[Event] "Crasse" Over - Phase II | Le manoir Hale - Maison Griffonnel

Maison des GRIFFONNELS

La créature éthérée ne lâcha non seulement pas sa prise, mais se volatilisa devant le regard ébahi du druide qui ne s'était pas attendu à jeter un sortilège aussi puissant.  Voilà ce que des années à traîner avec des durs à cuire rapportait.  On devenait également, plus ou moins, un dur à cuire.  Les spectres qui se dirigeaient dans sa direction bifurquèrent et Alex leva les bras en une attitude à la fois victorieuse et provocatrice.

-Z'en r'demandez pas, hein! railla-t-il fier comme un paon avant de reprendre ses explications, preuve à l'appui.  Il se tourna vers ses compagnons d'arme, plus détendu, et argua Voyez bien qu'ces pas des conneries quand ils disent qu'l'union fait la force.  Au lieu d'faire d'la dissension entre les élèves, ils devraient nous apprendre à travailler ensemble, comme ça.  C'ridicule, c'te système!  Et avant de n'avoir le temps de complètement reprendre son souffle, il poursuivit d'un avertissement qu'il ne faisait pas pour la première fois de sa jeune vie.  Crowley, sur ta droite.  O'Conner, fais gaffe aussi!

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Ma joie cependant n’aura été que de courte durée. Rentrant la tête dans les épaules, j’écoute, penaud, les points que je coute à mon équipe… Je ne mets vraiment pas longtemps pour me couvrir à nouveau, et je crois que je fais déjà honneur aux couleurs de Griffonnels, vu le rouge qui me monte aux joues… J’espère ne pas m’avoir attiré les foudres de mes camarades, il y a tout de même mieux pour commencer l’année que de couter des points à une compétition qui s’annonce sévère.

J’espère me rattraper aux épreuves sportives, vu mon parcours dans ce domaine. Je ne regrette pas ne pas avoir poursuivi ma carrière olympique, car je n’aurai, alors, jamais pu vivre une telle aventure.

Je me met au pas, suivant notre référente drapée de dignité, et constate que les Serpenteurs suivent un autre chemin. Lorsque la voix qui m’avait épinglée claque à nouveau, nous sommant de la suivre en file indienne, je suis sagement les consignes. Chacun ou presque y est allé de sa démonstration de magie, ce qui est logique. C’est le temps de la fierté, de l’émerveillement.
Et puis, finalement, nous arrivons devant des ruines majestueuses. L’endroit est presque religieux. Non.. Pas religieux... Mythique. Je comprends, même si d’autres ont dû matcher avant moi, que ce Dereck Hale a une histoire liée à ces lieux, en plus d’être visiblement de la même famille que notre référente.

Je ne tente rien de plus, suivant les autres à travers le sort de confusion, jusqu’à ce que nous arrivions devant un tableau, ou s’anime une grosse dame. Caput Draconis. Voilà bien quelque chose que je compte retenir. Inutile de dire que se retrouver, errant, sans pouvoir entrer ne ferait que rendre mon propre tableau pas très reluisant.

L’endroit que révèle alors le mur s’effaçant est magnifique, et j’adore les couleurs qui sont les nôtres. Je ressens presque une sorte de recueillement, de respect, envers l’étendard.
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- Alex, Charlie on va bien se trouver une piaule sympa ! Alec ? Brian ? Vous venez ?

C’est ce Dereck qui a parlé… Je regarde l’autre qu’il a interpellé, Brian, puis sourit avec ce que j’ai appris à accepter : mes dents du bonheur, comme on me le dit souvent. Je récupère donc mon propre Barda, et roulant les épaules, je grimpe à la suite du groupe.
Un petit élan de camaraderie commençait, même si Dereck jouait clairement au chef, et que Alex avait l’air d’être copain comme cochon avec lui. Et puis tout d’un coup, le blondinet se met de nouveau à agiter sa baguette, et je ne peux m’empêcher de rentrer les épaules, attentif à une catastrophe.

Mais rien de ce genre n’arrive, aucun son… En fait, Brian et moi nous retrouvons totalement isolés, incapables d’entendre ce que disent à présent Dereck, Alex et Charlie… Disons que pour nous introniser dans un groupe en formation, il y a mieux. Je regarde, dépité, Brian et commence déjà à me chercher une autre chambre, mais elles ne sont pas légions.
Brian a l’air aussi dépité que moi... Mais avant que lui comme moi ne prenions la décision d’aller poser notre barda ailleurs, je le vois prononcer une formule en direction de la chatte de l’autre Rusard.. Oh marde !

Une boule de papier gueularde se met à invectiver Brian et lui colle une punition. Finalement, ce boucan aura au moins servis à mettre un terme au conciliabule dont O’Conner et moi étions exclus. Nous rentrons dans la chambre, même si je ne suis pas sûr d’avoir envie de dormir au même endroit que des gens qui ne souhaitent pas que je les entende… Question de confiance, quoi.

Mais l’autre solution, c’est les gamins… Pas trop envie non plus.

Brian propose, ou plutôt demande qu’on fasse la corvée ensembles. J’approuve de la tête, ne sachant pas vraiment si on me demande mon avis. Moi qui suit plutôt à l’aise en général, je me trouve ben timide et terne…

Assis sur ma couchette, les pieds ballants, je me demande ce que je fais la… Je relève cependant la tête au moment ou Dereck semble quand même m’inclure et propose un nom pour notre groupe.
Je suis un des deux A. Le premier ne me porte pas trop dans son cœur pour m’avoir claqué la porte au nez, mais qu’importe.

Finalement, après avoir proposé à Brian de tenter de devenir préfet, on se retrouve tous en train d’aider à faire ces fameuses punitions... Je n’ai toujours pas décroché un mot. Pourquoi ? Je dois passer pour un demeuré…

C’est Dereck qui s’occupe en premier d’un spectre, le faisant purement et simplement disparaitre. Je dois avouer que ça a une certaine classe, mais je regarde les autres s’agglutiner, un peu inquiet.

C’est Alex qui réussit à se débarrasser du suivant.

Ma baguette en main, transpirant un peu, je ne pouvais plus me permettre d’assister sans rien faire…

Le problème de ces spectres, c’est qu’il semble en venir sans arrêt. Et ça va de l’esprit farceur, ennuyeux mais relativement anodin, à des manifestations un peu plus angoissantes. On pourrait y passer la journée, à les faire disparaitre tous… J’espère vraiment ne pas me planter, mais je souhaite réussir à nous faciliter la tâche.

J’ai lu quelquechose dans un de mes livres à ce sujet.. Voyons…

-je vais tenter de les rassembler sur un truc en particulier. Un symbole peut être… et ensuite, il suffira, si ça marche d’expulser le symbole du contrat au loin, auquel ils seront liés…

Marde, pourvu que ça marche.

Répétant les gestes et les mots, mentalement, je tente de produire un contrat magique entre les spectres et cette houe qui trainait dans le potager. La formule est complexe et les gestes aussi.

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Serrant la mâchoire, j’espère réussir à attirer les spectres, à les lier par contrat magique à cette houe. Je sens le pouvoir se déverser de moi, à travers la baguette, et finalement les spectres semblent effectivement s’agglutiner à cette houe…
« Euh. Qui peut l’envoyer bouler au loin maintenant ? »

Les spectres n'avaient en effet pas l'air ravi du contrat que je venais de leur imposer...

Maison Des Griffonnels

Un petit rappel pour les Griffonnels. Ceux qui se sont vus récompensés de points positifs peuvent jeter le dé « Dragées de Bertie ».


Alec O’ Fallamhain 2 lancés
Charlie Crowley  1 lancé
Derek Hale 2 lancés

Beuglante

- Remuez-vous l’arrière’train les blancs becs ! L’cours d’la Hale va commencer. Perdez vous point en chemin, bande de ramollos. Où es-tu Miss Teigne ? Ah te voilà ma princesse ! Qu’as-tu à me raconter de beau ?

- Meow !

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Les élèves s'étaient rapidement dispersés dans les chambres. Ce qui semblait les prémices d'un trio infernal s'enferma dans une chambre qui serait, sans aucun doute, rapidement insonorisée tandis que, les bras ballants, les deux autres étudiants plus âgés partaient en quête d'une chambre. La jeune fille qui s'était débattue avec les araignées sembla rapidement trouver son chemin vers son dortoir. Loin de vouloir faire de l'assistanat pour celles et ceux qui traînaient à s'installer, je déposais Seife à mes pieds et traînai ma valise dans un long couloir et ouvrit une porte qui s'y trouvait tout au bout. La chambre qu'elle protégeait était loin d'être spacieuse, mais l'espace avait été savamment utilisé. C'était le genre d'espace que j'aimais : un parquet ancien grinçait sous mes pieds, des rangements suffisamment nombreux pour y stocker mes (trop?) nombreuses affaires, et surtout, un lit qui, contrairement à celui des étudiants, était double... mais encore fallait-il trouver un moyen de contourner la surveillance de Rusard pour pouvoir ramener quelqu'un ici... et même avant cela, il fallait principalement se faire une idée de qui serait susceptible de partager une nuit avec moi.

Priant Merlin pour que tout les professeurs ne soient pas du même âge que Miss Hale, ou aient quelque chose à voir physiquement, de près ou de loin, à Severus Argent, je défis  mes valises lentement. Sous les tas d'ouvrages imposants, les bocaux à divers usages, la couche considérable de vêtements, sous littéralement tout ce que pouvait contenir ma valise, se trouvaient les bouteilles de Whisky Pur-Feu. Soigneusement emballées dans plusieurs capes de peur de les briser par mégarde, je les posais délicatement, au fur et à mesure, sur les épaisses couvertures qui recouvraient mon lit. Avoir réussi à les amener en douce jusqu'ici était une chose ; les conserver en était une autre. Rien ne me garantissait que Miss Teigne, ou même les élèves, ne viennent pas fouiller ici. Observant chaque recoin de la pièce, considérant chaque cache possible, je tournais en rond dans la chambre, l'esprit aux aguets. Si jamais Rusard débarquait et qu'il me ret-...

-Alex Cormier ! Moins 10 points pour un sort de camouflage pour activité illicite. Brian O’Conner ! J’vais vous soigner le derche...

Mon cœur rata un battement alors que la voix de l'Ennemi Numéro Un beuglait ses insanités. J'écoutais attentivement le décompte des points, tandis que, fébrilement, je retirais la cape que j'avais balancé dans ma précipitation pour dissimuler les bouteilles. Comme on le disait si bien, "Le risque zéro n'existe pas", et "mieux valait prévenir que guérir" : des maximes pouvant s'appliquer à cette situation, il en existait des dizaines.


Abandonnant mes recherches lorsqu'une Beuglante de Rusard nous arriva, je glissais les bouteilles entre le lit et le matelas avant de quitter la pièce et de la verrouiller à double tour. Celui qui me piquerait l'alcool n'était pas encore né ! Frappant aux portes des dortoirs, je m'époumonais pour chasser les derniers retardataires, qui s'éloignaient la plupart du temps en trottinant, les bras chargés de leurs parchemins et divers encriers. Réajustant ma sacoche, je les suivis d'un pas certes plus lent, mais néanmoins pas plus tranquille : j'avais beau être un professeur, il était hors de question d'arriver en retard au cours de Miss Hale.

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Un peu angoissé, je fais un bond lorsqu'une boule de papier de mauvais poil viens nous annoncer le début des cours avec notre référente. Je plonge mes mains dans la poche de mon pantalon et étonné j'y trouve...

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Des bonbons ! ça fait un temps certains que je n’en ai pas mangé. Celui-ci me semble le bon moment. Il est vert, ça doit être à la menthe. Toujours un peu intimidé par les regards pas franchement ravis des spectres forcés à être lié à la houe, je trouve un réconfort en ouvrant le bonbon et en le gouttant.
POUAH !
Je recrache immédiatement l’objet du dégout.

« C’est dégueu ! j’ai eu l’impression de manger le contenu d’une poubelle !!! »…

J’en ai un deuxième, mais je crois que ça attendra pour plus tard... Sa couleur vert clair ne me dit rien qui vaille, du coup…

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Quand je vois ce qui nous attend dans le potager, je suis un peu rassuré d’être accompagné de toute la chambrée. Je ne suis pas de nature peureuse et vue la carrière que je souhaite embrasser, j’ai le courage de mes ambitions. Disons que là, j’ai un doute sur la réussite de mes sorts et je suis encore étudiant. Derek commence les hostilités le premier et réussi. Le loup frime beaucoup et s’est imposé un peu rapidement comme chef de bande. Toutefois, je ne peux nier qu’il assure grave. Alex prend la suite et un autre spectre disparait en fumée. Je me prends à l’ambiance franchement décontractée du groupe. Je me détends et me déstresse aussi. Finalement, avec la bande à Derek j’ai moyen de passer une année sympathique. Puis Alec semble tenter quelque chose de plus radical.

- Je vais tenter de les rassembler sur un truc en particulier. Un symbole peut être… et ensuite, il suffira, si ça marche d’expulser le symbole du contrat au loin, auquel ils seront liés…

- Je tente de faire ça, vas-y.

Il faut bien que je participe à la corvée dont j’ai une part de responsabilité. Je suis attentivement les gestes d’Alec. Ce qu’il exécute est complexe mais il réussit d’une main de maitre.

- Bravo !

Les spectres sont irrémédiablement attirés par un outil de jardin. Il ne nous reste plus qu’à l’envoyer loin et la punition est terminée. Je sors ma baguette et me concentre sur un sort adéquat.

- Evanesco !

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Mon sort echoue lamentablement et le comble du comble, je me prends une punition en exécutant une punition. Je suis embarrassé de ce que peuvent penser les autres. Le papier qui m’échoit avec la punition m’indique que je dois aider Rusard à dératiser les sous-sols… Vaste tâche qui va m’empêcher de passer une soirée tranquille avec la bande.

Toutefois la houe est toujours là avec les spectres. Je tente donc une autre formule…

- Duro

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Alors que la répartition est à peine terminée, les responsables des deux maisons nous demandent de nous rassembler par maison et de suivre le responsable. Je rejoins donc les Griffonnels et en faisant cela, je regarde qui se rassemble dans mon groupe. Personne que je ne connaisse vraiment bien. Et pire encore, il n’y a presque que des élèves masculins. Non mais ce monde veut ma mort… Professeur Hale nous emmène très profondément dans la forêt, à l’opposé de la direction qu’ont prise les Serpenseurs. Nous arrivons devant une maison en ruine, qui autrefois, devait être magnifique et énorme, vu la taille des ruines. Mais c’est bizarre parce que la seule chose en réel bon état dans ces ruines, c’est un tableau représentant une grosse dame que je ne trouve pas vraiment belle, d’ailleurs. Professeur Hale s’arrête devant se portrait et s’adresse directement à celui-ci. J’ouvre de grands yeux, sans comprendre ce qu’il se passe, quand soudain, la grosse dame du tableau s’anime et lui répond. Je regarde autour de moi pour constater qu’apparemment, tout le monde trouve cela normal…Bon, et bien pas de panique, si personne ne panique, c’est que cela n’est pas dangereux, j’imagine… Professeur Hale lui donne un mot de passe qu’elle nous demande de bien retenir et le tableau pivote ensuite pour nous laisser passer et découvrir ce qui se cache derrière lui. Je suis donc la file et lorsque j’entre, j’en ai le souffle coupé. Les ruines que nous avions aperçues avant n’avaient pas mentit. C’est bien un manoir qu’il cache et il est bien aussi énorme que ce que je pensais, sauf que bel et bien toujours debout et fier au milieu de cette forêt, là où personne ne viendrait chercher un manoir de cette ampleur…

Notre directrice de maison nous indique où trouver les chambres, annonçant également que les filles et les garçons sont séparés, pour des raisons, bien entendues, évidentes… Je me dirige donc vers les chambres féminines et quelle n’est pas ma surprise de découvrir en entrant, un somptueux salon avec uniquement trois portes… L’une doit être la salle de bain, et les autres les chambres. Mais lorsque je m’approche de la première, elle disparaît… Tiens, étrange… Alors, je choisi une autre porte, et celle-ci s’ouvre pour me laisser passer. Je découvre derrière cette porte, comme je le pensais, une chambre. Plusieurs lits, je ne suis donc pas la seule fille… Et sur l’un de ces lits, une jeune fille est installée, caressant doucement son chat. Ma chouette sur mon épaule feule en voyant le chat et s’envole pour se trouver un perchoir loin de celui-ci. L’idée de finir en casse-croûte ne semble pas l’emballer plus que cela, apparemment. Je salue ma camarade de chambre, tout en me dirigeant vers un lit vide. Ma valise flottant toujours derrière moi.

- Bonjour à toi… Je suis Amy Sanders, enchantée. Je commençais réellement a désespérer d’être la seule fille de cette maison…

J’ordonne à ma valise de se poser au pied du lit que j’ai choisi et je m’y assois. Ma chouette, Nelya vient me rejoindre sur celui-ci pour me demander quelques caresse tout en refusant de quitter des yeux le félin.

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La répartition ou nommé affectueusement ma cérémonie au clair de lune, est enfin terminée. Je ne sais pas si je suis en fin de compte heureux de tout ce qui vient de précédemment se dérouler. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons. Si je devais toutes les cités, j'en serai encore là dans cent ans ! Toutefois, le plus préoccupant dans cette affaire ce n'est même pas le fait que je vais devoir me coltiner la troupe du « je roule mon popotin et te regarde de haut derrière mes lunettes fumées ».

Cependant, c'est plutôt le fait que Caracole, mon si mignon et adorable bébé louveteau d'amour, pris au piège dans le camps ennemi, devant survivre entouré de crochets de serpents venimeux et surtout sans défense qui m'angoisse. C'est une honte, un scandale, une ignominie de laisser un être si naïf dans un bourbier pareil ! Oui, je sais que j'ai vigoureusement fait esclandre de ce constat auparavant, néanmoins, ça ne m’empêche pas de recommencer.

Ou tout du moins, je l'aurai pu si un de mes confères rouges ne s'était pas entre temps amusé à faire exploser en éclat les bagages de son ami. Ça commence fort ! Très fort même. J'ai du compter sur ma vitesse lupine pour esquiver le maximum de débris volant. Les égratignures que j'ai malheureusement eu, elles ont disparus quelques secondes plus tard grâce à ma guérison accélérée. Et après on ose dire que c'est moi le danger ambulant ! C'est l’hôpital qui se moque de la charité à ce tarif là.

Heureusement que playboy Hale est venu en aide à ses groupies en restaurant ce qui était le barda de l'ours. Je ne sais pas si l'on aurait vécu longtemps si ses pots de miel étaient étaient restés dans l'état de marmelade sur le sol. Sauf que tout est rentré dans l'ordre donc on a pas à s'inquiéter sur ce sujet là. Je sais pas si les autres l'on fait mais moi oui, ça m'a préoccupé pendant quatre secondes ! C'est beaucoup pour mon emploi du temps surchargé de pensée beaucoup plus capitale.

Le calme après la tempête est de courte durée. Mme Hale, en professeur consciencieuse, retire grand nombre de point aux nouveaux élèves des deux maisons. Genre moins 10 points pour une simple erreur de sort ?! C'est totalement injuste et injustifié ! Bon certes, j'ai brûlé le kilt de l'hooligan à jupette mais vu qu'il est toujours vivant ça passe non ? Après tout, c'est de sa faute à celui là de nous doubler entre temps alors que j'avais en main une baguette qui crépitait.

Et puis, je rappelle que je suis totalement novice en tant que magicien, ou sorcier si vous voulez chipoter sur les mots. Alors si vous me coller une baguette entre les mains, ne vous attendez pas à autre chose ! J'enflamme mon entourage, point. Je regarde ébaubi le lapin sortir du chaudron, parce que oui maintenant les chapeaux c'est has been, puis aperçois Therence un peu trop proche à mon goût de Caracole. Qu'est ce qu'il mijote celui là encore ? Un plan foireux à coup sûr. Je préviens, s'il entraîne mon loupiot dans des trucs louches, je ne donnes pas cher de sa peau.

Cependant, pas le temps de tergiverser à ce sujet là, je me retrouve à devoir suivre le groupe des griffonnels avant d'être abandonné comme un idiot en pleine forêt magique. Pas mon kif nocturne si vous voulez tout savoir. Suivant la professeur dans une débandade presque organisée, nous quittâmes le lieu cérémoniel direction le manoir Hale. Ce que je ne comprends pas trop d'ailleurs.

Il n'a pas cramé il y a plusieurs années, ne laissant derrière lui que ruines et cendres ? A croire qu'elle n'est pas au courant de ceci tandis que le golden-boy se blanchi au fur et à mesure de nos pas. Lorsque Mme Hale nous déclare que nous sommes arrivés au quartier général des lions, je la regarde avec de grands yeux étonnés. Elle a fumé quoi là ?! Hors de question que je me roule dans de la cendre et de la boue pour son bon plaisir !

J'ai un minimum d’exigence au niveau du confort et là, ça remplit pas du tout mes critères les plus basiques. C'est pire que ras les pâquerettes. Puis elle commence à parler de sort de dissimulation et d'un coup de baguette fait apparaître ce que je pourrais qualifier être l'envers du décor. Parce que c'est ahurissant ce qu'il vient de se dérouler ! D'un manoir désertique en ruine, dévoré par le temps, cela à laisser place à un magnifique bâtiment haut en couleur.

Émerveille par la beauté des lieux, j'observe sans pudeur chaque recoin. La magie c'est vraiment impressionnant tout de même, pour avoir réussi à reproduire ou à conserver le manoir Hale d'antan. Avec toute cette splendeur, je ne mémorise même pas le mot de passe, un mot ressemblant à dragon je crois. Bref, ce n'est pas très important comparé à ce que je suis en train de découvrir en ce moment même!

Dès que nous arrivons au niveau des dortoirs, je fais le tour du propriétaire, à la recherche d'une chambre libre à conquérir. Fier d'en avoir trouvé une, j’investis immédiatement les lieux, laissant ma boule de poil courir joyeusement dans la pièce. Tandis que je déballe mes valises, un bruit tonitruant résonne à travers les murs. Ni une, ni deux, je me précipite vers ma porte, l'ouvrant en grand, pour vérifier ce qu'il vient de se passer.

On est attaqué ? Les festivités ont commencés sans moi ? Même pas. Tut ce que j'aperçois c'est Miss teigne fuir à grande enjambée pour disparaître au détour d'un couloir et monsieur règlement intérieur stupéfié par ce qu'il vient de faire. Alors comme ça on tente d'assassiner ce chat sous couvert d'entraide grifonneliens. J'adore ! Je me marre envoyant sa mine déconfite puis repars vaquer à mes occupations en riant.

Dès que je verrais Caracole, je lui ferai part des exploits de mes camarades. Ce qui veut dire lors du premier cours avec Mme Hale. Je sais pas comment ça va se terminé ce cours là mais si c'est pas dans le sang, ça sera un exploit de taille. L'heure arrive à grand pas. Je prends mon sac, appelle ma boule de poil favorite et m'en vait. Enfin c'était prévu ainsi. A ma grande stupeur, je ne vois pas d'animal me suivre....

Mais bon sang ?! Un chiot spitz nain de couleur blanc ça disparaît pas comme ça en un clin d'oeil ! Surtout dans une pièce principalement rouge et or. Je regarde les alentours, affolé d'avoir perdu mon bébé chiot sans succès. Bon, j'ai plus trop le choix si je veux pas arrivé en retard. Je sors ma baguette magique, me concentre, la menace de terrifiante représailles si elle échoue et lance mon sort.

-Accio Roy!

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-Accio Roy!

Au lieu de voir ma magnifique boule de poil arrivée dans ma direction, j'ai le droit à une explosion de fumée. Ébaubi, je reste statufié, les cheveux en pétard, couvert de suie alors que ma baguette crachote de la fumée noire.... Bon, j'ai compris. La magie et moi, on va pas être pote. De plus, pour bien me mettre en colère, je suis en retard pour le cours avec Mme Hale. Enfin, je crois, je pense. Bon, j'en suis sûr mais chut, l'espoir fait vivre. Je me débarbouille sommairement alors qu'un jappement derrière ma porte se fait entendre. Devinez qui c'est ? Et bien Roy nous fait l'honneur de sa présence après la bataille. Bataille que j'ai totalement perdu dans les grandes largeurs. Afin de ne pas arrivé les cinq dernières minutes du cours, j'attrape mon sac, laisse tomber ma chambre couverte de suie et de fumée noire opaque et traine ma boule de poil avec moi direction les classes !