[Event] Monopoly's Party | Manoir Hale

Pari idiot : vous devez ramener la pancarte qui interdit l’accès à la propriété. Évidement vous tombez sur Derek Hale. Depuis qu'il a retrouvé sa taille adulte, il a vraiment besoin de se défouler… Gare au BBW!
Vous avez besoin des quelques outils pour faire du bricolage chez vous. Quelle idée de penser que vous pouvez vous servir sur le chantier de reconstruction du manoir des Hale. Surtout quand Peter Hale rode dans le coin. Saurez vous vous faire discret et ne pas vous faire remarquer ? On ne donne pas cher de votre peau s'il vous découvre.
Vous vous aventurez dans une partie de la forêt infestée par des pièges à loups. Grimper aux arbres semblent être moins dangereux.
Vous avez fait tomber votre inhallateur quelque part autour du manoir, la nuit tombe. Des loups hurlent… vous êtes mal, très mal… Scott McCall passe par là. Et si vous lui demandez comment il a fait lui ? (C'est peut-être pas le meilleur exemple, vu qu'il a fini par se faire mordre...)
Vous arrivez au manoir en même temps que des livreurs qui viennent déposer quelques caisses. Chad vous prend pour l'un deux et vous surveille pour que vous déchargiez les cartons. Il vous prend à partie car ce n'est pas ce qu'il a commandé. Débrouillez-vous avec l'architecte un peu à cran avec la construction et qui vous accuse de le retarder.

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 1

Le manoir des Hale. J’interroge Mafdet sur ce lieu car elle a levé un sourcil face au résultat. Elle me dit connaitre les lieux, mais ne me donne aucune  autre information. Simplement que cette bâtisse a brûlé il y a pas mal d’année et qu’elle est en reconstruction.

Elle me guide donc pour le trajet. Je n’aime pas l’épreuve que l’on doit réaliser et je trouve surprenant de la mairie de demander cela. Le chemin qui mène au manoir est en terre. Je me gare et nous poursuivons à pied. Le soleil s’est caché derrière de gros nuages, la densité de la forêt aidant, l’endroit me parait sinistre.

Je suis Mafdet pour arriver devant une immense maison. Elle est impressionnante. C’est à ce moment-là que Mafdet décide de m’en dire plus sur l’histoire des lieux.

- Euh… des loups garous ? Vraiment ?

Son regard émeraude me fait taire. Apres tout s’il existe des femmes-félins, pourquoi pas des loups garous ?

- Il y a des vampires à Beacon Hills ?

Non mais tant qu’à faire autant savoir. Au regard désabusé qu’elle me renvoie je devine que non, que les vampires resteront une légende. J’en suis assez content finalement. Je vois enfin la pancarte que l’on est censé chaparder.

- Cela me dérange, je suis policier, je ne peux pas faire une telle chose c’est contre mes convictions.

Mafdet met un doigt sur sa bouche m’invitant à me taire. J’entends des branches craquer. Quelqu’un arrive depuis la forêt. Un loup garou ? Avec les histoires de Mafdet, je me sens subitement pas très en sécurité.

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Première maison

Lorsque Caracole me demande pourquoi je ne lui est pas poser plus tôt la question que de courir comme un dératé, je hausse les épaules. Je ne vais pas lui dire que je fais beaucoup plus confiance à mon meilleur pote de la vie, le seul mec qui arrive à gérer mes crises avec aisance que de demander à quelqu'un dont j'avais totalement oublier l’existence dans ma classe. Nan, cela l’attristerai et on pourrait pas continuer notre périple. Le jeu avant tout ! Puis je ne suis lus à un mensonge près, vu le nombre de salade que j'ai raconté aujourd'hui.

Le dé est relancé. Cette fois ci nous tombons sur un nouveau lieu dont personne s'approche de trop près, sous peine de fuir la queue entre les jambes. Vous voyez d'où je parles ? Non ? Mais de la maison Hale pardi  ! La maison qui a brûlé depuis des années et qui sert d'endroit à visiter pour les test de courage ou des bizutages. Tiens, d'ailleurs, ça me donne une idée. Une méchante idée complètement loufoque.

-Le manoir Hale, hein ? On va bien se marrer.

Nous quittâmes le lycée en direction des bois. Si nous le traversions, nous gagnerons du temps et arriverons facilement à notre destination. En chemin, je me mis à penser de la précédente discussion dans les toilettes. Nan, il n'est pas sérieux, il me dit ça juste pour me taquiner. Ouais, c'est pas comme si le machin dont je ne citerai pas le nom était du coté de la force obscure comme on blague à dire. Oui, c'est tiré de Star Wars et alors ? Ça vous gène ? M'en fiche !

Dès que l'on arrive proche du territoire Hale, je ralenti mes pas. Bon, on va pouvoir rigoler un peu maintenant. Je regarde furtivement les alentours jusqu'à que mon regard se stoppe sur un panneau. Accès interdit. Roh ! Je sens le plan génialement stupide en vue. Allons titiller un peu le grand méchant loup. Il doit s’ennuyer en mode crevette à surveiller les travaux de construction. Heureusement qu'on est là pour ensoleiller sa journée.

-Hey Cara, je te parie que t'es pas cap de piquer la pancarte sans te faire repérer.

Vu qu'il n'a pas l'air de vouloir accepter, je pimente le pari en lui accordant une bise sur la joue. Oui, je sais, je profite allègrement de mon physique et de l'attirance de ce loupiot sur mon auguste personne. Ce n'est pas de ma faute tout de même si je suis irrésistible et que je profite de chaque opportunité se présentant à moi. Je le regarde s'approcher à pas de loup vers le panneau. Allez, Derek, sors de l'ombre et chope le en flagrant délit. Toujours pas de réponse ? Ok, je sors le grand jeu.

-Allez Cara, tu vas y arriver !

Comment ça c'est tricherie d'hurler à plein poumon ? Je ne vous le permet pas. J'encourageai seulement un ami. C'est pas comme si je tentait d'attirer l'attention de la terreur du manoir pour que mon adversaire perde. Naannn. Je suis pas de ce genre là. Si ? Tant pis alors. Le brun est à quelques centimètres de la pancarte quand je surprend un mouvement derrière moi puis une respiration. Je me retourne immédiatement et lâche un puissant cri viril. Non, il ne ressemblait à aucun cas à celui d'une fillette apeuré. Sinon je serai obligé d'éliminer tout les témoins...

-Kyaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!!! Derek ?! Nom de dieu, tu m'a foutu les chocottes!

Je regarde attentivement le loup-garou devenu grand et costaud. Mais depuis quand il a perdu son apparence de crevette rachitique ? Pourquoi on m'a pas prévenu avant ?! J'avais une chance d'affronter son jeu de sourcils en mode plus jeune mais en version adulte, c'est beaucoup plus hard. D'ailleurs, en y parlant de celui ci, il nous demande silencieusement qu'est ce qu'on fiche dans sa propriété et surtout pourquoi un gars tente de lui faucher son panneau.

Ah ouais mince. J'avais oublier dans mon enthousiasme que les loups sont territoriaux et possessifs. Extrêmement possessifs. On va mourir en étant égorger par ses dents . Bon sang, ce mec est quand même un ninja redoutable. Je l'ai même pas vu arrivé, ni senti ou entendu. Trop fort, je vous le dit. Cependant la patience n'as pas l'air d'être son point fort car il commence à vite s’énerver que je ne lui réponde pas.

-Euh.... On jouais juste au monopoly et on passait dans le coin. Rien de très méchant. C'est pas comme si je voulais te faire une farce.

Je me retourne de trois quart à la recherche de l'aide de Caracole. Au moins qu'il trouve le dé pour qu'on déguerpisse vite fait bien fait de là. Ou bien qu'il vienne tenir la jambe du loup jusqu'à que je mette les mains sur notre butin. C'est pas possible, j'adore nous mettre dans des embrouilles où il faut se dépatouiller à mort pour y sorti de là. Et le pire, c'est que j'en redemande ensuite !

-Sinon, la forme ? T'as retrouvé depuis longtemps ta forme définitive ? Ça doit être Stiles qui doit être heureux. Et la meute, ça va ? D'ailleurs, on a vu Ruby aujourd'hui. De très mauvaise humeur. Les hormones je pense. Ça doit pas être facile tout les jours de la supporter.

Quelques coups d'oeil derrière moi, pour voir ce que fait Caracole. Allez, vite ! Le dé ! Qu'on puisse fuir courageusement ici avant que Derek en ait marre de moi et de mon babillage permettant de détourner l'attention. En plus, il me fiche la frousse. Il n'arrête pas de grogner pour me faire comprendre que je n'ai pas à être ici. Caracole, dépêche toi, je t'en pries  ! Ou prends ma place pour occuper le dangereux animal. N'importe quoi mec. Je suis ouvert à toute option !

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 1

Le hasard nous emmène sur le territoire de la famille Hale. Je hausse un sourcil, car je trouve la marie culotée d’envoyer les gens sur cette propriété privée sachant  les drames passés. Brian remarque ma réaction et me questionne. Je lui explique que cette maison a été le théâtre d’un terrible incendie il y a de nombreuses années et qu’elle est maintenant en reconstruction.

J’explique dans la voiture le chemin le plus simple pour s’y rendre. La forêt s’assombrit  quand on arrive. L’endroit n’inspire pas vraiment la gaité de vivre. Je sais que Chad a réalisé des prouesses pour l’intérieur, mais Derek et Peter souhaitent garder l’aspect originel pour l’extérieur. Ce manoir a le look de la maison du diable dans Amityville. Il faut vraiment la mémoire de ses propriétaires pour y voir une demeure qui peut abriter le bonheur.

J’explique donc plus en détail le drame qui s’est passé ici sans omettre de détail. Au fur et à mesure de mon récit les yeux de Brian s’élargissent.

- Euh… des loups garous ? Vraiment ?

Je lui lance mon regard de chat pas content. Genre il met ma parole en doute ! Il semble finalement accepter toute l’étrangeté e l’histoire de ce manoir.

- Il y a des vampires à Beacon Hills ?

- Brian ! Et des martiens pendant qu’on y est ?!

Il me fait une grimace explicite. Je secoue la tête exaspérée et avance dans la propriété, je sais où se situe la pancarte que l’on cherche.

- Cela me dérange, je suis policier, je ne peux pas faire une telle chose c’est contre mes convictions.

- On doit revenir ici pour les autres maisons, on la remettra là où elle… chut !

J’entends un bruit de pas qui arrive dans notre direction. Heureusement nous somme s pas dans la direction du vent. Par contre je sens l’odeur de Derek… Rapidement je ‘empare de la pancarte, puis attrape Brian par le poignet et l’incite à courir. Derek apparait au bout du chemin alors que Brian vient juste de démarrer.

- Juste à Temps ! Aller je lance le dé pour savoir où nous allons.

J’espère qu’on va éviter le manoir pour le tour suivant…

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 2

Nous boudons chacun de notre côté dans la voiture qui nous emmène vers le manoir. Cela n’a pas été simple car il a fallu retourner à la mairie récupérer ma voiture enfin libre de sortir de sa place où elle avait été préalablement bloquée. De la sciure est étalée sur le sol pour absorber l’huile de moteur qui avait coulée. Le sol reste néanmoins très glissant.

Avec un sourire contrit Mafdet me montre la plaque que l’on avait subtilisée lors de notre premier passage au manoir inquiétant de la forêt. Nous allons en profiter pour la remettre à sa place. Je ne suis pas fier de cet emprunt, ni celui du vélo. Je me refuse de voler quoique ce soit d’autre.

Le Manoir est désert quand nous arrivons, alors que nous sommes en pleine journée et que les ouvriers qui y travaillent devraient être en train de le faire.

Je parcours le chantier intéressé. Je suis en train de retaper la maison que j’ai achetée grâce à Jordan. Je regarde donc, pour prendre éventuellement des idées. Je fais les travaux moi-même car c’est plus économique. Puis avec Jordan qui m’aide, ça va bien plus vite.

La façade ancienne ne me plait pas trop, ou du moins ce n’est pas quelque chose que je peux transposer sur mon habitation. Par contre, ce que j’aperçois par les fenêtres est vraiment magnifique. Le bois est présent partout.

A l’arrière de la maison, il y a un établi et des outils qui ont été oublié là. Je regarde la ponceuse à mur avec envie. C’est vrai qu’avec un tel outil, nous avancerions bien plus vite et de manière plus efficace. Mais c’est hors de prix et je n’en n’aurais plus besoin une fois mon chantier terminé.

Je poursuis ma visite avec un soupir. L’endroit est calme. J’aime cette proximité avec la nature et l’isolement que cela procure. Par contre, cela oblige à prendre sa voiture pour la moindre course. J’attends Mafdet assis sur l’aile avant de la voiture, quand je la vois se précipiter vers moi avec… la ponceuse à la main… Un grognement dans son dos m’indique que nous ne sommes pas seuls.

- Mais cela n’en finira jamais avec ces « emprunts » ?!

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Deuxième maison

Lorsque Caracole me demande pourquoi mon fan club féminin s'est acharnées sur lui, je hausse les épaules, je sachant pas quoi répondre. Je ne suis pas devin. Surement un truc de fille hors de ma portée. C'est pas parce que j'ai lu des magasines de psychologie à mon beau-père que je connais sur le bout des doigts le mécanisme mental de chacun. Il les a contrarié, ça j'en suis sûr. Mais comment, ça c'est la bonne question.

Le dé est lancé et retombe sur le manoir Hale. Ah, la maison hantée en reconstruction. Avec les ouvriers qui travaillent là bas, ça va être facile de se faufiler sur ce territoire sans se faire repérer par l'odeur ou notre rythme cardiaque. Caracole aurait été facilement repérable avec la puanteur précédente. Bref, nous quittâmes les lieux en direction du manoir. En traversant la forêt, nous y serions rapidement.

Arrivé devant la maison, c'est un véritable chantier titanesque. Des hommes se promènent à droite et à gauche avec des affaires sous le bras. On dirait presque des fourmis. Pour trouver un dé dans ce bazar, ça ne va pas être de la tarte. Ni du gâteau. Ouais, ma blague était nul, je le concède. Curieux, je me met à trifouiller dans les boites à outils les plus proches. Rien de bien intéressant dans celles ci. Soudain, j'entends une voix reconnaissable entre mille qui donne des ordres. Peter.

Mince de chez mince ! S'il nous chope ici, ça va être fini pour nous. Toutefois, la perspective de me faire attraper est mis de coté par le besoin d'emprunter à durée indéterminé des outils pouvant me servir chez moi. Je me souviens que mon beau-père avait râler sur le manque d'outils de bricolage à la maison. Même pas un marteau ou un tournevis ! Ma mère trouvait cela trop dangereux pour ma sécurité. Faudra qu'elle accepte un jour que je n'ai plus 3 ans et que non, je ne confondrais plus mon hochet avec un maillet. La première leçon a été suffisante.

Décidé à ramener un truc avec moi, je farfouilles un peu partout. Bon sang, Caracole doit être habitué à force de me voir chaparder à chaque fois. C'est pas comme si n'avait jamais rien fait de mal dans sa vie. C'est pas un saint non plus. Tant qu'on se fait pas attraper, tout ira bien dans le meilleur des mondes. Enfin, après quelques minutes de recherche, je trouve enfin mon bonheur. Une caisse du parfait bricoleur du dimanche. Juste le minimum requis pour bricoler chez soi. Je l'embarque avec moi et pars rejoindre Caracole qui se trouve à quelques pas de moi.

Quand une toux derrière moi, m'oblige à me retourner. Peter Hale, dans tout sa splendeur, me fusille du regard. Oups ? On devrait mieux courir avant qu'il nous attrape pour nous passer un savon. Ou pire, nous suspendre par les pieds à un arbre en plein milieu de la forêt, couvert de sucre. Je suis même prêt à abandonner mon vol pour échapper à ses griffes. En prenant tout de même bien soin de reprendre le dé à l'intérieur et de le donner à Caracole. Le plan est fait. Plus qu'à l'appliquer.

Je lâche la caisse à outils dans un bruit tonitruant et cours comme un dératé en criant de s'enfuir au plus vite. La mission est abandonné, je répète, abandonner la mission, nous sommes repérés. Surtout ne vous laisser pas prendre par l'ennemi, aucune équipe de secours viendra vous récupérer. Vous serez tout seul face à lui. Quitter sur le champs le territoire et relancer le dé !

Équipe : 2e maison.
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 2e maison  

Liam hausse des épaules quand je lui demande pourquoi son fan club s’en est pris à moi. C’est son unique réponse. Au moins, je sens mieux qu’avant. On sort, voit les filles qui posent un mauvais regard sur moi et je presse Liam à sortir… Je ne leur ai rien fait à ses filles… Je ne les connais même pas. 

On marche en direction de la demeure des Hale. Le dé nous y a avoyais encore une fois. A l’idée de revoir l’autre type de la dernière fois, je tremble. Il était assez enragé de nous voir chez lui. En plus, il m’a fait rater un bisou. C’est sa faute… Même si Liam aurait trouvé autre chose pour ne pas le faire… 

Je souffle, il faudra faire attention, heureusement que je me suis doucher avant de partir. Sinon, on n’aurait pas pu faire un pas avant d’être repéré… 

On parcourt, une nouvelle fois, le chemin menant de l’école à la demeure Hale, en prenant soit d’entrer dans la forêt. Peut-être que l’odeur naturel, et de tous les animaux présent (ou pas, vu qu’ils ont dû fuir le lieu) nous cacherait ? Non ! 

On arrive assez vite devant la demeure ; des hommes y travaillent, sans arrêt, il porte des outils pour construire les murs. Il se frotte le front sous la douce chaleur. Certain donne des ordres pour que le travail se fasse plus vite. 

Liam commence à entrer dans le terrain, il regarde dans tous les sens, chercher dans les boites à outils, regarde, avec envie les outils dans chaque caisse. Il va voler quelques choses encore une fois ? Il ne cherche même plus à trouver le dé… 

Liam ! Liam ! Liam! Pensé-je en bougeant la tête. T’aime bien faire des bêtises. J’hausse des épaules, entre à mon tour dans le terrain Hale, fouille dans les caisses à la recherche du précieux. 

Jusqu’à ce que j’entends Liam hurler. Il m’hurle des ordres, capture le dé dans la caisse et la jette. Un homme derrière lui le poursuit. Il cherche à l’attraper, évite la caisse. Liam me jette le dé et me dit de fuir, de ne penser à rien d’autre qu’à fuir. Dans la panique, j’ai quelques outils dans la main, je m’enfuis, rattrape le dé et sors au loin. La peur de Liam me donne des ailes et me force à sortir de là. Pourtant j’attends tout de même Liam. Il est à quelque mètre de moi. 

Je pose mes mains pour lui donner de l’élan et le faire sauter par-dessus le grillage, puis je fais de même, je m’élance dessus et grimpe doucement. 

Une fois arrivé à l’extérieur, je nous pensais à l’abri, mais je rêvais. L’homme s’éleva dans les airs pour nous attraper. On court assez vite pour l’éviter… Loin ! Très loin de ce lieu maudit. 

Je me demande ce qu’était le mieux, la prison ou le manoir ?

Je regarde Liam, essoufflé par notre course, par nos efforts pour rester en vie. 

— C’est qui se fou… 

Liam me regarde d’un air, mêlant peur et colère. Je ne dois pas dire ce genre de chose… Je le comprends assez vite. Je regarde mes bras, un est plus lourd que l’autre. Normal, quand je vois dans l’une de mes mains : un dé, et dans l’autre : une clé à molette. Ne sachant pas quoi faire du dernier, j’allai la jeter, mais Liam me le prit pour la garder. Il ajoute simplement : on n’a pas assez d’outils à la maison. J’hausse des épaules devant la raison de Liam, souris et lance le dé pour connaître notre prochaine mission. 

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Maison 2

Forcer un policier à braver les interdits n’est pas une sinécure. L’ambiance s’est dégradée depuis qu’il s’est fait houspiller par Ruby pas vraiment très zen en ce moment. L’adjointe est à prendre avec des pincettes. J’ai cru comprendre que Chad n’en faisait qu’à sa tête et se mettait souvent en danger sans avertir personne. Autant dire que Ruby a une sainte horreur qu’on la tienne à distance.

Nous devons retourner à pied chercher la voiture de fonction qui est toujours garée devant la mairie. Je lui proposerais bien de prendre ma moto, mais je n’ai pas de deuxième casque et je doute qu’Erick me prête le sien.

Nous arrivons devant le manoir dans un silence pesant. Mais peu à peu Brian semble se détendre. Il visite un peu la propriété et regarde l’intérieur par les fenêtres. Il me dit qu’il est en train de retaper la maison qu’il vient d’acheter. Nous avons rapporté la pancarte que l’on avait subtilisée.

Alors que je le cherche, je retrouve Brian à l’arrière de la maison en expectative devant un outil qui ressemble à une ponceuse à bois. Je vois à ses yeux l’envie et le regret de ne pas posséder un tel objet. Je suppose que ça l’arrangerait bien.

Je sais que je vais encore le faire bondir mais quand il disparait à l’angle du manoir pour revenir vers la voiture, je passe près de l’établi et emprunte la ponceuse. Il peut bien l’emprunter un ou deux jours…

Mauvaise idée… surtout quand Peter rode dans le coin. Je sens son odeur avant de l’entendre grogner. Le loup n’est pas très commode, surtout depuis qu’il va devenir père. Je m’élance bers Brian et la voiture, la ponceuse toujours à la main.

- Mais cela n’en finira jamais avec ces « emprunts » ?!

- Ok ! ….

Je crois qu’il ne démarrera pas si je la garde. Je la pose donc sur un tréteaux en passant et m’engouffre dans la voiture.

- Fonce !

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 3^e maison  
 
 
Le jeu a disparu. Les joueurs aussi. Le chasseur n’est plus là. Il s’est fait dévoré par le jeu. L’horreur. Rien que de m’imaginer être happer… Je n’arrive pas à y penser. Je me remue pour tout oublier et regarde Liam, il semble surpris, mais pas autant que moi. Comme s’il connait bien cela. A-t-il déjà vu un jeu du même genre… Je lui souris et lui demande, pendant que je lance les dés :
 
— Tu dois m’apprendre plein de chose Liam… J’ai envie d’en savoir plus. Pourquoi tu n’as pas été si surpris… Ça reste bizarre, même pour moi… C’était quoi ce jeu ? Pourquoi il a disparu…
 
Après ma phrase, le dé a arrêté de rouler. Il ne bouge plus…. Je n’ose regarder l’endroit où on doit aller pour la suite du jeu. J’ai comme un doute. Liam pousse un soupir… Prison ? Ou… Le manoir ? J’ouvre les yeux, regarde devant moi. Le dé nous renvoi dans l’un des endroits les plus sombre et horrible de la forêt… La demeure des Hale. Je tremble à l’idée de revoir l’un des deux types… Je souffle à mon tour.
 
— Allons-y ! Plus vite ça serait fait, mieux se sera…
 
Je regarde Liam, un sourire sur les lèvres. Pour aller plus vite, et ne pas y rester longtemps, nous nous servions de notre don, même si c’est inutile. La maison n’est pas loin du lac. Elle ne le surplombe pas comme celle de Lydia, et elle n’est pas aussi belle non plus. Mais bon, elle est en construction aussi, c’est normal… Etrangement, je ne sais pas si je pourrai entrer dans une des deux maisons… Tant pis. Mon ami c’est Liam.
 
Nous ne voyons pas le grillage et nous continuons à courir droit devant. La maison n’est pas là. Pourquoi ? On aurait déjà dû la voir ? Et même, on devrait entendre les gens travailler dessus… Avec Derek comme observateur, les ouvriers devraient travailler du matin jusqu’au soir… Ou pas… Je ne le connaissais pas assez pour le juger. Même si de première abord, il faisait peur…
 
— Liam ? Où est la maison ?
 
Nous courrions tellement vite que nous l’avions dépassé… L’horreur. On doit faire demi-tour ! Mais je frisonne. Je m’arrête en un instant sans penser à autre chose… J’hume l’air pour trouver d’om vient l’odeur. Liam lui aussi semble l’avoir repérer. Je repère des voix, assez faible et la suis. Liam est derrière moi. Enfin j’espère, je me suis focalisé sur les autres voix. Puis soudain, elle devient plus clair, plus compréhensible… La voix je ne la connais pas. Elle est masculine, féminine ?
 
— Voilà, personne ne reviendra ici comme ça…
 
Non ! C’est la voix de qui ? Ce n’est pas celle de Derek, enfin je ne crois pas… Soudain, un vieux souvenir me remonte à l’esprit. Ma première sortie dans cette forêt. Ma première rencontre avec Mick… Tiens, je ne l’ai pas revu lui… Il a disparu ? Il est mort ? Faudra que je me renseigne. Et la folle. La fille qui nous avez attaqué… Elle nous a lancé un couteau… C’est elle qui m’a presque coupé le pied. J’espère que ce n’est pas elle…. Bon, je suis un loup maintenant, je ne dois plus la craindre…
 
Liam me bloque soudain, il me retient, me souffle de ne pas bouger. Je baisse les yeux et vois, presque sous mon pied, un piège. Je tiens en équilibre grâce à Liam. Je respire doucement, transpire, et retire mon pied.
 
— Merci Liam !
 
Je pose mon pied, hésite à foncer et lui demande comment on va faire. Au loin, je vois la maison des Hales… On est dans la mouise.
 
— On fait quoi Liam ?
 
 

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Troisième maison  
 
..... ...... ..... ....

Ok ? Je crois bien que je suis en train de me faire le rêve le plus improbable de toute l'histoire de ma courte vie. Ce n'est pas possible autrement. J'ai pas pu réellement voir Peter, Alan et Judy de Jumanji courir vers bous comme des dératés pour lancer le dé et crier le nom du jeu. Ouais, tout ceci n'est qu'un terrible songe. Faire des veilles nocturnes dans la bibliothèque ne me réussi pas.

Je ferme les yeux et me pince le bras, espérant me réveiller en train de baver sur une des tables d'études. Puis je rouvre un oeil pour découvrir que le paysage n'a toujours pas changer. Mince de chez mince. Je souffle un "ce n'est pas possible, c'était un dessin animé" avant de tourner mon regard vers Caracole qui lance le dé. Bien évidemment, celui ci n'a pas compris ce qu'il vient de se dérouler. Heureux soient les ignorants parfois. Parce que tomber sur toute la clique de ton dessin animé favori de ton enfance, celui où tu connais par coeur le nom des personnages, même la musique et les énigmes, ça te fait un sacré choc.

Fort heureusement, on verra plus tard que ce n'était pas le cas, on tombe sur le manoir Hale. Un peu de distraction parmi les ouvriers en plein chantier me remettra d’aplomb. Le coup de la rencontre nez à fusil avec le collectionneur m'a laisser des marques. J'ai cru un instant que ma tête allait finir comme trophée au dessus de sa cheminée, entouré par d'autres têtes décapitées de bestioles les plus bizarres les unes que les autres.

On s'en va donc vite fait, bien fait, coursant comme si l'on avait le diable à nos trousses. J'ai vraiment pas envie de voir s'ils peuvent revenir ici. L'ignorance est parfois le meilleur remède. Toutefois, après que nous quittâmes le lac, tout se déroule très vite. Tout d'abord nous nous sommes perdus sans savoir comment on a réussi cet exploit, puis on a entendu des gens tandis que nous faisons demi-tour. Caracole à presque perdu le contrôle de son loup rien qu'en écoutant le ton de la voix et j'ai du le choper in extremis avant qu'il n’enclenche un piège à loup.

Ok.... Toute cette histoire est vachement bizarre. Vous êtes sûr que je suis toujours pas en train de pioncer dans la bibliothèque comme un bienheureux, ronflant à qui mieux mieux ? Bouh, vous êtes pas sympa. Allez, on a plus qu'à trouver une solution pour rejoindre le manoir sans se faire prendre au piège et perdre une jambe au passage. Quand je dis on, je veux surtout dire moi. Le brun est gentil et tout le tralala mais je suis, sans aucun doute, le pire garnement que la ville n'ait jamais porté avec des idées complètement délurées. Le pire, c'est qu'il me suis dans tout mes délires la bouche en coeur !

J'analyse la situation. Le seul moyen de les esquiver c'est de jouer aux acrobates. C'est pas mon plan favori mais je n'ai trouvé que ce seul moyen pour s'échapper d'ici. J'explique mon plan de secours et nous nous y mettons au travail. Je grimpes sur un arbre le plus proche, ne regardant surtout pas en bas. Puis je bondis sur la prochaine branche en m'accrochant (ou plutôt plantant mes griffes dans l'écorce) pour monter dessus. Je fais plusieurs fois le processus, en hurlant parfois de manière très virile (le premier qui dit le contraire, je lui offre un rendez cous en osmose avec les racines du premier arbre venu).

Quand nous réussissons à sortir du périmètre dangereux, il se peut que je m'exclame de façon hystérique que plus jamais je ne joue aux singes. Les loups et les arbres ne sont vraiment pas fait pour s'entendre. Surtout avec moi. Nous marchâmes donc vers notre destination première quand je vois, brillant à la lueur du soleil, ce foutu dé posé sur la boite aux lettres. Tous ces péripéties pour rien ! Si l'on s'était pas perdu, on aurait pas eu besoin de grimper et d'affronter mon léger vertige. Tout léger hein ! C'est pas comme si j'étais rester accrocher en haut, à pleurer qu'on appelle un pompier pour me sortir de là. J'suis pas un chat moi ! Sur ces pensées, je lance le dé.
 

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Quatrième maison

Awww. Bizarrement, dès qu'on parle menace, ça marche comme sur des roulettes. Je comprends mieux pourquoi Derek menace les gens toute la sainte journée. C'est tellement pratique. Tu donnes des détails sur ce que tu va leurs faire subir s'ils ne coopèrent pas et bam ! T'as ton truc demandé dans la minute suivante. C'est décidé, à partir de maintenant, je ne parlerai plus que cette langue. Le Sourwolfien, c'est trop dément !

Avec un sourire provocateur, je sors de la marie. Allons-y Alonzo ! Sus au manoir Hale. On prends le raccourci par la forêt, la nouvelle autoroute des loups-garous, pour atteindre l'endroit avant que la nuit tombe. Devant les grilles du manoir, personne en vue. Tiens, la famille est de partie ? Surement rentrer chez eux en attendant que le jour se lève. C'est qu'on a mis beaucoup de temps entre la bibliothèque et le chemin jusqu'à la mairie.

On recherche activement le dé au alentour quand je perçois un bruit dans les fourrées. J'appelle mais personne ne réponds. J'invite donc Caracole à venir avec moi s'aventurer plus loin. Là où j'ai entendu le craquement de branche. La lune se lève doucement dans le ciel. Les chouettes hululent; les animaux nocturnes font leur apparition, les loups hurlent, la forêt prends son rythme de nuit. Attendez quoi ?! Des loups ! C'est impossible, il n'y a pas de loup en Californie depuis des années et des années.

Je presse le pas, à la recherche du dé et du bruit quand je remarque que j'ai aussi perdu mon inhalateur. Vous vous demandez surement qu'est ce que je fout avec ça dans mes poches. La réponse est toute simple, je l'ai fauché et je m'en sert en cas de crise d'angoisse. On fait avec les moyens du bord quand on a pas de personne au alentour à embrasser pour stabiliser notre respiration dans ces cas là.

Je signale à Caracole de stopper tout mouvement et de rebrousser chemin. J'ai perdu mon objet médical et il est hors de question que je reparte d'ici sans celui ci. Déjà que je risque de me faire allumé par mes parents s'ils découvrent que je l'ai emprunté à durée indéterminé à l’hôpital, je ne vous dis pas la tête qu'ils feront si j'ai dû en piquer un autre.

Scannant le sol minutieusement, nous retournons à nos pas. Ce qui m'inquiète ce sont que les loups se rapprochent de plus en plus de nous au fur et à mesure que l'heure tourne. Soudain, je remarque une paire de basket devant mes yeux. Des chaussures avec un propriétaire les portant à en croire les jambes que je vois un peu plus haut. Je me relève entièrement et regarde incrédule, le sourire naïf de mon alpha.

Oups ? Je suis dans la merde, j'ai fait quelque chose de mal ? Je crois pas. J'ai juste fait deux trois bricoles sans importance ces derniers jours. Pas de quoi fouetter un chat. Je le salue d'une voix incertaine et lui demande ce qu'il fait ici. Pour tout réponse il me tends mon inhalateur en me demandant si c'est bien le mien. Yeah ! Bénis soit les vrai alpha se baladant dans la forêt la nuit alors que des loups rodent pas loin.

Au moins, je me sens plus en sécurité à ses cotés. Instinct de bêta je suppose. Je le remercie et prends mon objet pour le fourrer dans ma poche ventrale. Si tu retombes par terre mon coco, t'aura de mes nouvelles. Quand il nous demande ce que l'on fait ici à cette heure ci, je lui réponds qu'on était à la recherche de mon matériel et du dé pour continuer la partie. Souriant, il nous indique qu'il l'a bien vu sur le porche du manoir et veux bien nous y conduire.

Je suis soulagé, avec lui à nos cotés, nous n'avons pas trop à craindre des loups. D'ailleurs, je me demande comment lui il a fait la nuit où il s'est fait mordre. Hein ? J'ai parlé à haute voix ? Mince.... Bon tant pis, au moins on aura le droit à une petite histoire durant le chemin !

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 4^e  maison  
 
Je souris, félicite Liam pour son audace. Il est hyper doué. Je saute de joie, le regarde et souris.
 
— T’es trop fort Liam. On court vers la demeure de Derek pour trouver notre dû ? Puis l’hôtel ?
 
Une nouvelle joie s’installe en moi. Je suis hyper heureux. Ah oui, déjà dis ! Liam sourit sous ma remarque. Un sourire provocateur, qui le rendrait encore plus charmant qu’habituellement. Pourquoi le trouvé-je charmant ? Tant pis, je réfléchirais pourquoi après le jeu. Là, ce que je sais, c’est que je me sens bien avec lui, même avec s’il me chahute un peu. Beaucoup même.
 
Peut-être cherche-t-il à ce que je lui résiste ? Que je ne dise pas oui à tout… Que je sois, un peu plus comme lui. Moins sage ?
 
Pendant ma réflexion, je ne me suis pas rendu compte que nous étions arrivé. Non loin de nous, je vois la porte en fer de l’entrée. Sans attendre, ni une ni deux, nous fouillons les alentours.
 
Ce qui est bien, c’est l’heure où nous sommes. Je crois qu’il n’y a personne. Ni loup, ni Derek, ni autre, ni travailleur. On est que nous deux. Une sortie nocturne à la recherche d’un dé.  
 
On cherche quand soudain un bruit attire l’attention de Liam. Un bruit dans les fourrées. Il appelle la personne sans attendre de réponse. Mon ami me fait comprendre qu’il me veut avec lui. Surement pour se sentir en sécurité. Même un loup garou possède ses peurs. La lune peut-être l’une d’entre elle… Je m’approche de Liam, lui montre ma présence. Un craquement de branche se fait entendre… Puis d’autre animaux chantonnent ci et là. Hiboux, insectes… Et un loup hurle à la lune. Un loup garou qui hurle à la mort ? Ou à la lune ?
 
Je n’en sais rien et me tourne vers Liam. Une pointe de peur. Si s’était une meute ? Ou un alpha. Je fis par de ma question à Liam. Il tripote son la poche ventrale de sa veste. Il a perdu quelque chose ? Quoi, je ne sais pas. Mais il me demande de revenir. Je m’approche de lui, m’enquière de savoir ce qui voulait. Il a perdu son inhalateur… Il est malade ? A cette idée, je commence à m’inquiéter. Je le regarde. Pourtant je pensais que les loups ne souffrent d’aucune maladie…
 
— Tu vas bien Liam ? Pourquoi tu dois prendre ce truc ?
 
Je l’aide à le chercher, scan tout autour de moi pour ne pas perdre le moindre détail du sol. Tout, je ne sais pas même pas à quoi ressemble l’objet de Liam. Mais je le cherche… Il en a besoin.
 
Je lève la tête, Liam cherche toujours de son côté, quand je vois un garçon sourire. Liam regarde inquiète la paire de chaussure par terre et lève la tête doucement. Va-t-il lui faire du mal ? Je ne sens rien de maléfique en lui… Pourtant je me rapproche de Liam, je ne le laisserai jamais seul…
 
Plus j’avance et plus je sens un alpha. Comme Cahir. Je ne peux rien faire contre lui. Liam, quand il a levé la tête. Il se sent rassuré. Il sourit même… J’en suis un peu jaloux. Puis je sens un doute en lui… Je ne sais pas pourquoi. Est-ce l’alpha de Liam ?
 
Je m’approche et le salut gentiment. Sans le menacé ni rien d’autre. De toute façon, je ne peux rien contre un alpha…
 
L’alpha lui rend son appareil et je me sens soulagé. Comme cela, Liam ne craint plus rien… Enfin j’espère. Liam se met à parler à son alpha, qui lui demande qui je suis. Il répond mais passe assez vite sur le sujet. Liam parle aussi de notre jeu. Son alpha, Scott, je crois nous montre le chemin.
 
Une fois arrivé sur place, j’aperçois le dé sur le seuil d’entrée. Je vais le chercher en une seconde et le lance sans attendre.
 
— Merci alpha de Liam.
 

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 3

Nous voilà repartis en direction de la forêt et du manoir des Hale. Brian n’est pas vraiment tranquille car il craint de croiser Peter. Je le rassure en lui disant que le loup avait la mémoire d’un poisson rouge.

La conduite sur le chemin boueux qui mène à l’illustre maison me demande de la concentration, surtout que nous sommes deux sur ma monture vert pomme.

Je ne sais pas vraiment ce qu’il faut faire alors nous tournons autour du manoir. Il n’y a rien ni personne. Alors nous nous enfonçons un peu plus dans la forêt. Le soleil joue avec les feuilles des arbres, l’air est doux. Je propose à Brian de faire une boucle et de revenir sur le manoir.

Nous marchons depuis cinq minutes quand un grand clac et une douleur fulgurante me mord le mollet droit. J’ai mis le pied dans un piège à loup. La colère et la douleur me font me transformer partiellement, j’en serre de mes mains griffues les mâchoires d’acier qui rentrent dans ma chair. Cette vulgaire mécanique ne devrait pas me résister, mais je suis obligée de la lâcher. Impossible d’y laisser les mains… Je sens l’odeur du sorbier mêlée à celle de l’aconit. Sous certaines conditions, j’arrive à manipuler le sorbier, mais là avec ce savant mélange me voilà prise au piège comme du vulgaire gibier.

La douleur est atroce, le bas de mon pantalon se teinte de rouge.

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Hôtel ^^
 
Liam tire le dé sans attendre. Et nous tombons une nouvelle fois, sur le manoir… Youpi. Il est bien plus chanceux que moi. Bon, il reste le maitre du dé à lancé. Allez Liam Tu vas vaincre.
 
— Super, on va avoir notre premier hôtel. On va pouvoir louer hyper cher quand les gens vont tomber dessus. Oui, je me suis renseigné sur le jeu quand on était à la bibliothèque.
 
Nous marchions sans attendre vers la demeure des Hale pour trouver ce que l’on voulait : le prochain dé. Les bois de la forêt nous sont maintenant familiers, avec le nombre de fois où nous y sommes allés.
 
— Liam, tentons un truc. On regarde si notre corps à retenu le chemin ? On y va en fermant les yeux ? Allons-y alonsooooooooooo !
 
Je souris à Liam, heureux de ma trouvaille. Je lui montre que je suis comme lui. De temps à autre, cela ne peut pas faire de mal. Je ferme les yeux et avance. Mes oreilles écoutent les oiseaux chanter, le vent souffler. Par inquiétude, je pose mes mains devant moi et avance à tâtons.
 
— J’espère que tu me suis Liam, pour une fois que je propose quelques choses.
 
J’avance, évite les arbres, habitué par mon entrainement. Je réfléchis au chemin, avance doucement vers le lieu puis touche un grillage. Je souris heureux. Je suis arrivé. Je saute partout et vois au loin, un attroupement. Un homme hurle des ordres… A côté de nous, deux tenues, étrangement à notre taille. Je me tourne vers Liam et souris…
 
— Hey, pour ne pas nous faire repérer, on s’habille comme eux et on passe ni vu ni connu.  
 
Je prends la tenue, commence à m’habiller, heureusement que l’on peut le mettre sur nos autres vêtements. Je souris à l’idée. Liam est prêt, mais fait une tête étrange.
 
— t’inquiète, tu restes beau Liam !
 
Je bug à ma phrase et réfléchis à ce que je viens de dire… Je rougis et baisse la tête. Pourquoi j’ai dit cela ? Peut-être que s’était même pas pour cela qu’il s’inquiète ?
 
Nous rentrons à l’intérieur du bâtiment sans se faire voir. On regarde autour de nous à la recherche du dé. Nous marchons un peu partout, sans se séparer pour autant… Si un loup garou revient. Ou pire, les habitants du lieu…
 
Un homme hurle toujours les ordres à ses employés… Je les plains… Se faire crier dessus pour aller plus vite, cela donne plus envie de faire l’inverse.
 
Nous marchons, quand, sous un murmure, je me retourne. Un homme, plus grand que moi. Un loup je crois, au vu de son odeur, nous regarde comme des voleurs… Un sourire malsain sur le visage.
 
— Hey vous deux alors, on se permet de ne pas travailler ? Vous n’avez pas peur de vous faire virer.
— Hein ?
 
Je ne comprends pas ce qu’il dit. Pourquoi nous hurle-t-il dessus alors qu’on ne travaille pas pour lui ? Je baisse la tête puis me souviens de ma tenue. Je souffle…
 
— Quel andouille je fais… Nous ne travaillons pas pour vous euh…
 
Que dois-je lui dire ? Pas envie de retourner en prison pour rien… Euh, réfléchis. Liam aide moi, je suis perdu…
 
Je souffle désespérer.
 
— On cherche un dé… Pour un jeu. Je ne pensais pas qu’on aurait des problèmes… Désolé.
 
Je regarde le type. Je ne connais pas son nom, ni rien de lui. Je ne connais même pas son travail. Il continue à hurler contre nous.
 
— PFF, vous me faites perdre mon précieux temps. Vous croyez quoi ? Je travaille moi… Je suis en retard presque…
 
Je me tais, baisse la tête et bredouille des excuses. Mais il continue… Je ne sais pas quoi faire. J’espère que Liam va trouver.
 
 

Équipe : Bribri et Gros Minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 3eme
La manière dont Mafdet a maitrisé deux hommes plutôt costaud à la fois m’a bien évidement impressionné. Je crois qu’à ce moment-là tous les hommes présents dans le bar ont serré les fesses. Car les cris des deux types nous renvoyaient à une douleur inimaginable, sauf pour un homme...

Elle se moque de mon reflexe quand elle se retourna vers moi et je la maudis d’arriver à me faire rougir si facilement. Je suis persuadé qu’elle a quelqu’un dans sa vie, car il y avait quelques affaires chez elle qui laissent penser à une certaine intimité.

Nous retournons au manoir pour gagner notre troisième maison sur ce terrain. Je crois que les deux jeune croisés au début mènent un train infernal vers la victoire. Ma compagne semble avide de gagner, nous fonçons donc sur sa moto à une vitesse pas vraiment raisonnable.

Le manoir est désert et j’en suis rassurée. Apres avoir faire deux fois le tour, Mafdet m’invite à nous enfoncer dans le bois et de faire une grande boucle pour voir si nous trouvons un indice qui nous permettra de lancer de nouveau notre dé.

Ce qui commence comme une balade agréable en forêt se termine en cauchemar. A peine j’entends le clac métallique caractéristique d’un piège qui se déclenche que j’entends le rugissement de douleur de ma compagne. Deux mâchoires métalliques s’enfoncent dans la chair de son mollet. Je m’approche, mais ses crocs et son regard sauvage me font reculer. Elle a tout de la bête sauvage acculée et ne semble plus me reconnaitre.

Alors qu’elle tente de desserrer le piège, elle retire les mains de celui-ci comme s’il était brulant. Son cri de souffrance me poignarde le cœur.

- Mafdet, je vais regarder ok ?

Elle semble se calmer, alors je m’approche et empoigne à pleine main les deux mâchoires du piège. J’ai l’impression de toucher du fer chauffé à blanc. Je retire vivement mes mains totalement abasourdi.

- Aconit et sorbier… C’est empoisonné. Les être surnaturels ne peuvent pas y poser les mains dessus.

En disant cela, elle me regarde avec insistance.

- Je… je suis un mentaliste... je déplace les particules

L’idée fuse, je me concentre sur le piège, mais l’enduit empoisonné se refuse à m’obéir… Alors je me concentre sur ce qu’il y a dessous, le fer brut. Je me concentre sur le ressort et une petite partie de celui-ci. Je suis moins précis avec les solides, et pas besoin de casser tout le ressort. Une partie suffire.

Mafdet se dégage rapidement et ausculte son mollet. Elle me dit que ça va guérir, mais qu’il faut qu’elle nettoie la plaie pour retirer le poison. Alors qu’elle s’avance pour couper en direction du manoir, je lui barre le chemin et passe devant elle avec un long bâton.

- Vous restez derrière moi et collez vos pas dans les miens.

La précaution n’était pas inutile, je déclenche ainsi pas moins de cinq autres pièges à loups.

Équipe : Bribri et Gros minet
Numéro de la maison en cour d’acquisition : 4

La bibliothèque est vraiment entrée dans la quatrième dimension. Apres Dark Vador, voilà les personnages du livre de cet auteur qui se sont matérialisé, ou du moins qui ont pris vie par l’intermédiaire des auditeurs présents.

Moi-même je me suis laissée infectée par cette frénésie fantastique. Il nous fallut pas mal d’énergie à Brian et moi pour nous extirper de ce délire collectif. Délire qui s’est tout de même bien matérialisé car nous filons sur ma moto, moi avec un arc et des flèches dans le dos et Brian tenant son épée pour qu’elle ne se prenne pas dans la roue arrière de la Kawasaki.

Nous voilà de retour au manoir pour gagner la quatrième maison. Je dois avouer que pour l’instant les dés nous sont favorables. J’espère que cela va continuer car je sens que Brian se lasse un peu de ce jeu où il faut courir un peu partout.

Alors que nous faisons un énième tour autour de la bâtisse en reconstruction, je m’aperçois qu’il me manque quelque chose dans ma poche. En effet mon inhalateur qui me permet de supporter les poil de loup sans devenir un fauve en colère a disparu.

- Brian ? Tu m’aides à chercher mon inhalateur. Il a dû tomber de ma poche. Il est violet.

Nous voilà donc le nez au sol en train de chercher mon précieux remède. C’est vital, car sans lui je les bouffe tous ! Sauf peut-être Chad qui est adorable.

Équipe : Les Télétubbies
Numéro de la maison en cour d’acquisition : Hôtel

Yeah ! Notre premier hôtel ! Ça se fête. Dans ma grande mansuétude, petit dé, je te laisse la vie sauve. Soit reconnaissant envers ton protecteur. Tu as fait un excellent travail. Il faut vraiment que Caracole apprenne à menacer verbalement les objets. C'est le seul langage qu'ils comprennent j'ai l'impression. Bref, nous partons sans plus tarder à la recherche du nouveau dé.

Toutefois, Caracole eut une idée digne de moi. Je crois bien que je déteint sur lui à force de le fréquenter. Ou peut être l'inverse, je ne sais plus trop dans quel sens formuler tout cela à cette heure ci. Ce qui est sur, c'est que j'ai une mauvaise influence sur le bisouloup. Même si la référence au Docteur Who n'est pas mal.

Je regarde en riant, le brun tenter d'avancer les yeux fermés. Avec ma chance, si je tente de faire de même, je suis persuadé à 99% de tomber dans un trou. Les trous et moi dans la forêt, c'est une grande histoire d'amour avec un A majuscule. Pas envie de tenter le diable et espérer d'obtenir ces 1% aujourd'hui.

Caracole se débrouille bien. Vachement bien même. Il ne s'est pris aucun arbre dans la figure ni s'est gamelé sur une racine. Devant l'entrée de la propriété, je distingue des hommes en train de décharger un camion. Oulala, je le sens mal cette affaire. Hors de question que je trempe dans cette magouille. Je ne toucherai même pas du doigt l'un de ses caisses. C'est non. Point final.

J'ai retenu la leçon durant mon déménagement. Les cartons, c'est le mal. Ils sont lourd, encombrant et t'as toujours un truc qui tourne à la catastrophe. Comme par exemple, un oubli ou la disparition d'objets entre temps. Caracole décide de porter des tenues trouvé par là. Non. Je ne porte pas de vêtement ne m'appartenant pas. C'est une question d'hygiène. Puis les livreurs n'ont pas l'air d'être en uniforme de travail. On passera tranquille dans les mailles du filets en gardant nos habits.

Je fais une tête de constipé devant les 'horreurs'' qu'il me force à porter. Heureusement que je suis difficile à convaincre. J'abandonne sans regret la tenue où je l'ai trouvé du bout des doigts. Après ça, j'irai me laver les mains. Je ne sais pas où ce truc à pu traîner avant. On avance jusqu'à l'intérieur du manoir, à la recherche du dernier dé de ces lieux.

Tout à coup, Chad que je distingue cette fois ci sans son amoureux, se plante devant nous et nous reproche de bailler aux corneilles. Hein ?! Mais mais... Il prends Caracole par le collier de sa tenue et l'embarque presque pour décharger le reste du travail. Ok. Paix à ton âme mon pote. Je t'avais prévenu que c'était une mauvaise idée.

L'architecte de ce que j'ai compris, nous gronde dessus pour soit disant faire exprès de retarder le chantier pour je ne sais quel raison. Enfin, quand je dis nous, c'est surtout le brun qui en prends plein la poire. C'est ça d'emprunter des vêtements d'inconnu, il faut assumer derrière. Ça ne va jamais sans conséquences ces choses là.

Bon, laissons le houspiller, il ne fait de mal à personne en attendant. Et non, je ne me venge pas parce que je n'ai pas eu d'idée génial cette fois ci. Je nie tout en bloc. Absolument tout. Je scrute les déménageurs ou bien des ouvriers, je ne sais pas trop, et constate un truc louche. Là, sur le carton ! Le dé tant désiré. Viens voir papa mon bébé.

Je laisse Caracole se débrouiller un peu tout seul, il est assez grand pour se sortir d'ennuis comme cela. Quelques phrase réconfortante et des explications bien formulés et le tour est joué. Moi, j'ai un dé à aller voler. Poser sur une caisse en haut d'une étagère évidemment. Ca aurait été trop beau que je puisse l'atteindre si facilement.

Je me met sur la pointe des pieds pour tenter d'arriver à bonne hauteur en vain. Un gars à du voir mon manège car il s'approche de moi, tends facilement le bras et prends ce que j'essayais d'attraper. Tricheur. C'est normal qu'il l'ai eu du premier coup. Ce mec mesure au moins deux mètres. Bon j’exagère mais il est les 190 centimètres. Il me le donne avec du 'Tiens gamin, ton jouet'.

Je grimace sous l'appellation mais le remercie tout de même. Il serait capable de me percher en haut pour avoir manquer de politesse à son égard. Ayant le dé, je le lance pour connaitre notre prochaine destination. Je regarde le dé dans les yeux, il me regarde dans les yeux. Bref, nous nous regardons dans les yeux. Puis d'une voix froide, je lui promet une multitude de menace de mort s'il nous emmène pas dans un endroit chouette. Et croyez moi, je peux être imaginatif.