[Event] Monopoly's Party | Stade de Lacrosse et vestiaires

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP Libre

Le dé nous ramène vers le lycée où malheureusement nous possédons chaque maison ainsi que l’hôtel. La partie devient plus difficile.

J’apprécie toujours autant les trajets en moto et Mafdet accepte que cette fois encore que je pilote son bolide. On aurait dû s’y attendre, mais à force de passer sur son lieu de travail Mafdet allait forcément se faire intercepter.

Je dus patienter une heure pendant qu’elle donnait une heure de colle à deux élèves récalcitrants Un certain Liam et un Caracole. Je ne sais pas ce qu’ils avaient fait, mais Mafdet revint un peu énervée.

- Ça va ?

Je crois avoir entendu grogner...

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP libre

Brian est revenu vers moi, me disant qu’il avait croisé Scott qui suggérait de demander à Derek… J’avais plus vite fait de m’en refaire un que de continuer à chercher cet inhalateur. Je souris en remarquant qu’il n’a plus son épée accrochée à la ceinture. Le charme s’est rompu.

Je comprends la supplique du policier et lui tend les clés de la Kawasaki. Nous retournons vers le lycée. Les dés ne peuvent pas nous être toujours favorables. Quand nous arrivons au lycée, j’aperçois Peter qui me fait un grand signe. J’essaye de l’ignorer, mais la menace qu’il murmure dans sa barbe, me fait soupirer et obtempérer…

Peter avait deux élèves en colle, mais Ruby a senti une contraction. Il veut donc aller la voir pour vérifier par lui-même que tout va bien. Je me retrouve donc à stresser deux adolescents avec des exercices de chimie. Caracole s’en sort à peu près, quant à Liam… Il m’a troué sa feuille en essayant de me dessiner l’atome de Bohr…

Je ressors de là, excédé car ils n’ont pas arrêté de piailler, que j’ai dû sortir les crocs face à ces deux louveteaux mal léchés !

Brian m’attend patiemment à côté de la moto, je lui attrape les clés, et lance le dé.

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Troisième maison

Guérissant à vue d'oeil à la sortie du bar, nous partons sans plus attendre au lycée. C'est que je n'ai pas envie d’être pris en flagrant délit par des inconnus, le tee shirt ensanglantée par la bagarre. Les pauvres ne comprendront pas ce qu'il vient de se passer. Soit on me prendra pour un voyou, soit pour une victime tabassée. J'aurai du mal à expliquer la raison pour laquelle mes blessures ont si rapidement disparu.

Courant à vive allure en coupant par les bois, je me dirige vers le terrain de sport avec Caracole. Soudain, je remarque que nous ne sommes pas les seuls là bas. Assis sur les gradins, sourire charmeur et charmé, mon meilleur ami flirtant avec un homme. Rien de bien méchant. Jusqu'à que je découvre qui exactement est en train de le draguer. Là, je vois rouge.

Brett Tarbot, mon rival de toujours, est en train de papoter de la pluie et du beau temps à mon meilleur pote, mon confident, l'une des rares personnes à atténuer mes crises avant qu'elles n'arrivent. Ce scronieunieu essaye de me piquer mon mien devant mes yeux. Il n'a pas honte ou quoi ? Après m'avoir balancer à l’entraîneur, humilier à l'école avec ses potes à propos de mes excès de rage et voler mon titre de joueur à Devenford, il revient la fleur à la bouche reprendre ce qui m'appartient.

Il a de la chance que Mason a un énorme crush à son propos. Sinon ça ferait longtemps que je l'aurai réduit en miette ce don juan de loup garou. Je le fusille du regard de loin et le maudit par de mauvaises ondes. Hors de question que j'accepte cette futur relation. De plus, le vert ne va pas du tout à mon ami. Donc remballe ta veste de sportif et va couiner chez Satomi. Et lâche lui la main aussi avant que je bouffes la tienne.

Non mais oh ! Vas y que je te sourit, puis que je me rapproche de toi pour te parfumer. Pourquoi pas lui mettre la main dans le pantalon tant que tu y es ! Et non je ne suis pas jaloux. C'est pas du tout mon truc. Je suis juste un peu plus possessif que la moyenne. Mason est à moi alors pas touche Brett. Puis mince mec. Ne va pas l'enlacer pour lui murmurer des mots doux. S'ils s'embrassent, je pète un câble.

Par ailleurs, comment ça je me fais des films ! Regardez les, collé serré sur un banc des gradins à pouffer de rire. C'est une technique de séduction voyons, c'est bien trop flagrant pour ne pas être reconnu. Avant que j'ailles m'expliquer de manière peu orthodoxe et créer un carnage de loupiot sur le terrain devant les yeux ébaubi de mon meilleur ami, je m'en vais à toute allure vers les vestiaires. Une douche froide pour me calmer les nerfs me ferait du bien. Si je fais foirer leur petit moment entre eux deux, mon pote m'en voudra à mort.

Je plante Caracole sur place et allume l'eau dès que je suis sous les douches. M'en fiche que je sois toujours habillés. Ça vaux mieux que de gâcher ma précieuse amitié. Mes crocs sortent et mes griffes transpercent ma peau alors que je les plantent dans mon bras. Une distraction ! Il me faut une distraction pour ne pas perdre pied et me faire submerger par ma crise. Tant pis pour le dé, là j'ai autre chose à penser de plus important. Comme de ne pas sauter à la gorge de Brett et gueuler que mon meilleur ami m'appartient. Je suis possessif mais pas à cet extrême. Enfin, c'est ce que je croyais.

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 3^e maison
 
Une fois mon ami guéri, nous partons en direction du lycée. Nous prenons la route la plus courte, celle du bois. On parcourt les quelques kilomètres et arrive assez vite sur place.
 
Devant nous, le terrain se présente, sans personne. Cela nous rassure. On se prépare à chercher le dé, quand je sens une colère naître en Liam. Je me retourne vers lui et le regarde, inquiet de son comportement. Il fixe quelqu’un dans les gradins. Un couple je crois. Deux mecs. Pourquoi est-il en rogne devant ce spectacle ? J’écoute le cœur de Liam battre plus fort qu’habituellement. Il s’énerve. J’essaie de lui remettre les idées en place, mais il me zappe. Il m’oublie.
 
L’aime-t-il ? Pour cela qu’il est jaloux ? Je reconnais le jeune homme, quand il s’écarte de l’autre. C’est l’ami de Liam. Ils se sont parler dans les toilettes et Liam était en colère. Il doit tenir à ce jeune homme.  
 
Le couple se parle un long moment. Ils discutent assez longuement sur la météo. Je vois un sourire passer sur celui qui drague le copain de Liam. Il sourit un long moment en le regardant. Il revient ensuite sur sa proie…
 
Je regarde les deux personnes, me pose des questions. Je me vois à leur place, avec Liam.  Qu’est-ce que je ressens pour lui ? C’est la même chose qu’avec ces deux-là ?
 
Je m’apprête à me tourner vers Liam, mais il est parti. Je l’appelle inquiet, le cherche avec mes dons. Où se trouve-t-il ? Je le sens. Il est sous la douche. Je cours le rejoindre. Pourquoi fait-il cela ? Il est sous la douche, laisse couler l’eau sur ses vêtements. Les habits commencent à coller à sa peau. Ses bras sont appuyés contre le mur.
 
— Liam ?
 
Je m’approche de lui, regarde ses ongles pousser, ses poils aussi. Le loup, en lui, a décidé de sortir. Je dois l’aider. A-t-il un mantra comme celui de Cahir ? Qu’a-t-il besoin pour se calmer ?
 
Je m’approche, pose ma main sur son épaule. Je me prends un coup et ne dis rien. C’est la colère qui le fait réagir. S’il veut se battre, je peux l’aider… Mais avant, je vais essayer de le calmer.
 
— Liam ? Tu t’inquiètes pour ton ami ? Ne laisse pas ton loup te dominer, sinon tu ne sais pas ce que tu feras. Qu’est-ce qui te dis que tu ne blesseras pas ton ami en même temps ?
 
Je me mets devant lui, regarde ses yeux. Je suis proche de lui, bien trop proche. Je peux voir ses lèvres bouger, sentir sa respiration sur moi.
 
— T’as un mantra pour te calmer ? Ou autre ? Je récite le nom de mes amis moi pour me calmer. T’en fais parti…
 
Je le regarde, espérant qu’il est une idée pour se calmer. Je l’entends essayer de bredouiller quelques choses. Un mantra que je ne connais pas. Dans un autre sens, je ne connais que celui de Cahir… J’espère que cela va marcher.
 
Puis je le regarde. Je tente ma dernière chance.
 
— Si tu veux te défouler, je suis là. Même si je te parais trop gentil, je sais me défendre.
 
Il sourit, comme si l’idée que je puisse lutter contre lui, lui semble impossible. Je me vexe un peu. Il ne m’a jamais vu me battre, alors pourquoi sourit-il ? Pour me venger, je lui fais une bise sur la joue. Il semble surpris et frappe le mur. Au moins, il m’a évité.
 
Le dé tombe par terre, il le ramasse et me le donne, avec un seul et unique ordre : tomber sur la bonne route.
 
Je lance le dé, ravis de revoir Liam dans son état normal.

— Et s'il est pas gentil, je te l'offre pour te venger. 
 

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Quatrième maison

Me calmant comme je peux, je ne fais pas attention à ce qui m'entoure. Je suis inlassablement en train de me rejouer la scène dans mon esprit, focalisé par le bruit de l'eau qui coule sur ma peau. Comment ose-t-il me voler un membre de ma famille ? J'enrage de les voir ensemble ! Là sourire tout niais et vas-y que je te tiens la main, que je ris à tes blagues franchement déplorable et que je pétilles des pupilles. Écœurant.

Je ne remarque même pas l'arrivée de Caracole ni entends ses phrases. C'est pour moi un brouhaha indésirable. Tout à coup, je le vois en face de mon visage. Je suis surpris de le voir aussi près. Pourquoi se rapproche-t-il aussi près de moi ? Il voit pas là que j'ai autre chose à régler que de m'occuper de lui ? J'ai mon meilleur pote qui batifole dans l'herbe avec mon pire ennemi. L'heure est grave bon sang !

Sauf que je m'attendais pas du tout à cette attaque en traître. Une bise. Un bisou sur la joue pour être exact. C'est tout ce qu'il a fallut pour que je me calme illico presto. Bon, je vous passe les détails. Ça ne vous serviras à rien de savoir que j'ai paniqué en sentant des lèvres sur ma joue, que j'ai sursauté en criant et que manque de bol, je me suis à moitié éclaté le crâne sur le carrelage mural de la douche.

J'arrive pas à croire qu'il m'est distrait aussi facilement et classiquement. C'est... C'est pas bien. Bon, je suis à court de mot là, mais bon, j'ai une excuse ! je me suis presque fracassé la tête en reculant. Faut le temps que mon cerveau redémarre. Et croyez moi, ça va chauffer pour son matricule à ce sacripant. On ne me bise pas comme ça juste pour le plaisir. Même si c'était un cas extrême vu que j'étais près à sauter à la gorge de Brett pour lui arracher ses maudites cordes vocales. Et sa langue s'il a eu le malheur d'embrasser mon ami.

Toujours pas remis du choc, je bégaye des "tu" et des "moi" en nous pointant tout les deux du doigts. Ouais, un double choc en un si court laps de temps, ça fait des dégâts psychologiques. Je regarde hagard Caracole ramassé le dé tombé de je ne sais où et le lancer. On a eu de la chance sur ce coup. Pas besoin d'aller très loin. On retombe sur les vestiaires et le stade.

Je me relève, coupe enfin l'eau qui me dégoulinait dessus et me secoues tel un chien mouillé. Puis je retire mon tee shirt pour l'essorer un peu et le remet. Va falloir qu'on fasse un détour par chez moi la prochaine fois qu'on passe en ville. Etre trempé jusqu'au os n'est pas actuellement la super mode tendance cette année. Cependant, on a presque tout visité ici. C'est pas possible qu'on aurait loupé un dé....

Attendez ! Je me suis trompé. On a oublier un endroit. Un lieu très important et dangereux. Celui où les joueurs aiment bien emmener leurs petites amies pour se peloter tranquille. Oui, vous reconnaissez l'endroit. Le bureau du coach. Bien trop risqué quand il ne donne pas cours ou un entrainement. Se faire chopper par lui serait l'horreur d'après des rescapés qui se sont fait malencontreusement avoir. Bizarrement, ça ne me rassure pas d'y aller.

Mais on a pas le choix. Notre précieux est peut être détenu là dedans. Il est de notre devoir de le délivrer. En toute discrétion, nous rentrons dans son bureau. Personne en vue. Tant mieux. Nous pouvons allègrement fouiller en toute impunité. Cependant, après avoir vidé quelques tiroirs, mes yeux se fixent sur quelque chose de scintillant sur la table. La plaque du Coach. Oh... Que j'ai une mauvaise idée en tête. La faucher et la planquer dans les affaires de ce don juan de pacotille.

Tout le monde sait que le coach n'apprécie guère de se faire voler sa plaque. Le loup de Devenford risque de se faire passer un sacré savon après ce coup là. Tant mieux. Vengeance accomplie. J'suis même prêt à parier que j'arriverai à la voler sans que Caracole ne s'en aperçoive. Vite fait, bien fait, je l'embarque avec moi et la cache dans ma poche.

Toutefois, dans notre plan ingénieux, on a oublier un rôle capital. Le guetteur. Entendant le coach arriver vers nous, je panique tout comme le brun. Mince, flûte et re-flûte. Une cachette vite ! J'ai pas envie de passer l'enfer avec le prof. Sans attendre, nous tentons de nous faufiler sous le bureau en se serrant comme des sardines. J'espère que Caracole ne sentira pas la plaque contre lui et se ferait des idées dessus.

Le coach entre et prends ses aises. Un peu trop à mon gout. J'entends un brut sonore puis une odeur nauséabonde. Je regarde le loupiot les yeux écarquillés. C'est moi ou... Nan, on va tout de même pas mourir intoxiqué par les pets du coach qui a du manger trop de chili con carne. Me bouchant le nez pour ne plus subir l'horreur olfactif, je l'écoute déblatérer sur ses élèves. Greenberg en prend toujours autant dans la poire. D'ailleurs, je me demande bien qui est ce mec ! Sérieusement, quelqu'un dans ce lycée à au moins vu ce gars là un jour ?

Puis mon oreille se dresse, interceptant mon nom dans la conversation sans queue ni tête du prof d'éco qui critique tout les élèves. Allez louangez moi ! Malgré l'espoir qu'il me vénère pour lui faire gagner des matchs, c'est tout le contraire qui se produit. Cet hurluberlu à la déflagration toxique est en train de me casser du sucre sur le dos. Comment ça je suis prétentieux, irresponsable et irrespectueux ? Je ne vous le permet pas ! Je ronge mon frein, priant pour qu'il dégage vite de son bureau. Je vais pas pouvoir tenir très longtemps. Que ça soit pour les odeurs ou son bavardage incessants où il me reproche des trucs loufoques.

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 4e maison

Je souris, Lima va mieux. Je suis fier de moi, j’ai réussi à le calmer en peu de temps. Mes phrases ne l’ont pas convainque, j’ai utilisé l’ultime moyen et le plus simple, la bise. Je l’ai tellement surpris, qu’il s’est cogné contre le mur. Inquiet, je le regarde lui demande s’il va bien. Il ne me répond que par des tu et des moi… 

Il a un bug. 

Je lui souris lui, demande s’il va bien encore une fois. Je ramasse le dé, et le lance sans attendre. 

— Cool, on reste sur place. Où vas-ton ?

Liam se relève, s’écarte de moi et coupe l’eau. Il réfléchit sur notre destination. Où vas-ton cette fois-ci ? Que nous manque-t-il à voir pour trouver le nouveau dé. J’y pense aussi, que nous reste-t-il à visiter. C’est Liam qui trouve l’idée. Elle ne me plait pas, mais on doit y aller. Sinon on perd. Le bureau du coach…

Je suis Liam, pour nous retrouver assez vite dans le bureau. Avant d’y entrer, on surveille la route. Personne autour de nous. Liam ouvre la porte. Personne à l’intérieur. S’il était présent, j’aurai inventé une connerie. Genre, que je cherche à m’inscrire au lacrosse. Une fois à l’intérieur nous cherchons le dé. Je fouille un peu partout, ouvre les tiroirs sans faire de bruit, mais par mal chance, à chaque geste, le bois fait du bruit. C’est toujours ainsi, quand on veut le silence tout ce que l’on fait est bruyant. Je regarde ce que fais Liam et l’aperçois. Il cherche, pense à quelques choses. Cela va mal finir. Je fais fis de l’avoir vu et retourne à la recherche. 

Après quelques minutes, j’entends au loin un bruit, je préviens Liam en peu de temps. Dans un murmure que lui seul puisse entendre. Il arrive. Le coach arrive…

On cherche un endroit pour se cacher et le seul qu’on découvre est sous le bureau. Que faire ? On s’y faufile sans attendre. On est collé comme des sardines. Je sens les pieds de Liam toucher les miens. Ses bras touchent les miens. Je ne bouge pas, ne le regarde pas pour ne pas faire d’erreur. 

Le coach entre et se pensant seul, se lâche beaucoup. Il rumine dans sa barbe des choses presque incompréhensible, puis ça augmente. Il pète…

Je fais une grimace. Liam se sent lui aussi mal. Je respire par la bouche pour supprimer la mauvaise odeur, ou du moins, sentir moins fort l’odeur. 

Je regarde Liam. Le coach commence à parler de lui. Il le critique. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens furieux. Il critique mon ami. Il le traite de tout et de rien. Il ne peut pas dire cela. Mes griffes commencent à sortir. Mes poils poussent. Je récite le nom de mes amis, mais pas fortement, juste un murmure. Je parle de Liam, de Cahir, d’Andrew, de Stiles… Et d’autre personne que je connais et me calme.

Un cri s’élève dans le couloir. Mécontent, le coach se lève, siffle et court vers le bruit. Je regarde Liam, rougit. Je m’approche de lui et prend le dé sur son épaule. 

On en profite pour sortir…

— Bon va faire ce que tu veux Liam… 

 Et je lance le dé. 

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Hôtel

Je ne pensais pas que menacer un dé d'enfermement à vie serait si efficace. Mais bon, vu que nous allons au stade de lacrosse, je ne dirais rien. Un cadeau ne se refuse jamais. Même s'il est bizarre. Nous quittâmes le poste de police pour aller jusqu'au lycée. Bon, j'espère qu'on aura pas trop de difficulté à récupérer le dernier dé de cet endroit.

Le coup des sirènes reste encore en travers de ma gorge. Donc, on évite le maximum de se rapprocher de près ou de loin du lac. Je tiens à ne pas finir noyé par des créatures bizarroïdes. La traversée de la ville se fait rapidement. Peu de monde se trouve à déambuler dans les rues.

Quand nous arrivons au lycée, nous nous rendons compte qu'il y a plein de monde sur les gradins. La tension est palpable. Ca sens le match de lacrosse à plein nez. Entrainement, match amical ou bataille, je suis toujours prêt ! Je m'arme pour ce qui semblerait être le match du siècle en courant au vestiaire me changer et enfiler ma tenue approprié.

Cependant, ce n'est pas l'avis du Coach qui m'attrape en plein vol. Ils nous scrute de haut en bas puis soupire. Inquiet, je lui demande ce qu'il ne va pas. Grossière erreur. Monsieur recherche des pompoms girls pour remplacer l'équipe qui est malade. D'après lui, une sale gastro qui traînait par là les a toucher.

Je me tais mais maudit fortement les filles qui ont préféré déserté leur poste pour aller batifoler au super méga concert de la star des ados du moment. S'il va faire ce que je pense, ça va mal se terminer. Soudain, il nous sort deux tenues bien trop féminines de derrière son dos. Non ! J'ai dis non ! Je ferme les yeux puis les rouvres. Mince, ça n'a toujours pas disparu.

Je proteste vigoureusement de me faire reléguer au titre de supporter au lieu de jouer le match. Zut à la fin, c'est le match de ma vie là ! Et je dois le passer à me trémousser dans une mini jupe ? Hors de question. Même pas en rêve ni pour tout l'or du monde.

Néanmoins, il ne nous laisse pas le choix et ose même utilisé la carte du banc de touche pendant toute la saison. Je le regarde horrifié et grogne de rage. Il oserai pas ? Nan ? Si... Sadique comme il est, il le ferait sans regret. Je déteste les coachs instables.

Un tour au vestiaire et nous voici affublé d'un petit haut ridicule, une jupette bien trop courte à froufrous et de foutu pompoms rouges. Heureusement que la tenue est au moins rouge, elle s'accorde parfaitement à mes joues. Toutefois, il aurait pu s'abstenir de nous obliger à porter des couettes. J'ai l'impression de m'être déguisé en fille. C'est horrible.

D'abord, j'ai froid et je me sens comme presque nu. Mon ventre est à l'air et ce n'est pas ce mini débardeur qui va me réchauffer ou me couvrir. Le pire ce sont les jambes. Dès que je bouges, j'ai peur que l'on distingue mes sous vêtements. Alors danser et sauter... Tout le monde va pouvoir les mater à loisir.

Le seul truc positif, c'est qu'on a eu le droit de garder nos baskets. Les talons hauts, jamais de la vie. Je sais même pas comment on marche avec ces machins ! Pire que des échasses si vous voulez mon avis. Et dire qu'on va devoir faire la chorégraphie dans cette tenue dès plus courtes, j'en suis mortifié. Que la terre m'engloutisse !

Je vais me sentir honteux pour les siècles à venir quand les joueurs vont me voir ainsi. Sans compter les lycéens et tout les spectateurs venu assistés au match du siècle. J'aurai du être sur le terrain. Là au moins, j'aurai été dans mon élément. Et au lieu de ça, je me fais siffler, mater sans vergogne, ridiculiser et même tripoter ! Là, c'est la guerre !

Dès qu'on trouve le dé, on se casse d'ici illico presto. Je ne tiendrai pas longtemps à supporter tout les regards sur nous. Mon dieu, je vais devenir la risée du comté habillé comme ça ! Vite, le dé. Qu'on se barre d'ici même si l'on se change pas entre temps. Je ne vais pas faire tout le match travesti ainsi, c'est indécent. Comment font les filles pour supporter cela à chaque fois ?

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : hôtel
 
Je regarde le dé rouler un long moment puis se décide à nous montrer notre prochaine destination. Le stade de lacrosse. Je le sens mal celle-là. J’ai peur de tomber sur coach bourrée. Après l’avoir entendu péter. L’horreur… Non pas possible. Liam tout sauf cela.
 
Bon dans un autre sens, ça veut dire qu’après cela, on ne sera plus embêter par ce terrain, sauf si on doit faire un passage à cause du dédé. J’observe Liam un instant, malheureux tout de même par la destination.
 
— je veux pas le voir péter à nouveau. Sinon, je ne réponds plus de moi.
 
Après ma phrase, nous quittons la poste de police pour le stade. On s’y approche assez vite pour ne pas être en retard. J’ai toujours cette impression de terreur durant notre visite, comme si mon âme me hurler de fuir devant la suite. Mais pour Liam, je reste. Je veux qu’il gagne. Après, c’est peut-être aussi la peur des sirènes. J’espère qu’elles ne viendront pas sur terre. Ou qu’il ne va pas se mettre à pleuvoir en une seconde et remplie le terrain d’eau…
 
Non, même ainsi, je ne leur laisserai jamais mon Liam. On traverse l’école assez vite pour se retrouver devant le stade. J’ai l’impression de revivre un autre moment. La période où le coach m’a forcé à jouer au sport… Heureusement que j’ai réussi à marquer le dernier but. Liam au moins était heureux.
 
Liam, heureux, fonce se préparer pour le match qui approche. Je vois autour de nous, les gradins remplis, les joueurs prêts à tout vaincre. Je sens presque une envie de vaincre puissante pour les deux équipes.
 
Je souris à Liam, le suis quand il part vers les vestiaires. Je ne ferais jamais un bon joueur mais, je vais tout de même avec mon ami. Il enfile sa tenue, et le coach arrive. Je stresse à sa vue. Que va-t-il nous sortir ? J’ai peur, surtout quand j’aperçois un sourire naître en lui. Il est prêt à se moquer de nous. Je le sens… J’ai peur.
 
Il veut qu’on remplace les pompoms girl, pour cause de gastro. J’écarquille les yeux sous la demande du coach. Pompom girl, mais je ne le ferais que pour Liam et en sa présence (et sans personnes d’autre aussi).
 
Contraint par le coach, j’obéis, plus pour Liam que pour l’équipe. Si Liam est viré, il va déprimer et je ne le désire pas. Il doit rester content et colérique comme il est.
 
Je prends la tenue, tout comme mon ami et la met. Je tremble à l’idée. Heureusement qu’il fait nuit, même si la lumière nous illuminera pour que tous puisse nous voir.
 
Nous entrons alors en piste, autour de moi, je vois les gens essayer de nous toucher, mais je ne me laisse pas faire. Je griffe et frappe toutes les mains qui osent s’approcher de moi. Non mais ! Je ne suis pas comme cela. On ne me touche pas sans ma permission. A part Liam…
 
On avance, je cherche le dé sans attendre. Liam commence à bouger, moi je trouve le dé, je le montre à Liam et lui propose de faire le truc merdique en se dirigeant vers le dé sans sourciller. On fait le truc et on s’approche du banc. Un mec vient s’asseoir, je le reconnais. C’est celui que Liam n’aime pas, je le pousse et prend le dé puis part avec Liam.
 
Je lance le dé la seconde d’après pour partir là où on veut, tout en le maudissant de subir les pires sévices s’il nous faisait partir dans un lieu inutile. Et là, Liam semble très énervé…
 
 

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Rp Libreuhh

Le stade et ses vestiaires… encore un tour pour rien. Il est vrai que nous avons deux chances sur sept de tomber sur la bonne face. Mais c’est un peu rageant. Puis les deux autres pignoufs semblent avoir mis un coup d’accélérateur. Je me demande où ils prennent leur énergie !

Nous payons nos consommations et retournons vers le lycée.

Cette fois-ci il y a un match d’entrainement en cours. Finstock crie sur Stiles qui vient de rater la balle d’un coéquipier.

Nous nous asseyons sur les gradins et regardons l’entrainement. Au bout d’un moment, j’explique les règles du jeu à Brian.

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP libre

Apres le bar, le stade de lacrosse. Nous retournons donc au lycée. Je n’aime pas trainer vers les vestiaires ou le stade car je n’ai pas envie de recroiser l’autre furieux de petoman.

Toutefois, je suis Maf’ sur le terrain. Ils sont en plein entrainement. L’entraineur s’époumone à hurler quand il ne souffle pas comme un fou dans son sifflet.

Assis sur les gradins nous assistons au carnage. Au bout d’un moment Mafdet m’explique les règles et les subtilités du jeu. Il est vrai qu’avec ses explications je comprends un peu mieux les attentes de l’entraineur. Finalement ce jeu n’est pas si simple.

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP libre:/

Brian souhaite que l’on prenne sa voiture. Nous laissons donc la Kawasaki bien garée sur le parking moto être prenons le route vers le stade de lacrosse qui est la direction donnée par le dé.

- T’inquiète pas, Jordan sait que tu n’y étais pour rien. J’ai confirmé tes dires et en plus il sait que tu t’es lancé sur ce jeu avec moi.

Mon coéquipier garde la mine sombre. Je le sens humilié. Sur le terrain de Lacrosse il y a l’équipe féminine qui s’entraine. Le jeu est différent qu’avec les garçons. C’est moins rapide, mais pas moins hargneux…

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition :  RP libre

J’ai honte ! Je ne sais vraiment pas où me mettre quand Jordan me sort de la cellule où le shérif m’a collé. Je suis également outré que l’on ait pu se méprendre ainsi sur moi. Pourtant Mafdet a témoigné de ma bonne foi… Je jugement des gens est si arbitraire…

Quand nous sortons, je dis à Mafdet que je souhaite poursuivre en voiture. Sa moto… je n’ai plus envie d’y monter.

Je la suis comme un chien en peine dans les couloirs du lycée. C’est à peine si je remarque l’entrainement auquel nous assistons..

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP libre

Le lancer de dé nous fait rester sur place… J’ai toujours du mal à me remettre de ce qui s’est passé.

Nous restons sur les gradins alors que rien ne se passe. Nous faisons un break, écoutant le vent et les rumeurs de la ville autour de nous

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP Libre

La prochaine fois, à retenir, ne jamais énerver Caracole. Je ne pensais pas qu'il savait se battre. Pour moi, ce gars, c'est un adepte du pacifisme. Pas de violence ni de combat. Je me suis lourdement trompé.

Nous partons donc vers le stade du lycée. Si le brun est toujours furieux, je pourrais le coller sur le terrain pour qu'il se défoule. Devant les gradins, je remarque que personne est en vue. C'est cool, tout est libre d'accès sans que quelconque vienne nous déranger.

Je dépose Gizmo sur un banc en le protégeant toujours d'une veste et invite Caracole à se défouler avec moi sur le terrain. Peut être que par pur hasard, on trouvera le dé entre deux lancer de balles.

Je me met à la recherche d'une balle dans la salle de réserve, en prends quelques une et retourne sur le terrain. Puis je jongle avec juste pour faire rire mes deux camarades puis en lance une à Caracole qui la rattrape.

On va bien s'amuser un petit moment comme ça. Puis, il faut dire que pour les excuses et les pardons, je suis nul à ce truc là. Je ne sais pas comment il faut correctement s'y prendre. Donc je fais avec les moyens du bord proposé.

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP LIBre
 
Le dé tiré est celui du stade de lacrosse, toujours énervé, je me lance à la recherche du stade. J’y cours sans attendre. Une fois arrivé sur place, Liam pose son animal de compagnie et jongle un instant. Je souris à l’image. Pas pour me moquer mais pour tout autre. Je devrais peut-être lui demander comment faire pour bouder quelqu’un plus que quelques secondes. Après qu’il m’ait lancé la balle, je fais de même. Je jongle un peu. Liam, par ses actions, cherche à se faire pardonner. Je le comprends assez facilement. Après, faut dire que ça fait quelques choses que je le côtoie sans arrêt. Je me demande même comment font nos parents pour nous avoir laissé autant de temps dehors. D’habitude ils sont plus affolés, que calme.
 
Je commence à mon tour à jonglé puis lance la balle à Liam. On s’amuse ainsi à la balle, comme pour notre première rencontre. On lance, l’autre la rattrape, jongle et des qu’il perd, la lance.
 
On fait cela un long moment. Puis le jeu reprend. Il change. On augmente la distance, s’éloigne à chaque lancée, de toute façon, on est seul. Il n’y a personne d’autre que nous.
 
Je recule une nouvelle fois, prés à lancé la balle et découvre le dé. Je tombe. Prend, l’objet qui m’a fait trébucher et l’insulte. Je vois Liam sourire et je fais de même. Je rigole à mon tour.
 
Et lance le dé. J’hurle dessus tout de même. La prison.
 
 

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : RP libre:/

La fatigue et la lassitude se fait sentir. C’est d’un pas lent et las que nous retournons nous asseoir sur les gradins.

J’ai l’impression d’être prise dans une boucle temporelle de laquelle il est impossible de s’échapper. Est-ce que les trois Parques sont à l’origine de cela ?

Nous méditons en silence.