[Event] "Crasse" Over - Phase III | Classe du professeur Minerva Hale

Maison des SERPENSEURS

Victoire pour les Highlands ! Je vis la dague apparaître peu à peu devant moi. Elle était comme dans mes rêves, à part que le saphir n'était qu'une simple topaze. Mon père m'aurait il menti ou n'avais pas encore le talent pour faire apparaître des pierres si précieuses et rares. Mais Mme Hale n'en saurait rien, déjà que je venais d'écoper d'une nuit dans la forêt interdite ! Ah cela me ferait du bien de braver un peu le danger !

Je souris à Caracole en brandissant le poing et regardai autour de moi si je pouvais aider les quelques personnes en difficulté dans la salle..

Maison des SERPENSEURS

Je relève les yeux de mon livre de cours au moment ou James arrive dans la classe. Je remarque sa mine amusée qui traduit sa bonne humeur. Une bonne humeur semblant lui venir naturellement et durant quelques secondes je me félicite d'avoir invité le joyeux luron dans ma chambre. Je ne crache pas sur un peu de vie et d'animation bien au contraire. Ce n'est pas que Stiles et le lutin ne me paraissent pas sympathiques mais je ne les voyais pas vraiment taper la conversation avec moi. Sans compter le fait qu'en plus de la différence d'age, ils se connaissaient forcément avant cette rentrée au vu de la belle complicité qu'ils affichent. Je rends son sourire à l'écossais tout en lui adressant un petit signe de tète amical avant de replonger mon attention sur mon ouvrage fort intéressant traitant avec brio des milles et une subtilités de la métamorphose. Les élèves affluent à différentes vitesses dans la vaste salle encore peu encombrée.

Je me félicite de faire partie des premiers arrivés lorsque la directrice des Griffonnels reprend forme humaine et indique le traitement qui attendra les retardataires. Ma propre punition me suffisant amplement pour le moment. Le cours devrait bientôt commencé maintenant alors je me détourne des lignes fascisantes de mon manuel. Les membres de mon espèce peuvent choisir l'animal qui sera le leur lorsqu'ils se transformeront à l'instar des animagus. Je note néanmoins que ce qui me semble parfaitement naturel et aisé constitue une discipline épineuse dans le monde sorcier. J'assiste à l'arrivée fracassante d'une apprentie Griffonnel et à la tentative pleine de sollicitude de mon camarade de chambrée qui échoue à lui remonter le moral. Aucun jugement dans mon regard, ma première tentative s'étant soldée par un échec. Ce n'est certainement pas moi qui allait me gausser des ratés des autres étudiants. Quelques minutes plus tard, c'est l’implacable concierge qui déboule dans la classe pour annoncer les variations de points des différentes maisons ainsi que les punitions attendant les malheureux dont je fais bien évidemment partie. Pas la peine de chercher à comprendre comment j'ai pu me retrouver dans cette foutue situation. Je n'avais pas oublié mes trois potions à recopier vieil homme. Ce n'est pas mon genre de tenter de m'esquiver face aux conséquences de mes actes.

Le concierge quitte les lieux comme il y était arrivé. Finalement c'est la bande du loup garou frimeur qui arrive la première en retard et s'en tire avec une pirouette lèche botte signée O'Conner. Je ne peux qu’être admiratif de l'aplomb qu'il a mis dans son propos. Mais, je me détourne bien vite de la petite bande puisque la professeur prend la parole pour lancer officiellement le cours. J'adresse un regard compatissant à James pour la punition qu'il vient de récolter. Je vais sûrement rester l'aider, histoire qu'il mette moins de temps et ne manque pas le début du cours de potion de notre directeur de maison au nom de la solidarité de la chambrée. Oui, je viens de l'inventer celui là mais après les débuts calamiteux de la maison Serpenseur au dortoir, je ressens le besoin de ne pas rester sur du négatif et puis j'ai le cœur sur la main qu'est ce que vous voulez que je vous dise. Je reporte ensuite mon regard sur la vieille dame et l'écoute avec attention. Ma baguette quitte ma poche intérieure et vient se glisser dans ma main. Déjà j'entends les Serpenseurs se mettre au travail et je fais tourner ma baguette entre mes doigts avec autant de fermeté que de délicatesse. Je ferme les yeux pour me concentrer sur l'objet que je voudrais faire apparaître devant moi.

La sensation de la magie vibrant entre mes doigts comme l'eau d'une cascade s'écoulant dans un lac me détend et mes muscles se relâchent. Je me laisse porter par cette force inconnue que je ne connais pas encore et maîtrise encore moins. Mes yeux ne s'ouvrent de nouveau qu'une fois l'image de l'objet fermement ancrée dans mon esprit puis j'exerce une légère torsion du poignet avant de penser au sortilège Inanimatus Apparitus. Je me concentre pour mêler la formule à ma représentation mentale de l'objet désiré. Oui, je vais tenter un sortilège informulé. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué hein ? Je reste concentré, inspire une goulée d'air et jette le sortilège. Advienne que pourra.      

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Je sens la magie fuser hors de ma baguette et esquisse un sourire victorieux lorsque la réplique presque parfaite du collier que m'avait offert Asmodée la chef de mon clan à l'issue de ma première mission réussie apparaît devant moi sur le pupitre. Si mes souvenirs ne me jouent pas de tour, un détachement d'Azgeda dont je faisais partie en tant que jeune recrue avait mis un terme définitif aux agissements scabreux d'un nogitsune.

Le collier est le jumeau de celui de Trey mon frère de clan lui aussi membre de ce détachement opérationnel. Trey est devenu gardien à la fumée par transformation tout comme moi à la même époque que moi. Je me rappelle de la fierté irradiant de nos deux personnes à l'issue de ce baptème du feu. Mon collier est constitué d'une chaîne d'argent finement ciselée-métal qui ne fait strictement rien à mon espèce-et auquel pend une main noire taillé dans de l'hématite. La main noire étant le symbole de notre clan de deatheater et l'hématite un minéral relativement courant de la couleur requise. Sur la main noire trois traces de griffures turquoise serties dans la matière du même nom symbolisent ma nature de tigre. Je vous épargne les détails du collier de Trey qui ne diffère qu'au niveau du motif qui symbolise son propre animal de métamorphose.

Je fais tourner le collier dans ma main pour l'observer sous toutes les coutures avant de capter le regard de James qui était lui aussi parvenu à faire apparaître son objet. Une dague de bien belle facture à ce que je vois. Nos regards se croisent et je lui adresse un clin d’œil amical. Si Serpenseur se montrait plus convaincant que Griffonnel dans la matière de sa directrice, l'année commençait sous de très bons auspices. Ma réussite efface bien vite dans ma tète mon échec de tout à l'heure et mes pensées s'orientent vers la recherche de mes origines. Une des raisons m'ayant poussé à intégrer l'école. Jhon Coleman était il un sorcier ? Une question qui me taraudait depuis que j'avais reçu cette lettre par voie de hibou. Je balaie cette question silencieuse et me mets à observer les autres élèves.

SERPENSEURS

- Pour les séniors de la classe, je vous prie d’exécuter le sortilège d'Inanimatus Apparitus, dit la professeure. Faites apparaitre un objet qui vous plait particulièrement. Je noterai en fonction de la richesse des détails.

Je hoche la tête. Je vois très bien de quel sortilège elle parle. Je pointe sur mon livre le paragraphe qui s’y rapporte à l’attention de Mick. Il me fait un clin d’œil et me rassure avoir parfaitement compris ce que l’on nous demande.

Les apprentis ont déjà commencé avec plus ou moins de succès. Je fais un sourire encourageant à Stiles quand il arrive à faire apparaitre un oiseau à la place de la coupe à sa deuxième tentative. Je réfléchis à ce que j’ai envie de faire apparaitre. Ce sort de métamorphose est difficile du fait que l’on ne part pas d’un objet pour le transformer en autre chose. L’important n’est donc pas tant dans le geste, ni dans la formulation que dans la représentation imaginaire que l’on se fait de l’objet. Et s’il y a bien un domaine où je suis particulièrement doué, c’est bien dans la représentation mentale en trois dimensions. C’est primordial pour quelqu’un qui souhaite devenir architecte.

Un fin sourire étire mes lèvres. Je sais ce que je souhaite faire apparaitre. J’espère que Mick appréciera. Je pense à la vue splendide que j’ai fait apparaitre par les fenêtres que j’ai fait apparaitre dans notre chambre. Je visualise la falaise et la vallée en contre bas puis niveau par niveau je construis notre maison. Je n’omets aucun détail jusqu’à pousser le vice à ajouter quelques meubles. Je définis les matières, du béton ici, de l’acier par là des baies vitrée en cinémascope et un peu de bois pour le coté chaleureux.

Je prends le temps de me balader dans ma représentation mentale vérifiant les proportions. Je n’avais pas vu ce côté pratique de la magie pour mon futur travail. Mais pouvoir jouer avec une maquette permettrait de mieux s’approprier les volumes. Une fois que je suis satisfait de mon œuvre, j’exécute le geste et prononce la formule.

- Inanimatus Apparitus !

SERPENSEURS

Je me tourne fièrement vers Mick et attend sa réaction.

Il a un premier regard appréciateur, puis il détaille ma maquette plus en détail et il comprend. Je lui ai parlé si souvent de la maison que j’imaginais pour nous…

Je suis content du rendu et surtout de l’utilité d’un tel sort car je vois, certes en miniature, le résultat, la cohérence des volumes, l’habillage des façades… Émerveillé, je ne me préoccupe plus des autres et tourne la maquette dans tous les sens. Je marmonne pour moi-même les modifications envisageables, ce qui va et ce qui ne vas pas. J’ai envie de sortir une nouvelle version, mais m’abstient en continuant d’étudier mon oeuvre.

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Je lance un regard du côté de Derek et Alex. Je ne sais pas ce qu’ils pensent de ma manœuvre et n’ai pas le temps de plus m’y pencher. Le professeur Hale commence son cours. Elle nous demande d’exécuter le sortilège d'Inanimatus Apparitus. J’ai le geste à faire qui me revient en mémoire, mais pour assurer le coup, j’ouvre mon livre et vérifie si ma mémoire est bonne. Reste à imaginer ce que je souhaite faire apparaitre.

Deux apprentis viennent de faire apparaitre leur oiseau après un échec.  L’écossais se vautre également. Je fais une grimace de compassion. L’échec semble avoir été douloureux pour sa main. Une autre élève a tout bonnement fait un trou dans son bureau. C’est là que je me dis que les bureaux ne sont pas assez écartés les uns des autres pour des raisons de sécurité. Peut-être devrais-je en toucher un mot à Miss Hale ? J’avais lu que l’école comportait une infirmerie efficace, mais autant prévenir que guérir. A moins que le risque fasse parti de l’enseignement ?

Je regarde Alec qui est installé au bureau à côté de moi. Nous nous encourageons mutuellement d’un sourire et nous concentrons. Je fais le vide dans mes pensées, essayant de m’isoler au mieux des explosions qui retentissent un peu partout dans la salle de classe. « Un bon soldat doit pouvoir avancer sans se focaliser sur les balles qui fusent autour de lui ». A l’école navale ils ne sont pas non plus des tendres… Un bateau ! L’image d’une maquette du Queen Anne's Revenge me revient en tête. Mon père n’avait jamais accepté que je me l’achète. Même avec l’argent que je me faisais avec les petits boulots. La magie allait me permettre de réaliser une vieille envie, un vieux rêve de gamin. Celle de posséder la réplique de ce bateau pirate. Je laisse mon esprit glisser sur la courbure d’une coque, pour filer le long du grand mat et redescendre par l’imposante voilure gonflée par le vent. Je pense à la qualité du bois et aux ferrures. J’imagine le lin des voiles et le chanvre des cordes. L’objet que je vais faire apparaitre sera bien plus beau et réalise que la maquette de résine que j’enviais petit.

- Inanimatus Apparitus

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- Ohhhh!

Je suis comme un gamin devant le voilier. Il est très réaliste. Du bout des doigts je caresse les cordages. Je peux même manœuvrer les voiles ! Je lève les yeux pour voir sur les autres bureaux. James a fait apparaitre une dague richement ornée, Chad une maison. C’est Alec qui se racle la gorge à côté de moi qui me fait remarquer un détail sur mon bateau.

- Oups ! Pardon !

Ma réplique du Queen Anne's Revenge fait plus d’un mètre de long et la proue taquine la joue d’Alec. Mon bureau s’est d’ailleurs un peu affaissé sous le poids du bois de la maquette. Toutefois je reste bouche bée. Il est magnifique !

- Tu crois qu’il flotte ?

Alec hausse les épaules bien incapables de me répondre. Et à l’instar de Chad qui joue avec sa maison, je fais de même avec mon bateau. Je dois être aussi ridicule qu’une petite fille qui joue avec sa maison de poupée, mais bordel ! Le Queen Anne's Revenge ! Une dragée est posée sur la dunette. J’ai entendu parler de ces dragées surprises, je prends le risque et la met dans la bouche. Je suis tellement content que rien ne peut entamer ma bonne humeur. Savon… Je me retourne vers Derek et lui envoie un chapelet de bulle. Il m’arrose avec les siennes depuis qu’il a gobé une dragée !

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Des bims et des bams retentissent dans la classe. Une volée de zizes fait son apparition. J’ai pouffé quand Stilinski s’est foiré. Ce minus a la carrure d'un gobelin...  Il ne casse pas trois pattes à un canard. Serpenseur a un sacré désavantage. Celui qui l’accompagne semble plus chanceux, mais je ne donne pas cher de sa peau sur un terrain de quidditch.

Chad fait apparaitre une maison futuriste. J’attends de voir ce que va nous sortir Mick. Ces deux-là me semble redoutables. Arès tient un collier entre ses mains. Tantine va certainement en apprécier la finesse. L’écossais fidèle à ses origines exhibe un poignard joliment ouvragé. Je manque de tomber de ma chaise, sur laquelle je suis en équilibre appuyé contre le bureau de ‘Lex, quand sur le bureau de Brian, qui est juste devant moi, apparait un fameux trois mat.

- Punaise ! ‘Lex regarde ! Brian a failli éborgner Alec avec un bateau ! La vache !

Je suis impressionné par notre « premier de classe ». De rien, il nous sort un bateau d’époque avec moult détails. Et balèze en plus ! Je soupire et regarde la surface vide de mon bureau. Arès, Chad, Brian, James ont quelque chose qui leur tient à cœur. C’est ce qui fait la réussite de leur sort. De ma vie… il ne me reste que des regrets, des cendres et un manoir en ruine. Je n’ai pas le don de Chad pour imaginer faire comme lui et reproduire ma maison familiale. Puis trop d’images sombres y sont attachées que je serais capable de le faire apparaitre en flamme… Je n’ai rien d’aussi beau que le collier d’argent du tigre, ni de dague ancestrale. Je me tourne vers Charlie, m’attendant à trouver un pot de miel sur son bureau, mais l’ours reste rêveur. Je n’ai même pas ce genre de chose simple mais tangible. Ma vie n’est qu’arrogance et illusion de pouvoir. Un coup de spleen voile mon regard et mes épaules s’affaissent un peu. Si je suis si arrogant et joue au petit chef c’est bien pour cacher mes blessures et mon chagrin d’avoir vu ma famille décimée de la pire des façons. Quand j’étais môme, Peter m’avait donné une sorte de talisman dans un métal que je ne connaissais pas. Je me souviens des traces de griffes des générations de loups immatures qui l’avaient tenu avant moi pour trouver la sérénité.

Sans vraiment réfléchir, je lève ma baguette et le visage sombre je prononce la formule.

- Inanimatus Apparitus

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Roy sur mon épaule, courant tel un dératé jusqu'au lycée couvert de suie et totalement débraillé, je dois avoir fier allure ainsi. Sans compter que j'ai du courir du manoir Hale jusqu'ici. Et je peux vous l'assurer, ça fait une sacré trotte. Mais enfin bref, je l'ai fait c'est le principal n'est ce pas ? Après tout ce n'est pas comme si mon intention première était de sécher les cours. Nan, c'est pas du tout mon genre !

Priant tout les saints possibles et inimaginables de ne pas être le dernier, je recherche activement la salle de métamorphose.... Sérieux, ils pouvaient pas mettre des flèches indicatrices et des étiquettes annotés correctement au lieu du "salles A 100 à 120" et salles E 70 à 90" ? Déjà que c'est illogique leurs numérotations de chaques classes ou couloirs alors si en plus on doit deviner quel salle exactement c'est, j'en suis encore là demain.

Tendant l'oreille en quête d'indice, ce fut le flot de sort divers et variés prononcés par les autres qui m'indiqua le bon chemin. Une salle de classe perdu au beau milieu de nulle part dans un coin totalement isolé. Evidemment que c'est ici, où est ce que j'avais la tête. C'est tout à fait la caractéristique demandé pour une salle de magie. Le seul lieu que tu peux atteindre par pur hasard et encore, avec une chance de dingue !

Au vu du brouhaha évident, les cours ont commencés et pas qu'un peu. Bon, j'ai plus qu'à appliqué mon plan de secours numéro 3, me faufiler jusqu'à Caracole et faire genre que j'étais là depuis le début. Je suis pas sûr de son infaillibilité mais espérons tout de même que ça fonctionne. Après tout la prof est assez vieille pour avoir des problèmes d'auditions, de visions et de mémoire. Ca passera crème, je vous le dit !

Alors que tout mes espoirs sont basés sur un miracle ou une chance inouïe -ce que je n'ai malheureusement pas mais l'espoir fait vivre-, j'ouvre la porte doucement, sans bruit, et la referme aussi sec après être entré en catimini. Ouf, je n'ai pas été repéré. J'aperçois Caracole juste à coté de Stiles, m'ayant laissé une place toute réservé. Oh, comme c'est trop gentil, mignon, adorable et choupinet !

J'en aurai presque une hypoglycémie devant tant de mièvrerie qui me traverse l'esprit en ce moment même. Sauf que c'est pas l'instant rêvé pour divaguer. J'ai une mission à mener à bien. Rejoindre ma place en toute discrétion. Ce qui n'est pas gagné d'ailleurs. Accroupi, je rampe à travers les tables et les tabourets, cognant au passage quelques genoux ou écrasant quelques pieds. Toujours pas repéré. C'est une réussite au delà de mes espérances.

Nous touchons au but ! Enfin c'est ce que je pensais avant qu'une explosion se passe au dessus de ma tête, me faisant sursauter et glapir alors que j'étais sous le bureau de... De je ne sais qui d'ailleurs. Désolé de ne pas regarder son minois, étant plutôt occupés à observer le sol. Je me fige, mes yeux alternant de mon tabouret à portée de main aux chaussures incriminés. Que dois-je faire... C'est pas comme si elles allaient partir de la vue en un clin d’œil ou de baguette magique.

Parce que oui, la mienne malgré qu'elle soit faite en bois de charme et en plume de phénix, je n'ai pas du tout confiance en elle. A croire qu'elle ne réussi que les sorts d'explosions. Chose à testé plus tard d'ailleurs. Toutefois revenons à ma préoccupation première. Ces chaussures. Allez, tentons le risque et poussons ma chance jusqu'au bout. Sans attendre, je me relève vite fait, découvre que mon agresseur n'était d'autre que Stiles et un sort raté, puis m'assois sur ma chaise, l'air de rien, comme si tout était normal. Bon ça ne l'ai pas mais chut !

J'espère juste que personne n'a remarqué mon entrée spectaculaire avec mon tabouret qui grince comme l'enfer. Ça n'a pas l'air d'être le cas malgré le regard noir que j'obtiens par certaines personnes. Je chuchote un salut à Caracole et sort ma baguette comme si je n'avais fait que m’entraîner à lancer des sortilèges. Ce dont j'ai bien besoin au vu de mes précédentes catastrophes magiques. Roy ayant déménagé sur mon crâne lors de mon périples à travers la classe, se penche vers l'avant pour étudier mes gestes.

Je suspecte qu'il attends une nouvelle explosion de ma part, ce traître de chiot. Néanmoins, je vais lui montrer de ce que j'en suis capable. Après tout, je dois bien jouer le paon devant mon petit ami. De plus il est hors de question que je sois à la ramasse sur quoi que ce soit. C'est le sang de compétiteur qui parle là. Je pointe de ma baguette un objet quelconque sur la table et lance le sort en espérant obtenir un jolie bouquet de fleur pour Caracole. Ses préférés n'en seraient que mieux.

-Herbifors

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Un disque de métal tourne comme une toupie sur mon bureau puis ralentit pour tomber à plat dans un bruit métallique sur mon bureau. C’est bien modeste par rapport au bateau de Brian, bien moins riche que la dague de James ou le collier d’Ares.

Le disque fait un demi-centimètre d’épaisseur pour dix de diamètre. Il est usé par le temps et les mains griffues qui l’ont serré en pleine perte de contrôle. Un triskel orne une des faces.

- Alpha, bêta, oméga…

Du coin de l’œil, je vois la robe de Minerva qui s’est arrêtée à ma hauteur. Je lève les yeux vers elle. Il n’y a plus ni effronterie dans mon regard, ni air rebelle. J’entends son cœur déraper. Elle a reconnu l’objet. Il est simple, sans chichis, mais a une symbolique immense.

Maison des GRIFFONNELS

-Herbifors

Je croise les doigts, m'éloignant légèrement de l'objet au cas où qu'il décide de partir en éclat ou que ma baguette trouve amusant d'enfumée encore une fois une pièce fermée. Qui a dit que la magie était très facile et qu'elle n'était pas joueuse ? Ce gars là n'a du jamais user de magie durant toute sa vie ou c'est pas possible autrement.

Nonobstant, au lieu de faire un boom tonitruant, j'ai à la place de mon objet un bouquet de fleur fraîche. Et des agapanthes s'il vous plait. Dans le langage des fleurs, ça signifie une lettre d'amour. Et c'est tout à fait ce que je recherchais. Je dépose ma baguette sur la table tandis que mon animal renifle le bouquet de fleur méfiant.

Je le comprends vu que je l'attrape délicatement, près à me protéger au cas où que ça nous saute à la figure dès que je le touche. Sachant combien de chose magique m'ont explosé au visage, c'est tout à fait normal que je sois prudent alors qu'un de mes sortilèges à l'air de parfaitement fonctionné.

Bouquet en main, je me retourne vers Caracole pour le lui offrir. D'un sourire charmeur, je le lui tends comme signe de cadeau. Un petit ami à le droit d'en faire sans raison n'est ce pas ? Si c'est pas le cas, m'en fiche. Je fais mes propres règles. Je l'observe jusqu'à qu'il accepte mes fleurs puis me penche pour lui donner une bise sur la joue.

-Pour le plus adorable des petits amis que je n'ai jamais pu rêvé.

Je reprends vite fait ma place d'origine, détournant légèrement la tête pour caché mes joues rouges et un sourire doucereux aux lèvres. Je récupère mon bout de bois magique et en profite pour regarder au alentours et surtout les sortilèges des autres à la recherche de nouvelles connaissances non décrite dans le livre de première année.

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Quand le serpenseur à jupette tourne, sa baguette vers moi je me fige. Pardon ? Et lorsqu'un filet d'encre verdâtre me recouvre, je sens monter en moi ce lointain désir de planter mes griffes dans de la chair tendre. Mes yeux brillent plus froidement que la normale. Mais un regard, un seul regard de Madame Hale me, fait reprendre mes esprits. Ce n'est pas le moment, mais alors pas du tout, de se transformer. C'est le verre qui vient d'être déposé devant ton nez que du doit transformer.
Je lance, un grognement de mécontente et me rassied sagement dans l'optique de suivre le cours.. Je regarde mes camarades serpenseurs, le Serpenseur qui aurait du finir dans notre maison, O'Brien, ? réussi le sort du premier coup et son ami, fait, deux essaye pour y arriver. Je laisse le temps de me calmer avant de faire les miens. Je sais que je ne serai jamais vraiment calme suite à l'initiative de James. Partir d'un bon sentiment ou pas n'était pas mon problème. Mon problème est que pour la seconde fois je e retrouve couverte d'un truc alors que je venais tout juste d'arriver à me débarrasser entièrement de mes toiles..

C'est au tour des seniors de lancer leurs sorts. Je les observe avec attention chacun à mon tour. Face à l'échec de le hooligan à jupette, je me retiens de rire. J'aurais pu, si j'avais moi-même réussi mon sort d'attraction simple comme bonjours. Puis je souris lorsque son second essaie est un succès. La dague est belle.. Je me tourne ensuite vers aux autres serpenseur qui, fasse à un collier magnifique, semble assez content. Et il y a de quoi ! Le bateau du dernier senior serpenseur est juste splendide.. Les détails sont fins et légers..

Mon regard est ensuite dirigé vers le neveu de la prof. Dans son regard brille une nouvelle leur et quand son objet apparaît, je comprends.. C'est une réplique du tri.. Son tri.. Et si j'en crois le regard qu'il échange avec sa tante, c'est celui de sa famille.. Je fuis du regard cet échange personnel et me concentre sur mon verre. j'inspire un grand coup et pour éviter une trop grosse déception, je lance le même sort que Caracole et Stiles..

Avifors !

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Fiiiiiiiiiouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuf Paaaaaaaf !

Mon verre traverse la classe et s'explose sur le tableau. Je sens monter en moi une déception tellement grande que je m'écroule sur mon siège.. Un long soupir de détresse me prend et je me surprend à murmuré mon propre mantra

-meute famille solitude.. Meute famille, solitude..
Un nouveau verre apparait et je retente mon coup sans avoir reçu une super punition...

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Avifors !

Je ferme les yeux.. un stress me prend mais est inutile. Un piaillement me fait ouvrir les yeux et mon oiseau sautille sur le bureau. Je pousse un soulagement bruyant et rougis un peu. Puis mes yeux se pose sur le papier de punition. Je jette un regard à ceux qui l'avaient nettoyé plus tôt... Encore...? Je soupire et me résigne donc a aller nettoyer le potager plus tard...

Je souris, heureuse de mon succès suite à mes deux échecs pathétiques..  

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Je suis heureux d’avoir réussi mon sortilège. Ça ne changera rien à la misère du monde, ça n’améliore pas le quotidien, ça ne sert même pas à faire fuir un ennemi ou à marquer des points pour ma maison. Mais j’entends le rire de Mick, et ça veut tout le reste… Et puis, quoi, c’est la magie ! Et ça existe pour de vrai ! Mon père aurait été fier de moi…
L’oreiller que je me prend en pleine poire me déconcentre suffisamment pour que le sortilège cesse, mais le rire reste en écho un moment.

Et puis le jeune au look rebel se pointe dans notre chambrée, pour m’apostropher en me faisant remarquer mon « exploit » à avoir réussi à faire rire Mick. Je le regarde, surpris, ne comprenant pas ou il veut en venir et surtout n’étant pas au courant d’un arriéré entre eux. Mais visiblement, il y a une sorte de haine, palpable, lorsque Therence et Mick se regardent… Le genre de truc dont je ne veux pas me mêler…

Je suis d’ailleurs sur le point de me recroqueviller sur mon plumard, bien à l’abri derrière mon oreiller, quand une beuglante prend pour cible Therence, au grand dam de ce dernier. Je compatis, car je n’ai franchement pas hâte d’en recevoir une moi aussi. Déjà que je me suis fait remarquer en m’enfonçant dans les sables mouvants…

Je ne suis pas suffisamment méfiant, et lorsque la colère de Therence éclatte, je suis pris dans sa vengeance, de façon totalement injuste, et c’est sans comprendre vraiment ce qui m’arrive que je partage l’état de mes deux camarades. Nous voici trempés, glacés, et j’ai du mal à reprendre mon souffle.. Immédiatement ma « bestiole » s’active, et je passe les instants suivants à reprendre le contrôle, alors que mon lit, et quelques objets se mettent à trembler et à se déplacer. Le temps que je me reprenne, la rappelant en moi, tout s’est précipité, y compris Mick, d’humeur vengeresse, mais visiblement frappé par la malédiction des sortilèges récalcitrants… Je regarde ma propre baguette, n’osant pas intervenir, surtout dans cet état ou ma bestiole a faillis reprendre le dessus.

Lorsque Chad revient, ayant menacé Therence, je rassure mes camarades, en leur disant que les livres ne sont pas touchés, et que seule notre fierté est douchée.
Je n’ose pas utiliser la magie pour nous rendre sec et présentables, de peur de générer un nouveau retard, aussi je me contente de relâcher, sous contrôle, la bride à ma bestiole. J’investis nos affaires, et chad et mick peuvent ressentir une sorte de chatouillis psychique alors que leurs vêtements prennent plus ou moins vie. Le frottement maitrisé de la matière agit un peu comme un sèche-linge, et j’arrive à peu près à lisser les plis.. En revanche, rien à faire pour nos têtes décoiffées.. Un bon séchage à l’ancienne, et mes doigts en guise de peigne…

En retard, on va être en retard… Je suis mick et chad pratiquement au pas de course, lorsque nous croisons de nouveau Therence en chemin, l’air très satisfait de lui.

Mais chad n’en a visiblement rien à fiche, et c’est presque choqué que je le vois pétrifier Therence, alors que nous poursuivons.. Je regarde le jeune homme figé d’un air navré… Je n’ai malheureusement pas le temps d’intervenir, et la peur de tout compliquer par un sortilège foiré ne m’aide pas à prendre une décision que j’aurai prise habituellement.. Si on doit gagner des points, il faut qu’on soit soudés… Soupirant, à l’encontre de Therence, je suis tout de même mes camarades…

Je suis impressionné par le calme régnant dans la salle, et nous arrivons, essoufflés, pour nous assoir. La prof n’est pas la ? Seul un chat trône, nonchalant, sur le bureau. J’ai appris à me méfier des chats.. Je le regarde de travers, et arrive presque à ne pas sursauter lorsqu’elle se transforme pour devenir notre prof !

WOUAH ! ça c’est de la magie !

Et voici notre premier chalenge.. Faire apparaitre quelquechose, à partir de rien ou presque… C’est ce que je fais, ce qui me motive. Ce que j’essaie de donner : une âme aux objets… Mais une boule de peur se loge dans mon ventre. Je ne veux pas râter. … Pourquoi une telle pression ? Après tout, je suis la pour apprendre aussi..

Autour de moi, des objets variés et finement ouvragés apparaissent, et je regarde ma matière première…

Oui.. c’est ça.. Une matière première.. Trouver le détail dans la matière, la finesse dans la subtilité des couches, des éléments, des gravures…
- Inanimatus Apparitus !