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 Timon et Pumbaa | feat Dick

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Willem Shepherd

Willem Shepherd


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MessageSujet: Timon et Pumbaa | feat Dick   Timon et Pumbaa | feat Dick EmptyLun 29 Avr 2019 - 22:11





Feat :
Dick


Timon et Pumbaa


Lorsque je me pointe au poulailler comme le nomme Alessandro, je trouve que cela sent plus le fauve que le gallinacé. Les locaux sont trop petits pour le nombre que nous sommes et à part faire un courant d’air qui fait voler tous les procès-verbaux, il n’y a pas d’autre choix que de prendre une grande inspiration puis se faire aux remugles du bureau. Je claque une bise à Betty à l’accueil. Je la rassure sur le contrôle de son fils. Son môme n’est pas une lumière, mais il y a mis du sien. J’ai été indulgent sur la note. J’espère que cela le motivera et se dire que le travail paie.

Stilinski braille dans son bocal. Je ne sais pas ce qu’a le shérif en ce moment, mais il aboie pire qu’un bouledogue. D’ailleurs j’ai remarqué que son fils ne traîne plus ici comme avant. J’ai ouï dire que son fils songeait à faire l’école du FBI qui se trouve sur la côte est. Cela explique peut-être son irritabilité. J’attrape mon mug à l’effigie de Dingo et me sers une bonne dose de goudron à la cafetière. Je fais un signe au nouveau qui est juste à côté. Avant que Turner arrive, cette table servait de tout, mais pas de bureau. Carter sort des w.c. en pétant.

- T’aurais pu lâcher ta caisse dans les chiottes !
- Ils sentent la rose Shepherd.


J’ai un regard navré pour Turner, je ne suis pas un parangon de bienséance, mais il y a un minimum de savoir-vivre en communauté. Et n’en déplaise à Carter, ses pets sentent la merde faisandée et l’ulcère à l’estomac. Je vais m’installer dans le petit bureau que j’ai hérité grâce au fait que parfois, je dois pouvoir échanger en toute discrétion avec les victimes que je reçois. Quand j’ouvre la porte de mon « bureau », une odeur de fauve m’assaille, mais c’est la mienne, donc ça va. J’ai quelques dossiers sur des voisinages houleux. Je me souviens du cas où j’avais emmené mon cousin, Tobias. La dispute entre les familles s’était réglée, par contre cela avait mal fini avec Tobias qui avait fugué deux jours entiers. Je soupire, si les pleines lunes sont moins fastidieuses avec lui, c'est-à-dire sans chaîne, cela reste souvent pénible. Je bâille et sirote mon café. Je note les visites à prévoir. Il faut que j’aille tâter le terrain, voir si je me pointe à l’improviste ou si au contraire il est nécessaire de prendre rendez-vous. Les gens sont différents, les approches de médiations doivent s’adapter en conséquence. J’ouvre un tiroir, puis un autre. Je cherche dans le classeur métallique.

- Où est mon paquet de biscuits ?

Je retourne le moindre recoin de la pièce, jusqu’à tomber sur la poubelle. Le paquet vide côtoie des feuilles froissées. Je fronce les sourcils et tente de me rappeler si c’est moi qui ai mangé les derniers biscuits. Je ne me souviens pas. Quelqu’un les a mangés à ma place, le bureau n’est jamais fermé à clé. Le shérif arrive à ce moment-là.

- C’est un drame ! Un meurtre !
- Qui est mort ?
- Mes petits beurres.


Je désigne la poubelle et son cadavre.

- Shepherd ! Arrêtez de faire l’idiot, j’ai une affaire à vous confier. Je vais coller quelqu’un avec vous, ça vaut peut-être mieux.
- Hein ? Et pour mon paquet de biscuit ? Il faut retrouver le coupable !
- Shepherd ! Dans mon bureau !


(…)

Je patiente en regardant les autres à travers les persiennes du bureau du shérif. J’ai l’impression qu’il est en train de faire une plouf parmi les policiers présents pour savoir qui il colle avec moi. Puis je percute. S’il veut m’adjoindre un policier, c’est qu’il estime qu’il y a du danger. Quelle mission veut-il me confier ? Et s’il me mettait mon voleur de biscuit en coéquipier ?! Stilinski finit par revenir avec le bleu. Il a une bonne tête le bleu. Pourtant quand il entre dans le bureau je le renifle pour voir s’il sent le petit-beurre.

- Shepherd ! Soyez avec nous !
- Et avec votre esprit amen. Euh oui pardon, je suis là. Bien là !


Je tape sur mon torse du plat de la main, le shérif colle la sienne sur son visage comme harassé de fatigue. Et si c’était lui qui m’avait boulotté mes gâteaux ? Turner ne sent pas le petit-beurre. Enfin si, mais pas celui de ma marque préférée.

- On nous a signalé deux bandes rivales qui se mènent la vie dure dans les quartiers nord. Shepherd tentez de m’arranger ça à l’amiable. Mais comme ce sont des durs à cuire, l’agent Turner vous accompagne.

Mais il sait que je suis un loup alpha, s’pas quelques guignols qui vont pouvoir avoir le dessus sur…

(…)

Turner n’a pas encore de voiture de service, car il n’a pas encore été dûment affecté avec un partenaire. Puis y a Baby chérie ! C’est non sans fierté que je présente l’agent Turner à Baby.

- C’est une Impala modèle 1967, pièces d’origine.



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MessageSujet: Re: Timon et Pumbaa | feat Dick   Timon et Pumbaa | feat Dick EmptyMar 30 Avr 2019 - 16:26




 


 

Timon et Pumbaa
FT Willem Shepherd


 
 

 

-Espèce d'abruti fini ! Où t'as vu qu'on louchait en conduisant !
-Tu mens ! Je kiffais avec Lenny ! Menteuse ! Menteuse !
-Tu louchais comme un crétin en braillant.

Deux regards se défient. Azur contre chocolat. Parfois, souvent même, Dick à l’impression de se retrouver face à son ex-femme quand il se dispute avec sa fille. Il continue, un peu penaud, tentant un dernier argument.

-Jo fait pas ta chieuse. Même Bob a aimé.

Il donne un coup dans la peluche Bob l'éponge accrochée au rétroviseur intérieur de la Ford pour appuyer ses dires. Sa gamine attrape son sac, soupire puis ouvre la portière pour aller rejoindre le lycée. Son père la fixe alors qu'elle sort de la voiture, avant de réagir face à ce qui est en train de se passer.

-Je veux mon bisou !

C'est un véritable cri du cœur qui se fait entendre, pourtant la rouquine s'éloigne. La tristesse s'installe dans les yeux du flic, pour finalement laisser place à la joie quand sa môme revient en courant et pose ses lèvres sur sa joue.

[...]

Sa bouche relâche son crayon quand Shepherd passe près de lui pour se servir une tasse de café. Il répond au geste de la main de l'homme, un sourire amusé face au Dingo qui orne la tasse de son presque collègue. Il s'est senti moins seul avec sa tasse Powerpuff Girls quand il a repéré celle de Shepherd au milieu des autres. Sur le point de se remettre à l'œuvre, il fronce les sourcils quand une vague malodorante lui parvient. Ce fumier de Carter s'est encore amusé à parfumer les environs version fleur d'anus numéro 5. Ce type est antipathique, presque autant que le médiateur à l'air agréable. Lors du premier jour de Richard dans le poste de police, il est venu le voir. Pour se vanter principalement. D'une carrière soit disant exemplaire dans les forces de l'ordre et de savoir tirer aussi bien que Lucky Luke. Il n'a pas bronché, ne comprenant pas quand le canadien lui a dit que dans ce cas il plaignait sa femme. Dans le doute l'idiot a comprit qu'il s'agissait là d'une moquerie, et depuis s'amuse en dégazant à chaque fois qu'il sort des WC.

Il décide de fermer les yeux sur cet affront, se remet au boulot. Cette pile de paperasse est interminable, et le shérif lui a refusé l'enquête sur laquelle il avait des vues. Le forçant de ce fait à la mener en cachette et sans autorisation. Chez lui quand il en a le temps, il reprend ses recherches, ajoute la moindre des informations qu'il parvient à dégoter au dossier Amaro qu'il a commencé à constituer.

Un de ses collègues passe près de lui, ajoute sa pierre à l'édifice, collant une pile de papiers sur le bureau du canadien. Sa seule distraction, le chat est venu lui rendre visite plus tôt dans la journée. Il l'a caressé, partagé un peu de ses chimichangas maison avec lui. Enfin elle, il a prit le temps de constater une absence de testicules sur l'animal. Puis la minette couleur nuit est partie aussi vite qu'elle était arrivée, se contentant de donner un coup de langue sur la joue du flic en guise d'au revoir.

Il sursaute quand une main s'abat près de la paperasse. Puis lève les yeux vers le shérif quand ce dernier lui ordonne de le suivre dans son bureau. S'il a apprit pour l'enquête sur le double homicide, le bureau va aussi devenir le tombeau de Dick. Pourtant le canadien se redresse, suit son supérieur, un air de caribou battu collé au visage.

[...]

Le shérif ne l'a pas grillé, et même mieux il l'envoie en escorte avec Shepherd. Dehors sur le parking, il est prêt à se diriger vers sa voiture quand le médiateur se stoppe devant une automobile qui semble sortir du garage d'un collectionneur. Il entend la fierté de l'homme quand il lui présente son petit bijou. Une vraie merveille, pas besoin de s'y connaître en voiture pour l'apprécier. Il tend la main, hésite un peu avant de poser sa main sur la carrosserie noire qui brille sous le soleil, encouragé par le regard que pose son collègue du jour sur lui.

-Ça c'est la classe.

C'est sûr que comparé à sa Ford familiale grise qui trône non loin de là c'est autre chose. Un sacré changement de catégorie. Il lève les yeux vers le propriétaire de cette beauté, un sourire un peu gamin agrafé au visage.

[...]

L'intérieur est aussi classe que le reste. Ceinture attachée, fesses posées sur le siège passager avant, Dick regarde partout autour de lui. Une voiture sans foutoir dedans, il avait fini par croire que cela n'existait plus. Du vieux rock en fond sonore, suffisamment bas pour qu'il puisse discuter avec le médiateur. C'est juste parfait. A voir le grand sourire de son voisin ce sentiment semble être partagé. Il finit par se tourner vers lui.

-Au fait je m’appelle Richard. En étant flic on oublierait presque qu'on a aussi des prénoms. Mais tu peux aussi m'appeler Dick.

Il s'était juré de rester sur ces gardes dans cette ville, ne pas se dévoiler plus que nécessaire, mais il a le sentiment que le gars près de lui n'est pas bien méchant. Sans doute un type gentil comme lui, pas le genre à fréquenter la pègre.





 

     

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MessageSujet: Re: Timon et Pumbaa | feat Dick   Timon et Pumbaa | feat Dick EmptyLun 6 Mai 2019 - 14:11





Feat :
Dick


Timon et Pumbaa


Turner hésite devant Baby. Elle brille, je l’ai lustrée hier. Beaucoup y voient une monomanie de maniaque, mais il y a une raison de survie derrière mes soins amoureux envers ma voiture : la qualité de l’acier utilisé pour la construire. Je reconnais que si c’est une très belle mécanique, les constructeurs automobiles ont fait bien des progrès dans les matériaux. Sans une attention rigoureuse, la carrosserie de Baby se piquerait de rouille, la lèpre des voitures.

-Ça, c'est la classe.

L’affirmation de Turner est sincère, j’en suis heureux, car je passe toujours pour un grand bêta avec ma caisse. Les gens ne comprennent rien et surtout pas l’attachement à un objet. Aux Etats-Unis, c’est la loi du non-attachement, un reliquat des pionniers qui ont eu l’habitude de bouger légers et de ne rien posséder de manière durable.



Une fois installés, j’enclenche l’autoradio à cassette. Un bon vieux Thunderstruck jaillit des deux enceintes sur les côtés. Je baisse le son pour que nous puissions parler.

-Au fait, je m’appelle Richard. En étant flic, on oublierait presque qu'on a aussi des prénoms. Mais tu peux aussi m'appeler Dick.
- Tu as raison Dick, moi c’est Willem. Donc, va pour Will’. Le shérif ne nous appelle que par nos noms de famille. Tu me diras, le jour où il m’appellera Willem, je crois que je flipperais grave.


Je fais une grimace explicite qui fait sourire mon collègue. Je tourne la clé dans le contact, le moteur démarre dans un ronronnement grave typique des anciennes voitures. J’enclenche une vitesse, car évidemment la boîte n’est pas automatique et je m’insère dans la circulation. La journée est belle, nous roulons fenêtres ouvertes. Je remets un peu de son, j’aime trop cette musique. J’oscille la tête comme un pigeon au rythme de la chanson et chantonne le refrain.

Could I come again please
Yeah the ladies were too kind
You've been, thunderstruck
Thunderstruck, thunderstruck, thunderstruck, yeah
I was shaking at kness
Could I come again please
Thunderstruck, thunderstruck
Thunderstruck, thunderstruck


Lunettes de soleil collées sur le nez, bras à la portière, je me sens libre. Loin du brouhaha du lycée et de la moiteur du poste de police. Je pourrais rouler ainsi des heures et mon compagnon de voyage se prête à cette chevauchée. Je tourne la tête vers lui, il me renvoie un sourire heureux. Je ne le connais pas, mais j’ai le sentiment que c’est un type simple, pas sophistiqué comme l’est Aless’. Dick me paraît être le bon pote, toujours prêt à donner un coup de main quitte à se salir les mains de cambouis et un compagnon idéal pour partager quelques bières sous la clarté de la lune. Et pour ne rien gâcher, il semble avoir un humour au niveau du mien.

- Je te présente un peu la ville, je ne sais pas si les autres l’ont fait.

Je fais un détour et lui montre ce que je connais des coins qui peuvent intéresser un flic. Alors que nous contournons l’arrière du lycée, du côté des installations sportives, je lui explique quelques arrangements que j’ai avec des jeunes du quartier en accord avec le principal du lycée. Je me souviens de Cassian, ce prof de sport reparti aussi vite qu’il était arrivé qui avait pris à partie la bande de Timothée.

- Il y a une bande du quartier Est, le style à zoner et à se gonfler comme des coqs. Mais ce ne sont que des mômes mal encadrés par des familles en déroute. La rue est leur maison, mais quand tu creuses ce sont de bons gars.

Justement quand on parle des loups, ils sortent du bois, ou plus exactement d’une petite impasse. Je klaxonne et sors la main par la fenêtre pour les saluer. Ça répond avec leur signe de ralliement : un OK formé avec le pouce et l’annulaire. Je me gare à leur hauteur.

- Ça farte ?
- M’sieur Shepherd, ça s’dit plus.
- Ça devrait. Je vous présente un nouveau poulet, Richard Turner. Soyez gentils avec lui, c'est mon pote.


Regards en croix, méfiance et plissements de front.

- Les basketteurs polis disent : bonjour monsieur l’agent de police.
- …
- S’ils veulent encore pouvoir utiliser le terrain qui est normalement réservé aux lycéens…

- Whesh M’sieur l’agent.
- Yo le flic !
- Vous courez vite M’sieur le policier ?


Dick est salué à la manière que je leur ai enseignée, ils plient, mais ne rompt pas. C’est le mantra des Shepherd, ou comment survivre intelligemment.

- Dick, je te présente Timothée. C’est lui qui faut baffer quand la bande fait des bêtises.
- Mais M’sieur !
- À sa droite, voilà Malone à l’estomac sans fin.
- Yep !
- À côté c’est Damian toujours souriant.
- S’naze m’sieur…
- Et là c’est Keith, Junior et Odell.


Les jeunes font un signe de la main. Ils jaugent le flic et évaluent la marge de manœuvre qu’ils auront avec lui. Une dernière salutation et je redémarre.

- Ils sont connus pour des menus larcins, des vols sur les étals. J’essaye à les contenir à ça et qu’ils n’aillent pas nager dans des eaux plus troubles.

Comme celles d’Alessandro. Là, ils seraient vraiment foutus à vie. Le milieu de l’Italien est du genre sans retour possible. Je tais ce que je sais de l’Italien. J’ai conscience que mon silence me fait complice, toutefois Aless’ a la finesse de ne me laisser aucune preuve formelle de son activité. Cela m’aide à tourner le regard. Lui, comme les jeunes que nous venons de quitter, n’a pas eu le choix. Il s’est adapté et a fait avec les cartes qui lui ont été distribuées, comme nous faisons tous. Tout le monde ne naît pas du bon côté, si je n’approuve pas ses actions, je ne le blâme pourtant pas. Je ne pourrais pas faire un bon flic, car j’adapterais la loi à la réalité de la vie.

- Pour leur garder un peu de sociabilité, je me suis arrangé à ce qu’ils puissent jouer sur le terrain de basket du lycée en dehors des heures de classe et à la condition qu’ils se tiennent tranquilles. Je fais parfois quelques matches avec eux. Si cela te dit de nous rejoindre de temps à autre. En civil bien entendu.

Je fais un clin d’œil à Dick en lorgnant sur son uniforme. J’ai le sentiment que c’est un bon flic. Personne au poste ne connaît la raison qui lui a fait quitter son poste à Sacramento, mais l’envie de prendre l’air, comme je lui ai entendu dire est fausse. Ce métier est rude, pourtant Dick me semble être un flic de terrain. J’espère pour lui que Stilinski le décollera de la porte des chiottes.

Je reviens sur l’itinéraire qui nous mène à notre mission et bifurque vers le nord. Le paysage urbain change pour des maisons aux jardins en friche et aux voitures sur cale. Des désœuvrés, le cul posé sur des coffres de voiture, nous regardent passer. Ça grimace à la vue de l’uniforme de Dick. Je ne suis pas certain de la bonne idée de me coller un flic en tenue pour cette mission de médiation. L’ambiance est électrique, cela se voit à ceux qui traînent et ceux qui devraient être dehors comme les mères de famille et leurs enfants, mais qui brillent par leur absence. Je baisse le son de l’autoradio. Le rock n’a pas sa préférence ici où le RnB prédomine.

Je vois filer un veilleur à vingt mètres sur la droite. Je me tourne vers Dick, il hoche imperceptiblement de la tête. Ses traits ont changé, il a compris qu’il mettait les pieds dans un quartier difficile et que son uniforme rimait un peu avec cible.

- J’ai un gilet pare-balles de la police dans le coffre si tu veux. Moi, je ne risque rien, ils savent que je ne suis pas flic. Je ne l’ai jamais porté.

Je stoppe cinquante mètres plus loin devant une bande d’adolescents. De la racaille en devenir, mais pas encore perdue. Je descends de la voiture et vais les voir. Je montre un billet de dix dollars que je coince dans le couvercle de la poubelle qui est juste à côté.

- Son jumeau le rejoindra, si quand je reviens, Baby n’a aucune poussière ni la moindre mini rayure.

Cela me jauge, crispe des mâchoires. Pas un mot n’est prononcé, on ne traite pas avec les blancs. Ce quartier est un ghetto black. Je fais un petit salut et entraîne Dick avec moi dans une rue perpendiculaire où je pense trouver l’une des factions rivales. Celle qui sait que je suis là avec un flic. J'ai un mauvais pressentiment. Ça pue le violence contenue. Je ne sais pas pourquoi ça chauffe, mais quelque chose me dit que personne n'est ravi que l'on vienne interférer.



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MessageSujet: Re: Timon et Pumbaa | feat Dick   Timon et Pumbaa | feat Dick EmptyDim 12 Mai 2019 - 13:54




 


 

Timon et Pumbaa
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Il ne cherche pas à dissimuler son sourire quand Will lui dit que si un jour le shérif venait à l’appeler par son prénom il serait choqué. Chez les flics c'est un fonctionnement logique, on s'y fait avec les années. Son premier job dans les forces de l'ordre, à Vancouver avec son père en supérieur hiérarchique direct. Il n'a jamais appelé son fils par son prénom pendant toutes ces années, une seule exception venant briser cette sacro-sainte règle : La fois où Dick a été dans un sale état suite à une mission d’infiltration qui avait mal tourné. Il avait été découvert, et avait écopé de trois coups de couteau et un passage à tabac en règle avant d'être secouru par les collègues. Une leçon sur la prudence et la fragilité de la vie. La panique de son paternel et les liens du sang avaient alors prit le dessus sur tout le reste.

Son collègue fredonne sur un air connu d'AC/DC, puis se donne la mission de guide, faisant un détour pour lui montrer quelques coins qui pourraient devenir explosifs s'ils étaient laissés à l'abandon. Un quartier populaire, le même genre que celui où Dick a vécu pendant plus de trente ans. Des gamins qui souvent désœuvrés et lâchés dans la nature par des parents dépassés pourraient risquer de mal tourner.

La voiture se stoppe quand un groupe sort d'une ruelle. Les jeunes se montrent respectueux. Sans toutefois oublier de noter la ringardise des propos de Willem. Le flic sourit avant de remuer la main en guise de salut quand son nouvel ami le présente. Bon au vu des réactions des mômes, il vient de se prendre un bide. Les flics sont rarement vus comme des types sympas dans ce genre de quartier. Will relance, puis sort la carte du chantage face au manque de réaction de la part des jeunes. Ils ont l'air d'avoir le même âge que Joanie à quelques années près. Dick se penche en avant, sourire aux lèvres alors que sa tête apparaît près de celle de son collègue.

-Salut les djeuns.

Il récolte des sourires moqueurs, l’appellation utilisée datant elle aussi de quelques décennies. Ce qui était à la mode il y a vingt ans ne l'est plus du tout. Will présente les mômes, des touches humoristiques rendant la scène plus drôle, faisant réagir les marmots soit fiers, soit outrés par les dires du médiateur. Un dernier signe de la main accompagne un nouveau sourire alors que la voiture redémarre, les emmenant vers l'endroit où le shérif les envoie. Will parle des gamins qu'ils viennent de laisser, un peu paumés, mais avec un bon fond. De ce qu'il a réussi à obtenir pour eux. Dick baisse les yeux vers son uniforme quand Willem parle basket. Il rend son clin d’œil à son compagnon, puis soupire.

-Un flic en tenue dans un quartier de ce genre, c'est pas ce qu'il y a de plus cool. J'ai grandit dans un endroit comme celui-ci, mon père était le seul flic habitant notre rue. Respecté car il savait séparer boulot et vie privée. Un match de temps en temps me tenterait bien.

Qui sait ?  Il pourrait même en profiter pour emmener Troy. Neuf ans ce n'est pas bien vieux, mais le gosse est persuadé d'être déjà un jeune homme. Toujours prêt à vouloir se la jouer gros dur, traîner avec des gamins plus vieux que lui. Cela le sortirait de sa chambre et il arrêterait sans doute de coller sa sœur quelques instants, offrant ainsi un peu de répit à cette dernière.

Changement de quartier mais aussi d'ambiance. Des voitures sans pneus, des mômes trop jeunes avec des clopes collées au bec. Les regards que posent les racailles collées à leur barres d'immeubles n'ont rien de doux. Surtout quand ils repèrent le flic en uniforme sur le siège passager. Il sait qu'ici ils vont trouver autre chose que des gentils basketteurs qui piquent sur les étals de temps en temps. C'est un coin où être flic c'est avoir un cible collée sur le front, dans les vestes de sport et les jeans trop larges se planquent des armes. Dans les esprits règne une haine envers toute autorité venant de l'extérieur. Le bide de Dick se serre, il lève les yeux vers Will quand ce dernier lui propose de prendre le pare balle qu'il a avec lui. Cette chose est une véritable invitation à en découdre, presque une autorisation pour sortir les armes, et à jouer la carte de la violence. Mais ne pas en porter c'est aussi prendre un risque que Dick refuse d'imaginer. Ses gosses n'ont que lui. Pour eux il a du apprendre à faire son job d'une façon différente, penser au pire devient une habitude. La prudence une amie. Il ne sait pas ce qui peut se passer quand il commence son service. Un drame ne prévient jamais avant d'arriver. Il se contente d'hocher la tête, son visage devenant professionnel, peu avenant. Masque sombre de celui qui ne veut pas dévoiler ses failles. Il a vu un gars se barrer en courant quand il sont arrivés. Leur présence sera connue de tous dans quelques minutes si ce n'est pas déjà fait.

Il sort de la voiture quand Willem se gare, se dirige vers le coffre, passe le pare-balle qui s'y trouve. Quand Willem le rejoint, il ne perd pas de temps à le suivre, démarche martiale de celui qui sait ce qu'il a à faire si la situation venait à déraper. Un dernier regard pour la voiture qui les attend sagement, il s'engouffre dans une rue à la suite de son nouvel ami. Aucun mot n'est prononcé. Le numéro du flic sympa est fini, il n'y a plus de place pour l'hésitation et la rigolade.

Ils n'ont pas à chercher longtemps pour tomber sur la première bande. En conflit avec une autre, le shérif à décidé de jouer la carte de la médiation pour tenter de calmer cette situation qui risque de devenir explosive si on laisse l'escalade de la violence se mettre en place.

Il laisse Willem parler, la médiation ce n'est pas son job. Pour ce genre de chose il faut avoir l'esprit pratique et une dose d'empathie suffisante pour tenter de trouver la meilleure des solutions. Un compromis qui doit mettre tout le monde d'accord, forçant les différents protagonistes à laisser de côté certaines de leurs demandes pour que les soucis se tassent. Les forces de l'ordre en tant que telles sont là pour agir si ça ne fonctionne pas, sévir. La répression directe n'est pas une bonne solution, elle ne sert qu'à créer de nouvelles tensions sur le long terme.

Sauf que dans le cas précis la discussion ne semble pas être une bonne chose dans l'esprit de ceux qui leurs font face. Certains d'être dans leur bon droit, ils se contentent de la jouer mâle alpha, faisant la sourde oreille face aux propos du médiateur. Le ton monte, un peu trop vite. Richard se tend, prêt à réagir, avant de finalement se jeter sur un des gars quand il aperçoit l'éclat d'une arme blanche qu'on s'apprête à sortir d'une poche. Il bondit, prêt à protéger Will. Sa jambe droite se dresse, frappe dans un coup de pied rapide et sec l'omoplate de celui qui a trouvé judicieux de sortir une arme. La racaille cogne contre un mur, la lame chute au sol. Dick pose son pied dessus, la rendant inaccessible.

-Toi le keuf j'vais t'crever !

Peu chamboulé par cette déclaration de haine, il attrape celui qu'il vient d'envoyer voler, le coinçant dans une clé plus humiliante que douloureuse, la joue du voyou collée au sol sur le goudron crasseux.

-On est pas venus pour que les choses tournent ainsi. Le mieux serait que tout le monde retrouve son calme et que vous écoutiez monsieur Shepherd.

Le ton utilisé est calme mais transpire l'autorité.

-S'pèce de bâtard, relâche le !

Dick redresse la tête quand une nouvelle flopée d'injures se fait entendre. Il croise le regard surpris de son collègue qui semble être lui aussi abasourdi par la vitesse avec laquelle cette situation a dégénéré. Richard blêmit, resserre sa prise sans le vouloir en voyant un nouveau danger se profiler.

-Will derrière toi !





   

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MessageSujet: Re: Timon et Pumbaa | feat Dick   Timon et Pumbaa | feat Dick EmptyLun 20 Mai 2019 - 11:23





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Dick a enfilé le gilet pare-balles. Je lui suis reconnaissant de ne pas en avoir fait une histoire de virilité ni de compétence. C’est à ce geste que je comprends que c’est un bon flic et un bon père. Il est discret sur ce point au poste de police, mais c’était difficile de ne pas faire le rapprochement entre un Turner qui arrive de Sacramento en même temps qu’une élève portant le même nom. Les deux bandes sont devant nous au fond de la ruelle. Ils en sont aux préliminaires comme on dit dans le jargon des flics. C’est le moment où s’envolent mots d’amour et furtifs attouchements en vue de l’extase qui devrait suivre.

J’écarte les mains, paumes bien en vue en signe de paix. Je tente de paraître calme. Ces mecs sont hermétiques à l’humour, je m’abstiens donc.

- Hello men. Je viens là en paix.
- Dégage Blanche-Neige.
- Je viens là pour arranger les choses.
- Occupe-toi de ton cul mec, si tu ne veux pas que je le fasse à ta place.
- Dialoguer et faire des compromis, c’est toujours mieux que des blessés ou pire, des morts !

- On aurait pu te croire si t’étais pas venu avec un poulet !


Je soupire, il n’a pas tout à fait tort, mais Dick n’y est pour rien. De plus le shérif sait que je ne suis pas sans défense.

- Réfléchissez un peu ! Si vous vous entretuez, ça arrange les flics au contraire. Moins d’éléments subversifs en ville…

Me mettre dans leur camp, la technique est rodée, mais usée aussi. Tout dépend du degré de haine entre les deux gangs.

- Rien à foutre mec. Ce n’est pas des oignons, dégage.

Je sens Dick tendu à l’extrême à côté de moi. Les gars restent fermés, mes paroles ne les ont pas touchés. Je ne connais pas la nature de leur différend, mais à leurs yeux c’est grave. Les lois de la rue sont très spartiates et expéditives.

- S’il vous plaît, il y a toujours moyen de discuter.

J’aurais bien ajouté que j’étais venu sans arme… Fichu Stilinski ! C’est un constat d’échec amer et cuisant. Le point de non-retour était déjà passé avant que nous arrivions. Peut-être que si je n’avais pas pris tous ces détours pour montrer la ville à Dick, je serais arrivé avant les mots de trop.

Tout se passe trop vite. L’éclat métallique de la lame, le pied de Dick qui s’envole. Il a désarmé l’idiot, mais en face s’est compris pour une déclaration de guerre. Le bon prétexte pour en découdre.

-Toi le keuf j'vais t'crever !

Je lève les mains à nouveau, je sais que c’est vain. Dick ne peut pas ignorer la menace de mort, il vient de plaquer l’idiot au sol. Sa prise est efficace, mais nous sommes en infériorité numérique. Et s’il dégaine son arme, je n’ose pas imaginer la suite.

-On est pas venus pour que les choses tournent ainsi. Le mieux serait que tout le monde retrouve son calme et que vous écoutiez monsieur Shepherd.

Les cœurs s’affolent, les appuis au sol se raffermissent. Les deux bandes n’en font plus qu’une. Sans le vouloir, Dick les a réconciliés, le temps de nous faire la peau.

-S'pèce de bâtard, relâche-le !

C’est une meute qui s’apprête à charger. Comment cela a pu dégénérer aussi vite ? Mes sens sont en alerte. Ma hantise : un flingue. Je peux encaisser pas mal de choses, mais pas une balle dans un organe vital.

-Will derrière toi !

Je l’ai entendu venir sur moi au moment où il a décollé du sol. Le nombre n’est pas en notre faveur. Dick va prendre cher et je ne peux pas non plus sortir tous mes atouts. Toutefois, ce n’est pas la première fois que je me retrouve à me battre en devant paraître normal, bon, mais normal. Il faut les impressionner pour les calmer. Je jette une main en arrière et bloque le poignet de celui qui penser me planter les reins. Au millimètre près, au dixième de seconde près, comme dans les films d’action. Sans me retourner vers mon agresseur.

- Ça suffit !

Mes canines se sont très légèrement agrandies, ma voix est un peu plus grave que d’ordinaire, mais rien de comparable de quand je suis transformé. Mon blocage inespéré, mon peu de peur apparente, fige l’instant. Mais cela ne dure pas, des cris de rages retentissent, l’assaut est donné. Je pivote, tords le poignet de mon agresseur qui lâche son arme en hurlant. Y a trop à faire pour mettre les formes, mon pouce écrase avec force le côté de son cou, pile sur le nerf vague. C’est Mady qui m’a montré ce point faible. L’effet est immédiat, le type s’évanouit.

- Ça suffit ! Pourquoi vous aviez l’intention de vous battre ? Il y a toujours un moyen d’arranger les choses avant qu’elles ne deviennent pires !

C’est inutile, c’est une meute qui réclame du sang. Deux types s’élancent sur Dick qui a les mains coincées à tenir celui qui avait sorti un couteau. Je fais style de prendre une pause martiale pour que cela ressemble à la pratique d’un sport de combat et fauche de la jambe le gars qui m’arrive dessus. Je ne dois rien à une quelconque technique, c’est ma force de loup qui l’envoie heurter ceux qui arrivaient sur Dick.

- Spare…

La suite, c’est une belle mêlée où poings et gnons fusent. Dick s’est collé dans mon dos, nous nous protégeons mutuellement. Il gère de son côté, alors je m’occupe du mien en essayant de ne pas blesser nos agresseurs de manière irréversible. Je ne suis pas un violent, mais ma gentillesse peut conduire à un drame.

C’est infime au milieu des cris et des insultes qui fusent. Presque imperceptible, mais le bruit est reconnaissable entre tous, c’est celui d’une culasse qu’on arme. Dick ne peut pas entendre, c'est bien trop faible pour son ouïe humaine. Oreille droite, je détourne le regard, ma défense perd son herméticité, un poing passe et cogne ma mâchoire accentuant mon mouvement. Cela fait mal, mais ce geste me permet de discerner cette main tendue, planquée en hauteur sur un escalier de secours, serrée sur la crosse d’une arme qui vise la tête de Dick. C’est le chef de l’une des bandes. S’est-il éloigné pour prendre une arme cachée quelque part ? L’avait-il déjà sur lui ? Quoi qu’il en soit…

Je pousse sur mes pieds dans un puissant élan de recul. Mon dos heurte violemment celui de Dick. Lorsque le coup retentit, il a fait un pas en avant. Suffisamment pour que sa tête ne soit plus dans la ligne de mire.

La détonation est comme un coup de sifflet, la baston s’arrête. Chacun se tâte, cherchant du sang. Du sang, il y en a qui coule, j’ai son odeur écœurante plein les naseaux. Je compresse mon épaule, ça fait un mal de chien, la balle n’est pas ressortie. Chier ! Je vois Dick, sa main qui se dirige sur la crosse de son arme.

- Non !

Je toise ces imbéciles à l’ego gonflé de courants d’air.

- Vos mères ont souffert pour vous mettre au monde et vous risquer votre vie pour quoi ? Pour un bout de trottoir ? Ce n’est pas des flics dont vous devrez avoir peur, mais du jugement de vos mères ! Je doute qu’elles veuillent que leurs fils finissent leur vie en cabane ou estropiés dans une bagarre. Les balafres, y a longtemps que ça ne fait plus grimper les filles au plafond.

Je tourne sur moi-même, enfonce mon regard dans chacun d’eux. Je croise celui de Dick, sa défense a laissé passer quelques coups. Je ne peux pas juger d’éventuels traumatismes internes, mais il est debout et entier. Je continue ma harangue et termine ma rotation en fixant celui qui a tiré.

- Pose ce flingue sur le sol et tire-toi avant que la cavalerie arrive.

L’homme n’obtempère pas et au contraire raffermit sa prise et me vise.

- Allume ta cervelle. Tu n’as pas trente-six solutions.
- S’toi qui le dit, je vous descends tous les deux, problème réglé. Personne ne parlera.
- Faux. Le temps que tu me descendes, mon collègue aura dégainé. Il y aura effectivement deux morts, toi et moi…
- Et tu proposes quoi connard ?
- Pose cette arme sur le sol, toi, ta bande, tout le monde déguerpissez de là.
- Et ?
- Et je récupère l’arme, vais me faire soigner et j’oublie vos visages du moment que la paix est de retour dans ce quartier. Montrez à vos mères que vous valez mieux qu’une bande de chiens enragés.


L’odeur du sang, mon sang, commence à me titiller. La douleur n’arrange rien. Je serre les mâchoires, pas que de souffrance, pour empêcher mes crocs de sortir. Il n’y a que des humains ici, mais mon aura rayonne suffisamment pour qu’ils la sentent. J’en vois un qui recule, puis un autre. Est-ce enfin fini ?

- C’est toi qui promets ça, mais le poulet ? Qui dit qu’il ne va pas sortir son arme quand j’aurais posé la mienne comme tu me le demandes. Ou parfaitement se souvenir de nos faces pour venir nous arrêter plus tard ?

Je maudis à nouveau le shérif. Bien que je n’aie aucune certitude que sans la présence de Dick, cela n’aurait pas dégénéré quand même.




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MessageSujet: Re: Timon et Pumbaa | feat Dick   Timon et Pumbaa | feat Dick EmptyLun 27 Mai 2019 - 17:21




 


 

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La situation déjà explosive vient de devenir complètement hors de contrôle. Seul point positif, les deux bandes ne semblent plus liguées l'une contre l'autre. Non, elles viennent tout simplement de se trouver un nouvel ennemi commun. Will et Dick. À deux contre beaucoup trop pour que tout se passe bien. 

C'est avec un véritable soulagement qu'il voit Will réagir. En une fraction de seconde son collègue a su bloquer cette main armée qui allait frapper dans son dos. Un soupir de soulagement échappe au flic, la voix de son collègue tonne dans la ruelle. Bizarrement plus rauque qu'à l’accoutumée, sans doute déformée par l'adrénaline. Par instinct le flic resserre sa prise sur celui qu'il tient toujours entre ses pattes, récolte un grognement de douleur alors que Will fait faire dodo à son agresseur. S'il n'avait pas les deux mains prises, le canadien applaudirait. Son collègue tente de calmer le jeu, en vain. L'heure n'est plus à l'écoute, et il semble bien qu'elle ne l'ait jamais vraiment été. En tout cas pas en leur présence.

Dick reste impuissant, ne pouvant se relever sans craindre des répercussions directes. Celui qu'il maîtrise toujours peste, insulte une maman en particulier, promet milles souffrances au flic. Lassé il finit par l'envoyer aux pays des rêves avec un coup bien placé, le laisse choir au sol avant de se redresser. Will vient de faire un spare, maîtrisant un maximum de personnes en un minimum de gestes. Le canadien se redresse, se colle dos à son collègue, prêt à recevoir ceux qui veulent en découdre. Prêt à protéger ses fesses et celles de son nouvel ami en devenir.

Garde trop basse, un coup le cueille au menton, il se mord la langue, peu préparé à ce combat qui aurait pu être évité. Rien que son uniforme sonne comme une pure provocation dans ce quartier. Manque direct de jugeote de la part du shérif qui aurait pu l'envoyer en civil. Il se reprend, sa tête part en avant, heurte violemment le crane et l'arrête nasale de celui qui vient de lui coller un gnon. Il sait se battre, de façon académique, mais également et surtout comme un combattant de la rue. C'est nécessaire pour faire son job dans les conditions qui se sont toujours offertes à lui. Des quartiers populaires, véritables poudrières, des endroits où un simple regard de travers peut vous faire risquer bien plus que votre dignité ou votre plaque. Son poing s'élance, il cogne dans un nouveau visage à portée de coups. Avant de finalement manquer de rentrer dans son adversaire lorsqu'il est projeté en avant. Pas le temps de se retourner pour questionner Will sur la raison de son geste. Un coup de feu retentit, le cœur du flic marque un arrêt bref. C'est fini. Plus de cris, insultes ou de distributions de tartes.

Ça fouille, cherche une blessure. L'absence de douleur causée par une balle brûlant les chairs en pénétrant son corps renseigne Dick sur son état. Il fixe Will, s'enquière de son état avant de blêmir en voyant la tâche rouge qui s'agrandit sur le t shirt de son ami. La main du canadien se pose automatiquement sur la crosse de son arme, prêt à dégainer pour rétablir l'ordre et la justice. Son geste est avorté par la voix de Will qui tonne un "Non" qui ne laisse aucune place à la discussion. La patience du médiateur semble avoir été poussée au delà de l'acceptable. Son épaule pisse le sang, Dick profite que ce dernier lui tourne le dos pour chercher le trou de sortie de la balle. Rien. Il va falloir emmener son collègue au plus vite à l’hôpital pour que ce dernier puisse se faire soigner. Will et son discours moralisateur semblent toucher les points sensibles. Les mamans c'est sacré. Tant que ces dernières ne fuient pas un beau matin en abandonnant bébé et gamine derrière elles. Le regard du canadien s'ancre un bref instant dans celui de son collègue. En face ça ne baisse pas les armes, au contraire. Will est sciemment visé, devient proie. Il faudra penser à prendre deux pare-balle pour leur prochaine sortie. Dick se décale d'un pas puis finalement se poste entre l'arme et son collègue. Son regard est froid, dur et intransigeant. Quand il ouvre la bouche, les mots claquent, les racailles frissonnent malgré elles.

-Pose cette arme au sol. Je suis sûr que le respect s'apprend à tout âges. Celui dû aux mamans. Et aussi celui pour le gars qui est venu tenter de vous aider avec vos soucis. Si on l'a envoyé ici c'est que vous aviez besoin de son aide. Le poulet va se contenter de fermer les yeux sur tout ça si vous vous calmez immédiatement. Il a besoin de soins et je suis certain que tu n'as pas envie de pioncer en taule ce soir. Après s'il y a des volontaires...

Sa voix ne tremble pas, son sérieux n'a pas flanché. Il est en rogne. Sa responsabilité était de veiller à la sécurité de Will et il a salement échoué.

-Je promets de ne pas revenir. Je veux juste que vous nous laissiez partir. Je dois emmener le chic type qui a tenté d'arranger votre situation se faire enlever la balle qui tu lui as tirée dessus.

Ses derniers mots semblent faire mouche, le seul à ne pas s'être éloigné est l'homme qui tient toujours l'arme. Quand il se baisse pour la poser au sol face au regard presque paternel de Dick, c'est un nouveau souffle d'air qui parvient à irriguer les poumons du canadien. Il se contente de hocher la tête, soutient Will quand ce dernier tient à se pencher pour ramasser le flingue. Dick recule à son tour, prêt à réagir si la situation devait dégénérer à nouveau. Si cette accalmie n'était en fait qu'une illusion faite pour les berner de toute pièce et mieux leur tirer dans le dos par la suite. Il sait que l'espèce humaine peut être bonne, parmi les meilleures si on lui en laisse la chance. Mais 17 ans passés chez les flics, entrecoupés d'horreurs font qu'il a aussi une conscience lucide du monde dans lequel il évolue.

Souvent naïf, il a du apprendre à ne pas juger au premier regard. Tout n'est pas blanc ou noir. Des nuances de gris peuplent ce monde. Forgent les différences, donnent du corps à la vie et aux anecdotes qu'elle offre.

Derrière son collègue, il marmonne son échec cuisant quand ils approchent de la voiture qui les attends toujours. Elle semble dans le même état que lors de leur arrivée, Dick sort un billet de dix et le met au même endroit que celui précédemment distribué par son collègue. Les mômes tente de la jouer détachés, mais pourtant ils remarquent la tache rouge sur le maillot du second homme.

-Merci les gars, vous avez été de super nounous pour voiture. Promis la prochaine fois vous serez les premiers sur la liste si on a besoin de vos services.

Bon, tentative d'humour qui se solde avec un nouveau bide. Les jeunes ne savent plus rire. Mais il faut bien avouer que Dick lui même n'est pas vraiment enjoué à l'idée de revenir un jour dans le coin. Et pourtant ça arrivera, à un moment ou un autre. Que ce soit pour gérer les gosses qu'ils viennent de quitter ou autre chose. Dernier clin d’œil pour la route, il range le grommellement récolté dans une des cases vides de sa cervelle avant de retourner à la voiture en courant.

Main sur la poignée de la portière du côté conducteur, il fixe son collègue, sourcils froncés avant de se passer la langue sur les lèvres.

-Will. Tu as une balle dans l'épaule. Je conduis.

Will n'a pas l'air d'accord avec la suite du programme. Le nez froncé, dans l'attente d'un mouvement de sa part, Dick laisse sa main caresser la poignée. Pour enfin ouvrir la portière.

-Fais pas du boudin. Tu t'es fait tirer dessus, je conduis. C'est pas négociable.

Duel de regard, le flic finit vainqueur. Sa mâchoire le lance, il a un goût désagréable de sang dans la bouche qui lui caresse le palais mais ce n'est pas handicapant. Will finit par changer de place, Dick s'installe derrière le volant, cherche quelque chose du regard.

-Avec les clefs s'il te plaît. Et l'adresse de l'hôpital.

Il tend la main. Attend que les clefs viennent s'y déposer.

-Note pour la prochaine fois : On prend un pare-balle chacun. Tu prends des airs de Madame la Baronne quand on te tire dessus.

Il rit tout seul de sa connerie. Son voisin fait de même avant de grogner quand son épaule se rappelle à lui. Le shérif va sans doute en faire une syncope, mais à vrai dire tout cela c'est un peu de la faute du vieux Stilinski sur ce coup là.








   

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MessageSujet: Re: Timon et Pumbaa | feat Dick   Timon et Pumbaa | feat Dick EmptyVen 31 Mai 2019 - 17:29





Feat :
Dick


Timon et Pumbaa


Je sens mes chairs se refermer sur la balle. Chier, va falloir rouvrir pour la dégager de là. Le chef de bande pose le problème : il ne fait pas confiance en Dick. Il faut avouer que le gars cool que j’ai connu au poste de police s’est transformé en flic aguerri. Comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences. Il s’inquiète pour moi, alors que c’est inutile. La balle logée dans l’articulation de mon épaule me fait un mal de chien, mais je sais que je récupérerai ma mobilité à 100%. Puis je vais devoir la jouer rusé à l’hosto, réclamer après ma tante pour ne pas passer par le circuit ordinaire. Ils ne comprendraient pas comment le trou d’entrée s’est déjà refermé.

Dick se place devant moi. Non ! Il va se faire canarder ! Néanmoins son geste me fait chaud au cœur, il offre son propre corps en couverture. Si ça, ce n’est pas du courage… Sa voix perce le silence. Il en impose. Il me fait penser à Aless’ qui est capable de passer du sourire le plus charmant à... parrain réfrigérant.

- Pose cette arme au sol. Je suis sûr que le respect s'apprend à tout âge. Celui dû aux mamans. Et aussi celui pour le gars qui est venu tenter de vous aider avec vos soucis. Si on l'a envoyé ici c'est que vous aviez besoin de son aide. Le poulet va se contenter de fermer les yeux sur tout ça si vous vous calmez immédiatement. Il a besoin de soins et je suis certain que tu n'as pas envie de pioncer en taule ce soir. Après s'il y a des volontaires...

Je souffle de soulagement. Fermer les yeux… Dick veut bien faire une entorse à la loi. J’admets l’avoir mis dans cette situation, le confronter à ce choix délicat. Moi, je ne suis pas flic, je ne suis pas soumis au même règlement, aux mêmes règles. Cela pourrait être une ruse de sa part, mais son cœur dit qu’il ne ment pas.

-Je promets de ne pas revenir. Je veux juste que vous nous laissiez partir. Je dois emmener le chic type qui a tenté d'arranger votre situation se faire enlever la balle qui tu lui as tirée dessus.

« Chic type », c’est gentil de sa part. Je suis témoin d’une autre facette de Dick, un aspect de sa personne que ses collègues ne connaissent pas, sinon on ne le ferait pas moisir entre la porte des chiottes et la cafetière qui surchauffe à longueur de journée. C’est un flic, genre bon soldat, droit dans ses bottes courageux tout en sachant rester humain. Je sais, pour avoir fréquenté d’autres cages à poules, que son métier est difficile et que souvent des carapaces se tissent autour de ces hommes qui deviennent parfois de moins en moins humains. Les violences policières ne sont pas une légende hélas. Beacon Hills n’échappe pas à cette lèpre. Seulement les coupables cachent bien leur jeu.

Je ramasse le flingue, retire le chargeur et la balle engagée dans la culasse, puis range le tout dans la poche de mon blouson. Nous reprenons le chemin de la voiture, Dick couvre mes arrières, une vraie maman poule. J’aimerais pouvoir être franc avec lui, lui dire que cette balle ce n’est pas si terrible.

Baby est là, mon regard amoureux scanne sa carrosserie à la recherche de la moindre trace d’outrage. Mais ma belle est vierge de toute agression. Dick ajoute un billet là où le mien a déjà disparu. Tenir ses promesses est essentiel ici. Il lance une blague, pense avoir échoué, mais mon oreille entend ce que les visages impassibles des mômes cachent. Ils sont heureux du deal, de la confiance que nous leur avons offerte pour surveiller Baby. Le respect…

Je m’assois derrière le volant réfléchissant à comment m’y prendre à l’hosto. Mais Dick s’impose dans mon champ de vision latérale, sa main sur la poignée. C’est comme toucher le creux des reins d’Amance sans ma permission.

- Will. Tu as une balle dans l'épaule. Je conduis.
- C’est rien qu’une petite balle de rien du tout.
- Fais pas du boudin. Tu t'es fait tirer dessus, je conduis. C'est pas négociable.
- Pff !


Note à moi-même : Dick est plus têtu qu’une mule, je glisse mes fesses vers le siège passager dans un soupir de drama queen.

-Avec les clefs s'il te plaît. Et l'adresse de l'hôpital.
- J’appelle ma tante, elle y est infirmière. Je préfère traiter avec elle qu’avec les urgences si tu n’y vois pas d’inconvénient. Je n’aime pas les trucs médicaux…


Je prends un air penaud en espérant donner le change puis lui donne à regret les clés de Baby.

-Note pour la prochaine fois : On prend un pare-balles chacun. Tu prends des airs de Madame la Baronne quand on te tire dessus.
- Peuh ! Je te fais remarquer que gilet blindé ou pas, cela n’aurait rien changé à ma balle dans l’épaule.


Je désigne sa propre épaule à nue. L’échancrure du gilet ne protège pas cette articulation pour des raisons simples de mobilité de tir de celui qui le porte. Stilinski va encore faire une syncope avec ma blessure et les risques que l’on découvre ma nature. Je vais devoir donner le change deux semaines. Amance va le savoir…

- Oh putain !

Dick me regarde inquiet.

- J’imagine le sermon que je vais me prendre par ma compagne. Je crois que je crains plus ses foudres que celles du mec qui m’a tiré dessus.

Là, je fais une tête de cocker sans vraiment me forcer. Dick me renvoie une drôle d’expression. Il a deux enfants qu’il élève seul alors que leur mère est en vie. J’imagine que cela cache une lourde histoire. Mais en général, les mômes suivent leur mère et c’est le flic qui se retrouve seul.

(…)

Hôpital de Beacon Hills. J’ai indiqué à Dick où se garer. Nous passons par l’arrière, une porte de service qui mène sur un couloir technique. J’ai tenté de me débarrasser de Dick, en vain. Il se sent responsable et vit cela comme un échec. Cela serait bien plus simple s’il savait que je ne suis pas en sucre. Nous retrouvons Mady dans une salle d’occultation peu utilisée, car loin de l’espace d’arrivée des patients. Je fais les présentations.

- C’est Richard Turner, il est nouveau au poste de police.  Et voici Madison, la femme de mon oncle. ma tante quoi...

Le regard de Mady est appréciateur sur la silhouette de mon collègue. Je lui fais les gros yeux. Qu’elle s’occupe de mon bobo au lieu de…

- Assis-toi là et raconte comment c’est arrivé.
- Le mec a tiré et paf l’épaule.
- Will’…


Mady soupire, puis grimace quand sous ma chemise elle constate que le trou de l’impact s’est rebouché. L’absence de sang dans le dos lui fait comprendre que la balle est restée dans l’épaule. Il va falloir charcuter pour la sortir de là.

- Deux bandes de voyous des quartiers nord. On a réussi à ce qu’ils ne se tapent pas dessus…
- Pour réussir à ce qu’ils vous tapent dessus. Agent Turner, quittez votre chemise que je vérifie que vous n’avez pas de lésions cachées.


Dick tente de protester, d’affirmer que mon état est plus grave que le sien. Je lui lance un regard qui lui dit de ne pas partir en guerre contre ma tante, car c’est voué à l’échec. Elle nous complique la chose. Pourquoi ne l’a-t-elle pas renvoyé au poste ? Elle aurait pu s’occuper de mon épaule en toute discrétion. Mais, chemise enlevée, la peau de Dick présente de beaux hématomes. Il a droit à se faire tâter, tartiner de crème à l’arnica, et forcé de gober deux comprimés d’antalgique. Presque elle lui collerait une sucette dans la bouche. Mais voilà, le flic n’est pas con et fait remarquer que ce n’est pas parce que je suis de la même famille que ma douleur et mon état doivent passer en dernier. Mais comment lui dire qu’il va falloir qu’elle m’entaille à vif, car la pharmacopée dont elle dispose est inefficace sur un lycan ?




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MessageSujet: Re: Timon et Pumbaa | feat Dick   Timon et Pumbaa | feat Dick EmptyMer 5 Juin 2019 - 16:34




 


 

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Will n'a pas l'air super content d'avoir du laisser Dick conduire. Et il a l'air encore moins heureux de devoir tout expliquer à sa copine. Le médiateur angoisse, intérieurement ça fait bien rigoler le canadien. Lui il n'a pas de soucis de ce genre à régler. Il a un rencard de prévu dans la soirée avec la prof de Jo, et c'est là la situation la plus romantique à laquelle il fait face depuis des années. Il gare l'impala de son collègue à l'emplacement indiqué par ce dernier, loin du parking habituel réservé aux visiteurs. Chose bizarre en temps normal mais aisément explicable par le fait que la tante de Willem est déjà au courant de leur venue et les attend à l'intérieur.

Il sort de l'auto, ouvre la portière de Will pour lui éviter des mouvements inutiles avant de le suivre. Son collègue lui dit que c'est bon, qu'il peut retourner au poste. Mais le canadien refuse de le lâcher d'une semelle. La situation a dégénéré. En partie à cause de son uniforme qui sonnait comme une déclaration de guerre. S'il avait été en civil ça se serait peut être mieux passé et il aurait du y penser. Prendre de lui même la décision de troquer son uniforme contre des vêtements du quotidien.

Dans un coin un peu vide de monde de l'hôpital, ils retrouvent une femme dans une salle de consultation. Dick retrouve le sourire un bref instant quand son collègue le présente à sa tante. Il hoche la tête, lève la main en guise de salut avant de se coller dans un coin de la pièce pour ne pas déranger l'infirmière. Il perd quelques couleurs quand Madison demande ce qui s'est passé, se tasse sur lui même pour se faire tout petit, voir invisible, toujours aussi convaincu que son collègue aurait pu éviter cette blessure s'il avait mieux veillé sur lui.

Will raconte leur périple, Dick sursaute quand l'infirmière se rappelle de son existence et trouve logique de s'occuper de son cas plutôt que de celui de son neveu qui vient de se prendre une balle.

-Mais madame ! C'est pour que vous vous occupiez de lui qu'on est venu. Moi je pète la forme ! J'vous l'jure.

Richard se stoppe et commence à retirer sa chemise quand il capte le regard de Will. Regard connu car déjà vu à l'oeuvre. Celui qui dit : Obéis et ferme la sinon tu vas avoir des soucis. Trois soupirs et un grognement plus tard, il se retrouve torse nu, le regard réprobateur de Madison posé sur lui. Il se tend quand l'infirmière passe la main sous un de ses pectoraux, baisse la tête et découvre des bleus qui n'étaient pas là la dernière fois qu'il a vérifié.

Crème qui pue, cachetons pas bons. Il a le droit à la totale malgré le regard triste qu'il offre à l'infirmière. Quand elle lui dit qu'il peut se rhabiller, il ne se fait pas prier, se permet juste de souligner un point important alors qu'il attrape son vêtement.

-Vous auriez dû vous occuper de Will en premier. Entre trois bleus et une blessure par balle, y a pas photo sur l'ordre d'urgence. Même si c'est votre neveu, enfin surtout si c'est votre neveu.

Son attention rivée sur un bouton rebelle qui refuse de trouver place facilement, il ne se rend pas compte des regards qui se sont posés sur lui. Il relève la tête vers les deux autres, hausse les épaules alors qu'ils ne sont visiblement pas décidés à bouger.

-J'ai dit une connerie ?

La bouche de l'infirmière s'ouvre, pour très vite se refermer. Du côté du blessé ce n'est pas mieux, les yeux verts de Will passent de ses chaussures, à sa tante puis au néon avant de revenir sur sa tante. Ces gens sont étranges. Sympathiques, mais étranges. Prêt à faire remarquer à ces deux là que leur comportement est des plus inhabituel, le canadien se retrouve fauché dans cette initiative par une sonnerie. Single Ladies résonne dans la salle de consultation et Richard met quelques secondes à comprendre qu'il doit être le seul de cette petite assemblée à avoir du Beyonce en guise de sonnerie de téléphone. Il dégaine la bête, soupire en voyant le numéro du poste de police affiché sur l'écran avant de répondre.

-Turner à l'appareil.
-Vous êtes restés coincés où avec Shepherd ? Le patron s'énerve et s'inquiète pour ton petit cul de bleu.
-On est à l'hosto. Ça a mal tourné, Shepherd s'est fait tirer dessus. C'était foireux comme plan.
-Je vais prévenir Stilinski.
-...

Bon, le canadien est visiblement redevenu l'attraction du coin. Le duo tata et neveu le fixe alors qu'il se demande à quelle sauce il va être mangé. C'est la voix du shérif qui claque de l'autre côté de la ligne qui le fait revenir sur terre.

-Turner ! Vous rentrez tout de suite au poste. Je vous envoie du monde. Dites à Shepherd qu'il faudra que je lui parle.
-C'est qu'il vous entend déjà patron.
-Turner !
-Oui monsieur.

Dick raccroche, soupire, puis lève ses yeux chocolat vers Will.

-Faut que je rentre au poste. Le shérif voudra te parler. N'hésite pas à m'appeler pour un match quand tu iras mieux. Ou même pour une bière. Je pense que je te dois un pack ou deux sur ce coup. Au revoir et merci madame. Bye Will.

Il finit par quitter la pièce, regard malheureux de celui qui sait qui va se faire remonter les bretelles rivé sur ses chaussures. Il n'est pas prêt de quitter à nouveau son bureau et ses PV à classer.

[...]

Il étouffe un bâillement, sa main part à l'aveuglette pour chasser le doigt qui vient de se glisser dans son oreille. Un flot de jurons quitte sa bouche, et il finit par ouvrir les yeux quand une main s'abat sur son front dans une claque sèche.

-P'pa réveille toi. Y a un gars qui s’appelle Will au téléphone.

Le flic bouge, sa nuque douloureuse suite à cette sieste sur le canapé qu'il vient de s'infliger, puis attrape le cellulaire collé dans la main de son fils avant de parler.

-Salut Will.

Sa voix sonne comme un truc immonde. Celle d'un type qu'on vient de réveiller en pleine nuit. C'est le cas, sauf que sa nuit il est en train de la faire au beau milieu de l'après midi, chez lui. Une des joies du job de flic.

Will s'excuse de l'avoir réveillé, Troy fouille dans un paquet de bonbons qui aurait normalement dû être hors de sa portée. Dick attrape les friandises, darde son gosse d'un regard noir plein de crottes d'yeux.

-Non c'est Troy qui vient de me réveiller. Après une douche je serais opérationnel.
-Papa. C'est qui Will ?

Il éloigne le portable de son oreille alors que Will parle de bière.

-C'est mon pote.

Troy le regarde bizarrement, Jo pouffe derrière son bouquin. Belle mentalité la marmaille. Le canadien leur tire la langue avant de reprendre sa conversation avec son collègue.

-Ça marche toujours pour la bière. J'en ai dans le frigo si tu veux. Dans une heure chez moi si ça le fait pour toi.

Son regard fouille l'appart, tombe sur le sol fraîchement nettoyé, la vaisselle faite et une absence quasi totale de cartons. Dick balance une figurine de Spiderman sur sa fille quand elle parle de maison de fou avant de donner son adresse à Will.







   

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MessageSujet: Re: Timon et Pumbaa | feat Dick   Timon et Pumbaa | feat Dick EmptySam 15 Juin 2019 - 14:02





Feat :
Dick


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Mady soigne Dick comme s’il était un simple ado. Je me marre de son air penaud. En effet, uniforme, insigne et gros muscles n’ont pas d’effets sur ma tante quand elle est en mode infirmière. Là, tout le monde est réduit au statu de patient qui doit être gentil et se la boucler. Yes, oui chef !

Il y a un flottement quand elle a fini avec lui. Dick s’éternise, on ne sait pas comment lui demander de partir, car il reste là pour me soutenir. Cela part d’un bon sentiment. Nous sommes sauvés par le poste central qui l’appelle.

-Turner à l'appareil.
-…
-On est à l'hosto. Ça a mal tourné, Shepherd s'est fait tirer dessus. C'était foireux comme plan.
-…
-...


Dick attend avec le téléphone en main. Ça sent l’engueulade à plein nez, mais pour le moment le souci réside dans mon épaule. Cette fois-ci j’entends parfaitement ce qu’il se dit de l’autre côté de la ligne.

-Turner ! Vous rentrez tout de suite au poste. Je vous envoie du monde. Dites à Shepherd qu'il faudra que je lui parle.
-C'est qu'il vous entend déjà patron.
-Turner !
-Oui monsieur.


Dick raccroche dépité.

-Faut que je rentre au poste. Le shérif voudra te parler.
- J’ai entendu…
- N'hésite pas à m'appeler pour un match quand tu iras mieux. Ou même pour une bière. Je pense que je te dois un pack ou deux sur ce coup.
- T’inquiète pas. Pour une bière, je suis toujours d’attaque.
- Au revoir et merci madame. Bye Will.


Dick sort de la salle avec la démarche d’un condamné. C’est injuste car il n’a pas toutes les cartes en mains et il culpabiliserait un peu moins s’il connaissait mes capacités.

- À nous. Mords ça.

Mady m’enfourne un rouleau de gaze dans la gueule et va chercher un plateau chirurgical dans une des armoires avec ce qu’il faut de trucs qui coupent et qui pincent. Je vais avoir bobo !

(…)

J’ai eu bobo. Mais Mady a sorti cette foutue balle de mon articulation. Elle a mis un baume à la mauve et à la violette qui aide à la cicatrisation. Je rentre directement à la maison me coller sous une douche brûlante. Pour quelqu’un qui ne connaissait pas la toilette à l’eau chaude, je prends cet instant comme un soin thermal. Trois bonnes heures plus tard, la balle est du passé, il me reste une légère contracture. Le cartilage est plus long à se reconstituer que le muscle. J’ai appelé le shérif, mais il veut me voir en personne. Il préfère gueuler en live qu’au téléphone…

(…)

Travaux pratiques avec une classe de première. J’ai la fille de Dick en binôme avec celui qui était tout seul avant son arrivée. Un pauvre gosse pas aidé par la vie sur son apparence et ses capacités d’intégration. Je passe de groupe en groupe, donnant conseil et réponses à ceux qui en ont le besoin. Je me demande si Dick parle de ses journées à sa fille. Jo doit bien se douter que son papa se retrouve parfois dans des situations périlleuses. En tout cas, elle semble gérer le TP sans avoir besoin de mon aide, je passe au binôme suivant.

(…)

Salle des profs. Mademoiselle Mahes somnole à côté de la fenêtre. Non, elle dort comme si elle n’avait pas dormi. Je m’installe en face d’elle, amusé. J’aime bien regarder les gens dormir, car leur visage dévoile autre chose. Celui de la prof de chimie arbore un magnifique sourire. Je ne sais pas à quoi elle rêve mais ça a l’air génial. J’enchaîne mes corrections de façon à ne pas avoir de travaille à ramener à la maison. Euh… c’est bien un prénom qu’elle murmure là ? Je tends l’oreille et écarquille les yeux. Non, ça ne peut pas être lui ? Ho ! La sonnerie retentit réveillant la féline. Regard émeraude qui tue contre sourire penaud. Cette femme m’impressionne… Amance ! Au secours !

Après le lycée je dois aller voir le shérif… Amance ! Au secours !

(…)

J’ai laissé passer une dizaine de jour avant d’appeler Dick. Cela me permet de bouger normalement l’épaule sans paraître suspect. Je connais ses horaires et profite d’un temps libre dans mon planning. C’est son fils qui me répond.

- Bonjour Troy, tu peux me passer ton père ?
- T’es qui ?
- De la part de Will bonhomme.


Je l’entends courir et appeler Dick qui semble être en pleine sieste. Mince, j’ai mal calculé mon coup.

- Salut Will.
- Salut Dick. Écoute, je peux rappeler plus tard, je ne veux pas te déranger.
- Non c'est Troy qui vient de me réveiller. Après une douche je serais opérationnel.
- Papa. C'est qui Will ?
- C'est mon pote.


Le môme me semble vif. Nous n’avons pas eu le temps de discuter depuis la mission.

-Ça marche toujours pour la bière. J'en ai dans le frigo si tu veux. Dans une heure chez moi si ça le fait pour toi.
- Dac. J’amène de quoi becter. Mady m’a fait un panier à ton intention.


Quand j’ai expliqué à ma tante que Dick était un père célibataire, j’ai dû la retenir de lui faire une tonne de bouffe, lui expliquant que mon pote semblait très bien se débrouiller à faire vivre sa famille sans qu’ils mangent des burgers à chaque repas.

(…)

Je me gare devant la maison de Dick et attrape le panier de provision donné par Mady. Elle a prévu pour les adultes, mais aussi pour les enfants. Des mini cakes en forme de voitures, des pancakes qui ressemble à des DVD et d’autres trucs colorés qui devraient faire plaisir au jeune Troy comme à sa sœur. Il y en a pour un régiment. C’est Dick qui m’ouvre son fils dans les jambes. Je montre mon panier.

- Désolé, c’est Mady. Elle pense que père célibataire rime avec malbouffe…

Dick ne semble pas se formaliser de cette attention maternelle un poil envahissante. Je me baisse pour être à la hauteur de l’enfant. Je lui tends la main.

- Salut, moi c’est Will.

Troy serre ma main, tente une sournoiserie avec une fausse araignée caché dans sa main. Je l’attrape comme un vulgaire bagage et le coince sous mon bras. Dick s’excuse de son fils turbulent.

- Pas de soucis, ma horde de cousins étaient bien pire.

Je suis étonné de la propreté de la maison. En une heure Dick n’aurait pas pu obtenir une maison si rangée si elle avait été en bordel total. Je tombe sur Jo qui bouquine sur le canapé.

- Salut Jo.
- Bonjour monsieur Shepherd.
- Appelle-moi Will quand on n’est pas au lycée. Ce n’est pas le prof qui est ici, mais l’ami de ton paternel.


L’idée semble lui plaire. Je lui donne le panier pour qu’elle mette tout ça sur des assiettes. Son regard dubitatif devant les cakes voiture s’illumine sur le reste. Mady semble avoir fait mouche.

(…)

Nous avons commencé en famille, puis Jo s’est éclipsée dans sa chambre ou je ne sais où. Troy reste dans nos jambes. Avec inquiétude, je constate qu’il a pris l’habitude de violenter son père. Évidemment, les coups sont faibles, mais Dick semble se satisfaire de ce mode de communication. J’imagine que l’absence de la mère se fait ressentir. Il doit avoir moyen de canaliser l’énergie de Troy en quelque chose de positif. Je me promets d’apprivoiser ce gamin. Je profite d’une absence de Troy parti chercher un jouet dans sa chambre pour questionner Dick.

- Dis ? L’autre jour en salle des profs, y a la prof de chimie qui somnolait en murmurant ton prénom. J’imagine bien que tu n’es pas le seul Dick en ville, mais se pourrait-il que…



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MessageSujet: Re: Timon et Pumbaa | feat Dick   Timon et Pumbaa | feat Dick EmptyJeu 20 Juin 2019 - 17:54

@



 


 

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Quand ça frappe à la porte, il a eu le temps de prendre une longue douche, de troquer ses vêtements parfum sueur contre un jean et un t shirt qui sentent bon l'adoucissant et de retirer la poussière qui avait eu le temps de faire son nid sur les meubles de l'appartement. Quand il ouvre à Will, Joanie a encore le nez plongé dans un bouquin qui ressemble plus à une brique pouvant servir d'arme de combat qu'à une distraction. Et Troy est toujours fourré dans ses pattes, plus collant que la mélasse.

-Salut Will.

Troy répète les mots de son père comme un bon petit perroquet. Le nez de Dick se fronce quand il aperçoit le panier dans les bras de son invité. Tête penchée il dévisage l'objet alors que l'explication tombe sans perdre de temps. Il sourit, heureux de cette attention inattendue avant de blaguer.

-Tu l'as remerciera de ma part. Et tu pourras aussi la rassurer en lui disant que ma maman a fait en sorte que je sache me nourrir sans passer par la case fast-food.

Un garçon bien comme il faut c'est un garçon qui sait faire à manger et tenir une maison sans avoir besoin de sa mère ou sa femme dans les environs. Le fait d'être doté d'un pénis n'étant nullement un handicap pour savoir se servir d'un four ou d'un balai. 

Will se baisse pour saluer Troy qui décide de se la jouer comique avec une bestiole en plastique dont son père avait oublié l'existence. Soupir de lassitude du flic face à la pile que son gamin est et qu'il a lui même été à son âge. Son pote ne semble pourtant pas se formaliser de la chose et attrape le gamin pour le coincer sous son bras.

-Voilà Troy. Il est un peu, très, voir trop speed. Désolé. 

Ça ne dérange visiblement pas Will qui s'amuse avec le môme pour le plus grand plaisir de ce dernier. Le gamin se tord sous les chatouilles du prof avant de retrouver la terre ferme quand Will part dire bonjour à Jo. Si celle-ci était moqueuse une heure plus tôt en apprenant que le flic avait un ami, elle montre à présent un tout nouveau visage. Clairement consciente que son père a fusillé sa vie sociale dans tout les sens de terme pour se consacrer à eux. Il est même certain qu'elle est heureuse de cette découverte, même si elle n'est pas prête de le dire à voix haute. Elle est devenue aussi fermée qu'une huître lorsqu'il s'agit de montrer ses émotions. Il paraît que c'est le lot de tout les adolescents, mais le flic n'est pas prêt pour voir ses bébés devenir grands.

[...]

Joanie est repartie dans sa chambre après la quatrième sonnerie avortée de son téléphone. Dick a bien tenté de se contorsionner pour voir qui était la personne qui tentait de joindre sa fille, mais la gamine a mit fin à toute tentative en posant son portable sur ses genoux. Troy bouge, compte les voitures qu'il a mangé et celles qui vont lui rester pour après. Les injonctions de son père pour l'encourager à se calmer ont eu un effet minime. Heureusement ce soir la garderie Turner accueille un nouveau membre. En âge de boire une bière et de parler d'autre chose que de tutos maquillages, du cul de Ryan Reynolds et de personnages de dessins animés. C'est quand Troy part dans sa chambre en courant pour chercher ses patins à glace que le flic se met enfin à savourer la venue du Will.

Il se lève, ouvre le frigo et sort deux nouvelles bières avant de les poser sur la table. C'est quand il est sur le point de virer les capsules qu'il redresse la tête. Il pique un fard monumental en entendant Will, ne réagit même pas alors qu'il est en train de bouger le décapsuleur dans le vide, à quelques centimètres des bières.

Bières.

Mafdet.

Un rire nerveux lui échappe alors que les souvenirs pas si lointains de cette soirée lui reviennent en tête. La bouche de la belle sur son torse. Ses longs cheveux bruns éparpillés autour de son visage. Le canapé. L'effet pompier. Le flic est en train d'avoir une bouffée de chaleur monumentale quand la main de son pote se pose sur la sienne, attrape le décapsuleur et se met à rendre leur liberté aux bières. C'est à cet instant que le canadien réagit, sans ce soucier de la taille du sourire qui doit s'afficher sur son visage.

-J'sais pas combien y a de Dick en ville, mais celui de la prof de chimie c'est moi.

Mafdet parle de lui. Mieux même, elle parle de lui en dormant. Cette simple nouvelle suffit à le faire grimper sur un petit nuage.

Un grand bruit se fait entendre, instinctivement il relève la tête vers l’entrée de la chambre de son fils, se pince le nez en voyant le désastre en cours de création. Le marmot est debout, enfin si on peut nommer de cette façon la position dans laquelle il se trouve. Patins à glace aux pieds, il vacille en riant.p

-J'étais OK pour que tu les montres. Pas pour que tu les mettes ! On patine pas dans l'appart. File à la douche espèce de singe. Ensuite pyjama, et t'oublies pas de nettoyer tes oreilles. Je vérifie après !

Regard noir, la bête à bêtises opte pour l'obéissance. Le père de famille boit une gorgée de bière et finalement se réinstalle quand son gamin disparaît en direction de la salle d'eau. Dick se penche vers Will, son sourire revenu sur ses lèvres alors qu'il s'explique.

-Jo est au courant. Troy non. Enfin j'crois pas. Leur mère s'est barrée alors qu'il avait même pas six mois. J'ai eu un truc avec une fille avant de partir de Vancouver, mais elle voulait pas entendre parler des petits donc ça a pas duré. Ensuite je suis entré en relation très intime avec ma main droite. Longtemps, suffisamment pour que Joanie m'encourage d'elle même à aller à mon rencard avec Maf. Elle a dit que je devais vivre ma vie.

Il porte sa bière à sa lèvres, en siffle une longue gorgée avant de replonger dans sa douce rêverie.

-Cette femme est parfaite. Et elle a de ces yeux... Quand elle me fixe j'ai l'impression d'être à poil. Et en plus elle m'aime bien. Je suis sa souris. Autant te dire que si elle m'avait dit que j'étais son ornithorynque ou son mille pattes j'aurais aussi été content. Mais "souris" c'est quand même plus sympa à l'oreille. Et surtout je crois qu'elle m'aime vraiment bien.... Bordel j'espère qu'elle m'aime bien.

Will lui fait remarquer qu'il radote.

-Non mais je déconne pas. Et toi ? Ta chérie en veut pas trop au flic qui a pas su protéger son homme convenablement ?

Willem a l'air de s'être bien remit de sa blessure, c'est une des premières choses qu'a remarqué le canadien quand il lui a ouvert la porte. Cela ne change rien au fait que le flic s'en veuille toujours pour la façon dont les choses ont dégénéré dans cette ruelle.








   

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MessageSujet: Re: Timon et Pumbaa | feat Dick   Timon et Pumbaa | feat Dick EmptyJeu 27 Juin 2019 - 11:59





Feat :
Dick


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Dick décapsule le vide lorsque je lui parle de la professeure de chimie. Son regard s’évade vers des souvenirs intenses si j’en crois le rouge qui monte à son visage. Je ne peux pas m’empêcher de sourire à sa réaction. Je viens de faire bugger le flic. Je lui prends le décapsuleur des mains sinon on va vite mourir de soif. Le bruit de la capsule qui tinte contre la table semble remettre Dick en position ON.

-J'sais pas combien y a de Dick en ville, mais celui de la prof de chimie c'est moi.
- Félicitation mon vieux. Elle ne me semble pas facile à dompter.


En fait, je l’évite. Son regard vert me glace. J’ai toujours l’impression que mademoiselle Mahes arrive à lire dans les pensées des gens. Puis elle sent le chat, comme la femme d’Alessandro. Puis y a Amance dans les parages au lycée. Oui, je reste à bonne distance, sauf comme l’autre fois qu’elle roupillait pénard en salle des profs.

Un bruit nous interrompt. Le spectacle est amusant. Pour moi, non pour le père de cet enfant aussi imprévisible qu’une casserole de lait sur le gaz. Troy déborde d’énergie. Une tendance à l’hyperactivité même. Le sport pourrait le canaliser. Un substitut de mère aussi. Dick arrive à convaincre son fils qu’aller faire sa toilette est la meilleure des options. Mine de rien, il gère. J’aime cette ambiance familiale, les jeunes enfants. Cela me rappelle ce que j’ai perdu, mes sœurs, mes cousins.

Dick m’explique qu’il a la bénédiction de Jo, mais que Troy ne s’est encore aperçu de rien. Sa vie affective a été aussi déserte que la mienne avant que je ne rencontre Amance. Des enfants en bas âges, c’est un sacré handicap pour les relations amoureuses. Mafdet Mahes ne me semble pas être la plus maternelle des femmes, mais j’ai déjà surpris une conversation ou deux entre elle et Peter Hale concernant le fils de celui-ci que la prof semble garder de temps à autre. Il faudrait peut-être que j’en parle à Dick. Ou pas, Peter semble souvent reprocher les libertés de sa druide vis-à-vis de son fils. Seulement le professeur de littérature est assez rigide alors que dans la classe de TP de chimie c’est souvent folklorique. Un peu comme avec moi.

Je laisse Dick me décrire sa conquête. Il est assurément mordu de cette femme. Mais quand il m’avoue qu’elle le surnomme sa souris, je manque de m’étouffer avec ma bière. Elle va le bouffer !!

- Autant te dire que si elle m'avait dit que j'étais son ornithorynque ou son mille pattes j'aurais aussi été content.

T’imagine pas comment cela serait préférable mec. C’est une chatte ! Et les minettes ça boulotte les petites souris. Faudrait peut-être que je cause à Mafdet, pour qu’elle ne me mâchouille pas mon pote.

- Et surtout je crois qu'elle m'aime vraiment bien.... Bordel j'espère qu'elle m'aime bien.
- Tu radotes mon frère ! Ok t’es foutu là !


Oui, je vais dire à la prof de chimie que Dick c’est mon pote. Ou pas… Elle va me miauler dessus. Je ne connais pas l’étendue de ses pouvoirs, mais je doute que sa forme féline en inoffensive minette que je croise parfois au poste de police soit ses seules compétences. Je peux peut-être simplement lui glisser que je connais Dick.

-Non mais je déconne pas. Et toi ? Ta chérie en veut pas trop au flic qui n’a pas su protéger son homme convenablement
- Bah en fait, officiellement je me suis luxé l’épaule au basket… Inutile d’inquiéter Amance.


Pour Amance, je n’ai eu qu’une bénigne contracture musculaire. Heureusement qu’elle n’a pas réalisé qu’un alpha n’a pas de bénignes contractures musculaires qui dure plus de deux minutes… Je me masse l’épaule pour la forme.

- Je cicatrise vite. Singularité familiale bien pratique.

Bel euphémisme…

- Je ne parle pas trop de mon travail de médiateur à Amance. C’est en principe sans danger. Elle s’inquiéterait pour moi.

Je pense soudain qu’Amance ne sait pas pour sa collègue de chimie ni pour les autres méthamorphes présents au lycée. C’est un principe de base, une omerta fondamentale comme dirait Alessandro. Je tais donc les particularités, mais me réserve le droit de l’avertir en cas de spécimen instable. Je me souviens de la soirée où je lui ai montré celui que j’étais réellement, de sa réaction pour Andy. Comment Dick réagirait ? Deviendrait-il un Tobias Rapier ou une Amance Jouve ? Tôt ou tard, il va finir par se douter, comprendre. Quoique la majorité de ses collègues font comme s’ils ne savaient pas. Dénis inconscient ? Je ne saurais le dire. Car le passage de la bête du Gévaudan a semé quelques morts sanglantes, des témoins oculaires et pourtant… rien dans la presse locale. À croire que la population de la ville est sous une influence mystique qui lui fait ignorer l’impensable.

J’avale une gorgée de bière et regarde Dick. Cela m’arrangerait bien qu’il sache pour moi. Je n’aime pas mentir ni cacher des choses. Ce n’est pas dans ma nature, même si de force, je suis expert en la matière. Ne serait-ce que pour rester en vie. Je relègue ces tracas au second plan. Si sa relation avec Mafdet devient pérenne, c’est à elle de lui dire la vérité. Il serait préférable qu’il l’apprenne de sa bouche et non par un malheureux concours de circonstance.

- Donc la prof de chimie t’a tapée dans l’œil. J’avoue qu’elle est bien gaulée. Sa moto aussi…

Mon regard pétille. J’adore la mécanique et même si j’ai un faible pour les voitures des années 60, je ne boude pas mon plaisir sur les cylindrées à deux roues. J’en avais une avant. Avant l’horreur. Après, avec la meute restreinte et notre fuite, nous avions abandonné pratiquement tout. L’Impala est, avec quelques babioles, tout ce qui nous reste de notre ancienne vie. Je me secoue de ces pensées nostalgiques pour vivre avec le présent.

- Amance est prof de français au lycée. C’est là que je l’ai rencontré. Elle est française.

J’explique qu’Amance est toujours gaie et amusante. Impulsive aussi. Qu’à côté d’elle, je me sens heureux. Rien que croiser son regard dans les couloirs suffit à ensoleiller une journée de pluie. Cette fois c’est Dick qui me regarde en se marrant.

Troy revient dans le salon en pyjama. Il réclame une histoire. Je sauve Dick d’un dilemme en disant que je veux aussi écouter l’histoire. Nous migrons dans la chambre du petit.



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MessageSujet: Re: Timon et Pumbaa | feat Dick   Timon et Pumbaa | feat Dick EmptyLun 1 Juil 2019 - 18:37




 


 

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Problème réglé. La copine de Will ne peut pas lui en vouloir si elle ne sait pas que son homme a été blessé en sa présence. À cause de sa négligence. La blessure qui se transforme en luxation due au sport le fait tout de même tiquer. Entre les deux il y a quand même tout un monde. Ses sourcils se froncent, Willem masse son épaule alors qu'il ne s'en est pas occupé une seule fois depuis son arrivée. Dick ne répond rien à la mention de cette cicatrisation rapide héréditaire. Inconsciemment il range cette information avec la disparition express du plâtre de l'italien. Cette ville, en tout cas certains de ses habitants semblent bien étranges. Et parfois, bien malgré lui, il a l'impression qu'on lui cache des choses. Les messes basses entre Brian et Alex n'ont fait que renforcer cette idée. Le gros calibre du poste de police prêt a servir en cas d'attaque de puma n'aide pas non plus.

Des cachotteries qui lui donnent l'impression d'être le dindon de la farce. Le gène du flic bien ancré en lui, il a envie de fouiller. Mais ses soucis sont ailleurs en ce moment. Maf ne donne plus de nouvelles ou alors bien trop vagues et impersonnelles pour que cela compte réellement aux yeux du canadien. Quelques heures de passion, il a finalement l'impression de se manger un congélateur en pleine face depuis qu'il a eu la pire idée de l'année. Voir du siècle. Sans doute du millénaire. Parler engagement au premier rencard. Idée folle défiant toute logique et instinct de survie de la part de celui qui espère un lendemain. Mais bon... Ce n'est pas comme si lui et la belle brune aux yeux d'émeraude avaient respecté toutes les autres règles avant ça. Il a même l'impression d'avoir, avec la professeure de chimie, fait valser toutes les autres conventions notées dans ce qui pourrait être inscrit dans une sorte de cahier des charges des relations sentimentales.

Il sourit tout de même quand Mafdet et sa moto refont leur apparition dans la discussion en cours. Il la revoit chevaucher une autre sorte d'engin. Hanches fines qu'elle a dit. Nouvelle bouffée de chaleur que le flic se dépêche de faire passer avec une longue gorgée de bière. S'il avait un utérus, il serait persuadé d'être en train de commencer sa ménopause. Le regard de Willem pétille, celui de Dick retrouve une brillance plus naturelle. Une simple pensée pour le fonctionnement des organes génitaux féminins vient de briser en lui toute idée lubrique. C'est soudainement bien moins comprimé dans son boxer.

Amance est prof aussi. Ce lycée prend des airs de lieu de rencontre. Cette fois c'est le regard de Willem qui se perd en pensées énamourées. Richard sourit derrière sa bière.

-Les françaises sont paraît-il très... Enfin la légende dit qu'elles sont physiquement très intelligentes.  Pas au même niveau que les égyptiennes mais c'est déjà pas mal.

Bon en fait légende signifie films et revues pornographiques. Et Dick y a croisé plus de françaises que d'égyptiennes. Mais depuis qu'il connait Mafdet, il la met facilement bien au dessus de toutes ces autres nanas.

Le regard vert de Will se fait noir, plus il reprend ses longs discours. La beauté, la gentillesse, le caractère, l’intelligence et la douceur de sa copine défilent, énoncés un par un par son pote. Dick finit par se marrer alors que la machine se remet en route pour une nouvelle boucle.

-Et c'est moi qui radote ?

Will n'a pas le temps de rétorquer. Troy débarque. Cheveux humides, combo jean / t-shirt troqué contre un pyjama couvert de Pikachu.

-Papa. Tu me lis une histoire ?

Le père de famille n'a même pas le temps de regarder son ami pour juger de sa réaction face à cette demande que ce dernier réclame lui aussi l'histoire à son tour. Autant dire que ça arrange fortement le flic qui n'a ainsi pas à choisir entre son devoir de paternel et celui d'hôte. Il se lève, attrape son fils avant de le jeter sur son épaule pour le porter comme un sac de linge sale. Le petit rigole, le père sursaute et se décharge de sa charge sur le lit alors que de petits doigts commençaient à se glisser sous son t-shirt pour se faire chatouilleurs. Troy se faufile jusqu'à sa table de chevet, colle bouquin et lunettes de lecture entre les mains de son père.

-Tu peux te mettre sur le pouf Will. Si tu te sens mal installé c'est normal, c'est blindé de peluches en tout genre à l'intérieur.

Il chausse ses lunettes, se cale près de son fils qui ne perd pas un instant avant de se lover contre lui.

-Roald Dahl. Donc pas d'images. Juste un chapitre.
-On te prêtera le livre Will quand on l'aura fini !

Le père sourit. Son pote se dit intéressé. La main du flic attrape le marque page, et la lecture commence dans un silence des plus complets.

[...]

Jack commence à reluquer Cendrillon alors que le chapitre se termine. Histoire d'amour en devenir qui ne réussi qu'a rendre le flic un peu plus morose encore. Il se glisse hors du lit alors que Troy commence à s'endormir, pouce collé dans le bouche. Le plafonnier éteint est vite remplacé par un batsignal rassurant qui suffit à faire fuir les terreurs nocturnes passagères du marmot.

-Passe une bonne nuit au boulot papa. Et fait attention.
-Bonne nuit Troy. Je t'aime. Et ne t'inquiètes pas, mon boulot est calme la nuit.

Le gamin répond à son amour alors que le père de famille laisse Will s'échapper de la chambre pour qu'il puisse l'imiter et fermer la porte dans un geste silencieux. Quand son ami note que le canadien bosse cette nuit, il lui confirme cet état de fait.

-J'ai encore une heure devant moi. Le temps de prendre un café et de me préparer sans me presser. Dernière bière pour la route ?

[...]

Uniforme sur le dos il fait un dernier tour dans les chambres de ses enfants. Willem est parti depuis une vingtaine de minutes. Sans avoir conscience du bien que sa présence a fait au canadien. Dick sourit alors qu'il voit sa fille, maquillage étalé sur son lit, visiblement appliquée à reproduire les instructions données par une vidéo.

-J'y vais ma belle. Tu devrais arrêter de te tartiner la tronche avec tout ça. Je suis sûr que ça va te filer des boutons.

L'adolechiante lève le nez, mine renfrognée alors que son père n'est que sourires. Il tente un clin d’œil, referme avant un dernier coucou et de nouveaux mots tendres. Alors qu'il est sur le point de s'éclipser, Jo l'interpelle.

-P'pa ?
-C'est moi ?

Il sourit face à sa propre bêtise alors que sa gamine lève les yeux au ciel.

-Je suis contente. Une nana et un pote sympa t'en avais bien besoin. Ta vie sera moins triste.

Le flic se fige. Choqué par ce que sa gamine vient de lui dire.

-J'suis pas triste.
-Bye papa. Et prudence !

Elle sourit. Mais c'est lui qui vient de perdre son sourire alors qu'il ferme la porte. Il doit pourtant partir, pour continuer cette discussion un autre jour alors que sa gamine vient de lui mettre une claque sans le vouloir. Sinon il va finir en retard.








   

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