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 Vacances j’oublie tout || Feat Amance Andy Alessandro

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Alessandro Amaro

Alessandro Amaro


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MessageSujet: Re: Vacances j’oublie tout || Feat Amance Andy Alessandro   Vacances j’oublie tout || Feat Amance Andy Alessandro - Page 2 EmptyLun 9 Sep 2019 - 20:21

clickAlessandro & Andy, Amance & Willem
xxx
« Vacances j’oublie tout. »
Quand Andy retrouve la force de parler, sa voix tremble. Cela me déprime. Je suis le responsable de sa peine, de sa colère aussi. Des larmes qu’elle a de plus en plus de mal à retenir. Difficile d’assumer le fait d’avoir blessé la personne que l’on aime. « Rien n’est acquis », m’avait dit un jour Sonny. Aujourd’hui, je mesure le poids de ses paroles.

Celles d’Andy claquent, elle affirme se moquer de mes promesses. Je n’ai pas l’audace de la couper pour les réaffirmer. Elle ne veut pas me voir à genoux pour ce genre d’excuses, elle attendait mieux de ma part, elle me voit plus grand et plus noble que le gars qui courbe l'échine devant elle. Je secoue la tête doucement, puis me redresse. Je n’aime pas ce qui picote sous ma peau. Mes poils se dressent à cause de ce malaise qui me parcourt. Une sensation déjà vécue, quand j’ai vu le regard de ma mère comprenant que je suivrais les pas de mon géniteur, ou celui de Sonny quand j’avais eu l’arrogance d’empiéter sur un territoire réservé à un autre de la Famiglia.

-Je devrais partir. C'est ce que ferait toute personne censée à ma place. C'est la raison pour laquelle je ne voulais pas te parler de tout ça. Parce que je savais qu'en le faisant je mettais un terme à ma relation avec le seul homme que j'ai jamais aimé. Je ne voyais pas de bonne issue à tout ça. À vrai dire, je ne pense pas qu'il existe une bonne issue dans ce qui est en train de se passer.

Nous y sommes. Elle a raison, personne d’un peu censé ne poursuivrait une telle relation. L’amour est un sentiment égoïste où le partage n’existe pas sans frustrations. Elle me réaffirme le sien. M’avoue même être le premier pour qui ses sentiments n’ont jamais été aussi forts. C’est un coup de poignard dans le cœur. Que de gâchis. Je suis responsable de ce chaos, pourtant avec le recul, je ne sais pas comment je pouvais arriver à une situation plus saine. Dans ce chalet sans confort, traqué par des latinos, je n’imaginais pas tomber amoureux. Encore. Je pensais être vacciné contre ce sentiment, qui m’a été jusque-là, plus destructeur qu’apaisant. Je réfléchis comment rendre cette séparation la plus douce possible. Illusoire. Quand Andy me surprend.

-J'ai pas envie d'être une personne censée.
- Cosa ?!
- Je veux juste continuer à t'aimer. À me blottir dans tes bras. Te sentir sur moi. En moi. Compter sur toi pour me faire oublier ce que tu fais dans ton lit avec ce Therence.


Contre toute attente, en dépit de toutes raisons, Andy se rapproche de moi. C’est une folie ! Abasourdi, je la laisse faire. Son baiser est si improbable, si doux. Cela me remue les tripes et me bouscule. Ses doigts qui caressent ma joue me brûlent. Je ne le mérite pas. Je ne la mérite pas.

-Je ne veux plus de secrets. Et j'aimerais rencontrer ce garçon. Qu'il sache que j'existe. Qu'il n'est pas le seul à t'aimer. Les félins sont possessifs par nature. Mais pour ton bonheur je suis prête à fermer les yeux sur ce que tu fais avec lui. Tant que vous ne me le collez pas sous le nez. Si un jour cela me devenait insupportable, je partirais. Mais pour toi je suis prête à essayer.

Je ne sais pas quoi lui répondre. C’est si déraisonnable pour elle, pour son cœur. Mais l’amour est égoïste. Garder Andy, garder Therencio, aimer l’une, soutenir l’autre. Mon cœur s’affole, mon masque d’homme sûr de lui vol en éclat. Je n’aime pas dépendre des autres, mais Andy tient la clé de mon cœur dans ses mains. C'est effrayant et grisant à la fois.

Je ne suis plus libre. Difficile pour l’indépendant de nature que je suis. Pourtant ces chaînes sont douces. Pour appuyer ses dires, elle se colle contre moi. Je ne peux pas résister à l’entourer de mes bras, de glisser mes doigts dans ses cheveux, humer son odeur et sentir sa chaleur.

- Avant de te faire rencontrer Therencio, je dois avoir une conversation avec lui. Mais avant ça, je dois avoir une discussion avec moi-même. Mettre à plat ce que je ressens pour vous deux de façon honnête. C’est indispensable pour notre futur.

Nous restons un moment serrés l’un contre l’autre à écouter le vent et le chant des oiseaux.

-On a le temps pour les enfants. Ces petits êtres me font flipper. Mais depuis que je suis avec toi, j'envisage le futur de cette façon. J'ai hâte de pouvoir parler à mes parents de l'homme que j'aime quand j'irais à Phoenix dans quelques semaines.
- T’es sérieuse ? J’ai changé une couche l’autre jour. La fille d’un ami. C’est… dégueu. Pourtant j'ai le cœur bien accroché.


Phoenix… Pas ma meilleure période.

-Mmmmh... Mon père va te détester.
- Les pères me détestent toujours.
- Ma mère. Disons que si tu arrives à la rallier à ta cause, tout devrait bien se passer pour toi dans la famille Turing.
- Quel genre de fleurs aime ta madre ? Y a moyen d’acheter ton padre ? Je pourrai amener ma squadra au cas où ?


Ma dernière phrase est de l’humour. Mais je ne suis pas serein. Les parents de mes conquêtes m’ont rarement apprécié, pour les rares que j’ai rencontrés. Souvent, je me débrouillais pour ne pas les croiser. Mais là, c’est différent. Andy n’est pas une conquête ni un élément variable. Je vais devoir me faire apprécier ou du moins ne pas me faire rejeter par une famille qui a perdu son fils, car il a fréquenté des gens comme moi, parce qu’il m’a fréquenté à l’époque. Je ne suis pas responsable des mauvais choix de Taylor. Mais j’ai été un modèle qu’il a voulu suivre sans en avoir les moyens, sans mentor pour lui apprendre comment évoluer dans ce milieu. C'était un branleur, une sangsue à mes yeux. C'était le frère d'Andy...

Elle rit de mon inquiétude puis s’accroche à moi de façon plus équivoque. Sans ambages, elle me propose de poursuivre notre débat à l’horizontale.

- Tu m'as terriblement manqué cette nuit. Les deux autres zigotos étant absents on pourrait... Je ne sais pas. S'entraîner à la conception de ces superbes filles dont tu m'as parlé ?
- Alors je vais devoir m’appliquer plus que d’ordinaire.


Je la transporte jusqu’à l’intérieur, manquant de glisser dans le jacuzzi au passage sur une plaque de gel. Heureusement, la puma que je transporte décale son poids juste à temps pour nous éviter un plongeon qui aurait été désagréable.

Je lui fais l’amour comme si c’était notre première fois. Je redécouvre chaque parcelle de sa peau, chaque zone sensible pour lui faire oublier une nuit à nous tourner le dos.

(…)

C’est un bien-être fou qui délasse mes muscles. Andy est collée à moi, ses doigts jouent sur mon torse, elle s’amuse à redessiner mes abdos, quand nous entendons Amance et Willem revenir de leur périple. Son amie l’appelle, mais Andy pose son doigt sur mes lèvres, désireuse de conserver la bulle de béatitude dans laquelle nous sommes.

- Elle va se lasser toute seule.
- Elle me semble tenace la copine à Will’.


Je tente de me redresser, mais Andy feule de mécontentement. Je ne suis pas en position d’imposer quoi que ce soit et me laisse donc aller de nouveau sur l’oreiller.

- Andy !

Cause à mon… La perfide s’est glissée vers mon bas-ventre et d’une main et langue experte me fait oublier tout ce qui m’entoure. Délicieuse torture à laquelle je m’abandonne sans trop me forcer.

-Raaaayyymmmoonnnddeee !

La voix d’Amance et ses questions à Will’ sur notre présence au chalet ou pas résonne comme si elle hurlait dans mon oreille. Moment difficile quand Andy m’avale presque en entier.

-Va chercher Raymonde
- Bordelo ! Andy ! Retire-toi !


J’attrape le drap in extremis quand la porte s’ouvre à la volée. Nous n’avions pas verrouillé, loin de l’idée que Jared soit assez futé pour poser sa patte sur la poignée de la porte ni de penser que quiconque ose entrer sans nous demander l’autorisation. J’ai à peine le temps de cacher ma virilité derrière mes mains que le chien attrape le drap dans sa gueule sans se préoccuper de ce qui aurait pu se trouver coincé avec. Le corniaud ne demande pas son reste quand une puma et un loup grondent leur mécontentement. Andy se lève pour claquer la porte et revient s’écrouler sur le lit. J’exprime par une mimique équivoque que mon ardeur a été douchée.

(…)

Nous avons traîné un peu au lit, elle, blottie contre moi sans rien dire. J’aime la sentir près de moi. Andy semble combler un vide dont je n’avais pas conscience. Comme Therencio. Je pense à l’adolescent, à sa réaction, à ce que va devenir notre relation. Il va y avoir des consensus à faire. Andy en fait énorme rien qu’en tolérant l’existence du bambino. À Therencio et moi de nous définir mieux l’un envers l’autre. Il s’est incrusté dans ma vie, mais je suis directif à son égard. Il est urgent que je trouve la place de chacun dans ma vie et que je leur laisse de l’espace.

Pour se faire pardonner, Amance nous a préparé un repas succulent. J’apprécie ses talents de cuisinière quand sa bouche bouge à nouveau plus vite que sa pensée. Willem ne doit pas s’ennuyer avec elle.

-Avouez que c’était quand même meilleur que la tambouille de petit cochon de Raymonde... HAN

Un yaourt vole, je sauve mon verre et la bouteille d’un désastre à venir. Les filles partent dans une chamaillerie digne de deux adolescentes et se poursuivent jusque dehors. La tension de la matinée est entièrement résorbée.

- Le froid va vite les calmer.
- Oui, Andy n’aime définitivement pas la neige.


J’observe nos deux folles qui s’agitent dehors. La neige vole. Avec un peu de malchance aidée par sa maladresse naturelle, ma puma serait bien capable de verser dans le jacuzzi dont l’eau ne doit pas dépasser les cinq degrés.

- Andy tient à toi.

La remarque de Will’ me prend au dépourvu. Il n’a pas sa tête de clown habituelle, mais un regard sérieux, posé. Celui d’un alpha. Je sens son aura bienveillante. Depuis la bête du Gévaudan, je ne me formalise plus de cela. Je sais que jamais il n’usera de sa puissance pour me dominer, sauf si le besoin est nécessaire. Il est peut-être mon seul garde-fou sur cet aspect.

- Merci. Elle a senti l’odeur de Therencio dans mes affaires…

Grimace explicite de Shepherd. Il n’est pas au fait des détails, mais n’est pas aveugle et a, lui aussi, un bon odorat.

- Le surnom d’hier soir est devenu bien mineur. Elle me donne malgré tout ma chance. Therencio est important pour moi. Cette crise me fait prendre conscience que perdre Andy serait dévastateur. Nous devons trouver un équilibre. Que j’arrête de me comporter en enfant gâté, je crois.

Willem me rassure. Andy et Therencio tiennent à moi pour celui que je suis et malgré ce que je suis. Il ne doute pas que nous arrivions à fonctionner comme une famille. Il affirme qu’il est normal que je me cherche encore, mais que le secret reste dans l’honnêteté. Je baisse la tête et regarde mes pieds. Je ne suis pas très bon sur ce point et j’aime tout maîtriser quitte à manipuler les autres pour obtenir ce que je désire. Laisser la place aux autres de s’exprimer, de choisir en leur âme et conscience est prendre le risque de les voir partir. Mais une relation saine passe par la franchise. Je ne changerais pas du jour au lendemain. Il y a certains points que jamais je ne lâcherais. Mais j’ai une marge de progression qui devrait pouvoir rendre notre famille vivable sans frustrations ni jalousies.

(…)

Le reste de l’après-midi, nous restons dans le chalet. Je joue aux cartes avec Will’ qui est bien plus fort qu’il ne le prétend et les filles font leurs trucs de filles : parler devant la cheminée. Après le repas, j’arrive à les faire jouer au strip-poker. Je cède mon pantalon à Amance et ma chemise à Will. Lorsque je gagne le soutien-gorge d’Amance, l’alpha interrompt le jeu.

- Mauvais joueur.

J’avais dans l’idée de le narguer en collant mon nez dans les bonnets encore tiédis de la chaleur de sa compagne, mais après ma crise de couple avec Andy, j’opte pour une figure de style et transforme le sous-vêtement en bonnet d’âne avec le 95 C de sa copine.

- On vous laisse la cheminée et la peau d’ours.
- Ciao’…


Je remets une bûche dans l’âtre et invite Andy à me rejoindre sur le canapé.

- Dans mes souvenirs, ton père est immense. C’est du fait que j’étais plus jeune et moins grand ou bien…

Son père a le gabarit de Hulk sans la couleur verte. Puma contre loup, c’est équitable, mais si le félin se double d’un géant…

- Je vais apprendre à courir vite et en zigzag.

Cela fait rire Andy de me voir sous une facette moins glorieuse et moins intouchable. Ce n’est finalement pas si désagréable de ne pas forcément paraître fort et bâti à toute épreuve. Leur laisser de la place, celle de me soutenir comme l’affirme Andy si son père devenait… Je ne préfère pas imaginer. Andy qui fréquente le type qui a plus ou moins fait entrer son fils dans un milieu qui s’est retourné contre lui.

(…)

Cette dernière nuit est nettement plus agréable que la précédente. Will’ m’avait fait part la veille de sa volonté de tracer un peu le chemin jusqu’aux voitures. Je lui avais passé mes clés pour pouvoir faire tranquillement la grâce matinée avec mio gattino.

Quand il rentre, laissant un vent glacial s’engouffrer dans le chalet, nous en sommes encore aux tartines et au café.

- Je propose de ranger tranquillement après manger et de repartir. Ne pas trop traîner. La route est bien enneigée. La voiture d’Aless aura du mal si cela gèle.
- Mangeons léger, les repas hier étaient bien copieux.


(…)

J’ai l’impression que nous sommes plus changés au retour qu’à l’aller. Pourtant il y a le poids de la nourriture en moins. Andy m’a fait ramasser chaque mégot que j’avais « égaré » ici et là, me traitant de vil pollueur. En chemin, les filles évoquent leur excursion à Phoenix. Andy vante la chaleur de sa ville natale.

- Si tu as froid, demande-moi de te réchauffer !

Sourire enjôleur, contre grimace de chat. Je prends une boule de neige dans le dos. Je ne peux pas répliquer, car je suis encombré par la luge qui porte nos affaires. Devant, Willem fait le chien de traîneau et semble pouvoir avancer ainsi pendant des heures.

Ranger les affaires dans les voitures n’est pas facile. Tout est froid, le traîneau de Will’ est encombré de neige. La mauvaise surprise suivante est ma voiture qui patine sur le sol gelé. Andy et Will me poussent jusqu’à une zone moins glacée. Willem décide d’ouvrir le convoi, sa familiale plus lourde que ma sportive adhère mieux. Je le suis à une dizaine de mètres restant prudent dans les accélérations. À mes côtés, Andy n’est pas très rassurée quand elle sent l’arrière de la voiture chasser à chaque virage. Je lui propose de monter dans la voiture de Will’, mais elle refuse de m’abandonner. Je m’en sors bien, jusqu’à ce qu’un cinglé en 4X4 et chaînes nous croise sans ralentir, m’imposant un brusque coup de volant qui nous fait dévier de notre trajectoire. Ma voiture part en toupie presque au ralenti. Je n’ai plus d’adhérence. Andy crie quand le nez de la voiture passe alternativement côté précipice puis côté falaise. En désespoir de cause, je passe la marche arrière, accélère doucement et arrive à reprendre un semblant de contrôle. Je braque le volant pour nous coller volontairement dans le tas de neige côté paroi et stopper la rotation. Will’, qui s’est arrêté plus loin, sort de sa voiture et vient m’aider à me remettre sur la route. Il me dit qu’il roulera légèrement au milieu pour imposer à ceux qui montent de ralentir. Je regarde Andy.

- Monte avec eux. C’est plus prudent.

Une tête de pioche me fait signe que non. Je grogne. Elle grogne.

- Cela me stresse de te savoir à côté. Je serais plus serein dans mes manœuvres si je te sais en sécurité dans la voiture de Willem.

Spoiler:





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Andy Turing

Andy Turing


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MessageSujet: Re: Vacances j’oublie tout || Feat Amance Andy Alessandro   Vacances j’oublie tout || Feat Amance Andy Alessandro - Page 2 EmptyMer 11 Sep 2019 - 13:51

Andy & Alessandro & Willem & Amance


Vacances j'oublie tout



Jared.

Ce sale traître. Ennemi du romantisme dans toute sa splendeur. Accompagné dans sa quête de destruction de toute forme d'intimité par la vile Sylvie. Sa copilote infernale.

Un fâcheux accident n'a été évité dans la chambre que grâce à la réactivité d'Alessandro, qui juste avant l'intrusion de celui qui est censé demeurer meilleur ami de l'homme, a eu un bon réflexe dans l'urgence. Le loup n'est pas passé loin de l'amputation à coup de crocs. Car ces derniers n'ont pas mit longtemps à faire leur apparition dans la bouche de la puma quand le démon poilu est venu sauter sur le lit, avant de s'enfuir sous les menaces des garous. Un drap en guise de trophée dans la gueule.

Andy plonge sa cuillère dans son yaourt au chocolat, refuse de stopper ses bouderies, et ce malgré l'excellent repas préparé par sa meilleure amie. Quand la blonde daigne lever les yeux vers la française, ce n'est que pour poser un regard noir sur elle. Promesses de terribles vengeances. Qui débuteront par l'échange d'un tube de cirage contre le dentifrice de la brune lorsqu'elles seront rentrées chez elles, à Beacon Hills. De quoi faire gueuler le libraire qui n'en peut plus de jouer les arbitres et découche de plus en plus souvent ces derniers temps. Andy ne doute pas de ses talents de manipulatrice, elle sait qu'elle pourra rallier Vicky à sa cause. Des plans machiavéliques naissent dans sa tête, jusqu'au moment où Amance se vante. Et insulte les talents de cuisinière de la puma par la même occasion.

C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, la blonde répond à cet affront par la seule manœuvre valable dans une circonstance pareille. Yaourt sur le bout de sa cuillère à café, elle appuie sur le côté opposé de son levier. Le projectile s'envole, atteint la cible qui ne s'attendait pas à se retrouver couverte de chocolat. Regard outré, figée par le choc dû a cet attaque, la brune fusille son amie du regard alors que les garçons s'empressent de protéger ce qui peut encore l'être. Ils sentent le vent tourner, et semblent comprendre que cette action n'est que la première attaque dans une future bataille.

-Ma main a bougé toute seule... Comme ta bouche qui s'ouvre pour laisser échapper de la merde.

La main de la puma remue, sorte de marionnette moqueuse qui ne fait qu'empirer les choses alors que sur le visage de la blonde, des mimiques exagérées censées dépeindre son amie s'enchaînent.

Amance se lève, saute sur Andy qui quitte la table dans la foulée. La course poursuite débute, tout d'abord à travers le chalet, puis termine dehors où la neige ne semble plus vouloir s'arrêter de tomber. Neige qui fini munition, alors qu'à présent les deux jeunes femmes n'en peuvent plus de rire. Soudain la bottine de la puma glisse sur le sol gelé, elle attrape le bras de la brune par réflexe, voulant s'éviter une nouvelle chute. Mais la gravité s'avère bien plus forte que la solidarité féminine. Dans un fracas suivi de deux grognements de douleurs, un plus bestial que l'autre, les deux amies finissent au sol.

Entre deux respirations haletantes qui laissent chacune échapper leur lot de fumée blanche, Andy lève une main, signe rapidement l'arrêt des hostilités.

-Temps mort ma grosse. Je viens de me péter le cul.

Elle sourit alors qu'un coude s'enfonce dans ses côtes, feule pour la forme, bien heureuse de ne plus avoir à dissimuler la vérité à son sujet à la brune.

[...]

Emmitouflée dans la même couverture que son amie, le regard perdu dans les flammes de la cheminée, elle profite de cette promiscuité, de la chaleur de ce radiateur humain qui est en train de prendre son épaule pour un oreiller. Elle se contente de ronronner face à la déclaration d'amour que lui lâche la brune sans prévenir. Puis lui rend son sourire avant de terminer la phrase qu'elle vient de commencer.

-Meilleures amies du monde !

Elles rient de concert, la blonde camoufle son visage dans les longs cheveux bruns de son amie avant de soupirer.

-Débiles et inséparables. Mais la prochaine fois que tu m'envoies ton chien, j'le bouffe. Même si je t'aime et que ça te rend triste après coup. Je le becte quand même.

Nouveau coup dans les côtes, la puma se marre alors que son ventre réagit à la mention de nourriture. Son estomac gargouille, et Andy soupire.

-J'ai faim.

Elle tire la langue quand la française lui rappelle que c'est son état général.

[...]

Elle fixe de ses yeux railleurs son amie alors que cette dernière est en train de donner son soutien-gorge à Alessandro. Ils sont tous à poil, ou presque, alors que du côté de la puma les seuls vêtements qui ont disparu sont ses chaussettes et son pull. Le tas de vêtements remporté par la blonde est le plus gros, et quand la française, visiblement déçue de voir la fin de la partie arriver tandis Willem dit que s'en est assez pour ce soir, lui demande comment elle fait pour jouer aussi bien, Andy se moque d'elle.

-Sept ans à Stanford. Les avocats sont d'excellents menteurs. La clé de la réussite dans ce métier.

La blonde rit alors que les rois de la guimauve s'éclipsent en leur laissant la peau d'ours et la cheminée. L'italien s'est collé le soutif de la française sur la tête en guise de bonnet, Andy retire l'objet en venant se lover près de son homme sur le canapé.

-Des gros lolos et de la bouffe. Tu crois que c'est comme ça qu'elle a attiré Will dans ses filets ?

Tout contre elle le loup lui parle de son père. Immense selon ses souvenirs. Cela fait sourire la puma dont les doigts caressent une des mains de l'italien. Serait-ce de l'inquiétude qu'elle percevrait de sa part ? C'est vrai qu'il y a de quoi baliser lorsqu'on rencontre Samuel Turing, mais c'est un homme gentil.

-Il dépasse à peine les deux mètres, pour un peu plus de cent vingt kilos. Une grosse peluche non violente. Ça devrait bien se passer je crois.

Une fois que le puma ce sera fait à l'idée de partager sa fille avec un gendre qu'il ne qualifiera sans doute pas d'idéal au premier abord. Un des gars avec qui traînait Taylor au lycée. Un des premiers qu'il a suivi sur le chemin des conneries en tout genre. Son frère est mort à cause de cette mauvaise pente dont il n'a jamais cherché à se sortir. C'est sur ce point que risque de tiquer le juriste quand il apprendra l'identité de celui qui fait battre le cœur de sa fille chérie. Et même si l'homme n'est qu'amour en temps normal, il est devenu plus instable depuis la mort de Taylor. Andy le tient de sa mère qui doit parfois resserrer la vis à son mari pour qu'il évite de déraper. La blonde rit gentiment quand son loup parle de courir en zig-zag. Elle espère bien qu'il n'aura pas besoin de ça. Elle tourne dans ses bras, l'observe avant de le rassurer.

-Ça se passera bien. Il va s'adapter. C'est un homme profondément gentil, et ma mère et moi seront là au cas où il y aurait un soucis.

Sa mère, qui Andy n'en doute pas, ne laissera pas les choses dégénérer. Quitte à laisser échapper son aura de dominante naturelle pour ramener son mari à de meilleurs sentiments.

[...]

L'heure du départ a sonné après une dernière grasse matinée, un petit déjeuner bien consistant suivi d'un repas plus léger. Will a été retracer le chemin pour leur faciliter la tâche, Andy et Amance on finit de préparer les sacs de toute la petite troupe.

La blonde traque les derniers mégots laissés un peu partout par son homme, l'interpelle quand elle en retrouve un de plus. Hors de question de laisser ces traces de poison partout dans les environs en guise de souvenir de leur petit weekend qui a bien failli tourner au désastre. Doigt pointé en direction de l'objet indésirable, Andy sourit en voyant Alessandro se pencher pour ramasser le déchet. Sans rien louper de la vue panoramique sur le postérieur de son loup qui s'offre a elle.

-Ça a l'air d'être le dernier. La prochaine fois jette les dans une poubelle. Au lieu de jouer les citadins pollueurs. Ou mieux je vais t'acheter un de ces petits cendriers qu'on glisse dans sa poche.

Est-ce qu'Alessandro prendra la peine de s'en servir ? Rien n'est moins sûr...

Amance vient se coller à la puma, les hommes commencent leur descente alors que la française fait ses adieux à la neige. Encore une drôle d'idée. La blonde en rajoute une couche, shoote dans un monticule blanc et manque de s'étaler au sol par la même occasion.

-Ouais bye la neige. Tu vas voir, à Phoenix au moins le temps est agréable. On n'a pas besoin de dix couches de vêtements pour avoir chaud.

Alessandro se propose de la réchauffer, Andy profite que son homme ait le dos tourné, qu'il soit occupé à tirer leur luge pour ramasser une bonne poignée de neige et l'envoyer dans le dos du loup. Elle lui tire la langue, louche un peu en guise de réponse au sourire qu'il lui offre. Toujours tendue à l'idée de rencontrer ce Therence, attristée par cette situation qui, elle le sait ne changera pas pour ses beaux yeux. Elle veut juste profiter de ces derniers moments de calme avant un retour à la réalité qui se veut impossible à éviter.

[...]

La voiture a patiné sur le sol gelé, et ce n'était que le début des ennuis. À chaque virage, la voiture semble être sur le point de partir dans le décor. Mains crispées de chaque côté de ses cuisses, la puma voit sa fin arriver à chaque nouvelle plaque de verglas sur laquelle ils roulent. Et quand un taré en 4x4 force le passage et qu'ils se retrouvent à deux doigts de basculer dans un précipice, la puma hurle sa terreur. Ne faisant que rajouter un peu de stress à cette situation qui n'en a pourtant pas besoin. Son cœur tape trop fort dans sa poitrine, et même quand miraculeusement, Alessandro parvient à reprendre le contrôle de la voiture pour les stopper grâce à un monticule de neige, la jeune femme reste tremblante, la peur animant son regard.

La prochaine fois la neige, ce sera sans elle. Plus jamais elle n'ira s'aventurer dans ce froid qui n'a pas réussi à trouver grâce à ses yeux. Elle sort de la voiture, aide Willem à remettre l'auto de l'italien sur la route. L'alpha se veut sécurisant, parle de rouler au milieu de la chaussée pour leur éviter une nouvelle rencontre avec un chauffard. La blonde s'approche de la voiture, prête à retourner près de son homme pour terminer le trajet restant jusqu'à Beacon Hills à ses côtés. Mais ce dernier ne semble pas de cet avis.

Andy montre son désaccord, remue la tête. Alessandro grogne, la puma fait de même, retenant difficilement la bête au fond d'elle alors que laisser son homme seul lui paraît comme un abandon.

-Je ne peux pas te laisser tout seul. Je ne veux pas te laisser seul.

C'était sa promesse à elle, lorsque tout a dérapé cette nuit de pleine lune dans sa chambre. Sa gorge se serre, elle tente de faire abstraction de la main que Will lui tend. Alessandro joue la carte de la sécurité, sous entend que son inquiétude pour elle les met en danger tout les deux. Le visage fermé alors qu'elle tente de cacher son désarroi, la jeune femme se penche vers son loup toujours installé dans cette voiture qui n'est pas adaptée aux paysages enneigés. Elle l'embrasse, soupire contre les lèvres d'Alessandro.

-Sois prudent surtout. Je t'aime.

La réponse de son loup lui parvient alors que Will attrape sa main. La guidant jusqu'à la première voiture du convoi, lui évitant une mauvaise chute quand son pied glisse sur le sol gelé et manque de l'envoyer à nouveau biser le sol.

Les voitures redémarrent. Sur la banquette arrière, le museau de Jared sur les genoux, la puma passe son temps à traquer ce qui se passe derrière eux, une boule d'angoisse qui refuse de disparaître dans le ventre, alors qu'elle ne peut s'empêcher de craindre le pire. Elle reste imperturbable, même quand la voix de son amie tente de la rassurer. Andy ne répond à la française que par le silence. Morte de trouille. Trop d'émotions, trop de peur pour ce petit weekend qui n'aurait dû être qu'amusement et farniente. Au final on est bien loin du programme initialement prévu.

Les larmes de la blonde coulent silencieusement sur ses joues, ne se tarissent que lorsque la neige honnie laisse place à un bitume vierge de neige et de gel au fil des kilomètres parcourus. Elle retrouve avec joie des paysages aimés, rassurants, tandis que tout doucement ils reviennent vers la civilisation. Un soupir d'aise quitte sa bouche, alors que son sourire revient doucement illuminer son visage. Andy parvient à se détendre, elle blague même avec le couple dont elle squatte la voiture, puis finit par s'endormir comme une masse, le nez collé dans l’encolure de Jared qui lui mâchouille les cheveux.




©️️clever love.


HRP:


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