AccueilÉvènementsFAQRechercherMembresGroupesS'enregistrerConnexion
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

 

 Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Alessandro Amaro

Alessandro Amaro


Brumes du Passé : Loup Oméga
Meute & Clan : Aucun
Âge du personnage : 31 ans

Meute & Clan : Amaro Organizzazione
Âge du personnage : 32 ans

Brumes du futur : Loup Alpha
Meute & Clan : Corleone Organizzazione
Âge du personnage : 41 ans

Alias : Le Sicilien - La Rafale à voyelles
Humeur : Dangereusement votre
Messages : 1983
Réputation : 509
Localisation : Au Pink Print

Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy Empty
MessageSujet: Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy   Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy EmptyLun 14 Oct 2019 - 18:52

clickAlessandro & Therencio & mio Gattino
xxx
« Famiglia mista. »
Therencio dort d’un sommeil agité. Il est trois heures du matin, et je n’arrive pas à dormir. Je me suis levé sans le réveiller et fume à la fenêtre. Les travaux de l’appartement ont bien avancé. Ma nouvelle chambre est presque prête. Quand elle le sera, on transvasera le lit et mes affaires pour que la pièce où l’on se trouve soit entièrement refaite pour devenir le nouvel antre de Therencio. Il hésite encore sur les couleurs des murs et du plancher.

Mon regard se perd dans les volutes bleutées de ma fumée. J’ai fait une promesse, non des promesses… J’en fais beaucoup depuis quelque temps, trop. À croire que cette ville m’a changé. J’ai promis au jeune homme qui dort dans mon lit de lui servir de mentor, de padre de substitution, d’ancre émotionnelle, de madre aussi. L’alchimie qui nous lie est puissante et indéfectible. C’est ce que j’ai affirmé à Andy avec le risque quasi certain de la voir fuir. De toute façon, je ne pouvais plus lui mentir, mensonge par omission, mais mensonge tout de même, sur cet être qui parfume mes draps plusieurs soirs par semaine. Difficile, pour une personne extérieure, de comprendre notre fonctionnement. Padre-figlio un jour, amants le lendemain, partenaire le surlendemain. Therencio n’est pas encore stable émotionnellement, je comble ses manques au feeling. Il comble les miens en retour, j’en suis conscient. Ce n’est pas une charge, même lors de ses pires conneries, même lorsque je lui rugis dessus. La vie m’a donné un figlio que je n’ai pas conçu. Cela ne m’empêche pas d’être ultra protecteur avec lui, de l’aimer comme une extension de moi. Je n’ai rien calculé, rien provoqué. Cela en est presque effrayant, cette part de soi que l’on ne contrôle pas.

Mon briquet claque doucement, nouvelle sigaretta et toujours pas l’envie de dormir. Je repense à ce que j’ai vécu avec Therencio. Ce cambriolage raté, sa recherche d’argent pour rembourser Wilder qui l’avait collé devant la responsabilité de ses actes. Mio figlio y avait vu la fin de tout, celle de son indépendance, celle de son avenir miné par un casier judiciaire de délinquant, et la fin de mon respect envers lui. Il était si terrorisé de perdre cette famille que nous construisons à deux qu’il avait été à deux doigts de descendre l’auteur de ses ennuis et de coller une balle dans la tête de Chad. Heureusement, ceci n’est pas arrivé, ce geste l’aurait détruit.

Puis il y a cette blonde qui ronronne quand elle est contente, qui jouit en me regardant droit dans les yeux. Celle femme qui s’accroche en dépit de mes défauts et qui me met au pied du mur. Une bella donna contre qui je suis sans défense. Andy, mio Gattino… Là, c’est clairement le mâle que je suis qui s’est fait piéger entre ses bras. Elle est lumière où je suis ombre, honnête là où je joue à cache-cache avec les flics. « La belle et le gangster »… Je m’en veux de l’aimer, car je la retiens auprès de moi et l’expose à une vie qu’elle n’a pas choisie. Pire égoïste que je suis, je lui impose un figlio incestueux. Quel padre, quel marito peut imposer cela à celui et celle qu’il aime ? J’ai vendu à Andy que le lien charnel avec mio figlio s’atténuerait avec le temps, le temps qu’il devienne adulte et se trouve une ou un alter ego. J’imagine que c’est ainsi qu’évoluera notre relation, mais j’ai conscience que c’est un schéma qui m’arrange et que la vie se charge vite de nous contredire. J’écrase mon mégot dans le cendrier posé sur le rebord de la fenêtre. J’ai promis à Andy de parler d’elle à Therencio et de mettre à plat nos relations.

Je n’ai aucun argument qui tient pour me justifier. Aucune solution qui ne blesse ni l’un ni l’autre. C’est comme vouloir faire cohabiter le feu et la glace. J’ai peur de les perdre tous les deux. Mais j’ai promis. J’aime leurs sales caractères, leurs éclats de voix contre moi. Les seuls à oser me contredire. Les seuls que je laisse faire. Je soupire. Il n’y a pas d’omelette sans casser d’œufs… Demain j’en parlerai à Therencio. Quand je me recouche enfin, mio figlio se retourne dans son sommeil, grommelle quelque chose et cherche inconsciemment ma présence. Je passe un bras autour de sa taille, il se love contre moi et replonge dans un sommeil paisible.

(…)

Je suis sur le ventre, Therencio fait l’étoile de mer et prend toute la place. Je grogne, car je sais qu’il ne dort plus. Il se marre et commence à parler. C’est trop tôt pour moi, je lui demande de se taire. Il tire les draps et s’assoit sur mes natiche parlant de cow-boy et de cheval. Je le soulève comme s’il ne pesait rien et le roule dans le drap du dessus, l’empaquetant comme un saucisson avant de m’étirer et de le laisser en plan pour aller me coller sous la douche.

- Au fait, il faut que je te parle de quelque chose qui va un peu changer notre vie à tous les deux.

Je fuis ses questions et ses suppliques pour le libérer.

- Considère que c’est un test. Tu as le temps d’une douche. C’est large.

(…)

Je ferme les yeux sous l’eau tiède qui me dégouline dessus. J’ai lancé le sujet. Presque sans réfléchir. Pour ne pas reculer, repousser une énième fois. Pour profiter que Therencio n’a pas cours pour encaisser moi ses reproches et lui de devoir me partager. Il semble que je prenne mon temps sous la douche, car Therencio m’y rejoint. Je ne me sens pas d’humeur à ses caresses lascives, mais le repousser maintenant serait lui faire craindre le pire quand je vais lui parler d’Andy. Je le laisse faire assez de temps pour ne pas le frustrer et sors m’essuyer après lui avoir embrassé la tempe.

- Je descends préparer un plateau et je remonte avec.

Je préfère l’intimité de l’appartement au bar où Dan et Sophie peuvent se pointer à tout instant. J’ai enfilé un simple jean et un sweat, et soigne ce plateau avec ce que Therencio apprécie. Je me suis déjà servi deux cafés. Si l’alcool me faisait de l’effet, j’aurais pris un verre. Quand je reviens à l’étage, Therencio est en train de fouiller dans ma penderie.

- Pas cette chemise ! Non, pas ce pull non plus…

Je pose le plateau sur la table basse devant le canapé pendant que Therencio termine de se vêtir. Tombe la question fatidique : qu’est-ce que j’ai à annoncer. J’ai répété cette scène une bonne dizaine de fois, je n’ai pas trouvé de manière élégante pour le lui annoncer. Embarrassé, je prends un chemin détourné.

- Il va falloir que tu te fixes sur les couleurs de ta future chambre, car je migre dans ma nouvelle piaule dans moins d’une semaine. Il y en aura encore pour trois semaines pour arranger ton « loft ».

Therencio a attaqué les viennoiseries, je me contente de boire une gorgée de café.

- Et j’ai rencontré quelqu’un. Elle s’appelle Andy et c’est sérieux. Cela ne change rien sur les promesses que je t’ai faites. Sei mio figlio e ti amo. Elle le sait, elle connaît la nature de notre « lien » qui est non négociable à mes yeux.

… juste tu vas devoir me partager avec une puma moyennement heureuse d’avoir à le faire également. Et elle a un aussi sale caractère que toi, enfin pas tout à fait pareille. Bon, ça je le garde pour moi, une chose après l’autre. Je retiens ma respiration.



:copyright: 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t1430-alessandro-amaro https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t1604-le-carnet-d-adresse-du-sicilien-alessandro-amaro https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t4638-alessandro-corleone
Invité
Invité
Anonymous



Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy Empty
MessageSujet: Re: Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy   Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy EmptyJeu 31 Oct 2019 - 22:15



Broken
Sur mon visage des restes de peintures sèches, et dans mes cheveux des rémiges bigarrées. Une fête sauvage se termine dans mon dos, étouffant ses dernières notes et lueurs embrasés, laissant les ombres silencieuses reconquérir le territoire. Je suis renvoyé à mes errances, à mon fil rouge. Non, plus seulement un fil en vérité... Je resserre de l'autre main les bouts de papiers immaculés qui me guident. Je me rapproche enfin de mon père. Alors, rayonnant de gratitude, je cherche autour de moi après Alessandro sans qui je n'y serais pas arriver.
Mais je ne trouve personne. Rien que du vide, profondément noir et sans limites.

... Al?...

Pour seule réponse, l'écho de ma voix. Je tourne sur moi-même. J'avance à tâtons. Je suis contraint de scruter les ténèbres car lorsque je m'écarte dans le rien, le cordon tendu entre mes doigts me rappelle de rester sur la voie. Les ténèbres peuvent être voraces...

Al?

Les deux mains prises du fil rouge et de papiers blancs, le cœur tendu vers mes réponses, j'en ai négligé de tenir mon loup d'adoption...
Les ténèbres peuvent être dissimulatrices.
Un doute. Une angoisse. Il ne disparaitrait jamais sans me prévenir...

Al c'est pas drôle. Où est-ce que tu es passé?...


J'entrouvre péniblement les paupières. Il est là, allongé sur le ventre à côté de moi, dans la lueur tamisée des stores. Je referme les yeux le temps d'un profond soupir et remue mes muscles engourdis.

-Mmmh... je reviens d'un drôle rêve. m'étirè-je innocemment sur le corps à ressusciter. Je suis mon fil rouge, et il y a toi, énumérè-je, et... l'autre, aussi. Et le fil nous mène au milieu de nulle-part. Y a des attrapes-rêves suspendus de partout, des ombres qui dansent aux battements des tambours, et là, toi tu te trouve torse nu, et... l'autre aussi... grimacè-je. Vous êtes couverts de peintures. Les tiennent sont noires et anarchiques, comme des cicatrices, et ça te rend à la fois intimidant et... diablement sexy...

Mon précieux fil s'est mêlé aux mobiles à plumes le temps d'une fantaisie dans mes recherches. Je me souviens d'autres dessins tribaux, blancs sur une peau pâle. Moi, mes mains étaient couvertes de rouge...
Le loup me grogne de la boucler. Il est trop tôt pour faire la conversation. Dommage, je suis pleinement réveillé. J'agrippe les draps dont je me couvre la taille en roulant à califourchon sur le râleur.

-Faisons notre propre scénario. Je serais un cow-boy, et toi l'indien. Mais tu peux être mon cheval si tu préfères...

Le cheval se cambre sans prévenir et rue sur moi. Je me fait emballé dans le couvre-lit. Oh, hey, mais non! Je me tortille comme une chenille, il baille comme un lion satisfait.

-Au fait, il faut que je te parle de quelque chose qui va un peu changer notre vie à tous les deux.

-Parler de quoi?... Hey, attend, défait moi ça avant!

-Considère que c’est un test. Tu as le temps d’une douche. C’est large.

-Al! Personne ne saucissonne son gosse en lui demandant de s'en dépêtrer comme si c'était un test!

Il a déjà disparu dans la pièce voisine. Je me débat dans mon cocon en grognant, décidé à me libérer en un temps record. Pour prouver au rital que j'en suis capable, et parce que j'escompte bien récupérer ma récompense. Je me tortille, râle, roule, bascule du lit en poussant un cri. Puis me relève subitement, ma nudité voilée par les rayons du jour et en tenant le drap à demi enroulé autour de mon poing dans un geste de triomphe. Le tissue se fait jeter par terre sans merci. Therence 1, la couverture 0! Mon regard se dirige vers le bruit d'eau. Maintenant, je veux ma récompense...

Je me glisse dans la cabine. Petit sourire aux lèvres, je ballade deux doigts entre ses omoplates bien sculptées. Mais Alessandro ne se retourne pas. Une hésitation ébranle l'amusement dans mes prunelles. Le surmenage, tentè-je de me convaincre. Je bécote sa nuque ruisselante pour un peu d'attention. Aller, Al. Retourne toi. Regarde moi. Laisse moi prendre soin de toi...
Mes mains coulent lentement du tressage de muscles sur ses côtes à son nombril. Je me presse dans son dos et referme mes labiales autour de son cou lorsqu'il se décide enfin à réagir. J'accueille son baiser en vainqueur, les lèvres fièrement étirées, mais sa bouche dévie vers ma tempe.

-Je descends préparer un plateau et je remonte avec.

-... Ok.

Il me glisse entre les doigts, et je suis des yeux sa mécanique charnelle se fondre en une silhouette mouvante à travers la vitre embuée avant qu'il ne disparaisse et me laisse en tête à tête avec mes interrogations.
Al est absent.
Il est bien présent, joueur et autoritaire, mais... il n'est pas tout à fait là pour autant. En partie seulement.
J'ai grandi en compagnie d'une mère fantôme, partagé entre son fils et des traumas insondables. Je sais reconnaitre quand quelqu'un est tiraillé... quand quelqu'un est en train de m’échapper.
Je ferme les yeux et noie mon appréhension sous le jet. Le confort de l'eau chaude m'aide à relativiser.


* * *


La vie m'a habituée à trouver mes réponses par moyens détournés. Al n'aime pas que je fouille dans ses affaires, personne n'aime ça. Aussi sûr que personne n'aime être l'objet de secrets.
Rien de suspect dans les tiroirs. Pas non plus dans les étagères. J'ai le nez dans la penderie quand il remonte avec le déjeuner. Je lui tend la première chemise qui me passe sous la main. Pas cette chemise! Je hausse les épaules, désinvolte, et en profite pour chercher de quoi me mettre sur le dos. Non, pas ce pull non plus...
Le ton y est. Sa comédie inchangée. Alors qu'est-ce qui cloche? Pourquoi j'ai l'impression qu'il ne s'amuse pas pleinement?...

-A t'écouter rien ne va, même pas mon torse à l'air... Tu voulais me parler?

Je dissimule mes abdos sous un sweat épais en faisant le tour du sofa, et chipe un croissant et mon café avant de m'affaler en travers, la bouche rapidement occupée et les écoutilles toutes attentives aux babillages de l'italien.

-Il va falloir que tu te fixes sur les couleurs de ta future chambre, car je migre dans ma nouvelle piaule dans moins d’une semaine. Il y en aura encore pour trois semaines pour arranger ton « loft ».

L'évocation du réaménagement me fais rayonner. J'ai donné mon préavis il y a peu avec le sentiment inquiétant et exhaltant de m'engager dans une aventure inédite que je regrette de ne pas avoir pu hurler au monde entier : c'est officiel! Therence Garnet s'installe avec Alessandro Amaro!
Outils et matériaux trainent prêt de la chambre paternelle en finition permettant à notre chambre à couchée actuelle de devenir mon futur chez moi. J'aurais mon propre lit, et par conséquent, Alessandro le sien. C'est une réalité propre à notre fort caractère et notre besoin de liberté que quoique nous avons besoin de l'autre, nous avons chacun absolument besoin d'espace - ça avait été l'une des conditions qui m'ont fait acceptées de vivre ici. Et cette configuration m'amuse... Il sait bien au fond, le séducteur qui joue au padre responsable, que s'il installe un mur entre nous ça ne m'incitera que d'avantage à m'imposer... J'entends très distinctement son soupir au réveil en me découvrant étalé entre ses draps pour la énième nuit, à se demander l'utilité d'avoir repensé une chambre à mon intention. J'en ricane dans mon mug de café...

-Et j’ai rencontré quelqu’un. Elle s’appelle Andy et c’est sérieux. Cela ne change rien sur les promesses que je t’ai faites. Sei mio figlio e ti amo. Elle le sait, elle connaît la nature de notre « lien » qui est non négociable à mes yeux.

Al ferme sa bouche, dans l'attente. Je me rappelle comment avaler et ingurgite ma gorgée de noir en une déglutition sonore. Et puis le silence. Un long silence. Que vient rompre un hoquètement nerveux.

-Bien sûr que non c'est pas sérieux.

Je ris. Parce que la situation ne prête qu'à rire.
Mais Al ne rit pas.

-Al. Je sais que t'as des copains et des copines, confiè-je puisque la situation semble l'exiger, d'un ton indulgent et en me penchant doucement vers lui. J'en ai aussi, je veux dire, je croyais que c'était évident entre nous et qu'on aurait même pas à avoir ce genre de conversation un jour. Mais ça me va, tu peux faire ça avec qui tu veux et avoir d'avantage que des plan-d'un-soir si ça te chante.

... Puisque je sais que tu n'aimera jamais personne comme tu m'aime, moi...

Al devrait se détendre. Il devrait me renvoyer ma désinvolture et mes plaisanteries. Réconforter les lueurs incertaines qui vacillent dans mes prunelles. Al ne fait rien de tout ça. Il reste sérieux. Effroyablement sérieux.
Le sourire que je persiste à conserver se fane. Mes épaules s’affaissent sous le poids d'une prise de conscience trop lourde, je me recule dans le dossier et sonde le vides du regard comme mon cerveaux analyse chacune des paroles d'Alessandro et en saisi douloureusement le sens.

Il a quelqu'un. Quelqu'un d'autre que moi - Qui? Depuis quand?! -. Une femme.
C'est pas son genre. Al n'a pas besoin d'une dona dans sa vie, pas un indépendant comme lui! Ça n'est pas ce que la déclaration d'amour qu'il m'a faite impliquait - j'aurais mal compris les termes de notre relation, enjolivé son affection? Impossible! -... L'imbrication qui prend forme dans mon cerveau me rend livide et grave. Il ne peut y avoir qu'une seule explication.
Oh non, pas ça...

-Tu l'a mise en cloque... c'est pour ça que tu veux d'elle...

Al dément aussi vite que sa langue le lui permet : il n'est pas question de bambini!... La réponse me tombe dessus comme un vertige salvateur. Enfin presque. Mon esprit fléchit, vacille, s'immobilise puis se redresse progressivement. Soulagement, confusion. Rage.
J'ancre sur Aless un regard ténébreux de bestiaux sur le point de charger. Peut-être aurait-il mieux valut qu'il y ai un mioche pour justifier l'injustifiable...

Je bondis, son nez craque bruyamment sous mon coup de poing.

-Depuis quand?!

Ma cage thoracique se gonfle et se dégonfle frénétiquement, mon souffle sort rauque de colère.

-A quel moment elle a débarquée dans ta vie? Au retour de notre virée avec Wilder ou déjà quand t'as organisé cette journée spéciale pour me proposer de vivre avec toi et que tu m'as avoué à demi-mots puis en râlant comme un fauve que t'étais amoureux de moi?!

Quand a t-il cédé entre ses cuisses, un matin au Pink pendant mes cours juste après qu'on ait couchés ensemble?! Ou un jour où je me serais trop épanché sur l'absence de mon géniteur biologique?...

Une tasse vole, il l'a rattrape, dévie la seconde, reste insensible au pâtisseries et ustensiles qui lui rebondissent dessus.

Quand est-ce que j'ai m*rdé pour le perdre? Pour qu'il s'entiche d'une autre?...
Quand est-ce que j'ai été assez prétentieux et naïf pour croire que je lui suffisais.
Quand est-ce que j'ai été assez c*n pour croire en ses baratins d'italien égocentrique et insécure et imaginé qu'il se contenterait d'un seul partenaire...

-T'es qu'un s*lop...

Je suis unique. Je suis irremplaçable.
Je suis son fils, son disciple, et son amant... son seul amant... Je l'étais... J'étais censé l'être...

-T'es qu'un s*lop!!!

Je me jette sur lui de toute mes forces, son dos cogne brutalement contre la commode. Besoin de faire mal. Besoin de me réapproprier ce qui est mien. Je frappe, m'accroche, plaque furieusement ma bouche à la sienne. Je te hais. Tu es à moi. Nos dents s'entrechoquent, ma langue téméraire franchit le barrage tranchant et envahit son antre. Chasse tortueuse, asphyxiante. Mon bras fermement verrouillé autour de son cou et l'autre main cramponnée à une poignet de cheveux le contraint à subir mon assaut sans lui permettre de reprendre son souffle. Je l'entend qu'il gronde, de la gorge, du ventre, je l'avalerais, je l'étoufferais à la puissance de mes bras, entre mes lèvres, j'en ai la force, la volonté cruelle et féroce.

Le fauve tente de reprendre le contrôle, je redouble d'ardeur et le mord. Il essaie de m'écarter, je m'accroche à sa lèvre inférieure, la pulpe éclate sous mes dents. Je me fait vivement repousser, j'ai le gout de son sang dans ma bouche. Je le toise, le regard noir brulant, le souffle profond.

-Je suis plus que ton "filgio", Al. Ne l'oublie pas. Ne l'oublie jamais.

Mon amour pour lui surpasse les limites d'un amour filial. Mes sentiments ne sont pas distincts et interchangeables, l'aimer comme un père, un dieu ou un amant ne signifiait pas que j'accepterais un jour de céder une place pour quelqu'un d'autre!
Je ne suis pas préparé à ça...

-B*rdel... tournè-je en rond, entre rire et larmes, tu dis que ça ne change rien entre nous, mais ça marche pas comme ça! JE ne fonctionne pas comme ça, Al! Mais sérieux, qu'est-ce que tu croyais?! Pouvoir disposer de notre relation comme tu dispose de ton empire?! Je ne suis pas un de tes pions qui acceptent les ordres sans broncher, je suis pas ta poupée qui sais et qui tolère tes caprices! B*rdel, t'es quoi, polyamoureux?!... Ou à ce point brisé...

J'approche du fauve d'un pas lent, les yeux dans les yeux, en quête du moindre signe de faiblesse.

-Un petit garçon qui ne digère pas d'avoir été mis de côté et tellement affamé de reconnaissance qu'il s'entoure sans remords pour combler tout l'amour que les siens ne lui donneront jamais?

Est-ce que c'est ça, Al? Est-ce que la failure en toi est si grande, qu'au delà des hommes et des femmes abîmés comme seule une organisation criminelle peut en compter pour porter aux nues un roi indésiré et abominable, tu te gorge sans compter de l'amour d'orphelins et de filles faciles parce que papa n'a pas voulu de toi?! Je veux faire mal. Je veux trouver la plaie et fouiller jusqu'à le voir se tordre de douleur comme sa tromperie m'écorche à m'en foutre les larmes aux yeux.

-Je ne suis pas un second choix. grondè-je de plus en plus fort. Je ne suis pas remplaçable. Je ne suis pas d'accord!!!

Je ne suis pas partageur, je ne l'ai jamais été. Je ne peux pas accepter ça. Je ne suis pas apte à comprendre les aléas de son cœur...

-Qu'est-ce qu'elle a de plus que moi...

Qu'est-ce qu'elle est que je ne suis pas... j'incarne l'enfant à éduquer... le dévoué qui marchera dans ses pas... L'amoureux qui embrasse le monstre et l'humain... Je suis un tout... son tout, J'AI tout! Hormis un vagin pour lui promettre un gosse façonné d'après son patrimoine génétique...

Au fond, pour l'un comme l'autre nos vies et nos blessures ne seront jamais que les empreintes d'histoires de familles contrariées que nous essayons désespérément de corriger...

Sur une impulsion, je saisi un pot de peinture et l'envoie heurter sa tempe. Ses genoux se prennent dans l'accoudoir, le loup s'écrase sur la table basse, sonné. Je lui grimpe dessus, écarte ses bras de mon passage, m'empare de sa ceinture.

-A moi, Al. Tu es A MOI. Mon loup, mon padre. MON Alessandro.

Je vais lui montrer quel homme d’exception je suis. Tout ce que je suis capable de lui donner et que la femelle ne peut pas! Je déchire sa fermeture éclair d'un geste sec. J'imprimerais sa chair de ma présence, un amour violent. Mais vaine entreprise face à un mec de sa stature et un garou. Le rital renverse nos positions et me coince ce qu'il peut, insensible à mes coups et protestations. Je hurle qu'il me lâche, combien je le hais et le maudit, et pour toute défense et expression de mon dégout lui crâche au visage.

-Je croyais que c'était spécial entre nous! J'avais confiance en toi!!!

C'est un animal déchainé entre ses griffes. Un ego balafré.

-J'avais confiance en toi...

Un cœur terrorisé.

Mes lèvres tremblent des sentiments contradictoires imprononçables.

Je te déteste. J'ai besoin de toi.
Je veux que tu souffres. Je ne veux pas te perdre.

Ne me demande pas de te céder.
Ne m'abandonne pas...



© Halloween sur Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Alessandro Amaro

Alessandro Amaro


Brumes du Passé : Loup Oméga
Meute & Clan : Aucun
Âge du personnage : 31 ans

Meute & Clan : Amaro Organizzazione
Âge du personnage : 32 ans

Brumes du futur : Loup Alpha
Meute & Clan : Corleone Organizzazione
Âge du personnage : 41 ans

Alias : Le Sicilien - La Rafale à voyelles
Humeur : Dangereusement votre
Messages : 1983
Réputation : 509
Localisation : Au Pink Print

Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy Empty
MessageSujet: Re: Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy   Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy EmptyJeu 7 Nov 2019 - 20:39

clickAlessandro & Therencio & mio Gattino
xxx
« Famiglia mista. »
-Bien sûr que non c'est pas sérieux.

La réponse fuse en pur réflexe. Il rit. Sa bouche, pas ses yeux. Nerveux et fébrile. Je ne bronche pas. Me contente de le fixer.

-Al. Je sais que t'as des copains et des copines. J'en ai aussi, je veux dire, je croyais que c'était évident entre nous et qu'on aurait même pas à avoir ce genre de conversation un jour.

« Ce genre de conversation ». Je me rends compte de mes manquements. Des bases de vies que nous n’avons pas établies.

- Mais ça me va, tu peux faire ça avec qui tu veux et avoir d'avantage que des plan-d'un-soir si ça te chante.
- …


Je paye une forme de lâcheté de ma part. Être son idole est si grisant, si valorisant. J’avais gagné un but autre que ma petite personne, mais je n’ai pas évalué tout le lest que je lui avais concédé. Je lui appartiens. C’est ce qu’il pense, ce qu’il croit. De ce constat, je sais que la suite va être difficile.

-Tu l'as mise en cloque... c'est pour ça que tu veux d'elle...
- Je ne suis pas aussi cretino !


Je ne vois pas partir son poing. Si improbable. Si mérité pourtant. La douleur fuse quand le cartilage craque. Therencio a visé pour blesser, pour faire mal. Je me recule, l’index et le pouce sur le nez, pour endiguer le flot de sang, pour le remettre droit, accélérer la cicatrisation.

-Depuis quand ?!

Il hurle, s’étouffe presque avec ses mots tant il me les crache avec rage. Je ne peux même pas affirmer que je j’ignorais le niveau de son attachement pour moi. Je lui ai ouvert ma vie, mes bras, mon cœur… et mon lit. Mentor, Padre, Amant. Il y a un mot de trop. Je le regarde respirer avec souffrance. Sa détresse me tord le ventre, ma culpabilité m’assassine. Impossible de revenir en arrière, de me limiter à des choix raisonnables. « Inconcevable » me souffle le loup. L’animal est fidèle au bambino. Et Andy est un félin. Le lien contre nature est là pour le lupus. Ma tête tourne, j’en ai presque la nausée de cet ouragan de sentiments contradictoires qui me traversent.

- À quel moment elle a débarqué dans ta vie ? Au retour de notre virée avec Wilder ou déjà quand t'as organisé cette journée spéciale pour me proposer de vivre avec toi et que tu m'as avoué à demi-mots puis en râlant comme un fauve que t'étais amoureux de moi ?!
- Après…


Ma voix n’est qu’un murmure. L’entend-il ? Je ne sais pas. Je rattrape la tasse qu’il m’envoie sur la figure. La porcelaine glisse entre mes doigts tachés de sang. J’évite la seconde tasse qui vole libérant le café en une longue traînée qui zèbre à vie le tissu du canapé. Je note qu’elle se brise quelque part en plusieurs éclats. Information secondaire, pour ne pas marcher dessus, ne pas se blesser. Therencio est d’ailleurs nu-pied. Je baisse la tête sous l’avalanche. Le couteau à beurre n’est pas assez pointu pour blesser, un croissant colle à mon T-shirt, abandonnant sa graisse avant de chuter au sol. Therencio s’est transformé en tornade. Il me lapide avec ce qui lui tombe sous la main. J’accepte mon châtiment. Je suis l’unique responsable de cette situation merdique. Responsable de sa souffrance, alors que je le sais fragile.

- T'es qu'un s*lop...
- Therencio…
- T'es qu'un s*lop...


J’ai avancé d’un pas. Je cherche comment le calmer, stopper ce tsunami pour pouvoir débattre au calme. Mais il prend son élan, se jette sur moi, me déstabilise. Je recule déséquilibré et heurte avec violence la commode. La douleur fuse à nouveau dans mes reins, mais je m’en moque. Son poing se loge au creux de mon épaule. La colère le handicape. Il me fait moins mal que ce dont il serait capable en pleine possession de sa raison. Puis, il colle son bassin au mien, ses lèvres violent les miennes. Il se fait encore plus violent, possessif. S’accroche sans compassion à mes cheveux, à mon cou à m’étouffer. Je manque d’air. Mon nez ne me permet pas de respirer. Je gronde pour vivre non pour menacer.

Mais Therencio est emporté dans une ivresse de colère, de peur aussi. Je tente de le repousser, doucement d’abord, juste pour respirer. Un peu. Mais il résiste, ses dents se resserrent sur ma lèvre inférieure. Douleur à nouveau, mon sang m’inonde la bouche, nos bouches. Je le pousse plus fortement. Séparation de nos corps alors que mes bras n’ont qu’une envie, le serrer. Fort. Très fort. Son regard blesse et me transperce. Sa bouche se tord, exprime sa douleur, l’abîme.

-Je suis plus que ton "filgio", Al. Ne l'oublie pas. Ne l'oublie jamais.
- Je le sais. Je ne l’oublie pas. Je ne l’ai pas caché à Andy.


Elle m’a mis au pied du mur… Combien de temps aurais-je occulté ce drame qui se déroule maintenant ? Je ne me savais pas si lâche. Amer constat, je me voyais valoir mieux que ça, être aussi grand que j’étais dans le regard de mio figlio.

-B*rdel..., tu dis que ça ne change rien entre nous, mais ça marche pas comme ça ! JE ne fonctionne pas comme ça, Al ! Mais sérieux, qu'est-ce que tu croyais ?! Pouvoir disposer de notre relation comme tu disposes de ton empire ?! Je ne suis pas un de tes pions qui acceptent les ordres sans broncher, je suis pas ta poupée qui sait et qui tolère tes caprices !
- Tu n’es pas un pion. Tu ne l’a jamais été !
- B*rdel, t'es quoi, polyamoureux ?!... Ou à ce point brisé...


Je ne sais pas ce qu’il m’arrive. Je ne choisis pas de le faire souffrir. Ou peut-être que si, en n’ayant pas mis en ordre ce qui devait l’être. En laissant cet amour grandir autant. Le loup. C’est lui qui a ouvert les barrières. Et depuis que Therencio est près de moi, je n’ai dérapé qu’une seule fois. C’était avec Andy. Était-ce un avertissement de sa part ? Un signal pour me dire que je m’engageais dans de futurs problèmes ? Je vois le sourire de ma blonde, j’entends ses ronronnements de satisfaction. Polyamoureux ? Je ne sais pas nommer ce que je ressens. Vivre auprès d’eux. Veiller sur eux. Être important à leurs yeux. Connaître la fusion charnelle. Therencio continue sa diatribe. Frappe là où ça fait mal.

- Un petit garçon qui ne digère pas d'avoir été mis de côté et tellement affamé de reconnaissance qu'il s'entoure sans remords pour combler tout l'amour que les siens ne lui donneront jamais ?

Je serre les poings pour qu’ils ne partent pas avec violence. Est-ce ça ? Un besoin d’être aimé si grand que… Je lui renvoie un regard voilé de douleur. Lyly, Jansen, Therencio, Andy… Est-ce que je ne cherche qu’à combler un vide ? Trouver des faire-valoir, attirer l’attention et les regards ?

- Je ne suis pas un second choix. Je ne suis pas remplaçable. Je ne suis pas d'accord !!!
- Tu n’es pas un second choix ! Il n’y a pas d’ordre ni de trône à prendre !
- Qu'est-ce qu'elle a de plus que moi...

- Rien…


Andy est différente de lui. Mon lien avec elle est celui d’un homme pour une femme. Un couple. Alors qu’avec Therencio… Il semble se calmer, mais c’est pour mieux attaquer. Je perds mes moyens face à sa détresse. Le pot de peinture m’atteint à la tempe. La violence du choc me sonne, je me prends les jambes dans un obstacle, part en arrière. Mon dos heurte la table basse.

- À moi, Al. Tu es À MOI. Mon loup, mon padre. MON Alessandro.

Ma tête me lance. Therencio s’est jeté sur moi. Il a le temps de défaire mon ceinturon et de briser ma braguette avant que je coordonne mes mouvements et lui bloque les poignets. Il rue comme un étalon sauvage. Il va finir par se blesser. J’inverse nos positions par la force.

-Je croyais que c'était spécial entre nous ! J'avais confiance en toi !!!

Il me frappe avec ce qu’il peut : pieds, genoux, son bassin. Cherche à me mordre.

-J'avais confiance en toi...

Sa voix se brise, il tremble alors que je pèse de tout mon poids sur lui. Je bloque sa tête, ma joue contre la sienne, mes lèvres au creux de son cou. J’embrasse sa peau, il frissonne, me repousse pour mieux m’étreindre. Je ne sais pas combien de temps nous restons ainsi. Son cœur se calme, non qu’il accepte, juste pour vivre. Survivre. Avec précaution, je glisse mes bras dans son dos, me redresse d’un coup de reins. Ce qui restait sur la table termine de chuter. Je sens le sang couler le long de ma tempe, glisser sur ma joue, s’arrêter à la maxillaire. La blessure n’est plus. J’abandonne le salon, le porte, collé à moi, jusqu’à la chambre. Il résiste, s’abandonne, m’injurie, m’avoue son amour. Je réponds par un baiser sur sa joue, sur son front, ses lèvres.

(…)

Je nous ai installés au milieu du lit, moi assis en tailleur, Therencio à califourchon sur mes genoux, torse contre torse. J’ai viré mon T-shirt maculé de sang et déchiré par sa violence. Je n’ai pas reboutonné mon pantalon, il est bon à jeter. J’ai pris la couette et nous en ai entourés, comme d’une muraille. Je le serre fort contre moi. Mes doigts caressent sa peau, ses cheveux. Mon pouce dessine l’ourlet de ses lèvres. Il me mord à nouveau. Jusqu’au sang. Il s’abreuve des perles rouges.

- Personne ne vole ta place. Le cœur des hommes n’a pas de limite, sinon une mère ne pourrait aimer qu’un seul de ses enfants.

Je caresse sa joue, ancre mon regard dans le sien. Je ne suis plus certain de ce que je vois. Un fils ? Un homme que j’aime ? Mon miroir ? La crise laisse Therencio épuisé, sa respiration est erratique, une larme coule de temps à autre de ses jolis yeux noisette. Il fait chaud sous cette couette, de la sueur coule le long de mon dos. Cela me rappelle un autre lieu, clôt et chaud. Une épreuve, où plutôt une mise en abîme. Je cherche ses lèvres avec les miennes. Je suis à court de mots et d’arguments. Alors je lui montre combien je l’aime. J’imagine le regard d’Andy se voiler. Aimer l’un fait souffrir l’autre. Je n’ai pas la solution, car même si je le voulais, je ne peux pas arracher l’amour que je leur porte. Les accusations de Therence sont fondées. Peut-être ne fais-je que remplir un manque d’affection et de reconnaissance.

- Tu es à moi Therencio. Autant que je suis à toi.

Je bascule sur le dos en l’emportant avec moi. Il résiste, je montre les crocs. C’est le cocon de la couette qui l’oblige à suivre le mouvement. Mes yeux se sont tentés de leur couleur surnaturelle. Mes mains s’égarent sur son dos, ses reins, ses natiches. Il me regarde, cherche la vérité dans mes prunelles. Mes crocs pointent de mes lèvres pendant que je plaque son bassin contre le mien.

- Si tu le veux, quand on en saura plus sur ton vrai padre, s’il…

N’est plus vivant…

- Je t’adopte pour que tu puisses coller mon nom dans le tien.

Et pour sceller cette promesse, j’embrasse sa peau au niveau du trapèze de son épaule, puis je le mords. Je ne suis pas un alpha et si je l'étais je ne pendrais pas ce risque. C'est symbolique. Ma main à proximité absorbe sa douleur pendant que je goûte à son sang. Juste assez pour espérer laisser une trace de mon passage. Peut-être que la trace de mes crocs s'effacera, peut-être pas.

- La Famiglia, c’est sacré. Celle avec un grand F, celle qui suit ses propres règles. Qui les dicte aussi.

Je lèche le sang qui coule dans la salière de sa clavicule, presse ma marque avec mes doigts pour arrêter le saignement.

- J’avais l’intention de te faire rencontrer Andy en vous invitant tous les deux au restaurant.

Son corps se tend à nouveau.

- Tu as raison, je suis un stronzo. Andy a les mêmes craintes que toi à ton sujet. Je vous fais souffrir tous les deux. Je m’en veux.

Le cœur de Therencio bat plus vite. Il lutte. Peut-être veut-il me hurler dessus, mais qu’il n’en a plus la force.

- J’entends Dan et Sophie en bas. Ils peuvent se débrouiller sans moi… Je suis à toi, alors jusqu’à midi, on fait ce que tu veux.

Je tire sur la couette pour nous en dégager, nous sommes trempés de sueur. Je passe mes doigts en râteau dans ses cheveux trempés, lui dégage les yeux. Il hésite, cherche des certitudes dans mon regard. Alors je me fais doux, le bascule lentement sur le lit à côté de moi. Je résiste à repasser au-dessus de lui, la position du dominant. Je roule sur le côté, mes doigts effleurent sa peau moite. J’attends qu’il comble l’espace ou me rejette.

- Chez toi c'est ici...

:copyright: 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t1430-alessandro-amaro https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t1604-le-carnet-d-adresse-du-sicilien-alessandro-amaro https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t4638-alessandro-corleone
Invité
Invité
Anonymous



Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy Empty
MessageSujet: Re: Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy   Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy EmptySam 16 Nov 2019 - 21:28



Bond
Il en aime une autre. Le sol se dérobe sous mes pieds.

La nouvelle est tellement... tellement crue, tellement inconcevable! Pas son genre! Lui, le fier Amaro, tomber pour une femme?! lui qui m'a promis amour et présence, s'enticher d'une autre!... C'est pas ce que j'avais imaginé de lui... de nous... C'est une sombre farce. Une passade. Une simple question de bon sens : il ne peut pas l'aimer, elle, puisqu'il m'a, moi.

Le grand Alessandro se ratatine comme un gosse pris en faute. Il ne nie pas. Il accuse les coups d'une colère prévisible. C'est tout ce qu'il est capable de faire dans sa position. Parce que tout est vrai...

Ça s'affole dans mes entrailles comme un fourneau sur le point d'exploser, dans mes veines c'est un feu liquide qui me monte à la tête. Je suis beaucoup plus qu'un fils et je compte bien le resté. Je ne promet pas, je menace.

-Je le sais. Je ne l’oublie pas. Je ne l’ai pas caché à Andy.

Je plisse des yeux, incrédule, un soupçon de défiance et de dégout. Et alors quoi? Il essaie de dire qu'elle a accepté, d'avoir un rival qui pourrait-être son beau-fils? Je patauge dans l'indécence et l'amoral en réclament sexuellement l'homme qui est comme un père pour moi, mais ça n'est pas pour ça que je louerais celui ou celle qui sera d'accord avec ça. Il n'est pas sain d'esprit celui qui découvre une pareille relation sans broncher... Quant-à lui, comment il peut imaginer que quelques aveux suffiront à contenter son monde?! Il ne peut pas avoué ses fautes la bouche en cœur et penser que ça suffira à me rassurer et regagner mon pardon! Ça ne marche pas comme ça, pas avec moi! Ça n'est pas ainsi que j'envisageais notre relation... Je pensais que c'était du sérieux...

-Tu n’es pas un second choix! Il n’y a pas d’ordre ni de trône à prendre!

Je grogne l'exaspération qu'il me provoque. Comment la situation peut paraitre aussi insignifiante à ses yeux?! Un ordre? Un trône?! Mais bien sûr qu'il est question de compétition! Je pensais qu'un conquérant comme lui plus que quiconque le comprendrait! C'est un tout, lui, son esprit, sa chair, ses regards, ses bras, son odeur, son accent, ses rêves et ses craintes, le petit garçon blessé et le roi sans merci, l'humain comme le bestial que j'ai conquis, c'est tout ce qui fait intimement Alessandro Amaro qui est à posséder et à conserver jalousement de la convoitise de d'autres! Voilà comment aime un Therence Garnet! On ne peut pas partager ça. JE ne veux pas partager ça... Où? Quand est-ce que j'ai faillis? Qu'est-ce qu'elle a de plus que moi pour mériter les mêmes privilèges?...

-Rien…

-J'te crois pas...

J'étais tellement convaincu de mon importance à ses yeux, de l'infaillibilité de notre amour. Je ne tolère pas ce "rien" qui résonne comme un synonyme de "non-sens". Ma vie en est saturée...

Du sang dégouline de son nez et de sa lèvre fendue. Al n'a pourtant rien de l'animal sauvage qu'il devient habituellement lorsqu'il saigne, on dirait plutôt un martyr en repentir... Mais son visage se ressoude assurément sous la tache poisseuse. J'attrape le pot de peinture plein et lui frappe la tête, suffisement fort pour étourdir une créature de sa résistance.
Je le chevauche, revendique ma propriété sur le loup. Il est à moi. Je suis volage par nature, ce n'est que justice de le laisser coucher librement ailleurs, mais son cœur est à moi!... Je croyais en ce que nous construisions ensembles. J'ai cru en ce cœur qu'il a timidement tracé sur mon torse du bout de la griffe comme la bête trop fière qu'il est pour oser se déclarer avec des mots. Je pensais que c'était "nous" et puis le reste du monde... Je l'aurais jamais cru capable d'une telle bassesse, je ne l'aurais jamais cru aussi... aussi faible!... Un p*tain de traitre... Je lui faisais confiance... Je lui avais offert mon cœur, moi... Je l'aimais si fort... tellement fort...

Je m'apprête à le défroquer. L'italien m'empêche d'aller au bout de mes actes et m'écrase sous lui. Je rue, je frappe, il mérite mon plus douloureux mépris!... Je ne peux ni attaquer ni me défendre et ça me contrarie et ça m'effraie. Je le bouscule dans une ultime tentative de fuite. Il me retient, je craque, cède à la peur de le perdre et l'étreint avec puissance. J'étouffe ma rage dans son cou, mon corps convulse entre ses bras et son poitrail solide. Alessandro me soulève et nous amène sur le lit. Je m'accroche à lui comme il m'est trop difficile d'abandonner le merveilleux mensonge de notre relation.

-... Je te déteste si tu savais...

Un murmure enroué. Une autre façon d'exprimer combien je l'aime et j'en souffre. Al en a conscience. Il s'excuse par de petits baisers.

Je ne bouge pas lorsqu'il se débarrasse de son haut. Je me laisse faire quand il nous entoure des couvertures, un pantin sans conscience agité de quelques soubresauts rétifs lorsque son guide l'attire contre lui.

J'ai un père que pour des raisons qui m'échappe encore je n'ai jamais connu. J'ai eu une mère qui a été ma cause perdue avant même que la mort ne me l'arrache. J'ai fais vœux de sauver un wendigo qui a disparu sans mot dire. J'ai toujours considéré que j'étais assez intelligent pour ne pas m'attacher. Que je me suffisais de moi-même pour ne réclamer des autres que des plaisirs charnels et de petits services sans conséquences. Je ne me rappelle pas quand est-ce que je me suis oublié, comment j'ai pu tombé amoureux malgré tout ça. Quand est-ce qu'il a commencé à m'échapper pour une autre...

Je me laisse bercer contre son torse viril, sans force. Je m'abandonne à la caresse de ses phalanges sur ma joue. A son pouce qui effleure ma lèvre inférieure. Si tendre. Tentateur. Insultant. Je croque. Ne t'avise pas de profiter de moi dans cet état, je peux encore faire très mal. Je garde son pouce captif entre mes dents, le regard humide et perçant. Mon corps se laisse allé, mais mon cœur reste à vif. Ce n'est que lorsque je comprend qu'il se laissera faire sans riposte que je fatigue et le lâche.

-Comment ça a pu arriver... Comment t'as pu tombé amoureux d'une autre alors que tu m'avais?... L'amour ça s'attrape pas comme une maladie... c'est tellement ridicule.

L'amour c'est ridicule. Je suis ridicule. Nous étions trois quand je nous pensais un couple. Il tombait amoureux juste sous mon nez et je n'ai rien vu venir. Je me sens tellement minable... La vision d'un corps féminin enchevêtré au sien m'égratigne. Je le pensais plus fort que ça. Je cherche les signes évidents de son absence à lui, de sa présence à elle. Est-ce que je la connais? Est-ce que c'est une habituée du Pink, est-ce que je suis le témoin de leur liaison depuis le début sans même en avoir conscience?... Je renonce à lui demander. Je n'ai plus la force d'accuser les nouvelles de ce genre.

-Personne ne vole ta place. chuchote t-il. Le cœur des hommes n’a pas de limite, sinon une mère ne pourrait aimer qu’un seul de ses enfants.

-Tu n'es pas ma mère. marmonnè-je rauquement.

Et par définition il n'est pas non plus mon père.
D'aigres vérités pour faire mal, pour me soulager surtout. Je n'ai plus la force de gronder. Et il le sait... Je dodeline de la tête pour échapper aux frissons agréables de sa main mais abandonne finalement ma joue contre sa paume. J'ouvre les yeux, il me dévisage fixement. L'air confusément amoureux. J'ai envie de chialer. Je voudrais tellement y croire, me laisser convaincre par la tendresse de son regard, cligner des yeux et me réveillé en étant persuadé que toute cette histoire n'était qu'un mauvais rêve. Mais je n'y arriverais pas. A elle aussi, il l'a regarde comme ça... Je fais face à un portrait brisé dans lequel se confondent les reflets les plus séduisants et les plus abjects de l'homme que je pensais connaitre. Un amant, un père, un soutient, un traitre, un amoureux, un infidèle, un lâche, un menteur. Plus qu'un visage, ce sont deux mondes différents qui se heurtent, un Avant et un Après. La transition est trop dure.

Il approche son visage du mien. Il me faut quelques secondes pour réagir, détourner la tête pour échapper à la trajectoire de ses lèvres. C'est son nez qui atteint ma joue avec douceur, implore le pardon en timides caresses. Ses lèvres pincent doucement ma peau. Happent mes labiales sans volontés. Baiser unilatéral. Je me laisse faire.

-Tu es à moi Therencio. Autant que je suis à toi.

Mon visage se tord de chagrin.

-Menteur... T'es à moi qu'à demi...

Et je me rend compte, trop tard, que pour être capable d'un tel acte, ça a toujours été le cas...

Al se laisse tomber sur le dos, m'entrainant inévitablement dans sa chute. Qu'est-ce qu'il fait? Un nouveau piège, un filet de tendresse et de sentiments dans lequel je ne veux plus me laisser prendre. Je cherche à me dépêtrer de la couverture, m'écarter de ses bras et de son torse qui m'encagent. Mais le loup montre les crocs. Autorité animale qui tranche d'avec l'expiation de l'humain. Ça me déstabilise. Je voudrais tellement que ces yeux bleu hypnotisant me disent que si l'humain à le cœur volatile, le loup me sera à jamais loyal. Ses mains s'aventurent le long de mon dos, prudentes mais pas moins avides, attisant mon désirs. Mon abdication va croissante contre son nombril.

-Si tu le veux, quand on en saura plus sur ton vrai padre, s’il…

Je plisse les sourcils, contrarié par ses sous-entendu. Épargne moi tes espoirs égoïstes... quand bien même si je découvre aujourd'hui qu'il y a une autre prétendente au titre d'amante d'Alessandro, l'italien rivalise depuis qu'il me connait contre un géniteur invisible...

-Je t’adopte pour que tu puisses coller mon nom dans le tien.

Al s'est engagé à remplacer la famille que je n'ai pas. Porter son nom, c'est porter le nom d'un père que je n'ai jamais eu. Et pourtant, ce n'est pas l'enfant qui se délecte douloureusement de la proposition mais l'homme menacé qui était jusqu'alors l'unique élu, celui qui plutôt qu'une stupide bague avait imaginé un jour ceindre son annulaire d'un tatouage commun avec son alter-ego en gage de son appartenance. Marier son nom au mien c'est former une famille, mais la notion de ce mot est aussi vague que les sentiments que nous partageons. Il m'embrasse dans le cou, je m'alanguis péniblement entre lutte et désir. Parce que ce qu'Alessandro omet de dire, c'est est-ce que dans notre cas de figure, son nom aussi, je devrais finalement le partager avec Andy?...

Ses lèvres humides articulent des promesses trompeuses, amadoue mon corps fébrile. Je sens ses canines griffer mon épaule, un avertissement troublant. Puis j'entends le craquement distinct et écœurant de la pénétration. Je me cambre entre ses bras en gémissant. Ses crocs transpercent ma chair. La douleur déferle et anesthésie momentanément la déchirure que je ressens à l'intérieur de moi. Je tremble, le souffle coupé, la vive brûlure lancine au rythme de mon pulsoir avant de s'atténuer.

Je rêve, combien je rêve d'une contamination, de renaitre loup. Laver son offense par un véritable nouveau départ, et noué un lien unique avec lui, une symbiose que rien ni personne, ni amant, ni famille ne pourra jamais nous enlever. Parce que je serais son bêta, le tout premier, et qu'on oublie jamais sa première fois... Mais les yeux d'Alessandro sont bleu et dépourvus de ce pouvoir. Plaisir, douleur, désillusion. J'empoigne sa main qui absorbe la douleur et la lui fait dégager en grognant. Ne me prive pas de ça! Je veux ressentir pleinement la morsure, m'abandonner à l'ivresse qu'elle procure. Besoin d'assourdir ma souffrance par une autre.

-La Famiglia, c’est sacré. Celle avec un grand F, celle qui suit ses propres règles. Qui les dicte aussi.

Il s'est retiré et nettoie consciencieusement toutes traces de son forfait. Le grain de ma peau se hérisse sous sa langue. Ma main sur la sienne qui accélère la cicatrisation, les yeux dans les yeux, je mesure la véracité de ses intentions. Par cette marque, Alessandro vient solennellement de renouveler son serment.
Cependant, une ombre subsiste dans mon regard. La remarque t-il seulement... Je n'oublie pas ce qu'il est et ce qu'il a fait. C'est un rital dans tout ce que le terme comprend de condamnable et un loup comme les contes les représentes. Il joue de formulations de circonstances et m'embobine en promettant sur le sujet vulnérable de la famille tandis qu'il vient tout juste de m'avouer m'avoir tromper. Une façon habile de me garder attaché à lui par des moyens détournés...
Je ne suis pas un idiot. J'ai conscience de son manège. Et je m'en méfie, et ça me fais toujours mal. Et je crois que ça me dévoile un loup que je croyais grand mais qui finalement, est aussi apeuré et désolé que je le suis... triste créature. Si ça m'apporte la moindre consolation, elle est sans joie.

-J’avais l’intention de te faire rencontrer Andy en vous invitant tous les deux au restaurant.

Je me redresse d'un bond et le fixe accusateur à l'idée de me trouver face à sa maitresse, et parce que je me trouve une fois encore être l'objet de ses machinations. "j'avais l'intention" dit-il le plus naturellement du monde...

-T'es qu'un c*n. Et le pire, c'est que t'es trop imbu de ta personne pour mesurer à quel point...

-Tu as raison, je suis un stronzo. Andy a les mêmes craintes que toi à ton sujet. Je vous fais souffrir tous les deux. Je m’en veux.

Il s'excuse, pour moi, et pour la femme aussi. A l'écouter, Andy et moi serions dans la même barque, deux egos bafoués par ses faiblesses sentimentales. A bien y réfléchir, ce n'est pas faux. Je veux bien croire qu'elle non plus n'avait rien demandé qu'à s'engager avec un homme admirable en croyant qu'il lui serait promis à elle et à elle seule. Je ne sais plus quoi penser. Est-ce qu'il attend de moi que je la perçoive non comme une ennemie mais comme une victime au côté de laquelle me ranger, sa façon de m'inciter à faire la paix avec elle? Est-ce qu'au regard de notre situation c'est ce que je serais censé faire? Pourtant je n'y arrive pas. Je ne peux pas éprouver de la compassion pour celle dont mon précieux loup s'est entiché.  

-... T'es qu'un égoïste. rejete-je ses aveux de culpabilités, en reposant ma joue contre son épaule. J'ai trop rué inutilement ce matin, la fatigue l'emporte sur la colère et la jalousie.

-J’entends Dan et Sophie en bas. Ils peuvent se débrouiller sans moi… Je suis à toi, alors jusqu’à midi, on fait ce que tu veux.

J'interroge le loup d'un regard franchement sarcastique. Quoi faire? Dans le salon les tissues sont souillés de graisses et de café, une tasse gît par terre, bonne à jeter. Il n'y a plus de morceaux à recoller.

Je me repose contre un homme que je croyais connaitre. Je m'accroche à une illusion, et c'est aussi ridicule que d'essayer de retenir un beau rêve au petit matin. Qu'importe combien ça aura paru vrai et les efforts pour s'en convaincre, les chimères ne seront jamais que des chimères, aussi inconsistantes que de l'air.
Al dégage la couette et m'allonge à côté de lui en faisant preuve d'une infini attention. Je veux croire en sa tendresses et en ses déclarations.
Je ne peux pas me permettre de céder encore aux faux-semblants...

-Chez toi c'est ici...

-J'ai plus de chez moi... admis-je douloureusement, le regard perdu dans le vide.  

Je ne pense pas à la chambre d'étudiant que je devrais débarrasser d'ici peu ou à celle qu'il m'a promis sous son toit. Chez moi c'était dans ses bras, dans son cœur et dans ses pensées. Enveloppé par son odeur, la chaleur de son corps, sa solidité de cœur et d'esprit. Il était mon phare, mon roc inébranlable, l'homme vers qui je savais que je pourrais revenir et auprès de qui me sentir à l'abri, toujours. Ma première relation solide et stable. Qu'importe les intempéries de la vie, la distance physique entre nous, il était mon refuge.
Un fort battit avec du sable...

Je les imagines, elle lovée dans ses bras, ses mots à lui qui la réchauffe, des projets en construction...

J'ai été si bête...

Je lève un regard vitreux sur ses contemplatives. Puis je me dresse mollement, coller mes lèvres aux siennes dans un élan ininterrompu pour le faire basculer sur le dos et lui grimper dessus, avant d'attraper ses mains, les amener au dessus de sa tête en l'embrassant plus fort, goulument, et lui interdire d'une pression autour de ses poignets de les déplacer tandis que mon ventre ondoies contre le sien par petites vagues erratiques.

Il n'y a qu'une personne en qui j'ai jamais pu avoir confiance. Moi. Je n'aurais jamais du négliger le Therence suffisant et solitaire que j'ai toujours été. J'ai laissé Alessandro m'approcher, m'apprivoiser, j'ai placé ma confiance et mes espoirs en lui, et il m'a trahis, et aujourd'hui je suis rendu à moi-même et je dois réapprendre à accepter ma solitude que j'ai oublié pour lui et vivre avec une brèche supplémentaire dans le cœur.

J'embrasse son cou, son torse, le rase avec mes dents. Je voudrais tant laisser ma marque, visible, rappeler à sa belle, au monde entier, à lui-même, que j'étais là avant, qu'il m'a appartenu, qu'il m'appartiendra toujours. Je me redresse, fiévreux, concentré sur une interrogation d'importance, tâte sa tempe moite sur laquelle subsiste un tracé du sang qu'il a essuyé avec son t-shirt, tire sur sa lèvre inférieure, pour ne rien trouver des blessures que je lui ais infligé. J'aurais beau le maltraiter, ce crétin guérira. Il faudrait un soupçon de magie pour rendre une blessure permanente chez un garou.

Al chuchote quelques mots aux intonations latines. J'étale ma main sur sa bouche en guise d'ordre. Tais-toi. Je ne veux plus rien entendre. Plus rien du tout.

Je retire ma main de sa bouche et l'égare dans son pantalon pour entamer un mouvement du bras. Indolent mais sévère. Je contemple son visage en sueur avec autant d'égard qu'il en aurait pour un outil d'un tant soit peu de valeur, sans émotions. Nos ébats ne sont pas à prendre comme un témoignage de mon pardon. Ce n'est pas non plus un élan résigné. Cet une baise alanguie mais indifférente, condamnatrice, purement égoïste. Du sexe pour se consoler. Oublier le temps d'un extase. Faire mon deuil d'une relation perdue.


* * *

Je fixe le radio-réveil depuis ce qui parait une éternité sans remarquer les minutes qui changent. Je retrouve une respiration calme, allongé de mon côté du lit, le corps moite et l'esprit errant, loin dans la direction opposé au loup étendu juste à côté.
Je saute sur un instant de lucidité pour quitter le lit et chopper mes vêtements avant de me faire happer par des caresses, une parole ou les vestiges illusoires d'un bonheur sans tâche. Puis même s'il me congédie pour aller s'occuper de son bar, le geste aura trop d'importance après la dispute que nous venons d'essuyer. J'ai suffisamment de fierté pour me répéter encore qu'on ne vire pas Therence Garnet. C'est lui qui se barre.

Je traverse le champs de bataille en lequel nous avons transformé le salon en évitant de marcher sur les morceaux de porcelaine, et mes boots trouvées, m'assoies sur le canapé le temps de les enfiler. Al émerge nu dans l'encadrement de la porte. Il est tendu, inutile d'être un garou pour le sentir. Il redoute mes décisions. J'ignore moi-même ce que je veux pour notre avenir. Si seulement nous en avons encore véritablement un.

-J'ai besoin de prendre du recul. annoncè-je lacement, en étant pas sûr de ce que ça signifie exactement. Un break? L'épilogue de notre relation? Du temps pour me forger le mental et les armes contre ma rivale dans le but de récupérer l'exclusivité de mon loup? Ou bien le temps de comprendre et d'accepter, si tant est qu'il y ai quoique ce soit de compréhensible et d'acceptable dans toute cette situation?!... Mais je veux la rencontrer. terminè-je de lasser ma bottine d'un geste sec.  

Je me lève, prend ma veste et quitte l'appartement sans un regard pour l'italien, réservant pour sa belle l'étincelle mauvaise qui subsiste au fond de mes noiraudes.
Je veux savoir qui est la femme qui a séduit mon gangster.


© Halloween sur Never-Utopia
Revenir en haut Aller en bas
Alessandro Amaro

Alessandro Amaro


Brumes du Passé : Loup Oméga
Meute & Clan : Aucun
Âge du personnage : 31 ans

Meute & Clan : Amaro Organizzazione
Âge du personnage : 32 ans

Brumes du futur : Loup Alpha
Meute & Clan : Corleone Organizzazione
Âge du personnage : 41 ans

Alias : Le Sicilien - La Rafale à voyelles
Humeur : Dangereusement votre
Messages : 1983
Réputation : 509
Localisation : Au Pink Print

Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy Empty
MessageSujet: Re: Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy   Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy EmptyMer 4 Déc 2019 - 19:00

clickAlessandro & Therencio & mio Gattino
xxx
« Famiglia mista. »
-J'ai plus de chez-moi...

Sa détresse me touche d’autant que j’en suis l’unique fautif. C’est sans entrain qu’il se redresse sur un coude puis bascule sur moi, emprisonnant mes mains au-dessus de ma tête. Vaine tentative de me dominer et m’emprisonner. Je ne résiste pas, ne m’impose pas. J’ai déjà bien assez abusé. Therencio frotte son bassin contre le mien sans conviction. Puis il m’examine, là où il m’a blessé, là où il ne reste que quelques traces de sang, mais plus de blessures. Il semble dépité, frustré de ma guérison. Je lui chuchote quelques mots en italien, des mots rassurants qui parlent de maison, de foyer et d’amour, mais il me muselle de sa paume. Je soupire, je suis impuissant à combler le vide qui s’est installé dans son cœur. Ce froid glacial. Cette confiance absolue soudainement évaporée. Sa main s’égare sous mon boxer. Je me tends instinctivement à cette intrusion sans préavis. L’excitation vient, mécanique, sans charme, sans âme. Nous faisons l’amour comme deux automates sans passion. Du sexe pour ce qu’il a de plus sordide. La jouissance n’est pas une libération.

Il n’a rien répondu à mon offre de légitimer notre lien par une adoption. Nous sommes en plein complexe d’Œdipe. Je connais la notion, mais je suis bien capable d’en décrire l’analyse fine. Ce que je sais vient de ce que je ressens. Une trinité de sentiments. Therencio est mon disciple, puis il est devenu mon fils et enfin mon amant. Padre / maestro, fligio / discepolo, amanti.

Il repose sur le matelas le plus loin possible de moi. Je me fais violence pour ne pas me coller contre lui, le serrer entre mes bras et voler son souffle par des baisers avides et possessifs. Je mesure l’horreur de mes sentiments. Égoïste, un réel salopard qui fait souffrir deux personnes. Ma relation avec Therencio est celle qui semble la plus bancale aux yeux de la société, à ceux d’Andy et même pour le Bambino. Il pense avoir encore perdu son foyer, la réalité est plus nuancée, mais il a tous les droits de m’en vouloir. Il se lève juste avant que je succombe à la tentation de le serrer fort contre moi et mêler à nouveau nos corps. Il se rhabille comme un client le ferait dans la chambre d’une puttana. Sans un mot, sans un regard. Mon cœur semble chuter dans mon ventre. Je retiens un « Ti amo », mais le pense très fort quand il quitte la pièce pour le salon.

Je me lève à mon tour. Je ne cache pas ma nudité, non par manque de pudeur ni pour m’exhiber. Simplement, je n’ai rien à lui cacher, puis mon esprit est à toute autre chose. Je l’observe remettre ses bottines. Je n’aime pas son silence, ses gestes brusques, ce calme soudain après sa violence. Elle sent une résignation dangereuse. L’abandon.

- J'ai besoin de prendre du recul.

Mon souffle se coupe, je ferme les yeux pris de vertiges. C’est le type de phrases banales qui annoncent une rupture sans la nommer. Mon loup s’agite, s’insurge. Je me cramponne au chambranle de la porte pour ne pas le laisser agir, pour ne pas bondir sur Therencio et le plaquer au sol et le retenir.

- Mais je veux la rencontrer.

Un peu d’oxygène retrouve mes poumons. Je mets l’espoir du monde sur cette dernière phrase. Espérant qu’il ne souhaite pas la rencontrer, juste pour voir « qui », juste pour lui balancer ce qu’il pense d’elle, de moi, de ce qu’il pense mort. La porte se referme sans bruit. J’aurais préféré qu’il la claque.

(…)

Therencio n’est pas revenu au Pink depuis notre discussion. J’ai des nouvelles par Will’. « Distrait, peu attentif et plus grave : éteint ». Un Therencio qui ne joue plus au caïd est un Therencio malade, ou malheureux. Je lui envoie des messages sur son téléphone. Quelques mots pour lui rappeler que je pense à lui, que je reste disponible pour ce qu’il veut. Ses messages sans queue ni tête me manquent, ses venues à l’improviste chez moi aussi.

J’ai averti Andy que j’avais parlé à Therencio sans préciser comment cela s’était passé, simplement dit que je la rappelais rapidement pour que nous nous rencontrions tous les trois. Je ne veux pas qu’elle stresse plus qu’elle ne doit déjà le faire.

(…)

La date a été fixée. Therencio m’a confirmé son accord par SMS pour le lieu et la date sans plus de fioriture. Difficile de connaître son état de pensée avec si peu d’élément. Andy a été un peu plus chaleureuse. Elle a dû deviner mon anxiété et la tension de ma voix quand je l’ai appelée.

(…)

Jour J, heure H, je suis le premier à être arrivé. J’ai choisi un restaurant gastronomique, un endroit un peu guindé espérant, avec lâcheté, que cela calmera toute velléité de se crêper le chignon. J’ai peur du jugement d’Andy sur le bambino et de celui de Therencio quand il va comprendre qu’Andy est aussi une surnaturelle. De quoi tourner le couteau dans une plaie déjà bien à vif. J’ai expressément demandé une table un peu à l’écart pour pouvoir parler sans nous inquiéter d’être écoutés. Je suis nerveux. Je n’ai pas revu Therencio depuis notre dernière étreinte.

Bien que l’établissement soit un peu classe, je n’ai pas mis un de mes éternels costumes. Seulement un jean sobre sur une chemise bleu nuit. Seul signe de richesse : la Rolex qui quitte rarement mon poignet. Des jours que je dors mal. J’ai beau être un loup qui cicatrise et guérit vite, comme n’importe quelle créature vivante, j’ai besoin de repos. J’ai les traits marqués par l’insomnie, le regard voilé d’inquiétude et les épaules basses du condamné. Cela ne va pas marcher. Comment pourraient-ils accepter cet autre ? Perdu dans mes pensées, j’ai arrêté de regarder la porte d’entrée pour fixer le porte-couteau que je triture depuis que je me suis assis à notre table. C’est la mention de mon nom par le maître d’hôtel qui me fait lever le museau. Je me lève par politesse, par réflexe.




:copyright: 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t1430-alessandro-amaro https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t1604-le-carnet-d-adresse-du-sicilien-alessandro-amaro https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t4638-alessandro-corleone
Andy Turing

Andy Turing


Brumes du Passé : Puma
Meute & Clan : Aucun
Âge du personnage : 30 ans

Meute & Clan : Aucun
Âge du personnage : 30 ans

Brumes du futur : Puma
Meute & Clan : Corleone Organizzazione
Âge du personnage : 39 ans

Alias : Il gattino
Humeur : En pleine crise de maturité
Messages : 476
Réputation : 166
Localisation : Près d'un radiateur

Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy Empty
MessageSujet: Re: Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy   Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy EmptyMer 11 Déc 2019 - 14:09

Andy & Alessandro & Therence


Famiglia mista



Elle relâche le crackers couvert de beurre de cacahuète qu'elle était sur le point de porter à sa bouche quand son téléphone se met à sonner. Bien consciente de ce que signifie cette alarme, elle sent une boule se former dans sa gorge à l'entente de ce qui résonne comme le coup de départ pour cette soirée qu'elle appréhende depuis quelques semaines déjà. Le repas qu'a organisé Alessandro. Un dîner à trois. Ou elle est censée rencontrer ce garçon avec qui elle partage son loup depuis le début. Au courant de l'existence de ce Therence et de ce qui le relie à l'italien seulement depuis ce weekend à la neige qui a bien failli tourner au désastre le plus complet.  

Son loup l'a prévenue par téléphone quelques jours plus tôt, alors qu'elle revenait à peine de Phoenix. Une date fixée pour ce qui ressemble à une mauvaise idée. Mais c'est inévitable dans cette situation. Passer le cap de cette première rencontre. Briser le tabou. Dans un lieu public pour éviter que tout cela ne tourne au règlement de compte. Andy soupire. Coupe la sonnerie incessante que son portable n'a cessé d'émettre. La puma repousse le chien qui a élu domicile sur son lit avec un peu trop de virulence, incapable de maîtriser les tremblements qui commencent à traverser ses mains.

Ces derniers temps elle se noie dans le travail pour éviter de laisser le temps à de sombres pensées de s'installer dans son esprit. Le divorce de son parrain est un véritable don du ciel sur ce point. Un dossier qui semble ne jamais prendre fin, de vieilles histoires qui remontent à la surface pour rendre ce cas encore plus critique à gérer. La blonde songe même à déposer un CV dans un cabinet juridique de la ville. Renflouer ses réserves financières, stopper cette crise de l'adolescence qu'elle a débuté il y a un peu plus d'un an suite à l’assassinat de son frère. Pour se forcer à renouer avec le monde des adultes, ne plus se cacher derrière des enfantillages. Elle vient d'entrer dans sa vingt huitième année. Se ressaisir lui a semblé être la meilleure des choses à faire lorsqu'elle a soufflé ses bougies d'anniversaire.

Elle éteint son ordinateur sans perdre de temps, se lève tout en se saisissant de la tenue qu'elle a préparé la veille. Simple jean ajusté et une blouse ornée de dentelle qui fait parti des nombreux vêtements qu'elle a prit avec elle avant de repartir de Phoenix. La dernière fois qu'elle avait franchit le seuil de la maison de ses parents, c'était pour une fugue. La puma n'avait prit que le strict nécessaire et quelques souvenirs dérobés à la va-vite dans son empressement à quitter la ville et le drame qui venait de s'y dérouler.

Une brève hésitation fait son nid dans son esprit, traverse fugacement ses pensées. Andy tend la main vers son téléphone pour envoyer un message rassurant à son homme, chez qui elle le devine que le niveau d'angoisse doit être montré d'un cran à l'approche du moment fatidique. Mais elle craint que lui confirmer sa présence ce soir ne fasse l'effet inverse. Faire naître des doutes supplémentaires dans la tête d'Alessandro n'est pas l'idée du siècle, alors elle s'abstient, se contente de partir prendre une douche. Son sourire habituel aux abonnés absents.

[...]

Un sourire un peu forcé par l'angoisse aux lèvres elle franchit la porte du restaurant guindé où ils sont censés se retrouver. Elle a bien failli rebrousser chemin à plusieurs reprises, son stress a même fait couler quelques larmes le long de ses joues alors qu'elle attendait que le taxi ne vienne la chercher à son domicile. Le chauffeur a remarqué son trouble, mais n'a pas tenté de la questionner quand il a remarqué que sa cliente ne desserrerait pas les lèvres pour lui livrer ces états d'âmes. Quand on lui demande si elle a réservé, elle se contente de lâcher le nom de son homme du bout des lèvres, pour baisser les yeux juste après. Sa peur, cette situation, un trop plein qui lui bouffe le peu de confiance qui lui reste en stock.  

Elle suit le maître d'hôtel sans prononcer un mot de plus lorsque ce dernier l'avertit que son homme est déjà arrivé. Son cœur se fait soudainement un peu plus léger lorsqu'elle voit son bel italien, debout pour l’accueillir le visage brisé par la fatigue. Nul besoin d'être un surnaturel pour lire son stress dans sa posture, ses traits froissés par la fatigue, ses cernes qui lui dévorent le visage. Les épaules basses, il se fend pourtant d'un maigre sourire en réponse à celui de la blonde lorsqu'elle finit par le rejoindre, se hisse sur la pointe de ses talons vertigineux pour poser ses lèvres sur les siennes. Un doux baiser, que la jeune femme souhaite aussi rassurant que possible. Elle lui murmure son amour, profite de sa chaleur quand durant un bref instant, elle se colle à lui pour s’enivrer de son odeur. Pourtant, elle n'ose lui souffler que tout va bien se passer, peu certaine que son cœur sache ne pas trahir ses dires. Ils finissent par tout deux retrouver leurs chaises respectives. Andy pose une ses des mains sur celle d'Alessandro. Elle ne sait quoi lui dire, n'a pas trouvé la bonne façon de réagir dans une pareille situation. Persuadée que cette bonne façon n'existe pas. La meilleure des options qui s'offre à elle est encore de faire de son mieux pour tolérer ce garçon dans le paysage de son intimité.

C'est finalement quelques mots qui franchissent la barrière de ses lèvres quand elle fixe le loup.

-Ce garçon t'aime si je me fie à ce que tu m'as dit. S'il est comme moi, il le fera suffisamment pour te préserver quitte à faire quelques concessions au passage.

Lèvres tremblantes, Alessandro semble retenir le fond de sa pensée, puis se lève aussi vite que si on venait de lui piquer les fesses. Dans sa quête pour apporter un peu de réconfort à l'autre, Andy n'a pas prêté attention aux voix qui évoluent autour d'eux. Elle redresse la tête, regarde dans la même direction que l'italien. Il fixe ce jeune homme qui vient vers eux, le visage fermé. Un visage connu, déjà croisé auparavant. Au Pink sans aucun doute, souffle la voix de la raison teintée de logique dans l'esprit de la puma.

Sans un mot, le jeune homme s’installe à son tour autour de la table, formant la fin d'un trio qui n'a de sens aux yeux de la morale. Ce soir, deux des facettes de la vie d'Alessandro se rencontrent. La tension presque palpable est coupée par la voix de la puma. Chaque seconde silencieuse laisse place à de nouveaux non-dits, et elle en a fait la promesse à son italien, elle fera de son mieux pour que la situation se déroule aussi bien que possible. Si cette soirée en vient à capoter, elle refuse que ce soit à cause d'elle.

-Bonsoir Therence. Je suis Andy comme tu dois t'en douter. Je suis heureuse que tu ais accepté de me rencontrer.

Nul mensonge dans ses paroles. Juste un peu de soulagement peut être. Une main tendue vers celui qu'elle ne peut s'empêcher de voir comme l'ennemi. Celui qui lui vole son homme une nuit sur deux. Elle rajuste une mèche de ses cheveux blonds pour la ramener dans son chignon quand des imprudents tentent de se faire la malle. Baisse les yeux vers sa serviette lorsqu'elle comprend qu'elle fixe sans doute le dernier arrivant depuis un peu trop longtemps pour que cela ne sonne pas comme une agression en devenir.  


©️️clever love.


Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy 19081201043881785
Revenir en haut Aller en bas
https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t3301-andy-turing-on-dit-que-je-suis-chiante-termine
Alessandro Amaro

Alessandro Amaro


Brumes du Passé : Loup Oméga
Meute & Clan : Aucun
Âge du personnage : 31 ans

Meute & Clan : Amaro Organizzazione
Âge du personnage : 32 ans

Brumes du futur : Loup Alpha
Meute & Clan : Corleone Organizzazione
Âge du personnage : 41 ans

Alias : Le Sicilien - La Rafale à voyelles
Humeur : Dangereusement votre
Messages : 1983
Réputation : 509
Localisation : Au Pink Print

Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy Empty
MessageSujet: Re: Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy   Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy EmptyJeu 20 Aoû 2020 - 21:32

Pas la foi de finaliser ce RP en le jouant. Il a été commencé après A la recherche du loup rouge terminé seulement aujourd’hui, alors qu'il se passe après. Et Buon matrimonio qui se passe après est terminé depuis un mois. Il y a donc un tas d’impasses sur les réactions des personnages.

Résumé de comment cela se poursuit :
Le repas se termine sans esclandre, mais ce n’est pas la joie de vivre de part et d’autre. Therence retient qu’Alessandro est très épris d’Andy. Andy constate qu’Alessandro couve Therence comme un père et que l’adolescent vénère l’Italien, bien qu’il semble pour le moment un peu en froid. Elle ne comprend pas vraiment leur relation.

Suite qui dépasse ce RP :
Grace au cahier de Christopher Argent, le père de Chad Wilder, Therence découvre le nom du loup rouge. Un homme qui serait son père. Il faut quelques semaines à Alessandro pour le retrouver et le contacter. Il habite très loin de Beacon Hills. Alessandro emmène Therence le rencontrer : retrouvailles émouvantes avec ce loup alpha. Quelques temps plus tard, Therence frustré de la relation d’Alessandro avec Andy décide de partir de Beacon Hills et vivre avec son père. Alessandro propose à Andy d’emménager avec lui.
Fin potentielle.

Dans le cas où Therence revienne sur le forum et souhaite rejouer :
Je laisse une fin ouverte au cas où je me trompe sur l’intrigue prévue par Therence. L’homme dont je parle plus haut pourrait être un usurpateur, genre un ancien béta qui connait l’histoire de Therence de la bouche du vrai loup rouge. Cela laisse la possibilité à Therence de revenir à Beacon Hills et de garder ou pas son lien avec Alessandro.
Revenir en haut Aller en bas
https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t1430-alessandro-amaro https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t1604-le-carnet-d-adresse-du-sicilien-alessandro-amaro https://teenwolf-rpg.forumactif.org/t4638-alessandro-corleone
Contenu sponsorisé





Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy Empty
MessageSujet: Re: Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy   Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Famiglia mista ||| Feat Therencio & Andy
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella
» Non toccare la famiglia || Feat Arès
» Il quartetto infernale ||| feat Andy, Willem et Amance
» Une nounou d’enfer Feat Andy
» Buon matrimonio | Feat Andy

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Brumes de Beacon Hills :: Les Brumes du présent :: La ville :: Restaurants / Bars / Discothèque :: Pink Print-
Sauter vers: