Brumes du Passé : Casse pied de service Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : Indéfini
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Brumes du futur : Casse pied de service Meute & Clan : Aucun Âge du personnage : Indéfini
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Sujet: [EVENT] : La mort en sursis Sam 31 Oct 2020 - 9:43
Potin - Menace
Le Corbac se posa sur la branche basse d’un vieux chêne rabougri, tordu par l’âge et le manque d’eau. Le vieil oiseau à l’âge obscur se savait aux premières loges d’une histoire dramatique…
Le Corbac.
PS : le maitre de jeu va se doucher, va falloir attendre la suite
Un corbeau ne croasse pas sans raison.
Mister Jack
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Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Sam 31 Oct 2020 - 10:46
Une nuit dans l'année
En maîtres, ils régneront sur vos cauchemars
Il a pris cette route secondaire plus pour faire plaisir à sa vieille voisine qui affirme avoir vu une forme spectrale traverser juste devant le capot de sa vieille Oldsmobile. S’il est vrai que ce genre de témoignage peut être pris au sérieux par Noah Stilinski, il met cependant en doute la santé mentale de la brave dame qui présente des signes évidents de troubles d’Alzheimer. Nonobstant, le voilà sur cette route où il est difficile de se croiser, à l’heure de sa pause déjeuner. Peu de monde l’emprunte, préférant la nationale plus large, plus directe, moins oppressante que ce ruban de bitume cerné par une forêt dense.
Le shérif se gare sur le bas-côté, à l’endroit indiqué par sa voisine. C’est en sortant qu’il se rend compte qu’il fait sombre. Les phares de sa voiture de patrouille se sont allumés tous seuls, influencés par le capteur de luminosité qui affirme que l’on se rapproche de la nuit, plus que de midi. Un peu contrarié, Noah attrape son sandwich posé sur le tableau de bord et fait quelques pas sur la route déserte en mordant allégrement dans le pain qui cache du rôti de viande bien juteux.
Un regard vers les murs végétaux de part et d’autre de la route renforce sa conviction que sa voisine a rêvé. Difficile de passer à moins d’être un sanglier trapu et au cuir épais pour traverser cette muraille d’arbrisseaux et de ronces. Le shérif inspire et expire à fond. À défaut de spectre, cette virée l’aura sorti du poste de police et des tracas quotidiens que sont de gérer une cinquantaine de bonshommes avec parfois des caractères bien trempés.
Alors qu’il se lèche les doigts du jus de viande qui a débordé, un bruit feutré le fait se retourner. Le cœur du shérif manque de s’arrêter. Devant lui, une silhouette tristement connue : Jack la citrouille.
- Bien le bonjour, Shérif ! Ou ne devrais-je pas plutôt vous dire adieu ?
Le shérif n’a pas le temps de lui demander ce que cela signifie que Jack disparaît aussitôt. La mort dans l‘âme, Noah se penche à la fenêtre ouverte de sa voiture et attrape sa radio. Il va devoir mettre ses hommes en alerte sans pouvoir, pour la plupart, leur donner le motif réel de cette urgence.
- Allo, le central ! Ici Stilinski. À partir de maintenant, la ville passe en état d’alerte maximal. Il faut… Le type à tête de citrouille est revenu. Je répète, le...
Distrait par cette macabre apparition et le message qu’il est en train de donner, il n’entend pas la silhouette sombre se glisser dans son dos et quand sa tête vibre sous un choc violent, il s’effondre sans avoir eu le temps de voir son agresseur.
Lorsqu'il reprend connaissance, il a le visage contre le sol et quelque chose le tire par les pieds. Il se contorsionne pour voir qui c'est et se met à hurler. Noah griffe la terre, tente de se cramponner à quelque chose, en vain. L’ennemi qui le traîne impose une violente torsion à son pied, brisant sa cheville d’un coup sec. La douleur abominable le fait sombrer dans le néant. Son dernier regard est pour les arbres dont les feuilles aux couleurs de l’automne se désagrègent et tombent en une pluie de cendre cotonneuse.
Il n'avait pas remarqué que la nature tombait en poussière...
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Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Sam 31 Oct 2020 - 10:50
The Dread Doctor...
“RƎUSSITƎ „
◙
- Viens, dit le généticien.
Trois hommes marchent dans les couloirs de la station d’épuration. Leur pas est lourd. Leurs longs manteaux rigides accompagnent leurs mouvements, accentuant cet effet d’automates. Le temps passe différemment à leur passage. Question de fréquence. Ils ont appelé la bête. Pas avec la voix ni un sifflet. Avec un son étrange qu’une oreille humaine perçoit comme une vibration stridente qui perturbe les sens.
Ils ont violé les lois de la physique. Ils ont profané celle du surnaturel. Ils ont réussi. Ils sont de retour. Revenus de l’antre de la mort.
Dans l’un des couloirs sombres, ils se tiennent devant l’inscription du Damnatio Memoriae. Le rappel du sort jeté il y a des siècles.
- La bête s’est souvenue de son nom, affirme l'un d'eux. - Elle aussi est ressortie de son tombeau , ponctue le généticien. - Le voilà, le monstre, termine le chirurgien.
La bête, immense, les yeux comme deux nébuleuses blanches apparaît au bout du couloir. Elle éclipse la lumière, mais ça les doctors s'en moquent. Le monstre grogne, avance et s'arrête devant l’inscription qu'elle regarde longuement. Les doctors s'enfoncent à nouveau dans les couloirs et stoppent devant l’Ouroboros. Le généticien actionne le mécanisme, ils entrent dans le laboratoire de l'horreur. L'odeur est nauséabonde, mais ne les dérange pas. La lumière est pisseuse, mais ils en ont cure. Dans une cuve aux paroirs de verre, baigne une chose informe. Une nouvelle expérience ? Le monstre ultime ?
Quelques manipulations, une seringue d'acier et de verre extrait un sérum verdâtre et saumâtre du cou de la bête. L'aiguille se plante ensuite dans un des tuyaux qui relient la cuve a des installations glauques.
***
La bête se transforme, perd en taille et en volume. Sébastien Valet regarde ses mains et fait quelques pas. Son visage exprime une neutralité totale, comme sans âme, puis un sourire éclaire ses lèvres.
- Il semble qu’ils aient un nouvel ennemi. La lune se couchera rouge.
L’ancien hobereau français se tourne vers ses trois amis. Leur visage est caché par des masques étanches comme leur peau par des manteaux de cuir ajusté. Tout cela pour retenir leurs chairs putréfiées.
***
Ils ressortent du laboratoire et des égouts nauséabonds.
Jordan Parrish
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Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Sam 31 Oct 2020 - 11:00
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La mort en sursis
Jordan réécoute le message du shérif. La pauvre Betty bégayait trop pour que ses dires soient compréhensibles. Betty doit être plus vieille que la machine à café qui offre son goudron quotidien à toute la brigade. Elle a connu le prédécesseur de Noah Stilinski. Elle a compris le danger qui guette Beacon Hills, mais elle est si inquiète pour son patron qu’elle n’a pu que désigner au deputy Parrish la console qui gère les enregistrements automatiques de tous les appels radio.
« - Allo, le central ! Ici Stilinski. À partir de maintenant, la ville passe en état d’alerte maximal. Il faut… Le type à tête de citrouille est revenu. Je répète, le... »
Quatre fois, que Jordan écoute le message brusquement interrompu. Le Hellhound tente de percevoir le fond sonore derrière le message pour avoir une idée de ce qui aurait pu interrompre ainsi le shérif.
- J’y vais.
***
La route sinueuse serpente entre les haies vertigineuses des pins douglas. Le traqueur GPS de la voiture de patrouille du shérif donne une position à un kilomètre plus au nord. Jordan freine lentement dès qu’il l’aperçoit. Il roule au ralenti, observant les alentours. Quand il se gare derrière la voiture de Stilinski et ouvre sa portière, il est choqué par le silence. L’odeur est étrange et n’a rien à voir aux senteurs boisées habituelles. Cela sent l’enfermer, comme s’il venait d’ouvrir une pièce fermée depuis des années.
C’est en contournant le véhicule tout terrain de son patron qu’il constate les dégâts dans la végétation. C’est comme une lèpre qui s’étend en longues ramifications. Sa part de chien des enfers se cabre dans son cœur. Le phénomène n’a rien de naturel et fait appel à des forces obscures. Jordan a déjà vu un tel spectacle, ou plutôt son hôte, celui qui s’enflamme sans le brûler.
Il existe certains coins reculés aux enfers où la nature tombe en cendres comme ici, sans qu’aucun feu n’en soit l’origine. C’est une sorte de mort grise, une mort lente, où retourner à l’état de poussière n’est pas un vain mot.
Un corbeau croasse sur une haute branche. Jordan sursaute. Il n’aime pas ce genre d’animal annonciateur de malheurs.
L’adjoint du shérif poursuit son investigation et fait le tour de la voiture abandonnée et découvre deux indices : un morceau de courge flétrie et nauséabonde et des traces parallèles sur le sol. Quelque chose ou quelqu’un semble avoir griffé le sol sur plusieurs mètres. Il sort son arme et suit la piste qui s’enfonce dans la forêt. À vingt mètres de la route, un objet brillant attire son regard parmi les feuilles mortes : l’insigne du shérif Stilinski. Le ventre de Jordan se noue d’inquiétudes. Il suit la piste sur une cinquantaine de mètres. À l’odeur de Stilinski se mêle une autre plus diaphane, un parfum subtil et agréable. Puis la piste s’arrête nette : plus de branches cassées, plus de traces au sol, plus d’odeur. Le néant.
Jordan retourne à sa voiture en courant pour donner l’alerte et confirmer que le shérif s’est fait enlever. Sur le chemin du retour, il entraperçoit une ombre furtive se glisser entre les troncs. Il pile et sort de sa voiture. Mais il n’y a plus rien, juste le silence et la nature qui se désagrège doucement. Il neige des flocons gris.
Arrivé au poste de police, il prend le commandement et ordonne des battues dans la forêt. Le périmètre est immense, il n’y a pas assez de policiers. De plus, il ne peut pas dégarnir la ville de ses forces de l’ordre. Alors, Jordan décide d’enrôler une partie de la population, ceux qui savent pour le surnaturel. Ou ceux qui ont déjà subi les facéties souvent mortelles de Mister Jack.
Après un rapide topo fait devant le poste de police, il conduit tout le monde sur la petite route, là où la voiture de patrouille du shérif a été abandonnée.
- On ratisse à partir de l'endroit où les traces de lutte disparaissent. Ne vous perdez pas de vue. Restez vigilant. Criez au moindre problème.
Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Sam 31 Oct 2020 - 11:00
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Mister Jack
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Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Sam 31 Oct 2020 - 11:25
Une nuit dans l'année
En maîtres, ils régneront sur vos cauchemars
C'est à vous maintenant !
Jordan vous a contacté de la manière qui vous plaît (ou pas). Vous voilà devant le poste de police, les gens de bonne volonté sont là pour aider à retrouver le shérif.
Vous pouvez créer des PNJ, genre un commerçant que vous connaissez, un voisin, etc., qui participe aux recherches avec vous, que vous pourrez blâmer au moindre pépin, accuser, tuer (gaffe aux points de vie )...
Rappel des éléments que vous avez eus plus haut et quelques précisions : • Mister Jack est de retour. Ceux qui le connaissent vont mouiller leur froc, ceux qui ne le connaissent pas vont se faire expliquer le danger létal qu'est la tête de citrouille par les autres. • Le shérif s'est fait enlever. Il y a des traces de luttes qui s'évanouissent sans autres explications. • Une silhouette sombre rôde dans la forêt. • Ceux dotés de sens surnaturels sentent la présence d'un danger surnaturel indéfinissable. • Vous remarquez qu'autour de vous la nature tombe lentement en poussière. L'air de la ville est peu à peu envahi de sorte de flocon de cendres. • Les odeurs disparaissent. Vous vous en rendez compte, mais pas tous au même instant suivant la sensibilité et le caractère de vos personnages. • Le ciel devient gris, la lumière terne comme dans un éternel crépuscule. • Les montres, pendules se mettent à retarder (à s'apercevoir en court d'event pour que le retard soit notable)
► Vous participez à une battue dans la forêt. Vous pouvez vous regrouper, ou rester solo (pas trop loin des autres). Vous avancez plus ou moins en ligne ordonnée dans la zone où le shérif a disparu. ►Jouez un à trois tours suivant vos connivences avec ceux présents devant le poste de police. Vous saurez bien assez tôt ce qu'il se passe ensuite.
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Tobias Rapier
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Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Sam 31 Oct 2020 - 14:43
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La mort en sursis
-Je meurs de chaud avec cette horreur sur le crâne.
La perruque qu'il n'a su supporter qu'une petite heure s'écrase sur le zinc, puis vient le tour de la coiffe en résille brune qui couvrait jusque là le crâne du sinistre professeur. Il soupire, n'en peut plus de cette sueur qui dégouline le long de sa nuque. Lui qui a passé tant de temps à se préparer avec l'aide de sa sœur regrette amèrement son choix de costume pour ce jour de fête. La dernière fois qu'il s'est prêté à ce petit jeu de l'horreur remonte à exactement vingt ans. Même tenue dénudée, même choix de rôle. Un chef d'œuvre du film d'épouvante, une des bases de la science fiction. Du pré-Star Wars. Le Rocky Horror est souvent sous estimé par les amoureux du genre. Une belle bourde, pire même une erreur de débutant. À ses yeux rien n'a jamais su égaler Tim Curry campant le rôle du grand, flamboyant et parfois angoissant Frank N. Furter.
L'anglais sourit derrière son verre d'ambre liquide, ses lèvres laissant une marque rouge sang tenace derrière son passage. Il n'a jamais aimé l'approximation. Ses chaussures lui font un mal de chien, ses cuisses laissées libres de vêtements sont des proies de luxe pour la fraîcheur de cet automne qui vient à peine de débuter. Alessandro lui sourit, n'a pas cherché à dissimuler son amusement quand il a vu son ami débarquer dans son bar, un tel accoutrement porté avec fierté et dignité. Un drag queen de plus de deux mètres, cela fait tourner les têtes. Même un jour d'halloween. On a voulu faire des photos avec lui, évidemment il a refusé mais certaines personnes ne se sont pourtant pas gênées pour donner un peu plus de réalité à ce désir. Entrer dans le bar a été une véritable délivrance, encore plus qu'à l'accoutumée. Il n'est pas le seul à être venu costumé pour ce jour de fête, et même si cette apparence dénote avec l'image qu'il montre quotidiennement les gens ont généralement choisit de garder leur avis pour eux.
-Mon chou ? Je peux t'appeler comme ça aujourd'hui ?
Les lèvres de l'anglais se lèvent vers le ciel, un semblant de sourire pour répondre à celui plein de vie de Jessie qui passe près de lui pour récupérer une commande. Derrière le bar, Alessandro s'affaire car qui dit jour de fête dit aussi grosse recette pour le Pink Print. Tobias laisse s'installer un léger silence puis enfin répond à la jeune femme qui le regarde d'un drôle d'air. Entre amusement et surprise, cette dernière n'a visiblement toujours pas fait son choix.
-Exceptionnellement. Ma tenue donne des envies de familiarité aux gens qui m'entourent aujourd'hui... Et une fois n'est pas coutume, mes talons sont plus hauts que les tiens. -Tu vas te tordre une cheville. -J'espère bien que non. Cela fait une semaine que je m'entraine en défilant sous le regard amusé d'Alice.
La serveuse ne s'attarde pas plus longtemps, file dans le bar avec son plateau une nouvelle fois plein. Avec des gestes qui sont ceux de l'habitude, la jeune femme zig-zag entre les tables pour enfin passer de son point A à son point B. Sur le plateau rien n'a bougé. Dans les verres aucun liquide tremble alors que Tobias le sait, ce numéro d'équilibrisme constant n'a rien de simple. Il laisse glisser une main le long de ses bas, vérifie inconsciemment la bonne tenue de son porte-jarretelle. Flamboyant et super-gay, c'est ainsi que Jasmine l'a décrit quand il a quitté le salon de tatouage de cette dernière. Tout cet accoutrement est inconfortable, son sous-vêtement doublé lui scie l'entrejambe et compresse un peu trop durement son service trois pièces. Il peine à respirer sereinement ainsi engoncé dans sa guêpière, ses faux cils pèsent sur ses paupières.
Aujourd'hui il plaint les femmes. Les hommes aussi, ceux qui aiment se montrer dans ce genre de tenue. Le professeur en est à passer une main dans ses cheveux mouillés de sueur quand la porte du bar s'ouvre une fois de plus. Il ne tourne pas la tête immédiatement, ronchonne simplement après cette fraîcheur qui ne devrait jamais aller de paire avec la Californie connue pour être continuellement bordée de soleil.
Ce qui lui fait lever la tête, c'est un bras qui passe sous son regard sombre. Cet uniforme couleur crasse, il le connaît bien. Il a tiré une balle sur un homme vêtu de la même manière il y a dix jours de cela. Le flic s'agite, trop pour le bien de tous. Interpelle Alessandro qui perd bien vite la grimace qui venait de trouver une place de choix sur son visage. Spectateur de l'impensable, le professeur peine à réagir quand son ami lui fait comprendre qu'il doit suivre le mouvement. Un flic sans mandat, un homme de loi qui fait agir l'italien à sa guise. Normalement plus ennemi qu'ami. L'anglais vide son verre d'une traite et fait subir le même sort à celui de son trop proche voisin. Il serait fou de refuser de s'offrir une dose de courage aujourd'hui, quelque soit la forme prise par ce dernier.
En deux minutes il est dehors, suit son ami tandis que le flic lui est déjà reparti. Tobias tire une sinistre tronche, rien ne changeant réellement sur ce point. Ils passent près de sa voiture sans s'attarder auprès de celle-ci. En catimini le tueur récupère de quoi s'armer au fond de sa boîte à gants avant d'allonger le pas pour vite rejoindre le loup qui vient de céder la direction de son bar à un de ses fidèles employés pour quelques heures.
Un danger se prépare, pire même il est déjà en place, ne reste plus qu'aux forces du bien le temps de se réunir pour parvenir à s'allier pour lutter contre la mort qui a bien choisi son jour pour frapper. Tout cela ressemble à une mauvaise blague. Une fois installé, l'anglais questionne.
-On va vers la mort. Ça je suis d'accord. Mais depuis quand faisons nous parti des gens que les flics appellent à la rescousse pour ce genre de chose ? Je n'avais pas prévu de passer du mauvais côté de la loi aujourd'hui. Ni même dans un futur lointain.
Dernière édition par Tobias Rapier le Sam 31 Oct 2020 - 16:44, édité 1 fois
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Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Sam 31 Oct 2020 - 14:43
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Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Sam 31 Oct 2020 - 18:24
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La mort en sursis
Le 31 octobre est un jour particulièrement juteux pour les recettes. Je me suis levé à l’aube pour ressortir du stock les cartons d’accessoires et décorer le Pink. Côté-bar, Jerry a prévu des cocktails avec des effets de fumée et sanguinolents. Charlie a mis ses talents à la confection d’antipasti sur le thème. J’avais fait un peu de pub et victime de mon succès, le bar est plein alors que midi vient à peine de passer.
J’ai failli avaler mes crocs – je me suis déguisé en Dracula, chose aisée puisque mon seul réel accessoire est la cape noire doublée de rouge qui balaye l’air derrière moi – quand Tobias est entré perché sur des talons, fardé comme une licorne arc-en-ciel. J’aime l’audace de mio amico. L’Anglais toujours tiré à quatre épingles dans des costumes de bonne coupe me surprend avec cet accoutrement pire que licencieux. Il ne laisse personne indifférent et s’attire quelques coups de sifflet d’habitués qui le connaissent pour sa sobriété (vestimentaire).
- Tu prends le risque que je vienne te peloter avant de boire ton sang dans ton cou gracile. Mia bella donna.
J’aimerais pouvoir échanger plus longuement si Jessie ne venait pas d’aboyer une commande. À l’intention du professeur, j’entortille lascivement ma langue autour d’un de mes crocs que j’ai laissés sortir pour l’occasion, et m’atèle à préparer le plateau de ma serveuse. Jerry s’occupe des cocktails qui demandent du savoir-faire et du temps, je fais tout le reste. Pour l’occasion, j’ai recruté deux extra qui pourront seconder Jerry, car je ne compte pas rester derrière le bar toute la journée.
-Mon chou ? Je peux t'appeler comme ça aujourd'hui ? -Exceptionnellement. Ma tenue donne des envies de familiarité aux gens qui m'entourent aujourd'hui... Et une fois n'est pas coutume, mes talons sont plus hauts que les tiens. -Tu vas te tordre une cheville. -J'espère bien que non. Cela fait une semaine que je m'entraîne en défilant sous le regard amusé d'Alice.
Je souris à l’écoute de ce que Tobias échange avec Jessie. Je pose le dernier verre et une bouteille de tabasco et fais signe à Jessie qu’elle peut envoyer. Quand la porte s’ouvre, je prends une aura monstrueuse en pleine face. Dans la surprise, je laisse échapper un éclair bleuté dans mes prunelles : Jordan Parrish !
L’adjoint n’est plus client du Pink depuis qu’il a viré O’Conner de sa vie. Je me rappelle de cette fameuse journée, nous nous étions battus contre un monstre de près de trois mètres : la bête du Gévaudan. J’avais failli y rester, moi le gangster sauvant la ville et ses honnêtes citoyens. Je m’étais battu pour Therencio. Sa présence ici n’augure rien de bon. Et c’est le cas, en trois phrases il parvient à me faire pâlir. Il ne viendrait pas me demander de l’aide si le danger n’était pas conséquent au point de m’affecter moi. Je me moque bien des gens de la ville, mais c’est tout de même un endroit où je construis ma vie. Son devenir m’importe donc.
- J’arrive !
Je pose ce que je tiens à la main, crie à Jerry qu’ils vont devoir se démerder seuls. J’espère être de retour pour le coup de feu de la soirée. Je lance un regard à Tobias. Je lui montre la porte, il n’hésite pas et siffle son verre et me suit dehors. Il s’arrête quelques secondes à sa voiture pour prendre ses joujoux avant de s’installer sur le siège passager de ma sportive italienne.
- On va vers la mort. Ça je suis d'accord. Mais depuis quand faisons-nous partie des gens que les flics appellent à la rescousse pour ce genre de chose ? Je n'avais pas prévu de passer du mauvais côté de la loi aujourd'hui. Ni même dans un futur lointain. - Quand ils ne suffisent plus à stopper ce qui risque de nous massacrer. Tu vas devoir mettre de côté tout ce que tu connais sur le surnaturel. Là…
Je fais un rapide signe de croix.
- On est sur une créature qui a les pouvoirs d’un dieu. Autant te dire que s’il décide que tes balles se transforment en boules de cotillon, tes balles seront des boules de cotillon. Le shérif a disparu après l’avoir croisé. Tu vas rire, mais cette entité apparaît le jour d’Halloween. Elle se fait appeler Mister Jack, sa tête est une… citrouille. Lui tirer dessus ne sert à rien. Généralement tu t’en sors si tu résous ses énigmes. Le souci, c’est qu’il a tendance à déchaîner l’enfer sur toi en même temps. Ça déconcentre…
Bel euphémisme.
(…)
Devant le poste de police, il y a d’autres personnes. J’appelle Ryan et lui demande de venir avec deux de nos hommes. Il ne s’agit pas de baisser la garde quand on me fait regarder ailleurs. Mais un peu d’aide armée ne va pas être du luxe.
Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Sam 31 Oct 2020 - 18:24
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Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Sam 31 Oct 2020 - 19:28
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La mort en sursis
Mon regard noir balaie l’appartement des Turner une nouvelle fois, même si cette fois-ci, le travail scolaire n’est pas le sujet adéquat : pas de livre, pas de révision. L’amusement est à l’honneur aujourd’hui et rien d’autre. Pendant la journée, le meilleur ami de Will avait permis à sa fille de faire une petite fête, mais avait imposé une petite condition : surveiller Troy et ne pas faire de folie. N’étant jamais allé à une fête, je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Avec Jo, on termine de préparer les amuse-bouche, que Troy s’amuse à piocher, une fois qu’on faisait autre chose, jusqu’à ce que Jo l’interdise d’approcher la table. Je souris devant la fratrie dont j’ai été privé durant un long moment, mais avec Will, maintenant, je le retrouve petit à petit. Il m’offre une famille qu’on m’avait, par deux fois, enlevée et j’espérais la garder.
Puis, d’une secousse de la tête, j’évacue le malheur qui commence à s’installer et la sensation de mal être qui vient avec. Ce n’est plus le temps de cela. Aujourd’hui, c’est l’heure de la fête et je m’étais déguisé pour l’occasion. Une simple tenue sans trop de farfelus. J’ai opté pour un déguisement de cowboy. Une tenue que j’ai trouvée dans un magasin de la ville… Un bruit attire mon attention. Ma tête pivote et sans attendre, j’observe la table. Troy qui revient à la charge. Je ne dis rien quand une énième fois, Troy se glisse et chipe de la bouffe. Je ne peux m’empêcher de sourire, surtout quand je vois Jo souffler en voyant que son frère ne l’écoute pas. Le gamin est totalement excité par la journée et la pêche au bonbon…
Un nouveau frisson fit se hérisser mes poils, comme si on me menaçait, mais je suis chez des amis. Je ne crains rien. Une nouvelle fois, j’évacue cette sensation d’un mouvement de tête.
— Qu’est-ce qui t’arrive ? demanda Jo. — Rien de grave. Des souvenirs.
Le premier invité entre alors dans l’appartement. Un ami de Jo, vu que les miens ne sont plus ici, ou il ne donne plus de nouvelle. Seul Stiles a gardé le contact, Therence, avec sa famille, me parle de temps à autre, mais la plupart du temps, c’est moi qui débute la conversation. L’adolescent entre et nous salut.
— Bah, c’est dégoûtant… informe Troy après avoir pioché dans une assiette de chips.
Je lève un sourcil et m’approche du plat. Troy a pris beaucoup de chips et n’a jamais rien dit contre la nourriture. Pourquoi s’en plaint-il que maintenant ? J’en goûte un, suivi par Jo et grimace. Cela a un goût… Non cela n’a plus de goût, ou un goût que je n’ai jamais mangé de ma vie. Même mes sens lupins s’affolent.
— Le vendeur t’a donné des chips rances, je crois. — Ah non, pas aujourd’hui. C’est la fête et il doit y avoir de la nourriture.
Troy s’amuse de l’inquiétude de sa sœur sur la nourriture.
— Il y a d’autres paquets non ouverts, informe Troy en secouant la tête. — Et au pire, c’est Halloween, le moment des farces… les farfadets sont venus changer le goût de la nourriture.
Je grimace à mon tour. La blague n’a pas fait rire Jo, mais Troy trouve l’idée marrante.
— Il faut partir à la recherche des farfadets voleurs de goûts.
Je souris, me demandant s’il désire vraiment partir à leur recherche ou s’il répond à ma blague. J’en rigole, Jo, elle lève un sourcil. L’air totalement désespéré.
— Je vais mettre un peu de musique… indique Jo.
La musique doucement embrase toute la maison. Une ambiance Halloween s’installe. Avec Jo, vu qu’on ne peut voir de film trop effrayant en présence de son frère, on avait décidé de faire une petite partie d’escape game avec deux / trois amis. Nous étions les maîtres du jeu. Troy et nos amis jouent les joueurs. Des objets qui importaient aux joueurs ont disparu, et ils leur restent que jusqu’à la fin de la soirée (le départ de Troy pour aller chercher les bonbons) pour découvrir qui les avait volés. Sinon, ils seraient perdus à jamais.
Le jeu débute. Les informations sont offertes au compte goûte. Nos amis cherchent, s’amusent (enfin, on l’espère). En tout, nous sommes sept personnes. Un réveille, dans la cuisine dévore les secondes qui passent. Le temps s’écoule, puis les heures… Quand la dernière heure résonne. Un bruit fait sursauter tout le monde. Une porte qui vient de s’ouvrir. Une voix s’élève. Dick. Jo semble mécontent de voir son père rentrer si tôt, mais se retient de dire quoi que se soit quand elle voit la tête de son père.
— Caracole. J'ai besoin de toi. Jo garde Troy et soyez sage, termine-t-il en regardant surtout les amis de Jo.
Je le regarde d’un air étrange, mais ne discute pas sa demande. Je le rejoins juste après avoir laissé Jo avec Troy et les autres élèves.
— Que se passe-t-il ?
On descend les escaliers ; j’écoute Dick et m’inquiète… Il ne dit rien et attend qu’on soit hors du bâtiment. Dehors, le temps semble se rafraîchir, étrange ici où la chaleur a tendance à vaincre la fraîcheur… Dans la voiture j’attends une explication.
Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Sam 31 Oct 2020 - 23:43
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La mort en sursis
Je raccroche. Jordan a été bref, mais il n’a eu qu’un nom à prononcer pour que je comprenne la gravité du problème. Il veut de l’aide pour retrouver son patron. Je reste pessimiste sur le sort du vieux Stilinski. Il n’a plus l’âge pour ces conneries. Cependant, je respecte l’homme de loi, il en a fait bien plus pour cette vie que d’autres, plus adulés ou récompensés. Je comprends aussi que ce n’est pas forcément qu’une puissance de frappe en plus que Jordan veut à ses côtés, mais une cervelle pour déjouer les coups tordus de Jack.
Ce qui m’inquiète surtout, c’est que s’il en est à demander de l’aide aux civils, c’est que les flics sont débordés. Je pense immédiatement à Dick. Avant de grimper sur ma Kawa, je lui envoie un message :
« Jordan m’a contacté pour être en renfort. Je vais au poste de police pour l’organisation des recherches. Essaie d’être dans le même groupe que moi. Je connais la menace : c’est du lourd ».
Je ne sais pas si c’est l’inquiétude qui me joue des tours, mais je trouve la luminosité bien faible pour un milieu de journée et que dans son ensemble la végétation fait triste mine.
*
Sur le parking du poste de police, je retrouve des gens que je connais plus ou moins : ceux au courant pour le surnaturel en grande majorité. Je cherche Dick du regard, ne le trouve pas. Par contre, je cligne des yeux plusieurs fois en observant la grande gigue qui trône à côté du patron du bar le Pink Print.
- Non ! Sérieux !
L’espace d’un moment, j’oublie la tragédie qui nous réunit et me glisse à côté de mon collègue de littérature. Presque ex-collègue, vu que s’il a définitivement quitté le lycée, je donne quelques cours sur le campus. Pas assez pour que nous nous croisions fréquemment. J’ai l’impression que cet état de fait l’arrange.
- J’ai cru comprendre qu’on allait chercher dans les bois. Vous comptez vous planter là-bas et prendre racine, Tobias ? Avec votre taille, vous allez faire concurrence aux chênes centenaires. Ou aux sapins de Noël, si cette variété poussait en Californie.
Je fanfaronne, mais je suis inquiète. Dick ne m’a pas répondu.
Dernière édition par Mafdet Mahes le Lun 2 Nov 2020 - 20:28, édité 1 fois
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Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Sam 31 Oct 2020 - 23:43
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Alex Cormier
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Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Dim 1 Nov 2020 - 0:27
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La mort en sursis
Alors que Betsy l’attendait sagement dans la rue, Alex grimpait les escaliers menant vers l’appartement de son ex. Charlie avait insisté pour qu’ils se rendent à la fête d’Halloween du Pink et Alex avait accepté à reculons, en admettant qu’il devrait effectivement faire ce genre d’efforts si il voulait établir une relation de confiance et de respect mutuel avec le mafieux. Une fête en pleine journée! Pfft! Heureusement que Halloween était un samedi…
Jenny n’avait pas sitôt ouvert la porte qu’elle soupira en le dévisageant, visiblement loin d’être impressionnée par le déguisement du laborantin. Pourtant, il y avait mis des efforts!
Alex avait déniché, à la friperie, une chemise bleu pâle, un pantalon noir et une insigne de shérif au look Western. Le tout, agrémenté d’une casquette de police, d’un ceinturon et, l’élément crucial, d’un badge rectangulaire sur lequel il avait collé un papier marqué "O’Conner". Il avait fait exprès de ne pas choisir de couleurs trop similaires au kaki de l’uniforme de Beacon Hills, pour éviter toute ambiguité. Jenny ne semblait pas convaincue par le costume, même lorsqu’il eut indiqué le nom qu’il portait pour la soirée.
- Je suis en policier sexy! C’est excellent, tire pas cette tête. En plus d’être drôle, c’est un commentaire sur la société!
Et tous ces costumes féminins de trucs sexy; des infirmières aux démons. Dans l'esprit du canadien, à tout le moins...
Jenny souligna le fait que Charlie et son patron risquaient de ne pas apprécier son attirail, et le biochimiste se contenta de hausser les épaules : ils devraient faire avec.
- C’est que pour rire, de toute façon. T’es prête ?
- Non, et toi non plus. Viens ici, que je te maquille.
- Quoi? Mais j’ai pas besoin de ressembler à Brian. L’idée est si nébuleuse que ça?
L’idée était très claire, merci. Toutefois, Jenny jugeait que l’Halloween n’était pas une occasion de faire drôle, mais de faire peur. Aussi, le força-t-elle à rester en place pendant qu’elle lui faisait rapidement un maquillage de zombie.
- Tu réalises qu’un policier zombie sexy, ça n’a aucun sens ?
Réponse affirmative, et elle conseilla à Alex d’arracher le nom de Brian, pour préserver son anonymat un minimum. Le laborantin dut avouer que l’argument tenait la route et obtempéra, laissant voire une plaque métallique vierge sur la poitrine de sa chemise. Un peu de maquillage et elle semblait simplement aspergée de sang.
- Et là, ils vont se moquer de moi ou dire que je les ai trahi à faire une fixette sur les flics. Je fais une fixette sur un seul! s’inquiéta le druide en observant le résultat dans le miroir. Richard aussi était sympa, mais Alex ne faisait pas une fixette sur le canadien. L’idée lui tira une grimace, alors que derrière lui la version féminine du monstre de Frankenstein lui faisait signe qu’il était l’heure. Ce n’était peut-être qu’un contrat d’un jour, mais elle était ponctuelle et, comme Charlie s’était porté garant de la serveuse, elle désirait lui faire honneur. Ils se rendraient au Pink à pied : c’était plus sécuritaire si Alex avait besoin de beaucoup de courage.
Le duo avait presque parcouru la moitié de la distance les séparant du bar lorsque le portable d’Alex sonna. Le numéro lui était inconnu, mais la fonction de reconnaissance de l’émetteur lui inscrivit "BHPD" en identifiant. Curieux, Alex répondit aussitôt. Tant pis si c’était un canular ou de la fraude. Ça n’en était pas. L’adjoint Parrish n’eut pas sitôt le temps de terminer de se présenter qu’Alex lui avait raccroché au nez. Il fulminait presque autant qu’il avait déjà vu un Sicilien le faire, en pleine imitation de l’Etna. Lorsque la sonnerie retentit de plus belle, Alex fixa longuement son portable avant de décrocher de nouveau. Cela concernait peut-être Brian. Le druide n’en trouvait pas moins l’ex de son petit ami effronté de l’appeler directement. Le statut marital conjoint des deux hommes n’était pas en cause ici, et Alex espérait que Brian et Jenny sauraient bien s’entendre. C’était bien plus la manière inélégante et complètement rageante par laquelle Jordan avait jeté un Brian comme s’il s’agissait d’un vulgaire chiffon qui rendait Alex aussi hostile à cet homme. Un homme de la trempe de Brian ne méritait pas d’être "ghosté" de la sorte, pour utiliser le vocabulaire de la génération montante. Alex avait bien l’intention de remettre les pendules à l’heure de ce chiot enflammé de pacotille, mais l’adjoint lui coupa l’herbe sous le pied.
Le druide cessa net de marcher en entendant ce qui était arrivé à Stilinski. Les deux hommes ne s’entendaient guère, mais Alex ne souhaiterait pas de réels malheurs au shérif pour autant. Il manqua échapper son téléphone au sol à la mention de cette maudite courge. Dès qu’il eut raccroché, Jenny s’empressa de lui demander de quoi il s’agissait. Le scientifique ne savait pas si, au-delà du maquillage, elle avait perçu son blêmissement ou non, et il tenta de reprendre contenance.
- Je dois aller au poste. Va au Pink et rejoins Charlie. Reste avec lui, et s’il y a quoi que ce soit, tu l’appelles, par son prénom. Je vous rejoins tantôt.
- Tu m’inquiètes, Alex.
Le druide soupira et força un sourire à son amie.
- Y’a pas de raisons. Tu me connais. Je stresse facilement, et avec l’ambiance d’Halloween… voilà quoi.
D’un geste de la main, il lui fit signe de poursuivre son chemin, alors que lui-même fit quelques pas de reculons avant de faire volte-face et de se diriger à pas vifs vers Betsy. Un frisson le parcourut alors qu’ils étaient encore en milieu de journée. Ce devait être ce satané nuage qui semblait couvrir le ciel entier.
***
Alex se gara devant le poste, du côté du stationnement qui n’était pas réservé aux employés, et s’étira pour aller chercher quelque chose derrière le siège passager. Quelques jurons plus tard, il avait retiré sa ceinture de sécurité et répéta le geste. Il récupéra quelques menus objets et les fourra dans un étui de plastique qui trouva sa place au niveau du ceinturon, là où aurait dû se trouver l’arme de fonction factice qu’il avait retirée pour éviter d’avoir des ennuis. C’était déconseillé d’avoir des armes -même jouets- dans de telles soirées. Il vérifia que son arme de fonction personnelle était bien solidement en place et sortie de la voiture. Le druide anxieux cogna trois fois sur le capot de Betsy, pour se donner de la chance, du courage ou simplement parce qu’il était en train de développer un toc.
Un petit groupe de gens s’était rassemblé devant le poste. Alex s’en approcha timidement, mais plutôt que de s’y mêlé, il resta un peu à l’écart, en attendant de mieux comprendre la situation. Il y avait bien des visages familiers, mais sa mésadaptation sociale l’empêchait de trouver comment aborder les convives. Il n’avait jamais fait face à une telle situation. En fait, il avait trop peu souvent fait face à de telles situations pour savoir quel cours d’action prendre. Il avait toutefois bien trop souvent connu de telles situations à son goût personnel.
Son portable vibra. Alex avait écrit à Brian, et celui-ci lui répondait enfin. Il était des flics qui bossaient ce soir et doit rester en service. Il enjoint toutefois le druide d’être prudent, ayant déjà rencontré cette maudite courge.
Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Dim 1 Nov 2020 - 0:27
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Ryan O’Connell
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Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Dim 1 Nov 2020 - 9:44
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Beaucoup de policiers étaient en congés pour la fête et la demande de Ryan fut refusée. "On a besoin d'agents en ce moment." Disait le boss. "Il aurait fallu faire la demande deux mois minimum avant." O’connell respectait Stilinski. C’était un chef charismatique et sérieux. Mais là, il aurait bien aimé l’assommer avec une cannette ou une boite de conserve. Mais le règlement l’interdisait. Pire, non seulement le chef le lui avait refusé, mais lui colla déjà une mission dans les pattes. Ryan avait croiser les doigts dans son dos en se murmurant, priant même chaque dieu qu’il connaissait "Un psychopathe fous, un massacre de masse, un trafiquant de drogue que je peux capturer, une disparition..."
"J'ai besoin de toi pour aller surveiller une fête d'ado. Un des gosses est la fille d'un conseillé et on ne veut pas de débordement."
Comme dans un de ces animés, le visage de Ryan fut sombre, le visage dépité. S’il en avait le pouvoir, il aurait déclencher une petite pluie au-dessus de sa tête. Il aurait bien aimé comme dans ces mangas, écraser Stilinski sous un marteau géant ou le frapper avec une épée faisant la taille d’une voiture… Mais c’était impossible. Il accepta néanmoins la tâche, non moins avec un sourire crispé.
*****
Voilà comment Ryan s’était retrouvé dans cette fête. Comme il enviait ces jeunes déguisés, inventant un nouveau jeu pour boire. Cela lui rappelait ses années folles… Qui duraient encore. Il soupira en voyant un ouvrir un bidon de bière pour s’en asperger. Qu’il aimerait être à sa place.
"Je trouve tout ça assez limite. On ne devrait pas intervenir ?"
Ryan n’était pas le seul dans cette galère. On lui avait coller dans les pattes un autre agent, Barney. Ils se connaissaient à peine. Le gars semblait un peu perdu dans sa vie, on dirait qu’il débarquait à peine alors qu’il devait être ici bien plus longtemps que le loup-garou. Ce dernier répondit comme s’il jouait dans une tragédie grecque.
"Ce serait sans doute un blasphème que d’interrompre ces bacchanales. Et puis on veut juste qu’on stoppe les bagarres et chassent les intrus." "Mais il y a tellement de monde. Je suis sûr qu’ils ne se connaissent même pas entre eux."
C’est vrai. Ce genre de festivité attirait tellement de monde que les amis véritables de l’organisateur, ne se comptait que sur une main. Mais le but n’était pas de s’amuser avec ses amis, c’était d’attirer le plus de monde possible pour accroitre sa popularité. Ryan répondit par un haussement des épaules, tout simplement. Les jeunes devaient se retenir devant des policiers, mais se laissaient aller tout de même. Nous passerons donc sur la torture de l’irlandais face à ce qui devait être un paradis pour lui et aller directement au premier drame. Car alors que la fête battait son plein, un cri raisonna suivit d’une multitude de plainte.
Alerter, Ryan et Barney se faufilèrent au milieu de la foule où chaque personne, l’un après l’autre se mettait à râler. Les policiers demandaient ce qu’il se passait et une fille, tout juste vingt ans, déguisé en une sorte de fée zombifiée vint vers eux comme s’ils étaient responsable de leur déboire.
"Quelqu'un à saboter la boisson !" "Quoi on a mis de la drogue ou autre chose ?" "Non elle n’a plus de goût ! Pire que de la flotte !"
Le visage de Ryan devint rouge, ses traits durs. Le ton de sa voix se fit violente, de quoi surprendre tout le monde.
"Comment ça elle n’a plus de goût ? Il faut le prouver. Laissez-moi vérifier."
Sous le regard effarer de l’assemblée, l’agent de police attrapa un gobelet et le remplit à ras bords, avant d’avaler une grosse gorgée. Il fit tournée la boisson dans sa bouche, les yeux exprimant la réflexion. Pour ceux connaissant Ryan, on pouvait se demander s’il faisait ça par devoir, ennui, défendre sa boisson favorite ou bien sauter sur la première occasion pour boire même en plein service. Après quelques secondes d’analyses buccales, l’irlandais recracha le tout par terre.
"Damn ! Mais c’est vrai que ça n’a plus de goût !" "j’ai un appel du bureau. On a une urgence, on doit interrompre la fête. Il s’est passé quelque chose de grave." "Que le ciel soit loué merci seigneur !"
Malgré les protestations, la fête fut interrompue et tout le monde obligé à rentrer chez eux ou rejoindre une fête clandestine. Sur al route du bureau, Barney fit un petit topo à son collègue, qui allait découvrir une des plus grandes horreurs de la ville…
Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Dim 1 Nov 2020 - 9:44
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Derek Hale Administrateur
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Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Dim 1 Nov 2020 - 13:57
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Je me frotte l'arête du nez. Les chiffres dansent sous mes yeux, j’ai besoin d’une pose sur mon étude de marché. Le manoir est tranquille. Je suis seul, Peter est au lycée tandis que Ian est chez sa nourrice. Cela a été une décision difficile à prendre pour nous tous, seulement il devenait évident que mon petit cousin avait besoin de sortir de notre microcosme et du manoir, afin que quand il devra entrer à l’école, la différence d’environnement ne soit pas trop brutale. Ian est un enfant réservé, sage, trop même. Timide. L’ambiance est pesante au manoir. Peter a du mal à se remettre de sa séparation avec Ruby. J’ai moi-même quelques difficultés, mes dernières histoires de cœurs me restent en travers de la gorge. Il y a bien Mick et Chad qui arrivent à mettre un peu de joie quand ils passent au manoir, mais ils sont pris par la construction de leur maison, Mick par ses recherches sur sa mère et son père.
Les débuts chez la nourrice ont été difficiles. Peter guettait, planqué dans sa voiture non loin de chez celle qui avait été choisie avec soin. Ian en était conscient et donc demandait après son père. Je ne jette pas la pierre à mon oncle, car j’ai découvert qu’il surveillait la nourrice parce que je faisais pareil. Mais nous avons enfin réussi à nous contenir pour le bien mental de Ian.
Le manoir est donc un peu plus calme sans les deux autres Hale présents. Mais même tous présents, nous ne dérangeons pas la nature autour de nous. Je suis en train de boire un thé sur la terrasse quand je reçois un appel de Jordan. L’adjoint est affolé : Le shérif a été enlevé et il aurait vu la citrouille maudite roder dans la forêt. Jordan prend le commandement du poste de police et ordonne une battue pour retourner Stilinski.
Je laisse tout en plan, verrouille le manoir et décide de rejoindre directement le lieu de la fouille en coupant par la forêt. Cela ne sert à rien que je perde du temps à passer par la ville, chaque minute compte.
Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Dim 1 Nov 2020 - 16:29
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Mine encore plus ahurie qu'à l'habitude, il cherche où se trouve la source de tout les soucis de sa voisine. Il n'a que peu de place pour se mouvoir, en tout cas pas assez pour pouvoir appuyer sa réflexion avec un grattement nasal. Les gouttes d'eau saumâtre continuent leur chute, s'écrasent non loin de ses yeux. C'est la sonnerie de son téléphone qui le fait violement revenir sur terre. Il se redresse, braille quand son crâne cogne contre le dessous de l'évier de la vieille dame. Une flopée de jurons, composée de mots certainement tous aussi répréhensibles les uns que les autres lui échappe. Le canadien s'extirpe sans aucune grâce du réduit où il est en partie allé se glisser une demie heure plus tôt. Madame Wilson choisit cet instant pour faire son apparition dans la cuisine.
-Richard, votre téléphone est en train de sonner. -Oui madame Wilson. J'ai entendu...
Le policier achève de se relever, attrape son cellulaire avec ses mains encore humides. Sourcils froncés, il s'éloigne pour changer de pièce en reconnaissant le numéro de la personne qui est en train d'essayer de le joindre. Il avait pourtant été un des premiers policiers de la ville à poser ses congés pour la journée. Il a promit à Troy de l'emmener faire le tour du voisinage lorsque les enfants en auront terminé avec leur petite fête. Le canadien décroche, prêt à envoyer l'adjoint sur les roses si cela devait s'avérer nécessaire. Mais quelques mots concis et prononcés sur le ton de l'empressement suffisent à lui faire oublier toute envie de rébellion. Perdant quelques couleurs au passage, il tremble un peu quand l'appel prend fin. C'était rapide et sans aucune fioriture. Le shérif est en danger, et avec lui toute la ville s'ils ne se mettent pas rapidement à l'action. C'est là tout ce qu'il a pu saisir durant ce court, mais intense échange téléphonique à sens unique.
-Madame. Je dois y aller. Mettez une bassine sous votre évier, je viendrais finir ça demain matin. -Mais et votre tasse de thé Richard !
Il ne prend même pas le temps de répondre à sa voisine, attrape sa veste en vitesse et file à l'extérieur. Son collègue vient de lui annoncer qu'ils allaient avoir besoin de renforts sur ce coup là, que les forces de l'ordre seules ne parviendraient pas à maîtriser cette catastrophe qui vient de leur tomber dessus. Ils sont en situation d'urgence, c'est là tout ce que Dick à su comprendre dans les propos parfois incohérents de l'adjoint Parrish.
[...]
Il cogne à la porte de la maison de son ami, la première personne qu'il ait songé à contacter après ce bref coup de fil. Aucune voiture n'est présente devant le domicile de la meute, mais il s'entête. Clairement incapable de conserver son sang froid plus longtemps alors que depuis quinze minutes, c'est tout son univers qui semble sur le point de se déliter entièrement. Il hurle le prénom de son meilleur ami, encore une fois. Puis finalement commence à se faire une raison. Si quelqu'un était présent dans cette grande bâtisse, cela ferait déjà bien longtemps qu'on serait venu lui ouvrir la porte.
Il faut qu'il réfléchisse, qu'il trouve des gens capables de lui venir en aide. Mafdet... Son téléphone est resté chez sa voisine et il n'a plus le temps de faire demi-tour pour revenir à son point de départ. Il ne peut donc pas joindre sa belle. Le flic se passe une main sur le front, réfléchit à voix haute.
-Allez Dickey. Cherche. Tu connais pas que Will mon grand... Réfléchit crétin, réfléchit.
La meute est grande, en tout cas suffisamment pour que d'autres membres de celle-ci soient encore disponibles. Le père de famille trépigne, se sentant plus impuissant que jamais à l'aube de cette catastrophe qu'il n'avait pas vu arriver. L'imprévu, c'est comme ça qu'il a décidé de renommer ce que d'autres appellent poisse. Il songe à ses enfants, à cette fête chez lui. Des gamins qui s'amusent sans se soucier de ces drames qui peuvent se jouer durant cette journée normalement faite pour la fête.
[...]
Il a réussi à trouver un loup. Pas celui auquel il pensait. Peut être pas le plus puissant, mais il est parvenu à ramener quelqu'un avec lui. Sur la banquette arrière, Caracole pose plein de questions, des questions auxquelles le canadien ne peut malheureusement pas donner de réponses. Le petit l'a suivi sans faire d'histoire, il a aussi dû repasser par l'appartement de sa voisine pour récupérer son téléphone portable et vider une nouvelle fois la bassine de flotte qu'il avait glissé sous l'évier de cette dernière. Sur les trottoirs défilent des troupeaux de gamins. La plupart sont déguisés, les plus grands tentent de chiper dans les récoltes des plus jeunes. Rien d'anormal là dedans. Il faut que cette normalité, cet état de grâce perdure sinon la situation qu'il devine compliquée deviendra bien vite ingérable.
-Tout va bien se passer Caracole. Ma copine a tenté de me joindre, elle sera sûrement elle aussi devant le poste de police. Elle est super, elle va pas nous laisser mourir.
Il est en train de mettre un maximum de pression sur les épaules de la féline et espère réellement qu'un fond de vérité réside dans ses dires hésitants. La panique, la peur d'avoir perdu son patron lui fait un peu perdre ses moyens. Richard bafouille plus qu'il ne parvient à rassurer le gamin dont les questions se font de plus en plus pressantes. Il est peut être en train d'emmener un enfant de l'âge de son ainée vers la mort. Et cette idée rend cette situation encore plus terrifiante.
Mais il n'a pas le temps de se faire plus de mouron. Poste de police en vue, il pénètre le parking puis gare sa voiture près d'un substitut de pénis d'origine italienne. Il connaît cette voiture, il l'a déjà suivie. Bien assez souvent pour ne pas avoir à éprouver le moindre doute au sujet de l'indenté de son propriétaire. Le canadien coupe le contact et fait sauter sa ceinture de sécurité sans perdre un seul instant. Il aperçoit bien vite la moto de Mafdet, puis la silhouette familière de cette dernière. Elle discute avec un homme qui semble s'être échappé de la cage aux folles. Richard ne juge pas mais doute que cette tenue soit appropriée pour la suite du programme à venir. Son regard croise celui de l'italien, ses lèvres crispées par l'inquiétude se déforment en une grimace peu chaleureuse.
-J'ai rien compris à ce que m'a dit Parrish. Rien compris non plus à ton message. Essayez d'être clairs en cas de danger mortel bordel ! Mais si on appelle ce gars à la rescousse c'est que c'est vraiment désespéré.
La féline lui reproche le fait de ne pas avoir prit le temps de répondre à son message, mais l'esprit du canadien turbine autrement. Il cherche malgré lui à reconnaître cette silhouette cachée derrière cette dentelle et ce maquillage qu'il juge ostentatoire. Il lui faut quelques secondes et entendre une nouvelle fois son prénom être prononcé par sa belle pour parvenir à revenir sur terre.
-J'avais la tête dans les tuyaux de madame Wilson quand Jordan m'a téléphoné. J'ai laissé mon portable sur place. Je suis allé chercher la meute mais y avait personne chez Will. Donc j'ai pensé à Caracole. C'est un petit loup, techniquement ça peut pas nous causer de tords de l'avoir avec nous.
Ce qu'il devine être un duo de malfaiteurs sourit à l'entente du prénom mais Dick n'a que faire de toutes ces moqueries. Il force l'apparition d'un sourire sur ses traits fatigués, puis enfin se penche pour dérober un baiser à sa belle.
-Bonjour toi. Est-ce qu'on sait quelque chose sur la disparition du shérif ? L'adjoint m'a juste parlé d'une... Une citrouille ? On l'attrape et on en fait une tarte pour le souper ?
Dernière édition par Richard Turner le Dim 1 Nov 2020 - 22:08, édité 2 fois
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Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Dim 1 Nov 2020 - 16:29
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Jordan Parrish
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Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Dim 1 Nov 2020 - 22:26
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Jordan revient au poste de police essoufflé et en sueur. Il s’enquiert des effectifs déployés. Il y a des échauffourées dans le quartier nord, ce qui de prime abord a été pris pour des pétards, est finalement une vraie fusillade. Les gangs sont sur les dents depuis que l’un des leurs a terminé en viande hachée dans une blanchisserie désaffectée. Choix cornélien, que de redistribuer les secteurs. Après une liste rapide, Jordan rapatrie le nouveau, Ryan, et Barney aux recherches. À défaut d’être efficace, Barney servira d’yeux supplémentaires, quant à Ryan, chaque surnaturel en plus pourra changer la donne.
En haut des marches l’adjoint compte les recrues de dernière minute. La situation est grave, il espère que les gens en sont conscients, car avec les déguisements loufoques de certains, Jordan se fait du souci. Il interrompt les discussions en cours.
- Merci d’avoir répondu présent ! Essayez de vous grouper pour limiter les moyens de locomotion, car la route que nous allons emprunter est étroite. Il faut veiller à ne pas trop l’encombrer si nous devons faire intervenir les secours.
Son estomac se tord à l’idée de trouver son supérieur dans un sale état, voire pire.
- Suivez-moi !
*
Sinistre procession qui emporte ce petit monde sur une route sinueuse et sombre. Il neige de la cendre, alors qu’aucune odeur de feu ne se fait sentir. Quand les moteurs se coupent et les portières claquent, le silence de la forêt saisit tout le monde d’effroi. La voiture de patrouille du shérif est toujours là. Jordan invite ceux que cela concerne, de venir sentir l’odeur de Stilinski. Un rat détale sous ses pieds avec le restant de ce qui devait être le déjeuner du shérif.
- Nous allons fouiller de ce côté-là.
Il montre la haie impénétrable. Jordan explique qu’il y a un mince passage, facile à trouver en suivant les traces laissées par son supérieur quand il a été traîné sur le sol. Une fois dans la forêt, il se retourne vers les volontaires.
- On fait une ligne avec une personne tous les cinq mètres. Ne perdez pas vos voisins de vue. Criez si vous apercevez quelque chose d’anormal.
Sujet: Re: [EVENT] : La mort en sursis Lun 2 Nov 2020 - 21:03
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Je suis soulagée en voyant Dick arriver. Il ne m’avait pas averti qu’il faisait la nounou du petit O’Brien qui lui colle aux basques. Deux enfants c’est déjà deux de trop, pourquoi s’en trimbaler un troisième ?
-J'ai rien compris à ce que m'a dit Parrish. Rien compris non plus à ton message. Essayez d'être clairs en cas de danger mortel bordel ! Mais si on appelle ce gars à la rescousse c'est que c'est vraiment désespéré. - Tu m’aurais répondu, je t’aurais expliqué souriceau !
Parle à mes… Dick dévisage la grande folle à côté du patron du Pink Print.
- Dick ! -J'avais la tête dans les tuyaux de madame Wilson quand Jordan m'a téléphoné. J'ai laissé mon portable sur place. Je suis allé chercher la meute. - Quelle meute ? - Mais y avait personne chez Will. - Ah ! Les manouches ! - Donc j'ai pensé à Caracole. C'est un petit loup, techniquement ça peut pas nous causer de tords de l'avoir avec nous. - Oui, techniquement…
Je sais que le jeune O’Brien a suivi un enseignement martial, mais le loulou n’a que la peau sur les os… Je fais mon sourire "Chat" au jeune Caracole.
- Bonjour toi. Est-ce qu'on sait quelque chose sur la disparition du shérif ? L'adjoint m'a juste parlé d'une... Une citrouille ? On l'attrape et on en fait une tarte pour le souper ? - Si seulement… - Merci d’avoir répondu présent ! nous coupe Jordan. Essayez de vous grouper pour limiter les moyens de locomotion, car la route que nous allons emprunter est étroite. Il faut veiller à ne pas trop l’encombrer si nous devons faire intervenir les secours.
Je me penche vers Dick, l'embrasse sur le coin des lèvres et lui murmure :
- Je prends ma moto. Je t’aurais pris en croupe si tu n’avais pas amené le môme. Ou tu le laisses à l’un de tes collègues. Genre le nouveau, qui parle beaucoup qui s’appelle presque comme Brian.
Jordan donne le départ.
- Je te colle au parechoc, dis-je à Dick en retournant vers ma Kawa.
***
Pas besoin d’être druide pour comprendre que la terre ne tourne plus rond. La nature agonise. On se croirait presque dans ces régions polluées jusqu’à la moelle. J’ai déjà observé de tels dégâts, mais c’était y a longtemps, un endroit en Afrique. Depuis, c’est un désert de sable qui le recouvre. Il n’y avait rien eu à faire, la nature était morte et les gens avec elle. L’origine n’était pas une citrouille qui parle, mais une ignominie du même genre.
Cela me fait froid dans le dos de voir la voiture de Stilinski abandonnée ainsi au bord de la route. Je suis les autres surnaturels pour mémoriser l’odeur du shérif.
- On fait une ligne avec une personne tous les cinq mètres. Ne perdez pas vos voisins de vue. Criez si vous apercevez quelque chose d’anormal.
Je marche à côté de Dick, la nature est silencieuse. Tout semble mort. Si la trace de Stilinski s’évanouit, c’est qu’il n’est plus là ! J’observe ceux qui sont venus prêter main forte. Caracole s’applique à sa tâche en bon élève. Rapier se tord les chevilles. Je n’aurais jamais parié le voir un jour fringué de la sorte, à moins d’avoir perdu un pari. Jordan m’a dit que Derek venait directement du manoir, il est où cet idiot ?