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 Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella

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Alessandro Amaro

Alessandro Amaro


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MessageSujet: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyVen 12 Oct 2018 - 18:44

clickAlessandro & Andy
xxx
«che il buono da conoscere. »
Nous la déposons en bas de chez elle, peu avant dix heures trente du matin. La magie de cette nuit s’est envolée à l’instant même où Andy est montée dans la voiture de Ryan. Est-ce mieux ainsi ? Pour elle, certainement. Quant à moi, je suis à nouveau confronté à l’envers du décor de ma vie. Son côté sombre, loin de l’aura du parrain que je suis, loin des regards respectueux ou craintifs selon les personnes, un côté où je suis un homme seul.

Je soupire, amers, quand sa porte se referme sur son dos et ses affaires tachées de terre. Nos deux mondes s’étaient croisés le temps d’une journée, même pas. On n’envie pas ce que l’on ne connaît pas. Par contre, ce que l'on goûté une fois... Je passe sur le siège avant et Ryan redémarre, silencieux. Il commence à me connaître et sait quand ce n’est pas le moment. J’essaye de me dire que ce n’était qu’une affaire de sexe. Comme j’en ai le souvenir avec Jansen. Or, je sais que c’est faux. Le Nemeton m’a fait oublier un sentiment précieux, à moi comme au Drus. Et je pense savoir pourquoi : pour le protéger de moi et non pas de cette malédiction dont nous essayions de le débarrasser avec l’aide de Cormier.

- Et les voitures ?

Nous sommes arrivés devant la porte de service du Pink. Ryan me dit qu’il a emmené ma voiture dans un garage pour la faire repeindre d’une nuance différente et changer les plaques d’immatriculation. Celle d’Andy s’est « égarée » en plusieurs morceaux dans une casse à une centaine de kilomètres de là, les numéros de série rongés à l’acide.  La routine. Mes hommes sont efficaces. Aucunes questions, ils assurent quoi qu’il advienne. Je devrais être satisfait de constater que mon organizzazione tourne comme une horloge suisse. Mais quand je rentre dans l’arrière salle du Pink et salue Jerry, j’ai un sentiment de manque. Pourtant, c’est une chieuse de première… Je souris à ce surnom offensant dont elle m’affuble quand elle pense que je ne l’entends pas. Oui, une chieuse de première, mais une très jolie chieuse.

Je lui ai laissé mon numéro de téléphone, elle n’a pas voulu me donner le sien. Il serait facile à Ryan de fouiller le bureau de son patron, et de récupérer tout ce qu’il a sur Andy, pourtant je ne le lui ai pas demandé. Si elle a besoin de moi, elle saura où me trouver. Merda ! Puis ce n’était qu’un plan cul. Superbe plan cul…

Dans la salle de bain, le bas de pyjama de Therencio est accroché en travers des patères. Je soupire et range correctement son vêtement, puis me colle sous une douche brûlante. Je devrais être content. J’ai passé une agréable soirée, même si cela avait commencé par une chasse à l’homme. J’ai tué des types hier, mais ce n’est pas leur cadavre qui me donne du vague à l’âme. Mon téléphone n’en finit pas de vibrer sur la tablette sous le miroir. Je dois me reprendre, le travail n’attend pas.

(…)

Will’ ressemble un peu moins à un teckel opprimé et plus à un ours en peluche. Ce qui pour un loup alpha n’est pas forcément mieux. Mais les Shepherd sont un peu des phénomènes de foire. Ce n’est pas encore la grande euphorie, mais il y a une nouvelle lueur au fond de ses prunelles qui montre qu’il remonte doucement la pente. Je n’ai pas eu le temps de reparler avec lui depuis l’autre semaine. Mais, par une indiscrétion de mon barman, Jerry, je sais qu’une certaine Amance y est pour grand-chose. Ce grand bêta d’alpha semble avoir trouvé la perle rare. Je me demande si c’est une louve. Will’ ne peut pas donner ce genre de détail à Jerry. Je crois que je l’envie un peu.

(…)

Je suis en train de monter une opération de marchandise de contrebande avec la stidia. Depuis qu’Arès est retenu dans la famille de sa femme, j’essaye d’équilibrer le travail entre la squadra qui s’occupe plus de ma protection et celle de mes affaires et me sers du dynamisme de la stidia pour des opérations plus extérieures comme la contrebande ou les vols un peu audacieux.

Le message d’un contact potentiel s’est fait intercepter par un bambino qui aurait mieux fait de rentrer chez lui au lieu de fourrer son nez dans la mauvaise poubelle. Lahey avait bien faille finir en viande froide lestée au fond du lac, mais il avait eu le cran de regarder la mort en face. J’avais sursois à son exécution, en lui rachetant sa vie contre un combat au Fight Club. Le bambino avait gagné, à la hargne, avec les tripes et sa colère. Joe y avait vu un bon élément potentiel et peut-être aussi le gamin paumé qu’il avait été lui-même jadis. Appâter Lahey n’avait pas été difficile. Un peu de testostérone, un soupçon d’allégresse et cinq cent dollars gagnés au courage.

J’entraîne le bambino sur sa souplesse  et la vitesse. Joe lui donne le b a ba des techniques de base. Celles qui permettent d’encaisser sans trop morfler, celles qui permettent de percer la défense adverse et cogner. Fort.

(…)

Mon téléphone, encore. Il y a des jours où je dois le rechanger deux fois, tant il sonne presque en continu. J’ai réussi à rencontrer le gars que j’avais loupé à cause des intempéries. Nous allons monter une filière de cigarettes avec un producteur canadien coincé par les quotas de son gouvernement. Il nous manque une imprimerie pour les emballages. C’est comme ça que le gouvernement traque les irrégularités, au nombre d’emballage carton commandés. Il nous faut donc une autre source. Je réveille mon réseau et passe mes journées l’oreille collée au téléphone.

(…)

- Ca y est patron, on l’a trouvé.
- Jeffrey Cunning ?
- Oui. Un ripou de première.
- OK Ryan. Tu me colles Sam et Nolan sur l’affaire. L’idéal serait qu’il se fasse descendre par l’une des bandes de Phoenix.
- Il va falloir cibler un gang qu’il ne couvre pas. Il est en combine avec pas mal de monde.
- N’y passez pas quinze ans. Si foutre la pagaille prend trop de temps, Sam le dégomme avec son fusil longue portée. Précautions habituelles pour le trajet et bien entendu, utilisez le système d’Aiden des deux voitures volées. Il ne faut pas que la mort de ce flic remonte jusqu’ici.
- OK patron. On en profite pour se renseigner sur le frangin de mademoiselle Turing ?


J’aime Ryan qui a comme qualité de savoir prendre du recul et voir les problèmes dans leur globalité. C’est bien pour cela qu’il est devenu mon second en remplacement d’Arès.

- Non. Cela attirerait l’attention et puis même si on trouve le coupable, je ne vais pas faire la connerie de me fritter avec un cartel mexicain. Nous n’avons pas les reins assez solides pour leur résister. Et si mademoiselle Turing apprend qui a commandité le meurtre de son fratello, elle foncera à nouveau dans les ennuis. Il y a certaines affaires qu’il est préférable d’oublier.

(…)

Deux semaines sont passées. J’ai trouvé une imprimerie qui veut bien reproduire les paquets de cigarettes d’une marque connue. Milan, le chef de la stidia, peaufine un plan sur le vol d’un train de marchandises. Pour des raisons de sécurité et de douane, il y a une gare où les trains de marchandises en provenance du Canada font une halte pendant une nuit. L’idée est de venir coller un semi-remorque à côté d’un des wagons dument repéré pour l’intérêt de ce qu’il contient et de transvaser cela au nez et à la barbe des flics et des douaniers. Projet audacieux et de longue haleine car il nécessite une conjonction d’événements : position du wagon vis-à-vis d’un chemin accessible à un camion, jours de la semaine, où une permutation d’équipe nous donne une fenêtre de tranquillité d’une heure.

Ce soir, je monte sur le ring. J’en ai besoin, la pleine lune approche et je pressens qu’elle sera difficile. J’ai beau m’abrutir de travail, je reste irritable et insatisfait.

Les chaises sont sur les tables. Je claque une bise à Kada’an qui s’en va. Jessie termine de nettoyer le sol et Jerry éteint les percolateurs. J’ai avancé ma comptabilité et mes commandes pour partir tôt au Fight Club. Largo m’a collé un combat à vingt-trois heure trente.

- Ciao’ Jerry. Buona notte Jessie.

Je baisse le rideau de fer, verrouille les portes et enclenche l’alarme avant de monter rapidement à mon appartement pour troquer mon costume par un jean et un t-shirt. Je suis presque prêt quand j’entends tambouriner en bas à la porte de service. Je me penche à la fenêtre et croise le regard d’Andy. Pas contente. Furieuse même. Bordelo! Je n’ai pas le temps là. Je prends mes clés, mon portefeuille et descends la rejoindre. Elle est toujours aussi belle.

- Ciao’ Bella. Je suis content de te voir en forme, par contre j’ai un rendez-vous dans  quinze minutes. Tu ne voudrais pas repass...

Semblerait que non. Mon téléphone vibre. Largo s’excite, les paris atteignent des sommes folles... si je gagne. Mais pour cela, il faudrait que j’atteigne le Fight Club en un seul morceau. Je déverrouille, avec la télécommande, la voiture de beauf que j’ai, en attendant que je m’en rachète une nouvelle. Nous avons abandonné l’idée de simplement maquiller l’ancienne. Les Mexicains survivants sont visiblement en recherche active de ma voiture...

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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyLun 15 Oct 2018 - 19:23

Andy Turing & Alessandro Amaro


Qu'est-ce que le bon savoir



Les journées sont longues entre ses deux jobs, et la petite dépression qui la gagne tout doucement. Heureusement elle ne vit plus seule, et ses deux colocataires semblent s'être donné le mot pour lui changer les idées et l'empêcher de penser à un certain loup. Amance est la seule à connaitre le désordre qui vit dans son cœur, impossible pour elle de savoir si elle en a parlé au libraire ou si elle a gardé ce petit secret.

Ces journées se ressemblent toutes, jogging matinal, heures de cours, repas, à nouveau les cours de yoga, baignade dans le lac et finalement soirées passées devant la télévision, bien calée entre le saladier de pop corn, son ordinateur portable et Jared.

Les orteils fraîchement vernis, bien coincés dans un écarteur en mousse, elle regarde le film qu'Amance à choisit, relisant ce qu'elle a envoyé au journal un peu plus tôt dans la journée pour l'édition du lendemain. Elle essuie le beurre qui coule sur son menton du plat de la main, jambes repliée dans son maillot de baseball trop grand avant de soupirer. Ennui toujours, et même les éclats de rire d'Amance ne suffisent pas à lui tirer un sourire. Pourtant son film n'a pas l'air trop mal, le peu qu'elle en a compris en lisant les sous-titres montre que les français ont de l'humour. Un type qui vomi quand il est heureux, un autre avec une haleine de chameau qui tue des gens... Rien de tel pour vous regonfler à bloc après un vendredi pas génial, et une semaine plutôt nulle. Elle relit sa chronique une dernière fois, sachant que de toute façon il est trop tard pour y changer quoi que ce soit avant d'aller ouvrir sa boîte mail.

Des promos, une tentative d'arnaque, la newsletter d'une de ses marques favorites qui lui apprend l'organisation d'une soirée privée à laquelle est est conviée. Bien sur à San Francisco, sachant qu'elle n'a que peu d'argent et pas de moyen de locomotion, l'affaire est vite réglée. Elle sélectionne tout ce petit monde, empêchant Jared de mettre son museau dans le saladier de l'autre main avant de vider sa boîte de réception.

Nouveau soupir, une gorgée de bière et elle s'attaque à sa seconde boîte de messagerie, histoire de voir si ses parents ou d'anciens amis ont tenté de la contacter. Un message unique s'affiche devant elle et elle clique sur son objet sans conviction. Sa mère, un vendredi ça sent le message qui lui demande de revenir vivre à la maison, de profiter du weekend pour déménager et reprendre une vie "normale". Elle va avoir besoin de sa bière pour survivre à ça et ne pas aller se cacher sous son lit par la suite. Une gorgée passe dans sa gorge, suivie de pas mal de ses petites sœurs, et finalement elle ouvre les yeux en se rendant compte qu'elle a vidé sa bouteille. Regard noir envers l'objet incriminé, puis elle en case le cadavre près de ses pieds avant de lire le message remplit d'inquiétude maternelle.

Elle doit s'y reprendre à deux fois pour être certaine d'en avoir bien saisit le contenu, ses yeux s’écarquillent face à la révélation que sa mère lui fait depuis l'Arizona. Jeffrey Cunning, cette enflure de Jeff Cunning est morte. Balle dans la tête. Mme Cunning est effondrée et l'invite aux funérailles. Sa mère lui demande de venir, et de rester vivre chez eux par la suite.

Son pied bouge alors qu'elle se redresse, se réveillant soudainement de la torpeur dans laquelle elle vit depuis quelques jours. la bière vide tombe. Jared aboie comme un fou, sautant partout face à ce bruit imprévu, et Wes fait claquer le fer qu'il tient en main contre la table à repasser. Elle entend vaguement Amance lui demander si elle va bien, mais son esprit reste obnubilé par les mots écrits par sa mère.

-Non ça va pas ! J'ai couché avec un malade mental !

Elle se redresse brusquement, manquant de faire tomber l'ordinateur au sol. La Brune le récupère in extremis, avant de le refermer avec délicatesse.

-Malade mental ? Qui est un malade mental ?
-Elle parle de son amoureux...

-C'EST PAS MON AMOUREUX !

Bon plus un bruit dans la maison, elle en profite pour récupérer un short en jean propre dans la panière de linge et l'enfile sur sa culotte avant de partir en trombe vers le garage, attrapant sandales et sac à main au passage. Elle saute sur son vélo, et ouvre la porte du garage avant de sortir dans la nuit, pédalant comme une dératée pour aller dans le seul endroit de sa connaissance ou elle a une chance de retrouver celui qui a tué, ou au moins commandité le meurtre de ce pourri de Cunnings.

Le manque de phare rend sa petite escapade nocturne un poil dangereuse, et elle est proche de se faire renverser par une voiture en quittant sa rue, mais c'est finalement en un seul morceau qu'elle arrive devant la façade du bar. Elle pose son vélo contre un mur, et se met a chercher une autre entrée en voyant le rideau de fer qui montre que le lieu est fermé. Elle cogne de ses deux poings fermés contre la première porte qu'elle voit, espérant ne pas se tromper d'entrée, avant de fusiller l’italien quand il se montre un peu plus haut, penché au dessus d'une fenêtre. Il ne tarde pas à la rejoindre, descend et la salue, semblant réellement heureux de la voir. Un rendez vous ? Mais qui peut bien avoir des rendez vous à une heure pareille ?

Elle le pointe du doigt, ouvrant la bouche pour lui donner son avis sur sa façon de régler les soucis, mais il est déjà parti dans un autre sens. Sa bouche se referme quelques instants alors qu'elle court pour le rattraper, bien décidée à lui vriller les tympans de sa voix perçante.

-TOI ! Il faut qu'on parle ! De ta façon de régl...

Il est déjà reparti et s'installe sur le siège conducteur d'une voiture au style des plus particuliers. Originale pour certains, moche pour d'autres. Elle ouvre la portière du côté passager, colle ses fesses sur le siège alors qu'il commence a faire tourner le moteur. Il veut aller à son soi-disant rendez-vous ? Et bien il va devoir emmener une furie blonde en pyjama.

-T'es qu'un idiot ! T'avais pas le droit de le tuer, je suis avocate moi, enfin techniquement je pourrais l'être. Je fais comment si ça remonte jusqu'à moi ce genre de trucs ? Je t'avais interdit de le tuer, t'avais clairement pas besoin de faire un truc pareil. Non mais franchement, t'as cru que je serais jamais au courant ? Que j'allais faire quoi en le découvrant ? Te dire : "Non mais c'est pas grave, vas-y? c'est cool de tuer des gens.". Tu t'es cru tout puissant avec tes petits copains ! Tu sais que c'est illégal ? Que les types qui butent d'autres types finissent en taule.

Une petite pose devient nécessaire lorsque son corps lui rappelle qu'elle a besoin de respirer, puis elle reprend après avoir cogné du plat de la main l'épaule du loup, qui tente en vain d'en placer une pour se défendre. Les cris s'échangent encore plus facilement que les baisers avec ce gars.

-Et tu sais ce qui est le pire dans tout ça ? C'est que c'est ma mère qui vient de me le dire, le tout en me demandant de venir pour voir cet idiot finir dans un trou. Ma mère qui veut que je retourne à Phoenix. Pourquoi je ferais ça ? Pour voir mes vieux chialer à cause de mon crétin de frère ? D'un côté pourquoi je resterais ici ? Parce que j'ai couché avec un tordu du coin ? Non mais réponds !

Bon il ne réponds pas du tout, et prend visiblement un malin plaisir à l'entendre parler dans le vide. La voiture se stoppe, il descend et elle fait de même, ne voulant pas le lâcher d'une semelle. Ils sont dans un quartier qu'elle ne connait pas, et elle n'est pas certaine de savoir retrouver son chemin toute seule. Elle allonge le pas, courant plus qu'elle ne marche alors qu'ils entrent dans un hangar.

Une odeur de violence et de colère la prend au nez alors que la porte se referme derrière eux. Elle se colle un peu plus au loup en découvrant l'absence totale de femmes. Une chose est claire, elle déteste cet endroit. Sa main agrippe le poignet du loup, ses griffes entrant dans sa chair alors que son regard se pose sur le ring ou deux gars sont en train de s’entretuer. Elle regrette sa venue immédiatement, et en plus ça siffle sur son passage. Après un regard noir jeté à la foule, elle lève les yeux vers Alessandro avant de crier pour couvrir le volume sonore ambiant.

-C'est ça ton rencard ? T'es quand même pas venu démolir un type ?
©️clever love.


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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyVen 19 Oct 2018 - 19:48

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« Meglio il cattivo conosciuto
che il buono da conoscere. »

-TOI ! Il faut qu'on parle ! De ta façon de régl...

Ton agressif, voix qui part dans les aiguës et je ne suis pas en avance. J’imagine qu’elle est en colère pour sa voiture. Pourtant, je lui avais dit que pour sa sécurité, on allait la faire disparaître. Elle m’avait semblé d’accord sur ce point. Je ne comprends pas pourquoi elle a mis autant de temps pour réagir. Elle avait même refusé mon offre de lui en trouver une nouvelle.

Elle doit avoir son cycle. Pas le temps de tendre le museau pour m’en assurer, j’ai un combat qui m’attend. Je m’engouffre dans ma voiture et démarre. Par expérience : il ne sert à rien d’essayer de comprendre une femme pendant son cycle. C’est voué à l’échec. Déjà que le reste du temps, c’est difficile d’être sur la même longueur d’onde. La voilà qu’elle s’incruste sur le siège passager. C’est ça, ce sont ces foutues règles qui vous transforment une bella donna en mégère.

-T'es qu'un idiot ! T'avais pas le droit de le tuer, je suis avocate moi, enfin techniquement je pourrais l'être.

Ou pas…

- Je fais comment si ça remonte jusqu'à moi ce genre de trucs ?
- Ça ne remontra pas ! Non preoccuparti, mio gattino.
- Je t'avais interdit de le tuer, t'avais clairement pas besoin de faire un truc pareil. Non mais franchement, t'as cru que je serais jamais au courant ?
- Lui vivant, c’est toi morte avant la fin de l’année ! Tu en es consciente Andy ? Merda !


Elle ne me semble pourtant pas stupide. Son cycle ? La pleine lune qui arrive ? Je tends le nez : rien. Bon, cela dépend des protections et…

- Que j'allais faire quoi en le découvrant ? Te dire : "Non mais c'est pas grave, vas-y? c'est cool de tuer des gens.". Tu t'es cru tout puissant avec tes petits copains !

C’est ce genre de prise de tête qui me fait parfois préférer les beaux adonis à leur pendant féminin. Moins de paroles et plus de…

- Tu sais que c'est illégal ? Que les types qui butent d'autres types finissent en taule.
- …


Et ceux qui l’ouvrent trop au fond d’un lac… Mes phalanges serrent le volant. Je regarde Andy. Quelles intentions met-elle derrière ces mots ? Cela me renvoie à un moment de mon passé qui ne finira jamais de me hanter. Les traits de Lyly se superposent à ceux d’Andy. Même blondeur de cheveux, mais la comparaison s’arrête là. Lyly était un ange, là j’ai une tigresse prête à m’arracher le visage.

Je me reconcentre sur la route et réfléchis. Andy devient-elle un danger ? Tuer, ou plutôt donner l’ordre d’exécuter ce pourri de flic ne m’empêchera jamais de dormir, comme tous les cadavres qui parsèment ma vie, sauf deux. Le premier, je ne me souviens même pas de l’avoir tué, je serais même incapable de dire s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. C’était ma première pleine lune. Je sais que j’ai tué un innocent à cause de la couleur de mes yeux de loup. Le deuxième était une femme que j’aimais sincèrement. Je n’ai pas envie d’agrandir cette liste, même si je m’en sais capable. Et c’est ça qui me serre le ventre là. Savoir que je serais capable du pire pour sauver ma peau.

Andy continue sa logorrhée. Inconsciente qu’elle risque peut-être sa vie ce soir. Elle prouve, comme si j’avais besoin qu’on me le colle en pleine figure, que je ne peux pas m’attacher à quelqu’un, parce qu’il lui arrivera du mal.

- (…) Pour voir mes vieux chialer à cause de mon crétin de frère ? D'un côté pourquoi je resterais ici ? Parce que j'ai couché avec un tordu du coin ? Non mais réponds !

Nous sommes arrivés. Un regard sur ma montre, j’ai le temps de me changer, guère plus. Andy me colle aux basques. C’est préférable, car je n’aurais pas pu la laisser repartir sans être certain qu’elle ne me balancera pas aux flics. J’ai un moyen de la contraindre : ses parents. Toutefois, ce n’est pas ce genre de relation que je souhaite avoir avec elle. À l’entrée, je fais un signe discret au garde pour qu’il veille à la sécurité d’Andy. C’est une puma, mais là-dedans il y a bien plus fort qu’elle, bien plus fort et avec beaucoup moins de morale que moi.

Son arrivée est remarquée. Je reste à son niveau et montre que la donna est avec moi. Sifflets et propositions obscènes fusent. Cela me navre, mais je ne peux pas m’en vexer. Personne ne doit savoir qu’elle s’est imposée. Tous pensent que je l’ai amenée sciemment… Alors que s’il y a bien un lieu où je ne l’aurais jamais emmener, c’est justement ici.

-C'est ça ton rencard ? T'es quand même pas venu démolir un type ?
- …


Je vais pour répliquer, mais Largo me fait des signes.

- Andy, écoute-moi bien. C’est important.

Je me suis tourné vers elle et posé mes mains sur ses épaules, pour qu’elle comprenne le sérieux de ma requête.

- Tu vas monter dans le bureau qui surplombe le ring, par l’escalier métallique qui est là. Tu as une vue plongeante sur le ring. Tu seras tranquille pour regarder ou non le combat. Les tribunes, pour une belle fille comme toi, ce n’est pas…

Je ne termine pas ma phrase. Elle est assez grande pour comprendre qu’elle risque de se faire harceler par une bande de mâles mal dégrossis.

- Si tu as un souci, tu vas vite voir Largo. C’est le type là-bas qui nous regarde OK ? Je dois aller me changer dans le vestiaire. On parlera après mon combat.

Je m’éloigne de quelques pas pour me raviser et revenir vers elle.

- Tu n’es pas obligé de regarder. Y a de grosses sommes mises en jeu… ça va être violent. Regarde pas…

Je n’ai plus le temps de lui parler, la foule commence à s’impatienter. Je rejoins Largo et lui explique en deux mots la raison de la présence d’Andy. Je lui demande de s’assurer qu’elle se mette bien à l’abri dans son bureau, et au pire de la raccompagner chez elle si jamais je finissais dans un trop mauvais état.

(…)

J’ai le sosie de Jason Momoa qui me fait face dans les vestiaires. Une armoire à glace qui frôle les deux mètres de hauteur. Peu de monde peut prétendre le combattre. Sa nature d’ours garou l’a éliminé des compétitions légales, en raison des contrôles antidopage qui auraient trouvés des anomalies dans son sang et aussi de sa cicatrisation rapide, même si elle est bien moins rapide que chez un loup.

- Ciao’ Khal.

Il a hérité de ce surnom à cause de sa ressemblance avec le personnage du même nom.

- Yo ! Pret à finir en tas dans un coin du ring, Alessandro ?
- Pff ! Je n’accepte pas un combat si je pense n’avoir aucune chance Winnie.
- Je le sais et je t’en remercie. J’ai de plus en plus de mal à trouver des adversaires qui ont suffisamment de couilles pour monter sur le ring avec moi.
- Des couilles ou une totale inconscience !


Khal éclate d’un rire franc. Nous nous serrons la main à la manière des braves, avant-bras contre avant-bras. Il fait partie de ces combattants qui n’ont aucune haine envers leur adversaire. Khal est frustré de ne pas pouvoir tourner sur les circuits légaux. Dans la vie, ce type est adorable et le plus gentil des hommes. C’est un véritable gâchis de le voir s’exhiber sur mon ring. Et c’est pour cela que je lui fais l’honneur d’accepter de me mesurer à lui. La dernière fois, j’ai perdu en beauté…

(…)

Si en coulisse Khal est un gentil nounours, sur le ring c’est bien Khal Drogo qui s’exhibe. Cela fait partie du jeu. J’ai beau le savoir, j’avale difficilement ma salive quand nous nous faisons face. C’est une montagne de muscles qui me dépasse en taille et en carrure que je vais affronter. Autour de nous, les parieurs scandent nos noms. Ils tapent du pied sur les gradins, l’ambiance est survoltée alors que le combat n’a pas commencé. Je jette un regard en haut, vers le bureau de Largo. Je croise le regard d’Andy. Son expression est indéchiffrable d’où je suis. Que pense-t-elle de moi à cet instant ? Que je suis un malade sanguinaire ? Un meurtrier ? Va-t-elle me dénoncer ? Mon attention revient à Khal. Il a senti mon trouble et suivit mon regard. Joe, l’arbitre, nous demande de nous saluer. Nous nous avançons au centre du ring et tapons nos poings. Khal profite de la proximité pour abandonner quelques secondes son air d’homme de l’âge de pierre pour un visage bien plus civilisé.

- Ça serait con de te faire démolir le portrait devant ta femme. Pourquoi l’as-tu amené regarder ça ?
- Je crois qu’au contraire, elle sera satisfaite de me voir perdre. Et ce n'est pas ma femme.
- Euh… résiste un peu quand même !
- Ne t’inquiète pas Khal, c’est toi qu’on va mettre en tas dans un angle du ring !
- Ah ! Tu me rassures, j’aime mieux ça.


– Fin des civilités –

Le gong retentit. C’est parti pour une minute. Khal vient tout de suite me chercher, j’esquive et joue en feinte. Ours contre loup, c’est force massive contre vitesse et souplesse. Le combat est inégal dans le sens que je dois l’avoir à l’usure, là où Khal peut m’étaler en un seul coup.

Un ring… ce n’est pas très large et l’esquive difficile à tenir pendant soixante longues secondes. Le gong retentit. Fin du premier round. Je me laisse tomber sur mon tabouret, j’ai l’arcade éclatée, je ferme un œil car il est inondé de sang. Mon flanc droit est douloureux. En diagonale, sur son angle de ring, Khal est frais comme un gardon. Il me regarde et me provoque avec des gestes obscènes. Il ne les pense pas. Je sais ce qu’il fait. Il a senti mon trouble. Je l’ai vu regarder vers le bureau pendant que nous échangions des coups. En m’insultant, Khal tente de me remettre dans le combat, de me faire réagir. Je m’astreins à ne pas regarder là-haut. Est-ce que j’irai vraiment jusqu’au bout si Andy me…

Gong.

Ma tête pivote brutalement, je viens de me manger un bon direct. Ma garde est trop basse. Les parieurs qui ont misé un pactole sur moi commencent à m’insulter. Mais ceux qui se battent vous diront que sur le ring, on n’entend pas. Enfin, sauf quand on est déconcentré.

Je rends les coups. Le fauve qui me hante se réveille, mais ce n’est pas suffisant face à la masse de Khal. J’ai l’impression de le chatouiller. Son poing vient se loger dans mon ventre, je suis projeté contre la corde, le souffle coupé je m’écroule. J’entends la voix de Joe.

- 1… 2… 3…. 4.

Je me redresse. Il faut que je me mobilise.

« Les types qui butent d'autres types finissent en taule. »

Les mots d’Andy. Elle va me trahir. Je revois le cou gracile de Lyly. J’entends encore le craquement de ses vertèbres. Mon poing rencontre le nez de Khal. C’est déjà mieux, mais le souvenir d’une morte n’est pas suffisant pour venir à bout de ce titan.

Gong. Fin du deuxième round. Tabouret. Gourde d’eau sur la tête.

J’attends que mon corps cicatrise. Seul avantage sur Khal qui va garder son nez cassé jusqu’à la fin du combat. Mince avantage. Je me relève, titube, me reprends, soigne ma garde car si je mange encore quelques coups, je ne pourrai plus rien rendre.

Début du troisième round.

J’ai oublié Andy, je tente simplement de survivre sous l’avalanche de coups. Khal ne me ménage pas. Mes yeux luisent et mes crocs sont sortis. Les règles du Fight Club interdisent de lacérer ou mordre son adversaire. Mais la douleur fait forcément ressortir nos attributs. Khal est encore plus monstrueux semi-transformé.

J’ai rendu un coup, un seul. Pathétique. Et si tout s’arrêtait là ? Je n’aurais plus ce mal être qui m’étreint constamment. Loup tenu dans une cage si serrée qu’il peut à peine respirer. Bâtard d’un père qui se rappelle de son fils uniquement quand il en a besoin. Homme a succès qui devient mortel pour ceux qui s’approchent trop près de lui. Je ne vis pas, je survis… Mon inattention se paye. Me revoilà sur le dos, ébloui par les lampes du plafond. Je grillerai mon âme si je devais recommencer comme avec Lyly. Mais je le ferai… C’est une chose que de commanditer ou de tuer des gens du milieu, une autre que de s’en prendre à une innocente. Si bella. Et si il n'y avait plus rien à dénoncer ?

- 1… 2… 3…. 4… 5… 6





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Andy Turing

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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyLun 22 Oct 2018 - 20:05

Andy Turing & Alessandro Amaro


Qu'est-ce que le bon savoir



Le loup n'a pas besoin de lui confirmer à voix haute qu'il est venu ici pour se battre, son regard alors qu'il pose les mains sur ses épaules se suffit à lui même. Elle ferme la bouche, sentant qu'elle doit en effet l'écouter quand il la fixe avec un peu d'inquiétude. Elle lève les yeux vers l'endroit qu'il vient de lui indiquer, comprenant en effet que le simple fait d'être une femme, jolie ou non ne va pas avec l'ambiance des lieux. Par contre c'est hors de question qu'elle le regarde s'écharper avec un autre homme assez fou pour passer ses vendredis soir dans sur un ring dont l'illégalité ne fait aucun doute.

Elle jette un regard vers l'homme qu'il lui désigne, prête à répliquer quand il lui dit qu'il va la laisser avec cet inconnu pour aller se préparer. Elle n'a pas besoin d'un chaperon. Lors de leur nuit passée ensemble, elle avait espéré que le loup avait changé, ne serait-ce qu'un peu. Et surtout elle n'avait pas pensé qu'elle le reverrait das ce genre de situation. C'est avec nostalgie qu'elle repense à son canapé, et les colocataires qu'elle y a laissé en partant. Elle aurait du attendre le lendemain pour venir hurler sur le loup, mais elle sait qu'elle aurait agit de la même façon, trop impulsive et bien trop énervée par le meurtre de Cunning. Elle n'avait pas pensé qu'il faudrait aller jusqu'à une telle extrémité pour qu'elle puisse poursuivre sa petite vie paisible. Le loup s'en va, lui demandant de ne pas regarder. Soudainement elle a peur pour lui, mais le laisse partir, ne sachant pas s'il est possible de l'empêcher de grimper sur ce ring, et surtout ignorant comment faire.

Tête baissée, elle se dirige vers l'escalier sans faire d'histoires. Une main sur une de ses cuisses la fait  réagir et elle agrippe le poignet du pervers qui vient de se croire en droit de la tripoter sans vergogne. Elle serre, suffisamment pour faire mal, mais pas assez pour briser les os si fragiles avant de gronder en voyant l'alliance qui orne la main de l'homme.

-Ta femme sait qu't'es ici espèce de porc ? Touche encore une fois et j't'arrache la main.

L'agressivité gratuite n'est pas dans ses habitudes, mais il est hors de question qu'on la voit comme une vulgaire morceau de viande. Gentille, mais pas naïve, et surtout pas d'humeur à supporter la moindre contrariété. Elle monte les marches de métal avant de s'installer sur une chaise, sortant son téléphone pour envoyer un message à Amance. Se voulant rassurante en lui disant que la situation est sous contrôle, ce qui relève du mensonge de haut vol. Elle s’apprête à bifurquer vers sa boîte mail, pour dire à sa mère qu'elle ne sera pas disponible pour les funérailles de son ancien ami quand des cris nouveaux se font entendre plus bas.

Elle fixe son écran, tentant de s'occuper pour ne pas être tentée de voir le spectacle navrant que va offrir Amaro à l'assemblée. Le voir cogner sur un pauvre mec, ça n'a rien de nouveau pour elle, c'était même un schéma assez récurent dans les couloirs du lycée. Pourtant elle finit par ranger son cellulaire dans son sac avant de se redresser pour aller regarder. Drôle de curiosité. Sans doute pour voir la tête du malheureux qui va devoir recompter ses dents avant de partir, ou alors pour faire disparaître cette boule qui naît dans le creux de son ventre.

C'est en voyant le ring qu'elle commence à s'inquiéter. Vu d'ici ça n'a pas l'air équilibré comme combat, l'homme face au loup lui semble monstrueux. Comme un remake de David et Goliath. Alors que le combat débute, elle n’arrive pas à détourner le regard, inquiète malgré elle pour celui qui l'a fait se sentir si bien il y a peu de temps, celui qui l'a sauvé alors qu'elle s'était attaquée à plus forts qu'elle sans se douter des conséquences. Ou plutôt sans les craindre. Son instinct de survie défaillant la poussant à se battre pour une cause juste à ses yeux sans s'inquiéter pour le lendemain.

Les choses vont vite, trop même, et Alessandro n'arrive a pas esquiver tout les coups que lui donne son adversaire. La boule dans son ventre ne fait que s'accroître alors qu'elle n'arrive pas à détacher le regard du spectacle macabre qui s'offre face à elle. Elle n'a même pas réagit à l'arrivée de cet homme, ce Largo, et ses mains serrées l'une contre l'autre trahissent son anxiété.

Au second round, les choses empirent, l'écart se creuse entre les deux hommes. Quand Alessandro est projeté contre les cordes et s'écroule au sol, son cœur fait un bond et elle murmure un encouragement entre ses lèvres qu'elle martyrise à coups de dents.

-Debout...Relève toi.

Les mots à peine prononcés, le loup se redresse et finalement met un coup dans le visage de son adversaire. Pas humain non plus celui-là, il y a juste à voir la façon dont il joue avec l'italien pour s'en assurer.

Le gong retentit, se faisant entendre entre les insultes prononcées à l'égard de son amant d'un soir. Sur sa joue, une larme glisse, preuve de son mal-être à la vue de ce combat duquel elle n'arrive tout de même pas à détourner le regard. L'homme près d'elle l'interpelle, et lui dit qu'elle ferait mieux de ne pas regarder. Que c'est "moche" ce qui est en train de se passer. Elle se tourne vers lui, feule, laissant ses yeux luire avant de fixer le ring quand le gong donne le point de départ pour un nouveau round.

Les choses ne s'améliorent pas, bien au contraire et tout ça ressemble de plus en plus à un lynchage, voire même à une exécution en règle. Sa colère à l'encontre du loup a laissé place à de la peur. Il ne se bat même plus, et quand il finit à nouveau au sol son souffle se fait plus court. Un sanglot lui échappe, et en voyant qu'il ne se relève pas elle hurle.

-ALESSANDRO DEBOUT ! BATS TOI ESPÈCE D'IDIOT !

Elle ne sait pas ce qui serait le mieux pour lui, qu'il reste au sol et que tout s'arrête, ou bien qu'il tente de reprendre le dessus sur ce monstre qui est en train de le démolir. Mais au fond d'elle, elle veut le voir gagner, sortir de ce ring la tête haute. Il se redresse, enfin et c'est un soulagement pour la puma. Ses larmes ont rendu ses joues humides, mais elle sourit en le voyant continuer à lutter, et enfin esquiver les coups.

-VAS Y ! FRAPPE ! TU PEUX LUI CASSER LA TÊTE !

Il arrive à placer quelques coups contre adversaire qui semble aussi surpris que le reste de l'assemblée. Dans les tribunes, la clameur change, insultes devenant encouragements dans certains cas. La mise à mort est en train de se transformer en véritable combat. Elle aussi l'encourage, voulant le voir sortir victorieux de cet endroit. Ce lieu qui n'existerait sans doute pas si lui même n'était pas là. Qu'il montre qu'il est le patron. Qu'il lui montre à elle qu'il sera capable de respecter cette promesse qu'il lui a faite, celle de la protéger. Cunning est mort dans ce but, et même si elle n'approuve en rien ce genre de méthodes, elle comprend malgré son caractère buté qu'il n'a pas fait ça pour la contrarier, mais juste pour assurer sa sécurité. Il va juste falloir qu'elle lui explique que ces méthodes ne sont pas et ne seront jamais les siennes. Qu'elle ne peut pas approuver qu'on tue un homme pour en préserver un autre.

Sur le ring, Alessandro enchaîne les coups, esquivant suffisamment pour laisser l'autre se fatiguer avant de finalement lui porter le coup de grâce. Le sourire sur le visage de la puma est des plus sincères, mais bien vite remplacé par une grimace quand elle voit l'état dans lequel se trouve l'italien. Le Playboy à morflé sur ce coup là, et son sourire tient plus du rictus forcé que de la joie réelle quand l'arbitre lève son bras pour le désigner en tant que vainqueur.

Les combattants quittent le ring, et Largo sort de son bureau sans perdre de temps. Elle n'a même pas eu le temps de lui demander ou se trouvaient les vestiaires. Pourtant elle le suit, et descend les escaliers en vitesse, s'attardant avant de tomber sur un homme qui a l'air moins abruti que les autres.

-Vous ! Les vestiaires ! J'ai mon ami là bas, je veux le rejoindre.
-Ma jolie, je peux être ton ami si tu...

Elle le coupe dans sa réplique salace d'un regard flamboyant, laissant ses crocs apparaître. Le visage de l'homme change de couleur, passant du noir au verdâtre alors qu'il lui désigne la direction voulue. Elle crie un merci, avant de passer près de lui, traversant la pièce pour aller rejoindre l'envers du décor.

Une fois dans les lieux, elle tombe sur le monstre qui a prit Alessandro pour une poupée de chiffon, son odorat lui confirmant que ce dernier n'est pas humain. Il lui sourit avant de lui montrer dans quelle direction elle va pouvoir trouver la raison de sa venue. Elle ne s'attarde pas près de lui, et continue sur sa lancée, avant d'arriver dans le dos du loup. Il est torse nu, et elle profite de la vue, même si quelques hématomes gâchent encore le tableau.

-T'as de la chance d'être beau parce que qu'est ce que t'es chiant...

Il fait volte face, sans doute un peu trop vite au vu du grognement qui lui échappe. Elle lui sourit, et approche avant de poser ses lèvres sur sa pommette la moins abîmée.

-Je viens te voir pour t'arracher la tête et tu trouves le moyen de me faire culpabiliser en allant te faire refaire le portrait... La prochaine fois tu viens tout seul.

Un petit rire nerveux lui échappe, trahissant son anxiété et son soulagement de le retrouver en un seul morceau. Ses yeux sont encore un peu rouges, mais son sourire est revenu et son cœur est plus léger lui aussi. Elle profite de son odeur dont elle s'est privée trop longtemps à son goût, inspirant doucement, son nez se tordant face à celle du sang, bien moins agréable qui est posée dessus.
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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyMer 24 Oct 2018 - 13:43

clickAlessandro & Andy
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Je suis dans un état second. Dans mon crane, un orchestre symphonique s’en donne à cœur joie. Mes oreilles ne me laissent pas en paix non plus. J’entends les hurlements des parieurs, je perçois leurs émotions : colère, jubilation, crainte. Aux sons s’ajoutent les odeurs : transpiration, fumée de sigaretta, sang, mon sang. Celui qui a ce goût ferreux dans ma bouche. Joe compte, impassible.

- ALESSANDRO DEBOUT ! BATS TOI ESPÈCE D'IDIOT !

La voix d’Andy supplante les autres. J’ai l’impression que le sens de ses paroles met dix ans à parvenir à mon cerveau. Sciocco, elle m’a traité de sciocco. Je prends appuis sur mes mains et me relève avant que Joe termine son décompte. Mais surtout, elle m’a demandé de me battre. Cette femme qui… Cette femme à qui j’ai fait une promesse. J’esquive le poing qui vient vers mon visage et lance un crochet qui surprend Khal. Le combat reprend, une nouvelle énergie m’anime. Andy me regarde et elle espère bien me voir gagner. Je ne dois pas lui faire honte.

-VAS Y ! FRAPPE ! TU PEUX LUI CASSER LA TÊTE !

J’esquisse un sourire tordu. Mes lèvres sont tuméfiées comme le reste de mon visage qui doit ressembler à un fruit trop mûr. Ma dame me demande de lui rendre honneur. Alors, tel un chevalier qui arbore les couleurs de celle qui fait battre son cœur, je me redresse et devient un lion. Khal sent le vent tourner. Il accélère les coups directs, comprenant que je reviens dans la course. Il tente d’abréger le combat, là où j’installe une guerre d’usure.

Je serre les dents chaque fois que j’encaisse un coup. Je ne dois pas faiblir, car Andy me regarde. Le mental est un facteur important sur le ring, autant que la technique et la forme physique. Il faut les trois pour gagner. Khal a de plus en plus de mal à passer ses directs du droit, les plus redoutables. Depuis que je me suis relevé, je cible son épaule droite et son flanc gauche. Une façon à ne lui donner aucun répit. Quel que soit sa position, j’ai une cible précise. Khal connaît ma technique et je l’ai adaptée à son niveau. D’habitude, je me contente de cibler qu’un seul point de mon adversaire, une articulation, ou un organe. Avec Khal, ce n’est pas suffisant. Son corps est robuste et il encaisse bien. Je lui bloque donc l’articulation qui lui permet d’envoyer de vrais missiles, et je mine sa rate pour l’affaiblir.

La tactique commence à payer, Khal faiblit peu à peu, car il ne se régénère pas à la même vitesse que moi. Je n’affirmerai pas que le combat devient facile. Chaque fois qu’il arrive à me toucher, j’ai l’impression de me rapprocher de ma tombe. Mais Andy me regarde, et c’est ce sont ses couleurs que je défends. Une telle motivation relève un mourant.

Khal chute, un genou à terre. Il n’est pas KO, mais il ne peut plus lever son bras droit, et plus frapper avec le gauche qui lui sert de protection. Joe me laisse libre d’aller le finir, pourtant je reste en retrait, laissant Khal reprendre son souffle. Ce combat est avant tout une lutte entre deux hommes qui se respectent. Mon adversaire esquisse le geste du vaincu. Il jette l’éponge. Des spectateurs, ceux qui viennent là pour le sang, la souffrance et la douleur, le huent de ne pas avoir le courage d’aller jusqu’au bout. Khal en abandonnant me retourne simplement ma politesse, celle de ne pas avoir profité de sa faiblesse pour le mettre KO.

Joe lève mon bras pour me consacrer vainqueur. Je grimace un sourire, j’ai la tête en sang, plusieurs côtes cassée ou fêlées et des hématomes sur tous le corps. Ma chair souffre, mais mon esprit est au repos.

(…)

Je ne sais pas comment j’ai réussi à atteindre le vestiaire sans m’écrouler. Une fois la porte passée, je donne une accolade à Khal. Il est déçu de ne pas avoir gagné, mais content tout de même. Je vais me rincer le visage, puis regarde ma tête dans le miroir. La raison des douleurs que je sens s’étale en nuance de couleur. Une paupière enflée me ferme à demi un œil. Je dois attendre la cicatrisation. Les dernières traces de ce combat devraient disparaître au matin.

-T'as de la chance d'être beau parce que qu'est ce que t'es chiant...
- Il mio cuore.


Andy ! Je me retourne pour la regarder et oublie mes côtes fracassées. Je grogne de douleur. Mais qu’importe, ma Dame est là. Elle me sourit. Ce simple geste fait de moi le plus heureux des hommes. Sa considération me réchauffe le cœur. Et dieu sait que j’en ai besoin. J’oublie mes blessures et la douleur quand ses lèvres se posent sur ma tempe.

-Je viens te voir pour t'arracher la tête et tu trouves le moyen de me faire culpabiliser en allant te faire refaire le portrait... La prochaine fois tu viens tout seul.

Je lui souris doucement. Elle a les yeux rougis et son rire est nerveux. Andy s’est réellement inquiétée pour moi. Avec précaution, je croise mes bras autour de ses épaules et l’attire contre moi. Le geste m’arrache un gémissement, je finis par m’appuyer sur elle, car je commence à voir des étoiles.

- Cet endroit n’est pas fait pour les Bella Donna comme toi. Mais…


J’embrasse son front, frotte mon nez contre ses cheveux.

- Ton intervention m’a permis de me relever. J’ai gagné grâce à toi Andy. Merci.

Je m’écarte légèrement pour la regarder dans les yeux. Elle est anxieuse et fébrile. Elle se demande certainement ce qu’elle fait là. Pourtant son regard est chaleureux et aimant. Enfin, c’est ce que je souhaite y lire.

- Tu m’arracheras la tête un autre jour…

Je comble l’espace qui nous sépare et l’embrasse. Drôle de scène qu’un loup en appui sur une femme qu’il dépasse d’une bonne tête. Pourtant, Andy pourrait bien jouer ce rôle, être cette épaule sur laquelle je peux poser mes bras et peser de tout mon poids. Elle n'est pas aussi fragile qu'elle le pense. Lorsque je me recule, ma main glisse le long de son bras et cherche la sienne.

- Tu veux bien me ramener au Pink ? Je ne suis pas en état de conduire.

J’ai besoin d’une douche, de repos et d’une bonne dose de câlins.



... et d'une sigaretta aussi.


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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyVen 26 Oct 2018 - 17:16

Andy Turing & Alessandro Amaro


Qu'est-ce que le bon savoir



Il lui sourit à son tour, et finalement s'approche d'elle pour la serrer contre entre ses bras. Il a mal, et même si à ces yeux il a bien cherché ce qui lui arrive, c'est hors de question de le dire à voix haute. Pas maintenant en tout cas, peut être demain quand il n'aura plus l'air d'avoir été passé à la moulinette. Il finit par s'affaisser contre elle, et Andy passe ses mains dans son dos, le soutenant. Ses lèvres sur son front, son corps chaud contre le sien, tout cela lui a manqué bien plus qu'elle ne l'aurait cru. Amance et ses idées trop fleur bleue n'ont peut être pas entièrement tord. De l'amour, non. Mais elle s'attache à lui, laissant son cœur la guider alors que sa raison lui hurle que tout cela n'est que bêtise.

Il a gagné grâce à elle, et il faut bien avouer qu'elle était fière de lui en le voyant sortir victorieux de ce combat qu'elle trouve inutile. Peu importe le nombre de billets à la clé, le voir se faire maltraiter de cette façon par un autre lui a fait peur, et elle a bien cru qu'elle allait le perdre ce soir. Mais il est là, bien vivant tout contre elle et quand il s'éloigne elle ancre son regard dans le sien. La peur est toujours là, mais la joie de le voir en un seul morceau prend le dessus. Son sourire se fait amusé alors qu'il lui dit qu'elle pourra se passer les nerfs sur lui une autre fois. Cela ne fait aucun doute en effet. Deux caractères aussi butés que les leurs ne peuvent faire que des étincelles une fois réunis.

C'est dans un geste emplit de douceur que leurs bouches se rencontrent, elle sent le poids d'Alessandro se faire plus lourd contre elle, mais sa main glissée entre ses reins continue de le soutenir autant que possible. Ils doivent avoir l'air ridicules tout les deux, la petite blonde haute comme trois pommes servant d'appui à son loup tout cabossé. Il recule, mais sa main glisse le long du bras de la puma à la recherche de la sienne qui va trouver sa consœur rapidement. Ses doigts enlacés avec ceux de l'homme, elle le fixe, son sourire se transformant en moue boudeuse quand il lui demande de le ramener. Elle lève les yeux vers lui, cherchant à comprendre ce qui a bien pu le faire grimper sur ce ring avant d'hocher la tête.

-Bien sûr que je te ramène à la maison. Je te frotte le dos et je te borde une fois arrivés à la bas. Mais il va falloir que tu me guides parce que j'ai pas vraiment fait attention au trajet pendant qu'on venait ici. J'avais l'esprit bloqué sur autre chose.

Elle le laisse s'éloigner et lui jeter les clefs de la voiture, avant de finalement passer le bras du loup sur son épaule. Elle le soutient comme elle le peut, sans avoir peur du ridicule du spectacle qu'ils vont donner en passant au milieu des spectateurs. Il vaut mieux que cela se passe ainsi, que de voir le loup s’effondrer entouré de ses idiots venus voir leur dose de violence.

Il repassent près de la montagne de muscles qui leur souhaite une bonne soirée, un sourire collé sur le visage. Andy se contente d'un regard dédaigneux alors que le loup contre elle lui renvoie la politesse. De retour dans la grande salle, ils la traversent sans trop de mal, et Largo vient rapidement à leur rencontre. Il ouvre la bouche pour parler à l'Italien avant de se faire couper dans son élan par la blonde.

-Vous parlerez demain, hors de question qu'on reste plus longtemps. Il a voulu se battre, maintenant qu'il a suffisamment morflé je prend la suite des opérations en main.

Sa voix est froide et autoritaire, ne laissant aucune place à la discussion. Largo fixe Alessandro, cherchant visiblement sa confirmation sur la marche à suivre. Elle aussi observe le loup, prête à hausser le ton s'il n'est pas de son avis. Mais il confirme ses dires, et rapidement il sortent du fight club, elle déterminée à ne pas prêter attentions aux propositions et sifflements indécents, lui impassible. Est-ce la fatigue qui le fait réagir ainsi, ou lui fait-il confiance pour gérer tout cela seule.

Elle ouvre les portières de l'horreur sur roues qui sert de voiture à l'Italien avant de lui ouvrir la portière côté passager, attendant qu'il soit bien installé pour refermer et aller prendre place derrière le volant. Un regard rapide vers les commandes, et un froncement de nez plus tard face à l'odeur de nicotine qui vient d'envahir l'habitacle, elle fait tourner la clé dans le contact. Le bar n'est pas si loin, mais c'est logique puisque cette ville n'est pas bien grande. Rapidement elle arrive à se repérer seule, et les instructions données par Alessandro ne servent plus à grand chose. Elle stoppe la voiture en douceur, voulant éviter d'empirer l'état de l'homme. Elle se tourne vers lui, prête à lui demander ou il habite mais il a réussi à s'endormir durant le trajet. Elle retire sa ceinture de sécurité avant de se pencher pour embrasser ses lèvres. Il ouvre les yeux, et elle sourit avant de se redresser.

-Allez debout, on est arrivés chez toi...D'ailleurs c'est où chez toi ?

Il ne dort sans doute pas dans le bar, mais il était à l'étage quand elle est venue pour le voir. Il sort de la voiture gémissant lorsque ses gestes se font trop brusques et se dirige vers une porte en se tenant les côtes. Le temps qu'elle éteigne les phares et ferme la voiture, il est déjà entré et elle le rejoint près d'une cage d'escaliers. Après un regard vers les marches, puis sur l'homme, elle prend les choses en main et repose son bras sur son épaule avant de grimper avec la vitesse d'un escargot sous prozac.

-Juste évite de tomber, j'ai pas prévu de me briser la nuque en tombant dans un escalier.

Un rire amusé sort de la bouche du loup, suivi d'un grognement. Une fois chez lui il se dirige vers une pièce qui s'avère être la salle de bain et part se doucher. Au vu des sons qu'il laisse échapper, se désincarcérer de ses vêtement ne doit pas être une partie de plaisir. Elle enlève ses chaussures, puis le suit, s’effeuillant à son tour avant d'aller le rejoindre sous la douche. Les dégâts dûs au combat ne sont que plus visibles sur son corps mouillé, et elle finit par attraper le savon pour lui frotter le dos avec des gestes doux. Ses mains passent dans les cheveux du loup, et celui-ci la regarde bizarrement. Elle hausse un sourcil, lui montrant que ça ne sert à rien de se poser des questions pour l'instant. Elle se savonne en vitesse avant de se rincer, laissant Alessandro achever de détendre ses muscles endoloris sous le jet brûlant alors qu'elle commence à se sécher. Quand une main se pose sur ses reins elle fait volte face et sourit à l'italien qui sans un mot se sèche lui aussi. Puis il l'attrape par la main et la guide vers sa chambre avant de partir se cacher sous les draps. Elle ne tarde pas à le rejoindre, et quand il la prend entre ses bras un petit sourire fait son apparition sur son visage alors qu'elle ferme les yeux.

Elle ne tarde pas à s'endormir, bercée par les battements de son cœur qui bat à l'unisson avec le sien. Rassurée de le savoir près d'elle.
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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyMer 31 Oct 2018 - 16:07

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-Bien sûr que je te ramène à la maison. Je te frotte le dos et je te borde une fois arrivés là-bas.

Je souris et la serre un peu plus fort. La dernière femme à m’avoir parlé comme ça, c’était la madre de mon pote Dino. Une mama italienne dans toute sa splendeur. Nous étions des bambino, des amico inséparables, puis la vie nous a séparés. Dino a mal tourné. Il est devenu flic… Un coup dur pour sa madre qui du jour au lendemain s’est sentie bien seule dans un quartier voué à la mafia. Dino qui m’avait quand même prévenu, il y a quelques mois de cela, que celui qui avait vendu mon padre était mon propre fratello. A dix ans, il pensait remettre notre père dans le droit chemin. Il s’est fait descendre en taule avant que les fédé ne lui arrachent tout ce qu’il savait…

Andy, sa voix autoritaire qui cache son empathie. Il y a longtemps que je n’ai plus besoin que l’on vienne me border, mais je conçois que par moment, c’est agréable de laisser quelqu’un d’autre prendre soin de soi. J’y vois un acte de faiblesse, mais il semblerait que ce soir, j’en ai besoin. Je m’écarte et remets mon t-shirt en grimaçant de douleur. Quand j’ai fini de me rhabiller, je lui lance les clés de la voiture. Je vacille, mon bras trouve une épaule de soutien. Je chope le regard amusé de Khal. Je viens de le battre sur le ring en combat loyal et là je me fais soutenir par un petit bout de femme. Je secoue la tête et souris en coin à mon tour.

- Ciao’ Khal. Passe au Pink un de ses quatre, que je t’offre un verre.

Dans le hangar, c’est la cohue habituelle. Les parieurs font la navette entre le bar et les tribunes. Andy nous trace un chemin quand Largo arrive au-devant de nous. À son regard brillant, j’imagine que ma victoire nous a rapporté gros. Mais il n’a pas le temps de l’ouvrir.

-Vous parlerez demain, hors de question qu'on reste plus longtemps. Il a voulu se battre, maintenant qu'il a suffisamment morflé je prends la suite des opérations en main.


Largo me fixe, attendant ma réaction. Je lui grimace un sourire, hausse les épaules. Ce soir, on va faire comme la dame le dit. À chaque jour suffit sa peine. Je me laisse conduire comme un petit vieux jusqu’à la voiture. Je discerne quelque rictus parmi les parieurs, quelques gestes obscènes également de ce qui pensent que va être la suite logique de cette sortie pour le moins biaisée.

Andy Accompagne mes gestes lorsque je m’installe sur le siège passager. Mes mains, indépendantes de ma volonté, trouvent mon paquet de sigaretta et mon briquet. Je savoure la première taffe qui est toujours différente des suivantes parce que le tabac est froid. J’indique le chemin à Andy, mais au bout du deuxième carrefour, je laisse choir mon mégot sur le bitume et ferme les yeux. En confiance.

(…)

Un paysage doré défile sous mon regard. Une nature vallonnée avec des cyprès en sentinelle. Le chant des cigales rivalisent avec les pépiements des oiseaux. Cela sent le blé mur et les fleurs d’été. Au loin, majestueux et reconnaissable, la silhouette de ce dragon jamais réellement endormi. Un panache de fumée sort de sa gueule béante. L’Etna. Si je croyais à la réincarnation, je me ferai volcan.

Je me sens bercé dans cette nature paisible quand un goût de miel caresse mes lèvres. J’ouvre les yeux, le doré des champs de blé est remplacé par une chevelure de la même couleur et un regard qui rappelle le bois des oliviers. Andy…

-Allez debout, on est arrivés chez toi...D'ailleurs c'est où chez toi ?

La bulle de douceur explose. Je grogne pour dire de grogner. J’esquisse un geste vague qui désigne autant l’arrière du bar que la terre entière. Avec peine, je m’extirpe de la voiture, la main sur les côtes. Chaque changement de position m’arrache un râle. Bordelo, je ne ferai pas ça tous les soirs ! À tâtons je cherche l’interrupteur, ferme les yeux sous la brusque lumière vive et me dirige vers les escaliers qui mènent à l’étage et mon appartement. Je regarde vers le haut, l’ascension va être laborieuse quand un bras passe sous le mien.

-Juste évite de tomber, j'ai pas prévu de me briser la nuque en tombant dans un escalier.
- Quelle peu de foi sur mes capacités !


Je ris, puis grogne, me maudissant d’avoir oublié mes côtes cassées. Savoir la douche si proche me donne la force de gravir les marches. En haut, j’abandonne Andy pour la salle de bain. Je sais que l’eau chaude va m’apaiser et m’aider à détendre mes muscles. Je n’ai que le temps pour me soigner, aucun médicament antidouleur ne peut m’aider. Amer revers de la médaille pour des pouvoirs que je n’ai pas demandé.

J’hésite à déchirer mon t-shirt, tant lever les bras est un calvaire. Le reste suit tant bien que mal et je clame ma satisfaction quand l’eau coule enfin sur ma peau. Le jet de la douche emporte ma sueur et les traces de sang. Mes ecchymoses se résorbent peu à peu. Les os prendront plus de temps à se consolider.

Je sursaute presque quand Andy pose ses mains pleines de savon sur moi. Concentré sur ma douleur, ne n’ai plus prêté attention à la Puma. Elle était venue me voir pour me reprocher la mort de ce flic pourri qui l’a vendue pour une poignée de dollars et voilà qu’elle s’occupe de moi avec tendresse. Ses doigts qui passent dans mes cheveux m’électrisent. Je la regarde, plein de questions dans les yeux. Que fait-elle ? Pourquoi cette attention alors qu’elle sait que je suis un truand. Ce genre de personne qui aurait pu faire exécuter son frère sans le moindre état d’âme. Andy hausse les épaules, elle ne semble elle-même pas comprendre son geste. Elle aurait dû être satisfaite de me voir me faire démolir sur le ring, pourtant elle m’a encouragé et permis de me relever pour gagner. Cœur et esprit ne semblent pas en accord.

Je devrais la renvoyer. Lui dire des mots blessants qui la feront fuir, mais je me tais alors qu’elle se lave rapidement et ressort de la douche pour se sécher. À nouveau seul sous le jet brûlant, je m’interroge. Je ne suis pas le meilleur parti pour elle. Je représente ce qu’elle haït le plus au monde. Je suis ce genre de mecs toxiques qu’une fille comme elle devrait fuir. Je tiens suffisamment à elle pour me dire qu’il me suffit d’exagérer, de pousser le trait, la blesser suffisamment pour qu’elle ne revienne plus.

Mais lorsque je sors à mon tour de la douche, que je la contemple alors qu’elle me tourne le dos, mes bonnes résolutions s’envolent. L’égoïste que je suis reprend le dessus. Je la veux près de moi, pour moi. Et ce soir, Andy semble disposer à jouer ce rôle. Demain sera toujours temps de prendre la bonne décision. Ou après-demain. Le mois prochain ?

Je pose ma main sur le creux de ses reins. Elle se retourne, me sourit comme si nous étions un couple confirmé. Andy me sèche, m’évitant une gymnastique douloureuse. J’ai besoin de ce réconfort, pourquoi le bouder alors qu’il s’offre à moi ? J’attrape sa main et la conduit à la chambre. Ni elle ni moi ne portons quoique ce soit pour cacher notre nudité. Il y a bien longtemps que la pudeur ne se met pas entre nous.

Avec un soulagement non feint je me glisse entre les draps. Andy me rejoint. J’ouvre mes bras, elle vient s’y blottir. Félicité. Apaisé et heureux, je sombre dans le sommeil.

(…)

Se réveiller avec une personne collée contre soi est un plaisir inénarrable. Le dos d’Andy est plaqué contre mon torse. Le jour n’est pas encore levé. J’écoute sa respiration, calme et paisible. Le nez sur sa nuque, je respire son odeur, maintenant familière, et synonyme de joie. Imperceptiblement je ressers mon étreinte. Andy soupire, puis se met à ronronner sur une fréquence grave, apaisante. J’aime cette facette de son être, son bien-être qui s’exprime comme seuls les félins savent le faire. Je me laisse bercer par cette vibration.

La clarté dans la chambre augmente à mesure que l’aube arrive. Je teste mon corps, tout en essayant de ne pas réveiller ma belle. Cela tire encore un peu du côté des abdos, mais rien à voir avec les douleurs de la veille. Mes fractures ne sont qu’un lointain passé. Il ne me reste tout au plus qu’une légère contraction qu’un peu d’assouplissement et de mouvement devraient dissiper.

Andy dort toujours. Je me demande si comme les chats, elle a besoin de beaucoup d’heure de sommeil. Je frotte mon nez contre sa colonne verticale, mes doigts effleurent la peau de son flanc. Je glisse sur ses hanches, longe sa jambe et remontre en me glissant vers son intimité. Soupire de ma partenaire, mais point de réveil. Je m’enhardis, embrasse son épaule, puis agace le lobe de son oreille de la langue. Premier grognement. Je souris et me colle à elle. Elle ne peut plus ignorer mon besoin et mon envie qui frotte ses jolies natiche. Je me soulève sur un coude, observe son visage. Andy a les yeux fermés, mais je vois bien qu’elle se force.

- Ce n’est plus l’heure de dormir mio gattino.

Mon souffle chaud agace sa joue, ma main se glisse sur son ventre, remonte et vient capturer un sein.

- Tu es si désirable… D’ailleurs, je devrais te garder prisonnière, t’enfermer pour qu’un autre ne te vole pas à moi.

Deuxième grognement, le fauve ouvre les yeux, fronce les sourcils. Elle étire une jambe, puis l’autre, fait mine de me repousser. J’attrape sa main, la fais basculer sur le dos et me plaque contre elle. Le dragon a faim. Elle boude, mais ne peut s’empêcher de sourire quand, du bout du doigt, je grattouille derrière son oreille. Je me dis que si cela marche sur les chats, cela pourrait amadouer ma tigresse.

Je colle mon nez dans son cou quand ses mains empoignent fermement mes natiche. Je grogne de contentement et mordille sa peau au creux de sa clavicule.

- J’ai envie de toi… Tu sens bon comme un champ de blé.


Je n’ai jamais mis les pieds près d’un champ de blé et toutes mes métaphores ne sont que des  calembredaines que j’égrène aussi aisément que mes ordres d’exécutions. Je n’ai pas envie de penser à plus tard. Je ne peux pas imaginer la perdre, ni me passer d’elle. Mes lèvres fondent sur les siennes, alors que mes jambes s’emmêlent aux siennes.

J’amie ses doigts dans mes cheveux, ou agrippés sur ma peau. Mon bassin commence une danse ancestrale, un vieux rythme inscrit dans nos gènes. Je suis un amant avide et possessif. Je descendrai tous les Jeffrey Cunning qui oseront s’en prendre à elle, coulerai ceux qui la regarderont de travers et pulvériserai le moindre concurrent pour se beau yeux et son sale caractère.

- Je crois que je ne peux plus me passer de toi mio cuero.

Je glisse mes doigts entre les siens, plaque sa main au-dessus de sa tête et relève sa jambe pour mieux me glisser entre ses cuisses.

(…)

Une heure plus tard, nous sommes sous la douche, ses cuisses serrées autour de mes hanches, mes bras sous ses natiche, nos lèvres scellées. Je lui ai récité tout mon baratin, inventé un roman digne du marquis de Sade et certifié qu’elle était mon oxygène, indispensable à ma vie. Je lui promets un château en Espagne, des vacances sur la lune et un royaume à ses pieds. Je ris aux noms d’oiseaux dont elle me traite. Je suis gigolo, fou et clown à la fois, pas le meilleur des gendres à présenter à ses parents.

- Je suis capable de plaire à ta madre et de ne faire jurer ton père que par le nom d’Amaro. Et si cela ne suffit pas, je trouverai une potion et te la ferai boire pour que tu sois rien qu’à moi.

Elle rétorque baratineur, Italien d’opérette, mafioso à deux balles, pendant qu’elle s’attarde à me sécher les natiche et le reste du matériel. Alors que nous retournons dans ma chambre pour nous habiller, je la regarde et prends un visage sérieux.

- Dy’ ?


Étonnée à ce surnom qui m’est venu comme ça, elle m’écoute.

- Tu ne voudrais pas qu’on essaie, toi et moi. Sérieusement.

Elle ouvre la bouche.

- Ne répond pas tout de suite !

J’ouvre mon armoire et lui passe un de mes t-shirts avec un jogging qu’elle peut serrer à la taille. J’enfile un boxer propre et un jean, puis attrape une chemise avant de me retourner vers elle. Sa réponse devrait être en toute logique un non. J’encaisserai. Mon regard glisse sur le calendrier accroché à un mur. Il n’est là que pour me rappeler les dates des pleines lunes. La prochaine est proche. Il ne faudrait mieux pas qu’elle me voit ce jour-là. Au mieux, je deviens un vrai roquet, au pire un danger public.

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Andy Turing

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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyDim 4 Nov 2018 - 18:23

Andy Turing & Alessandro Amaro


Qu'est-ce que le bon savoir



Contre elle, ça bouge. Son horloge interne lui fait signe qu'il est trop tôt pour se réveiller. Pourtant les mains qui se baladent sur son corps ne semblent pas être de cet avis. Elle soupire, en se disant que si elle garde les yeux fermés le loup va se lasser, et remettre son programme à plus tard.

C'est une erreur, à présent la bouche d'Alessandro s'est ajoutée à l'équation, la faisant frissonner alors qu'elle passe de son épaule à son oreille, le bout d'une langue joueuse venant taquiner cette partie trop sensible de son anatomie. Elle grogne par automatisme en voyant sa nuit s'achever plus rapidement que prévu, elle sent bien que l'homme près d'elle n'est pas d'avis de la laisser se rendormir. Pas avec cette partie de l'anatomie de l'homme en question que se frotte contre ses fesses. Elle se contrôle, ne remuant pas pour plus de contact, gardant les yeux fermés coûte que coûte.

Sa voix, chaude et réconfortante, autant que son odeur se fait entendre. Elle doit se faire violence pour ne pas ouvrir les yeux et l'embrasser, mais c'est finalement sa respiration qui se coupe, se faisant plus erratique lorsque une main glisse sur son corps, et vient se loger sur sa poitrine. Elle grogne à nouveau en entendant ce qui sonne comme du baratin sortir de la bouche du loup. Ses yeux s'ouvrent enfin, et elle s'étire en douceur, agacée d'avoir été coupée dans son sommeil. Elle le repousse légèrement avant de gronder quand elle se retrouve sur le dos, le bel italien sur elle.

Une moue boudeuse prend place sur son visage, bien vite effacée par un sourire quand Alessandro lui grattouille l'arrière des oreilles. Elle soupire de contentement, avant de frissonner quand il revient sur elle, ses mains sur son corps et ses dents jouant avec la peau de sa clavicule, lui faisant oublier toute envie de sommeil.

Elle glousse un peu en entendant les sottises qui sortent de sa bouche, avant que cette dernière ne s'impose sur les siennes, lui coupant toute envie de se moquer de lui et de son baratin digne d'un mauvais film à l'eau de roses. Accrochée à lui, elle s'y agrippe, l'empêchant de partir, de s'en aller et la laisser en plan. Elle ne veut pas le voir partir, ces semaines à éviter de le revoir lui ont été trop douloureuses pour qu'elle s'en éloigne. Son corps se frotte au sien, elle veut le sentir à nouveau contre elle, en elle. Pour se sentir moins seule et à nouveau se gorger de son odeur. Déposer la sienne sur lui, pour faire comprendre aux autres qu'il est déjà prit.

Il attrape sa main, la plaque au dessus d'elle et réalise ce souhait qu'elle n'a même pas eu le temps de formuler.

[...]

Accrochée à lui comme un koala sur sa branche, elle rit en l'entendant. Plus amusée que charmée par les sornettes qui sortent de sa bouche. Son corps contre le sien, elle savoure le contact de ses mains pleines de force sous ses fesses, alors que ses cuisses passées de chaque côté de l'homme se resserrent, le coinçant contre elle. Là ou il lui déclame toutes ces phrases préconçues qui lui passent par la tête, elle se contente de le remettre à sa place, à grands renforts de surnoms peu flatteurs et moqueurs.  Quand ses pieds touchent le sol à nouveau, elle sort de la douche, attrapant une serviette pour se sécher. Ses sourcils font une ascension sur son front alors qu'il continue, arrivant au délicat sujet des parents. Là dessus il se fait de belles illusions, la seule chose qui pourrait pousser ses parents à apprécier un homme qui ferait son entrée dans le vie de leur fille, serait que ce dernier arrive à la convaincre de retourner vivre à Phoenix.

Pourtant elle sourit face à l'inventivité sans bornes du loup. Serviette en main elle commence à le sécher, descendant bien vite au niveau de ses fesses, s'y attardant plus que de raison.

-Ton baratin d'italien en carton a déjà fonctionné avant ? Ou alors il faut que ce soit couplé au côté "Vilain mafieux tout puissant" pour que les autres se laissent avoir ?

Une fois qu'ils sont tout deux secs elle le suit direction la chambre, histoire de trouver quelque chose pour se vêtir. Elle le fixe, stupéfaite quand il l’interpelle, un tout nouveau surnom sortant de sa bouche. Cette fois-ci, pas d'abus de voyelles en tout genre. Au contraire il a même réussi à raccourcir son prénom déjà pas bien long.

Ça confère un côté plus sérieux aux mots qu'il prononce. Des mots qui en général ont un don pour faire fuir la blonde à toute vitesse. Des mots qui forment une question mit bout à bout. Question à laquelle elle est sur le point de répondre quand la voix d'Alessandro la coupe.

Elle attrape les vêtements qu'il lui tend, enfilant le bas de jogging, n'arrivant pas à le lâcher du regard. Elle le resserre autant que possible, puis remonte le bas des jambes avant de passer le t-shirt. C'est trop grand, mais ça a l'avantage de sentir comme lui. Le nez collé dans le tissu, elle fronce les sourcils en se rendant compte que le loup transpire le stress. Regard figé vers le mur, plus aucun son ne sortant de sa bouche, il devient inquiétant.

Elle s'avance vers lui, prenant ses mains dans les siennes avant de murmurer quelques mots pour enfin laisser sa bouche revenir sur la sienne, avant de caresser ses lèvres du bout de la langue.

-Tu stresses à cause de la réponse que tu ne m'as pas laissé te donner ou c'est autre chose qui te vrille la tête ?

Se serrant contre lui, elle détourna les yeux avant de finalement voir le calendrier. Qu'est ce qu'il pouvait bien y avoir d'angoissant dans cet objet des plus banal ? Sur ce dernier aucune annotation, juste les dates et le cycle lunaire qui va avec. Elle fronça les sourcils avant que la lumière ne se fasse dans sa cervelle. Des soucis de contrôle à l'approche de l'apogée céleste de l'astre lunaire. Pourtant Alessandro avait été transformé depuis longtemps puis ce qu'il était déjà loup lors de leurs années lycée. A l'époque il était connu pour être particulièrement instable à cette période du mois, ce qui avait été un choc pour elle qui avait appris le contrôle de manière totalement naturelle dès le plus jeune âge.

Ses mains dans les siennes, elle releve les yeux vers lui, son regard s'enfonçant dans celui si doux de l'italien.

-Pour ta question. Oui j'aimerais essayer.  Ce serait nouveau pour moi, j'ai jamais réussi à me concentrer suffisamment pour avoir un semblant de relation stable jusqu'à aujourd'hui. Et j'ai aussi toujours eu un voyou de frangin pour faire fuir le peu de prétendants qui auraient voulu s'accrocher à moi.

Son regard se trouble un peu alors qu'elle repense à la dernière fois qu'elle a vu Taylor agir de la sorte. Cela ne remonte pas à bien longtemps. Noël dernier, elle l'avait vu menacer physiquement son petit copain de l'époque avec un pique à glace dans la cuisine. Le pauvre garçon n'avait pas mit bien longtemps à s'enfuir, prouvant là son manque d'attachement véritable pour la puma aux yeux de son frère. Elle ne lui avait pas parlé de toutes les vacances, à peine un au revoir craché au visage de l'autre au moment de son départ . Mais cela avait réussi à lui prouver une chose, son frère l'aimait toujours.

Alessandro la serre contre lui, visiblement conscient du trouble qui la parcourt. Le nez enfouit dans sa chemise, elle continue.

-La pleine lune, je sais que c'est pour bientôt et je sais que tu le sais toi aussi. On pourrait en profiter pour être ensemble. J'avais pour habitude de la passer en famille, même quand je vivais à San Francisco, je communiquais avec les miens pour cette occasion. J'aimerais vraiment ne pas être seule cette fois. Et que ce soit toi qui me tienne compagnie.

Alessandro ne semble pas de cet avis, et il le laisse entendre alors qu'il tente de s'éloigner la puma. Par pur automatisme, elle ressert sa poigne autour de ses poignets, l'empêchant de s'échapper. Il ne change pas d'avis, se dit dangereux, incontrôlable.  A nouveau il tente de la protéger, mais il va bien falloir qu'il comprenne un jour qu'elle est elle aussi capable de se préserver. Elle relâche sa prise sur la main droite de l'homme, et caresse une de ses joues du bout des doigts. Son regard planté dans le sien.

-Je suis sûre que tu peux te contrôler, et même si les choses tournaient mal je saurais me défendre. C'est pas parce que je n'ai jamais eu à me battre que je serais incapable de réagir. Je veux que tu viennes chez moi pour la prochaine pleine lune. Juste toi et moi.

Le ton utilisé est devenu plus clair, moins hésitant. Elle ne veut pas le laisser se défiler sans avoir essayé de le rallier à sa cause. Et si cela ne fonctionne pas cette fois, elle retentera sa chance le mois suivant. Têtue comme une mule, elle n'est pas prête de s'avouer vaincue. Il reste sur ses positions, mais au ton qu'il l'utilise et au choix de ses mots, elle sent bien qu'il se détache tout doucement de ses convictions à ce sujet. Elle lui sourit avant de s'accrocher à lui.

-Au pire j'ai une batte de baseball dans ma chambre.

Les mains du loup reviennent se poser sur ses fesses alors qu'ils descendent les marches pour aller boire un café. Hors de question qu'elle ne quitte cet endroit avant d'avoir eu une réponse positive à son invitation.

[...]

Elle est chez elle, faisant les cent pas en attendant que la sonnette de la porte ne se fasse entendre. Même si la veille il lui a confirmé sa venue, elle a peur qu'il n'ait changé d'avis en cours de route. Elle a réussi à envoyer Wesley chez son vieux, ou il va passer une soirée bizarre à regarder son cher professeur dans le blanc des yeux, et Amance est allée tenir compagnie à son petit ami. Jared a lui aussi accompagné sa maîtresse, visiblement fou de joie à l'idée de pouvoir quitter la maison pour quelques heures.

La puma se penche pour mieux observer son reflet dans le miroir, ses lèvres ont été tant mordues qu'elles donnent l'impression d'avoir été maquillées. Un trait de mascara, une robe blanche tout simple et ses cheveux nattés retombant sur une de ses épaules, elle a voulu jouer la carte de la simplicité. Elle angoisse à l'idée d'être tombée dans le négligé. Sur les nerfs, elle attrape son portable, prend une photo et l'envoie à Amance.

"Dit moi que j'ai pas l'air d'une souillon. Pitié."

Elle lâche le téléphone comme une gamine prise en faute lorsque quelques coups sont tapés contre la porte. Le pauvre appareil atterrit dans un pot de fleurs séchées fait avec les restes des bouquets de Wesley et elle tourne la tête en direction de la porte. Elle ne perd pas de temps, et c'est même à cause de sa précipitation que ses pieds se prennent dans le tapis de l'entrée, manquant de la faire chuter.

Un chapelet d'injures lui échappe, et elle fait finalement tourner la clé dans la serrure, son sourire s'agrandissant au fur et à mesure que son loup apparaît face à elle. Sans crier gare, elle attrape la main d'Alessandro avant de le tirer vers elle, refermant la porte immédiatement après son entrée dans la maison. Ses bras passent autour du cou de l'homme, ses lèvres écrasant sur les siennes.

-Je suis contente que tu sois venu.

©️clever love.


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Dernière édition par Andy Turing le Mar 13 Nov 2018 - 16:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyJeu 8 Nov 2018 - 11:54

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-Tu stresses à cause de la réponse que tu ne m'as pas laissé te donner ou c'est autre chose qui te vrille la tête ?

Je laisse échapper un grognement sourd. Andy est une femme futée, peut-être trop pour son bien-être. Je ne l’esquive pas lorsqu’elle s’approche et prend mes mains dans les siennes. Je ne suis pas habitué à la compassion. Cela me surprend et me désarme presque. Mes relations avec autrui sont toujours faussées par un rapport de force. Je suis celui qui ordonne, commande, celui que l’on respecte ou que l’on craint. Je me suis forgé une personnalité dans un seul but, régner sur mon organizzazione. C’est un milieu qui ne tolère aucune faiblesse. Seulement la minette qui caresse mes lèvres avec les siennes, met le doigt sur mes failles et me devine trop aisément. Elle a l’avantage d’être une métamorphe. Pourtant, elle agit souvent comme une pure humaine. Est-ce cela qui me séduit chez elle ?

Son nez remue, signe extérieur d’une intense réflexion. Mon regard s’égare sur l’ovale de son visage, ses lèvres un peu rougies car elle a la manie de les mordiller sans même s’en rendre compte. Son regard de chaton peut se muer en celui d’une gorgone qui vous terrasse d’un seul coup d’œil. Andy est aussi vive que moi.

-Pour ta question. Oui j'aimerais essayer.  
- Tu m’en vois ravi.
- Ce serait nouveau pour moi, j'ai jamais réussi à me concentrer suffisamment pour avoir un semblant de relation stable jusqu'à aujourd'hui.
- Tu serais étonnée de savoir que je n’ai pas une longue expérience en la matière…


Et plutôt les souvenirs de deux lourds échecs. Mon esprit a peut-être oublié pour Jansen. Mais mon corps se souvient du sien. Nous avions refait l’amour après l’épisode du Nemeton, mais ce n’était plus si intense, comme amputé de l’essentiel. Peu à peu, je lui avais fermé la porte de mon appartement et de mon lit.

- Et j'ai aussi toujours eu un voyou de frangin pour faire fuir le peu de prétendants qui auraient voulu s'accrocher à moi.
- C’est le rôle d’un fratello, Dy’. Celui de te protéger, mais si souvent c’est dans l’excès.


Le souvenir de Taylor voile son regard, je la serre doucement contre moi. Je m’enivre du parfum de ses cheveux, j’aime sa chaleur et la manière qu’à son corps d’instinctivement épouser le mien. Sa confiance, alors qu’elle sait qui je suis, ce que je suis, me réchauffe de l’intérieur. Elle veut bien que nous tentions quelque chose ensemble. Ce n’est pas gagné avec nos caractères qui se ressemblent : forts et entiers. Nous restons collés sans rien dire un moment, elle, les doigts agrippés dans le dos de ma chemise pas encore boutonnée, moi, les bras autour de ses épaules. Mon téléphone vibre sur la table de nuit. Des bips m’indiquent que je viens de recevoir plusieurs messages. Ça attendra.

-La pleine lune, je sais que c'est pour bientôt et je sais que tu le sais toi aussi. On pourrait en profiter pour être ensemble. J'avais pour habitude de la passer en famille, même quand je vivais à San Francisco, je communiquais avec les miens pour cette occasion. J'aimerais vraiment ne pas être seule cette fois. Et que ce soit toi qui me tiennes compagnie.
- C’est une très mauvaise idée. Vraiment.


Je me recule, mais elle me retient par le poignet.

- Andy, je pourrais te blesser, voire pire. Ces nuits-là sont compliquées pour moi. Je n’ai… jamais trouvé une ancre ou un mantra efficace. Je suis bien trop imprévisible et dangereux pour te laisser rester près de moi. C’est gentil de ta part, mais…

Mais la Puma ne l’entend pas de cette oreille. Elle change de tactique, me caresse la joue et colle son regard frondeur dans le mien. Ce que femme veut…

-Je suis sûre que tu peux te contrôler, et même si les choses tournaient mal je saurais me défendre. C'est pas parce que je n'ai jamais eu à me battre que je serais incapable de réagir. Je veux que tu viennes chez moi pour la prochaine pleine lune. Juste toi et moi.

Sa requête sonne presque comme un ordre. Au lieu de m’en offusquer, je suis fier de ce bout de femme qui est obligée de lever le nez pour m’affronter. Andy a du cran. Une barrière cède quelque part entre mon esprit et mon cœur. J’en ai assez d’être seul et il y a bien longtemps que la présence de Jansen ne me calme plus lors des pleines lunes. Pire, j’éprouve même des envies de lui faire du mal.

-Au pire j'ai une batte de baseball dans ma chambre.

Sa remarque a le don de me faire rire et de pulvériser mes dernières résistances. Me ferai-je mener par le bout du nez par une Bella Dona ? On dirait bien que oui.

- Ok mio gattino, je m’avoue vaincu. Tu veilleras sur le vilain loup que je suis. Et si je ne suis pas sage, tu m’assommes.

Je scelle mon accord en m’approchant d’elle et en plaquant mes mains sur ses fesses.

(…)

Ma nervosité s’est amplifiée d’heure en heure. J’ai peur, peur de déraper, peur de la blesser, de lui faire du mal. Peur qu’elle voit le monstre que je suis. Car lorsque le loup arrive à prendre les commandes, je ressemble à une bête, un fauve qu’il n’est pas bon de croiser. J'envoie un message à Willem.

"J'ai peur de lui faire du Mal Will'..."

J’ai choisi une tenue simple, un pantalon en serge chinée, une chemise basique et un cardigan qui permet de cacher mon holster et les deux armes qu’il contient. Depuis que McNeal redonne signe d’activité, je ne sors plus sans être armé. Puis, sentir mes armes m’aide à rester humain. Ce sont des armes d’humain, des objets que normalement un loup n’utilise pas. Il me faut peu de temps pour rejoindre la nouvelle maison d’Andy. Je sais qu’elle est en colocation avec une autre femme et un homme. J’avais fait suivre ce type et avais été rassuré. Il n’est pas intéressé par la gente féminine.
Le quartier est calme, je prends le temps d’analyser mon environnement avant d’aller frapper à la porte. La maison semble posséder une cave. Une bonne chose si jamais je venais à…

Je ne peux pas m’empêcher de sourire quand derrière la porte j’entends une bordée de jurons. La porte finit par s’ouvrir sur une Andy vraiment ravissante. Je me fais littéralement happé à l’intérieur.

-Je suis contente que tu sois venu.
- Pour toi, mio Cuero.


Je ramène devant moi ma main gauche qui était jusqu’à présent restée cachée dans mon dos. Le regard d’Andy s’illumine au nom marqué sur le sac en papier noir. Il s’agit d’une maison prestigieuse qui a pignon sur rue à… San Francisco. J’ai relevé qu’elle m’avait parlé de cette ville. Bien évidement elle connaît l’enseigne du Molinari Delicatessen, mais vu les prix prohibitifs de cet établissement, je ne suis pas certain qu’elle y soit entrée un jour. C’est une épicerie fine où l’on trouve de nombreux produits italiens. J’ai choisi un assortiment d’antipasti et deux bouteilles de vins rouges assorties.

Le magasin qui existe vraiment:

Elle me débarrasse la main qui en profite pour retourner dans mon dos et en ressortir un bouquet de sept roses précieuses, des fleurs aux pétales sombre d’un noir bleuté. Andy semble contente de mon attention et de mon tour de prestidigitation. Je n’ai pas de mérite, le charme et la galanterie font partie intégrante de ma personnalité. Je pose ma veste sur la patère à l’entrée et la suis jusqu’à la cuisine.

- Il y a un chien qui loge ici ?

Mes sens poussés au maximum analysent les odeurs de la maison : deux humains, un chien, une puma. Quand elle a posé les affaires sur la table, je l’attire à moi pour l’embrasser. Première grognerie : mes armes la dérange.

- C’est pour me défendre de ta batte de base-ball. Deux pythons magnum, il faut bien ça pour sauver ma tête d’un grand fracas. Ne t’inquiètes pas mio Cuero, je retire ça immédiatement.

Les rues ne sont pas forcément sûres pour moi. Inutile d’insister, elle sait à quel univers j’appartiens. J’accroche mon holster avec ma veste et retourne vers Andy. Je la regarde et fronce les sourcils.

- Cette robe…

Panique à bord. Elle fronce également les sourcils, se mord les lèvres, lisse un pli inexistant cherchant la faille, la faute de goût. Je la laisse patauger une poignée de secondes puis :

- Elle te va à ravir !

J’ai droit à un couplet fleuris sur les Italiens et les mafieux. Je la fais taire en l’embrassant. Puis je sursaute brusquement et repousse Andy par la même occasion. Dehors, un bruit de poubelle qui se renverse a déchiré la nuit. Je me rends compte que mes yeux luisent et que si mes crocs ne sont pas sortis, mes griffes ont commencés à poindre. Je rentre les attirails du loup, furieux contre moi-même et cette violence à fleur de peau.


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Andy Turing

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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyMar 13 Nov 2018 - 16:21

Andy Turing & Alessandro Amaro


Qu'est-ce que le bon savoir



Ses yeux s’écarquillent alors qu'elle reconnait cette enseigne sur le sac en papier noir. Elle est régulièrement passée devant cette boutique, n'osant jamais entrer par égard pour son budget d'étudiante fauchée. Elle repensait à cet endroit le soir venu, quand dans sa chambre d'étudiante elle mangeait des pâtes en conserve devant de vieux épisodes de Alf. Rêvant du goût de cette nourriture qu'elle ne connaissait même pas en tentant de reconnaître les ingrédients composant son repas. Elle attrape le sac, prête à guider le loup a travers la maison quand ce dernier sort une nouvelle surprise de derrière son dos.

Des roses, sans aucun doute parmi les plus belles qu'elle ait eu l'occasion de voir jusqu'ici, mais en tout cas ce sont les plus originales. Elle sourit comme une enfant face à cette attention avant de les sentir délicatement, profitant de leur parfum frais. Elle attend qu'Alessandro ai fini de se déshabiller puis le guide jusqu’à la cuisine, souriant en entendant sa question.

-Oui, mon pote Jared, le chien de ma coloc. Il est parti accompagner sa maîtresse à son rencard.

Jared est le roi de cette maison, se donnant tout seul le droit d'entrer partout pour aller déposer son odeur dans tout les coins. Elle avait pensé à le garder avec eux ce soir, mais finalement ne connaissant pas les capacités de contrôle d'Alessandro et la nature si proche de celle d'un loup du chien elle avait préféré éviter une confrontation.

Le sac de nourriture posé sur la table, elle laisse le bouquet de roses à ses côtés, avant de partir en quête d'un vase libre. Elle réfléchit pour savoir quelles fleurs de Wesley elle peut se permettre de jeter sans s'attirer les foudres de ce dernier, mais son esprit est vite dévié de cette pensée quand la bouche du loup trouve place sur la sienne. Contre lui, elle lui rend son baiser, heureuse de le voir même s'ils se sont vus la veille, avant de froncer les sourcils en sentant quelque chose sur le flanc de l'italien. Elle ouvre les yeux qu'elle avait fermé sans même s'en rendre compte avant de soupirer, moue boudeuse collée aux lèvres. Sa main pointe une des armes alors qu'elle grogne à propos de la présence de ces objets au romantisme limité.

-C'est un cadeau dont tu aurais pu te passer. Un cadeau particulièrement moche si tu veux mon avis.

Heureusement les deux horreurs finissent elles aussi avec la veste du loup. Le sourire amusé qu'a affiché la puma en l'entendant parler de la batte de Baseball n'est pas vraiment sincère. Ce qui était une blague lorsqu'elle en a parlé au loup ne doit surtout pas devenir une solution de secours réellement envisageable. Alessandro est capable de contrôle, elle en est certaine même si ce dernier semble craindre le pire. Pourtant il semble faire comme si tout se passait, alors qu'il pense certainement à la lune qui à prit sa place dans le ciel.

Elle fronce les sourcils, cessant de le regarder quand il lui parle de sa robe. Sa main caresse le tissu, le remettant en place, cherchant des soucis dans sa tenue. Alors qu'elle commence a regretter de ne pas avoir eu l'aide d'Amance pour choisir ses vêtements le loup termine sa phrase. Les joues d'Andy prennent une teinte rosée, alors que furibonde elle fixe l'homme. De sa bouche s'échappe un langage fleurit, et pas très charmant envers les italiens en général. Les lèvres d'Alessandro sur les siennes la coupent dans sa logorrhée. Il semblerait que l'homme ait trouvé une solution toute personnelle pour la faire taire.

Alors que ses lèvres commencent à se mouvoir contre celles du loup, celui-ci la repousse. Elle n'a que le temps de voir ses yeux retrouver une teinte plus naturelle, pour comprendre à quel point il est à fleur de peau. Elle s’approche d'Alessandro, main tendue pour le toucher quand ce dernier recule d'un pas, évitant ce contact. La puma ne le quitte pas des yeux, ses lèvres serrées, ne sachant quoi lui dire pour l'aider à aller mieux. Il est en colère, ce sentiment transpire de sa personne, envahissant son odeur habituelle de ses nuances lourdes et oppressantes. Leurs regards se croisent, et elle a la confirmation à cet instant qu'il ne l'a pas repoussée par méchanceté, mais seulement pour la préserver. Le regard de la blonde se fait compréhension, et sa voix tente de retrouver un timbre plus léger.

-J'ai jamais eu ce genre de soucis. Et à vrai dire je ne sais pas vraiment comment je peux t'aider. Mes parents nous ont appris à vivre avec le puma, le laisser prendre les rênes s'il en ressent l'envie.  Le fait de laisser l'autre avoir une place permet d'éviter les conflits selon eux. Après mes vieux sont de vrais babas un peu idéalistes. Le genre à courir à poil dans le désert sur un coup de tête.

Le genre à coller la honte à leurs enfants quand ils se font chopper par la police également. La famille Turing et son taux d'interpellation pour attentat à la pudeur faisait presque oublier aux officiers l'existence de Taylor et de ses activités illicites.

Elle s'éloigne du loup, attrapant d'un geste vif un des bouquets de Wesley qui pourrit lentement dans son vase, avant de jeter les fleurs à la poubelle. De toute façon le professeur continue de lui en offrir régulièrement, un bouquet de plus ou de moins ne va pas faire une grande différence dans ce cas. Elle rince le vase, le remplit d'eau avant de finalement y mettre les fleurs que lui a offert son loup. Son nez en profite au passage pour respirer une nouvelle fois le parfum qui s'en dégage, puis elle met le tout sur la table, désignant de la main un des placards de la cuisine.

-On doit avoir des verres à vin là dedans. Et après on pourrait aller dans ma chambre ou dans le salon. Manger ce que tu as apporté, tenter de goûter au dessert que j'ai essayé de faire, et se faire un film que tu auras choisi. Je sais pas comment t'aider parce que je ne sais pas quel est le soucis que tu as, mais je peut être là. Près de toi, et ne pas te laisser seul avec ça.

Elle passe près du loup, se collant à lui alors qu'elle attrape le dessert qu'elle a passé une partie de l'après midi à confectionner. Son tiramisu ne mérite clairement pas ce nom, et elle comprend pourquoi Wesley l'a charriée à propos de l'horreur rangée dans le réfrigérateur. Téméraire, elle plonge le doigt dans la crème à la texture gélatineuse alors qu'Alessandro revient près d'elle, verres à la main. Son regard lui confirme ce qu'elle sait déjà, ce truc est une horreur. Elle porte le doigt couvert de crème blanchâtre à son nez, cherchant une erreur sur le point olfactif.

Ça ne sent rien du tout, pas même la vanille qu'elle a mit dedans. Sous le regard plein d'encouragements ou de moqueries du loup selon ce qu'on préfère y lire, elle goûte avant de réprimer un haut le cœur quand la nourriture passe dans sa gorge. Elle pose le plat sur le plan de travail, écœurée en se demandant comment elle a pu louper la recette à ce point en suivant les instructions et en se servant d'ingrédients normaux et excellents prit séparément. Elle fronce les sourcils, avant de donner un coup de coude à Alessandro.

-On oublie le dessert. Je t'aime trop pour t'infliger une horreur pareille. Mais si mes colocs te demandent, c'était le meilleur truc que tu as mangé dans toute ta vie.

Bon peut être pas si elle veut pouvoir conserver un minimum de crédibilité. Ses colocs savent que ses talents culinaires sont proches du zéro, si il leur dit ça ils vont flairer l'arnaque.
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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyMer 21 Nov 2018 - 18:51

clickAlessandro & Andy
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che il buono da conoscere. »

Nerveux, je me sens à fleur de peau, loin d’une ambiance de soirée romantique. Je commence à me dire que l’idée était mauvaise. Elle avance pour se serrer à nouveau contre moi, d’instinct je recule. Mon propre geste m’horripile. Je n’aime pas quand je ne gère pas mes réactions. Je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. J’ai un nouveau message. Mes hommes savent qu’il ne faut pas m’ennuyer un soir pareil. Généralement Ryan temporise jusqu’au lendemain quand une crise surgit. C’est peut-être Will’.

La colère me gagne, tournée contre moi. Andy prend un risque non négligeable à m’inviter ce soir. Je ne doute pas que la féline puisse se montrer féroce si elle devait se trouver acculée. Mais la lutte serait inégale. J’excelle dans l’art du combat à mains nues alors qu’elle ne s’est jamais battue, ou peut être lors d’un tirage de chignions ou deux lors de ses années lycée.

Pourquoi l’ai-je embringuée là-dedans ? Cette bella signiora mérite mieux qu’un gangster notoire. Pas que je me dévalorise, mais je crois tenir suffisamment à elle et connaître autant la contrainte qu’est de vivre avec moi, pour vouloir l’épargner d’histoires qui la dépassent, même si ce soir est une réalité qu’elle peut comprendre et tolérer.

Son regard se fait compassion et poignarde mon ego. Je refuse que l’on s’apitoie sur mon sort. Son regard compréhensif me fait autant de bien qu’il me torture. Mon caractère affirmé ne m’aide pas à lâcher du lest. Mais c’est mal connaître signora Turing. Elle avoue son inexpérience des cas comme moi. Sa nature, elle vit avec depuis la naissance. Elle s’est construite autour de sa dualité sous la bienveillance de ses parents.

- Le fait de laisser l'autre avoir une place permet d'éviter les conflits selon eux.

Une place ? Je prends toute la place. C’est presque maladif. Un psychanalyste s’amuserait à m’analyser. Parfois, je me demande si ne n’avait pas un doute sur ce père qui m’a élevé et qui n’était pas le mien. Il l’a fait, car il n’a guère eu le choix. En échange il a eu un travail stable. En échange, il a transporté ce qu’il croyait être de la marchandise de contrebande, mais qui s’est révélé être du Crystal. En échange, il a reçu la mort en prison, car on l’a jugé peu fiable sous la pression des fédéraux. Alors, il se pourrait bien que j’ai essayé de compenser cette présence paternelle qui a tardée à venir.

- Après mes vieux sont de vrais babas un peu idéalistes. Le genre à courir à poil dans le désert sur un coup de tête.
- Leur ragazza a-t-elle récupéré ce gène... libertin ?


Le babillage d’Andy sur ses vieux, m’aide à évacuer cette colère sourde qui me noue le ventre. Elle ne retente pas une approche, attendant que je me recompose une sérénité en s’occupant des fleurs. La maison est inondée de fleurs. Des fleurs... Cela me rappelle quelque chose. Qui m’a parlé de rose récemment ? Will’ ? Non, lui ses bouquets sont fait de bouteilles de bières. La lune perturbe ma concentration et ma mémoire. Cela va bien me revenir. Qui offre des fleurs et que j’avais trouvé le geste étrange?

-On doit avoir des verres à vin là-dedans. Et après on pourrait aller dans ma chambre ou dans le salon. Manger ce que tu as apporté, tenter de goûter au dessert que j'ai essayé de faire, et se faire un film que tu auras choisi.
- Ai tuoi ordini, signora.


Je trouve deux verres à pieds et les pose sur la table de la cuisine. Puis j’attrape l’une des bouteilles de vin que j’ai apportée. C’est un Pergole torte de la cave Montevertine, un Chianti classique. Le prix de la bouteille est indécent, seulement je ne mise pas sur une retraite dorée à financer. J’ai les moyens de me faire plaisir à l’instant T et le prend comme un droit. Comme le disait la mama de mon copain d’enfance : un tient vaut mieux que deux tu l’auras. Le dit copain est maintenant flic, autant dire que nous n’avons pas le même train de vie. Je verse le précieux liquide dans les verres, puis les amène au salon. Andy m’a dit que nous avions la maison pour nous, il sera bien temps de faire un tour dans sa chambre.

- Je sais pas comment t'aider parce que je ne sais pas quel est le souci que tu as, mais je peux être là. Près de toi, et ne pas te laisser seul avec ça.
- Je t’en remercie Andy. Ce n’est pas un état dont je suis fier…


Elle me connaît assez pour savoir comment je prends tout cela. Ma fierté en prend un coup. Mais aux yeux d’une autre surnaturelle, je ne peux guère faire semblant.

Andy se fige, une main tenant la porte du frigo, l’autre qui tâte une sorte d’ectoplasme qui s’avère être le dessert. Je me mords la joue pour ne pas rire. Elle fait des efforts pour me recevoir, mais visiblement Andy est une piètre cuisinière. L’ectoplasme finit sur le plan de travail. Mes joues se crispent, Andy me bourre les côtes.

-On oublie le dessert. Je t'aime trop pour t'infliger une horreur pareille.
- Je suis touché mio amore. Je crois que j’aurais été capable de le manger pour te faire plaisir.
- Mais si mes colocs te demandent, c'était le meilleur truc que tu as mangé dans toute ta vie.
- Oui ! Une tuerie. Euh, tu veux qu’ils pensent que je n’ai aucun palais ? J’en serais très vexé.


Le plat disparaît dans l’évier, pendant que j’ouvre les boîtes que j’ai apportées et qui font également office de plat. Ma faim est aiguisée par la pleine lune. J’apporte une partie au salon, Andy me suit avec le reste. Je lui tends son verre et prends le mien.

- Portons un toast.

Je lève mon verre dans sa direction, elle fait de même.

- A la plus belle fille de Phoenix. A la bella donna qui semble avoir les épaules assez larges pour me supporter et le cran de m’inviter ce soir.

Nos verres tintent alors que nous ne nous quittons pas du regard.

- Je suis touché.

Mes mots sont sincères et vont plus loin que cette soirée. Je suis touché qu’elle reste avec moi malgré tout ce qui nous sépare.

Le vin est une explosion de saveurs. Les 13° de la bouteille ne nous feront pas grand mal, mais la qualité de ce nectar compense largement l’ivresse qui nous est refusée. Je m’assoie sur le canapé et entraîne Andy avec moi. Elle se cale entre mes bras et nous savourons le vin en silence. Je sais qu’occuper mes sens est un bon remède pour le mal qui me ronge à chaque lunaison. J’attrape un pique planté dans un morceau de jambon et une bille de Mozzarella et la mets devant me museau d’Andy. Elle ouvre la bouche et s’avance pour croquer dedans, mais ses dent claquent dans le vide, j’ai escamoté la mini brochette au profit de mes lèvres. Grognements. Un clin d’œil, j’écarte les lèvres. La bille de Mozzarella est coincée entre mes incisives.

« Viens donc la chercher », dit mon regard.


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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyMer 28 Nov 2018 - 18:27

Andy Turing & Alessandro Amaro


QU'EST-CE QUE LE BON SAVOIR




Le plat termine dans l'évier, un coup de jet nettoyant les dégâts alors que ce qui aurait du être un délice part boucher les canalisations. Il faudra qu'elle se lève tôt pour nettoyer tout ça avant le retour de Wesley et Amance, sinon elle risque d'en entendre parler pendant longtemps. Elle soupire de dépit face à son incapacité à préparer quelques chose de mangeable, mais aussi en pensant à ce qu'elle va devoir retirer des tuyaux. Les derniers plats en main, elle suit Alessandro jusqu'au salon, dépose le tout sur la table basse avant de prendre le verre que le loup lui tend.

Elle lève son verre, imitant l'homme alors qu'elle sent ses joues rosir sous les compliments de ce dernier. Le bruit délicat des verres s'entrechoquant, son regard qui ne quitte pas celui de l'homme qui a accepté de passer cette soirée particulière avec elle. Malgré les angoisses et les risques que la belle blonde tout en rondeur dans le ciel implique. Elle se tasse un peu sur elle même en entendant le loup qu'elle pourrait croire baratineur si les battements de son cœur ne confirmaient pas sa sincérité. Elle lui sourit doucement avant de continuer.

-Je suis heureuse que tu ais accepté de venir.

Elle aussi est sincère. Consciente d'avoir forcé la main à Alessandro sur ce coup là. Elle ignore s'il exagère sur le risque prit ce soir, mais elle lui fait confiance. Sa foi en lui et sa capacité à se contrôler sont inébranlables. Et même si elle ne se bat pas comme lui sait le faire, elle sait qu'elle peut se défendre si les choses devaient dégénérer.

Le vin glisse dans sa gorge, diffusant ses arômes dans sa bouche. Elle n'a jamais rien bu de semblable. Dans sa famille le vin n'est sorti que lors des fêtes, et au quotidien ce sont surtout des bouteilles de bières que l'on ouvre. La main de l'homme se pose sur son bras, avant de l'attirer près de lui sur le canapé. Elle ne se fait pas prier, se cale tout contre lui, bien à l'abri dans ses bras, le nez rivé au dessus de son verre pour en découvrir tout les parfums. L'odeur du loup, celle du nectar qu'ils sont en train de déguster, cela lui fait doucement oublier l'astre céleste et ses effets dévastateurs.

Un soupir d'aise lui échappe, puis ses yeux s’écarquillent face à la nourriture postée devant son nez. Elle ferme les yeux, appréciant l'idée avant de finalement avancer la tête, bouche ouverte pour la refermer.

Et là c'est le drame, elle grogne en sentant le vide emplir sa bouche, ses sourcils se fronçant de déception. Elle se tourne vers son amant, prête à lui expliquer que l'on ne joue pas avec la nourriture , mais son regard s'illumine quand il lui fait un clin d’œil, dévoilant la petite coquine coincée entre ses dents. La lueur joueuse qui traverse les yeux d'Alessandro n'est qu'une invitation de plus, et elle pose ses lèvres sur les siennes, sa langue se glissant dans sa bouche pour récupérer la bille de mozzarella. Elle se détache de lui un court instant, avalant la nourriture avant de revenir à l’assaut. Une de ses mains passe sur la nuque de l'homme, l'autre entre leurs deux corps tandis qu'elle grimpe à califourchon sur ses genoux. La main du loup fouille dans ses cheveux blonds, et une sonnerie résonne dans la maison.

Elle geint, se détachant ses lèvres de celles son homme à contre cœur avant de poser son front contre son épaule. Un nouveau soupir et elle relève la tête, son regard croisant celui devenu glace d'Alessandro.

-Faut que j'aille voir, c'est peut être important.

Elle se redresse, sa main caressant une dernière fois celle de l'homme alors qu'elle file vers l'entrée, cherchant son téléphone quelques secondes avant de finalement le trouver au milieu des pétales de roses séchées. Jurant entre ses dents en voyant la petite loupiote verte clignoter, elle attrape le cellulaire.

Deux messages. Amance si elle se fie à la photo qui s'affiche sur l'écran.

"T’es une bombasse. Si il te saute pas dessus en arrivant, je ne comprend pas." 

Bon ça elle a déjà eu l'avis de monsieur, et il semble partagé avec sa colocataire. Le second lui tire un sourire.

"Woh Raymonde tu as le droit de me répondre surtout quand je te dis que t’es canon. Ça se passe comment à la maison ? Tu te souviens du numéro de téléphone pour le centre anti-poison hein?"

Elle ne perd pas de temps à répondre, ses doigts bougeant à grande vitesse sur l'écran de son téléphone, préparant un répartie cinglante destinée à son amie alors qu'elle retourne dans le salon sans regarder ou elle va. C'est justement ça le soucis, elle calcule mal sa manœuvre et c'est dans le mur qu'elle fonce, son front cognant contre entrebâillement de la porte, un cadre représentant la tour Eiffel tombant au sol sous le choc. Elle feule, puis gronde sourdement en voyant de verre fêlé.

Alessandro lui demande si ça va, et elle répond, revancharde en fixant le mur avant de finalement entrer dans le salon.

-Le mur vient de m'attaquer. C'est de la faute d'Amance et de ses messages.

Elle montre son portable, preuve de ce qu'elle vient d'avancer avant de revenir s'installer sur le canapé, finissant d'écrire son message.

"On est tous les deux morts. Empoisonnés par mon excellent tiramisu. Pense aux préservatifs dans ton sac. Ah et ta photo de la grosse tour en ferraille est tombée par terre. Faudra racheter un cadre, et des meilleurs clous."

Dernière relecture et elle envoie le tout avant de mettre son portable sur vibreur pour ne plus être dérangée par cet objet agaçant. Près d'elle, Alessandro et son sourire moqueur lui font bien comprendre qu'il a profité de l'occasion pour lire derrière son épaule. Elle finit par se caler contre lui, vole un nouveau pique avant de se jeter sur son contenu. Une fois sa bouche vidée, elle lance un regard innocent à l'homme.

-Alors on en était où toi et moi ?


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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyMar 4 Déc 2018 - 20:40

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Étrangement, je me sens mal à l’aise. Pendant qu’Andy est en chasse de son téléphone, je regarde autour de moi. L’endroit est atypique. Il y a trop de bouquets de fleurs, à croire que l’un des colocataires d’Andy soit fleuriste et ramène ses invendus à la maison. Si c’est le présent d’un amoureux, il y a faute. En la matière, l’excès est l’ennemi. Une fleur, ou un bouquet s’apprécie dans le geste et l’instant. La répétition ne montre qu’un amour maladroit, débordant et intrusif. « Aime-moi, je suis désespéré » disent ces bouquets. On ne commande pas un sentiment.

Mon téléphone vibre dans la poche de mon pantalon : Will’. Il me rassure sur mes capacités à me contrôler. Il a plus confiance que moi dans mes capacités. La suite de son message me fait froncer les sourcils. La colocataire « bonasse » de sa nana l’a mise dehors pour recevoir son mec.

« … La nana avait peur d’être pas assez bonne pour son mec. Devine ce qu’elle porte ?  Une robe blanche. Me rappelle c’qu’as dit. Elle a tout faux. Le pauvre gars va être obligé de garder ses mains dans les poches.  »

Je jette un œil vers le couloir où Andy est concentrée sur son téléphone. Une fille qui vire ses colocataires et qui porte une robe blanche. Je me retiens d’éclater de rire. Il y a un peu trop de coïncidences. La robe blanche est effectivement un message négatif, mais pas avec Andy. Je sais qu’elle espère bien que je ne garde pas mes mains dans mes poches. Ma puma n’a rien d’une timide communiante. Chez elle, le blanc est la couleur du métal chauffé à blanc justement.  Le message suivant me montre une croupe bien agréable à regarder. Je jette à nouveau un œil à Andy, elle est toujours en train de pianoter sur son téléphone, et me complais à mater la Donna de Will’. Bon choix. Je ne l’ai que de trois-quarts de dos, mais sa position est juste parfaite.

« Et bave pas sur MA nana ! Elle est prise. »
« Elle n’aime que moi :3 »

«  Une chance pour toi que je sois en soirée avec une blonde, plutôt bonasse et diablement sexy en robe blanche. Je vois la dentelle de son soustif en transparence et devine la ficelle de son string. Jolie croupe ton Amance.»

Beacon Hills n’est pas une très grande ville, Je trouve amusant de constater que nos donna se connaissent. Andy revient mais fonce dans le mur. Sa maladresse est parfois ahurissante. Je la prends discrètement en photo pendant qu’elle se penche pour ranger contre le mur le cadre qu’elle vient de faire tomber. Dans le geste, sa robe immaculée remonte à la limite de la décence. J’envoie l’image à Will’ avec un commentaire assorti.

«  Tu peux baver Shepherd, mais moi vivant tu ne la toucheras pas. Ne dit pas à ta nana qu’elle connaît la mienne. Elles finiront bien par nous faire nous rencontrer. On pourra leur jouer un petit sketch pour les affoler. »

J’imagine bien une fausse baston ou quelque chose du genre. Will’ est un alpha, moi un oméga. Nous serions crédibles. Andy prononce le prénom de sa colocataires, validant ainsi ma certitude.

-Alors on en était où toi et moi ?
- Là, je crois.


Mes doigts se sont glissés sous sa robe pendant que mes lèvres ont capturé les siennes.

(…)

L’antipasti n’est plus qu’un souvenir et la deuxième bouteille de vin est aux trois quarts vides. Nous avons migré dans sa chambre. Ici, ce n’est pas les robes blanches qu’il ne faut pas tacher, mais le canapé.

Andy a accepté que je fume dans sa chambre, non pas par bonté d’âme, mais elle ne voulait pas me suivre dehors dans la fraîcheur de la nuit bien entamée, alors qu’elle n’est vêtue que de son seul string. Le seul de ses vêtements que je ne lui ai pas ôté dans mon assaut amoureux. J’avais remis mon boxer, avec l’idée de m’adonner à mon addiction dans le jardin. Sait-on jamais si une voisine ou un voisin insomniaque aurait regardé dans ma direction. Allongé sur son lit, elle, blottie contre moi, ses cheveux éparpillés sur mon torse, je m’applique à faire des ronds de fumée. Nos corps sont encore moites de l’amour. Je devrais être apaisé, pourtant une tension réside dans mon être, comme une boule dure, calée au fond de mon estomac. Je sens l’appel de la lune. J’ai beau m’enivrer de l’odeur de ma sigaretta et du parfum d’Andy, mon instinct est tourné vers l’astre blafard.

L’écran de mon téléphone illumine soudainement la chambre plongée dans la pénombre. Un appel. Il est interrompu au bout de cinq secondes. Suis un silence de cinq secondes, puis à nouveau cinq secondes de vibration. C’est un code pour quand je désire être tranquille et que je ne consulte pas mes messages avec assiduité. Ryan cherche à me joindre à tout prix. C’est suffisamment urgent pour qu’il utilise le code d'urgence, alors que j’ai demandé à ne pas être dérangé.

Andy se fait plus lourde sur mon corps, comme si elle devinait que j’allais répondre et que le moment de quiétude risquait d’être brisé.

- Je dois répondre Andy.

Regard déçu ou inquiet, je ne saurais le dire. Mon regard se tourne vers la fenêtre, le ciel est dégagé. La rue est éclairée par la pleine lune. Merda… Le loup secoue les barreaux de sa prison. Il veut sortir. J’inspire profondément pour refouler ma tension et attrape mon téléphone posé sur la table de nuit.

(…)

La lampe de chevet d’Andy s’est fracassée sur le mur opposé à son lit. Ma main griffue serre compulsivement mon téléphone à la limite de le casser. Ryan vient de m’envoyer une photo, raison de ma fureur soudaine. J’entends une voix mais ne saisis pas les mots, je repousse avec violence la personne qui s’est approchée de moi. Elle heurte le coin d’une armoire. Un gémissement de douleur s’échappe de ses lèvres. J’en éprouve du plaisir. Mes sens se sont amplifiés avec ma transformation.

Punir.

Voici la seule et unique pensée qui m’anime. Mon cœur bat à la chamade et un grondement s’échappe de mes lèvres. L’intruse me parle à nouveau. Je sens une odeur animale, féline… ennemie. Je bondis sur cet adversaire.


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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyLun 10 Déc 2018 - 23:06

Andy Turing & Alessandro Amaro


QU'EST-CE QUE LE BON SAVOIR




Lovée contre son amant, son nez froncé par l'odeur de nicotine qui commence à envahir sa chambre, elle inspire doucement. Sa jolie robe blanche n'est devenue qu'un souvenir lorsqu'ils ont franchit le seuil de sa chambre, et elle tente doucement de reprendre pied, son corps collé à celui d'Alessandro, tout deux encore moites de l'étreinte charnelle qu'ils viennent d'avoir.

Il fume, faisant passer la cigarette d'après sexe de mythe à réalité. Elle l'a laissé faire dans sa chambre, plus décidée à sentir l'odeur du tabac froid dans les jours à venir, que d'aller faire un tour dehors dans une température des plus fraîches. Aucun mot ne vient couper la mélodie jouée par leurs cœurs et leurs respirations. Parfois elle ose un regard vers le loup, celui-ci ne semble pas au maximum de sa forme, mais cela n'a rien de surprenant avec la lune qui orne le ciel. Elle se serre un peu plus contre son corps chaud, ses doigts jouant sur la peau de son homme, mais cet instant de quiétude finit coupé par une vibration. Elle lève un sourcil, cherchant la source de ce bruit avant d’apercevoir l'écran du téléphone du loup qui s'éclaire.

Puis plus rien, une légère pause avant une nouvelle vibration.  Elle colle un peu plus Alessandro alors que le corps de ce dernier se tend tout contre elle. Puis de la bouche de l'homme, la sentence tombe. Il doit répondre.

Elle lève un regard inquiet vers lui, se doutant qu'il doit avoir demandé de la tranquillité pour cette soirée si particulière. Si on le dérange malgré cela, c'est qu'il doit se passer quelque chose de grave.  Pourtant elle se décale légèrement, le laissant attraper son téléphone pour répondre à cet appel des plus urgents, inconsciemment en colère contre la personne qui tente de joindre l'italien avec tant d'insistance.

[...]

Elle fixe le mur sur lequel vient de passer de vie à trépas sa lampe de chevet. Pourtant son attention ne tarde pas à se reposer sur Alessandro, ou plutôt ce qu'il est devenu. Elle s'approche de lui, maudissant cet échange téléphonique qu'il vient d'avoir et qu'elle voit comme seule raison à cette perte de contrôle brutale dont il fait les frais.

-Alessandro. Ça va aller, laisse moi t'aider.

Cette main qu'elle tend au loup est refusée, et elle est repoussée brutalement contre son armoire. Elle s'écroule, main posée sur son front qui vient d'heurter le bois avec force, un gémissement douloureux s'échappant de la barrière de ses lèvres. Au fond d'elle la peur est en train de prendre le pas sur l'inquiétude, qui même si elle est toujours présente ne l'empêche pas de paniquer. Elle se redresse tant bien que mal, effrayée par le grondement qui sort de la bouche d'Alessandro.

Mais cela ne l'empêche pas d'essayer à nouveau de le raisonner, certaine que l'homme qui lui fait face peut reprendre ses droits sur sa part animale.

-Alessandro ! Tu me fais peur, je t'en prie contrôle toi !

C'est comme si elle venait de lui donner le feu vert pour attaquer. Il se tourne vers elle, un regard n'ayant plus grand chose d'humain, griffes et crocs sortis puis se jette sur elle sans crier gare. Par chance, elle arrive à se décaler à temps, l'esquivant, mais elle n'arrive pas à éviter cette main griffue qui se pose sur son bras et la tire vers le loup.  Heureusement pour elle, l’instinct de survie ne tarde pas à faire son apparition, et elle bouge, feulant sous la douleur, son faciès devenant animal à son tour. Ses griffes se fichent dans l'avant bras de son homme, et il rugit en retour.

Sa main le relâche alors que sa jambe se lève, son genou cognant dans l'entrejambe du loup. Ce dernier s'écroule, suffisamment de temps pour qu'elle puisse s'en éloigner et partir en quête de la batte de baseball de son frère qu'elle a emmené avec elle avant de partir de chez ses parents.

Sa main se pose enfin sur l'objet qu'elle arrive à tirer de sous son lit, mais au même instant une main griffue se resserre autour d'une de ses chevilles, la tirant en arrière. Elle s'agrippe à un des pieds du lit, remue pour retrouver sa liberté, mais Alessandro ou ce qu'il en reste est bien trop puissant pour qu'elle puisse continuer à résister plus longtemps. La batte finit récupérée par l'homme et jetée hors de portée avant qu'il ne redresse la puma, une main griffue serrée autour du cou de cette dernière.

Le coup qu'elle lui a porté précédemment ne semble n'avoir eu aucun effet réel si ce n'est le ralentir légèrement et faire augmenter sa colère qui n'avait pas besoin de ça. La blonde feule et gronde, montrant ses crocs mais c'est une pression plus forte que les autres autour de sa gorge qui la fait glapir alors que des larmes font leur apparition aux coins de ses yeux.  Ses deux mains entourent le poignet de l'homme, cherchant à éloigner cette main qui l'étouffe petit à petit. Quelques mots arrivent à quitter sa bouche, sa voix plus fluette que d'habitude, secouée par des sanglots qui commencent à la traverser.

-Aless... Je... Je t'aime mais tu me fais peur.

Ces mots sont on ne peut plus sincères, et elle est sure que malgré son cœur qui bat la chamade et sa respiration qui se fait un peu plus sifflante à chaque fois que la main du loup revient maltraiter sa gorge, cela peut s'entendre. Son regard passe de terrifié à suppliant, ses mains pourtant n’abandonnent par leur lutte, tentant toujours d'éloigner celle d'Alessandro et la douleur qu'elle lui inflige.

Des larmes toujours plus nombreuses s'écoulent de ses yeux rougis qui ont retrouvé leur apparence naturelle. Elles sont nourries par sa terreur et son désarroi, mais aussi par la déception qui naît en elle. Cette promesse que le loup lui a faite et qu'il est en train de ruiner, tentant de la tuer alors qu'il lui a promit de la protéger. Son filtre cerveau-bouche définitivement mit KO, elle laisse échapper le fond de sa pensée, son regard ne lâchant pas celui de son homme.

-Tu as promis... Et moi je t'ai cru, et je continue de le faire. J'ai confiance en toi.

Elle finit par baisser les yeux, ne voulant pas voir son amant la tuer. Elle croit en lui, mais n'est pas assez forte pour le voir perdre ce combat qu'il mène avec son loup. Des sanglots silencieux continuent de traverser son corps, alors que ses lèvres laissent s'échapper un dernier je t'aime muet.

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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyLun 17 Déc 2018 - 21:12

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Un torrent de lave coule dans mes veines, il réchauffe mon corps et mon cœur. Vivant, voilà le sentiment qui m’assaille. Ma transformation décuple mon acuité. Je perçois chaque mouvement autour de moi, du rideau qui se remet en place après l’agitation, au flux poussière qui s’envole du sommet de l’armoire bousculée. J’entends le moindre bruit, la maison qui craque, les insectes qui rampent dans les cloisons, son cœur qui cogne lourdement. Puis viennent les odeurs, un parfum floral par-là, de lessive ici, la sueur acre de la peur devant moi. Fragrance délicate et hautement addictive que celle de la peur. La peur, c’est la vie, car elle fait courir, elle donne des ailes. La peur c’est la mort, car c’est la confrontation avec plus fort que soi.

-Alessandro ! Tu me fais peur, je t'en prie contrôle toi !

Je me retourne vers la délicate proie, lèvres retroussées d’envie et le regard de braise glacée. Je vois la veine de sa tempe battre, la sueur perler sur son front, sa main qui se plaque sur sa poitrine en vain rempart. J’ai ferré une belle biche, la lueur obombrée de la lune agit comme une marée montante sur mon humeur. Quelle sensation exquise de relâcher toutes contraintes, d’ouvrir tous les cadenas de la prison qui m’enferme. L’instinct du prédateur me dicte de bondir. Je lui obéis. La proie se fait rétive et esquive. J’aime quand ce n’est pas aisé, le plaisir n’est que plus grand. Délectable est la résistance qu’il faut briser. Je la retiens, du bout des griffes. Du rouge égaille la pièce, la biche mute en lionne et feule. Je grogne en retour de son salut bestiale et rugis quand ses griffes se plantent dans ma chair.

Une douleur me plie en deux, la félonne à visé bas. Je ne m’attendais pas à une combat dans les règles, mais son geste arrache les derniers tendons de ma raison.

- Ti ucciderò !

Le souffle court, je me redresse, la douleur reflux. La lionne a plongée sous son lit, où je devine qu’elle y trouvera une arme. J’ai attrapé sa cheville, je tire et je tords. Sa résistance est ridicule. Elle a les crocs et les griffes d’une lionne, d’une puma plus exactement, mais le cœur d’un agneau. La féline arme son bras, mais dos au sol, une jambe en l’air, elle n’a pas le recul nécessaire pour frapper efficacement. Je bloque la batte avec une aisance qui la désespère un peu plus. Ce soir, je n’ai que faire d’une arme, c’est avec mes crocs et mes griffes que je veux tuer.

D’un geste brusque, je la ramène à moi et la relève brutalement pour la plaquer contre la cloison. Je n’ai besoin que d’une main pour serrer son cou gracile. Elle hoquette et suffoque. La jolie peau de son visage vire sur un teint cyanosé, son rimmel creuse des torrents noirâtres sur ses joues. De ma main libre, je repousse l’une de ses mèches alors qu’elle tente de me faire lâcher prise. Son cœur joue une délicieuse mélodie. Boum, boum… boum…

Je suis étonné de voir ses traits se modifier, reprendre leurs formes humaines. Son regard n’est qu’épouvante et terreur de voir la faucheuse s’approcher. Quand soudain son regard arrête d’osciller et me fixe.

-Tu as promis...

Souffle-t-elle avec le peu d’air que je permets encore d’entrer dans ses poumons. Une promesse ? Quelle promesse ? Je cherche à me souvenir. La pluie. Je me souviens de la pluie. Un véritable déluge. Je regarde par la fenêtre, le temps est sec. La pluie, une promesse. Je reporte mon regard sur elle, mais ne relâche pas la pression de mes doigts qui bloque sa respiration.

-Et moi je t'ai cru, et je continue de le faire.

Je regarde la batte de base-ball. Il y a quelque chose d’attaché à cet objet, mais quoi ? La pluie, la promesse, la batte ?

- J'ai confiance en toi.

Non, pas une batte, mais un tisonnier. Je revois son geste. J’ouvre une porte, elle m’attaque. Je ressers mon étreinte. Plus d’air ne passe. Elle a fini par baisser les yeux, je sens son corps attiré par le plancher. Ses lèvres bougent. Un mot, simplement mimé.

La cabane perdue dans la montagne où je l’ai sauvé des Mexicains et ma promesse de veiller sur elle. Cela me revient comme un flash brutal. Je lâche ma prise, Andy s’écroule au sol. Je regarde autour de moi, j’ai l’impression de me réveiller d’un cauchemar.

- Que ?

Mon téléphone, le message de Ryan, le camion d’alcool de contrebande qui flambe, cette bande rivale qui tente de s’installer sur mon secteur. Andy !

- Andy !

Je réalise l’horreur de la situation. J’allais la tuer. Elle sanglote à mes pieds. Je m’agenouille, elle trésaille quand je lui touche l’épaule. Elle a peur, non, elle est terrorisée.

- Andy, Madre di Dio ! Perdonami gattino.

Mes gestes sont maladroits. Son cou garde l’empreinte de mes mains, je sens son sang, là où je l’ai blessé, son bras, sa cheville, son front qui a cogné je ne sais où.

- Pardonne-moi. Je suis désolé. Si désolé.

Je me baisse pour capter son regard. Je veux qu’elle voie que le loup est retourné dans sa tanière. Comment je vais pouvoir me regarder dans un miroir maintenant ? J’ai agressé gratuitement la femme que… j’aime ? Je suis un monstre. Je secoue la tête. Je suis un monstre, mais pas celui auquel je pensais. Pas le criminel capable d’abattre de sang-froid un concurrent dans mes affaires, non. J’ai toujours mis un point d’honneur de tuer de sang-froid et pas comme là, avec une sauvagerie que même un simple loup ordinaire n’a pas.

- Pardon.

J’avance doucement mes doigts vers son cou, touche sa chair meurtrie avec délicatesse et aspire sa douleur. J’aimerais pleurer pour lui prouver mon affliction, mais même ça j’en suis incapable. Les secondes s’écoulent entrecoupées de ses sanglots et des perdonami que je répète à l’infini comme si des mots pouvaient effacer mon geste.

Quand sur son cou, il ne reste que l’ombre de mon ignominie, je recule, presque rampant sur le sol, pour m’asseoir sur le sol, le dos au mur, loin d’Andy.

- Je suis un monstre Andy…

Je la regarde, si belle, même avec les yeux gonflés et ses joues maculées de pleurs.  Assassiner Lyly m’avait grillé l’âme. Pourtant j’avais une excuse, piètre excuse d’un choix binaire : elle ou moi. Ce fut moi, car je n’étais pas assuré de ma survie en taule. J’avais la triste expérience de mon padre. Mais là… Andy m’a invité pour m’aider et moi je la…

Je penche la tête entre mes genoux et pose mes mains sur mon crane. Je regarde la poussière sur le sol. J’étais à deux doigts de la tuer. Mon cœur tape fort et je respire par la bouche, j’hyperventile devant ce cauchemar bien réel. Je l’entends bouger, se relever, s’approcher.

- Non Andy !

Je n’ose pas affronter son regard, tant j’ai honte de moi. Il est beau le parrain de Beacon Hills, pas capable de se contrôler.

- Sono un mostro. Je suis un monstre…

Je ne mérite pas l’attention qu’elle me porte, ni son amour. Car c’est bien ce mot qu’elle a prononcé à la dernière seconde. Pas une supplique, pas une injure, mais l’aveu le plus précieux. Quelle est cette sensation ? Ce sentiment ? Mes yeux me piquent et me brûlent. Ma vision se trouble. Mes premières larmes depuis quoi ? Six ans ? Je sens une main se poser sur mon épaule. Sans relever la tête, je l’écarte doucement du revers de la main.

- Je t’ai blessée Andy. Je n’ai pas tenu ma promesse. Tu m’as fait confiance et je t’ai trahie.

Ma voix est à peine un murmure, un soupir. Je me sens misérable comme jamais. J’aimerais accuser l’astre lunaire, mais cela serait bien trop facile. Tous les garous ne tentent pas de tuer celle qu’ils aiment à chaque pleine lune. Andy insiste et se risque à se serrer contre moi. Mes lèvres se tordent d’un sourire, je soupire.

- Le désert de Sonora rend les pumas bien téméraires.

Je glisse mon bras autour de sa taille. Je n’arrive pas à l’éloigner de moi. Cela me fait peur et m’inonde de joie en même temps. Je papillonne des paupières pour virer cette flotte de mes yeux. La dernière fois que quelqu’un m’a vu pleurer c’était à l’enterrement de mon padre, il y a seize ans.


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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyJeu 20 Déc 2018 - 17:51

Andy Turing & Alessandro Amaro


QU'EST-CE QUE LE BON SAVOIR




Elle ferme les yeux, ses poumons tentant une nouvelle fois de se remplir d'air, en vain. Ses jambes se dérobent sous elle quand la poigne autour de sa gorge qui la maintenait debout disparaît. Sanglotante, effondrée à même le sol, elle tente de reprendre sa respiration, mais ses larmes et son état rendent le tout anarchique. Tremblante, elle frissonne en entendant Alessandro prononcer son nom. Terrifiée à l'idée qu'il revienne à la charge.

Elle ne réagit pas quand il se met à son niveau, mais cette main qui frôle sa peau dénudée la fait se refermer sur elle même alors que ses pleurs gagnent en intensité. Choquée, n'osant esquisser un mouvement, elle se replie un peu plus sur elle même, ne prêtant même plus attention aux dires de l'homme. Elle sent encore sa main autour de son cou comme si cette dernière était encore là, en train de l'étouffer. En fait elle se demande si ce n'est pas le cas, si elle n'est pas tout simplement morte.

Osant un regard vers le loup, elle laisse échapper un soupir de soulagement qui se perd entre ses sanglots quand elle voit ses yeux, redevenus humains. Il a réussi à reprendre pied, mais est-ce vraiment durable, ou bien juste une passade ? Elle est trop apeurée pour réussir à contenir ses larmes. Quand la main d'Alessandro s'approche à nouveau, elle se fige un court instant avant de le laisser la toucher, bloquant sa respiration malgré elle quand ses doigts approchent de son cou pour finalement venir se poser sur sa peau.

Elle pleure toujours, tentant de se calmer grâce au son de la voix rassurante de l'homme. Car même après ce qu'il vient de se passer, elle continue de le relier à la protection. Il a réussi à se reprendre, montrant là qu'elle avait raison de lui faire confiance. Même si elle ne parle pas un mot d'italien, elle devine le sens de ses paroles, leur similitude avec ce mot qu'elle connaît, et la délicatesse dont Alessandro fait preuve à son égard finit par l'aider à se calmer. La douleur quant à elle n'est plus qu'un mauvais souvenir. Quand elle tente de redresser la tête pour dévisager son amant, ce dernier s'évade, la fuit pour partir à l'autre bout de la chambre. Tout en lui, sa gestuelle, la difficulté qu'il a à se mouvoir, les mots qu'il a prononcé comme une douce litanie. Tout transpire sa culpabilité.

Le cœur de la puma tente de reprendre un rythme moins saccadé, ses poumons ayant comprit que l'air ne manquait plus essayent eux aussi de retrouver une certaine sérénité, lui donnant une respiration plus calme. La peur laisse place au choc, qui lui s'efface pour donner le premier rôle à l'inquiétude qui est la sienne quand elle entend Alessandro s'autoflageller.

Elle ouvre la bouche, prête à lui dire qu'il a tord, mais les mots restent coincés dans sa gorge. Elle même aurait du mal à y croire au vu de ce qui se passait il y a quelques minutes encore dans cette chambre. Pourtant, hors de question de laisser l'homme se replier sur lui même. Ce serait prendre le risque de le voir disparaître de sa vie, et elle refuse cette idée en bloc. Alors elle bouge, se redresse et pose un pied au sol pour aller le rejoindre. Ne pas le laisser seul.

Il l'entend arriver, lui demande d'arrêter et elle se stoppe dans sa démarche tremblante, le fixant, les mots qui sortent à nouveau de la bouche de l'homme achevant de la décider alors qu'elle fait un nouveau pas dans sa direction, plus assuré cette fois. Les quelques mètres qui les séparent ne sont bien vite plus qu'un souvenir, et sans un mot elle vient poser sa main sur son épaule, se mordant les lèvres quand la main d'Alessandro la repousse en douceur.

Les mots qu'il prononce, si bas qu'elle n'est sûre de ce qu'elle entend que grâce à son ouïe sur-développée. Ses mots lui font mal, plus encore que cette main qui était serrée autour de sa gorge il y a encore peu de temps. Pourtant elle n'ose répliquer, et finalement se laisse glisser au sol avant de venir se coller à lui. Il relève la tête, leurs regards se croisent et il tente un sourire qui ne ressemble pas à grand chose. Andy remarque l'eau qui commence à envahir les yeux du loup, mais préfère ne rien dire. Elle se love contre lui quand il passe son bras autour d'elle, tremblante malgré elle lorsque leurs corps se touchent avant de finalement fermer les yeux.

-Je ...Je suis pas sûre que le désert y soit pour grand chose. J'accuserais plutôt l'Italie sur ce coup.

Elle prend une de ses mains dans la sienne, la serre compulsivement. Elle a peur qu'il décide de ne plus la voir après ce qui vient de se passer. Elle cherche comment le retenir, alors qu'elle vient d'avoir la peur de sa vie. Ses doigts caressent la paume de la main de l'homme, sa bouche forme des mots qu'elle hésite à prononcer réellement, des supplications. Puis elle ouvre les yeux, le fixe, passe sa main libre sur une des joues d'Alessandro avant de se lancer.

-Tu n'es pas un monstre. Tu savais que c'était risqué et je t'ai forcé la main. Parce que je voulais que tu sois avec moi ce soir, je ne voulais pas que tu sois seul. Et je ne veux plus l'être non plus.

Elle tourne la tête, pose sa bouche sur celle du loup avant de changer de trajectoire, ses lèvres caressant sa joue, frôlant l'eau qui s'écoule de ses beaux yeux.

-C'est à mon tour de te faire une promesse. De ne pas te laisser seul. Parce que sinon un jour tu risques de vraiment dérailler, et je ne veux pas laisser ça arriver. Et puis un type que je connais depuis un bail m'a promis de me protéger dans une cabane toute miteuse, je ne peux décemment pas le laisser partir comme ça.

Un rire léger, un peu cassé à cause de sa voix encore fluette lui échappe. Calée contre le loup elle se passe une main sur le visage, essuyant les traces de ses larmes encore fraîches serrant la main du loup contre elle. Ses yeux se ferment, le traumatisme qu'elle vient de subir se transformant doucement en fatigue. Un bâillement lui échappe alors que ses propres ronronnements finissent par la bercer tout comme cette main qui joue avec ses cheveux. Sa tête finit par tomber sur l'épaule de son homme, et elle se laisse glisser dans les bras de Morphée. Rassurée de le savoir près d'elle.

[...]

Elle a froid. Aussi glacée que les yeux qui la fixent. Elle sanglote doucement, cherchant la chaleur, en vain. Sa respiration se fait plus sifflante et la panique la gagne.

Puis il est là, un peu de chaleur et de douceur tout contre elle. Ses yeux s’écarquillent alors qu'elle tente de revenir de ce mauvais rêve. La couette posée sur eux lui fait comprendre qu'elle est de retour dans son lit. Elle se tourne, cherche un peu plus de contact avant de se caler contre Alessandro, son nez profondément enfoui contre son torse, ses yeux se refermant alors qu'elle se gorge de son odeur et de sa voix rassurante.


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MessageSujet: Re: Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella   Che il buono da conoscere || Feat Andy mia Bella EmptyMer 26 Déc 2018 - 18:00

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Gattino mio…

Déchu sur le sol de sa chambre, le roi sicilien revêt les haillons du fou après la crise. Un maelström de sentiments m’assaille, puissants, contradictoires, effrayants. J’ai manqué de tuer Andy, manqué à ma promesse de la protéger, manqué de perdre les lambeaux de mon humanité. Il s’en est fallu de peu, seul un minuscule petit mot m’a arrêté. Un sentiment qui a fait flancher le loup. Il a vu dans ses yeux un amour qu’on ne lui a jamais offert. Will’ disait donc vrai, seulement ce sentiment ne s’invente pas, ne se force pas.

Je la repousse doucement, me considérant indigne d’elle, mais ses doigts s’aventurent sur ma peau, me tirant des frissons que je ne sais pas définir. Jusque-là, mon monde était assez simple et se résumait à un mot : contrôle. Contrôle des autres, du loup, de mes émotions, de ma vie. Les rênes m’ont échappé des mains. J’ai perdu la maîtrise du loup et celle de mon cœur. Andy m’affirme qu’elle connaissait le risque. Elle me parle de solitude à combler. Mon cœur bat un rythme lourd et puissant. J’ai peur, de la suite, des conséquences, des risques, de la vie qui vous ravie ce que vous avez de plus cher.

Andy s’approche, doucement, cherchant mon approbation. Je n’arrive pas à lever les yeux vers elle. Pleurer est pour moi un signe de faiblesse, une honte. Seulement ses lèvres n’ont cure de tout cela et viennent se poser sur les miennes. Le baiser est mouillé, chaste, puis elle dévie sur ma joue râpeuse d’une barbe naissante.

-C'est à mon tour de te faire une promesse. De ne pas te laisser seul. Parce que sinon un jour tu risques de vraiment dérailler, et je ne veux pas laisser ça arriver. Et puis un type que je connais depuis un bail m'a promis de me protéger dans une cabane toute miteuse, je ne peux décemment pas le laisser partir comme ça.

Je soupire, incapable de parler. La langue collée à mon palais, une boule au font de la gorge. La pulpe de ses doigts sur ma peau, son nez qui frotte le mien, ses câlins de chat avec son front qui me pousse doucement. Andy m’apprivoise, moi et le fauve qui est tapi au fond de moi. La colère est éteinte, la violence qui l’accompagne aussi. Ses ronronnements m’apaisent. Je la serre plus fortement contre moi.

Chaleur contre chaleur, le temps passe, mes yeux s’assèchent. Alors qu’Andy bascule dans le sommeil, je m’astreins à revivre cette soirée. Je visualise le facteur qui a déclenché mon dérapage. Avec le recul, j’en saisis toute l’insignifiance. J’ai réagi comme un bambino à qui on pique son jouet. Répression il doit y avoir, répression il y aura, mais cela ne justifie pas de casser une lampe et d’égorger la personne qui se trouve près de moi à cet instant-là.

Andy dort, je la porte jusqu’au lit sans la réveiller, la couvre et dégage une mèche de ses cheveux de son visage. Je regarde le désordre autour de moi et secoue la tête. Je ramasse les débris et vais les jeter à la cuisine. Les reliefs de notre repas me culpabilisent. J’ai gâché la soirée. À la salle de bain, je me lave le visage à l’eau froide et me scrute dans le miroir.

- Où es-tu le monstre ?

Mes yeux s’illuminent d’un bleu étincelant alors que mes crocs sortent de mes lèvres. Je toise le loup, il me rend mon regard. Je n’y trouve plus cette fureur que je lui ai toujours connue. Il reste sauvage, mais sa violence semble cette atténuée, comme étouffée par un sentiment bien plus fort, plus chaud.

J’ai deux choix qui s’offrent à moi : partir sur le champ, ou rester. Qu’est-ce que je souhaite ?

(…)

Andy dort d’un sommeil agité, callée contre moi. Je n’arrive pas à fermer les yeux, bien incapable de dormir avec mes pensées qui s’agitent autant. Elle se réveille à moitié, se retourne et vient se nicher contre moi.

- Gattino mio… Sono innamorato di te.

Je la berce de mes mots et finis par m’endormir à mon tour en paix avec mon loup.


RP terminé.


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