filles me remercient en m'embrassant les joues et griffonnant leurs numéros sur mon bras. En faites, la journée n'est pas si mal que ça en réalité. Il y en a même une qui nous offre généreusement le dé. Par contre, Caracole pue la jalousie. C'est pas de ma faute si je suis trop cool et désirable.

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 2^e maison  
 
Le dé lancé, nous partions droit devant nous sans attendre. Direction le bar de la dernière fois où j’ai fait encore une gaffe… Fini la maison du bois pour l’instant. En route vers un lieu tout aussi interdit pour nous.
 
Nous marchions, courant par moment pour attendre notre destination assez vite.
 
Une fois arrivé devant le bar avec peu de monde, le videur m’aperçoit et nous laisse entrer dans problème. Il se rappelle de moi… Ma dernière visite… On rentre à l’intérieur. Liam commande un verre d’alcool, mais le serveur semble hésitant à lui donner. Il ne le restera pas longtemps. Liam aura ce qu’il désire. Comme toujours.
 
Le verre commandé, Liam le boit en une gorgé, ou presque. Je grimace, rien qu’à le voir faire… Quel horreur ce gout… Au moins, il ne m’en propose pas. Il m’a écouté.
 
Les minutes passent, je regarde les gens danser, recherche le dé. Liam, se laisse mener par le mouvement. Il se fait capturer par des gens, hommes ou femmes. Il danse avec eux. Je sens une pointe lourde s’enfoncer dans mon corps. Je ne sais même pas pourquoi. Mais de le voir danser avec autant de monde me fait mal… J’en ai marre. Pourquoi je ressens cela en sa présence ?
 
Je le regarde, les joues rougis, je me tourne un instant et bois un verre d’alcool, d’un coup sec. Cela ne me fait rien… Je ne me sens pas comme la dernière fois où on a fait la fête… Rien de tout cela. Je ne ressens rien d’autre à part ce je ne sais quoi en l’encontre des filles ou des garçons avec Liam. Je désire être à leur place.
 
Je regarde Liam encore une fois, il me regarde, me souris, conscient d’un truc que je ne m’imagine même pas. Il sait ce que je ressens, il sait ce que cela veut dire, mais pas moi… J’espère qu’il va m’expliquer J’en peux plus… Pourquoi je ne me maitrise plus ! Au moins, je ne suis pas le pantin que désire mon père… Je suis resté, en partie moi-même. J’ai des sentiments, des envies comme tout être humain, même si je ne sais pas ce que cela signifie. J’aimerai le demander à Liam, mais la gêne m’en empêche. Il continue à danser, danse et danse.
 
Je ne bouge pas d’un pouce jusqu’à ce que les gens se mettent à hurler. Liam m’appelle, il me fait signe de le suivre, ce que je fais sans attendre. Je le suis, les filles accrochées à lui font de même. On sort, on est libre… On a semé les policiers… Liam, encore une fois à tous l’attention du monde, et moi je n’ai rien… Bon je m’en fou, ce qui m’intéresse j’ai c’est l’attention de Liam, et je suis sûr que j’en ai plus que les filles, même si c’est pour le jeu. En moi, j’espère que c’est plus. Je me souviens de notre rencontre.
 
Je suis son ami… Ou je m’y approche…
 
Les filles nous donnent le dé, je le lance, regarde où on tombe et m’éloigne du groupe féminin. Elle m’hurle presque dessus. Liam s’en fou, moi aussi. Il me suit tout de même. Il ne reste pas avec elle.
 
 

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 4

Le dé nous ramène au Pink Print. Je laisse Madet choisir la route pour nous y emener. Comme je le présentais, elle fait un long détour, profitant des routes à faible circulation pour pousser un peu sa bécane.

Une fois en ville je lui demande de ralentir un peu. Je n’ai pas envie de me retrouver de nouveau au poste pas du bon côté des barreaux…

Je commande un jus de fruit et Mafdet un verre de lait. Je ne me moque pas, mais cela me fait sourire. Sa nature féline la trahit par des petites choses insignifiantes. Nous discutons un peu avec le barman, puis allons nous asseoir à une table. Depuis un moment, il y a un type qui regarde Mafdet d’un sale œil.

Je me crispe quand il se lève et vient se planter devant notre table.

- Les poufiasses dans ton genre, ne devrait pas avoir le droit de conduire une moto si puissante !
- ….

Je commence à lever les mains pour apaiser ce qui semble être une déclaration de guerre. Mais je n’ai le temps de rien faire, Mafdet vient de percuter le nez de ce type ave son poing. Vu les beuglements de l’autre, le coup semble avoir été puissant. Je vois les yeux de Mafdet luirent.

- Oula ! On se calme ! On s’en va. Cet imbécile n’en vaut pas le coup.

… s’était sans compter sur les comparse de ce minable…

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 4

Je prends les routes secondaires pour nous ramener en ville, histoire de pousser un peu la Kawasaki. Brian dans mon dos accompagne les virages, je pense qu’il apprécie comme moi la sensation que donne la vitesse. Mais quand nous abordons une plus dense en habitation son côté policier reprend le dessus et il me demande de ralentir.

Nous retournons au Pink Print pour la quatrième fois. Je me suis promis de tout faire pour que cette fois-ci tout se passe bien…

Alors j’ignore le type qui me regarde d’un œil goguenard quand je gare la Ninja devant le bar. Nous commandons nos boissons directement au bar, un jus de fruit pour Brian et un verre de lait à la fraise pour moi. Brian ne commente pas, mais son regard trahis la pensée qu’il a eu en me voyant commander un breuvage de chat.

Le barman me félicite pour ma prestation à la pool barre de l’autre fois, puis nous allons nous assoir à une table près de la vitre.

C’était évident que ce gros lard n’allait pas resté tranquille. Voilà qu’il rapplique à notre table, me collant presque son ceinturon sous le nez. Des envies de castration sanglante me parviennent en image HD dans la tête…

- Les pouffiasses dans ton genre, ne devrait pas avoir le droit de conduire une moto si puissante !
- …

Je me frotte les phalanges. Dieu que ça m’a fait du bien de lui coller mon poing dans sa figure. Le type se vautre sur une table derrière lui. Il a de la chance… j’ai retenu mon coup ! A pleine puissance, il valdinguait à l’autre bout du bar.

- Oula ! On se calme ! On s’en va. Cet imbécile n’en vaut pas le coup. Dit Brian.

Je veux bien stopper là, mais en me retournant je butte contre deux types qui visiblement sont les potes de l’autre imbéciles.

- Soit vous nous laissez tranquille, soit… vous n’allez vraiment pas aimer !
- Tu n’imagines pas qu’une pouffi….

C’est impressionnant comment un homme peut monter dans les aigues. Le bar se retrouve animé d’un chant en polyphonie. Deux spécimens mâles en voie d’extinction pour leur genre couinent comme des filles alors que je leur écrase les noisettes. Leurs mains sur les miennes ne me font absolument pas lâcher.

- Légitime défense messieurs… et je pense avoir assez de témoins dans ce bar pour y convenir.

Je lâche enfin mes victimes qui s’écroulent sur le sol. Il leur faut bien cinq minutes pour sortir du bar aidé de leur comparse au nez écrasé et tout cela sous les vivats des clients. Je reviens vers Brian qui s’était levé. C’est moi ou il vient de coller ses mains devant sa braguette ?

- Cela serait bien dommage d’abimer ce que je suppose être un plaisant attirail si je me fie au reste de ta personne, dis-je malicieuse.

Bim et un policier tout rouge !

Aller on finit nos vers et on bouge de là !

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP libre

Nous retournons au Pinck Print sans pouvoir prétendre à L’hôtel puisqu’il nous manque des maisons au poste de police.

Nous commençons à être connus et nous installons à une table qui devient notre table au fil de ce jeu. Je commande un « bébé rose » et Brian un soda.

Il y a peu de monde, le bar est tranquille.

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP libre

Mafdet est déçu par le résultat que nous donne le dé. Nous avons besoin de retourner au poste de police pour compléter et obtenir les maisons qui nous manquent. Mais les possibilités se restreignent au fur et à mesure que nous avançons. Cela devient une guerre d’usure.

La serveuse nous reconnait et nous sert rapidement. Mafdet me fait part de son travail de professeure et de la difficulté d’intéresser les élèves pendant plus d’une heure. Elle arrive à garder ses classes calmes, mais quand certains élèvent sont des surnaturels la donne change…

Je bois tranquillement mon soda pendant que Mafdet fait des bulles dans son lait avec sa paille. Elle a peut-être cinq mille ans, parfois elle me fait penser à une jeune enfant…

- Aller, je relance le dé. Prions pour un bon jet.