Il quartetto infernale ||| feat Andy, Willem et Amance
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Alessandro Amaro
Brumes du Passé : Loup Oméga Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 31 ans
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Sujet: Il quartetto infernale ||| feat Andy, Willem et Amance Sam 5 Jan 2019 - 11:23
clickAlessandro & Andy, Amance et Will’ xxx« Il quartetto infernale. » C’est le jour de repos de Jerry, je le remplace au bar. L’activité m’occupe l’esprit. Jessie m’envoie les commandes à un rythme soutenu. Le Pink fonctionne bien, l’affaire est rentable sans difficulté. Il y a peu de concurrents sur le même créneau que moi. J’ai évité les questions de Will’ après cette soirée désastreuse, feignant d’être occupé par mes affari dont il ne veut pas être mêlé. Amusé par le hasard qui fait que nos femmes se connaissent, j’ai laissé Shepherd s’enjouer sur ce sujet et lui laisser oublier que nous étions un soir de pleine lune.
Je ne suis pas fier de ce qu’il s’est passé, toutefois quelque chose a changé depuis. Le monstre contre lequel je me bats depuis ma morsure… nous avons enfin fait connaissance. Lui et moi avons un point commun : l’attachement que nous portons à Andy. J’essaye de me persuader que plus jamais je ne l’attaquerai ainsi, que ma raison, celle du loup sera plus forte. Plus que jamais j’éprouve le besoin de la protéger. Je n’ose pas encore mettre des mots sur cette chaleur qui irradie ma poitrine quand je pense à elle ou que je lis l’un de ses messages souvent marqué d’une touche que je qualifierai de Rapierrienne, un côté râpeux affectueux. Elle ne m’a pas rejeté, alors qu’elle en avait tous les droits, toutes les raisons. Mon téléphone vibre, il m’a laissé tranquille ce matin, les affari sont calmes. Willem m’informe qu’il va passer au bar un peu plus tard. Depuis la pleine lune, il y a quelques jours à peine, il avait été occupé avec son cousin qui lui donnait du fil à retordre. Moi-même, le bambino m’avait laissé en plan en pleine forêt alors que je tentais de l’aider, à ma façon, à savoir revenir d’une perte de contrôle. Bel exemple que je suis, quand je pense que j’ai failli commettre l’impensable.
(…)
- Ciao’ Will’. Que veux-tu boire ?
J’écoute la commande de l’alpha et prépare son verre. Il me scrute avec sa tête de boy scout. Je n’aime pas quand il fait ça, car cela finit toujours par une question personnelle un peu trop ciblée à mon goût. C’est l’heure creuse au service, Jessie en profite pour nettoyer les tables en profondeur. Nous pouvons parler assez librement.
- Quoi ?
Grimace explicite de Shepherd, il me demande si je n’ai rien à « raconter ». Il m’agace avec sa sagacité. Mais je sais que sa question n’est pas une intrusion malsaine, Will’ est ainsi, à vouloir aider les gens autour de lui. Un trait de caractère que son cousin lui avait reproché. Sans aller donner raison à Tobias junior, je pense que cette manie bouffe l’énergie de Will’, elle le ronge à vouloir à tous prix que tout le monde soit heureux.
- J’ai perdu le contrôle, j’ai failli l’égorger. Ça s’est joué à une seconde. C’est tout.
J’ai parlé d’une traite, très bas entre mes dents. Will’ hoche la tête et reste silencieux. Je m’attendais à une réaction, un « tu aurais dû m’appeler » et je lui aurais rétorqué un « comment veux-tu que je t’appelle quand je perds les pédales ? » Il ne dit rien et se contente de siroter son verre. Sa résilience m’exaspère. Je connais sa technique, rien dire, laisser parler. Je ne cherche même pas à lutter, à ce jeu, je perds à chaque fois avec lui, mais seulement avec lui.
- Andy me dit qu’elle se moque de qui je suis, ou de ce que je suis.
Will’ me répond un truc à la Shepherd. La vision baba cool de mio amico. Sa légèreté m’irrite. - Tu ne comprends pas ! J’ai manqué de la tuer et elle… Elle dit m’accepter comme je suis et de vouloir être là, encore, malgré ce que j’ai…
Je m’emporte, Will’ pose sa main sur la mienne. Je sens son aura grandir, pacifique, chaude.
- Comprend moi ! Je n’ai pas l’habitude d’être entouré d’une bande de bisounours comme elle ou toi ! Mon truc, ce sont les Rapier, les Therencio and co !
Je me mords la lèvre, mais c’est trop tard. La main de Will’ quitte la mienne dans un soupir et entoure son verre.
- Mi scusi Will’. Je ne voulais pas…
Son visage reste indéchiffrable. Les blessures du passé sont tenaces.
Brumes du Passé : Puma Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 30 ans
Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 30 ans
Brumes du futur : Puma Meute & Clan : Corleone Organizzazione Âge du personnage : 39 ans
Alias : Il gattino Humeur : En pleine crise de maturité Messages : 484 Réputation : 173 Localisation : Près d'un radiateur
Sujet: Re: Il quartetto infernale ||| feat Andy, Willem et Amance Dim 6 Jan 2019 - 15:28
Andy & Alessandro & Amance & Willem
Le quator infernal
Elle sort de la salle de bain, ses cheveux trempés dégoulinent sur son chemisier aux couleurs claires. Ses dents s'enfoncent dans le vieux Twinkie qu'elle a trouvé entre les flacons de shampoing, elle avale sans conviction, préférant ne pas s'inquiéter du goût légèrement savonneux de la petite friandise. Elle sent son pied glisser sur le sol encore un peu humide, se rattrape in extremis à un pot de fleur qui manque de chuter à son tour. Ses yeux rivés sur l'objet, elle sourit fièrement, heureuse d'avoir évité une catastrophe. Elle reprend sa marche en direction de sa chambre pour aller y récupérer une paire de chaussures et un jean. Un peu trop sure d'elle, elle se déséquilibre grâce à l'action de ses pieds mal coordonnés, voit le sol s'approcher avant de fermer les yeux.
Deux secondes après, elle jure, inventant de nouvelles insultes avant d'hausser un sourcil face au manque de moqueries.
-SYLVIE ! T'ES DANS L'COIN ?
Pas de réponse, sauf un aboiement de la part de Jared qui de toute façon n'ira rien répéter à personne.
[...]
La porte d'entrée se referme alors qu'elle sort de la tête du frigo, deux bières à la main. Elle entend son amie crier son nom. Sa main libre se referme autour de deux autres goulots, elle ferme la clôt la porte du réfrigérateur d'un geste maîtrisé du fessier avant d'aller accueillir la brune.
[...]
Deux premières bouteilles vides sont déjà au sol, une boite de cookies éventrée trône juste à côté, un fond de glace étant le seul rescapé du quatrième repas le plus important de la journée qui vient de prendre fin. A la place des bouteilles et des miettes, ses yeux perçoivent un autre tableau. Composé de vin et de mets bien plus délicats. Son cœur se serre alors qu'elle se fige quelques secondes, repensant à la soirée avec Alessandro, qui au final tient plus du désastre qu'autre chose. Elle lâche un soupir, attrape son ordinateur portable avant de l'ouvrir d'un geste sec. Onglets internet rouverts, elle lâche quelques mots, son expression de gamine insouciante remplacée par un sérieux à tout épreuve.
-Bon j'ai trouvé une voiture et des billets en plus pour l'acheter. J'ai vu pas mal d'occas, mais en fait je me dit qu'on va devoir mettre les mains dans le cambouis. Et c'est celle là que je veux.
Son doigt cogne contre l'écran, une tâche de lumière s’agrandissant sur la surface délicate suite à son geste un peu trop brusque. Sous son doigt, une vieille Dodge Super Bee de 69, peinture rouge écaillée, presque dissimulée au milieu des hautes herbes. Au dessus de l'image, un prix, presque le double de ce qu'elles se sont autorisé avec la française pour cet achat en commun. C'est surtout ça qui fait tiquer Amance. Andy secoue la main d'un geste désinvolte, avant de finalement ouvrir un nouvel onglet, dévoilant un itinéraire complexe.
-Mes parents me filent 5000 dollars pour mon anniversaire. Si je viens fêter mes 28 ans chez eux. Avec la raison qui fait que je refuse de retourner vivre à Phoenix.
Enthousiasme de la part de la brune, Andy la laisse faire quelques instants, avant de finalement froncer les sourcils quand l'humaine dévoile la raison de sa joie. On frise le grand n'importe quoi sur ce coup là, son amie semble transposer certains de ses désirs sur elle, car si pour Amance présenter un gendre à ses parents est un moment sympathique, dans la tête de la blonde c'est surtout synonyme de soucis.
Andy se passe une main sur le visage, ses doigts serrés autour de son arrête nasale. Elle sourit un peu moins depuis la peine lune, et surtout elle se pose trop de questions. Elle veut aider Alessandro, mais elle a aussi peur de ce qui se pourrait passer s'il perdait les pédales à nouveau. Le voir comme quelqu'un de dangereux a été un choc, et pendant quelques secondes elle a bien cru qu'elle allait mourir l'autre soir.
-J'peux pas emmener Aless là bas. Mon père l'aime pas. Ce serait un coup à revenir avec un roquet castré. Donc c'est toi que j'embarque. Mes parents sont cools, juste un peu...crispés en ce moment.
Son regard rivé sur l'écran. Elle inspire doucement, se forçant à retrouver un peu d’énergie positive avant de lancer une blague pour détendre l’atmosphère.
-Au moins on risquerait plus de salir le canapé. Pas comme toi et ton prince Charmant dans la voiture...
Regard lubrique, elle fixe son amie, cherchant la réaction qui devrait normalement être un grand cri d'effroi, ou bien un coup de coussin dans la tête. Amance fixe le meuble, choquée, une main figée juste au dessus de celui-ci. Andy rit, avant de finalement continuer.
-Promis, on est restés habillés dans cette pièce. Mais toi tu devrais faire gaffe, je vous ai entendu l'autre jour en rentrant de mon footing.
Cette fois ci c'est vrai, même si en fait elle était dans le garage a tenter de réparer son vélo. Elle ouvre la bouche, imitant les vocalises du couple, son visage affichant un sérieux inflexible.
️️clever love.
Willem Shepherd
Meute & Clan : Shepherd's Pack Âge du personnage : 36 ans
Sujet: Re: Il quartetto infernale ||| feat Andy, Willem et Amance Mar 8 Jan 2019 - 18:17
Feat : Amance, Andy, Alessandro
Il quartetto infernale
Alessandro répond mollement à mes messages, et quand j’ai insisté il m’a affirmé être occupé à ses affaires. C’est le meilleur moyen pour que je le laisse tranquille. Travaillant pour la police, je dois absolument sectoriser mes informations. Je sais pertinemment que je ferme les yeux sur des crimes. Je me console en me disant qu’Alessandro a le bon goût de ne s’en prendre qu’à des gens déjà tournés vers le crime. Je soupire, encore une ânerie sur la copie que je corrige. L’élève en question n’a pas révisé, ni écouté pendant le cours, c’est désespérant. Je partitionne toujours mes DS en deux parts égales, l’une demande d’avoir simplement été attentif en cours, la seconde requière d’avoir révisé chez soi. Je donne tout ce qu’il faut aux élèves pour qu’ils réussissent, j’encourage ceux qui ont des difficultés, mais ils doivent apprendre à travailler et fournir des efforts. C’est la base de toute vie réussie. La paresse tuera l’humanité…
Amance attend que les autres professeurs quittent la salle des profs pour venir m’embrasser, puis file à son cours. Je me retrouve seul avec ma pile de copies. J’envoie un message à Alessandro, je passerai au Pink quand j’aurais fini. Copie suivante, tient Therence Garnet. Je sais que l’Italien le motive à travailler, mais cela porte-t-il ses fruits ? Les premiers exercices sont justes, un peu bref quant aux phrases d’explication, mais exacts. Je donne les points, ne faisant ni favoritisme parce que c’est le fils adoptif d’un ami, ni de sévérité accrue parce que c’est le fils de mon ami qui a envie qu’il réussisse, même si on doit lui botter les fesses pour cela. La deuxième partie s’entache d’approximations douteuses et de conclusions hâtives. J’ai remarqué que dans les couloirs, Garnet est plutôt… dissipé. Visiblement, il n’a pas ouvert un livre ni fait les recherches internet demandées et géré avec ce qu'il sait. Des points commencent à sauter au fil des réponses jusqu’à ce que ma mâchoire se décroche à la réponse 9/b.
Question 9b Qu’est-ce qu’un drosophile ?:
Réponse : un homme ou une femme attiré(e) par les dragons, ou aimant les monter. Cf une certaine actrice dans Game of Thrones.
- Zéro…
Il l’a fait exprès, ce n’est pas possible ! Amance a un petit air de l’actrice qui joue Daenerys. Je vais lui faire ramasser toutes les crottes du lycée pour qu’il me fasse une étude comparative de tous les drosophiles que l’on trouve ici ! Foi de Shepherd, à vouloir jouer au con avec moi, on perd à tous les coups. Je comptabilise rageusement les points de Garnet, en vire un que j’avais complaisamment donné pour une réponse foireuse.
« 9/20, apprenez vos leçons jeune homme et faites les devoirs demandés. »
Copie suivante, Lydia Martin, mon calme revient, elle pourrait faire le cours à ma place. J’ai fini, je m’étire, baille et me redresse. Direction le Pink. Je vais dire à Alessandro ce que je pense de son figlio. Déjà que depuis qu’il m’a tiré une balle dans le derche, je ne peux plus le piffer…
(…)
- Ciao’ Will’. Que veux-tu boire ? - Bière. Une stout, paraît que c’est de la vraie bière…
Un certain Mederick un peu prout prout… mais n’y pensons plus. Je vais pour lui raconter la dernière connerie de Garnet quand je trouve la gestuelle d’Alessandro étrange. Ses gestes sont saccadés, brusques, loin de son aisance habituelle. Son sourire est crispé et l’aura de son loup est comme… triste.
- Quoi ?
Je réponds en haussant les épaules et en plissant les lèvres. Si tu as besoin de parler, ça finira bien par sortir. Avec lui, poser la question directement c’est être certain de ne jamais avoir la réponse. Je bois une lampée de la bière qu’il m’a servie. Ils y mettent du carton ou quoi dans cette mixture ? De l’autre côté du comptoir ça brasse plus que nécessaire, essuie une tache imaginaire et fini par craquer. J’étais le plus patient des pécheurs de la meute avant…
- J’ai perdu le contrôle, j’ai failli l’égorger. Ça s’est joué à une seconde. C’est tout.
Je lève un sourcil. A oui quand même. Il aurait pu m’appeler avant de déraper. Son regard me défie de dire quoi que ce soit. Je me contente de hocher la tête et siffle une nouvelle lampée de cette stout que finalement j’apprécie.
- Andy me dit qu’elle se moque de qui je suis, ou de ce que je suis. - C’est une fille intelligente qui voit ton cœur tout mou et pas ta carapace pleine de piquants. Le seul sentiment qui surpasse la colère, c’est l’amour. - Tu ne comprends pas ! J’ai manqué de la tuer et elle… Elle dit m’accepter comme je suis et de vouloir être là, encore, malgré ce que j’ai… - Au contraire, je comprends très bien ce qu’il se passe Aless’.
J’ai posé ma main sur la sienne pour l’apaiser et poussé mon aura pour l’entourer d’un manteau amical. - Comprend moi ! Je n’ai pas l’habitude d’être entouré d’une bande de bisounours comme elle ou toi ! Mon truc, ce sont les Rapier, les Therencio and co !
Mon cœur se serre à l’évocation du nom de l’autre. Le pardon est une chose délicate et un travail sur soi difficile et douloureux. Ma main revient sur mon verre.
- Mi scusi Will’. Je ne voulais pas… - … - Amance va bien ? - Oui.
Je regarde la mousse de ma pinte se désagréger doucement. Je pense à Amance, à ses grands yeux rieurs et son large sourire. Son regard quand elle me scrute, sa façon de se hisser sur la pointe des pieds pour atteindre mes lèvres. Le souvenir de son rire cristallin qui résonne facilement dans ma mémoire efface mes mauvaises pensées. J’agite la main pour signifier à Aless’ que c’est oublié.
- Tu as une idée pour surprendre nos nanas ? Car je vais avoir du mal à tenir ma langue trop longtemps. J’avais évoqué avec Amance l’idée d’un week-end en pleine nature…
Alessandro grimace. Je suis un loup des champs, là où il est un loup des villes, citadin jusqu’au bout des griffes.
- Ça te permettrait de respirer le bon air et pourquoi pas arrêter de fumer !
Regard noir, j’ai dit quelque chose qui fâche.
- Ben sinon on peut aller dans une résidence vacances avec une piscine à vague à dix mètres de la mer… ou pas… Et on leur fait quel genre de blague ? Tu m’attaques, je t’écrase à plate couture ?
Mon sourire en dit long sur ma capacité à rester crédible plus de trois minutes sur un tel plan.
Je plie et ne romps pas. Mais surtout je persévère.
Amance Jouve
Brumes du Passé : Humaine Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 26 ans
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Sujet: Re: Il quartetto infernale ||| feat Andy, Willem et Amance Mer 9 Jan 2019 - 23:05
Il quartetto infernale Feat. Willou, Raymonde et le Roquet
La porte d’entrée se referme derrière moi. Je fais voler mes talons à leur place et lache un soupir d’aise. Ça fait du bien de rentrer chez soit... Jared m’accueille à grand coup de langue et de gémissement de joie. Je ris, le câline et retire mon manteau.
-Raymonde? T’es là ?
Elle débarque dans l’entrée, bouteille de bière blonde fraîche à la main. Je souris et fait semblant de ramper jusqu’à elle en mode zombie. Nous rions ensemble un court instant.
(...)
Jogging, maillot de Will sur le dos et pied nues, je partage la dernière cuillère de glace avec Jared. Je lève les yeux sur mon amie. Elle semble perdu dans un souvenir lointaint. Depuis sa soirée, elle est un peu étrange... Mais je n’ose pas la questionner, de peur de la froisser de je ne sais quelle manière.
Je la pousse du bout du pied pour l’embêter. Elle sors de sa trêve et attrape son pc. Son visage change, elle perd son expression d’insouciance. Quelque chose c’est passé lors de sa soirée, j’en suis sur... Mais elle refuse de me parler. Je soupire.
Son doigt écrase l’écran, abîme les pixels au passage. C’est quoi ça ? J’hausse un sourcil. Elle me montre une voiture... Enfin plutôt un tas de ferrailles perdu dans la brousse. On dirait presque une photo surréaliste de ce que pourrait être notre belle planète après l’apocalypse et la fin de l’humanité. Mes yeux se posent sur le prix. Le double de ce qu’on avait prévu.
-Tu déconnes?? Tu penses qu’on ne se prive pas assez en ce moment ??
Elle secoue la main en mode « T’inquiète, Ginette, je gère. » Un nouvel onglet s’ouvre. Une carte pour aller à Phœnix. Mon regard se fait interrogateur, je la regarde sans comprendre.
Ses parents. 5000$ , sérieusement ?! Je fais un rapide calcule. Si on gère bien, qu’on négocie le prix, si je traîne Will jusqu’à cette épave et lui promet monts et merveilles pour qu’il puisse y jeter un œil... On pourra peut-être garder un peu de sous pour la remettre en état.
Je tilt à sa fin de phrase. Avec la raison ...??? Un large sourire étire mes lèvres :
-La dite raison ne serait pas masculine? Le papa du failli-bébé? Tu vas le présenter à tes parents ?? C’est sérieux à ce point??
Je tressaute sur le canapé comme une enfant. Ce serait donc ça ce qu’elle avait ? C’est l’angoisse de présenter son plan cul à ses parents ?
Mon enthousiasme redescend, aussi vite qu’un soufflet sortis trop tôt du four, quand elle reprend la parole. Mais j’en apprend un peu plus sur son ami. Aless. Je pouffe de rire quand elle parle de la possible castration de son père sur le jeune homme. Bon et je suis réquisitionné de toute évidence... Je fais la moue et soupire :
-Ai je vraiment le choix ?
Je ris et lui tire la langue. Je me lève du canapé, attrape l’ouvre bouteille pour décapsuler une nouvelle bière. Je souris à l’évocation du canapé. Quoi? J’ai raison non ? J’avais pas envie de retrouver je ne sais quoi d’organique sur le tissus bleu roi de mon canapé... Je me fige. Elle m’a entendu ? Je m’empourpre. Oh non non non .... C’est encore pire que le t-shirt blanc. J’entend encore le rire de Keanus d’ailleurs... Faut vraiment que je prévois un pyjama si jamais je retourne dormir chez mon loup. Je pose une main sur ma bouche alors qu’Andy renchérit. Je fais la moue, lache le décapsuleur sur le meuble avant de me tourner vers elle, mains sur les hanches:
-Avoue t’es rien qu’une jalouse ! C’est pas possible autrement! Et oui, pour ton information, j’ai une vie sexuelle. Et c’était tard le soir dans la voiture et qu’est ce que tu foutais dehors à cette heure ??? T’es pas croyable!
Je grommelle quelques insultes en Français à l’égard des américains en général, finis de décapsuler la deuxième bière pour retourner m’assoir dans le canapé. Je lui balance un coussin en pleine tronche avant de lui donner sa bière.
-Pouffiasse va.
Nous nous regardons en coin avant de rire de bon cœur. Je me laisse aller dans le fond du canapé:
-Je te le présenterais. Will, je te le présenterais un de ses jours. Pour l’instant je pense qu’on a assez traumatisé notre Wes, j’ai pas envie qu’il entende quoi que ce soit ... Ou qu’il le trouve à poil dans la salle de bain. Ou dans le couloir. T’imagine la tête de Wes ? Non, non... C’est mon l... Homme. Pas question qu’un ou qu’une autre ne le voit nu.
Je secoue la tête de gauche à droite, ris et prend une gorgée de bière avant de la regarder un instant, silencieuse. Je finis par lâcher:
-Aless. Tu l’aimes n’est ce pas ? Normalement, quand on est amoureux on est censé... Je sais pas. Sourire tous le temps. Tu ne souris plus depuis votre soirée ici. Qu’est ce qu’il c’est passé ? Il ne t’aime pas en retour? Il veut pas de plan stable?
Elle semble réfractaire à me parler, son visage se ferme. Je pose ma main sur sa cuisse, là caresse un peu:
-Je m’inquiète pour toi ma Raymonde, c’est tout... Pis moi aussi je veux pouvoir t’imiter vocalement en pleine acte. Alors si ça peut s’arranger avec ton « Roquet » ça m’aiderais.
(c) fiche par ocean lounge
Alessandro Amaro
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Sujet: Re: Il quartetto infernale ||| feat Andy, Willem et Amance Mar 15 Jan 2019 - 18:50
clickAlessandro & Gattino, Miss Grandi tette et Will’ xxx« Il quartetto infernale. » - Tu as une idée pour surprendre nos nanas ? Car je vais avoir du mal à tenir ma langue trop longtemps. J’avais évoqué avec Amance l’idée d’un week-end en pleine nature… - En pleine nature ? Quelle idée quand il existe des hôtels très confortables.
Je grimace à cette idée. Il est vrai que c’est une escapade un peu forcée de ce genre qui m’avait fait découvrir les charmes d’Andy, mais je me souviens des draps de toile grossière rêches et sentant le renfermé, l’absence d’une salle de bain tout confort et de la boue, des tonnes de boue.
- Ça te permettrait de respirer le bon air et pourquoi pas arrêter de fumer !
Et mon poing dans ton visage d’optimiste, tu le vois ? Arrêter de fumer ?! Mais pourquoi ? Alors que je peux m’adonner à ce plaisir sans crainte pour ma santé ?
- Ben sinon on peut aller dans une résidence vacances avec une piscine à vague à dix mètres de la mer… ou pas…
J’imagine la villégiature, des chambres avec de grandes baies vitrées qui donnent sur la plage, un room service raffiné et un restaurant où Will se perdrait dans le nombre de fourchettes. Un confort délicat, des activités aquatiques ou aériennes pour de belles sensations. Les filles en bikini, leurs peaux bronzées et leurs sourires resplendissants. Mon visage s’orne d’un sourire rêveur avant que mon regard tombe sur Will. Silhouette de bûcheron, chemise de bûcheron… Un verre de cristal se fracasse au sol dans mon rêve éveillé. Non, il est impossible d’emmener cet ours dans un tel endroit. Je soupire.
Andy… Tout nous opposait. Son honnête, notre passé à Phoenix, elle ne pouvait pas me sacquer, je ne l’avais même pas calculée, sinon n’étant que la sœur rabat-joie de Taylor. Nous n’avons pas les mêmes idéaux, ni la même notion du bien ou du mal. Et pourtant… Quand je l’ai vu trempée, les yeux agrandis de terreur et la conscience que son emportement lui avait attiré des ennuis létaux, j’ai ressentis ce besoin irrépressible de la protéger. Mon cœur n’est pas de pierre. D’abord Therencio, maintenant Andy, il semble que je me construise une famille. Nos liens ne sont pas communs ni ordinaires. Je ne repousse pas Therencio quand il se colle un peu trop à moi, plus qu’un figlio ne le doit envers son padre. J’ai eu « des » pères, Guiseppe Amaro, Sonny Santino, Don Stephano Corleone. Il n’en a eu aucun. Notre relation est un mélange fait de nos aspirations, de nos manques et de nos souffrances enfouies. Alors quand il a le blues et qu’il vient se coller à moi dans mon lit, ma main serrée sur son cœur, j’ai l’impression de simplement vivre et que cela a un sens noble. Quant à Andy, la fragilité qui se cache derrière ses bravades me touche. Elle a l’audace de me parler d’égal à égal, alors qu’elle a une armure de papier. Elle ne m’a pas rejeté, malgré ce que j’ai failli lui faire. Je ne suis pas fier, mais je suis fier d’elle.
Je réfléchis à la proposition de Shepherd. Je réserverai à Andy, un séjour comme je l’entends. Je me rends à l’évidence que l’idée « nature » de Will’ correspond mieux à l’équipe que nous pourrions former à quatre.
- D’accord pour ton truc nature et je réserve le lit le plus confortable, c’est à prendre ou à laisser. - Et on leur fait quel genre de blague ? Tu m’attaques, je t’écrase à plate couture ?
Will’ sourit comme un idiot.
- Tu ne seras pas crédible. Déjà pour avoir les coudées franches, il faudrait que l’on se retrouve sur place, genre au début du chemin qui mènerait à la cabane de bûcheron tout confort que tu vas nous trouver. Comme ça on pourra se grogner dessus sans témoins gênants. Et c’est moi qui t’écrase, car t’es censé être le gentil et moi le bad boy. On joue la comédie trente secondes, histoire de les faire flipper, puis on se moque d’elles.
Will’ me dit qu’il faut s’attendre à de terribles représailles.
- J’espère bien !
Je laisse Shepherd un moment pour aider au comptoir. Pris par l’activité du bar, je n’ai pas le temps de revenir discuter avec lui. Quand il s’en va, il me montre son téléphone, je lève le pouce. On se recontacte après en avoir parlé à nos femmes.
(…)
Le rideau de fer se baisse dans le doux ronronnement du moteur. Jerry vient d’éteindre le percolateur et me souhaite une bonne nuit. Je passe derrière le comptoir, me sers un verre de grappa que j’emporte jusqu’à mon bureau. Je dois finaliser la comptabilité de la journée et envoyer les commandes. Je m’accorde une pause et envoie un message à Andy.
« Ciao mia Gatinno. Cela te dit de manger un soir de la semaine dans un restaurant en bord de mer ? »
Je peux bien m’accorder une pause, mes employés savent se débrouiller sans moi le temps d’une soirée. L'idée est de nous revoir et tenter d’effacer la dernière soirée catastrophique. J’en profiterai pour lui parler de l’idée de Will’, sans le mentionner évidement, et suggérer que si elle veut inviter sa colocataire… Je repose téléphone et verre pour me plonger dans l’administratif. Plus vite c’est fait, plus vite je vais me coucher. Ce soir, je ne passe pas au HCC. Mon influence grandit, je n’ai plus besoin de me montrer chaque soir, ce qui rallonge agréablement mes nuits de sommeil.
Brumes du Passé : Puma Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : 30 ans
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Sujet: Re: Il quartetto infernale ||| feat Andy, Willem et Amance Ven 18 Jan 2019 - 11:35
Andy & Alessandro & Amance & Willem
Le quator infernal
Elle pouffe de rire face à la réaction de son amie, avant d'être stoppée dans son hilarité par un coussin qui lui arrive en pleine face. Sa bière à la main, l'insulte proférée par la française lui passe complètement au dessus de la tête. Dire qu'elle pensait ces gens distingués avant de vivre avec la brune, alors qu'au final c'est une des personnes qui jure le plus dans son entourage. Bon après il faut bien avouer qu'elle cherche un peu. Parfois. Soyons honnête elle joue à ce petit jeu dès qu'elle en à l'occasion , mais ses deux amis lui rendent bien. Même le discret Wesley sous ses airs de garçon calme et bien élevé à lui aussi quelques cases en moins, ou en plus selon le point de vue.
Son regard croise celui de son amie alors qu'elle porte sa bière à sa bouche, puis elles éclatent de rire. Cela ne dure pas, bien vite elle retrouve son sérieux des derniers jours alors qu'Amance lui parle de son homme. En effet Wesley semble à bout, mais elle est certaine que ce dernier est loin d'être chaste lorsqu'il est en présence de cet homme dont il ne dit pas grand chose. La seule information qu'elles ont en leur possession est que ce dernier est sensiblement plus vieux que lui, mais ce soucis n'en est pas un si on parvient à lire l'affection dans le comportement du blond lorsqu'il parle de son petit ami. Par contre retrouver ses colocataires, plus particulièrement la puma nue, ou même fortement dénudée dans tout les coins de la maison le gêne un peu plus, même si à présent il se plaint surtout pour la forme. Mais elle est certaine qu'il ne se plaindrait pas face à un Will en tenue d'Adam. L'image du loup de Tex Avery lui traverse l'esprit à cette pensée.
Les sourcils d'Andy se froncent lorsque Amance bafouille en parlant de son homme, se reprenant, transformant le début d'un mot en un autre. Serait-elle au courant de la nature véritable de son petit ami ? Willem est un loup, il a suffit à Andy de sentir son odeur sur son amie une fois pour le savoir. Un loup puissant au vu de l'odeur qu'il semble dégager, une chose indéniable à côté de laquelle il était impossible qu'elle passe. Elle ne dit rien, se terre dans son silence avant de sentir une boule se former dans sa gorge quand la française change de sujet de conversation. Son visage se ferme, elle baisse les yeux, fixant le tissus bleu roi du canapé, attendant que celle-ci se lasse. Impossible de se livrer a elle quand la raison de son mal être relève de l'intolérable. Enfin aux yeux des personnes qui gardent une logique et une impartialité certaine face à la situation à laquelle elle a été confrontée. Elle a failli mourir, des mains de l'homme qu'elle aime. C'est aussi sinistre que cela en à l'air. Mais elle est incapable de lui en vouloir, pas après avoir vu la culpabilité dans son regard, les larmes embuant son regard envoûtant.
La main d'Amance sur sa cuisse ne l'aide pas à se sentir mieux, elle aimerait la rassurer, mais c'est impossible. Elle a finit par éclater en sanglots au téléphone lorsqu'elle a appelé son père le lendemain du drame. Un appel passé uniquement dans le but d'entendre cette voix rassurante, celle qui calmait ses crises de doutes quand elle était encore enfant. Samuel Turing a paniqué face au désarroi de sa fille, lui a ordonné de rentrer, mais elle a refusé une énième fois, lui dictant de ne pas s'inquiéter car tout allait bien.
Ce n'est pas un mensonge qu’elle lui a servit, tout va bien. Alessandro est resté alors qu'elle était terrifiée à l'idée que ce dernier ne s'enfuie. Tout va bien.
Un sourire au bord des lèvres à l'entente du surnom ridicule dont elle affuble le loup depuis l'époque du lycée, elle pose sa bouche sur la joue de son amie.
-Faut pas que tu t'inquiètes ma Sylvie. Il est aussi accroché que moi. C'est juste que ...
Elle se coupe dans sa phrase, cherchant les mots pour expliquer son comportement étrange, sans en dire trop. Puis elle repense à l'erreur de langage que vient de faire la brune, pose sa tête contre son épaule avant de continuer.
-Je suis sûre que tu peux comprendre qu'il y a des nuits qui sont plus dures que d'autres pour certaines personnes.
Elle boit une longue gorgée de sa bière dont la fraîcheur a commencé à disparaître. Contre elle ça bouge. La main qui caressait ses cheveux stoppe ses manœuvres tandis que son amie la fixe. Elle fait taper sa bière contre celle de la brune, souriant doucement avant de continuer.
-Et ouais Sylvie, t'as pas le monopole des mecs qui hurlent face à la lune.
[...]
Elle est parvenue à laisser les interrogations de son amie sans réponses, ne voulant pas parler de ce qui ne peut être dit. Puis Wesley est arrivé, et Sylvie a du se résoudre à abandonner ce sujet de conversation, mais elle se doute que la française, têtue, reviendra à la charge dès que l'occasion se présentera à nouveau. C'est à elle de faire en sorte que cela ne se produise pas.
Au fond de son lit, son ordinateur près d'elle, elle pose le dernier point de sa rubrique pour le journal puis éteins l'appareil quand son téléphone se met à vibrer. A cette heure là ce ne peut être que deux personnes, Capucine qui donne enfin de ses nouvelles après être restée muette pendant quelques semaines, ou bien son loup. Au fond de son cœur, elle souhaite que ce soit la seconde option qui s’offre à elle, et c'est finalement un doux sourire qui passe sur ses lèvres quand elle voit le message de son homme.
"Ciao mia Gatinno. Cela te dit de manger un soir de la semaine dans un restaurant en bord de mer ?"
Une occasion de passer un peu de temps avec lui, et d'effacer les mauvais souvenirs du désastre qu'a été leur dernière soirée. Sans perdre de temps elle tape une réponse avant de l'envoyer.
"Coucou. Oui ça me ferait plaisir. Il faut juste éviter mardi soir, j'ai un cours trop tôt le lendemain. Bonne nuit"
La fin de sa réponse laisse montrer son espoir que cette soirée soit plus qu'un simple dîner. Elle passe son ordinateur sous son lit, glisse son téléphone sous son oreiller, baillant comme une bienheureuse, un sourire aux lèvres alors qu'elle s'enfonce un peu plus sous les draps, profitant de l'odeur d'Alessandro qui les imprègne encore.
[...]
Une boucle d'oreille à la main elle tente de mettre celle-ci. Ses mains tremblent un peu. Appréhension sans doute. Impatience sûrement. Un coup d’œil sur l'horloge du salon lui indique que l'italien ne devrait plus tarder. C'est quand cette pensée s'imprime sous son crâne que la sonnette de la porte retentit. Elle pose le fermoir du bijou dans un geste empressé, observe une dernière fois son regard dans le miroir devant lequel elle se préparait. Tenue simple, un jean moulant avec un body noir à manches longues et au dos de dentelle. Ses cheveux blonds coulent sur ses épaules, et elle aime ce que le miroir lui renvoie. Non loin d'elle Jared passe en aboyant, courant vers la porte, prêt à accueillir le nouvel arrivant. Son sac sous le bras, elle le rejoint avant d'ouvrir la porte, un sourire lui dévorant le visage.
L'apparition du loup remplit son cœur de joie, mais cette émotion est bien vite contrée par la panique quand le chien se jette sur lui, montrant les dents, grognant face à lui. Elle l'intercepte, sa main attrapant le collier de l'animal au comportement étrange.
-Jared ! Arrêtes ça, c'est un ami !
L'animal ne semble pas de cet avis et rue vers l'homme. Forcée de resserrer sa prise autour du cou du chien puissant, elle le tire vers elle avant de le traîner à travers l'entrée pour finalement aller l’enfermer dans le salon, restant sourde face à ses protestations. Il gémit et gratte contre la porte, Andy ne se démonte pas et hausse le ton, sa voix autoritaire ordonnant au chien de se calmer.
-JARED ! Stoppe cette comédie.
La bête geint, mais elle décide de lâcher l'affaire et se retourne avant d'attraper sa veste pour aller rejoindre son homme. Ce dernier semble comme figé devant l'entrée, et elle le rejoint rapidement, enfin aussi vite que les talons aiguilles qu'elle a chaussé le lui permettent avant de sortir à son tour. Ses joues légèrement rougies par l'effort qu'elle a du produire pour tracter le mastodonte sur plusieurs mètres, elle soupire avant de se coller contre son loup, inspirant longuement, sentant son cœur se réchauffer grâce à sa proximité avec celui qu'elle aime.
-Salut toi. Tu m'as manqué.
️️clever love.
Willem Shepherd
Meute & Clan : Shepherd's Pack Âge du personnage : 36 ans
Sujet: Re: Il quartetto infernale ||| feat Andy, Willem et Amance Jeu 24 Jan 2019 - 19:01
Feat : Amance, Andy, Alessandro
Il quartetto infernale
C’est le cœur léger que je rentre à la maison. Après les épreuves traversées, j’ai la sensation d’avoir le droit à un moment de pays. Mon cousin Tobias reste un peu hermétique, mais il garde en famille une bonne convivialité. Il a accepté Amance « l’humaine ». Ma nana est le parfait contre-exemple de ce qu’il pense du genre humain. Elle n’est pas parfaite, loin de là et c’est bien ce qui m’a attiré chez elle. Ça et son bonnet C où j’aime bien coller mon museau. La paix règne à la maison, et en ville. La police a toujours à faire, toutefois la plus grave menace a été éradiquée. Par un humain. Et ce sont encore des humains qui ont empêché Alessandro de trépasser. Je ne m’étais pas privé de raconter ce qu’il s’était passé dans les égouts et dehors, le courage de ses jeunes qui n’ont que leur main pour se défendre. Je crois que le message est passé : je ne veux plus qu’on dénigre tel ou tel groupe d’humain pour leur couleur de peau, leur religion ou leur nature.
(…) - Je suis… professor… seur ? - Professeur ! - Professor ! - Seur ! Professeur. Eur à la fin. - Ok ok. Our.. eur ! - Voilà ! - Je suis professeureuh de… comment on dit déjà ? - De « esse-vé-té ». - Je suis professeureuh de esse-vi-ti. - Esse-vé-téééé, téééé pas vi-ti ! - Vi-téééé !
J’embrasse Amance, elle est si jolie quand elle fronce les sourcils. Elle m’apprend les bases du français. Je ne pars pas de zéro, mais je peine un peu. Ce n’est pas une langue que nous apprenions au sein de la meute. L’ancienneté et les alliances de mes ancêtres nous ont plutôt tournés vers l’espagnol, le navajo et le sioux-catawba. Si je parle couramment l’espagnol, je me débrouille assez bien en amérindien pour me faire comprendre des tribus autochtones concernées. J’imaginais que je n’aurais pas de difficulté avec la langue maternelle d’Amance, mais des différences de prononciation avec l’espagnol figent ma gorge dans des sons discordants. Cela a le mérite de la faire se tordre de rire.
Nous profitons du temps clément pour pique-niquer dehors. Je suis content qu’Amance apprécie la nature et ne m’oblige pas à traîner en ville et les magasins. Avec Aless’ nous avons décidé que c’est moi qui amorçait le mouvement. Proposer à Amance un week-end dans un chalet forestier et lui proposer d’inviter son amie. Nous savons qu’elles sont très liées, et qu’elles devraient sauter sur l’occasion de présenter leur mec respectif. Aless’ est censé se faire prier un peu pour donner le change. J’attends le bon moment pour me lancer.
J’ai apporté une enceinte connectée que j’ai piquée à Keanus. Elle égrène de vieux blues intemporels. Rien ne trouble cet après-midi magnifique sinon le chant des passereaux qui tournent dans le ciel que nous observons, allongés côte à côte sur un plaid. Nous faisons un concours de nuages. C’est à celui qui trouve le plus de formes qui ont un sens.
- Regarde là ! Un éléphant.
Amance est dubitative, elle évoque autre chose. Je proteste, elle surenchère. Je la chatouille. Nous roulons dans l’herbe, ses cheveux s’emmêlent de brindilles, elle finit dessus, moi en guise de tapis de sol.
- Cela te dirait de passer un week-end entier dans un chalet loin de la civilisation ? Je connais un coin sympa à un peu moins de deux cent kilomètres d’ici à la limite di Nevada, près d’un lac, cerné par la forêt mais avec un magnifique point de vue sur la vallée. C’est au pied d’une montagne qui s’appelle Ragged Peak.
Amance se redresse sur un coude et analyse ma proposition.
- Tu pourrais proposer à ta colocataire de venir. Plus on est de fous, plus on s’amuse.
Je plie et ne romps pas. Mais surtout je persévère.
Amance Jouve
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Sujet: Re: Il quartetto infernale ||| feat Andy, Willem et Amance Mar 29 Jan 2019 - 22:20
Il quartetto infernale Feat. Willou, Raymonde et le Roquet
Ses lèvres se posent sur ma joue, je souris. Quand elle fait ça, c’est qu’elle cherche à s’excuser d’un truc. Ma coloc est un gros chat en manque d’affection, à force je reconnais son comportement. Et la, ce câlin et ce bisous veut dire : « pas envie d’en parler. M’en veut pas. » Je sourit pose ma tête sur la tienne, ramassant les goutes d’eau formé sur la bouteille de bière du pouce. Je soupire doucement:
-Oui, je comprends parfaitement...
Et comment ! J’ai passé une nuit de lune entouré de 4 loups, dont un Alpha et un qui a encore du mal à se controlé. J’aurais eu l’air bête tiens si il mettait arriver quelque chose. Mais j’avais confiance en Will, il ne me serait rien arrivé. Alors oui je peux comprendre que les nuits de lune sont compliqué pour certains...
Je caresse ses cheveux,joue en entortillant ses mèches blonde sur mes doigts. Je me perds dans mes pensées, aux souvenirs de la soirée jusqu’à son annonce qu’elle voulait la maison pour elle seule... Une seconde. La pleine lune. Elle nous a demandé de nous laissé cette nuit là en particulier. Sans Jared. Je tilt, ouvre de grands yeux ronds en baissant mon regard sur elle, me redressant en même temps. Est ce que ce serait possible que...?
Elle confirme ma pensées. Ma tête fait Tex Avery alors qu’elle claque sa bière contre la mienne. Alors là...
-Bah Merde alors...
Je secoue la tête et rit avant d’avaler une gorgée à mon tour. Je pose un baiser sur sa tempe et reprend mes caresses dans ses cheveux. J’aurais mes réponses, tôt ou tard...
(...)
Il me fait penser à mes élèves. J’ai envie de le taper et de rire en même temps. Il m’agace, à croire qu’il le fait exprès ! Je soupire en l’entendant dire S-Vi-T. Les sons francophones sont compliqué pour les Anglophones. Ses lèvres s’écrasent sur les miennes, j’oublie ses fautes de prononciation et me laisse aller à ses côtés.
Je vais finir par croire que les petites escapades dans la nature sont notre marque de fabrique. Mais en vrai, j’adore ça. Glisser dans une jupe courte en jean noir, mes docs au pieds, un body noir emprunté à Andy (bah quoi? Pourquoi il n’y aurait qu’elle qui me pique mes fringues?) et un gilet plus long assorti au reste de la tenue, je cherche dans le ciel le plus beau nuage. Ou tout du moins un qui ressemble à autre chose qu’à une boule de coton.
-Regarde là ! Un éléphant !
Je fronce les sourcils. Un éléphant ? J’ai beau tourné la tête dans tous les sens, je ne vois pas en quoi ce nuage ressemble à un éléphant.
-On dirait un gros hippopotame en train de bailler! Pas un éléphant ... -Non, c’est un éléphant. -Mais il a même pas de trompe ton éléphant ! -Mais si ! Regarde, là c’est les défenses et là sa trompe. Et les oreilles. -Euh... Non. On dirait un hippopotame. Si vraiment c’est sa trompe, il est sacrément handicapé... Donc, à l’unanimité féminine, c’est un hippopotame.
Il m’attaque en traitre, je me tord de rire sous ses chatouilles . Tous ça parce que je suis pas d’accord avec lui. J’essaye de lui rendre les chatouilles en retour, mais c’est compliqué. Il est plus grand et plus fort que moi, c’est la lutte du pot de terre contre le pot de fer.
Malgré tout (et par je ne sais quel tour de magie), je réussie à me retrouver à califourchon sur lui, les mains sur son torse, victorieuse.
-Gagnée.
Je fanfaronne, ris et m’allonge sur lui, la tête sur son cœur. Pourquoi j’aime autant écouter son cœur battre ? J’en sais rien. Mais depuis le premier jour j’ai aimé ça... C’est tellement... Tellement apaisant, réconfortant.
-Cela te dirait de passer un week-end entier dans un chalet loin de la civilisation ? -Quoi?
Je redresse un peu la tête. Will et sa façon d’amener les choses. Ou comment passer d’un éléphant dans le ciel à un week-end en amoureux . Je souris, le laisse finir.
-Je connais un coin sympa à un peu moins de deux cent kilomètres d’ici à la limite du Nevada, près d’un lac, cerné par la forêt mais avec un magnifique point de vue sur la vallée. C’est au pied d’une montagne qui s’appelle Ragged Peak.
Le Nevada. Ça fait un sacré bout d’ici...Et en cette période, tout doit être recouvert de neige... Et ça doit être sublime! Je m’imagine déjà avec Jared et Will, à nous promener dans les bois, la neige fraîche qui croque quand on marche dessus, les arbres blanc, un coucher de soleil qui donne au paysage des allures de tableau d’impressionniste, et on termine là journée l’un contre l’autre, blottis sous un plaid ,a boire un chocolat au coin du feu... Ce programme me laisse rêveuse...
Je me redresse, m’appuie sur lui en faisant mine de réfléchir.
-Tu pourrais proposer à ta colocataire de venir. Plus on est de fous, plus on s’amuse.
Andy. Mais ça casse mon programme de romantisme! Au moindre bruit suspect, cette petite peste en profiteras pour se moquer de moi en imitant de façon obscène ce qui se passe dans nos moments intime... Cependant, Andy dans la neige... Avec ses quatre pattes gauche... Je pouffe de rire. Elle pourrait venir aussi oui, et au moins je pourrais lui présenter Will et ...
-Je peux te demander quelque chose ? Tu penses qu’elle peut venir avec son mec ? Histoire que ça ne fasse pas la copine qui tient la chandelle...
Il accepte, je souris de toute mes dents. Je me redresse, m’assois sur lui a cheval, ses mains sur mes cuisses.
-Mais si non oui, ce serait une super idée ! J’adore la neige. Et j’aimerais bien voir d’autres régions que la Californie... Et puis te présenter Andy. Tu verras, elle est juste... Incroyable.
Et toujours à poil. Oïe. Je grimace à cette pensée. Note à moi même numéro une: Lui apprendre à s’habiller. Un minimum. Je secoue la tête et reprend :
-Et puis, si Aless , c’est son mec, est op, je pourrais aussi voir enfin à quoi il ressemble! Et peut être même que, vu que...
Loup. Deux loups. Je pose ma main sur ma bouche. Mince. Will comprend que quelque chose cloche. Je me mord la lèvre inférieur. Bon à lui je peux lui dire... C’est pas comme si il était pas concerné.
-Bah... En fait, il se trouve que... Le mec D’Andy... Il est un peu comme toi. Un loup quoi. Tu crois que ça peut poser problème ou pas du tout? Enfin, je sais pas comment ça marche. Je me sens stupide d’un coup, je suis désolée.
Je soupire et niche ma tête dans son cou. D’un coup, l’idée du super week-end à 4 dans la neige viens de se transformer en combat de loup du qui est le plus fort. Et je suis pas sûr de vouloir vraiment ça...
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Alessandro Amaro
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Sujet: Re: Il quartetto infernale ||| feat Andy, Willem et Amance Lun 4 Fév 2019 - 18:49
clickAlessandro & Gattino, Miss Grandi tette et Will’ xxx« Il quartetto infernale. » Je respire son parfum lorsqu’elle se blotti contre moi. Dio que cette sensation est agréable. Je prends le temps de répondre à son étreinte et à ses mots.
- Anche tu, il mio cuore.
Je suis resté sur le palier pour respecter le territoire du gardien de la maison. Jared sait ce qu’il s’est passé, même s’il est revenu chez lui bien après que j’en sois parti. Ma violence flottait encore dans l’air, imprimant la chambre d’Andy d’ondes négatives. Les animaux sont sensibles à cela, d’autant que ce chien a des racines de loup.
- Si la signora veut bien se permettre…
J’offre mon bras à Andy qui s’y accroche… s’y pend en fait. Si bien que je la soulève de terre et la porte jusqu’à la voiture. Elle laisse échapper une exclamation puis s’accroche à mon cou. J’incline légèrement la tête et lui susurre :
- Je suis un vilain gangster qui te kidnappe. Je vais envoyer une lettre de menace à Jared, soit il me donne la clé de son coffre à nonos, soit…
(…)
Lorsque je mets le contact, le moteur démarre dans un rugissement bien huilé et piaffe de libérer toute sa puissance. J’évite les excès de vitesse, tant que nous sommes encore à Beacon Hills. Les flics se feraient une joie de me pourrir ma soirée. Nous filons vers le soleil, vers l’ouest. Pendant le trajet, je laisse Andy mener la conversation. J’apprends quelques détails croustillants sur ses clients au Yoga et elle me parle des questions loufoques qu’elle reçoit du journal où elle a une chronique. Je m’esclaffe à ses blagues et me fais bon public sans avoir à me forcer. J’aime sa présence. Puis je me fais brusquement attentif à l’énoncé d’un nom : Li-Mei Chang. Andy raconte que cette chinoise a débarqué un jour pour pratiquer le yoga. Le détail qui a agacé Andy est que cette cliente la reprend sur son cours. Une madame-je-sais-tout qui au final ne paie que pour avoir accès au dojo et se moque complétement des enseignements de ma signora.
- Tu la perçois comment ?
Je relance sans y avoir l’air. Andy me fait un portrait plus précis de cette cliente franchement hautaine. Riche apparemment, vu qu’elle vient conduite par un chauffeur. La description physique ne m’apporte rien, les chinoises se ressemblent toutes. Mais ce nom et ce « chauffeur » ciblent mon intérêt. Coïncidence ou pas ? Depuis quelques temps, une faction asiatique tente de s’implanter dans la région. Pour le moment, ils s’en tiennent à quelques tests. Ils cherchent les frontières et évaluent la force d’opposition que je peux fournir. Pas encore trop de dégâts, un dealer tabassé et un camion d’alcool détruit. Ce qui m’avait valu une perte de contrôle fâcheuse… Il faut que je me renseigne pour savoir si cette Li-Mei Chang ne serait pas l’épouse ou une parente de Wu Chang, le chef du gang de chinois qui tentent de s’installer sur mon territoire. Et si c’était le cas, fréquenterait-elle le cours d’Andy par pur hasard ou parce qu’elle prend l’importance d’une compagne ? Andy me demande pourquoi je m’intéresse à cette cliente. J’élude.
- Je m’inquiète de ceux qui te pourrissent ta vie. Donne-moi sa pointure de chaussures.
Je récolte une tape derrière le crane. Andy me fait la morale, mi-sérieuse, mi-amusée sur le fait qu’on ne coule pas les gens pour si peu.
(…)
Lorsque nous arrivons en bord de mer, le spectacle est grandiose. Le soleil couchant nous éblouit. Après nous être garés sur le parking du restaurant, nous allons directement sur la terrasse qui surplombe la plage pour admirer le coucher du soleil. Un employé vient s’enquérir de notre réservation et, après que je lui ai confirmé ma réservation, nous propose de nous apporter une consommation ici, pour que nous jouissions pleinement du spectacle avant de nous installer à l’intérieur à l’abri de la bise. Je commande deux limoncello.
Andy s’accoude à la rambarde, je me colle dans son dos, le menton collé sur son crâne. Nous nous laissons bercer par la musique du ressac et nous saturons nos sens du parfum des embruns. Je glisse mes lèvres sur sa peau, derrière son oreille, elle frissonne. Je taquine ses sens, entre mon souffle chaud sur sa nuque, la chaleur de mon torse contre son dos qui maintient une légère pression contre moi et mes doigts qui caressent les siens. Andy répond avec sa spontanéité habituelle et son manque de pudeur qui nous vaut un raclement de gorge irrité d’une dame installée non loin de là. J’éclate de rire. Un rire sincère et libérateur. Je me sens revivre auprès d’elle, je me sens libre, du moins le temps d’une soirée.
(…)
Andy consulte la carte, j’ai déjà fait mon choix. Je la regarde tergiverser entre deux plats. L’intérieur du restaurant est raffiné sans être ostentatoire. La spécialité étant principalement les fruits de mer, il est accordé de manger avec les doigts.
- Prends les deux plats si cela te fait plaisir. Ensuite, nous irons marcher sur la plage brûler quelques calories.
(…)
L’appétit d’Andy ferait pâlir Charlie. C’est peu de le dire. Je m’amuse de sa gourmandise, me prête aux dégustations qu’elle m’impose. Elle mange, elle parle, presque que je n’arrive pas en placer une. Mais cela me plait, je relance la conversation juste ce qu’il faut. L’important n’est pas tant ce que l’on se raconte, mais d’être ensemble et de partager ce moment. Les étoiles dans ses yeux sont magnifiques.
Je déclare forfait au dessert et me contente d’un arabica serré. Je prétexte un besoin pressant pour effectivement passer par les toilettes, mais également régler discrètement l’addition. C’était convenu ainsi, mais je trouve toujours plus élégant de payer avant que l’on apporte l’addition et obliger l’inviter à émettre le souhait de payer sa part par pure politesse.
(…)
Nous avons échoué sur une dune. Andy est assise devant moi sur ma veste, nos chaussures sont en vrac à côté de nous. Au-dessus, la lune qui décroît, nous offre une lumière intimiste, nous effaçant aux regards des autres promeneurs nocturnes. Les lumières de la croisade baignent la plage d’une lueur orangée qui se reflète dans l’océan d’un noir d’encre.
Andy renverse la tête sur mon épaule. Elle me parle d’une invitation de sa colocataire pour un week-end avec son mec. Je m’attendais à sa question, et mon métier aidant, elle ne devine pas qu’elle et son amie sont tombées dans notre piège à Will’ et moi. Je me garde d’exprimer ma satisfaction. Et je dois une tournée à Will’. Le pari tenait sur le fait qu’il sache ne pas vendre la mèche. - Si cela te fait plaisir mia gattino, je suis de la partie. Et depuis que tu m’en parles, j’ai hâte de rencontrer cette Amance. Je comprends un peu le français en plus.
Sourcils qui se froncent, léger feulement.
- À mes yeux, tu restes l’unique femme de cette terre. Puis ce n’est pas comme si elle était célibataire.
Je m’amuse d’avance de ce week-end que Willem m’a convaincu à accepter. Un truc en montagne. J’avais peur qu’Andy refuse après l’expérience avec les Mexicains et le sale temps que nous avions eu. Seulement, l’attachement qu’elle a pour sa colocataire semble sincère et profond. Ma belle blonde trouve que ma veste ne lui sied plus en siège et vient s’asseoir sur moi à califourchon.
- Hey ! C’est moi qui t’attrape pour te kidnapper, pas l’inverse !
Mes mâles revendications sont étouffées par une bouche taquine et des mains baladeuses qui s’immiscent sous ma chemise. Sur le sable, comme deux adolescents…
Spoiler:
Je propose qu'Andy clot le sujet et on se concerte pour ouvrir le suivant.
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Sujet: Re: Il quartetto infernale ||| feat Andy, Willem et Amance Jeu 7 Fév 2019 - 17:36
Andy & Alessandro & Amance & Willem
Le quator infernal
Elle finit par arriver à la voiture dans les bras de son loup, sa bouche collée à la sienne, le coupant dans ces menaces qui n'ont ni queue ni tête. Il semble aller mieux que la dernière fois qu'ils se sont vus. Il ne la relâche que pour la laisser s'installer, prenant place lui aussi dans le véhicule avant de mettre le contact pour laisser rugir le moteur.
[...]
Le seul son qui se fait entendre dans la voiture est celui de leurs voix. Enfin la sienne surtout, rejointe par celle d'Alessandro qui rit de bon cœur à une de ses petites histoires. Celle sur la femme enceinte qui a commencé son travail en plein cours sous les yeux d'une puma paniquée, voir même horrifiée. Travail rapide, secours surchargés d'appels, Andy a bien failli voir la sortie du bébé en live. Partie sur sa lancée, et ayant pleins d'autres anecdotes en stock, elle continue, voletant d'un sujet à l'autre aussi aisément qu'une libellule près d'un lac.
C'est quand elle en arrive à parler de sa nouvelle ennemie, cette Li-Mei Chang qu'Alessandro s'exprime à nouveau, mais cette fois en la questionnant. Elle tourne la tête vers lui, tournant sa langue dans sa bouche à la recherche des bons mots.
-Elle doit être riche. Voiture avec chauffeur et lunettes de soleil au prix ostentatoire. Pas beaucoup plus grande que moi et toute fine. Je saurais pas lui donner un âge, le fait continuellement faire la tronche doit lui avoir donné de rides précoces.
Elle joint le geste à l'explication. Désignant en quelques mouvements l'emplacement des rides de son élève irritante. Puis elle complète le tableau, parle du fait que la femme sente l'humaine. Et qu'elle ne doit pas avoir de réelles raisons d'assister à un cours qu'elle n'aime pas. Sauf peut être pour énerver la professeur. Mais de là à venir deux fois par semaine.... Sa vie doit vraiment être naze.
C'est tout de même assez surprenant d'entendre le loup s’intéresser à ce point à cette femme. Tête tournée vers son homme, sourcils froncés, lèvres pincées, elle le fixe. Avant d'attaquer.
-Pourquoi tu en demandes autant à son sujet ?
Le ton n'est pas réprobateur, pas encore. Mais il pourrait le devenir si elle venait à douter de possibles liens de l'asiatique avec les magouilles d'Alessandro. Globalement, elle ne s’intéresse pas aux activités qu'elle sait louches de son homme. Louches pour ne pas dire criminelles. Mais elle n'apprécierait pas de voir tout cela débarquer dans sa vie à elle. Les Mexicains, le Fight Club, ce message de l'autre fois. Elle a eu sa dose de frayeurs pour un moment.
Elle s'esclaffe face à la réponse de l'italien, se cachant la bouche derrière une main, honteuse de son petit rire. Sa seconde main s'abat sur le crâne d'Alessandro.
-On ne coule pas les gens ! Ce n'est qu'une abrutie, on ne peut pas se permettre de couler tout les abrutis.
Elle le regarde, son sourire ayant atteint ses yeux avant de continuer, laissant son meilleur argument lui donner raison.
-Sinon on aurait du te couler au lycée.
Le loup réplique, lui lançant la réciproque. Il n'a pas tord, elle a sans doute aussi de vieux dossiers derrière elle, pouvant lui donner ce titre. Elle s'esclaffe, il fait de même alors que la voiture file vers le soleil.
[...]
Accoudée à la rambarde, regard rivé vers le spectacle que la nature leur offre. Elle profite de cet instant de grâce où le jour et la nuit se croisent, laissant leur rencontre illuminer le ciel de mille nuances. La mer lui manque, elle n'a pas su en profiter suffisamment durant ses années de vie à San Francisco. Imaginer devoir quitter cette ville et la culture qui y règne n'était pas dans ses priorités. Une profonde inspiration emplit ses poumons de cet air iodé, puis de celle de son homme collé derrière elle. La douceur de sa bouche sur sa peau, là, son souffle chaud contre son oreille. Elle frisonne malgré elle. Elle gémit même quand les doigts d'Alessandro, jouant avec les siens, se mêlent au reste.
Elle est prête à enguirlander l'impertinente qui vient de faire ce bruit ignoble avec sa gorge, tournant la tête avant de comprendre que c'est son comportement à elle qui ne fonctionne pas trop avec le côté lieu public de l'endroit. Ses joues s'embrasent de honte, Alessandro, lui laisse son hilarité se faire entendre alors que la femme s'éloigne.
Andy fixe le loup, la femme, avant de finalement rire elle aussi, reprenant sa place entre le bras de son homme.
[...]
Elle ne peut s’empêcher de sourire en voyant sa part de gâteau au chocolat arriver devant elle. Un dessert dont elle aurait pu se passer si elle avait été raisonnable.
Mais Alessandro ne semble pas perturbé par la quantité de nourriture qu'elle projette à nouveau de dévorer. De là à savoir s'il va la réinviter au restaurant dans un futur pas trop lointain, rien n'est moins sûr. Elle a autant mangé que parlé, ce qui est presque un exploit. En essayant de ne pas faire les deux choses en même temps pour éviter de briser le coté romantique de cette sortie en quelques secondes.
Son compagnon vide son café, puis s'évade en direction des toilettes. Elle regarde partir avant d’engouffrer une grosse cuillère de gâteau et de crème à la vanille. Elle en louche presque de bonheur quand les parfums de ce dessert arrivent à son palais, y déposant leurs arômes.
[...]
Les fesses sur la veste du loup, bien calée contre ce dernier, elle fixe les lueurs orangées qui habillent le décor qui s'offre à eux. Elle inspire doucement, sourit en pensant à Amance et son homme qui jouent avec les nuages. La puma s'était moquée, mais en fait tout cela n'est pas bien différent de ce qu'elle est en train de faire avec son loup. Profiter de l'instant présent, de la présence de l'autre et du son de son cœur qui se mêle au vôtre dans une douce harmonie.
Puis elle se coupe dans sa pensée.
Amance.
Sylvie. Elle lui a aussi parlé d'un truc. De ce weekend nature. Superbe occasion pour rencontrer Will. Mais aussi pour aller se les geler dans la montagne. Avec de la neige, et surtout sans Alessandro. Même si en fait avec lui, la montagne ils connaissent déjà. Son amie a immédiatement rétorqué que le prénommé Roquet était aussi invité, ruinant là toutes possibilités de fuite de la puma face au weekend neige.
Elle tourne légèrement la tête, se positionne un peu mieux avant de demander.
-On est invités. En weekend nature avec Amance et son copain. Il faut que tu puisses venir sinon ils vont me rejouer la petite maison dans la prairie. Je sais qu'Amance est cool et selon elle son chéri est le prince charmant. Le soucis c'est que c'est à la montagne. Qu'il va neiger. Je vais pas réussir a tenir la chandelle.
Elle remue un peu plus, sourit avant de passer sa main sous la jambe d'Alessandro, caressant les points sensibles qu'elle y trouve avant de confirmer sa demande.
-S'il te plaît dit oui.
La réponse ne met pas de temps à être donnée et se révèle positive. La blonde, heureuse sourit un peu plus, avant de laisser un léger feulement lui échapper quand elle entend Alessandro lui dire qu'il parle le Français. Sourcils froncés, elle le laisse se rattraper, puis se planter à nouveau quand il précise que de toute façon Amance est en couple. Désespérée rien qu'à l'idée de devoir lui expliquer que ce n'est pas un critère important dans ce cas, elle finit par se surélever légèrement, passant de la veste aux jambes du loup.
Il fait le pitre, elle pose sa bouche sur la sienne, caressant ses lèvres de sa langue avant de dévier dans son cou. Ses mains partent se réfugier sous la chemise de son homme, caressent la peau chaude. Des gémissements et des souffles plus lourds remplacent les mots. Certains mots résistent, ils sont juste soupirés.
️️clever love.
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Sujet: Re: Il quartetto infernale ||| feat Andy, Willem et Amance
Il quartetto infernale ||| feat Andy, Willem et Amance