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 Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]

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Tobias Rapier

Tobias Rapier


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MessageSujet: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptyMer 16 Sep 2020 - 13:38

Tobias & Alessandro & Andy & Amance & Willem


Cette famille que l'on choisit




La petite gazouille dans la pièce d'à côté avec Isaac en guise de surveillant tandis que le professeur s'affaire pour finir de se préparer au plus vite. D'une main rodée par l'habitude il resserre et remonte le nœud de sa cravate gris perle. Il s'est rasé de près et vient de gagner cinq ans par la même occasion. L'anglais noie la salle de bain de son parfum. La brosse glisse une dernière fois dans ses cheveux noirs. La calvitie ne passera pas par lui, en tout cas pas avant de nombreuses années. Les précautions qu'il prend à ce sujet semblent suffir à éloigner un futur proche où il deviendrait chauve. Ses lèvres se froissent dans un rictus qui peine à se muer en sourire. Son front quand à lui se barre d'une large ride quand la voix de l'agaçant qu'il héberge depuis plus d'une semaine retentit dans tout l’appartement.

-Rapier ! Ta chose vient de chier !

L'instant de grâce prend fin. Son faciès récupère les cinq années fraîchement perdues et cinq de leurs copines. L'insolence constante du loup lui tape sur les nerfs et le professeur ne se sent ce matin pas l'âme d'un moine. Impossible pour lui de conserver son calme quand sa fille se retrouve portée au rang de simple objet. L'anglais fulmine et quitte la pièce d'eau sans perdre de temps. Il quémande l'heure pour connaître l'étendue des dégâts. S'ils n'étaient pas déjà en retard, ils risquent de le devenir. Le père se penche et récupère son précieux paquet, le bandeau blanc qui ornait les cheveux blonds d'Alice se retrouve abandonné sur le parquet. En quelques gestes rapides et sûrs, il retire la robe blanche pour être certain de ne pas la tâcher. Boque sa respiration quelques secondes, puis se met en action. Lingettes, talc, couche propre. Alice gazouille, tente d’attraper ses propres pieds. Puis fatalement ronchonne quand son père la rhabille.

-Dadabapapadadapa

Il sourit, récupère ce qui lui revient de droit dans ce joyeux désordre de lettres qui vient de s'échapper de la bouche de sa fille.

C'est en voyant les soquettes rose pâle ornées de dentelle de sa princesse qu'il réagit enfin.

-Isaac ! Où sont ses chaussures ?

Le loup passe la tête dans l’entrebâillement de la porte, se fend d'une expression moqueuse avant de noter la futilité de cet accessoire.

-Ta boule puante marche même pas. Elle en a pas besoin.

Le visage du tueur se froissé une fois de plus, il hurle à l'incapable que sa présence n'est requise dans cet endroit que s'il parvient à se rendre utile. Isaac n'est pas invité aux festivités qui doivent demeurer intimistes avant tout. Tobias s'est contenté de dire au jeune que le quota d'abrutis était déjà largement remplit. Entre l'anglais et Shepherd les choses sont sur la pente du mieux après qu'ils aient tout deux touché le pire du bout des poings. Leur relation n'a jamais été aussi bonne. Surtout depuis que l'anglais officie officiellement à l'université et plus au lycée.

[...]

Alice bien enveloppée dans l'écharpe de portage rit de plus belle contre le torse de son père lorsque ce dernier remonte les escaliers en vitesse. Dans ce grand chambardement, il est parvenu à oublier le sac à langer dans l'appartement. Un juron sur le bout de langue, Tobias presse le pas, manque de chuter en courant.

[...]

Il gare sa berline de manière à être le plus proche possible de l'église protestante qui les accueille. Tobias a dû pour cela se renseigner dans une des villes proches de Beacon Hills, ne trouvant pas son bonheur dans leur petite bourgade. Sur le siège passager, deux bouquets de fleurs. Les moins odorantes possible pour ne pas gêner la marraine d'Alice. Alice qui a déjà essayé de manger la fleur que son père avait attaché autour de son poignet. L'anglais envoie son reste de cigarette par la fenêtre ouverte de sa voiture, se détache et presse le pas pour libérer la petite au plus vite. C'est un miracle qu'ils soient parvenus à arriver ici avec un peu d'avance.

Un joli miracle plus communément appelé excès de vitesse.

Le ministre est sur le parvis de son église, échangeant quelques mots avec tout les autres invités qui sont évidemment déjà là. Tobias soupire, force un sourire peu naturel. Distribue bouquets de fleurs et compliments aux femmes puis des salutations habitées par la retenue à la gente masculine. Sans sourciller, il offre une main gantée de noir au pasteur. Par respect aujourd'hui il a prit sur lui de cacher ce que personne ne désire voir. Wesley n'est plus là, un manque qui se ressent surtout chez celles qui étaient ses amies. Son amant et son décès prématuré à crevé les cœurs de ceux qui lui étaient proches. Il n'a pas invité Scipion à se joindre à eux aujourd'hui. Leur histoire est encore fraîche et l'anglais ne sait où ils vont tout les deux. Inviter son nouveau partenaire, le présenter aux amies les plus chères de Wesley, même lui n'aurait pas osé commettre un tel affront.

-Je suis navré pour l'attente, on a failli être en retard. Et je pense m'être fait flasher par un radar en venant.
-Nous aurions eu du mal à commencer sans vous deux.

Tobias force une expression avenante sur ses traits encore crispés. Ce n'est pas de cette manière qu'il avait imaginé cette journée importante. Son ami près de lui est son seul repère stable. Il ne connait qu'à peine les deux jeunes femmes, ne tolère encore que difficilement le professeur de science. Un alpha près de sa fille, ça ressemble toujours à une mauvaise blague. Entre Tobias et Willem le fossé est grand, les point communs rares. L'anglais observe la marraine d'Alice à qui la petite offre une collection de sourires. Le ventre de la française n'est plus plat, une rondeur régulière dont on devine sans mal qu'elle n'est pas due à un trop grand appétit se dessine sous les plis de sa robe.

-Miss Jouve, le pasteur Phillips a prévu une chaise proche du bassin baptismal pour vous en cas de besoin. Il ne faudra pas hésiter à vous en servir.  


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Alessandro Amaro

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MessageSujet: Re: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptyLun 21 Sep 2020 - 20:15

clickAlessandro & Tobias, Andy, Amance, Willem
xxx
« Questa famiglia che scegliamo. »
La journée s’annonce solennelle. Et à cette occasion, je ne me suis pas couché trop tard. J’ai également prié Sonny de ne pas venir m’emmerder de la journée en lui donnant la raison. Une raison qui prime sur tout le reste. On ne plaisante pas avec Dieu dans la Famiglia.

Je referme d’un claquement sec l’écrin qui contient mon présent pour Alice. Je l’ai fait bénir le plus sérieusement possible. J’avais fait un aller-retour exprès à L.A. Car pour bénir le bijou, je devais réciter l’Ave Maria et pour réciter une prière sans me blasphémer, il fallait me confesser. Dire que je n’avais pas confiance dans le curé de la paroisse de Beacon Hills n’est qu’un faible euphémisme. C’est celui qui m’avait enseigné le catéchisme qui m’a écouté. L’affaire a pris deux heures et demie, car pour obtenir l’absolution, je devais « tout » confesser, même la blague que j’avais faite à Tobias en suspendant Alice au portemanteau. D’après le Padre, c’était aussi grave que d’exploser la concurrence à coup de mine antipersonnel… Étonnante façon de voir les choses de la part d’un homme qui a dû entendre tout ce qui est possible en matière de torture humaine. Cela m’a pris une heure et demie à parler dans le confessionnal (j’avais pris rendez-vous en connaissance de cause) et une heure à genoux au premier rang devant l’autel à réciter cent Padre nostro en acte de contrition pour mes péchés.

J’étais sorti de l’église, serein et apaisé. Si pour la justice des hommes j’étais bon pour la peine maximale, celle de dieu me donnait un sursis que je ne manquerais pas d’écorner dans le mois. Le Padre m’a affirmé que mon âme pouvait être encore sauvée. Mia madre avait été heureuse de mon geste. J’étais passé en coup de vent la saluer et lui montrer le présent pour Alice. Elle m’avait demandé si un jour elle serait grand-mère. Je lui avais rétorqué que ça arriverait bien un jour, mon frère n’étant pas gay. Elle avait alors roulé les yeux, puis précisé qu’elle souhaitait une petite-fille belle et intelligente comme Andy, pas un garçon stupide comme i suoi figli.

(…)

Willem s’est proposé de faire qu’une seule voiture. Pas que cela m’enchante de monter à bord de son antiquité, mais j’avais senti son appel du pied pour ne pas se retrouver seul avec sa donna enceinte jusqu’aux yeux et aux hormones chamboulées qui concurrencent les chutes du Niagara à la moindre émotion. J’ai d’ailleurs rangé deux mouchoirs propres dans mes poches pour ces dames qui ne manqueront pas d’avoir l’œil humide. Cela évitera à Will’ d’en sortir un, maculé de cambouis.

Je me gare derrière la guimbarde de Shepherd déjà arrivé chez les filles. À moins qu’il n’y ait passé la nuit. Derrière, au bout de la rue, je reconnais Sam qui se range sur le côté dans une voiture banalisée, tirée à des millions d’exemplaires. Je soupire, l’ordre de me coller aux basques ne vient pas de moi, mais de Sonny. Je ne peux pas renvoyer mon homme, car il n’a pas le choix. Et dans l’affaire, je ne suis certainement pas le plus à craindre. Je me réconforte en me disant que Sam est certainement payé une mine d’or, lui et ceux qui participent au roulement de la surveillance de ma personne. Avant d’aller sonner, je lui fais un signe discret de la tête. « Je t’ai repéré vieux ! » C’est de bonne guerre.

(…)

Sérieusement, je plains Will’. Le baptême n’est pas commencé, nous ne sommes même pas arrivés que l’émotion est intense à l’arrière de la voiture. Will m’annonce que « mon ami » est venu le voir avec ses problèmes de freins. Alex a donc suivi mon conseil, j’en suis ravi. Cela montre qu’il est possible d’avoir des échanges qui ne sont pas négatifs. L’alpha soliloque sur ce qu’il a fait sur la familiale de Cormier.

Les suspensions de l’Impala sont bien trop souples à mon goût, et j’ai l’impression d’être embarqué sur un bateau en mer houleuse quand nous abordons le parking plein d’ornières du temple choisi par Tobias. Nous sommes les premiers. Je vérifie sur mon téléphone, au cas où j’aurais raté un message de sa part. Le retard est étonnant pour un homme tel que lui. Impardonnable pour un tueur professionnel. À moins qu’il n’ait passé la nuit avec son saltimbanque ?

La Padre Phillips vient nous serrer la main et s’enquière de nos identités. Je me présente comme étant le futur parrain poussant un peu plus que d’habitude mon accent afin qu’il sente le vent du catholicisme purifier ce lieu impie qui ne reconnaît pas le culte de latrie.

Tobias pointe enfin le cap de son nez et tel Shiva sort de sa voiture avec bambina, sac à tracas et bouquet de fleurs avec la grâce de la divinité hindoue. Le ton est cordial empreint d’une pointe d’obséquiosité.

-Je suis navré pour l'attente, on a failli être en retard. Et je pense m'être fait flasher par un radar en venant.
-Nous aurions eu du mal à commencer sans vous deux.
- J’ai connu des enterrements sans le mort…

Andy me pince discrètement la fesse pour me faire taire. J’essayais de détendre l’atmosphère avec subtilité, car la déférence de Tobias dénote de son anxiété.

-Miss Jouve, le pasteur Phillips a prévu une chaise proche du bassin baptismal pour vous en cas de besoin. Il ne faudra pas hésiter à vous en servir.  

« Assassiner du regard », l’expression prend tout son sens dans les yeux de biche de la professeure de français. Dans une autre vie, c’est une femme que j’aurais pris plaisir à courtiser. Elle a un côté pimpant qui est à croquer. Ce regard ne lui ressemble pas. Je tends la main à Tobias pour le soulager du sac à langer. Ces dames sont trop ravissantes pour qu’on les encombre d’un tel fourbi. Enfin, nous entrons dans le bâtiment.



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Andy Turing

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MessageSujet: Re: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptyVen 25 Sep 2020 - 13:10

Andy & Alessandro & Amance & Willem & Tobias


Cette famille que l'on choisit




Des épingles à cheveux coincées entre les dents et le regard concentré, elle entortille la mèche récalcitrante pour la forcer à rejoindre le reste de son chignon travaillé. Une pince, puis une seconde. La puma ose, relâche ses cheveux et pour son plus grand soulagement découvre que toute la structure se tient. Près d'elle, son amie débranche le fer à lisser, sourit au miroir, vient se coller contre celle qui est encore sa colocataire.

-Finalement t'es chanceuse avec tes cheveux courts. Je vais peut être y passer aussi, le dernier balayage à brûlé les pointes.

Ses cheveux longs sont un de ses accessoires de gentille princesse, de fille à papa. De belles boucles blondes, une caricature complète de candeur. Amance et elles se prêtent bijoux, choisissent ensemble machinalement. Comme elles le font tout les week-end, lorsque leurs boulots et leurs vies d'adultes leur laissent un peu de temps pour la flânerie. Leur maison n'a jamais été aussi vide. Des cartons démoralisants sont entassés dans tout les recoins. La chambre de Wesley a été vidée de ses affaires par la puma qui voulait avant tout épargner son amie. Les effets personnels de ce dernier sont tous en Louisiane, chez les parents du libraire. Tobias n'a rien voulu conserver ou presque, juste des objets grappillés ici et là. Des choses futiles aux yeux des amies de Wesley. Des souvenirs sans aucun doute précieux à ceux du professeur.

Le professeur, l'amant de Wesley, cet homme trop grand qui avait tant fait pleurer le blond après leur rupture. Andy avait tenté de creuser, de chercher la vérité qui se cachait derrière les larmes de son ami. Avec le silence comme seule réponse à ses interrogations, le jeune femme avait finit par jeter l'éponge. Se contentant d'être là. Une oreille, une épaule, une main presque maternelle pour moucher son ami.

-J'ai trouvé un cadeau pour la petite. Je sais qu'Alessandro a quelque chose de son côté. Mais je ne voulais pas y aller les mains vides. J'ai rarement parlé avec Tobias, j'appréhende.

Amance lui pique son rouge à lèvres pour une dernière retouche avant de sursauter quand ça sonne à la porte. Jared se met à geindre, Alessandro n'est visiblement pas le premier homme à faire son apparition dans leur grande maison aujourd'hui. Will a proposé de ne faire qu'une voiture, précisant immédiatement que cela devrait être la sienne. La puma lui a gentiment rétorqué que sa propre voiture aurait également pu faire l'affaire. Une presque épave, une voiture fonctionnelle au look d'autrefois.

-C'est pas le mien.

La française quitte la salle de bain en catastrophe, part ouvrir à son homme, oubliant complètement l'existence de son amie par la même occasion. Andy renifle, efface une trace de rimmel avant de partir enfermer Jared dans l'ancienne chambre de Vicky. Ce chien habituellement adorable a failli arracher une des mains de Willem, et ce juste devant leur maison. Une chance qu'aucun témoin n'ait assisté à la scène. Une chance que Miranda ait bien souvent parlé de son travail en rentrant chez elle après ses gardes à l'hôpital. Son amie trop bouleversée et émotive pour réagir de façon raisonnée était sur le point d'appeler une ambulance pour Willem.

[...]

Cette fois c'est la féline qui ne met pas longtemps à réagir quand une autre voiture se gare devant leur maison. Des ronronnements mécaniques bien connus car souvent entendus. La blonde file ouvrir en vitesse, manque de parsemer sa robe crème de miettes de cookies. C'est tout sourire qu'elle accueille son homme. Un baiser, une étreinte. La jeune femme sourit, se love un peu plus contre son bel italien.

-Bonjour mon roi de la journée. La reine est presque prête, elle est allée changer de chaussures. Il paraît que celles à talons font mal au bébé.

[...]

Les hommes à l'avant et les femmes à l'arrière. Amance est déjà au bout du rouleau avant d'avoir mit un pied dans l'église ou même d'avoir vu la petite Alice. La puma attrape une des mains de son amie, dépose un baiser sur celle-ci. Puis doucement ronronne pour rassurer la future maman. Un son apaisant, une bouée de sauvetage pour éviter que la française se noie dans ses hormones.

-Ça va aller ma grosse.

Regard noir. Amance semble immédiatement mieux se porter. Elle tente de taper sur la main de la blonde qui esquive sans mal cette attaque. Willem ralentit puis pénètre un parking couvert de gravier. La voiture se stoppe et ils sortent tous pour approcher ce que la puma peine à nommer église. Un homme d'un certain âge à l'expression avenante leur fait signe. À sa tenue il ne peut s'agir que d'une seule personne : le pasteur. Andy fouille les environs du regard pour chercher le bébé et son père par la même occasion tandis que près d'elle Alessandro se présente en surjouant son accent. La blonde retient un sourire quand le pasteur répond à l'italien.

-Vous savez, Tobias m'a déjà dit que vous étiez catholique. Il ne manque plus que ce cher monsieur et la petite Alice.

Andy se présente elle aussi en quelques mots puis laisse son amie prendre sa place.

-Il est pas censé être ponctuel ton ami. Il a quand même pas oublié que c'était aujourd'hui ?

La réponse se fait entendre juste après qu'elle ait achevé sa phrase. Un paquebot allemand noir se gare près de l'impala de Willem. L'anglais sort sans se presser, puis attrape fleurs, enfant et sac à langer. Il vient vers eux, le pas lourd, son visage imberbe comme transfiguré après un rasage de trop près. Il distribue des fleurs et des compliments, aussi tendu que s'il était traversé par un large piquet. Ce bonhomme étrange a un balai dans le cul, et celui-ci doit être bien enfoncé. L'ancien collègue d'Amance et Willem excuse son absence, Andy sourit malgré elle.  

Le pasteur est trop bon. Il pardonne et ose un mot d'esprit. Celui qui est prononcé en retour par Alessandro est déplacé, surtout pour un jour de baptême. Andy glisse une de ses mains sur le derrière de son bel italien, puis pince en guise de remontrance. Son loup sursaute, l'homme au balai esquisse un soulagement. Puis prononce à son tour une bourde qui rend le regard d'Amance sombre.

Il existe un pire affront que de dire à une femme enceinte qu'elle est grosse. La considérer comme une personne malade est un profond outrage, surtout venant de la part de quelqu'un qui est doté d'un appareil génital masculin. Andy pose son bras sur l'épaule de son amie, murmure quelques mots pour retenir le fauve.

-On lui fera manger sa chaise s'il veut te forcer à t'asseoir dessus.

Elle rend son amie à Willem. Puis ose un premier pas dans ce qu'elle a toujours autant de mal à voir comme un lieu de culte. Le décor est sobre, une foule de banc en bois sombre et au bout du chemin, la lumière. C'est comme une version low cost de cette église où sa mère les emmenait pour la messe de Noël. Et cette vision semble sans vie en comparaison avec la synagogue où se rendent ses grands parents paternels toutes les semaines. Son homme à quelques pas derrière elle, son amie à ses côtés, elle progresse jusqu'au premier banc. N'ose poser sa pochette sur l'assise et se contente de la tenir, son bouquet de fleurs lui encombrant l'autre main. La petite passe près d'elle, gazouillante dans les bras de son père.
Suivis d'Alessandro, aussi droit que fier dans sa posture.
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Willem Shepherd

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MessageSujet: Re: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptySam 3 Oct 2020 - 15:37





Feat :
Tobias, Amance,
Alessandro, Andy


Cette famille que l'on choisit


Le pantalon et la veste sont à moi, la chemise vient de la penderie de Keanus. Il y avait une tache de cambouis sur celle que j’avais portée en France pour l’anniversaire de Pierre Jouve. Le verdict de Mady était tombé comme un couperet : je n’avais plus rien d’élégant à mettre. Ce n’était pas une grande découverte en soi. Jusque-là, je chipais occasionnellement dans les affaires de mon frangin peu regardant sur ces emprunts.

- Il serait temps que tu te constitues une garde-robe personnelle !
- À quoi ça sert d’acheter une chemise, que je mettrais tous les trente-six du mois, alors que Kean en a plein, et en porte chaque jour. C’est une dépense inutile !
- Il faut que tu veilles, pour Amance, à créer une cellule familiale avec elle, votre futur enfant et toi.
- Mais…
- L’esprit de meute c’est bien, mais tu dois créer un cercle dans le cercle. Et donc d’avoir des affaires à toi et non que tu empruntes à l’occasion à ton frère.

- Ça ne le gêne pas ! Hein, Kean ?
- Non. Je m’en fous. De toute façon, je te file que mes vieilles chemises.
- Ah ! Elle me semble neuve pourtant !


J’avais proposé une de mes belles chemises en flanelles à carreau. Le regard de Mady m’avait fait rentrer la tête dans les épaules. Une discussion s’autoalimente autour de moi sur ce que je devrais acheter en fringues, les travaux de la maison qui traînent et qui encombrent le couloir et divers endroits avec mes outils posés çà et là au grès de mes besoins. Et il paraît que les plombs ont sauté ce matin, que ce serait à cause de mon bricolage dans le tableau électrique et que je ne vois pas pourquoi on m’accuse ! Le volume sonore augmente, je ne sais pas comment le sujet dévie vers la machine à laver qui donne des signes de faiblesses et le frigo qui perd ses eaux. Je recule prudemment vers la sortie poussé par les tracas domestiques, des investissements ménagers à faire et l’argent qui ne tombe pas du ciel. Quand j’enclenche une vitesse pour démarrer doucement, je me demande si je ne vais pas être obligé de prendre un troisième travail. Poussin a parlé de landau-Cadillac et de chauffe biberon, de chaise haute, d’une masse de vêtements de rechange qui seront caducs en trois mois. Je n’ai pas encore osé parler fabrication maison et ressourcerie pour les nippes du loupiot à venir.

(…)

C’est un peu abattu que je me gare devant la maison des filles. Poussin m’ouvre, les yeux gonflés. Son maquillage cache mal son état émotionnel. Je l’embrasse puis lui prends délicatement le visage entre mes paumes. Mes veines noircissent un peu, je soulage la femme de ma vie de sa fatigue.

Andy a enfermé Jared, ce qui m’arrange bien. Ma relation avec le chien de Poussin a pris un peu de plomb dans l’aile. Je crois que le corniaud s’en veut, mais d’un autre côté il a réagi comme Pierre le lui a appris. D’un côté, je suis soulagé, car cela signifie que lorsque je ne suis pas là, il protégera Poussin, mais de l’autre, il va bien falloir que nous retrouvions une confiance mutuelle et cela rapidement, avant que le bébé arrive.

Alessandro arrive sur ses entrefaites. Je discute un peu avec l’Italien le temps que nos femmes changent trois fois de tenues, ou du moins c’est l’impression qu’elles me donnent à tourner dans tous les sens avec des chiffons colorés dans les mains.

(…)

Je m’arrête à un feu rouge et jette un regard dans le rétroviseur.

- Ça va aller ma grosse.


Poussin s’insurge, elle n’aime pas qu’on lui rappelle que son tour de taille s’est arrondi. Aless me lance un regard où je lis plus de pitié qu’autre chose. Il n’a jamais été très disert sur une éventuelle descendance et je crois qu’avec Poussin, on vient de le dégoûter de se lancer dans la paternité.

L’église se dresse enfin sur le côté après une vingtaine de minutes. Je fronce les sourcils en ne voyant qu’une voiture dans le parking désert. Un homme s’avance vers nous, son costume dévoile ses qualités : il est celui qui va célébrer l’office. Il manque donc bien mon collègue de littérature. Je commence à appréhender un coup foireux de sa part.

Alessandro fait son numéro, ce qui amuse un peu l’officiant. Puis Rapier arrive enfin avec bébé, fleurs et excuses. C’est la deuxième fois qu’il offre un somptueux bouquet à ma femme, alors qu’elle n’a eu de ma part que de pauvres marguerites ou coquelicots cueillis sur un bord de chemin, fanés aussitôt remis à ma belle. Cela m’ennuie que l’Anglais étale sa richesse, même si je sais qu’il ne le fait pas exprès. Aless agit pareillement, mais je ne sais pas pourquoi, je ne me sens pas en danger vis-à-vis de l’Italien. Peut-être parce qu’il est un loup et l’autre un chasseur repenti ? Seulement, leurs beaux costumes, la voiture de luxe, les bouquets, les habits de la petite, tout me renvoie à la discussion que j’ai fuie avant de quitter la maison. C’est un trait d’humour du mafieux qui me redonne le sourire quand il évoque des enterrements sans macchabée. La blague fait plusieurs fois le tour de ma cervelle et à chaque tour, mon sourire s’agrandit. J’ai les larmes aux yeux et retiens avec peine le fou rire qui me gagne.

- Miss Jouve, le pasteur Phillips a prévu une chaise proche du bassin baptismal pour vous en cas de besoin. Il ne faudra pas hésiter à vous en servir.  

Terminé l’hilarité. Andy est plus rapide que moi et retient Amance avant qu’elle ne se transforme en un Jared furieux. Machinalement je masse mon poignet, celui que son chien a failli décrocher de mon bras.

- On lui fera manger sa chaise s'il veut te forcer à t'asseoir dessus.

J’offre un beau sourire à la femme d’Aless et lève le pouce vers le haut pour lui signifier ce que je pense de sa répartie. L’église est simple, une bâtisse en bois peinte en blanc où les bancs de bois sombres contrastent avec le reste de la décoration. Nous suivons Andy qui a ouvert la marche. Une chaise isolée semble indiquer la place d’Amance, je la conduis jusque-là et la soulage de son encombrant bouquet de fleurs avant de me coller à côté d’Andy. Rapier nous rejoint avec sa petite peu intimidée par l’endroit et Aless concentré comme du lait en tube. C’est à ce moment-là que je comprends qu’il prend cette cérémonie au sérieux. Je le savais croyant, mais pas à ce point.

La cérémonie peut commencer.




Codage par Libella sur Graphiorum




Je plie et ne romps pas. Mais surtout je persévère.
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Amance Jouve

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MessageSujet: Re: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptyLun 5 Oct 2020 - 15:23



Cette famille que l'on choisit
Feat. Aless, Tobias, Will et Raymonde


Personne ne peut plus douter de ma maternité à ce jour. J'ai presque faillis pleurer (oui, encore) quand il a fallu me trouver une tenue pour ce jour si spécial. Oui, on a du arpenter plusieurs boutiques avec ma Raymonde pour trouver quelque chose, et pas par pure caprice, mais simplement parce que je ne rentre plus dans aucun de mes vêtements. Ce n'est pas seulement mon ventre qui commence à prendre de la place, mais mes seins ont pris plus de volumes, au grand plaisir de mon loup cela dit.  Finalement, on c'était mis d'accord pour une robe blanche, sobre et élégante. Et j'ai réussis à arréter de pleurer, même une fois la robe mise.

Dans la salle de bain, je m'applique à cacher cernes et traces de fatigue, ma Raymonde ,splendide dans sa robe crème, tentant d'accrocher sa criniére blonde. Je souris alors que je termine de me coiffer, elle semble fière d'elle.

-Finalement t'es chanceuse avec tes cheveux courts. Je vais peut être y passer aussi, le dernier balayage à brûlé les pointes.
-Je suis curieuse de voir tes cheveux changés… Tu me prêterais ta chaine en argent?

Les bijoux passent de mains en mains, on termine de s'apprêter dans un silence presque religieux, côte à côte dans la salle de bains ou trainent des cartons à peine emballer. Faire du tri, donner, vendre ou ranger, c'est que ça prend du temps tout cela! Et puis, l'idée de partir ne me fait pas rien. Si l'idée de vivre une nouvelle vie avec Will me réjouis, les habitudes avec ma meilleure amie sont de précieux moments dont je ne me sens pas encore prête à me séparer.

-J'ai trouvé un cadeau pour la petite. Je sais qu'Alessandro a quelque chose de son côté. Mais je ne voulais pas y aller les mains vides. J'ai rarement parlé avec Tobias, j'appréhende.
-C'est… Un homme un peu étrange. Mais il n'a pas l'air d'être un mauvais bougre.

J'hausse les épaules, je n'ai pas eu l'occasion de beaucoup lui parler. Et la seule fois ou j'ai eu l'occasion de le rencontrer… Je chasse ces pensées morose de mon esprit, chipe le rouge à lévres de ma Raymonde tandis que l'on sonne. Je manque de me tracer un gros traits sur la joue en sursautant. Je peste, jure en français. Ca fait rire Raymonde. Jared pioule, geint. Ca serait Will? Déjà?

-C'est pas le miens.

Comme si elle avait lu dans mes pensées, Raymonde répond à mon interrogation.

-Merde! Je suis pas prête totalement moi!

Je sors de la salle de bain comme un garenne, manque de glisser sur un t-shirt a Raymonde qui traine. Je peste de plus belle, lache un "J'arrive!" en galopant vers la porte. Dans mon dos, j'entend Raymonde trainé mon chien dans l'ancienne chambre de Vicky. Je la remercie d'un signe de tête, ouvre à mon loup en lui offrant un sourire. Je sui agréablement surprise en le voyant, je n'ai pas l'habitude de le voir aussi bien habillé et la derniére fois c'était en France. Il est beau, mon loup. Mais à dire vrai, même recouvert de cambouis de la tête au pied, je le trouve beau.

Je franchis le pas qui nous sépare, viens l'embrasser avec tendresse et je respire en retrouvant les bras de l'homme que j'aime. Lorsque ses mains se placent en coupent sur mon visage, je calle les miennes sur son torse. Ma fatigue fond comme neige au soleil. Je sais ce qu'il fait, et même si je ne comprend pas encore tout le fonctionnement des pouvoirs des garous, j'apprécie son aide précieuse à supporter tout cela.

(…)

Aless nous à rejoins à la coloc, et Raymonde c'est transformé en une sorte de gros chat pleine de ronron dans l'espoir d'une caresse et d'autre marque d'affection. Je ne comprend toujours pas comment j'ai pu mettre autant de temps à me rendre compte de la partie surnaturelle de ma colocataire . J'ai réussis à négocier pour une paire de talons, blanche satinée, assortis à ma robe. Mais caché au fond de mon sac, une paire de basquette en toile blanche y est soigneusement rangé, à côté du paquet contenant le présent pour celle qui va bientôt être ma filleule. J'ai l'impression de vivre tout un tas de changement en à peine plus d'un an. C'est difficile à gérer émotionnellement, surtout avec la grossesse. Et pour couronner le tout, l'arriére de la voiture me donne des hauts de cœur. Les hommes à l'avant, les femmes derriére. Si je n'étais pas autant concentrée sur le fait de ne pas vomir, j'aurais pris ça pour du sexisme.  Raymonde attrape ma main, y pose un baiser avant de me câliner en ronronnant. Je souris, laisse aller ma tête sur son épaule en serrant sa main dans la mienne.

- Ça va aller ma grosse.

J'ouvre la bouche en grand, me redresse en la regardant de travers. J'ai bien envie de l'insulter là, tout de suite. Je tente une tape sur sa main, elle l'esquive, un air mutin sur le visage. C'est qu'elle est fière d'elle, cette patate!

On arrive sur le parking de ce qui est censé être une église. Je me cramponne au siége en serrant les dents. Je suis censé accoucher dans 6 mois, pas tout de suite. Si il pouvait ralentir un peu… On s'arrête, je respire, m'impatiente pour descendre de l'impala.

Sur le parking, pas de Tobias en vue. Je regarde Will, l'interroge du regard. On est pas quand même 4 personnes à s'être tromper dans l'heure de rendez vous, si? Le pasteur nous rejoint, nous nous présentons, Aless en rajoute sur son accent que je sais moins surjouées à l'habitude. On nous confirme l'absence des principaux concernées. Ca me rassure, un peu. D'un autre côté, je n'ai jamais vu le professeur de littérature en retard.  Aless tente une vanne que je ne comprend pas, Will semble trouver ça drôle, cela dit.

-Il est pas censé être ponctuel ton ami. Il a quand même pas oublié que c'était aujourd'hui ?

Une voiture que je reconnais pour la voir souvent garé devant le lycée nous rejoint. Le professeur sort de sa voiture chargé comme un mulet, toujours aussi élégant qu'a l'habitude. Je souris d'émotions en voyant la petite puce dans sa tenue de baptême : elle est à croquer, surtout avec son grand sourire et ses yeux bleu tout brillant. Je pose une main sur mon ventre. J'aimerais tellement une fille…

De nouveau, on m'offre un énorme bouquet de fleur que j'accepte en souriant. Will semble contrarier… Mais je n'ai pas le temps de m'attarder sur ce détails:

- Miss Jouve, le pasteur Phillips a prévu une chaise proche du bassin baptismal pour vous en cas de besoin. Il ne faudra pas hésiter à vous en servir.  

J'ouvre de grands yeux, hoquète de surprise. De stupeur je passe à fureur en l'espace de 4 secondes. Comment oses t-il?! Je l'assassine du regard, manque de l'insulter et de l'ensevelir de tout un tas de mot en -ard alors que Raymonde me retiens. Je sers le poing, dans une bd j'aurais de la fumée qui sors de la tête, c'est sur. Un murmure à mon oreille me fait redescendre en tensions :

- On lui fera manger sa chaise s'il veut te forcer à t'asseoir dessus.

Je souris, me tourne vers ma meilleure amie en chuchotant:

-Promet moi de ne pas le faire avec douceur.

Un regard, on ricanne silencieusement alors que mon homme me rejoint. Je lui souris, caresse sa joue, lui vole un baiser avant de rentrer dans cette bâtisse à ses côtés, beaucoup trop sobre à mon gout. Quand je remarque la chaise, je me crispe de plus belle. Pas question qu'une seule seconde mon fessier ne se retrouve la dessus.

Je me tiens bien droite au côté de mon homme. J'espére juste que ça ne sera pas trop long, le blabla sur le paradis et tout le tintouin, je n'y crois pas vraiment… Par contre, le parrain semble relativement sérieux. Je devrais peut-être réfléchir à ma nouvelle condition… Le pasteur nous souris, ça va commencer. Une petite prière quand même : "Pitié, si vraiment il y a un Dieu, faites que ça ne soit pas trop long pour ne pas que j'ai à m'assoir sur ce truc. Merci."

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MessageSujet: Re: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptyVen 9 Oct 2020 - 11:22

Tobias & Alessandro & Andy & Amance & Willem


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La future marraine d'Alice lui jette un regard noir, mais il décide de ne pas s'en soucier. Il a aujourd'hui d'autres chats à fouetter et les montées d'hormones de la française n'ont pas de place pour se faufiler dans son planning déjà bien chargé. Il offre toutefois à cette dernière un sourire où l'hypocrisie demeure. Pour apaiser tout conflit avant que ce dernier n'ait la possibilité d'éclater. Rien ne viendra gâcher cette journée qu'il souhaite paisible. Son nez frémit lorsque ses oreilles se tendent pour ne rien louper du commentaire de la fiancée d'Alessandro. Il laisse son ami le décharger du sac à langer d'Alice, puis doucement pénètre à l'intérieur du lieu de culte qui sera leur première terre d'accueil de la journée.

L'endroit est sobre et élégant. Le pasteur les frôle lui et Alessandro, part devant pour rejoindre le reste de cette équipée réduite. Devant l'autel, le ministre paraît soudainement plus impressionnant qu'il ne l'était quelques minutes plus tôt. Tobias se sent tout petit alors que doucement il progresse dans la maison de ce dieu en lequel il peine à croire depuis des années. Le visage de son ami se fait sérieux, respectueux. Ils ont tout deux été élevés dans un environnement où la religion n'était jamais bien loin. Un dogme omniprésent sur cet être omniscient censé veiller sur eux. Vie et mort ne sont que des mots, un chemin à parcourir avant de rejoindre la place due à chacun. Alice demeure calme, peu impressionnée par cet endroit qu'elle a déjà visité il y a quelques jours. Tobias craint malgré lui une crise de larmes de la part de sa fille lorsque le moment du sacrement sera venu. Il la serre un peu plus contre lui, prend garde à ne pas froisser la robe immaculée de la petite. Cette fameuse robe blanche que la marraine de la reine du jour a dû confondre avec un dress code imposé par le bon Dieu.

Tobias s'approche de son ami tandis que doucement ils remontent l'allée. Il souffle quelques mots à l'oreille de ce dernier.

-Le choix vestimentaire de Miss Jouve est, je dois l'avouer... Des plus audacieux.  

Choix de mots amusant pour glisser une innocente vacherie. Aujourd'hui l'anglais sait qu'il va devoir se faire un ami de cet inconnu nommé tact. Ainsi que sa consœur diplomatie. Son regard sombre croise celui de son ami, s'y accroche quelques instants. L'italien est en ce moment son seul repère stable. Une bouée à laquelle il sait qu'il doit s'accrocher s'il ne veut pas se noyer au milieu de ces gens qu'il peine à voir autrement que comme des intrus. Le loup comprend la remarque et en devine la raison sans mal. Immaculée conception ? Serait-ce la cause de ces rondeurs qui se font naissantes au niveau du ventre de la professeure de français ? Tobias en doute fortement. Ne comprend pas ce choix qui dénote avec ce lieu et ce qu'ils sont venus y faire. Amance et sa tenue de communiante ont été visitées par le loup et cela est compliqué à ignorer.

Il ne prononce pas un mot de plus et rejoint le reste de l'assemblée, encore plus tendu qu'à l'accoutumée. Alice tente de tendre une main malicieuse vers les cheveux de la puma, Tobias empêche le geste, se souvenant immédiatement d'une anecdote que Wesley lui avait conté à propos de la première rencontre entre les deux blondes. Puis doucement, le ministre d'une voix assurée intime à l'assemblée de prendre place sur les bancs. Tobias se signe, ses voisins l'imitant avec plus ou moins de véhémence.

Le pasteur Phillips les regarde, sourit d'une expression candide et rassurante. Les commissures de ses lèvres se lèvent vers le ciel quand il prononce quelques mots.

-Tobias. Tu m'avais parlé de petit comité mon fils, je vois que tu ne m'as pas menti.

Le chasseur ne répond rien, car il n'a rien à dire. Avare de mots et de démonstrations affectives, hormis celles destinées à sa fille, il se contente demeurer droit comme la justice sur ce banc inconfortable. Sa famille ne vit pas dans ce pays mais il sait que dans moins de vingt jours, quand il sera rentré à Amberley, les festivités seront de la partie. Il a eu le pasteur de son village au téléphone, a promit de lui présenter la petite. Il a profité de cette occasion pour confesser tout ses péchés. Des aveux, des histoires à faire frémir le plus courageux des hommes. Le brave pasteur Peabody ne dira rien à personne, sa mémoire fuyante et son grand âge font de lui un homme que plus personne ne croit. Et cet AVC qui lui est tombé dessus il y a deux ans n'arrange en rien son cas. L'homme d'église ne sait plus ce qu'il dit, ne sait plus ce qu'il écoute. Mais le vieillard était heureux d'avoir des nouvelles du petit dernier de la fratrie Rapier.

Le pasteur Philips discourt au sujet de celui qui les réunit aujourd'hui, puis glisse quelques mots sur Alice qui parvient enfin à décapiter sa fleur dans un cri heureux. Willem sourit à la petite qui lui offre en retour une vision parfaite sur les six dents qui habitent l'intérieur de sa bouche. Puis Tobias se dresse immédiatement lorsque l'on prononce une nouvelle fois son prénom. La petite tend une main vers le banc, gesticule. Impatiente. Tobias s'approche du bassin avec Alessandro et Amance à sa suite.

-Quelques mots Tobias ?

L'anglais se fige à l'entente de cette demande qu'il n'avait pas su prévoir. Sourcils froncés par la surprise, il murmure une hérésie.

-Bien sûr...

Il n'a rien préparé au préalable. Lui le maniaque du contrôle se retrouve prit de court. Son trouble doit se ressentir lorsque tout les regards se posent sur sa personne. Des regards surpris, voir même amusés. Le tueur se passe la langue sur les lèvres, tente de grappiller quelques secondes avant de se jeter dans le grand bain d'une éloquence qu'il n'est pas certain de savoir maîtriser. Il ouvre la bouche, la referme. Puis enfin se lance. Un premier mot, une évidence.

-Merci.

Son assurance se fait la malle. C'est au culot qu'il continue.

-Je ne connais que très peu la plupart d'entre vous. Mais ce n'est pas là que se situe l'importance de cette journée. Ce n'est pas dans ma vie que je vous fais entrer, mais dans celle d'Alice. Ses premiers pas dans la vie ont été désastreux et j'espère que vous pourrez m'aider à rendre la suite de son chemin plus heureux. Je ne connaissais pas sa mère, cette femme qui était incapable de se rendre compte qu'elle avait un trésor sous les yeux. C'était sa famille, celle du sang. Une famille qui a failli. Je ne juge pas cette femme. Sans les erreurs de cette personne je n'aurais jamais enfoncé une porte pour aller secourir ma fille qui pleurait seule. J'ignorais que mon bonheur se trouvait derrière cette porte. Aujourd'hui c'est vous la famille d'Alice. Une famille que l'on choisit, une famille qui ne lui fera pas défaut. Je tenais donc à vous remercier. Je ne doute pas que vous saurez être là pour elle en cas de besoin, à chaque instant de sa vie. C'est ainsi que fonctionne une famille.  

Il se tait. N'ose rien ajouter de plus, de peur de rendre absurdes ces quelques mots sincères qu'il vient de prononcer. Des paroles qu'il espère habitées par une certaine justesse. Une main se glisse sur son épaule et il ne fait rien pour éviter ce contact. Soudainement apaisé.  



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MessageSujet: Re: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptyVen 16 Oct 2020 - 17:27

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« Questa famiglia che scegliamo. »
Mon humeur taquine cesse dès que nous entrons dans l’édifice. Même si la foi de ce lieu diffère de la mienne. Je ne sais pas ce qu’il en est pour la Française. Voit-elle cela comme le rôle d’une tantine privilégiée, celle qui donne un cadeau de plus sous le sapin à Noël. Un rôle convenu et récupéré par les marchands de toutes sortes. Je n’ai pas connu mon parrain qui a toutefois pensé à me laisser un bon pactole à sa mort. Depuis les révélations sur ma naissance, je doute sur la réelle origine de cet argent. Quoi qu’il en soit, cela m’a permis de vivre très confortablement depuis que je suis parti de chez moi. Une mise initiale que j’ai quintuplée depuis et – si je faisais attention à mes dépenses – me permettrait de vivre sans travailler. Mais rentier n’a jamais été dans ma nature, faire attention aux dépenses non plus. Ma marraine est une grenouille de bénitier qui m’a offert biscuits et prières jusqu’à ce que je n’aie plus eu l’âge des biscuits. J’allais chez elle, contraint, mais c’est grâce à elle que je connais toutes mes prières assorties d’une palanquée de citations bibliques que j’ai vite oubliées depuis que j’ai compris que je les violais à peu près toutes. Surtout celles qui tournent autour des sept péchés capitaux.

-Tobias. Tu m'avais parlé de petit comité mon fils, je vois que tu ne m'as pas menti.

Pourquoi aurait-il menti ? Quel intérêt de souligner que mio amico connaît si peu de monde pour se réjouir de la naissance d’Alice et son accueil dans la communauté ? Où se trouve la mansuétude dans cette remarque ? C’est bien là une mentalité de protestant : Regarder ce qui fait défaut. Je regarde la croix derrière l’officiant. Pour moi elle représente le fardeau que chacun porte lors de sa vie. Une charge morale dont les plus vertueux seront débarrassés une fois leur mort arrivée. J’évite de penser à l’après.

Je coulisse un regard vers la marraine et sa robe immaculée. Je souris en me remémorant la remarque de Tobias. Paraître de blanc vêtu dans un lieu de culte alors que son ventre prouve le pécher avant le mariage, c’est effectivement audacieux ou le signe que ce baptême n’est pour elle qu’une simple fête avec un dress code.

Je n’écoute pas le sermon, car je le connais. Je regarde la bambina qui fait un ravage sur sa fleur inconsciente de l’enjeu que les adultes ici présents prennent pour elle : la foi dans un dieu unique et omniscient. Un type que j’ai toujours vu comme une menace plus qu’un rédempteur. Le déluge, Sodome et Gomorrhe, l’errance de Moise dans le Sinaï, les sept plaies de l’Égypte, le meurtre des premiers-nés mâle des Égyptiens. Avec un peu de recul, je suis un saint homme à comparer du seigneur tout puissant. Tobias est invité à parler, son cœur s’emballe, je lui lance un clin d’œil amical. Personne n’est là pour se moquer. Sans fard il annonce la couleur : sa solitude sociale, la mère irresponsable d’Alice. Puis il enchaîne sur ce bonheur qui lui tombe dessus, cette famille choisie qui l’entoure aujourd’hui : trois surnaturels dont un loup alpha. Ce n’est pas rien pour l’ex-chasseur qu’il n’est. Sa voix se meurt, je pose ma main sur son épaule. Un bref contact, ferme, mais peu intrusif.

Alice pleure quand l’eau bénie lui mouille le visage. Quand Tobias la redresse, et que le padre marmonne les ultimes litanies, je sors l’écrin rectangulaire que je gardais dans la poche intérieure de ma veste. Tobias s’attendait à ce geste de ma part, il observe d’un regard curieux. La première chose que l’on aperçoit quand j’ouvre l’écrin est un rameau de buis bénit dans une commémoration eucharistique qui m’a coûté cher en prières et mea culpa. Je donne le morceau de plante à la bambina, signification de renaissance et de résurrection. À sa suite, je sors une chaîne de baptême en or assortie de deux médailles : celle de la Vergine Maria et une croix simple et épurée. Le prénom d’Alice orne le verso de la médaille à la Madre. J’embrasse les médailles avant de mettre mon présent au cou de ma filleule. Une sécurité enfant double le fermoir. Je termine par le signe de Saint Matthieu en dessinant une croix sur le front d’Alice, sa bouche et son cœur. Ce présent n’est pas le seul, il est accompagné d’un autre dont la nature n’a pas à être évoquée dans ce lieu de culte.




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MessageSujet: Re: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptyDim 18 Oct 2020 - 18:54

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.Alessandro est croyant, elle le savait déjà avant devenir dans cet endroit. Elle ne doute pas un seul instant de l'importance que donne son homme à cette journée et au rôle qu'il est sur le point de prendre auprès de ce bébé qu'Andy connaît finalement encore bien peu. Willem est sérieux, silencieux. Il observe lui aussi ce décor dans lequel ils viennent tous de prendre place. Amance regarde à droite, puis à gauche, inconsciente des commentaires que fait naître la couleur de sa robe dans son dos. La puma a tu sa surprise devant la tenue de son amie, s'est forcée de garder le silence pour ne pas entacher le plaisir de la brune. Cette robe lui a couté cher, trop en tout cas pour que cela soit compatible avec le compte en banque de son amie. Andy n'a donc pas voulu la décevoir. Un bébé coûte cher, c'est un fait que l'on ne saurait nier. Cette grossesse est une belle surprise, un joli cadeau pour son couple d'amis. Mais c'est également un véritable gouffre financier en devenir. Andy attrape une des mains de sa voisine, la serre gentiment. Une protection illusoire contre les difficultés à venir et les soucis en devenir.

Le curé discourt après une remarque gênante sur cette église plus vide que pleine. La puma baisse les yeux quelques instants, dissimule un pli amusé qui prend place sur ses lèvres fines et maquillées avec légèreté. Pas de la moquerie, juste une confirmation à propos de quelque chose qu'elle avait déjà pressenti. Le père de la petite Alice n'a sûrement que peu d'amis si l'on fait exception d'Alessandro. Wesley n'a jamais caché le caractère particulier de cet homme à ses colocataires. Un type dont il était tombé amoureux en se rendant dans un asile, les bras chargés de livres destinés à un presque inconnu.

Le pasteur continue son sermon comme si son église était pleine de fidèles. Andy n'ose bouger, trop respectueuse pour esquisser le moindre geste dans un pareil endroit. Le bébé crie sa joie après avoir achevé sa fleur qui chute au sol en lambeau. Père et enfant se lèvent suite à une invitation de l'homme d'église, Alessandro et Amance à leur suite. Son amie se dandine, joue avec ses mains. Alice s'accroche à son anglais de père, son regard azur parcourant les environs.

-Quelques mots Tobias ?
-Bien sûr...

Le cœur du professeur manque un battement quand sa langue prononce un mensonge. L'homme se fait plus pâle qu'il ne l'était déjà. Respire un peu trop fort, la bouche grande ouverte. Andy s'amuse soudainement bien plus qu'elle ne l'aurait cru possible durant cette journée qu'elle appréhendait. C'est uniquement par respect pour cet homme prit au piège par sa propre assurance qu'elle demeure muette, le visage vierge d'émotions.

-Merci.

Le bide s'annonce magistral. La puma se souvient de sa propre timidité durant ses études à Stanford. L'homme se lance enfin, surprenant par sa sincérité quand il parle d'amour, de famille et de destin. La blonde glisse un regard nouveau sur l'enfant, cette petite fille qui est tombée dans la mauvaise maison. On ne nait pas tous égaux face au destin, et parfois la vie se trompe. Ce tableau qui se joue devant eux ne montre qu'une chose.' : Parfois cette même vie répare ses erreurs d'elle même, met en contact deux personnes esseulées pour créer quelque chose de nouveau. Une famille que l'on choisit. Ce sont les mots du professeur de littérature. Des mots faciles, des mots bateaux. Mais une vérité avant tout, surtout dans un cas comme celui-ci. Andy sent son regard s'embuer légèrement, son cœur faiblir quelques instants.

C'est presque avec soulagement qu'elle voit ce drôle de moment toucher à sa fin. Alice couine quand l'eau coule sur son front. Les sanglots se mêlent à l'eau bénie. Une contrariété vite oubliée quand Alessandro glisse un rameau entre les doigts de l'enfant. Elle s'y accroche, brandit l'objet qui doit lui paraître plus amusant qu'autre chose. Andy se doute qu'elle ne devrait pas tarder avant de tenter de le mener à sa petite bouche où brillent quelques minuscules perles blanches. Alessandro passe ensuite un bijou autour du cou de sa filleule, confirme à tous en quelques gestes qu'il est effectivement un homme croyant. La petite passe de muette à exaltée rapidement, puis tend une main. Hésite visiblement sur l'identité de l'homme à qui elle doit tendre les bras. Cette fois la puma sourit largement et même tendrement quand le père du bébé s'adresse à elle. Elle met un peu de temps à réagir, cherche le sac à langer des yeux pendant un bref instant alors que ce dernier est posé tout près d'elle sur le banc. La jeune femme pose ce sac qui lui semble énorme sur ses genoux, ouvre la glissière sur un rangement qu'elle devinait déjà parfaitement organisé. Des couches, de l'eau minérale, des jouets, des poudres qui sentent bons, des pommades à l'odeur moins agréable, tout est retenu par des sangles élastiques. Andy fouille, cherche. Un lapin en peluche aux oreilles mâchouillées. Quelque chose de froid et métallique qu'elle reconnaît bien vite. Andy planque l'objet meurtrier sous les couches, abime l'ordre maniaque qui règne dans le sac à tracas puis sort victorieusement un petit bonnet blanc bordé de broderie anglaise.

-Pssshh Will ?

Elle passe à son voisin. Willem l'imite et tend enfin le vêtement blanc à la marraine.    
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Andy et Poussin me font penser au duo que je forme avec Dick : une amitié franche et simple, des discussions qui ne volent pas haut, du naturel dans sa forme la moins esthétique. JE suis heureux que ma femme ait ce genre de relation avec quelqu’un, elle qui est tout simplement déracinée de son pays natal. Un homme, une meute, ce n’est pas assez pour celle dont je découvre chaque jour une facette différente. Souvent, je me dis qu’elle est trop bien pour moi. Son sourire me rassure à chaque fois.

J’entends la remarque que Rapier glisse à Alessandro. Il a de la chance que nous soyons dans un temple, sinon je lui aurais rétorqué que c’était audacieux de la part des services sociaux de confier un bébé à un assassin. « Je plie et ne romps pas. Mais surtout, je persévère. » J’inspire lentement en récitant mon mantra. Les babillements d’Alice me font oublier le persiflage de mon collègue. Lorsque le pasteur souligne l’absence de monde, je ne peux pas m’empêcher de sourire tout en lorgnant mes chaussures. Tu m’étonnes que les bancs soient vides ! Ce type se fait un ennemi à chaque fois qu’il ouvre la bouche. Mon sourire s’élargit quand l’autre lui demande de parler. Un imprévu qui prend le professeur au dépourvu. Le maniaque de l’ordre et du contrôle pris en défaut. Mange-toi ça !

Je suis surpris par son petit discours et les valeurs qu’il expose. Mon grief au sujet de sa remarque sur la robe de Poussin s’évanouit. Rapier est capable de remise en question. Un point honorable, car ce n’est pas la qualité de nos contemporains. Plus je l’écoute, plus il décrit le principe même d’une meute. Qui aurait pensé qu’un jour, je pourrais faire partie des satellites d’un tel groupe dont l’épicentre a massacré nombre de mes semblables. Quand il termine, l’Anglais peut se vanter de m’avoir touché.

Le moment solennel continue avec Alessandro. Toutefois, l’Italien frôle le blasphème avec sa médaille à la Sainte Vierge. Le pasteur frémit. Je sens que ça le démange de demander d’échanger ses « idolâtries » à l’extérieur de son église. Mais l’homme saint se tait. Cela me ramène à ma propre foi. Mes croyances, comme celles de Mady ou de mon frère sont celles des tribus primitives, animistes. Proche de celle des Navajos qui nous ont souvent protégés sur leur territoire aux lois particulières. Nos prières se font sous le plafond d’un ciel étoilé. Autour d’un feu qui symbolise la vie et le dieu Hastsezini. Je me rends compte que cela fait longtemps que nous n’avons plus communié avec la nature. Depuis que je n’ai plus besoin d’enfermer Tobias dans cette cabane dans la forêt lors des pleines lunes. Pour alléger les tensions inhérentes à cette période, Mady essayait d’en faire un moment de joie, une sortie qui devait nous faire renouer avec la nature loin de l’agitation de la ville et du quartier pauvre qui fait face à notre maison. La dernière fois remonte quand James et Kada’an étaient partis batifoler en pleine nuit dans les bois, aveugles au danger. Les nuits de pleines lunes sont les nuits où les chasseurs sont les plus nombreux.

- Pssshh Will ?

Je sors de mon introspection, regarde ce qu’Andy me tend. Je réagis avec quelques secondes de retard et passe le bonnet à Poussin. Alice se calme et pose sa tête contre le buste de son père. Elle n’est pas loin de s’endormir. La cérémonie touche à sa fin, le pasteur nous guide vers la sortie avec des mots bienveillants, glissant à Tobias qu’il n’a pas besoin d’attendre le prochain baptême, ou mariage, pour venir se recueillir dans le temple.

Dehors, un vent léger et chaud s’est levé et fait bruisser les feuilles des arbres. La fertilité et le soleil, Estsanatlehi et son époux Tsohanoaï accueillent l’enfant dans leur monde. Je regarde le ventre arrondi de Poussin. Je me plierai à ce qu’elle souhaite faire pour accueillir notre enfant. La cérémonie traditionnelle de notre meute ne demande pas de lieux particuliers ni d’officiant. Un oiseau gazouille dans un buisson, un autre lui répond. Je ne sais pas si les autres sont attentifs à la vie qui nous entoure, mais je vois là des signes favorables pour la petite Alice. J’ai passé mon bras dans le dos de Poussin pour qu’elle prenne appui sur moi. À cause de la remarque de Tobias au début, elle refuse de s’asseoir.



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Je plie et ne romps pas. Mais surtout je persévère.
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Alessandro Amaro

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MessageSujet: Re: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptyMer 16 Déc 2020 - 18:15

clickAlessandro & Tobias, Andy, Amance, Willem
xxx
« Questa famiglia che scegliamo. »Nous sortons de l’établissement sacré. La Pasteur n’a fait aucune remarque sur la médaille à l’effigie de la madre di Dio, remontant dans mon estime. Tobias me semble plus serein qu’en entrant dans le temple. Si j’étais père, je stresserais tant que mon enfant n’ait pas reçu le baptême. Je bafoue pourtant nombre de lois, celles des hommes, celles di Dio aussi. Je ne suis pas à une contradiction près. Les portières claquent, nous partons en cortège, Tobias menant le train vers le restaurant  – le plus chic de Beacon Hills. J’y ai déjà emmené Andy. C’est deux frères français qui tiennent l’établissement, deux lycans très discrets, tant et si bien qu’on oublie souvent leur rang d’alpha. J’avais trouvé l’assemblage loup Alpha au nom prestigieux des Argent plutôt cocasses. Pierre Argent, celui qui s’occupe de la salle avait failli ravaler ses crocs après que mia gattino lui ait réclamé un supplément de dessert à la fin de leur menu gastronomique à dix plats. Même moi, j’étais calé depuis un moment.

(…)

Je tiens la porte pour ces dames. Je crois qu’Amance est au bout de sa vie, la démarche pesante, les chevilles enflées. Je lui proposerai bien de soulager un peu sa douleur, mais je crains la réaction de Will’ si je touche à son « Poussin ». Nous sommes accueillis avec déférence. Le seul qui semble être mal à l’aise dans cette atmosphère raffinée est Shepherd.

Nous sommes installés à une vaste table ronde, la meilleure place du restaurant. Une chaise haute est déjà en place. Je tire la chaise d’Andy pour qu’elle s’installe avant de m’asseoir à ses côtés. On nous apporte carafe d’eau plate, bouteille d’eau pétillante et pains ronds qui sont gracieusement posés sur une soucoupe à côté de nos assiettes. Je tape la main d’Andy qui est assise à ma gauche : elle allait déjà attaquer cette spécialité française. Le serveur dédié à notre tablée nous demande ce que nous souhaitons boire avant de manger.

- J’offre le champagne et autre chose à ceux qui ne souhaitent pas de champagne. Ils ont d’excellents cocktails de fruits très équilibrés en goût qui devraient te plaire Amance.

Les menus nous sont présentés. Tobias a déjà prévu de nous offrir le menu gastronomique à huit plats. Il a dû penser que celui au-dessus serait trop chargé pour le nostre donne. Il ne connaît pas Andy est son appétit sans fond. La Française assise à ma droite est pâlichonne. Je me risque à poser ma main sur la sienne, Will’ grimace. Je hausse les sourcils, il finit par faire de même et, à deux loups, nous absorbons un peu de l’oppression du corps de la femme enceinte. La jolie Française retrouve des couleurs et son sourire. Le champagne nous est présenté dans un seau de glace tandis qu’un joli verre avec un liquide dans les jaunes pèche serti d’une tranche d’orange sur le rebord est posé à côté d’Amance. Des amuse-bouches délicats trônent sur des assiettes rectangulaires en ardoise au centre de la table. C’est coloré et appétissant. Alice a hérité d’un bretzel facile à tenir dans ses petites mains et idéal pour se faire les gencives. Je lève mon verre pour porter un toast.

- A la bambina ! Que son futur soit radieux.

Alice s’amuse en me voyant et lève sa menotte avec son bretzel.

- Dro !

Je devine le soupir de mio amico sa frustration sur le fait que sa fille désigne un peu tout le monde qu’elle connaît sauf lui. Le toast porté, je bois une gorgée du pétillant avant de reposer ma flûte et plonger ma main dans la poche intérieure de ma veste. Je tends à Tobias une enveloppe en vélin beige.

- Pour ses études.

À l’intérieur, une pochette aux couleurs d’une banque renommée qui contient une carte à puce et un relevé de compte d’un livret d’épargne avec la somme toute ronde de dix mille dollars.

- Elle ne pourra y toucher qu’à sa majorité, ou toi avant ses dix-huit ans, mais avec des clauses, ajouté-je avec un clin d’œil.

Tobias pourra récupérer une part du capital s’il prouve que c’est pour des besoins vitaux de sa fille.

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Tobias Rapier

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MessageSujet: Re: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptyVen 18 Déc 2020 - 12:02

Tobias & Alessandro & Andy & Amance & Willem


Cette famille que l'on choisit




Alice n'a pas apprécié la douche forcée dont lui a fait don le pasteur. Elle est bien trop jeune pour saisir là toute l'importance de ce moment qu'on est en train de lui faire vivre. Pour un esprit si juvénile, tout cela n'est que mascarade. Une robe immaculée plus envahissante qu'autre chose, un bandeau blanc que son père a tenté à plusieurs reprises de lui imposer, avant de finalement laisser tomber cette idée qui ne pouvait mener qu'à une longue suite d'échecs.

Tobias se force à conserver une expression vide de sentiments lorsqu'il aperçoit le bijou que son ami passe autour du cou de l'enfant. L'anglais doit bien avouer qu'il s'attendait à ce qu'Alessandro brise les codes, une fois de plus. Leur dieu est le même. À vrai dire il est le même pour tous, ne diffère que dans très peu de cas. Il n'y a que les illuminés qui croient en un dieu spaghettis pour changer cette donne. Il faut dire qu'une religion où l'on doit boire du rhum vêtu comme un flibustier peut tenter beaucoup de gens, même le plus sain des hommes. Le pasteur lui même ne perd pas sa bonhommie apparente à la vue de ce bijou représentant la "vierge" Marie. Tobias refuse de prononcer un mot, qui pourrait être comprit comme étant malvenu, surtout de la part d'un homme qui se dit non-croyant depuis plus de quinze ans. Si dieu existe, il ne jugera pas ce petit pied de nez. Et même s'il le faisait, Tobias a lui aussi quelques griefs à lancer au visage de ce vieux barbu qui laisse des enfants périr et des familles partir en poussière.

Tobias se penche en direction de la compagne de son ami. Il désigne le sac à langer, avant de prononcer quelques mots.

-Andy. Vous pourriez ? Le petit bonnet je vous prie.

La jeune femme s'exécute sans perdre de temps. Le sac d'Alice renferme tout le nécessaire pour suivre la petite fille dans ses journées, et d'autres objets plus particuliers dont l'utilité ne concerne que le tueur. Le bonnet blanc passe de mains en mains, achève sa course entre celles de la marraine. La future maman semble fatiguer, mais pire encore, il semblerait que Tobias soit parvenu à la vexer en mentionnant une chaise qui lui était destinée. Il va falloir que leur passage dans ce lieu se clôture rapidement s'il ne veut pas que la française ne se laisse pousser encore un peu plus dans les bras d'un épuisement que seules celles qui ont vécu sa condition peuvent comprendre. La française dépose le bonnet sur la petite tête blonde. Alice renifle, puis offre un grand sourire à sa marraine. Puis rapidement se cale contre le torse du britannique pour bailler. Ce dernier l'imite, contaminé par la fatigue de son enfant.

Avec douceur, le ministre prononce une dernière bénédiction, les guide vers la sortie de son antre. Tobias est soulagé. La partie du programme de cette journée qu'il redoutait le plus est sur le point de voir sa fin arriver. Il doit même s'avouer heureux de quitter la maison de dieu, un lieu dans lequel un homme tel que lui ne devrait plus se donner le droit de mettre les pieds. Il a commit de nombreux crimes, bien trop pour qu'il puisse en tenir le compte. Des âmes qui se comptent par centaines lui doivent un trépas prématuré. Dans une église, l'idée d'éprouver des remords pourrait presque en venir à effleurer son âme souillée par le vice et la cruauté.

Une main malheureuse se pose contre son bras et immédiatement sa grande carcasse endimanchée se tend. Personne ici n'est assez fou pour se permettre d'agir de la sorte. Puis une voix le fait bien vite revenir sur terre. Une voix où l'espoir se fait plus présent que la résilience.

-Tobias, mon garçon. N'attendez pas tant avant de revenir me voir.
-Merci. J'y penserais.

Tobias pensera surtout à éviter cet endroit comme la peste. Après tout les sales coups que ce dieu lui à fait, il n'est pas prêt de revenir polir les bancs d'une église avec son postérieur. Il ne perd pas une seconde de plus avant de se diriger vers sa berline. Alice joue encore avec le rameau bénit que lui a offert son parrain quand son père l'attache.

Le bonnet quand à lui quitte la tête de l'enfant au bout du second virage. Derrière leur voiture, une autre automobile tout aussi sombre et élégante les suit comme leur ombre.  

[...]

Le restaurant des frères Argent est un lieu agréable. Une cantine qu'il fréquente régulièrement avec Jasmine. Deux fois par mois, il invite cette insupportable bonne femme qu'il ne peut s'empêcher d'apprécier à venir partager un repas avec lui dans ce lieu. Un endroit un peu guindé qui se marie à merveille avec la retenue constante du chasseur. Même si sa sœur et lui ont été élevés bien loin de tout ce faste, il doit bien avouer qu'il a été aisé pour lui de prendre goût à toutes ces bonnes choses. Des petits riens qui généralement coûtent beaucoup d'argent. L'argent ne fait pas le bonheur, une évidence pour le professeur qui a vécu ses plus belles années dans la bourgade de ses parents, qui a connu les prémices de l'amour dans la chambre de bonne qu'il louait à quelques rues des puces de camden. Lui et Mary, dans son vaste 6 mètres carrés. Une douche, un lit simple, une plaque à gaz et les cabinets d'aisance sur le pallier du dessous. Ses plus beaux souvenirs sont nés dans cet endroit.  

Le luxe, besoin vicieux né de ce nouveau mode de vie qui est officiellement le sien depuis qu'il est venu poser ses valises dans cette petite ville de Californie. Le luxe l'endort, rend addictives des choses qu'il avait bien longtemps jugées futiles. Si Mary était encore de ce monde, sans doute le pousserait-elle à devenir ami avec son ancien collègue. Sa douce Maryssa trouverait plus de qualités que de défauts à cet homme qui parvient sans mal à faire sortir son mari de ses gonds.

Enfin non. Si Maryssa n'était pas morte, si la pire des coïncidences n'était pas venu tout briser il y a seize ans, ils ne connaîtraient pas tout ces gens. Ils vivraient encore dans leur petite maison de la banlieue de Londres. Couleraient ensemble des jours que l'anglais ne peut imaginer autrement qu'heureux.

Si Mary était là, Alice serait une inconnue.

Une douleur à laquelle le professeur de littérature ne veut se forcer à songer. Dans ce malheur a su naître une pointe de bonheur.

Alessandro offre des boissons que Tobias ne le laissera pas régler, il a dit qu'il invitait aujourd'hui et il refuse de permettre qu'un de ses convives ne sorte sa carte bleue pour régler une partie de la douloureuse qui suivra ce fastueux repas. L'anglais tend une main vers le petit pain rond qui lui fait de l'œil depuis qu'il est installé, puis se ravise par crainte que son ami ne vienne lui taper sur la main. Il commande pour tous, le menu en huit services. Celui qui en contient dix propose une préparation à base d'œufs non cuits, il ne veut pas prendre de risques au sujet d'un possible régime alimentaire qui aurait pu être imposé à Amance par le médecin de cette dernière.

Tout les verres se dressent pour répondre au toast levé par le parrain d'Alice. Alice qui imite le geste de celui en qui elle voit un ami, une presque figure paternelle qu'elle doit juger moins oppressante que celle que la vie a mit sur son chemin. Tobias serre les dents quand sa fille se fait ingrate en nommant son parrain, bretzel mâchouillé levé bien haut pour se joindre à cette fête dont elle est la reine. Sa princesse s'exerce à la parole avec application depuis plusieurs semaines. Des morceaux de mots, souvent de nom, dans lesquels Tobias ne peut reconnaître celui qu'il attend avec impatience. Papa, un mot qu'il n'en peut plus d'attendre, un mot qui voudrait dire que sa vie qu'il avait crue finie a effectivement su prendre un second rebond. Au fond du gouffre, il ne pensait plus être capable de remonter la pente avant de venir vivre dans cette ville.  

Alessandro sort une enveloppe de vélin, la tend au chasseur. Un présent dont il devine le contenu mais dont il ne veut pas songer au montant. Lui et Alice ne manquent de rien, et surtout pas d'argent. Si la petite souhaite faire des études, Tobias se sait en capacité de régler celles-ci. Il attrape l'enveloppe, pose un regard presque doux sur son ami avant de murmurer.

-Merci. Pour elle, et pour moi. D'être là et de m'affirmer que tu le seras encore demain. Ou même dans dix ans. Mais...

Il ne prend pas la peine d'achever cette phrase.  Alessandro doit se douter, et cela même si le sujet n'a jamais été évoqué de manière claire, que les soucis financiers sont loin de la famille Rapier. Tobias a beau se faire dépensier par moment, il a de la réserve. De quoi finir cette vie tout en conservant ce train de vie qui est le sien, et ce sans travailler s'il le voulait. Alice elle même pourrait vivre sur les réserves paternelles, bien mal acquises, en agissant de cette manière si tel était son souhait. L'anglais se contente de ranger l'enveloppe dans le sac à langer d'Alice, la calle entre son arme à feu de secours et la boîte compartimentée qui contient les doses de lait en poudre. Près de lui, son ancien collègue fixe les gourmandises posées au centre de la table avec un regard d'affamé. Tobias se penche vers l'alpha pour l'encourager à se servir.

-Mangez. Et ne vous inquiétez pas au sujet du nombre de couverts. Moi même je m'y perd facilement.

Son sourire se fait timide et c'est au rythme de la sincérité que bat sa pompe à sang. Enfant, le chasseur a apprit à manger vite, pour ne pas laisser George et Eleonor prendre sa part. Il n'y avait aucune place pour les fioritures lors des repas de famille qui ont bercé son enfance. Il amorce un geste pour se servir et ainsi commencer à nourrir celle qui vient de faire chuter au sol son reste de bretzel. Alice s'agite, Tobias se prépare à agir.

-Euh... Tobias ?
-Oui ?

La marraine d'Alice le fixe, ses magnifiques yeux clairs se posant sur lui. Elle lui tend un sac en papier crème rehaussé de papillons rose pastel. Tobias tend le bras pour saisir l'objet, remercie la jeune femme tout en ouvrant le sac. Alice ne perd pas le nord, laisse échapper une exclamation de joie à la vue de la peluche blanche.

-Oh. Un lapin ! Regarde ce joli lapin.

Le joli lapin se fait tirer par une oreille tandis que la seconde termine dans la bouche de la petite. C'est à cet instant que Tobias discerne le détail qui orne cette boule de douceur. En lettres d'un gris perle somptueux, tant qu'il pourrait sembler argenté, s'inscrit le prénom de la petite fille. Petite fille qui manque d'éborgner sa voisine de table avec son nouvel ami.

-Il est magnifique. Merci à vous. Alice adore les lapins, la première peluche que je lui ai offert le jour de notre rencontre en était un. Son prénom, c'est grâce à ça que Wes en a eu l'idée.

Le silence s'abat sur leur table. Tobias vient de plomber l'ambiance en prononçant un nom qu'il n'ose murmurer que dans l'intimité. Une intimité qu'il vit seul, lorsque la nuit est tombée, lorsque seul son verre de whisky peut témoigner de sa tristesse. Ses mains et sa voix tremblent un peu lorsqu'il se reprend.

-Je suis navré.

Sa main gauche se resserre autour du pied de son verre de champagne. Il doit trouver le moyen de regagner un peu de contenance.

-Papa

Et c'est comme au ralenti que le monde continue sa course folle autour d'eux. Tobias se tend un bref instant, puis se tourne vers sa fille. Une expression attendrie échappe aux femmes de leur tablée, ce qui confirme à Tobias qu'il n'est pas en train de devenir sujet aux hallucinations auditives. Son verre claque sur la table, manque de se briser. Sa voix n'a jamais été si fluette qu'à l'instant où il ose questionner sa princesse.  

-Qu'est ce que ? Qu'est ce que tu as dit ?

Le rauque habituel de sa voix se fond pour devenir murmure sabordé par l'émotion qui traverse son être. Un rire nerveux naît dans sa gorge, puis ses lèvres se posent sur le visage de sa fille. Le front, le nez, une pommette...  Tout ce qui a le bonheur de passer à portée de ses lèvres devient cible parfaite pour son affection.

-Papa !

La petite éclate de rire, fourre un doigt dans la bouche de son père pour le forcer à mettre un terme à cet élan d'amour dont elle doit se juger victime.

©️️clever love.


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MessageSujet: Re: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptyMar 22 Déc 2020 - 15:00





Feat :
Tobias, Amance,
Alessandro, Andy


Cette famille que l'on choisit


Dans la voiture, j’encadre le visage de poussin entre mes mains et la soulage des douleurs créées par son état. La maternité n’est pas une maladie, mais engendre un tel bouleversement du corps, que celui-ci souffre. Du coin de l’œil, je vois l'autre voiture démarrer. Je prends néanmoins le temps pour un chaste baiser. Je sais où on va : le restau bling-bling de Beacon Hills.

Les voitures dans le parking privatif de l’établissement sont à l’image de celles de Tobias et Alessandro : chères et récentes. Aless’ fait son latino en tenant les portes, le sourire en clavier de piano sans les touches noires. L’ambiance classieuse me paralyse, j’ai l’impression qu’au moindre pas je vais commettre une maladresse, casser quelque chose. C’est Amance qui dans une démarche assurée, suit le maître d’hôtel qui me rend ma mobilité. Je laisse la troupe s’installer avec l’idée qu’il y a un code obscur dans le placement. Ledit code semble avoir foiré puisque je me retrouve à côté de mon collègue.

Je contemple la table, que de bazars ! Toutefois, en bon mécanicien qui aime aligner des clés à pipe dans un ordonnancement logique, je reste impressionné de la mise en place des couverts. Je ne sais pas pourquoi un seul de chaque catégorie ne ferait pas amplement l’affaire, mais je remarque la symétrie impeccable. Soit celui ou celle qui a mis la table a le compas dans l’œil, soit c’est fait avec un mètre ruban.

(…)

Je repose mon pain à moitié mangé : Andy vient de se faire taper sur la main par son homme. Il est drôlement bon le pain. Je regarde les bulles monter dans mon verre. La seule et unique fois où j’ai bu du champagne, c’était en France dans la famille de poussin. J’avais été surpris par le goût, puis j’avais finalement apprécié après que l’un des membres de la famille Jouve m’ait expliqué tout ce qu’il y avait à savoir sur cette boisson mythique. Je lève mon verre en direction d’Alice. L’enfant nous imite avec son bretzel.

- Dro !

L’exaspération du papa est palpable. Ce qui me désole n’est pas une crainte similaire, mais le constat que cette enfant va grandir uniquement entourée d’adultes. Les riches de la tablée font leur frichti de nantis. Je ne sais pas combien il y a dans l’enveloppe offerte, seulement le presque dédain de l’Anglais sur la fortune qui vient de changer de main me crée une remontée de bile. Je devrais peut-être souffler à Poussin le nom d’Alessandro comme parrain potentiel, bien que c’est un autre nom que j’ai en tête, une personne qui ne nous fera certainement pas cadeau d’une enveloppe magique.

Je reste simple spectateur à tout cela. Amance tend la peluche à Tobias. J’avais trouvé le prix du lapin assez indécent : une goutte d’eau par rapport au présent de l’Italien. Je serre les dents de frustration. L’argent fait tourner le monde, j’ai beau tenter de me mettre en dehors de cette course folle : il y a toujours des moments qui vous rappellent votre place. Ma qualité de loup alpha peut faire rêver, le montant de mon compte en banque beaucoup moins. Nous ne sommes pas pauvres, j’ai même le confort d’être propriétaire contrairement à mon ami. Seulement, comme la famille Turner, nous devons viser juste pour atteindre les fins du mois sans stress. Je n’ai jamais eu l’impression de manquer de quelque chose, les Shepherd ont toujours été heureux avec ce qu’ils avaient sans se faire des nœuds sur ce qu’ils n’avaient pas. Mais voir Amance et Andy à l’aise dans ce restaurant, peu impressionnées par le faste et le contenu de nos assiettes qui tend à l’œuvre d’art, me rappelle ce que je ne peux pas offrir.

- Papa.
- Qu'est-ce que ? Qu'est-ce que tu as dit ?
- Papa !


L’émotion est palpable. Je souris. Il y a des choses qu’aucune enveloppe magique ne peut offrir : l’amour, l’amitié, la compassion, la présence aimante de ceux qui comptent. J’oublie donc que je n’ai rien à offrir à cet homme qui possède déjà tout, car le seul cadeau que je pourrais lui faire est inconcevable entre nous, car il a trait à l’amitié et aux sentiments que cela porte.

Le vin est excellent. Le deuxième plat est typiquement français. Avec, on nous a donné de drôles de pinces (*). Amance me montre comment m’en servir après qu’une coquille de mon assiette se soit échappée en volant sur la table à côté. J’étais sceptique, non parce que manger un helix pomatia m’indisposait – j’ai mangé bien pire, lors de concours idiots avec mes cousins –, mais sur le fait que cela puisse être bon. Je me régale et ne peux pas m’empêcher de surveiller les assiettes des autres, voir si l’un d’eux fait la fine bouche et ne laisseraient pas une coquille pleine. Je me serais proposé en poubelle de table. Mais il ne reste rien et ici, on ne mange pas dans l’assiette des autres…

J’arrête de me goinfrer de pain quand je comprends que les petites rations servies couvriraient mon appétit par leur nombre. J’écoute les conversations. Tobias parle de projets qui tournent autour de sa fille et de sa nouvelle affectation sur le campus.

- Je…
- Nos lycéens vont y perdre !

J’allais rappeler que je faisais quelques heures sur le campus, mais j’ai laissé Poussin me couper. En vrai, elle ne m’a pas vraiment coupé, ma voix était à peine un murmure. Je ne termine pas ma phrase. Au milieu de ce faste de moyens, j’ai l’impression de vivre de petits boulots. Je me contente donc de rire aux plaisanteries de l’Italien, et de secouer la tête aux bons mots du professeur de littérature.

Les plats se succèdent, comme les millésimes dans mon verre. Je suis là sans l’être, bercé par le ballet des serveurs. À ma droite, les doigts de poussin crochètent les miens de temps à autre, à ma gauche… Il y aurait un épais plexiglas, cela ne changerait rien à la non-discussion avec notre hôte. Je suis convié, car Tobias est un homme d’étiquette et d’éducation.

Ce n’est pas mon monde, pas mon univers. Je souris à Alice qui agite sa cuillère vers moi. L’enfant est gracieuse, le regard pétillant de vie. Amusé, je constate qu’Andy sait mener Alessandro par le bout du nez. Le week-end à la neige avait failli signer l’arrêt de leur relation. Therence est parti. Il avait commencé par ne plus venir au Pink, puis un jour, il avait disparu de la liste de présence des élèves. Je n’ai pas osé questionner l’Italien. Je ne peux que deviner la complexité de ses liens avec le jeune homme. Pourtant, la vie continue malgré les blessures du passé. À côté de moi, Poussin rayonne, rassasiée alors que dessert n’a pas été servi.

Ce n’est pas mon monde, pas mon univers. Pourtant ce groupe de personnes rassemblées pour ce repas a des liens. Tous ne sont pas heureux, et c’est pourtant la joie qui nous réunit. Je profite donc du festin qui m’est offert sachant que je ne pourrais pas retourner une telle invitation. Alessandro parle de leur virée à Los Angeles pour le mariage de sa demi-sœur, d’avoir montré le quartier où il a grandi, le choc de continents entre la Petite Italie et la résidence huppée de son père. L’image du quartier populaire grouillant d’enfants me fait sourire et c’est sans réfléchir que je pose ma question. Un coup de pied dans le mollet par Poussin me fait comprendre trop tard que je me suis avancé en terrain miné :

- Et quand est-ce que vous allez nous pondre un puma-loup ?




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MessageSujet: Re: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptySam 2 Jan 2021 - 15:13

Andy & Alessandro & Amance & Willem & Tobias


Cette famille que l'on choisit




Ils ne se sont pas éternisés plus longtemps dans le lieu de culte. Andy a froncé le nez, ne comprenant pas vraiment pourquoi le père de la petite fille se sentait si empressé à l'idée de quitter cet endroit. La blonde a trouvé le pasteur charmant, un gentil monsieur, plus âgé que son père mais plus jouvenceau que son grand père. Elle n'a même pas eu besoin de se forcer pour offrir un sourire resplendissant à l'homme d'église avant de rejoindre la banquette arrière de la voiture de Willem.

L'arrêt suivant ne lui est pas inconnu. Un restaurant français, certainement ce qui doit se faire de plus chic dans la petite ville de Beacon Hills. Il faut dire qu'ici la concurrence n'est pas bien rude, mais on peut tout de même trouver des endroits charmants où l'on sait remplir vos assiettes à grands renforts de saveurs aussi réconfortantes que novatrices pour des prix abordables. Ce restaurant, tenu par deux frères, ferait sans aucun doute la joie de sa mère, là où son père se contenterait de grogner au sujet de la taille des portions. Samuel Turing a un appétit gargantuesque, ferait même passer sa fille pour une mangeuse raisonnée. C'est bien simple, l'homme ne cesse de manger que lorsqu'il est prêt à rouler. Enfin, c'est ainsi qu'il agirait si sa femme le laissait faire.  

Alessandro leur tient la porte à Amance et elle. Andy ignore si son amie est déjà venue dans ce lieu tenu par deux de ses compatriotes, puis se remémore les montants alignés les uns à la suite des autres sur la carte de ce restaurant. Même si elles parvenaient à payer leur loyer chaque mois à date fixe tant que Wesley et Vicky étaient encore avec elles dans leur grande maison, cet acte simple tient à présent presque de l'exploit. Le mois dernier la blonde a dû prélever une partie de la somme dans ses économies personnelles. Arguant là que son geste n'était pas un excès d'altruisme, mais tout simplement un cadeau pour le bébé. Willem ne semble pas beaucoup plus riche qu'Amance. Ce dernier perd d'ailleurs quelques couleurs à la vue de la table dressée avec goût qui leur est destinée. Andy lui offre un sourire qu'elle souhaite réconfortant, puis prend place quand son homme tire sa chaise pour qu'elle puisse s'installer. Elle doit s'avouer surprise lorsque l'homme qui les a convié casse le code qui semblait régir l'emplacement des invités autour de cette table ronde. Alors qu'elle s'imaginait devenir voisine de ce dernier, c'est finalement la petite fille qui termine installée dans une chaise haute près d'elle.

Andy ne pipe mot, pose un regard un peu inquiet sur le bébé. Leur première rencontre a été, il faut bien le dire, sportive. La puma n'est pas prête d'oublier cette scène jouée dans le plus mauvais des comique. Une tragédie qui lui a couté une mèche de ses cheveux blonds.

Fort heureusement la petite ne semble pas songer à passer à l'attaque, se contente de gazouiller joyeusement. La respiration de la jeune femme s'apaise, elle tend machinalement la main vers ce petit pain rond posé près de son assiette. Elle le sait déjà bon, et ce bien avant d'avoir eu besoin d'en dévorer la croute dorée, puis finalement la mie moelleuse qui le compose. Une main tape la sienne, elle sursaute avant de darder son homme d'un regard qui se veut noir. Alessandro prend sur lui une partie du repas, offrant champagne et jus coloré à celle qui ne peut en boire pour le moment. La puma fait cogner son pied contre un des mollets de son homme, serre les dents quand elle voit son ami être autorisé à faire ce qui vient de lui être refusé.

-Tu vas aussi aller taper sur la main de Will ?

Le ton de sa voix se fait taquin lorsqu'elle note la bévue de leur ami. Puis bien vite son attention se fait happer par tout autre chose lorsque les menus leur sont confiés. Tobias passe une commande générale qui fait que chacun aura dans son assiette la même chose que son voisin. Un menu plus léger que celui qu'elle et Alessandro avaient choisi la fois où ils sont venus dans ce lieu. Ce jour là, rassasiée mais pas satisfaite, le puma avait réclamé plus de nourriture. Rendant ainsi chancelant le loup qui tient la salle.

Les verres arrivent, accompagnés d'amuses-bouches stylisés. Alessandro lève son verre pour porter un toast en l'honneur de la pette Alice qui depuis leur passage à l'église a perdu son joli bonnet blanc. L'enfant imite les adultes, puis bredouille un mot clair qui réjouit Andy.

-Oh elle sait dire ton prénom. C'est si mignon !

La réaction du papa, le soupir de lassitude qui échappe à ce dernier montre que finalement ce n'est peut être pas aussi mignon que cela ne peut le paraître. Nul besoin d'être un génie pour alors comprendre que si la petite fille prend plaisir à nommer celui qui aujourd'hui est officiellement devenu son parrain, elle ne daigne faire de même en appelant papa celui qui l'a adopté il y a quelques mois. Andy se mord les lèvres pour ne pas laisser éclater un rire qui pourrait être moqueur malgré elle. Ses lèvres rencontrent le bord de sa coupe, elle laisse une gorgée d'alcool pétillant se frayer un chemin dans sa bouche pour mieux titiller ses papilles. Alessandro en profite pour sortir une enveloppe et la tendre son ami.

Elle ignore quel est le montant dissimulé par ce que l'on pourrait appeler une enveloppe magique, mais elle le devine onéreux. Son homme ne verse que rarement dans la demie mesure, et elle doit bien s'avouer surprise par la retenue qu'affiche Tobias lorsque le présent change de mains. L'homme paraît riche, cela avait surpris et rendu Wesley soupçonneux il fut un temps. Trop riche pour que cela se marie de manière légale avec la profession presque modeste de l'anglais. De part son auto, de part sa façon de se vêtir, l'homme semble plus riche que les parents de la blonde qui sont pourtant eux aussi bien loin de tout soucis financier.  

L'enveloppe termine rangée dans le sac à langer. Tobias prononce un mot aimable, un remerciement qui pourrait presque paraître dédaigneux tant il semble froid. Cet homme est une étrange personne dont Andy peine à saisir le fonctionnement. Il est un ami d'Alessandro, l'était déjà avant de devenir le petit copain de Wesley. C'est là tout qu'elle sait au sujet de ce drôle de type qui doit sans mal pouvoir rivaliser sur le sujet de l'ennui avec un bottin téléphonique. Lorsqu'Amance interpelle l'homme pour offrir sa peluche à Alice, Andy craint que son amie ne se mange un vent sibérien de plein fouet. Mais le littéraire parvient à surprendre tout le monde en souriant timidement à la brune. Il attrape le paquet, en sort le lapin immaculé brodé au nom de la petite. Une joie qu'elle espère sincère habite les paroles du triste bonhomme quand il découvre la peluche et finalement la tend à l'enfant qui ne cherche pas un instant à dissimuler son plaisir à la vue de ce nouvel ami duveteux.

Alice agrippe le lapin, lui mord une oreille en tirant sur l'autre. Andy évite l'attaque de peluche en se baissant vivement. Ce cadeau semble plus amusant aux yeux de l'enfant que cette ennuyeuse enveloppe qui n'était là qu'une histoire d'adultes. Elle est bien trop jeune pour avoir conscience du pouvoir que peut donner l'argent dans ce monde, bien trop jeune pour saisir l'importance de ce qu'elle sera heureuse d'avoir dans presque dix-huit ans. L'instant qui était jusque là dédié à la gaîté se fait plombé quand le géant brun ouvre la bouche, met ses grands pieds chaussés de luxe dans le plat.

Wesley qui n'est plus là, Wesley qui aurait pourtant été si heureux d'être près d'eux aujourd'hui. Les morts ne quittent jamais vraiment le monde des vivants tant qu'un cœur est là pour les aimer. Tant qu'une personne est encore là pour chérir leur souvenir. Wesley était quelqu'un de bien, une incarnation à lui seul du mot douceur. Sa place doit à présent être près de ceux qui ont fait le bien, sans rien demander en échange. La puma soupire, offre un sourire qu'elle espère avenant à Tobias lorsque ce dernier s'excuse.

-Ne vous excusez pas. Il doit être heureux de nous savoir tous ensemble. Amance et moi étions ses amies et nous sommes aussi les vôtres.

Son élan compatissant se fait canarder par un autre événement qui rend cet instant bien plus joyeux. La voix de la petite fille se fait entendre et cette fois ce n'est pas son parrain qu'elle interpelle. Le professeur de littérature se fige, un sourire béat rivé aux lèvres. Il gagne immédiatement en beauté aux yeux de la blonde qui se dit soudainement que tout ce qui manque à ce triste bonhomme pour devenir charmant, c'est un peu de joie de vivre. Autour de leur tablée, tout le monde se réjouit de l'exploit de la petite fille qui vient de mettre fin à un moment qui aurait pu achever de plomber l'ambiance de ce repas qui se doit d'être heureux.

La petite fille renouvelle son exploit sans difficulté. Elle a bien choisit son moment pour prononcer ce mot que tout les papas attendent impatiemment. Rapidement les amuses bouches terminent dans les estomacs de tout les convives. Tobias demande à ce que le repas de sa fille, une gamelle qu'il a prit le soin d'emmener avec lui, soit réchauffé. Le tupperware revient bien vite, fumant et accompagné par le second plat.

Willem donne un premier cours de vol à un escargot avant qu'Amance ne lui enseigne la méthode appropriée. Le professeur de science n'est pas un habitué de ce genre d'endroit, cela a été prouvé rapidement lorsqu'ils se sont installés autour de cette table. Ici on a quatre fourchettes et autant de couteaux, là où un exemplaire de chaque suffirait pour dévorer toute les victuailles qu'on va leur proposer. Dans le country club que les parents d'Andy fréquentent chaque dimanche, celui là même où son père perd au golf, on en met trop également, mais toujours moins qu'ici. Quand on a trop d'argent, on mange avec un surplus de petites cuillères. Les gens aiment se compliquer la vie lorsqu'ils en ont les moyens.

Troisième plat. Andy ne cherche pas à dissimuler son sourire amusé lorsque Tobias se perd dans les fourchettes après avoir mit un joyeux bordel pour changer ses couverts de place. Ce dernier ne semble pas se soucier des regards qui se posent sur lui, parle du boulot et de son bébé. Willem relâche son pain presque entièrement mangé, le blonde dérobe celui de son homme pour croquer dedans à pleines dents. Alessandro tente de reprendre son bien, elle lui tape sur la main avant de grogner malicieusement.

-J'ai faim et Alice a volé le mien. Demande le lui si tu veux.

Ce qui était un joli pain rond est devenue une affreuse bouille étalée soigneusement sur la tablette de la chaise de la petite fille. Elle est indépendante, assez pour manger seule. Même si le désastre de purée qui rejoint le sol à chacun des mouvements de l'enfant montre qu'elle a encore quelques progrès à faire sur ce point.

Le tissu soyeux de la robe de la puma se fait plus tendu à chaque nouveau service. Si elle devait se faire raisonnable, elle dirait qu'elle est presque repue. Près d'elle son homme parle de leur récente virée à Los Angeles à l'occasion du mariage de Graziella et David. Un beau souvenir. La blonde a décidé de mettre au rebut tout les moments gênants qu'elle a pu y partager avec son acariâtre beau-père. Elle est heureuse d'avoir pu y rencontrer tant de gens différents, sa belle mère est un amour. Matteo et Graziella l'ont tout de suite appréciée. David est quant à lui devenu un ami, un confrère et bientôt il sera un appréciable collègue. Elle est retournée à L.A deux fois depuis ce weekend de noces, principalement pour parler avec David. Elle a signé quelques documents qui d'une certaine manière la relient au cabinet de son beau-frère, partagé un bon repas avec lui dans un restaurant de sushi en vogue.

-Graziella avait une robe magnifique. David était presque à la hauteur. C'était un très beau mariage.

Elle mange avec appétit, ne prêtant pas plus d'attention aux dires des autres membres de leur tablée. Puis la voix de Willem retentit, une question inattendue se faisant entendre de la part de l'alpha. Andy quitte son assiette des yeux, se passe la langue sur les lèvres tandis qu'Alessandro décide que conserver le silence est la meilleure des options qui s'offrent à lui. Sans surprise Amance se montre immédiatement enjouée à l'idée de partager de joyeux moments de nausées avec sa meilleure amie. Mais ce tableau qui jusque là était charmant sombre vers le navrant lorsque Tobias en rajoute une couche en expliquant à Alessandro qu'il est plus facile de faire des bébés lorsque l'on arrête d'utiliser des préservatifs.

-Alors en fait... C'est bien que tu poses cette question Will, surtout que...

Il y a beaucoup trop d'espoir autour de cette table. Et un peu trop de stress à côté de la puma. Elle empoigne la main de son homme, serre un peu ses doigts autour du poignet de ce dernier avant de murmurer.

-Balise pas mon coco tu serais le premier au courant.

Ca respire mieux côté Italie, et ça ravale un sourire chez la France, l'Amérique et l'Angleterre. On ne peut ravir tout le monde. Et Andy en est certaine, ce qu'il peut y avoir ou non dans son utérus ne devrait en aucun cas concerner d'autres personnes qu'elle même et son bel italien. Pour l'instant, un projet bébé n'est rien de plus que des projections logiques qui concernent un avenir que la jeune femme ne peut imaginer sans son homme. Ils ne vivent pas encore ensemble et ce même si les affaires de la jeune femme sont déjà prêtes à bouger vers un nouveau lieu de vie.

-Dans quelques années j'aimerais bien. Mais avant il faut qu'il rencontre mes parents et qu'il m'épouse. Et puis on a beaucoup de travail. Trop pour que ça laisse assez de place à un bébé. J'ai signé pour travailler avec David, dans un cabinet qui serait prochainement installé en ville. Je m'occupe du divorce de mon parrain, pour lui éviter d'avoir à régler une facture à sept chiffres. Les couches à changer ce sera pour plus tard. On est jeunes et je pense être capable de fabriquer des ovules pendant encore un tas d'années.  

Ces paroles peuvent sembler carriéristes, il faut bien avouer qu'elles le sont un peu. Enfanter n'est pas encore au programme. Pour l'instant Alessandro et Andy se contentent de s'entraîner à la procréation.

La blonde attrape un morceau de ce qui fut le pain d'Alessandro, sauce son assiette sans ce soucier du fait que ses songes au sujet de la maternité aient pu sonner comme des balivernes égoïstes. Elle ne croit pas au pouvoir magique de l'horloge biologique et aime dormir la nuit. C'est son amie qui la coupe finalement dans son élan de gourmandise.

-Oh Jay ! Il va bien ?  Tes parents aussi ?
-Ils vont super bien. Papa fait des âneries et perd toujours au golf. Maman grogne sur papa. Et Jay m'a demandé où est ce que vous aviez déposé la liste pour le bébé.



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MessageSujet: Re: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptyMar 12 Jan 2021 - 22:59

clickAlessandro & Tobias, Andy, Amance, Willem
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« Questa famiglia che scegliamo. »Mio amico la joue nouveau riche, me faisant comprendre qu’Alice et lui n’ont nullement besoin de mon argent. L’arrogance de celui qui a oublié qu’un jour, il a compté les sous de sa tirelire me peine. J’ai assez vu de fortune se défaire avec pas grand-chose pour savoir que rien n’est acquis, surtout pas dans dix-huit années. Je ne réplique pas, ne mentionne pas ce qu’a représenté l’argent que mon propre parrain avait placé pour moi : mon premier bar. L’ambiance a chuté sur un diamètre de la table. En face de moi, Willem ne dit rien, lui d’ordinaire si volubile. Son silence en dit long sur sa gêne et de ce qu’il doit penser de nous, de lui par ricochet. Je sais qu’il galère à vouloir offrir à sa Française un logis plus convenable que ce qu’il est. Tobias ne voit rien de tout cela, concentré sur sa fille, qui après m’avoir appelé par mon prénom, l’appelle enfin « papa ».

Aux amuse-bouches suivent les différentes dégustations. Will’ fait une boulette au deuxième plat en envoyant valser l’un de ses escargots. Je souris, j’espère néanmoins qu’il gardera un bon souvenir de ce repas, au moins pour ce qu’il se trouve dans ses assiettes. Il semble apprécier, car je le vois lorgner l’assiette d’Amance. Andy en profite pour me voler mon pain. Elle et l’alpha font vraiment la paire à table. Lorsque je proteste, mio gattino me rétorque qu’Alice lui a volé le sien et que je n’ai qu’à le réclamer à la bambina…

Je parle un peu du mariage de mia sorella, de la clique présente. Je tais la présence de Georges. Inutile d’étaler à nouveau devant Shepherd que nous ne gravitons pas dans les mêmes sphères sociales. Mon beau-frère a beaucoup plu à Andy, professionnellement parlant. Ils ont gardé un contact très engageant. Le dossier de son parrain l’avait remise sur les rails de son véritable métier : avocate. David lui offre l’opportunité de poursuivre sur sa lancée. Je suis satisfait de notre entente avec Graziella et David. Ils nous ont acceptés dans leur vie avec une très grande simplicité pour un milieu qui complique généralement tout. Une fratrie soudée, on ne peut rêver de mieux. Je sais que Graziella me soutiendra, ou autant qu’elle pourra le faire dans une famiglia qui n’offre pas les paroles aux femmes. J’espère bien imprimer un peu de modernité dans cet univers patriarcal.

- Graziella avait une robe magnifique. David était presque à la hauteur. C'était un très beau mariage.
- Tu es rude mio gattino ! Aucun costume ne peut rivaliser avec une belle robe de mariée ! Et nous sommes une des rares espèces animales où la femelle est plus belle que le mâle.
- Et quand est-ce que vous allez nous pondre un puma-loup ?

Cela me navrait que Willem soit soumis au silence par une différence de statut social. Maintenant, j’aurais aimé qu’il la ferme. Le départ de Therencio est encore rude à encaisser. Je n’étais pas spécialement disposé à procréer maintenant, c’est encore plus vrai aujourd’hui. L’idée du fils déjà éduqué était séduisante. Égoïste, peut-être. Serai-je seulement un bon padre ? Il semble que j’ai failli avec Therencio. Je soupire quand Amance s’emballe à l’idée de partager son état avec son amie. Je trucide Tobias qui précise qu’il ne faut pas utiliser de préservatif si on veut faire des bébés. La moutarde commence à me monter au nez…

- Alors en fait... C'est bien que tu poses cette question Will, surtout que...

Cosa ?! Ma mémoire pédale à me souvenir du cycle menstruel d’Andy. Je me crispe quand elle pose sa main sur mon poignet. Je ne suis pas prêt !

- Balise pas mon coco tu serais le premier au courant.

Je maîtrise mon soulagement, mais il ne passe pas inaperçu aux yeux de Tobias. Je n’ai pas fini d’en entendre parler, merci Will’ ! L’alpha s’excuse avec une grimace muette. Je lève les yeux au ciel, je laisse courir. Andy poursuit, rappelle cette rencontre que j’appréhende un peu. Je n’ai pas peur de son géant de padre, seulement j’aimerais gagner l’estime de cet homme. Cette voie est mal engagée. Le Puma ne sera jamais dupe quant à mes réelles activités. Je me contrefiche de l’avis qu’il a sur ma personne. Le souci est Andy. Notre couple nuit à la relation qu’elle a avec celui qui l’a engendré. Ce point me chagrine, car la famiglia est importante à mes yeux. Quoi qu’il en soit, elle confirme que son désir d’enfant n’est pas pour l’immédiat. J’en suis rassuré, même si j’ai goûté aux fiertés d’un padre le temps de quelques mois.

J’aime la passion dans la voix de mia donna. Elle est motivée avec ce qu’il faut d’ambition sans que cela écrase tout le reste. Bien évidemment, David m’a concerté avant d’offrir une opportunité à ma compagne. Pour être exact, j’ai dû être le deuxième dans la liste des valideurs, le premier étant Stefano. Je ne sais pas si mio padre a posé des conditions, les miennes étaient claires : aucune affaire liée à la famiglia. Et aussi dans un premier temps, lui éviter les affaires d’homicides. Car à part les affaires familiales comme celle de son parrain, un avocat défend rarement un parfait innocent. Elle en avait conscience pendant ses études de droit. Toutefois, elle a la chance de pouvoir commencer en douceur dans ce métier, ce qui n’est certainement pas le cas de tous ses condisciples. Il lui faut monter en puissance pour assumer défendre les droits d’un salopard.

(…)

Le dessert arrive. Les discussions ont dérivé sur des sujets plus triviaux comme sur les travaux routiers qui encombrent le centre-ville, ou l’émergence d’un nouveau virus dans une ville en Chine. Alice est lovée contre moi, endormie. Je n’ai pas raté le regard envieux de la marraine quand l’enfant, après s’être frotté les yeux, avait tendu les bras vers moi avec un « Dro’ » un peu fatigué. Contrairement à Amance, Alice a l’habitude que je la porte. Je le fais souvent au Pink, permettant à son père de gagner un peu de tranquillité pour savourer son verre en toute quiétude.

L’ambiance autour de la table se fait moins vive, nos estomacs sont comblés. J’accepte un verre de liqueur et un café pour fermer la marche de ce repas succulent.

- Au fait Tobias, il serait question que j’aille en Angleterre. Il faut que je montre ma tête à des partenaires d’affaire de mio padre. Je ne sais pas quand est-ce. Faudra que tu me donnes des adresses où manger et boire un verre.


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Tobias Rapier

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MessageSujet: Re: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptyLun 18 Jan 2021 - 13:37



Cette famille que l'on choisit
Feat : Andy, Alessandro, Amance & Willem

Les amuses bouches finissent bien vite dévorés, laissant la place à une longue suite de services tous aussi délectables les uns que les autres. Tobias prend la peine de réarranger ses couverts sur une table qui a été mise pour que les droitiers s'y sentent à leur aise. L'anglais mange, nourrit sa fille sans se soucier des pitreries de son voisin de table. Alice quant à elle dévore, le lapin goûtant également au repas de cette dernière. Emmener une si jeune enfant dans un tel endroit c'est prendre le risque de s'attirer les regards noirs des tablées environnantes. Des gens endimanchés dans leur plus beaux atours qui sont venus fendre leurs comptes en banque de nombreux dollars pour s'offrir une part de luxe. Des gens qui parfois se sentent égratignés à la simple vue du bonheur d'un bébé. Tobias n'est lui même pas le plus chaleureux des hommes, loin de là. Mais sa fille fait vibrer en lui une corde qui était bien longtemps demeurée comme morte. Ses instincts paternels comme glacés par un deuil brûlant qu'il porte encore sur lui au quotidien. Son alliance qui a perdu sa jumelle depuis de trop nombreuses années et ses tenues sombres ne sont là que pour rappeler ce chagrin qui ne le quitte jamais totalement. Mary n'est plus de ce monde, mais elle lui manque encore. Son trépas laissant derrière lui une profonde plaie dans le cœur de l'anglais. Une plaie qui toutefois s'apaise au fil du temps, à défaut de parvenir à cicatriser entièrement.

Tobias parle. Du travail, d'Alice, mentionne à la va-vite son prochain séjour en Angleterre. Il va revoir ceux qui sont les siens, une famille à laquelle il est lié par le sang. Des gens qui sont presque devenus des inconnus avec les années qui se sont écoulées. Il parle régulièrement à son frère, Jasmine est parvenue à se frayer un peu de place dans sa vie qui est à présent si différente de ce qu'elle a été par le passé. Sa mère est comme toutes les mères, étouffante malgré la distance. Le chasseur sourit lorsque la marraine d'Alice mentionne qu'il va être un manque pour les lycéens. Il ne parierait pas là dessus. Une fête a été organisée pour son départ. Une petite sauterie à laquelle il n'a pas été convié. Un rassemblement de jeunes adultes bienheureux de voir leur tortionnaire mettre les voiles, sans même songer que certains d'entre eux risquent de recroiser sa route une fois qu'ils seront en âge d'aller à l'université.

-Je n'irais pas jusqu'à me considérer comme une perte cruelle. Le professeur Hale est brillant, et certains de mes anciens collègues le sont tout autant. Vous êtes vous même une professeure très appréciée des enfants. Et vous m'aviez très bien remplacé durant mon séjour en maison de santé.

Il se montre sympathique, courtois. Après tout il serait déplacé que celui qui a réuni tout ces gens aujourd'hui ne se montre pas capable de faire preuve d'une amabilité exemplaire. Alice s'amuse de tout et de rien, joue avec sa nourriture plus qu'elle ne la mange. Tobias laisse faire. Il est un homme strict et dur, ne tolère rien de moins que l'excellence de la part de ces jeunes gens à qui il passe ses journées à tenter d'offrir un peu de savoir. Mais lorsqu'il s'agit de son enfant, sa fille, il n'ose s'imaginer autrement que laxiste.

La discussion s'emballe et change de rythme. Un sujet bien plus charmant que le lycée et ce qui peut s'y passer prend place autour de leur tablée. Les noces de la sœur d'Alessandro, la rencontre d'Andy avec la famille de son homme. La jeune femme semble dotée d'un fort tempérament et c'est sans doute une bonne chose de pouvoir tenir tête à l'italien qui est à lui seul une parfaite démonstration constante d'un cinéma à l'italienne traditionnel. Tobias cesse de manger pour apprécier ce spectacle peu commun qui lui offre le couple.

La jeune femme mentionne la beauté de la mariée, ajoute en usant d'un trait d'humour que l'homme du jour était lui aussi élégant ce jour là. Sans perdre de temps le loup rebondit et attrape cette perche lancée avec une facilité effarante. Une habitude nourrit ces deux là, celle de l'intimité. Une aisance à parler à deux, finir les phrases de l'autre ou presque. Tobias ne cherche même pas à dissimuler l'amusement que lui inspire cette vision qui dénote avec l'image qu'Alessandro montre lorsqu'il se tient derrière son bar. Puis sans prévenir son voisin de table lance un pavé dans la mare. Puma et loup dans un même bébé, l'image est cocasse.

-Ce serait amusant. Mais Alessandro, les bébés sont plus faciles à concevoir lorsque l'on cesse d'utiliser des préservatifs.  

Il ne s'enquiert guère du regard noir que vient de lui offrir son ami. Les espoirs de la marraine d'Alice sont rapidement dévoilés au grand jour. Elle aimerait partager son état avec son amie ce qui est compréhensible. Tobias lui même doit avouer qu'il n'est pas insensible à cette idée. Même si la première rencontre entre Alice et Alessandro a mal débuté, le loup n'a fait que progresser avec la petite. L'anglais ne lui aurait pas proposé d'être le parrain de sa fille si cela n'avait pas été le cas. C'est donc plein d'espoir que le britannique s'accroche aux dires qui sont ceux de la puma, avant de bien vite revenir sur terre lorsque cette dernière rassure son homme. Pas de bébé en route pour ces deux là.

Le chasseur ravale sa brève mais bien existante déception, la fait glisser le long de sa gorge à l'aide d'une gorgée de l'excellent vin qui leur a été servi. Son visage retrouve son marbre habituel sans qu'il ait besoin de forcer son flegme natal.  

Andy explique sans détour que les projets bébés ne sont pas dans leurs priorités, en tout cas pas dans les siennes. Elle mentionne ses parents qu'Alessandro doit rencontrer, frôle un autre sujet délicat du bout des lèvres. Le mariage. Tobias songe à la description que son ami lui a faite du père de sa bien aimée. Hulk sans la peau verte. Pour arracher à cet homme la main de sa fille, l'italien devra jouer son jeu de manière serrée.

L'anglais qui savait son ami déjà débordé de travail découvre alors qu'il en est de même pour la jeune femme qui partage son lit et sa vie. L'avocate et le mafieux, cela ressemble à un de ces vieux contes, une pièce de théâtre amusante dont on peut douter de la beauté de la fin qui aurait pu être écrite par le plus célèbre des dramaturges anglais. Tobias se contente d'écouter les dires de cette femme passionnée. Wesley jugeait son amie parfois survoltée, une boule de vie et d'énergie pour aider à mieux vivre une existence parfois usante.  Le brun ne dit rien, fixe son ami. Espère que ces deux là ne finiront pas Romeo et Juliette.

[...]

Tasses de café et petits biscuits fondants ont prit place sur la table. On grignote sereinement malgré les estomacs qui sont finalement repus après ce qui fut un excellent repas. Tobias porte son verre de liqueur à ses lèvres, écoute ces gens qui discutent de tout et de rien. Surtout de rien en fait. Le dernier virus à la mode, le chantier qui le force chaque jour à faire un détour pour rejoindre son appartement après sa journée de travail. Un unique point commun réuni tout les membres de leur tablée, la petite Alice qui s'est endormie tout contre le torse de son parrain après une journée plus que fatigante pour une enfant de cet âge. Normalement à cette heure le bébé fait la sieste, et celle du matin s'est déjà trouvée écourtée pour qu'ils n'arrivent pas en retard à l'église. Tobias espère sans trop y croire que ce décalage n'impactera pas trop le sommeil de sa fille durant la prochaine nuit.

Entre ses propres insomnies et les réveils nocturnes d'Alice qui se font encore fort nombreux, Tobias peine parfois à ne pas s'écrouler en milieu de journée.  Sa fille est son morceau de bonheur, sa revanche sur un passé loin d'être glorieux. Un point commun avec ses invités. Invités qui au fil des discussions tentent de se découvrir de nouveaux centres d'intérêts partagés. Le chasseur perdu non loin de la lune se redresse brusquement lorsque son ami l'interpelle. Son verre à liqueur retrouve la table, il fixe l'italien avant de lancer une idée qui peut paraître folle.

-Je pars dans onze jours. Si tu peux t'arranger pour être du voyage, je te garantis le meilleur bed and breakfast de tout le pays.

Il attend un instant que la lumière se fasse dans l'esprit de son ami, cela ne tarde évidemment pas. Même si ce n'est pas de sa demeure dont il est fait mention, Tobias sait sans mal que ses parents ne verront aucune objection à le laisser agir de cette manière. Pire, sa mère sera même ravie de rencontrer un des amis de son fils. Serait capable de voir dans cette situation inédite un simulacre de soirée-pyjama pour son petit garçon qui a dépassé l'âge de ces choses là depuis bien longtemps. Tobias détaille son plan de voyage.

-Mes parents vivent à deux heures de route de Londres. Six chambres et un bureau avec un canapé lit confortable. Je dois passer deux jours à la capitale pour régler quelques affaires. J'ai trois jours de prévus à Amberley. J'appelle ma mère demain pour être certain que c'est bon pour elle. C'est une excellente cuisinière qui saura sans mal te faire cuire des pâtes si nos bizarreries culinaires te rebutent.

Il espère bien voir la tête de son ami confronté à certaines de ces choses qu'il doit juger immangeables mais qui sont autant de madeleines de Proust pour le chasseur. Un tableau qui à défaut d'être toujours charmant risque de se faire amusant. Tobias joue de sa petite cuillère pour remuer son café pourtant toujours dénué de sucre, lève un doigt amusé vers son ami avant de pointer son voisin du bout de ce même doigt sans se soucier de l'impolitesse contenue dans un tel geste.

-Mon frère est un type charmant. Qui a certainement plus en commun avec Willem qu'avec moi. En dehors de ma personne tu ne connais que Jasmine. Voir le reste de la tribu Rapier ne te tente pas ?    


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Alessandro Amaro

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MessageSujet: Re: Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem]   Cette famille que l'on choisit [FT Alessandro, Andy, Amance, Willem] EmptyDim 24 Jan 2021 - 22:02

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« Questa famiglia che scegliamo. »- Je pars dans onze jours. Si tu peux t'arranger pour être du voyage, je te garantis le meilleur bed and breakfast de tout le pays.
- Y a moyen ! J’appelle mes contacts ce soir.

Pas que j’aie besoin que l’on me tienne la main. Seulement, voyager avec un ami, ne pas se retrouver tout seul comme un con au restaurant sont des points agréables que je ne vais pas me refuser si je peux coordonner mon déplacement avec celui de Tobias. Je ne doute pas qu’il me réserve le meilleur de son pays. Avec un temps de retard, je réalise qu’il m’invite chez ses parents. La famiglia est sacrée pour moi, je prends l’invitation avec sérieux. Cela me laisse peu de temps pour trouver un présent à offrir à sa madre et son padre. Mio amico développe son projet de vacances avec un arrêt à Londres pendant deux jours pour ensuite aller voir sa famiglia.

Je pense que j’ai, à minima, deux à trois jours de travail. D’abord faire connaissance avec la branche anglaise sans se faire pister par le MI6, puis engager des discussions d’affaires. C’est évidemment l’alcool qui nous intéresse, un produit plus haut de gamme que ce qui est distillé sur le territoire américain. En échange, nous pouvons leur offrir de la colombienne ou servir de passerelle à l’opium chinois, grâce à un réseau implanté essentiellement au canada. Il va me falloir jouer sur du velours, les migrants italiens de Grande Bretagne ont assimilé l’arrogance de leurs hôtes.

Je hausse les sourcils lorsque Tobias désigne Willem, le décrivant comme ayant le même tempérament que son frère. Heureusement que l’alpha n’est pas à cheval sur la bienséance. Il ne voit pas, ou fait comme, l’aspect péjoratif qu’on parle de lui sans le mêler à la conversation.

- Je serais ravi de rencontrer ta famiglia. Je pourrais médire à souhait sur ta vie de dépravé à Beacon Hills.

Tobias pince imperceptiblement les lèvres. Grande réaction pour sa personne, synonyme d’aller me faire voir chez les Grecques. Amance somnole, son état ne l’aide pas à profiter de la journée. Mio gattino a, comme d’habitude, réclamé un surplus de dessert. Je suspecte le maître d’hôtel avoir prévu l’assiette supplémentaire, dès qu’il nous a vu. Tobias laisse discrètement sa carte bancaire au serveur. Il me regarde avec un sourire satisfait : je ne bronche pas. Je ne lui précise pas que le champagne était déjà réglé, et ce avant même que nous entrions dans le restaurant. Je suis un client suffisamment régulier pour que les patrons m’aident à éviter un conflit en fin de repas. Avec un peu de chance, Tobias ne se rendra pas compte de ma supercherie. Andy est au courant et je crois que cela passe au-dessus de la tête de Will’.

J’ai rendu Alice à son padre et aide Andy à se lever en tirant sa chaise. Willem et Amance sont les premiers à quitter l’établissement. La Française a besoin de s’allonger. Avec Andy, j’accompagne Tobias jusqu’à sa voiture.

- Je te tiens au jus pour le voyage.


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