[EVENT] Pirates of the Caribbean day - Equipage de Jack Sparrow

L'aventure sur la frégate de Jack Sparrow
---------------------

Vous l’avez compris : Jack Sparrow et Barbe noire partent à la recherche d’un trésor. Le premier arrivé devient très riche. Et vous dans tout ça ? Que ce soit un rêve ou que vous ayez été projeté dans une dimension parallèle, vous faites partie de l’aventure.

À vous de voir comment vous passez la soirée : à dépenser votre argent à boire, à jouer ou à dormir pour prendre des forces. Au matin, la milice de la ville s’assure que vous embarquez bien à bord des frégates. Pas de tir au flanc sur un navire, vous êtes prié de bosser dur et de la fermer. Première journée sur un navire à voile.

[HRP:

(c) Fiche par Mafdet Mahes

Un corbeau ne croasse pas sans raison.

Pirates of the

Caribbean day

Je reste accroché à Raphaël comme si ma vie en dépendait. L’air commence à nouveau à m’étouffer, mais je ne veux pas retourner à l’eau. Je me laisse guider vers un groupe de pirates dans une taverne. Je sens sur moi les regards en biais, certains sont effrayés, d'autres soupçonneux, certains mauvais. Surtout mauvais.

J'empoigne davantage le bras de mon partenaire. Ma main sur l'épée devenue vraie… Dans le fourreau sur ma hanche, le poids à assurément changer. Je commence à trouver mes marques lorsqu'on arrive devant un équipage. Celui qui semble être le chef, s’approche et me regarde avec un dégoût non dissimulé.

On me fait comprendre que je n’ai pas à ma place ici. Je ne veux pourtant pas partir. Je veux rester avec le brun..
Comme si elles avaient toujours fait partie de moi, je glisse l'une des plus longues dans le dos de Sparrow pour mettre une gifle à l'homme qui s'était faufilé derrière lui.

-à défaut d'être esthétique, c'est utile. Cet homme voulait vous dérober votre bourse !

Je n’aurais peut-être pas dû faire ça. L’homme s’approche de moi. Disant que je vais le regretter. J’ouvre de grands yeux. Mes proéminences tentaculaires se mettent à bouger dans tous les sens. Je suis effrayée, et en même temps, je sens qu’ici, il ne faut mieux pas me laisser marcher dessus. Je sors mon épée de la manière la plus naturelle possible… Quand on a une jambe de bois et un visage poissonneux. Je me sens ridicule. Mais je n’ai pas vraiment envie de finir dans l’assiette graisseuse d’un pirate à la crasse jusqu’entre les dents.

Je me mets en garde quand le type se fait menaçant. Mon regard croise celui de Raphaël et je lui fais un clin d'œil puis me re concentre sur le moussaillon qui n’a pas apprécié ma caresse… Le combat s’engage. Je ne sais pas me battre à l’épée, mais l'enseignement de Shin prend le dessus. Les lames s'entrechoquent, j’arrive à garder l’équilibre. C’est vraiment notable. Je devrais sincèrement remercier mon professeur. Je ne suis pas sûre que prendre les dessus avec ma lycanthropie soit une idée raisonnable. J’ai déjà assez de problèmes à cause de mon physique dérangeant.

Un cri de douleur et de haine m'échappe quand la lame adverse me tranche le bout de l’un de mes tentacules. La colère enfle. Ça fait mal ! J’arrête de me retenir. Mon regard devient meurtrier. Je me lance sur l’homme comme un fauve. (ou un Kraken) Pendant qu’il est occupé à parer mes attaques, je passe mes appendices autour de lui. Quand il se rend compte qu’il est pris au piège, c’est trop tard. Je serre, ses deux bras, et sa gorge. Levé à quelques centimètres du sol, je l’étrangle lentement. La passion meurtrière soudainement revenue comme avant.. Je contemple ses yeux alors qu’ils me supplient d’arrêter.

C’est alors que je me souviens que des amis sont dans mon dos. Je soupire, et le corps évanoui vole à travers la pièce au pied du maître d’équipage. Il me regarde. Puis m’informe que je prend donc la place de cet incapable. Rassurée, je n’ose cependant pas regarder Raphaël… J’espère qu’il n’a pas pu voir la rage de mon regard. Enfin, il était dans mon dos.. Je reviens vers lui et fini par l'observer avec inquiétude.

-J’étais obligée… Je crois qu’il ne faut réellement pas prendre cet endroit à la légère.. Cette lame… Elle était vraie.. J’ai vraiment mal à des… Choses qui ne sont pas à moi.

D’ailleurs, la plaie me lance terriblement. Je ne comprends pas d’où vient cette douleur, mais elle est là. Avec Raphaël Jay et Brian on rejoint l'équipage de Sparrow ..

Administrateur Messages : 1116 Réputation : 14

Le membre 'Kada'an Ravewood' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 6 faces' :

[EVENT] Pirates of the Caribbean day - Equipage de Jack Sparrow Dzo_610

Invité

Pirates of the Caribbean day

Feat : L'équipage de Sparrow.

J'ai l'impression d'être dans une réalité alternative. Réalité car tout semble réel : les armes, le sang, l'ambiance. Alternative, comme une sorte de parallèle à mon "monde". Je sais très bien que ce genre de choses n'existent pas, mais je dois probablement être entrain de rêver à probablement drogué par un des matelots de cette journée Valentine ridicule, à quelques points prêts - notamment la belle rousse. - Ce sentiment de rêve s'amplifie lorsque mon attention est attirée par deux légendes vivantes des comtes de la piraterie. D'un côté, l'illustre barbe noire... et de l'autre le génialissime Jack Sparrow. Je ne peux que beugler sur cette révélation, lorsque les deux pirates nous séparent en deux groupes. Je suis apparemment sélectionné par Monsieur Sparrow ce qui me soulage de quelques peu, étant donné la macabre réputation du pirate dénommé Barbe Noire. Mais, quelque chose cloche. La belle rousse reste comme agrippée, aimantée voir même collée à mon bras, et daigne laisser le sang de mon bras circuler convenablement. Cette action, ne fait qu'accroitre mon coeur battant la chamane, dû au stress.

Je comprends enfin que la rouquine n'est pas censée être dans le même équipage que moi. Cette dernière, se délaisse son emprise autour de mon bras et se lance dans un combat singulier avec un autre pirate qui aurait apparemment voulu voler le tôlier. La belle femme dégaine sa lame dans un frottement de fer sanglant, laissant ce même bruit résonner dans mes oreilles, les yeux écarquillés en regardant la femme s'exécuter. Les deux protagonistes semblent alors s'enivrer dans une danse relevée par des éclats de fers émanant des différents chocs de lames. Je tente à plusieurs reprises de secouer les mains dans tout les sens comme pour faire signe à la jeune femme de cesser son manège, lui faisant peut-être comprendre que je ne veux pas qu'elle prenne de risque, je les prendrais à sa place. Cette dernière, me répond d'un simple clignement d'œil, frustrant que brutalement le peu de fierté masculine qui reste en moi.

Le combat se déchaine alors, je suis comme paralysé face à cette situation. Kada'an a pourtant l'air de totalement maitrisé la situation. Les gestuelles de la femme semblent millimétrés, notant une nette différence entre elle et l'autre individu, totalement épris d'un rhum des Antilles. Cette dernière, se fait avoir d'un coup de lame lui laissant l'une de ses belles - ignobles - tentacules, laissant une petite trainée de sang couler le long du buste de la rousse. Me défigeant totalement, comme pour vouloir bondir en avant tel un petit singe qui passe d'arbre en arbre, tout en enroulant ma main sur le manche de mon épée comme pour la dégainer tel un pirate digne de ce nom - pas véritablement crédible -. Une pair de mains saisit alors mon bras, me stoppant très clairement dans mon élan boosté à la testostérone. Retournant mon regard vers mon ami, le défigurant durant quelques secondes pour porter de nouveau mon attention sur son conjoint. Je compris alors de par son attitude et son regard, que Ravewood n'a pas à s'en faire. Jay sait que j'ai confiance en lui, une confiance peut-être même aveugle selon les situations.

Me reculant alors tout en acquiesçant gentiment à Brian, je croise les bras nerveusement tout en me frayant une petite place aux côtés du couple.

Je n'ai pas véritablement le temps de réaliser ce qui se passe, que la Kada'an que je connaissais avait comme changer. La jeune fille, pourrait plus s'apparenter à une féline qui s'occupe d'une proie facile. Cette dernière était sur l'ivrogne, tout en l'étranglant froidement. Ce dernier apprit apparemment à voler à travers la pièce de par les agissements de la protagoniste, pour se loger aux pieds de Monsieur Sparrow. Ce dernier, affichant son légendaire sourire, informe ma partenaire que cette dernière prend la place de la victime au sol. Les tensions de mon corps semblent alors se relâcher, tandis que la rouquine recule alors vers moi, Jay et Brian. Enlaçant alors rapidement la femme tout en incrustant à plusieurs reprises mes lèvres sur le visage de cette dernière de part et d'autre de celui-ci, comme étant enfin rassuré et soulagé.

- Ne.. ne te justifie pas Kada'an. Je ne comprends rien à ce qui se passe, je dois sûrement être drogué sur le Majestic donc ce qui se passe ici n'a selon moi plus aucun sens. Je.. Tu as bien fait de le zigouiller...

Fis-je alors, libérant un léger haut-le-cœur. J'attrape enfin la main de la rouquine, la plaquant littéralement contre mon en entrelaçant mes doigts avec les siens, suivant la marche en adressant un clin d'œil craintif aux deux amoureux, gagnant tout les trois le célèbre Black Pearl, du Capitaine Jack Sparrow.

- Maintenant Kada'an... Tu bouges plus, tu restes prêt de moi.

A ce moment précis, plus rien ne m'étonne véritablement. J'avais comme durant ces quelques instants, mis une carapace autour de moi, comme si plus rien ne m'étonnait. Il fallait que je survive, quoi qu'il en coute. Finit le Raphaël peureux et craintif, du moins pendant un moment. Durant tout ce périple, il faut que j'assure. Il faut que je puisse me défendre pour sauver ma propre vie, mais aussi celle de mes compagnons. Je ne veux pas être un poids, mais au contraire, être une aide précieuse pour une fois dans ma vie. Mon regard semble alors littéralement changer. Les protagonistes autour de moi peuvent probablement le remarquer, une détermination sans faille ainsi qu'une prise de confiance réfléchie prend le pli sur la timidité habituelle qui me fait office de regard.

(c) Fiche par Mafdet Mahes

Administrateur Messages : 1116 Réputation : 14

Le membre 'Raphaël Crawford' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 6 faces' :

Pirates of the Caribbean day

Feat : Jonah Knezevic and all

Je suis étonné que le Queen Anne's Revenge soit nommé le « Black Pearl » par son équipage. Il n’est pas encore la propriété de Barbe Noire, mais de ce pirate aux manières un peu efféminées. Quoi qu’il en soit, pour mon plus grand bonheur, Jay et moi embarquons sur le navire de mes rêves. Notre place acquise à bord, j’entraîne mon amoureux aux tréfonds de la taverne. Contrairement aux autres passagers du Majestic, je ne suis pas chagriné de notre aventure et espère un peu secrètement qu’elle durera longtemps. J’ai conscience que ce monde est dangereux, que ceux qui nous entourent n’ont aucune morale. Pourtant, je me trouve un point commun avec ces gens : la passion de la mer. Je les observe dilapider leur argent en rhum et en filles de joie. Quel que soit le trésor qu’ils découvriront, jamais ils ne s’établiront durablement quelque part. L’appel de l’océan est trop fort.

J’attire Jay contre moi. Je ne sais pas s’il devine à quel point je suis heureux. Que je me moque si nous retrouvons notre monde, notre époque. Je commence à avoir des idées folles, avoir notre propre navire et sillonner les mers. Je l’embrasse fougueusement puis l’entraîne au comptoir.

- Deux verres de rhum, mon gars !

Nous sommes servis rondement, mais avec une bouteille entière. Je réclame aussi deux assiettes d’un ragoût de chèvre accompagné de fèves qui sent fort le curry. Nous nous calons à une table cernée par les autochtones. L’ambiance est bruyante. Assis à côté de moi, un type borgne à l’œil de verre qui n’en finit pas de se décaler dans son orbite lui donnant un regard singulier.

L’équipage de Jack Sparrow nous entoure, ramenant à notre table Raphael et son amie Kada’an. Cette dernière s’est battue pour gagner sa place sur le Black Pearl. Le protégé de Jay semble avoir pris en assurance et bégaye beaucoup moins.

- Ne vous inquiétez pas, on sera solidaire sur le bateau. J’ai onze années de Navy. Je connais l’océan et ses caprices. Et j’y connais en bateau à voile, surtout celui sur lequel nous embarquons demain matin.

Raphael et Kada’an ont déjà été affectés à un poste, celui de mousse qui brique le pont aux heures tranquilles et aide aux manœuvres en prenant soin qu’aucun nœud ne se forme dans les cordages. Ils sont aussi censés être de ceux qui partent à l’abordage le cas échéant. Une vraie vie de pirate. Le second du capitaine vient s’asseoir avec nous. J’ai commencé à mémoriser les noms des matelots.

- À quel poste nous affectez-vous ? J’ai déjà l’expérience de la voile !

De la navigation avec des winchs board et autres accessoires modernes solides et légers. C’est un peu différent, mais je sais ne pas avoir le mal de mer ni le vertige pour grimper dans les mats. Je serre fort la main de Jay en attendant le verdict.

[EVENT] Pirates of the Caribbean day - Equipage de Jack Sparrow Sign_b10

Administrateur Messages : 1116 Réputation : 14

Le membre 'Brian O'Conner' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 6 faces' :

[EVENT] Pirates of the Caribbean day - Equipage de Jack Sparrow Dzo_210

Pirates of the Caribbean Day ω Équipage Sparrow

Je souris aux propos de mon doux et tendre. Évidemment qu’en tant qu’homme gay passionné de navigation – et donc forcément de piraterie – il s’est informé sur ce genre de choses. C’est ce côté un ben geek, bien caché sous son apparence de dur et son attitude décomplexée, un peu comme sa fibre romantique l’est. Avec un clin d’oeil, je lui murmure :

« Je peux rien promettre, sauf si t’as moyen d’être moins bandant. »

Je suis Brian et la petite troupe qui nous entoure alors qu’il hèle un type à l’air ivrogne. C’est celui qui draguait Kada’an! Pourquoi veut-il que ce relou nous rejoigne à nouveau? Il désapprouve mon ami bègue au bras de la rouquine et préfère son ami… duquel je me passerai de commentaire? Un lycanthrope, à n’en pas douter, et je me demande bien dans quels cercles Brian peut avoir rencontré un tel voyou. Il semble trop familier pour l’avoir conduit en taule, dans tous les cas.

« J’ai aucune idée, mec, outre que ces types veulent qu’on décampe le plus rapidement possible. Il paraît que deux capitaines partent aux premières lueurs : on tente notre chance avec eux. »

Je le devance en lui bousculant l’épaule, pour bien signifier que je désapprouve de l’invitation de mon petit-ami, et laisse Ryan Chapeau-ragoût derrière nous. Je n’ai pas besoin d’observer Brian pour savoir qu’il jubile. Je le laisse marchander avec ce capitaine dont il ne semble pas avoir du moineau que le nom, pendant que j’observe l’endroit : une moue dédaigneuse trahit mon désespoir de trouver un pouce carré de salubrité à l’intérieur de ce taudis. Il parvient à le comprendre de nous prendre tous les deux, ainsi que notre protégé. Je lance un regard étonné à la rouquine, et me retrouve plaqué contre mon moussaillon. Il m’embrasse avec une ardeur que je ne lui ai encore connue que rarement. Ses lèvres de braise parviennent à occuper mon esprit suffisamment pour que j’en oublie le décor miteux où nous nous trouvons. Dès qu’il me laisse entrevoir autre chose que son visage, par contre, je me reprends la réalité - enfin, cette blague qui prétend l’être - au visage, comme une gifle.

Brian commande de quoi nous enivrer et nous remplir la panse. Je regrette d’avoir cette faculté régénérative qui m’empêche de me saouler à en oublier où je suis : pour la première fois de ma vie, j’en aurais bien besoin. Moi qui pensait être tombé au plus bas en étant exilé de la meute, je réalise à quel point j’étais loin du compte. Prenant place sur le siège voisin à Brian, je ne peux m’empêcher de lui demander, sur un ton dont l’humour ne parvient pas à cacher la mauvaise foi qui en exsude.

« Je vais devoir me mettre à parler en faisant des Arrrh ? »

Le type de l’autre côté de Brian me lève le coeur, et il n’est même pas le plus dégoûtant ici. J’en touche à peine mon plat, et me lève lorsque je remarque l’altercation de Kada’an. Je m’en rapproche et me glisse derrière Raph. Il empeste la colère. Je le rattrape par les bras alors qu’il semble prêt à s’élancer pour en découdre lui aussi. Je doute que de venir au secours d’une personne en plein duel n’aide sa cause.

« Elle gère bien », lui glissé-je à l’oreille, avant de lui signifier où il pourra me rejoindre. Je ne suis pas inquiet pour celle dont Raphaël ignore probablement qu’elle est une louve-garou. Je reprend ma place près de Brian et glisse une main sur sa cuisse, par réflexe, alors que l’autre se saisit de ma cuillère. Je tente de ravaler un peu de ragoût plutôt que de dire ce qui me brûle les lèvres : que j’ai hâte de rentrer chez moi.

L’équipage dont nous faisons virtuellement partie, désormais, rapatrie le couple d’amis à notre table. Je n’ai pas voulu laisser traîner mes oreilles du côté de leurs atermoiements : ce n’est pas de mes affaires, même si ça crève les yeux qu’ils en pincent l’un pour l’autre. Raphaël dégage une fragrance bien plus agréable. Que je qualifierais presque de séduisante, sur un homme de mon groupe d’âge. Une assurance qu’il partage d’ailleurs avec Brian. Je lance un clin d’oeil encourageant à l’étudiant. Par contre, l’enthousiasme de mon partenaire ne m’emballe pas. Je ne comprend pas comment il peut trouver cette expérience aussi motivante. J’ai l’impression d’avoir négligé sa passion, ou de découvrir un nouvel homme. Il est toujours aussi sexy, et la confiance lui va bien. Il s’insinue doucement en moi l’impression que je trompe celui dont je suis tombé amoureux, en accompagnant celui-ci. Cette version piratée de mon Brian.

Vient le temps des affectations. Je souris faiblement lorsqu’on m’explique quelque chose qui me passe au-dessus de la tête. Je me lèche les lèvres en songeant à une question qui me tourmente et que je sais que je regretterai.

« Où dort-on? »

Au pire, je me prépare mentalement à passer une nuit blanche. Il est hors de question que je me retrouve avec des punaises de lit, ou collé sur l’un de ces gorilles suants. Au point où j’en suis, je me demande si je ne devrais pas rater mon embarquement demain et fuir par les bois. Ou me laisser faire prendre et lyncher. Je veux mon lit, mon duvet et mon oreiller, avec mon Brian.

code by lizzou

[EVENT] Pirates of the Caribbean day - Equipage de Jack Sparrow Signat10

Administrateur Messages : 1116 Réputation : 14

Le membre 'Jay Knezevic' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé 6 faces' :

[EVENT] Pirates of the Caribbean day - Equipage de Jack Sparrow Dzo_510

Pirates of the

Caribbean day

Je contemple Raphaël avec le maximum d’amour que peut me donner cette malédiction. Bon sang, j’aurais réellement préféré autre chose… L’avantage, c’est que ma petite démonstration me donnera le titre de celle qui ne faut pas embêter. J’ai le droit à un câlin de Raphaël, avant qu’il enroule ses doigts autour des miens. Avec les autres garçons du groupe, on suit notre nouveau capitaine. Il est hors de question que j’abandonne ma corde de survie. Je n’ose pas poser ma tête sur l’épaule de Raphaël. Je me contente de la pression qu’il exerce sur ma main avec douceur et force. Bon sang, Heureusement que je n’ai pas les pinces de crabe en plus…

On nous dit qu’on ne doit embarquer que demain matin. Notre soirée et libre. J’avoue que j’aimerais bien prendre l’eau. Fuir le regard des gens. Fuir cet endroit. Fuir… Mais quelque chose me dit que nous sommes bloqués ici, alors autant jouer le jeu. Je ne sais pas trop.. Je n’ai pas très faim, je n’ai pas envie de subir les regards des pirates sur ma personne. Je ne me sens pas l'aise avec mon nouveau physique. Heureusement, mon copagnon d'infortune n'en fait pas cas.

-Je crois qu’il faut que j’aille me baigner un peu. J'éprouve ce soudain besoin en eau…

Je ne desserre pas la main de Raphaël avant que mes pieds ne touchent les vagues salées. Je laisse le brun sur la plage alors que dans un saut, je plonge la tête sous l’eau. Par réflexe, je ferme les yeux, mais mon instinct les ouvre. J’ai le droit à un spectacle d'algues, de petits poissons, de coque de bateau.. C’est saisissant.. Je nage, sans vraiment me rendre compte que ça fait un moment que j’ai la tête sous l’eau. C’est ma respiration qui me rappelle que ça serait bien que je sorte de l’a avant que Raphaël ne s’inquiète pas… Mais je suis si bien.. Tant pis. Quand j'émerge, je vois que j’ai parcouru un peu trop de distance. Je retourne vers la berge et sort de l’eau.

-Je me sens mieux… Tu veux aller quelque part toi. ?

Je n’avais pas émis de réflexion sur son soudain manque de timidité, ou la présence d’une confiance en lui nouvelle. Je l’aime bien comme ça, et je ne veux pas que mes mots le bloquent et le forcent indirectement à redevenir timide et renfermer. On a besoin d’être en toute capacité. Le Raphaël et la Kada’an du banc de minuit ne seraient clairement pas utiles dans un lieu pareil. J’attrape sa main et le laisse me guider là où il a envie d’aller. Après tout, c’est ce que j’ai fait non ?

Je ne sais pas trop où j’ai dormi, mais le réveil est rude. Un poids lourd sur mon ventre m’empêche de me redresser. C’est la tête de Raphaël.. Ah. Oui d’accord. Je le secoue délicatement jusqu'à ce qu’il se réveille. Le soleil n’est pas encore là, mais Sparow a bien insisté sur le fait que nous ne devrions pas être en retard. On se lève avec difficulté. Les tentacules sur mon visage sont toujours là. Soit on est dans un rêve interminable, soit ce qu’on nous donne est vraiment très puissant… Assez pour droguer plusieurs surnaturels. Ou alors c’est totalement réel. Et je trouve que ce n'est vraiment pas drôle…

-Il faut partir.. Je ne sais pas toi, mais je ne veux pas moisir ici..

Sur le bateau, on retrouve Jay et Brian. Avec l’autre loup et Raph, nous sommes attitrés au pont. Je n’aurais pas pu rêver mieux, si on considère que cet endroit est vrai. Je serais plus proche de l’eau... On doit donc s’occuper de nettoyer, des cordages… Ne sachant pas du tout réaliser des nœuds navals, je prends l'éponge et le seau d’eau. Sans plus attendre, je me mets au travail. J’ai comme l’impression qu’il ne faut vraiment pas bailler aux corneilles sur le Black Pearl...

Invité

Le cauchemar se transforme peu à peu à un rêve, à la limite de la romance. Je tiens toujours fermement la jeune rouquine contre moi tout en avançant pas à pas derrière l'équipage accompagné du couple d'amoureux, tandis que mon pouce caresse tendrement le creux de la paume de ma partenaire. Nous arrivons sur ce qui s'appel un décor digne d'un film. Le Black Pearl, que rêver de plus ? Pour les fans de la piraterie, nous sommes sur un décor idyllique, qui en rendrait jaloux plus d'un. La lune occupe désormais une partie du ciel, éclairant promptement ce magnifique noir étoilé, au dessus d'un océan rempli de vagues et de mystères. Ne délaissant pas pour autant ma partenaire, mon attention est ensuite attirée par Sparrow et son équipage qui se rassemblent. Suivant alors le mouvement, tout en plaquant de nouveau un peu plus la sexy Devy Jones contre moi.

Le capitaine nous informe avec précision chacun de nos postes, en soulignant le fait que ça commencera demain, dés l'aube, à l'heure où les vagues sont enragées. Nous avons donc une soirée totalement libre, nous pouvons enfin passer un moment de paix pour vaquer à nos occupations. J'adresse dans un premier temps un regard à Jay et Brian, afin de voir où ces derniers se dirigent. Ils veulent apparemment s'isoler et profiter du peu de répit que nous allons voir pour les jours à venir. Kada'an s'empresse sans que je le comprenne vraiment, de me tirer vers le sable pour y faire un petit bain de minuit. Un sourire amusé étire mes lèvres, acquiesçant simplement à sa demande pour me laisser diriger la femme. La protagoniste daigne enfin - malheureusement - me lâcher la main, et s'empresse de sauter dans l'eau habiller. Cette fille est géniale. Je me mets alors à pouffer de rire, tandis que mes joues rosées admire la belle colombe aux tentacules aiguisées nager tel un dauphin dans son élément.

Après quelques longues secondes, j'abaisse les yeux vers l'eau en pénétrant rapidement jusqu'aux genoux dans cette dernière, cherchant vivement du regard la belle rousse qui s'était plongée dans l'eau depuis quelques instants maintenant. Commençant alors à m'impatienter, mon rythme cardiaque se met alors à s'accélérer par peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. Je ne dis pas qu'elle sait nager, bien au contraire elle a l'air de savoir y faire. Mais au vu de ce qu'il se passe depuis ces dernières heures, tout ce bordel, un kraken survenu de nul part ne me surprendrait absolument pas. Une petite tête à la teinte orangée dépasse de l'eau, pour ensuite en ressortir totalement. Soupirant alors de soulagement, tout en reculant de quelques pas en arrière.

- Putain Kada'an fais attentions sérieux, tu m'as fais peur ! J'pensais qu'un Kraken géant t'avais dévoré...

Un sourire aux lèvres, je fais immédiatement tomber le haut de mon accoutrement sur le sable pour me laissé glisser dans l'eau, me laissant flotter sur le dos en étoile de mer autour de la jeune femme, l'éclaboussant intentionnellement à plusieurs reprises.

- Mhm... Tu sais quoi, bouge pas. J'vais aller chercher deux trois conneries à manger pour être en forme demain.

Adressant un sourire à la femme, tout en ressortant de l'eau, secouant ma tête tel un petit chien pour laisser l'eau jaillir dans tous les sens. Restant torse nue tout en déposant mon chapeau de pirate sur le crâne, je jette un dernier coup d'œil vers ma partenaire en souriant tout en m'avançant vers le pub qui est sur la plage. Palpant mes poches pour y trouver de la monnaie de l'époque qui ne sort de je ne sais où, je souris alors en pénétrant les lieux.

La piraterie. Une horde d'hommes bourrés au rhum chante des chants de pirate les bras dans les bras tout autour du bar. Quelques mètres en arrière, trois mecs se tapent sur la gueulent en profanant des insultes qui ne vont pas réellement ensemble. M'approchant de l'espèce de barman cuisinier serveur, tout en déposant de la monnaie sur le comptoir en haussant la voie pour qu'il puisse m'entendre, tout en zyeutant la carte où était écrit des choses pas vraiment compréhensibles.

- BON...BONSOIR. DEUX PLATS DE CONSISTANCE S'IL VOUS PLAIT, AVEC UN TRUC A BOIRE AUSSI... DE L'EAU.

Le mec me regarde comme si j'avais expiais mes crimes en prononçant le terme "eau" dans son établissement.

- DU RHUM BIEN SÛR HAHAHAHA... JE PLAISANTAIS.

Voilà qui est fait. Patientant alors quelques longues minutes, roulant des yeux de droite à gauche, ne manquant pas de dévisager chaque pirate. Mon regard s'arrête sur le couple qui me fait signe d'avancer vers eux. Une fois planté comme un I, légèrement gêné par les mecs qui se bagarre juste derrière moi, abaissant ma tête vers Jay et son compagnon. Brian et lui m'invitent à les rejoindre à table. L'équipage autour des deux hommes insiste fortement pour que nous les rejoignons.

- On.. On va arriver hein... Je vais juste manger un bout dehors et... et on arrive.

Souriant aux tourtereaux tout en reculant, saisissant les deux plats pour fuser rapidement en dehors de cette taverne de fou. Ravewood se trouve assise sur le sable en contemplant ce bel horizon étoilé. Prenant place sans trop faire de bruit à côté d'elle, tout en affichant un large sourire. Lui déposant le plat de consistance, qui se trouve être un poisson apparemment cuit avec quelques légumes, ainsi qu'une bouteille de Rhum à partager à deux.

- Bon et bien... Bon appétit ! Désolé si t'aimes pas le poisson, y'avait que ça apparemment... Et désolé pour le Rhum, à vrai dire... Je n'ai pas eu le choix. D'ailleurs, nous sommes conviés ensuite à retrouver l'équipage sous la taverne... Nous n'avons pas trop l'choix non plus je crois.

Déposant alors mes lèvres sur la joue apparente de mon interlocutrice pour accompagner cette délicate attention par un bon appétit joyeux. Nous nous mettions tout les deux à manger, tout en discutant des événements à venir en contemplant ce bel océan d'étoiles.

[...]

Une bonne heure passe, l'équipage sort de la taverne en hurlant nos noms. Du moins "bouclette et femme tentacule". Me redressant alors tout en me mettant sur une sorte de garde, prêt à réceptionner comme je le peux les trois protagonistes qui vinrent à nous. Ces derniers sont pourtant accueillant et nous invitent tout les deux à aller faire la fête à l'intérieur. Attrapant la main de la fille, je nous laisse guider vers l'intérieur de la taverne, de la musique d'époque battant son plein.

La soirée se passe bien, nous sommes accompagnés de Jay et Brian qui se joignent à l'ambiance pendant un temps. Nous continuons alors de boire au rythme des pirates, yaourtant des chansons inaudibles. Oui, yaourtant. Je veux dire par là que l'on sort des inepties qui ne sont pas véritablement anglaises, mais qui se rapprochent plus d'un mandarin ancien.

Le temps et les heures passèrent, je me souviens juste avoir accompagné Kada'an sur la plage, et à côté de la belle fille, le torse nue, à la belle étoile.

[...]

La nuit passe, du moins les quelques heures de sommeil malheureusement pas assez nombreuses. Je suis réveillé par un geste provenant du sol, ou plutôt par le ventre de la rouquine. Levant la tête, littéralement entre la fatigue et la réalité, plissant des yeux les joues rouges vers la femme. Un sourire étire mes lèvres, tandis que je me relève en titubant légèrement.

- Oui, tu as raison. Allons-y. Et... désolé si je t'ai fais mal au ventre, j'me souviens plus trop de ce qu'il s'est passé... Dernière fois que j'bois du rhum.

Nous nous avançons alors côtes à côtes vers le bateau, saluant l'équipage de quelques signes de tête en cherchant désespérément Brian et Jay. Après quelques minutes d'observations, les voilà enfin. Attrapant la rouquine par le bras, je me fraie un chemin entre les individus pour me poster aux côtés des deux hommes, leur adressant un salut amical, tout en tapotant amicalement l'épaule de Jay.

- Bien dormis les gars ? Moi, pas assez.

Chuchotant par la suite à Jay, et donc à son compagnon sans le faire exprès.

- Je me suis endormis la tête sur son ventre... Ca craint non ? Pas très viril tout ça...

Souriant bêtement pour ensuite reconcentrer mon attention vers le capitaine du navire. Monsieur Sparrow nous indique nos postes, une bonne chance, je suis en compagnie de la ravissante Kada'an. Un sourire étire mes lèvres tandis que Jay est aussi annoncé à nos côtés, ce qui me rassure très franchement. Le fait de savoir son petit ami seul me désole pour le coup, je lance un regard blasé à ce dernier. Mais, Brian a pourtant l'air plus que sûr de lui, et à la limite d'être amusé et passionné par ladite situation. Arquant un sourcil l'air surpris, je reconcentre mon attention vers le groupe qui se disperse immédiatement suite à l'ordre donné par Jack.

Je me dirige alors, vers les ponts inférieurs aux côtés de mon ami et de ma partenaire. Les joues rosées, j'admire Kada'an s'abaisser vers le sol et commencer à l'éponger. Me postant alors au niveau des cordages, tentant alors de comprendre le système de ce dernier en l'analysant dans tous les sens, pour comprendre ce que l'on me dira au moment venu. Bidouillant alors tout ces nœuds, sollicitant par la suite l'aide d'un camarade de bord qui m'explique en quelques démonstrations ce que l'on doit faire, à partir des différents ordres qui seront donnés ultérieurement. J'acquiesce alors d'une moue un peu perdue, et me plonge dans mon travail.

Mon regard se dépose une dernière fois sur Jay, le fixant durant quelques secondes pour voir si tout allait bien de son côté. De toute manière, je ne me fais aucun soucis pour l'homme, il sait plus que bien se débrouiller. Je pense que c'est à l'inverse, plus moi qui va avoir tendance à susciter son aide. Je me positionne ensuite, de façon à pouvoir garder un œil sur Kada'an qui est toujours à même le sol entrain de faire le boulot qui lui a été attribué. Si quelque chose lui arrive, je serai prêt à bondir au moins.

Cela ne me ressemble pas vraiment de faire preuve d'autant de courage et de confiance, mais la situation l'oblige. Je ne sais pas si je suis dans un rêve très réaliste, ou si j'ai ingurgiter une substance assez forte et délirante pour me mettre dans un bad-trip aussi fort et puissant. Dans tout les cas, au vu du réalisme, je n'ai pas le choix. Si je ne veux pas me faire écraser, pulvériser et humilier par le premier venu, il faut que je m'impose. Mon regard noirâtre jongle entre mes deux amis, gonflant les muscles de ma mâchoire en attendant les premiers ordres qui seront énoncés sûrement dans quelques instants par le capitaine du Black Pearl.

(c) Fiche par Mafdet Mahes

[/color]

Risques en haute mer...
---------------------

Vous naviguez depuis une semaine. La vie à bord est rude, les journées éprouvantes, parfois passionnantes. Cela dépend de vous. La nuit, vous dormez dans un hamac en fond de cale. Nous sommes loin du confort du Magestic. Votre capitaine semble avoir trouvé une carte, cap est donné sur une terre inconnue et un trésor.

[HRP] : Le PNJ lancera un dè après les réponse de tout le monde.

(c) Fiche par Mafdet Mahes

Un corbeau ne croasse pas sans raison.

Pirates of the Caribbean day

Feat : Jonah Knezevic and all

Les voiles ! Ils exaucent mon rêve le plus fou ! Je lève le nez vers la mâture : le pied suprême !

- Où dort-on ?

Le ton de Jay me fait redescendre sur le pont. Pas besoin d’être grand psychologue pour comprendre qu’il est mal à l’aise. Mon homme est un citadin à l’hygiène impeccable. Une nuit dans cette taverne, et nous puons de notre propre sueur et de celle des autres. Je capte le regard de Jay vers les autres matelots certainement infestés de poux, de puces et de morpions. Sans dire qu’ils doivent également véhiculer une légion de maladies bien calamiteuses. Je me rapproche de lui, enserre sa taille et le serre contre moi dans un geste rassurant.

- Sûrement dans un hamac. Un peu déroutant au début, mais ce qui y a de plus pratique et plus sain.

Je tais que c’est pour s’affranchir du roulis du navire et aussi de se faire becter par les rats dans son sommeil. Jay, son ami et la copine de ce dernier sont affectés aux tâches du pont. Cela me soulage que mon amant reste à l’air libre. Cela aurait été terrible s’il avait dû rester coincé dans les entrailles du bateau. Pour lui, je calme ma joie et lui en apprends le maximum sur ce qu’il y a à savoir pour que leur travail ne soit pas épuisant. Je partage mes conseils avec Raphael et Kada’an.

- N’hésitez pas à me demander conseil. Faudra crier un peu fort, car là-haut, le vent…

(…)

La première journée est celle de la découverte. J’ai vite viré mes chaussures pour être à l’aise dans les cordages. Dès la première journée, je me suis fait des potes dans les voiles. Ils ont apprécié que la nouvelle recrue ne soit pas un fardeau, car il faut de la synchronisation dans les différentes manœuvres. Le premier soir, je rejoins Jay dans l’espace qui nous a été alloué pour dormi. Nous avons tous deux pris des couleurs.

- Tu préfères le hamac du haut ou celui du bas ? Cela m’indiffère.

Les journées se suivent, mais ne se ressemblent pas. La mer est changeante, parfois sournoise. La fatigue se fait sentir. Même si je suis toujours heureux de manœuvrer les voiles, la cadence reste élevée pour quelqu’un qui n’est pas habitué à ce rythme. J’essaye tant que ce peut, de partager mes repas avec Jay et nos deux amis. Seulement, nous sommes vite soumis aux quarts qui décalent nos horaires.

J’ai perdu le compte des jours. Le capitaine semble soucieux, rectifiant sans cesse notre cap. Je profite d’un moment de pause pour descendre de la hune et rejoindre Jay à la proue.

- Je t’aime, dis-je ne m’approchant.

Je l’enserre de mes bras et pose mon menton sur son épaule.

- Ça va s’arranger, j’en suis certain, soufflé-je.

Pirates of the Caribbean Day ω Équipage Sparrow

Un hamac. C’est certainement moins confortable que mon matelas king size, et plus contraignant. L’étrange impression de retourner en camp de vacances me prend au ventre et je ne retiens pas ma moue. Les odeurs sont déjà bien pires que tous mes souvenirs réunis de ces semaines passées au milieu de la forêt, à courir partout et se dégourdir les pattes, à partager quelques sanitaires qui n’en avaient que le nom. Je n’en pose pas moins la main sur le poignet à ma taille, et étire le cou en quête d’un bisou, alors que je me promets de faire une nuit blanche. J’y étais très doué, à la fac. J’espère avoir conservé une certaine aisance à ne pas dormir. C’est une question de survie.

Les yeux petits, la patience également, je manque de mordre la main qui se dépose sur mon épaule, avant de distinguer la voix de mon ami. Parmi les effluves nauséabondes, je n’arrive plus à distinguer les gens ainsi. J’espère bien m’habituer à ce trop-plein olfactif, car je ne me sens pas de vivre constamment avec la nausée. Je me contente de grogner en réponse. Je sais que je me suis assoupi un moment contre un mur, mais ne saurais dire combien de temps, et la raideur dans mon cou n’aide aucunement à mon humeur.

Je tend l’oreille vers le murmure de Raphaël et lance un regard en direction de Kada’an. Un sourire ténu illumine mon visage comme si je n’avais plus vécu depuis un millénaire. Je croise le regard de la louve, et me doute bien qu’elle pourrait suivre notre échange.

« Tu t’inquiètes pour rien, Raph. Ça n’a rien à voir avec la virilité. »

Et même si c’était le cas, ça ne semble pas être le critère principale de la rouquine, dont le dévolu semblait jeté sur mon ami bouclé bien avant qu’il ne gagne en confiance. J’encourage l’étudiant d’un geste vague alors que nous montons à bord et nous retrouvons assignés à nos quarts. Brian sera extatique dans les voilures. Tout ce que je demande, c’est de passer le moins de temps possible dans les entrailles nauséabondes de ce cercueil flottant. Raphaël se montre entreprenant. Je lève le pouce en direction de mon petit-ami, pour signifier que je le hélerai en cas de pépin autant que lui confirmer que tout va bien, et suis Raphaël. J’écoute distraitement les explications du moussaillon qui nous explique notre boulot. J’aurais peut-être dû prendre les lubies de Brian davantage au sérieux : cela me serait maintenant utile. Même maintenant que cela semble devenir un enjeu vital, j’ai l’impression que l’information traverse mon cerveau comme un train dans un tunnel. Je ne sais pas qui blâmer le plus, de la fatigue ou de mon désintérêt pour les travaux manuels. Je vais pour glisser les mains dans mes poches avec nonchalance lorsque je me rappelle que je suis même dépourvu de ce petit plaisir. Le contraste entre mon attitude et celle de mon camarade, qui cherche à faire ses preuves, est flagrant.

<...>

Voilà des jours, peut-être des siècles que nous voguons sans buts sur cette embarcation immonde. Je ne serais pas surpris qu’on m’apprenne que nous sommes désormais un vaisseau fantôme, ou une autre bêtise du genre. Chaque pauvre mouette me donner une envie irrésistible de plonger par-dessus bord et de nager jusqu’à l’île la plus proche. Elle pourrait être infestée de cannibales, ou de moustiques que je risquerais d’être plus confortable. Mon nez ne s’habitue pas à ces effluves changeantes, ces odeurs corporelles indécentes, sans compter les novices qui nettoient trop vite le sol après y avoir déverser leur panse. Le premier soir, j’étais grimpé dans le hamac du haut par réflexe, comme l’on le faisait enfants. Choix béni plutôt que de me faire grignoter les orteils. Moins drôle lorsque je me suis réveillé en sursaut et me suis emmêlé dans les cordages pour tomber la face contre terre et les pieds au plafond. Depuis, je m’y suis habitué, mais pas résigné. Pas encore. Probablement jamais. Comment Brian a-t-il pu fantasmer si longtemps sur ce genre de vie, et comment peut-il désormais en être autant grisé?

J’ai partagé avec Kada’an mes intentions de me faire la malle, de prendre la poudre d’escampette, de déserter, quoi, au cours de nos moments partagés à s’activer sur le pont. Les oiseaux côtiers en symbôle de liberté, un plan commence à germer dans mon esprit. Les eaux sont-elles froides et infestées de requins, ou dit-on cela seulement pour terroriser le premier mousse venu?

Je me bats contre un haut-le-coeur alors que je me relève, brique à la main. J’entends la démarche de mon compagnon qui s’approche et me tourne alors qu’il me déclare son amour. Je n’ai plus l’énergie morale de faire semblant de lui sourire, pourtant j’ai lancé la commande à mes lèvres, dont la commissure refuse de bouger.

« Moi aussi. » Exprimé-je enfin, en retour, en me demandant pourquoi je sonne aussi peu convaincant. Est-ce devenu un simple réflexe pour moi de répondre à ce bel homme que je l’aime également? Suis-je simplement trop vanné pour mettre un minimum d’entrain dans ma voix. Cette vie qui n’en est pas réellement une est-elle en train de me transformer en espèce de robot, ou de carcasse décérébrée. Je comprend le rêve d’enfance de mon petit-ami. J’ai moi-même été gamin et, de ce fait, adorer les histoires de pirates. Mon rêve d’enfance était toutefois de passer la zamboni dans un aréna, alors que j’avais découvert qu’on pouvait être payé pour faire un truc aussi amusant. Conduire un hélicoptère était également sur ma liste, tout comme avoir un dinosaure de compagnie. On ne peut pas tout avoir, semblerait-il.

Je frissonne au contact de Brian, et réprime un geste de répulsion. Il sent aussi mauvais que le reste de l’équipage, et cela signifie que je suis chaste depuis les bains du bateau de croisière. Ce n’est pas que les occasions aient été impossibles à trouver. Ma relation évidente avec Brian m’a déjà valu quelques offres glauques de la part de "camarades". Je n’en ai pas fait part à mon grand brun, évidemment. Son nouveau murmure résulte en une contraction de mes poings. Heureusement, je me contrôle suffisamment bien pour ne laisser trahir aucun signe de lycanthropie, malgré l’envie sauvage de sauter à la gorge qui a prononcer ces mots imprudents.

« Tu veux dire que je vais me résigner et me convertir à cette vie… » commencé-je d’une voix blanche et menaçante, en m’arrêtant juste avant de donner un qualificatif. D’une part, trop de termes me viennent à l’esprit, et de l’autre, aucun ne plairait à Brian. Je me retourne et son regard turquoise m’apaise légèrement. Très peu. « Ou qu’on va rentrer chez nous ? Je n’ai pas envie de me faire de vieux jours sur une prison flottante, Brian. »

Ma mâchoire se crispe. L’envie de l’assener d’insultes ne manque pas. J’inspire profondément et tente de retrouver cet état d’esprit que j’ai avec mes patients, qui me permet de répondre avec le sourire aux plus bêtes d’entre eux.

« Je voie que tu es heureux ici, mais n’oublie pas que nous étions tous deux heureux, ensemble, avant cette croisière maudite. »

Cette fois, je parviens à forcer un sourire sur mes lèvres. Je regarde l’eau en contrebas et me rapproche du bastingage. D’un geste équivoque du menton, je lui fais comprendre ce que je ne dis pas. S’il saute, je sauterai avec lui.

« Lave-toi si tu veux que je t’embrasse. »

Malgré l’apparence joueuse, c’est criant de vérité. Je n’ai plus le goût d’intimité avec Brian, pas maintenant qu’il sent si mauvais. Certes, les couleurs gagnées par ses journées passées sur les mâts lui vont bien, mais ça ne me suffit plus.

code by lizzou

Pirates of the

Caribbean day

Si j'ai l'habitude d'un confort matériel moindre, il est beaucoup plus pénible pour moi de supporter l'odeur. Si je commence à me faire à celle que je dégage. Mais celle d'alcool, de transpiration, et de poissons pourris m'indispose profondément. Dès qu'une brise fraîche passe sur ma nuque, j'hésite entre bien-être et dégoût. L'air marin me fait étrangement du bien, mais toutes ses senteurs nauséabondes me donnent envie de vomir.

Je suis le mouvement, sans trop comprendre ce qui se passe. Exécute les ordres sans poser de questions. Mon mutisme est partiellement dû à cette impression d'être maudite jusqu'à la moelle. En dehors de mes compagnons d'infortune, rares sont ceux qui m'adressent la parole autrement que pour me communiquer quoi faire. Parfois, j'écoute les conversations des autres, et d'autres fois préférerais être sourde. Je me rends compte que je me suis isolée. Isolée de mon groupe, mais surtout de Raphaël. Je m'en rends compte lorsque j'entends par inadvertance une conversation entre lui et Jay. Je croise le regard du loup et hausse les épaules avant de continuer à travailler ce nœud. J'ai du mal. Malgré les conseils précis et précieux de Brian, je travaille trop lentement. La patience du copain de Jay est légendaire, et je me sens rassurée qu'il soit ravis de me donner son aide lorsqu'il en a l'occasion. Lorsqu'il arrive à m'entendre.

-Merci beaucoup Brian...

Les soirées, j'arrive un peu à me détendre et j'apprécie le hamac dont nous avons hérité. Mes paupières se ferment, et la fatigue m'emporte au pays des songes. Jusqu'au lendemain. Et ça dure. Inlassablement. Je lance souvent des regards perdus à Raphaël. C'est douloureux. Cette envie de me rapprocher, mais d'avoir sans cesse cette peur qu'il soit regardé de travers. Qu'on me regarde comme si j'étais -ce que je suis-, ne me dérange même plus. Seulement, je ne veux pas que mon camarade et.. "Amoureux"? Subissent la même chose.

Quand Jay me parle de son envie de prendre le large, loin de ce bateau, une lueur d'espoir passe dans mon regard. Partir.. Partir… Je comprends alors que cet autre loup est aussi mal ici que moi. Ou peut-être plus encore.

-Ça serait si bien… Mais j'ai peur de ce qu'il adviendra si on se sépare. Au moins là, on a des gens qui savent où ils vont.. Non.. ? Et puis il y a Raph et Brian.

La vérité, c'est que la simple idée de disparaître d'ici me semble idyllique. J'en rêve à un stade où même vivre dans un château me semble moins attirant.

-Je.. J'en serai extrêmement heureuse cela dit. S'il y a la moindre chance que l'on puisse quitter cet endroit avant de finir manger par les rats..

J'ai offert à Jay un sourire absent, puis j'ai continué à faire ce pour quoi j’étais là. Survivre. Parfois, lorsque l'occasion se présente, je me rapproche de Raphaël pour une marque d’affection discrète. Une main sur l’épaule. Un bisou furtif sur la joue. Un câlin rapide par besoin de contact. Parfois aussi, je lui parle, mais je sais que l’on peut ressentir mon éloignement. Pourtant, ce n’est pas la faute à mes camarades. Encore moins celle de Raphaël. C’est simplement cette maudite malédiction. Après un câlin à l'abri des regards, je contemple le brun, mon regard perdu dans le sien.

-Raph.. Je veux que tu saches que tu n’es pas la cause de mon mal-être. C’est juste tout ça. Le bateau, les odeurs.. Ça. Dis-je en montrant ce qui me sert de visage. Je ne comprends plus rien. Je ne fais que suivre ce qu’on me dit de faire, et essaie d’être la plus invisible possible pour que l’on me remarque le moins possible. Je ne veux pas que tu penses que c’est à cause de toi… Je… Je veux partir d’ici.

Invité

Pirates of the Caribbean day

Feat : Kada'an et l'équipage de Sparrow.

Les jours sur le navire défilent à une allure lente. Les taches demandées par les matelots me paraissent de plus en plus grotesques. Je n'ai pas envie d'être là, je n'ai qu'une seule hâte, c'est de me réveiller de ce cauchemar qui me semble durer une éternité. J'ai pratiquement l'impression, peu à peu, d'oublier ma vie passée. Comme si ce que j'avais vécu dans "l'autre monde" n'était que des illusions. Une question philosophique pourrait foncièrement soutenir cette thèse, la vie est-elle véritablement réelle ? Ou sommes nous constamment bercés dans des illusions au sens propre et figuré du terme.

En temps normal, j'aurai demandé au philosophe symbolisé dans ma tête par la tête de Monsieur Rapier d'aller se faire foutre, mais en ce moment je doute. Je ne suis pas croyant, et je n'ai d'yeux que pour ce que je vois. Je ne crois pas au surnaturel, je ne crois pas aux différentes mythologies plus ou moins anciennes, et ne crois pas non plus aux superstitions. Seulement ce que je peux distinguer et comprendre peut réussir à me convaincre d'un fait. Mais, le fait d'être dans une situation telle celle qui se déroule sous mes yeux innocents me laisse perspicace. Il y a la thèse d'une drogue ultra puissante qui m'a plongé moi et seulement moi dans un rêve beaucoup trop long dans la durée et réaliste... Bien que la notion de temps est falsifiée dans ce genre de choses. Dans mon rêve, 1 mois peut passer à l'inverse de 1 minute dans la vrai vie. Ou l'autre soit que j'ai succombé sous le charme de la belle rouquine, m'enivrant d'un amour tel qu'il me plonge dans le coma pour que je puisse lui apporter mon amour toute une vie entière ? Cette hypothèse est certes effrayante, mais je pense que c'est un bel acte romantique. Rien ne dit que sacrifier ma vie sans le vouloir réellement plairai à Kada'an. Et puis, comment le saurait-elle ?

Les différents conseils que Brian m'a donné m'ont permis de m'en sortir un minimum. Je ne dis pas que je suis devenu un fervent matelot digne de ce nom. Je ne fais que suivre les instructions données comme étant un bon "employé" pour ne pas me prendre un coup d'épée dans la nuque. J'ai réussis d'ailleurs à me faire un "nom", du moins à ne pas être celui que bégaie tout le temps sans raisons. Le professeur de littérature serait content de l'apprendre. Je pense d'ailleurs que Jay, son compagnon et ma partenaire ont noté cet effort que je fais pour réussir à m'intégrer normalement au sein de l'équipage.

Les différents contacts et marques d'affection que j'ai avec la jolie rouquine me réconfortent dans ce cauchemars interminable. Sa présence et son sourire enjolivé de tentacules sont à la limite de transformer ceci en un rêve chaleureux et remplit d'amour. Kada'an me rassure dans cet inconnu vaste et terrifiant. Je n'en n'oublie bien évidemment pas mes deux autres compagnons connus de bord.

Ma partenaire se présente à moi la moue triste, alors que je suis entrain de frotter le sol après avoir effectuer les préparatifs niveau cordage pour cette nouvelle matinée de navigation. Cette dernière, affiche comme une mine désolée. Souriant alors comme pour vouloir la rassurer, j'attrape délicatement sa main pour nous frayer un passage vers un endroit à l'abris des regards. L'enlaçant alors tendrement, tout en remontant ses tentacules contre ma propre épaule pour lui prouver ma bonne foie.

- Hey... Kada'an je n'ai pas dis la moindre chose. Je comprends que tu sois comme ça, et crois moi je le suis aussi. Mais, ta présence renforce cette peur et cette lassitude, et transforme à la limite du raisonnable ce cauchemar en... rêve ? Ne te fais pas de soucis, je ne te reproche rien.

Marquant un temps de pose en souriant.

- Tu sais... Je pense que l'on est bloqués malgré nous ici. Je pense à la limite qu'on peut un soir se réunir avec Jay et Brian pour tenter de prendre la fuite au prochain amarrage. Bien que je pense qu'on se ferait rattraper trop rapidement. Je te suivrais, jusqu'au bout du monde, mais patientons Kada'an, d'accord ?

Mon regard se veut confiant. Nous sommes dans un rêve, ou du moins dans une réalité alternative ou je ne sais quoi. Je ne sais pas de quoi est fait demain, je ne veux dés ce jour, ne pas avoir quoi que se soit à regretter.

Malgré le visage bien fournit de la rouquine, mes paumes se placent délicatement de part et d'autre de son visage tentaculé, joignant tendrement mes lèvres aux siennes dans un baiser qui se veut rassurant, langoureux mais surtout sincère. Je n'ai aucune réaction timide à ce moment là, mon cœur s'emballe par rapport à l'émotion, mais nullement à cause d'une timidité habituelle bien trop présente.

Relâchant la tête de la belle fille tout en reculant la mienne, j'attrape ses deux mains en entrelaçant tendrement mes doigts avec les siens, savourant ce moment autant que possible.

- Ca te vas comme réponse, tu penses que je t'en veux maintenant ? Après qu'on sera sortis de tout ce merdier, rappel moi de te redonner un baiser digne de ce nom.

Souriant alors, comme pour vouloir recommencer, le cri du capitaine bravant des inepties qui n'ont ni queues ni têtes se fait entendre. Volant un bisou sur la joue habitée de la rousse, je l'amène de nouveau vers son point de travail. M'approchant par la suite lentement de Jay vers le cordage, je souris à pleines dents en m'énonçant.

- Je... Je l'ai embrassé. On peut dire c'qu'on veut sur cet endroit... ce rêve ou cette drogue mais... Ca me permet d'oublier ne serait-ce que quelques instants ma timidité. Et toi, ça va Jay ?

Adressant un sourire complice à mon ami, tout en me mettant à la tâche. Durant ce même laps de temps, je cherche rapidement son petit ami du regard. L'ayant aperçu étrangement épanouis, je lui adresse une salutation distincte d'un hochement de main. On peut dire que si lui n'était pas là, on serait probablement jeté par dessus bord pour notre manque de compétence.

(c) Fiche par Mafdet Mahes

[/color]

Sujet découpé pour reprendre l'arborescence qui aurait dû être.
La suite est

Un corbeau ne croasse pas sans raison.

» [EVENT] Pirates of the Caribbean day - Equipage de Barbe noire
» [EVENT] Pirates of the Caribbean day
» [EVENT] Pirates of the Caribbean day - L'île au trésor
» [PNJ] Mister Jack
» [Event Halloween] R∃Λ∃RS∃ WORLD